20 réponses de 21 à 40 (sur un total de 151)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #40513
    aneveil
    Participant

    Bonjour mss,

    C’est un sujet très intéressant malheureusement trop souvent négligé car la masturbation est trop souvent considérée
    comme une sous-sexualité visant à se soulager le rapidement…

    La masturbation pratiquée comme un art (seul ou a deux) peut au contraire devenir très longue, intense en plaisirs et l’éjaculation n’est alors ni le but, ni le point culminant du plaisir. Peu d’hommes et encore moins de femmes le savent.La lecture de Mantak Chia et le fil de discussion L’énergie sexuelle masculine que conseille @Andraneros, sont de très bonnes lectures pour aborder cet art de la masturbation.

    je cherche à pouvoir retarder l’éjaculation de mon partenaire ou à augmenter son plaisir lors de la masturbation.
    Mais je n’arrive pas trop à comprendre ou savoir sur quelle parte du périnée et à quel moment faire le geste qu convient;

    Personnellement je n’ai jamais réussi à stopper une éjaculation avec cette technique.

    si vous avez conseils et suggestions je suis preneuse, aussi pour le edgning quest ce qui fonctionne en début de pratique pour controler et retarder l’orgasme de son partenaire quand cest un homme puis le sien.

    Pour moi les masturbateurs ont été une révolution et ce n’est pas pour rien que de nombreux sexologues les conseillent
    pour apprendre à maitriser son éjaculation ou bien traiter l’éjaculation précoce fréquente chez de jeunes hommes.

    Le plaisir procuré par un masturbateur peut être très intense, même sans éjaculer, du coup le corps comprends peu à peu l’intérêt de ne pas éjaculer afin de maintenir un très haut niveau de plaisir autant qu’on le voudra. Cela permet d’arrêter une cession qui a assez durée sans éjaculer tout en ayant fait le plein d’endorphines et sans se sentir frustré.
    Bien sûr il ne faut pas s’interdire d’éjaculer si on sent que l’on en a vraiment besoin.


    @Andraneros
    explique très bien cet art de la masturbation :

    Peu à peu on apprend à se détendre de plus en plus profondément au fur et à mesure que le plaisir monte. c’est très exactement le contraire de ce qu’on fait habituellement pendant une masturbation. Ainsi on apprend à vivre un plaisir sexuel de plus en plus intense sans aucune contraction éjaculatoire. Dans le meilleur des cas on fait l’expérience d’un plaisir qui va dépasser celui qui déclenche l’éjaculation sans aucune pression éjaculatoire. On peut le faire durer aussi longtemps qu’on le veut et le renouveler à volonté puisque sans éjaculation il n’y a plus de période réfractaire.

    La première fois que j’ai essayé un masturbateur, je n’ai pas pu me retenir plus d’une minute et demi tant la stimulation était intense et le réflexe éjaculatoire ancré.
    Puis avec le temps j’ai su faire concilier détente et plaisir intense de manière à pouvoir en profiter vraiment très longtemps,
    même avec un stimulation prostatique qui au début constitue une difficulté supplémentaire.

    Il est bon d’avoir plusieurs masturbateurs selon les envies (stimulation forte, moyenne ou légère)
    Je suis content des Tenga Air Tech “normal” et “strong” mais il y en a certainement beaucoup d’autres de très bien même dans les “vaginettes” réalistes…
    J’apprécie aussi beaucoup le “Fleshlight Quickshot Vantage” qui est transparent et ouvert au bout
    du coup il est très indiqué pour des jeux à deux car il permets aussi les fellations (surtout avec un gel maison bio fait à base de graines de lin).
    Sa stimulation est très douce mais avec l’habitude, le plaisir n’en est pas moins intense, c’est juste très différent des masturbateurs plus classiques.

    En couple cette nouvelle approche de la masturbation devient délicieuse quand ma compagne caresse mes nombreuses zones érogènes.
    Mes besoins sexuels étant plus importants que les siens, cela nous permets de trouver un équilibre.

    Le meilleur et le moins cher des gels se fait à partir de graines de lin que l’on fait bouillir 20 minutes dans une petite casserole,
    il se garde une semaine à 10 jours environ.

    #40332
    mss
    Participant

    BOnjour,
    je cherche à pouvoir retarder l’éjaculation de mon partenaire ou à augmenter son plaisir lors de la masturbation.
    Mais je n’arrive pas trop à comprendre ou savoir sur quelle parte du périnée et à quel moment faire le geste qu convient;
    si vous avez conseils et suggestions je suis preneuse, aussi pour le edgning quest ce qui fonctionne en début de pratique pour controler et retarder l’orgasme de son partenaire quand cest un homme puis le sien.

    Merci beaucoup, je rentre un peu dans l’univers de l’exploration car lassée par des années de coit peu innovant 🙂

    #40233

    En réponse à: Comment j’y suis arrive

    Whynot
    Participant

    Tu as tout à fait raison, ni fantasme, ni volonté de développer un potentiel orgasmique au départ pour reprendre tes termes. Pour être tout à fait honnête, j’étais plutôt réticent à l’idée du sexe anal pour moi (ça a bien changé depuis puisque nous avons même essaye le pegging). Ma femme était curieuse et cela faisait sens d’explorer cet aspect.

    J’ai donc acheté mon premier Aneros sans savoir comment l’utiliser puis, en me renseignant, en lisant les commentaires et les réponses sur ce forum (mais aussi sur le wiki d’Aneros), c’est devenu un objectif de voir si je pouvais y arriver aussi. Tous ceux qui y parvenaient disaient que c’était très puissant et je voulais en faire l’expérience par moi-même. Mais même alors, je pense que je n’avais pas idée de ce qui m’attendait.

    Le massage prostatique et les orgasmes que je peux avoir ont apporté une autre dimension à ma vie sexuelle (je devrai dire notre vie sexuelle). Je n’avais tout simplement jamais eu d’orgasmes aussi intenses que ceux que j’ai maintenant et une pratique plutôt solitaire est devenue une pratique partagée avec ma femme ; on a bouclé la boucle en quelque sorte par rapport à sa suggestion de départ. Nous atteignons tous les deux, ensemble, des niveaux de plaisir que nous n’avions jamais connus auparavant. Les orgasmes de l’un alimentent les orgasmes de l’autre. Et je mets le mot orgasmes au pluriel car cela fait partie du plaisir nouveau que d’avoir comme elle plusieurs orgasmes à la suite.

    Je n’aurai jamais pensé écrire ça il y a dix mois…

    #40232

    En réponse à: Comment j’y suis arrive

    Andraneros
    Modérateur

    Bonsoir @Whynot,
    Tu as très bien répondu à mes questions. La description de ton cheminement me semble bien mettre en évidence l’état d’esprit particulier dont nous rappelons régulièrement l’importance sur notre forum. Ta réponse me conduit à formuler une autre question dont le sujet pourrait intéresser nos amis débutants.

    Si je reprends ton calendrier tu as découvert le massage prostatique il y a environ dix mois. Cette découverte était plutôt fortuite, si je ne me trompe pas, dans la mesure où elle ne correspondait ni à un fantasme de ta part ni à une quête personnelle pour démultiplier ton plaisir orgasmique mais à une proposition de ta femme. En d’autres termes je suis tenté de penser que tu n’avais pas, au début de ton cheminement, une volonté profonde de développer ton potentiel orgasmique. C’est un état d’esprit initial très différent de celui de beaucoup d’entre nous. As-tu cru dès le début que tu allais transformer ta sexualité en faisant l’effort d’apprendre à jouir avec un masseur prostatique ? Ou bien as-tu commencé ta pratique plus par curiosité ou pour répondre à la suggestion de ta femme sans forcément croire au miracle ?

    enchaîner sur des orgasmes. L’impression que l’Aneros s’enfonce profondément et que des vagues de plaisir se diffusent, résonnent, alors dans tout le corps puis qu’il revient à sa place avant de recommencer encore a bouger.

    Tu nous décris l’étape 55 de la carte au trésor :

    55) L’Aneros crée un plaisir intense et bouge en faisant de long mouvements (votre corps se fait l’amour)

    Ton parcours est magnifique. Je suis heureux de voir ton application aussi bien récompensée. Quel qu’ait été ton état d’esprit initial tu sais maintenant que ce que es devenu capable de vivre n’est que le commencement d’une exploration qui va t’emmener beaucoup plus loin. Bon cheminement @Whynot.

    #40045

    En réponse à: Rien ne se passe…!

    bzo
    Participant

    Non pas ce genre de problèmes, juste la charge mentale de la journée ou du moment, des préoccupations, des doutes, ou même l’intellectualisation de la pratique que je sais pourtant néfaste pour la progression… En effet, je me sens comme si quelque chose coince un peu, que je ne sais pas de quel manière déceler si les sensations qui viennent sont les bonnes.

    surtout l’intellectualisation de la pratique, c’est le principal ennemi de l’homme occidental,
    on intellectualise tout, on gouverne tout depuis une petite cage dorée dans notre tête,
    eh bien dans cette pratique, c’est un des plus grands défis,
    parvenir à laisser son corps nous mener, faire un avec lui

    moi qui ait poussé ce mécanisme très loin, j’entends vraiment deux voix en moi,
    lui qui vient de ma tête, de mon intellect qui me fait toutes sortes de suggestions,
    “tiens, tu devrais faire ceci, tu devrais faire cela, essaie un peu plus fort ici, tu devrais bouger cela”,
    c’est une voix que j’ignore systématiquement
    mais elle revient très régulièrement et c’est normal, on est des êtres pensants
    mais si on veut que notre pratique atteigne des hauteurs magnifiques,
    il faut apprendre à ignorer cette voix qui cherche à mener nos actions durant les séances

    pour ne plus écouter que l’autre,
    l’autre ne s’exprime pas vraiment, la voix du corps mais du corps entier, la tête comprise,
    formant une sorte de tout uni,
    c’est une sorte d’action non réfléchie mais menée tout de même par le ressenti, par les instincts,
    enfin il y a des tas de choses qui interviennent,
    cela forme en moi comme une sorte d’impulsion magnifique, une sensation de complicité extraordinaire avec mon corps,
    un accord profond dans l’instant de tout mon être, une entente avec mes entrailles,
    les énergies montent, à flots interrompues, elles se transforment en sensations ineffables,
    c’est un chant du corps, de tout mon être
    qui monte de partout, sensuel, flot de jouissance et de volupté ininterrompu

    Ensuite j’ai simplement effectué de très légers mouvements du périnée qui ont alimenté la sensation agréable. Je n’ai pas essayer de rattraper ce qui m’est passé sous le nez, j’ai juste apprécié le moment présent, et je pense que ça a fait la différence.

    au début, on ne sait pas faire la différence entre les commandes qui nous viennent de notre intellect
    et puis quand c’est juste notre instinct, enflammé par le désir,
    qui nous mène

    juste se laisser aller, se laisser emporté, ne pas résister, ne pas vouloir diriger les choses

    Combien de temps ou de séances a été nécessaire entre ta première séance et ton premier plaisir/orgasme notable ?

    difficile à dire, c’est plus trop net dans mes souvenirs,
    peut-être que si je lisais mes premiers messages par ici
    mais je n’ai pas trop envie de me relire

    du plaisir s’est installé assez rapidement mais le premier orgasme vraiment sérieux, a pris tout de même quelques semaines

    Peut-être, je l’espère, le plaisir prostatique m’ouvrira la porte du multi-orgasme par la séparation entre l’orgasme et l’éjaculation que prône le Tao.

    il ne faut pas avoir des idées fixes ou préconçues, suis ton propre Tao, invente ton propre Tao,
    laisse l’éjaculation monter si le corps veut qu’il monte,
    pour moi, l’important, c’est de trouver l’accord dans l’instant, de se sentir un, de se sentir complet,
    de vivre un épanouissement superbe

    enfin moi, tous les dogmes m’ennuient, Tao et tout le reste, je lis un peu, je grapille
    mais cela reste en périphérie, je ne laisse plus rien m’influencer,
    je ne fais confiance qu’à ce que je porte au plus profond de moi

    j’espère aussi que mes tétons se réveillerons également.

    les tétons se réveilleront si tu les chipotes régulièrement

    Ne plus me le secouer pour m’assurer que le pénis ne viendra pas interférer dans le rewiring. Le mettre en pause. Pour faire monter un désir qu’une branlette a tendance à faire redescendre, et pour être dans les meilleurs conditions lors des séances.

    ce n’est pas facile, bien sûr, tant que notre pratique ne nous assagit pas, ne nous déverse pas des flots de plaisir dans le corps,
    au moins ne plus regarder du tout du porno,
    aide à équilibrer et à savoir mieux utiliser son énergie, on sent moins le besoin ainsi de lâcher son coup,
    pour le reste, il ne faut pas trop se forcer,
    autant le faire après une séance où tu as eu des bonnes sensations prostatiques,
    les orgasmes éjaculatoires dans ces conditions,
    ont une puissance et des colorations étonnantes

    Il faut dire que ma quête du plaisir prostatique fait partie intégrante d’un tout plus grand. Celui d’atteindre un degrés élevé de présence dans l’amour à deux, avec ma partenaire.

    la prostate nous ouvre beaucoup de portes, elle nous donne accès en grand à nos énergies,
    beaucoup plus que nos génitaux avec sa sexualité par défaut, passe partout,
    la prostate nous donne aussi accès au féminin,
    on peut choisir juste d’injecter sa puissance, ses coloris magnifiques, dans les orgasmes prostatiques
    ou aller plus loin, aller à sa découverte, l’explorer,
    notre corps nous donne la possibilité de vivre le plaisir au féminin,
    moi par exemple, c’est le choix que j’ai fais et je le vis à 100% ainsi

    Et il me semble que le plaisir prostatique est complémentaire avec le Tao face auquel j’ai buté il y a quelques mois.

    totalement, c’est automatique, à partir du moment où tu privilégies de plus en plus la qualité,
    plutôt que la quantité,
    enchaîner les orgasmes pendant des heures, c’est bon pendant un certain temps
    mais l’étape suivante, c’est de les affiner, de les diversifier, de les enrichir, de plus en plus
    et ainsi peu peu , on atterrit sur des continents de plus en plus inconnus,
    cela reste toujours de la volupté, de la jouissance
    mais cela devient aussi de plus en plus en même temps, autre chose

    Et comme tu l’évoques entre les lignes bzo, cette connaissance approfondie entraînera ma partenaire dans une connaissance d’elle-même aussi, par émulation.

    absolument cette pratique permet l’épanouissement aussi à deux, l’envol à deux,
    la vérité, c’est qu’on porte l’autre aussi en soi,
    donc plonger en soi, à la découverte de soi, c’est découvrir l’autre, selon mon expérience,
    que l’autre est là en nous

    et faire l’amour avec l’autre, c’est faire l’amour en même temps, avec soi-même et vice et versa,
    une fois que chaque partenaire est avancé dans son parcours, ces jeux de miroir,
    de découverte de l’autre en soi, dans ses profondeurs,
    permettent l’union de façon absolument sublime

    #39519
    Epicture
    Participant

    Les sujets abordés ici sont cruciaux pour progresser. Je suis passé à côté mais je voulais apporter ma contribution.

    Tout ceci me semble assez prometteur et je serais intéressé par des témoignages de postures corporelles qui agissent tels des interrupteurs Yin/Yang sans passer par la case mentale de la suggestion, des images ou des fantasmes.

    Si l’idée consiste à se passer de la “case mentale” c’est qu’elle serait perturbante. Ce point nécessite que l’on s’y attarde un peu. Je pense juste qu’il faut bien distinguer l’usage de cette “case” pendant la pratique, et en dehors de la pratique. A moins que l’on considère que la pratique soit chose permanente. Mais dans ce cas, il faut bien admettre que de cette case mentale, on ne peut se passer : en permanence.
    Le mouvement psychanalytique a mis en évidence l’existence d’une vie inconsciente, un domaine, ou cette case mentale a rangé enfouis, ce qui fait les fondements de nos représentations mentales, de nos catégories de genres (masculin/féminin), de qualité (beau/laid) de moralité, (bien/mal), de quantité (plus/moins), etc . Ces représentations mentales sont construites sous la forme d’images, de suggestions, ou de fantasmes. Le fantasme étant un terme largement utilisé dans le champ psychanalytique. De cet inconscient, on peut en nier l’existence, ou du moins l’efficience, ou accepter l’idée que, agissant sur nos représentations, il peut agir come régulateur psychique, et donc nous conduire à résister à un certains nombre de concepts qui pourraient nous mettre (selon nos représentations acquises) en danger (le danger est juste un exemple parlant). Il est clair, en tous cas pour moi, qu’une partie de ma case mentale résiste à une jouissance différente de celle ressentie par ma pratique sexuelle “traditionnelle” depuis 45 ans.
    Abattre ces résistances nécessite l’usage de cette case mentale pour remodeler ses représentations afin qu’elles n’agissent plus comme commutateur de fermeture, mais d’ouverture.
    Bien sur, ce travail ne se fait pas pendant la pratique (et ce que je suis en train de dire n’est pas non plus qu’il faut faire une psychanalyse). En revanche une pratique régulière va aider le mental à s’habituer à l’invasion de nouvelles représentations. Le mental résistera moins, et ces nouvelles représentations vont aider le mental à s’effacer pendant la pratique. De plus, en dehors de la pratique le mental va pouvoir reconstruire en les verbalisant (vive le forum !) ces nouvelles représentations. Une dynamique est alors enclenchée de transformation des fondements mentaux de notre être afin que la résistance au plaisir et à la jouissance laisse place à l’ouverture. Ce travail est long. C’est pourquoi selon moi, certains d’entre nous ont un cheminement très progressif.
    Lorsque l’ouverture est suffisante, un flux peut alors circuler, et l’on peut s’exercer à agir sur des commutateurs corporels afin d’apprécier, dans toutes les parties du corps la jouissance ainsi obtenue.

    Je reviendrais pour vous en parler

    Bon cheminement à tous.

    #39430

    En réponse à: Des conseils svp

    newone5
    Participant

    Bonjour Aros,

    Je viens de lire avec beaucoup d’attention ce fil de discussion et j’ai une suggestion un peu différente à vous faire. Peut-être devriez-vous revenir sur votre anatomie pour localiser une bonne fois pour toute votre prostate et ainsi construire une image mentale de celle-ci. J’ai expérimenté cela il y a quelques années, ce qui me permet aujourd’hui de construire à peu près sereinement le plaisir prostatique. C’est un commentaire d’Epicture, en date du 02/11/2018, qui me met sur cette piste. Il disait :

    Engager une session de massage prostatique en cherchant dans les cas extrêmes à faire gonfler sa prostate comme si c’était un pénis en érection, jouir, et en être satisfait, c’est totalement à côté de ce qu’est le massage prostatique.

    Sur le fond, il a évidemment tout à fait raison puisque procéder ainsi revient à écraser le plaisir attendu sur notre organe commun. Mais, en vous fabriquant une image mentale de la prostate, peut-être arriverez-vous à bien localiser celle-ci et ainsi à y être plus attentif.

    Pour se faire, je ne vois pas 50 solutions. Il s’agirait pour vous de s’adonner à une séance masturbatoire poussée, en excitant à la fois votre pénis et votre prostate. Cela induit que vous puissiez insérer un doigt sur la paroi antérieure de votre rectum de façon à sentir simultanément votre excitation externe à l’intérieur. A l’approche de l’éjaculation, vous ne devrez plus solliciter votre pénis, seulement votre prostate, qui aura gonflée et sera clairement identifiable pour vous. Vous éjaculerez donc “par l’intérieur” seulement.

    J’espère que ce petit exercice vous aidera à mieux l’identifier puisqu’il semble que vous n’ayez aucune sensation à ce niveau et que vous puissiez la placer mentalement dans votre anatomie.

    Bien cordialement

    bzo
    Participant

    la vérité,
    c’est que les pensées peuvent chercher à tout instant à se mêler à l’action,
    particulièrement quand cela ne fonctionne pas tout à fait comme on voudrait,
    qu’on est dans le creux d’une vague
    parfois même quand tout va bien, qu’on baigne dans un plaisir intense, riche, varié

    la plupart du temps, je fais royalement la sourde oreille de tout mon être,
    les pensées arrivent comme des intrus, empêcheurs de tourner en rond,
    l’une d’entre elles a déboulé, tout d’un coup est là,
    mais là voilà déjà l’instant d’après comme entraînée au loin, comme avalée par le vide,
    comme si elle avait rebondi sur une cuirasse qui l’a rejetée au loin

    elles cherchent en fait avant tout,
    ces intruses qui rapidement voilent notre perception des sensations,
    je l’ai compris dernièrement,
    une sorte d’automatisme brisé, un lien avec notre personne qu’elles avaient,
    un pouvoir régalien sur notre réalité de chaque instant,
    dans la vie courante, une pensée arrive, suggérant ceci ou cela
    et soit vous allez automatiquement accomplir l’acte proposé,
    boire de l’eau par exemple parce que vous vous êtes rendu compte que vous avez soif,
    vous lever pour aller aux toilettes parce que vous en avez senti le besoin,
    ou bien alors plus en rapport directement avec l’action durant une séance,
    vous tournez dans le lit, pousser plus fort le masseur, vous caresser le téton,
    faire ceci ou faire cela, etc.,
    soit vous allez vous mettre à peser le pour ou le contre de la suggestion quelques instants

    de fait, cette pensée qui est apparue soudainement,
    va occuper toute la place, soit en se commutant en acte dans la réalité physique de notre vie,
    soit en occupant nos réflexions pendant un temps plus ou moins long

    c’est ce lien de cause à effet qu’il faut arriver briser
    et briser encore et encore inlassablement durant la séance
    pour donner l’occasion à autre chose de s’installer aux commandes,
    ne plus être mené par rien, par rien d’autre que le désir,
    sentir en soi une sorte d’élan primaire
    où le corps, les instincts, les pulsions, se retrouvent comme sur le devant de la scène,
    sentir en soi qu’on est comme en contact direct avec sa chair,
    interagissant, communiquant, écoutant tout ce qui se passe, partout,
    tout un monde insoupçonné, grouillant muettement dans nos profondeurs d’habitude,
    est ainsi libéré et s’active

    un espace fragile s’est créé en nous,
    un espace comme en suspension entre le corps et la tête, le visible et l’invisible,
    entre des forces mystérieuses en nous et puis notre viande, notre sang, nos os, nos nerfs,
    un espace plaine de jeu, un espace décollage à la verticale, un espace drogue sans drogue,
    un espace de dérèglement absolu où nos sens peuvent partir complètement en sucette,
    un espace où plus aucun tabou n’existe,
    un espace où l’on peut devenir femme, homme, femme et homme, aucun des deux,
    un espace où notre coeur, nos tripes, ouvrent leurs trappes les plus secrètes
    où notre réalité peut se transformer comme si des rideaux s’étaient ouverts sur un autre monde,
    injection massive de ciel, injection massive d’ineffable, injection massive d’incandescence,
    injection massive d’animalité, injection massive d’un peu du noyau de la terre

    bzo
    Participant

    de temps à autre, des pensées viennent polluer notre plaisir,
    durant l’action, elles sont comme des nuages qui nous coupent des rayons du soleil,
    la place devrait être libre l’essentiel du temps, il ne faut pas les laisser s’installer,
    s’arranger pour qu’elles passent leur chemin le plus vite possible
    pour que nous puissions goûter d’une manière optimale
    à tout ce qui s’éveille en nous, à tout ce qui rayonne en nous

    car notre tête ne devrait servir que de relais au réseau d’ondes que forme le corps durant la séance,
    bien sûr aussi de temps à autre, nos capacités intellectuelles peuvent être utiles,
    tout n’est pas une action spontanée menée par le désir, par l’instinct
    mais c’est une très mauvaise idée de laisser notre intellect reprendre les manettes,
    le corps peut se servir de certaines de nos idées pour orienter l’action
    mais c’est toujours de façon indirecte,
    une pensée passe comme un éclair qui semble comme une suggestion à suivre
    sur la façon dont les choses devraient se passer,
    si cette suggestion est pertinente, le corps va s’en emparer au bout d’un moment
    sans même qu’on s’en rende compte,
    sinon la pensée s’évaporera sans conséquence aucune

    les pensées devraient donc passer comme des éclairs dans le feu de l’action
    et n’avoir jamais aucune conséquence immédiate sur les ébats,
    toute pensée qui s’installe, qu’on laisse s’installer
    va agir comme un voile de plus en plus épais par rapport à nos sensations,
    nous les rendre opaques de plus en plus,
    jusqu’à nous couper complètement de ce qui se passe en nous,
    trancher plus ou moins longtemps ce lien par rapport à ce qui se passe dans notre chair
    que constituent les sensations éveillées en nous

    lien ou élan,
    elles constituent aussi un élan, un flux,
    au plus on laisse ce flux tranquille, au plus il va monter en puissance,
    au plus on va pouvoir se baigner dedans, s’en imbiber,
    percevoir les ondes superbes des énergies qui sont montées en nous

    #38039
    Ncls0
    Participant

    Bonjour,

    Petit retour sur l’utilisation du beurre de karité :
    j’ai fait une forme de suppositoire avec deux cuillères comme une petite quenelle et quelques minutes au freezer comme tu m’as dit. La mise en place est assez complexe : j’avais peur que le froid me brûle mais en meme temps si on attend trop ben quand on presse pour l’insérer elle s’écrase …
    J’ai aussi enduit l’Aneros de beurre de Karité à la main (attention très gras) et ben jamais eu autant de facilité à l’insérer …

    Points positifs :
    Aucune gêne à l’intérieur du corps, je n’ai pas de sensation de corps étranger, d’ailleurs je n’ai pas senti le beurre de Karité
    Dure “plus longtemps”, très pratique pour des longues séances
    Points négatifs :
    J’ai eu moins de sensations que d’habitude : peut-être que j’en avais trop mis et comme c’est très gras ça crée une “pellicule” ?
    Le beurre de Karité, c’est trèeees gras.

    Retour sur la dernière séance :
    Respiration allongé sur le dos pendant 15minutes. Puis démarrage de minuscules contractions en stimulant mes tétons pour induire la sensation de plaisir (c’est fou de voir d’ailleurs à quel point mes tétons deviennent sensibles, ils ne l’étaient pas du tout avant que je commence avec l’Aneros)
    Je décide suite à la suggestion de @Caktil d’entretenir tout ça par des “images mentales érotiques” : positif et négatif à la fois. Une très forte excitation amplifiée par l’Aneros mais centrée autour de mon pénis, aucune sensation au niveau de la prostate zéro. Par contre, une très forte érection et j’ai failli éjaculer sans me toucher.
    Je ressentais le plaisir phallique classique donc pas un grand intêret mis à part de m’éloigner du but (malheureusement, les “images érotiques” me concernant sont toutes centrées autour de mon pénis. N’ayant jamais pratiqué autre chose que le “sexe hétéro classique” même si je n’aime pas ce terme).

    J’en conclue que l’excitation sexuelle est un tremplin mais qu’il faut arriver à la diriger au bon endroit.
    Je vais faire une pause demain car je ne suis pas du tout dans le bon état d’esprit en ce moment (focus sur le but, impatient) j’enchaine trop les séances.
    J’ai vu @Andraneros que tu disais que l’apprentissage entre les séances est aussi important que pendant les séances : je te rejoins sur ce point.
    Je vais essayer de rester abstinent sexuellement et ne pas me toucher pour augmenter l’excitation au moment de la prochaine séance.

    La suite au prochain épisode, bon cheminement.

    #37744
    Andraneros
    Modérateur

    Bonsoir @filou,
    Le 27 mars dernier je commentais ainsi ton message du 26 mars :

    C’est la deuxième fois que tu emploies le mot « compagnon » dans tes messages. La première (ndlr : le 21 janvier 220) était pour nous parler de ton expérience avec l’Eupho qui t’a aidé à faire un grand bond en avant … La deuxième c’est aujourd’hui en association forte avec le mot « plaisir ».

    Aujourd’hui @filou c’est la troisième fois mais tu ajoutes l’adjectif « fabuleux » au mot plaisir. Tu exprimes ainsi à quel point tu continues à progresser dans ta pratique du massage prostatique. C’est toujours autant de bonheur de lire des messages qui décrivent

    les orgasmes, les plus forts jamais ressentis

    Tu es devenu un homme multi-orgasmique confirmé. Tu es prêt pour te mettre en route vers le super O’.

    A ton âge c’est une aventure fabuleuse. Je te dois le respect pour quelques mois mais mon aventure est aussi fabuleuse malgré ma « jeunesse ».

    J’émets une suggestion pour lancer la danse de tes Peridise. Pourquoi ne pas te chauffer avec une première série d’orgasmes conduits par ton Eupho et changer ensuite de masseur quant tu es bien « chaud » et que ta prostate est gorgée d’excitation ? Au pire tu termines en reprenant l’Eupho.

    Bon cheminement @filou.

    bzo
    Participant

    nos capacités d’auto-suggestion, d’auto-sexualité et de customisation sexuelle,
    sont sans limites

    dans un exemple extrême, un homme qui déciderait,
    sur la foi un jour, un soir, d’une intuition par exemple,
    qu’il pourrait jouir de longues minutes,
    rien qu’en bougeant le petit doigt de la main gauche en restant couché immobile sur son lit,
    s’il est suffisamment persévérant, s’il y met suffisamment de conviction, de coeur à l’ouvrage,
    eh bien, il peut y arriver, il va probablement y arriver

    mais entre le moment où il sera sur son lit pris d’un orgasme sans fin
    rien qu’en remuant le petit doigt
    et puis ce premier moment où il aura eu cette intuition,
    il aura accompli un très long chemin en lui-même,
    beaucoup de choses se seront passées en lui, beaucoup de choses auront changé en lui

    #36851
    aneveil
    Participant

    Bonjour @bzo et @SophiAir,
    Je réponds encore tardivement parce que je n’ai pas forcément les bonnes réponses et le mystère de cette félicité ne se livre pas si facilement…

    Ce matin et une heure et demi après une très bonne séance avec le Vice, j’ai pu revivre une de ces séances magiques faite de désir, d’innocence et de spontanéité. Toujours cambré au bord du lit, les talons relevés et le gros wand vibrant sur mon gland et mon frein a instantanément enclanché le commutateur sur yin en faisant frémir de plaisirs ma prostate tandis que ma bouche faisait des vocalises… J’ai rapidement su que je ne pouvais pas résister au désir de sentir en moi l’étalon de métal…
    Les séance se suivent et ne se ressemblent pas : ce matin la femme magnifique, pleine de désirs de jouissances était bien présente en moi et je l’ai acceuillie avec un très grand bonheur, l’homme que je suis était aussi présent, un homme particulièrement viril qui la pénétrait avec fougue et passion.
    La bouche ouverte et les seins remplis de désirs, j’alternais l’attente cambrée d’être pénétrée, je savourais les pénétrations viriles profondes et pleines de fougue que me prodiguais cet amant magnifique au membre d’acier qui faisait exploser en mois des bouquest d’orgasmes que je ne compatis plus. A d’autres moments j’étais cet homme viril au corps tendu et saillant qui pénétrait cette femme iconique…
    J’en ai pleuré de plaisirs et de bonheur avant d’être encore une fois dérangé par un coup de fil…

    @SophiAir

    Pour ma part, au-delà de l’autosuggestion, ma pratique de l’orgasme prostatique n’a fait que révéler ce qui était déjà présent. Cela a provoqué une analyse, personnelle pour l’instant, sur ma vie, mon enfance, mon adolescence, ma vie d’homme marié, et maintenant en couple avec un homme. Beaucoup de bouleversements en très peu de temps, mais à chaque fois révélateurs de nouveaux pans de ma personnalité de femme.
    Il ne s’agit pas simplement de plaisir et d’orgasme. Tous les aspects de ma vie sont touchés. Et tout ce que j’ai toujours enterré est ressorti. A moi maintenant de gérer cette explosion, ce qui n’est pas du tout évident.

    Étonnement, je ne me ses pas si différent et je me retrouve beaucoup dans ces lignes, car comme le signale si bien bzo nous avons tous très profondément en nous différentes facettes dont ce féminin qui peut devenir extrêmement présent et qui ne demandent qu’a émerger au fur et a mesure que l’on nettoie des couches de tabous, d’interdits et de conventions.
    “on a tous au fond de nous ce féminin et qui peut monter,
    qui peut s’emparer des commandes de notre corps
    et nous faire vivre ainsi une autre sexualité dans notre chair
    grâce à une alchimie un peu mystérieuse (un peu beaucoup?)”

    Ce matin des fantasmes de sodomie passive, de phallus dressé et vivant en moi ont assez vite éveillés mom plaisir interne… Je ne suis pourtant pas attiré par les hommes mais m’imaginer être pénétré par un homme (comme une femme) fait partie de mes fantasmes récurrents que j’accueille à présent avec bienveillance.
    Au niveau de mon identité, je ne ressens aucun sexe ni genre, surtout quand je me sens comblé comme aujourd’hui, je me sens simplement moi même, pleinement moi même et le masculin comme le féminin ne semblent pas déterminer d’identité particulière, ce sont juste des parts de moi, en mouvement en moi.

    Et tout ce que j’ai toujours enterré est ressorti.

    Je crois que la violence des conventions et des interdits enterrés pendant des années font qu’au moment ou cela sort on peut être autant pris de panique que se sentir extrêmement libéré, ensuite chacun interprète, vit et gère ou interprète ces expériences aussi nouvelles et bouleversantes.


    @bzo

    je perçois bien cette différence que tu essaies de faire passer avec cette phrase,
    je croyais que tu y parvenais plus systématiquement

    c’est très certainement une question d’entraînement aussi, de répétitions,
    j’y arrive systématiquement, pleinement, totalement, depuis pas mal de temps
    mais cela a pris tout de même des mois et des mois de travail sur moi-même,
    ce fut très progressif comme processus,
    apprendre à se laisser lâcher d’une certaine manière, laisser monter tout ce féminin en nous,
    le laisser s’exprimer sans aucun tabou,
    parvenir à sortir des limites de notre identité sexuelle, sans restrictions,
    laisser courir, s’amplifier, son désir dans notre chair,
    jusqu’à ce que tout soit senti différemment, comme si toutes les actions sur notre corps,
    étaient les actions d’un autre sur son corps,
    tout cela ne se fait pas en un jour
    quand on veut arriver à ce résultat plus systématiquement
    et non pas une fois ou deux qu’on trouve la voie en nous un peu par hasard….

    Étant en couple je réalise à quel point cela peut jouer et freiner ces séances si particulières.
    Je comprends que je me mets une pression côté pénis, même si j’adore ce qu’il me procure, parfois je me masturbe uniquement pour vérifier que tout fonctionne correctement… Ce stress est très peu compatible avec l’insouciance, la spontanéité et l’énergie que réclame la femme qui est en moi pour avoir envie de se manifester.
    Je vois vraiment la différence lorsque je suis seul une semaine et que je peux à tout moment suivre et me fondre aux les désirs de mon corps…

    #36843

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Andraneros
    Modérateur

    @caktil Chaque nouvelle étape dont tu viens témoigner sur le forum m’apporte un moment de bonheur.
    Je ne peux que répéter ce que je disais le 21 février dernier :

    C’étaient des super O’s et ta progression me rend confiant que tu vivras des orgasmes encore meilleurs très bientôt.

    Tu décris une nouvelle réaction de ton corps aux stimulations de ton masseur :

    des micro contractions involontaires très rapides

    C’est ce que j’appelle des contractions hautes fréquences. On en voit de temps en temps sur les vidéos des sites spécialisés. De mon point de vue c’est un signe de la réalité des orgasmes filmés au contraire des convulsions qui secouent tout le corps. Ces micro-contractions marquent un approfondissement certain de tes orgasmes.

    au cours de cette 69e séance j’ai décidé que c’étaient des super-O ! En tout cas pour moi… Je n’ai pas encore d’orgasmes du corps entier, mais la zone dans laquelle je perçois du plaisir s’est étendue. Avant les sensations orgasmiques étaient centrées sur la région de la prostate et maintenant il m’arrive de ressentir ce plaisir du bassin jusqu’au torse. Les orgasmes deviennent presque trop intenses !

    Sage décision @caktil. Tu n’es plus très loin de cette sensation extrêmement bizarre la première fois que tu la vis qui consiste non pas à avoir un orgasme mais à être un orgasme des pieds à la tête. C’est une sensation qui te fait sortir du temps, sortir de la réalité. Je te souhaite de la vivre très vite.

    J’ai aussi été « pris en otage » par mon masseur.

    L’image est amusante mais si vraie.

    Je n’arrive pas à l’enlever, c’est trop bon. Je recommence et recommence jusqu’à ce que j’arrive à trouver assez de volonté pour retirer mon masseur complètement. Je regarde l’heure : trente minutes de « prise en otage » pendant lesquelles j’ai eu les meilleurs orgasmes de cette séance !! J’avais déjà été « pris en otage » lors de ma 22e séance, en octobre dernier, quand je n’avais pas eu assez de volonté pour retirer le masseur et j’avais obtenu dix minutes d’orgasmes supplémentaires,

    J’ai deux questions :
    1. Pourquoi vouloir le retirer avant qu’il n’ait fini de travailler ?
    2. Comment feras-tu quand tes sessions A-less te feront le même effet ?

    Toutes ces évolutions montrent les profonds changements de ta sexualité depuis cet été. Tu nous disais le 25 octobre :

    Après une trentaine de sessions en deux mois passé à cheminer sur cette passionnante route, je pense que j’en suis à l’étape 48 de la carte au trésor. C’est à dire un plaisir intense avec de fortes contractions (Dry-O) lors de la plupart de mes séances.

    Quelle étape penses-tu cocher maintenant ?
    Tu ajoutais :

    Ce qui me rapproche de toi, c’est aussi ce sentiment de frustration de ne pas atteindre les sommets de plaisir décrit ici ou sur le forum Aneros.

    Est-c que tu ressens encore ce sentiment de frustration ?
    Tu remarquais aussi :

    Et comme toi, j’ai le sentiment que le palier suivant est tout proche !

    As-tu atteins ce palier suivant ? Ou bien en as-tu atteint plusieurs et te prépares-tu à atteindre le prochain avant de viser les suivants ?

    Une de mes difficultés consiste à trop analyser ce qui m’arrive au lieu de simplement apprécier les sensations, quelles qu’elles soient.

    Est-ce toujours vrai ?

    Sentir le masseur retourner se positionner juste là où il faut en glissant délicatement dans mon rectum est une sensation absolument divine ! Et quand il se retrouve juste contre ma prostate, il déclenche un orgasme hyper jouissif ! 

    Je te fais une suggestion. Quand tu es bien engagé dans ta session et que tu vis tes vagues d’orgasmes qui s’enchaînent, tu peux essayer à l’occasion d’un moment de calme de pratiquer de très légères contractions rectales (celles que tu fais pour pousser) pour faire descendre très légèrement le masseur et le laisser ensuite remonter sous l’effet des contractions anales. Tu devrais retrouver la jouissance que tu viens de vivre avec ta prise d’otage sans intervention des mains. L’effet déjà spectaculaire à lire ton témoignage devrait s’en trouver amplifié et fluidifié en l’absence d’intervention externe.

    C’est formidable que tes sessions A-less t’apportent aussi de plus en plus de plaisir.
    N’oublie pas @caktil ce n’est que le commencement. Notre cheminement est sans fin. Bon cheminement.

    #36608
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @aneveil,

    Est-ce que le fait de se sentir femme fait que l’on est une femme ?
    Vaste question existentielle et clivante qui anime et divise certains milieux féministes…
    Tout dépends du point de vue dans lequel on se place, du point de vue de la science, de la biologie, la question ne se pose même pas, les organes génitaux et les chromosomes X et Y sont les réponses du réel.
    Du point de vue de l’identité et du ressenti, de ce qui se vit dans le corps, c’est une autre affaire bien entendu et personne en peut se mettre à la place de celui ou celle qui se vit dans un autre sexe que le biologique.

    Effectivement, certains mouvements féministes n’acceptent pas comme femme celles qui ne le sont pas à la naissance. Mais, c’est bien un point très personnel et que personne ne peut nous enlever.
    Pour ma part, au-delà de l’autosuggestion, ma pratique de l’orgasme prostatique n’a fait que révéler ce qui était déjà présent. Cela a provoqué une analyse, personnelle pour l’instant, sur ma vie, mon enfance, mon adolescence, ma vie d’homme marié, et maintenant en couple avec un homme. Beaucoup de bouleversements en très peu de temps, mais à chaque fois révélateurs de nouveaux pans de ma personnalité de femme.
    Il ne s’agit pas simplement de plaisir et d’orgasme. Tous les aspects de ma vie sont touchés. Et tout ce que j’ai toujours enterré est ressorti. A moi maintenant de gérer cette explosion, ce qui n’est pas du tout évident.
    Voilà, voilà, je ne veux pas non plus m’étendre et exposer toute ma vie, mais c’est réellement très profond.
    A côté de cela, comme le dit @bzo, accepter toute cette féminité est bien, pour les hommes, un des meilleurs moyens de vivre à fond ces beaux voyages en orgasmie…
    Des bises les prostatonautes
    Sophie

    #36595
    aneveil
    Participant

    Désolé de répondre si tard, ce n’était pas évident de répondre et puis cette dernière semaine a été compliquée..


    @bzo

    bah, je me pose plus ce genre de question,
    je suis heureux de vivre ainsi mes séances,
    je n’ai jamais vraiment eu de fantasme d’être une femme et toujours pas depuis,
    je suis bien en homme

    “…je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme…”
    A vrai dire je me posais cette question avec amusement ou par fantasme (très commun du reste) et je me prenais au jeu d’y croire pour cette cession. En dehors des séances je ne me prends jamais pour une femme.

    @SophiAir

    je me sens clairement femme, même si le physique ne suit pas.
    En revanche, quand tu dis
    …… Le genre n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Tu peux très bien être une femme aimant les femmes, tu en reste cependant une femme.

    Est-ce que le fait de se sentir femme fait que l’on est une femme ?
    Vaste question existentielle et clivante qui anime et divise certains milieux féministes…
    Tout dépends du point de vue dans lequel on se place, du point de vue de la science, de la biologie, la question ne se pose même pas, les organes génitaux et les chromosomes X et Y sont les réponses du réel.
    Du point de vue de l’identité et du ressenti, de ce qui se vit dans le corps, c’est une autre affaire bien entendu et personne en peut se mettre à la place de celui ou celle qui se vit dans un autre sexe que le biologique.

    Après, je sais à quel point certaines croyances proviennent d’un cheminement mental qui nous procure des bénéfices, que certains biais cognitifs peuvent être à l’œuvre sans que l’on en ait conscience.
    Bref, je me pose la question de la suggestion, de l’auto-suggestion qui répétée jour après jour peut façonner nos croyances, surtout si au final on en tire du plaisir et qu’une partie de soi jusqu’alors réfrénée peut alors s’exprimer librement et nous faire vibrer et vivre avec plus d’intensité.

    Tout cela reste assez mystérieux, pourquoi ai-je pu me vivre à ce point femme lors de ces deux séances relatées plus haut ? J’ai réessayé mais en vain, j’arrive à ressentir du féminin, mais cela n’a rien à voir, ce n’est pas aussi fort et mon corps ne se sent pas à ce point totalement femme avec ce déchainement de jouissance et de plaisir sans entraves ou bien encore cette absence totale de contrôle dans laquelle j’ai pu laisser s’exprimer totalement cette déesse féminine en moi.
    Le problème vient peut-être de mon désir de revivre une telle expérience, une attente une pression…

    #36594
    Andraneros
    Modérateur

    Je n’ai pas eu recours à une sexothérapie par l’hypnose.
    Cela dit ta question concerne deux domaines bien distincts.

    Le premier est l’hypnose en tant que technique utilisée pour mettre le sujet dans un état de conscience modifiée qui permet à l’hypnotiseur d’implanter une suggestion dans son inconscient afin d’obtenir de sa part des réactions particulières.

    Le second est la thérapie. Quand on s’engage dans une thérapie on s’adresse à un spécialiste, en l’occurrence un sexothérapeute, qui porte un diagnostic et en fonction de ce diagnostic propose les soins qui lui paraissent les mieux adaptés au cas de son patient. En d’autres termes si tu t’adresses à un sexothérapeute il peut répondre favorablement à une demande de traitement par l’hypnose mais il peut aussi proposer d’autres formes de thérapie.

    Si tu penses que l’hypnose serait le meilleur remède à ton problème, si tu cherches plus à améliorer ta perception des réactions de ta prostate et des énergies que tu sens circuler dans ton corps le recours à un hypnotiseur reconnu serait sans doute plus adapté et pour la circulation des énergies dans ton corps tu devrais trouver des réponses et des techniques pour les mettre en application dans la tradition taoïste dans le livre que tu as commandé “L’homme multirogasmique” par Mantak Chia .

    Bon cheminement @Buzzi.

    #36482
    aneveil
    Participant

    mes éjaculations semblent le premier étage d’une fusée qui me propulse
    dans les délices d’un super O au féminin

    C’est intéressant, tu veux dire que tu peux avoir des orgasmes prostatiques après avoir éjaculé ?
    J’avoue ne jamais y avoir pensé… l’idée que l’éjaculation anéantissait grandement toute possibilité de plaisir
    est tellement ancrée que je ne l’avais jamais envisagé une telle chose…

    ici, c’est l’autre moi, le moi androgyne, féminin qui est aux commandes,

    @aneveil
    , tu sembles pouvoir permuter rapidement entre les deux,
    pour passer d’un plaisir mâle, plus classique,
    à tout le spectre, où les limites sont brouillées, voire inexistantes.

    Parfois c’est très facile et d’autres fois non, il faut être dans des dispositions particulières
    que je n’explique pas complètement.

    Cette histoire de féminin m’a rappelé un stage que j’ai fait il y a environ 2 ans auprès d’un thérapeute Indien réputé
    qui enseignait ses techniques de soins par des massages anciens très complexes créés par le fameux Dr Jivago
    (qui était le médecin de Bouddha), ses techniques de soins par “l’énergie”
    et aussi sa pratique de thérapie “énergétique” avec les bols Tibétains…

    J’en ai gardé un souvenir très mitigé, mais il y a eu un avant et un après…
    Paradoxalement je suis devenu bien plus critique à l’égard de toutes les pratiques utilisant une forme de “pensée magique”
    et tout ce qui touche au “New Age”, il faut dire que le stage regorgeait de personnes aussi sympathique que totalement allumées et perchées qui considéraient cet Indien comme un authentique Gourou en mission sur terre.
    Je reviens au maitre Indien car dans ses enseignements il avait une pratique pour “équilibrer le Masculin et le féminin”.
    A cette époque je venais de découvrir l’orgasme prostatique 8 ou 9 mois plus tôt et je baignais alors
    sans retenue en pleine énergie féminine.
    Au cours de cette pratique je découvre par moi même et sans étonnement que mon féminin est à peu près à 80% (avant de le rééquilibrer)…
    Un peu plus tard sans le savoir, l’enseignent Indien me dit que mon féminin est vraiment très, très élevé…
    Il faut savoir que quelque jours plus tôt il enseignait une de ses croyances : Lorsque l’âme se réincarne il se peut que si les parents désirent avec trop d’insistance un garçon ou une fille, la personne qui se réincarne peut alors se retrouver dans le corps d’un sexe qui ne lui corresponds pas (mais corresponds au désir des parents), dans ce cas dit-il, ces personnes seront homosexuels ou trans…
    Quelques jours après l’équilibrage Féminin / masculin, il me dit que j’aurai du naitre dans un corps de femme (et je suis le seul à qui il ait dit ça) Le fait est que mes parents désiraient un garçon… Cela m’a amusé car je ne crois pas spécialement à la réincarnation et que ses croyances lui appartiennent.
    Mais bon, c’était quand même quelqu’un de très intuitif qui voyait beaucoup de chose, un jour j’ai eu un orgasme énergétique lors
    d’une méditation qu’il faisait faire et il m’a vu tressauter… Il m’a demandé ce qui s’était passé et je lui ai répondu pour éluder que j’avais l’habitude d’avoir des spasmes lors de méditations. Il m’a alors demandé si je n’avais pas de problèmes à la prostate. 😉
    Comme j’avais fait des analyse, échographies et radios récente je lui répondu que non. Mais lors de ces orgasmes énergétiques, le départ provient bel et bien de la zone prostatique et je suis le seul à qui il ait parlé de prostate…

    Donc après avoir repensé à tout ça, aujourd’hui en fin d’après-midi je suis allé aborder une nouvelle séance de délices corporels en acceptant sereinement l’idée que je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme… (dans ce cas je dois être sacrément lesbienne… 😉 )
    J’ai repris ma position assis cambré au bord du matelas pour me masturber, ressorti le gros Wand vibrant pour le positionner par intermittence sur mon gland, réveil instantané de ma prostate. Je ne traine pas trop longtemps pour enfiler le Progasm et me mettre dans le lit, quelques petits et moyens orgasmes avec le Progasm, je le retire et insère la petite boule du PureWand Like.. Le plaisir monte alors de plusieurs crans et la Femme ou plutôt la déesse qui est en moi commence à prendre les commandes, le plaisir monte de plusieurs étages, les orgasmes se succèdent avec délice, cette féminité m’envahit, je vis cette féminité tel une parfum, comme un concentré de toutes les femmes qui ont pu me faire rêver… J’enfile le Vice 2 qui me propulse encore davantage, la femme devient sauvage, animale, impudique et sans tabous… Je découvre vraiment le Vice, son potentiel énorme, je l’utilise avec très peu de vibrations. Au moment ou j’envisage d’explorer davantage de vibrations la télécommande ne fonctionne plus et semble déchargée, (je croyais pourtant que ça tenait 90 heures) Pourtant déjà exténué par de telles orgies, je vais retirer le Vice 2 pour enfiler la grosse boule du PureWand. Dès l’insertion, sur les chapeaux de roues les chevaux du plaisir hennissent, s’en suit une transe ou mon corps est livré à la déesse du désir et de la volupté qui sommeillait depuis trop longtemps en moi…

    Désolé d’avoir fait si long… Je voulais évoquer la question de l’état d’esprit et peut être l’idée d’une certaine forme d’auto-suggestion qui agit énormément sur le déroulement de nos séances…
    Ou le fait que je sois peut être “réellement” une femme dans un corps d’homme, enfin le “réellement” est ici très symbolique ou psychique… Enfin j’aime bien cette histoire car d’un point de vue rationnel, médical, je suis un homme point barre et d’un point de vue psychique, du point de vue de mon intériorité il y a bien sûr du vrai.

    bzo
    Participant

    nos diverses pratiques peuvent au fond se résumer à trois mots clef:
    énergies, prostate, rewiring,
    se résumer ultimement par ce qui se cache derrière ces trois mots

    énergies, d’abord,
    j’évoque ici bien sûr, ces énergies dans nos profondeurs,
    toutes nos pratiques sexuelles en ont besoin comme carburant,
    ce que l’on achève dans l’instant durant nos séances,
    l’intensité de ce que l’on ressent, la richesse, les nuances, des sensations,
    dépendent entièrement de nos capacités à les faire monter dans notre chair

    les énergies dans nos abysses, n’ont pas de sexe, ont les deux,
    c’est ce qu’on en fait, la façon dont on les traite
    une fois à notre disposition brièvement dans notre corps,
    qui va leur conférer plutôt les caractéristiques d’un sexe ou de l’autre

    la prostate,
    ah notre prostate,
    nous autres hommes, nous avons deux accès privilégiés aux énergies en nous,
    nos parties génitales et notre prostate,
    les premières ont une sexualité par défaut, pour la plupart à la naissance, vissée à elles,
    la seconde, aucune,
    aussi, c’est un choc quand on a ses premiers émois prostatiques
    car ce sont des énergies non pré-traitées, non déterminées par notre sexe,
    qui arrivent en abondance en nous

    en tant que mâle, on est obsédé par l’orgasme, c’est une idée fixe du pénis en érection,
    ce n’est pratiquement que cela, un missile téléguidé, lancé vers l’orgasme,
    aussi quand avec cette nouvelle pratique, on découvre un moyen d’en obtenir à la queue leu leu,
    en bon mâle, on fonce là-dedans à pieds joints
    et il n’y a aucune raison de ne pas le faire, j’insiste,
    c’est une merveilleuse période durant notre parcours

    après cela dépend de chacun, s’il veut en rester là,
    juste approfondir toujours plus cette manière de pratiquer,
    visant des super O et des orgasmes à la chaîne, toujours plus affinés, toujours plus épiques
    ou bien s’il veut aller vers cet autre continent en lui,
    explorer ce féminin que la prostate met aussi à notre portée

    le rewiring,
    c’est peut-être là le miracle le plus puissant, sexuellement parlant, dans notre chair,
    plus encore que ce qu’il y a derrière les deux autres mots que j’ai évoqué au-dessus,
    c’est une particularité tellement puissante, tellement protéiforme, tellement tentaculaire en nous,
    qui peut nous mener tellement loin, nous métamorphoser complètement,
    faire qu’on devient un autre, à la sexualité totalement transformée de fond en comble

    le rewiring,
    c’est tisser patiemment une toile, un réseau fantôme, de capacité à percevoir, de capacité à ressentir,
    en parallèle à notre sexualité déterminée par nos organes sexuels,
    réseau clandestin, en filigrane, dans notre chair
    mais qui nous fait vivre des sensations bien réelles, des moments de plaisir bien réels,
    on les vit, c’est une réalité sexuelle, parallèle, pour notre corps
    qu’on est en train de se tisser avec le rewiring

    la plupart qui viennent sur ce forum,
    se sont engagés dans la voie proposée par le traité d’Aneros,
    le rewiring consiste donc pour eux à percevoir essentiellement de mieux en mieux leur prostate,
    les sensations qui en naissent,
    avec un type de titillement de celle-ci,
    basée sur le principe d’en faire le moins possible pour un maximum d’effets,
    ils vont sans doute y ajouter progressivement les effleurements des tétons et quelques autres gâteries
    mais le fait est que le rewiring peut s’étendre encore beaucoup plus loin,
    étendre toujours plus loin ses tentacules, nous englober complètement
    des pieds à la tête, jusqu’au plus profond de notre être,
    il n’y a aucune limites à ce qui peut être “rewiré” en nous
    (demander aux fétichistes et autres pratiques extrêmes…),
    le moindre centimètre de peau, le moindre millimètre carré d’organe,
    tout en nous peut réagir sexuellement à des sollicitations adéquates,
    participer au plaisir, en tant qu’émetteur
    et en tant que récepteur aussi

    mais le rewiring
    peut aussi changer complètement la nature de notre plaisir, de nos sensations,
    nous bâtir peu à peu, ce que j’appelle, comme un autre moi,
    c’est comme si on vivait ce corps avec une autre identité sexuelle,
    des sensations totalement différentes, comme appartenant à quelqu’un de l’autre sexe
    un autre moi est en nous, composé essentiellement de ce féminin qui dort en nous

    notre plaisir grâce au rewiring,
    peut nous faire basculer entièrement du côté du féminin, de l’androgyne pour être plus exact,
    car comme je l’ai écrit plus haut,
    nos énergies et notre chair n’ont pas de sexe, ont les deux,
    peuvent donc très bien nous faire ressentir du plaisir au féminin,
    il est en nous, enfoui, remisé, avant la naissance, ce moi féminin qui n’est pas né
    et si on s’en donne les moyens, s’arme de patience et de ténacité,
    je n’ai pas dit que c’était facile, aisé, loin de là, c’est un long parcours en soi-même,
    il peut monter au grand jour ponctuellement, nous faire vivre notre corps autrement,
    une expérience unique, ultime, de communion avec soi-même,
    de communion avec ce qui dort dans nos abysses

    revenons-en au miracle du rewiring,
    au plus on est exigent vis à vis de lui, au plus il devient puissant,
    c’est comme un muscle, au plus on l’exerce, au plus il devient costaud,
    peut plus et plus fort en nous,
    c’est quelque chose de précis, de systématique, on gagne du terrain lentement en soi, sur le désert,
    cela devient érotiquement sensible, susceptible de vibrer

    un petit exemple de la précision du détail du rewiring,
    j’ai beaucoup pris l’habitude d’aller farfouiller avec les doigts derrière, ces derniers temps,
    c’est totalement intégré à ma pratique et c’est tellement délicieux, tellement irrésistible,
    je sens ma petite fente derrière tellement au féminin
    et y introduire un doigt ou deux, me réserve toujours des moments sublimes,
    eh bien j’ai tellement pris l’habitude de n’y aller qu’avec la main droite,
    que quand de temps à autre, j’y vais avec l’autre, je n’éprouve strictement rien,
    mais alors strictement rien, cela devient comme du marbre inerte quelques instants

    je vais y remédier dans les prochaines jours, un excellent exercice de nuit,
    en effet, je me réveille de nombreuses fois durant mon sommeil,
    et j’ai pris toujours l’habitude avec les doigts de la main droite
    d’aller y farfouiller quelques secondes,
    bouger un peu aussi tout le corps lascivement, me caresser, effectuer quelques contractions,
    cela dure que quelques secondes, pas plus,
    je gémis un peu et déjà je suis rendormi

    c’est d’ailleurs comme cela que je l’ai remarqué
    que quand je le faisais avec les doigts de l’autre main, je n’éprouvais rien,
    je vais me forcer à le faire jusqu’à ce que cela fonctionne aussi avec cette main gauche,
    cela prendra 5mn ou bien des heures,
    cela m’est égal, je veux que cela fonctionne aussi,
    il n’y a pas de raison que cela ne puisse pas se faire

    le rewiring donc,
    on gagne du terrain lentement en soi, on fait progresser nos capacités de sorcellerie, d’enchantement,
    c’est un jeu de patience, comme un processus de domptage mutuel, entre notre corps et notre mental,
    un approfondissement du dialogue avec notre chair,
    on se caresse à un endroit, rien ne se passe,
    on le fait une seconde fois, rien ne se passe,
    on le fait cent fois, mille fois, rien ne se passe
    mais à la mille et unième fois, un feu va s’allumer sous notre peau
    qui va désormais s’allumer à chaque fois qu’on y passe avec les doigts

    le rewiring, c’est bien plus encore ,
    ce n’est pas juste gagner du terrain sur la peau, de la surface sensible, érogène, en soi, sur soi
    mais il peut aussi changer profondément la nature de ce plaisir qu’on éprouve,
    qu’il passe de plus en plus du côté du féminin, de l’androgyne,
    c’est possible encore une fois, parce que notre chair n’a pas de sexe,
    mon pénis en érection, sollicité d’une certain manière, est définitivement un outil de plaisir masculin
    mais la chair de mon pénis, n’a pas de sexe
    a aussi toute la sensibilité et l’accès privilégié aux énergies des profondeurs,
    donc avec mon pénis, je ne peux obtenir que du plaisir mâle
    mais avec la chair de mon pénis, sollicitée autrement, tout est possible,
    tout le registre, tout le spectre, du plaisir féminin, est possible,
    oh pas tout seul bien sûr
    mais conjugué aux autres acteurs actifs dans notre corps,
    conjugué à toute une synergie d’excitations diverses et variées
    qu’on apprend à identifier et à bien mettre en route au fil des jours en enrichissant sa technique

    le rewiring parfois ne démarre pas, ou très poussivement, très erratiquement,
    cela explique ces gens chez qui cela traîne des mois, voire des années,
    il faut au début de notre pratique, un moment déclic comme avec le vélo,
    où l’on saisit comment tenir en selle sans tomber,
    où l’on perçoit que l’équilibre peut s’obtenir, si on est en mouvement, même très légèrement
    eh bien on a aussi un moment comme cela dans la pratique prostatique,
    un moment déclic où l’on saisit comment adhérer sans réserve à sa chair,
    ne pas garder ses distances vis à vis d’elle,
    se laisser emporter par les sensations naissantes

    c’est un mécanisme à la fois mental et physique,
    il consiste à se laisser aller, à s’ouvrir, à désactiver toutes ses défenses
    tout en accueillant avec avidité ce qui monte dans cette chair,
    la frontière est mince entre percevoir des sensations plaisantes et ne rien percevoir du tout,
    il faut juste se projeter avec avidité vers notre corps, sans réserves,
    tout cela dépend tellement en fait de notre envie d’éprouver du plaisir,
    il faut y croire, ne pas douter un instant qu’on peut le faire
    adhérer à ce corps, à ses capacités, avoir confiance aveuglément en elle

    cela n’a rien de l’air comme cela, juste croire en cette chair,
    croire que le plaisir autrement est possible,
    peut-être qu’à force de se raconter des histoires, à force de vouloir ressentir du plaisir,
    cela arrive,
    tout cela n’est peut-être que de l’auto-suggestion
    mais qu’importe s’il est là

    peut-être notre chair aime les contes sexuels, s’ils sont bien racontés
    peut-être que ressentir, percevoir,
    c’est la seule réalité de notre chair, indépendante de ce monde qui nous entoure ,
    indépendante même des règles prédéfinies de ce corps,
    et être momentanément, totalement, dans la perception, dans le ressenti, comme un animal,
    c’est avoir la capacité, si on en a la volonté, si on en a le désir, de réinventer sa sexualité,
    on invente ses propres règles, on improvise dans sa chair son propre scénario
    et on le vit en même temps au fur et à mesure

    #36389

    En réponse à: Contractions involontaires

    ephemere64
    Participant

    Bonjour,

    Merci pour vos compléments d’information.

    Je suis subjugué par la douceur, le calme, la patience qu’il faut pour arriver au plaisir. J’adore!
    J’en suis encore loin, mais je sens le potentiel.

    Comme vous le recommandez mille fois, je serai patient, persévérant, et ne manquerai pas de revenir vers la communauté si des problèmes insurmontables venaient à encombrer mon chemin vers le Super-O.

    Je n’ai aucune expérience en la matière de ce côté là. Ne souhaitant pas acheter au hasard (et être déçu), j’ai pris mes renseignements ici et là. Le “marché” est tellement vaste! J’ai été encouragé vos descriptions et vos conseils, et la façon douce d’arriver au plaisir qui apparait immense me plait beaucoup. J’ai donc fait l’acquisition d’une Anéros Helix, le plus commun, le plus recommandé par vos suggestions et je ne regrette pas mon achat après une première expérience.

    Après une session de 2h, pas de contraction involontaire, mais un immense plaisir avec spasmes de tout le corps, sans atteindre l’orgasme, il n’était pourtant pas loin je crois… C’était déjà formidable! Je suis en chemin.

    Merci encore pour vos conseils et vos compléments d’information.

    Au plaisir d’échanger avec vous tous.

20 réponses de 21 à 40 (sur un total de 151)