20 réponses de 81 à 100 (sur un total de 151)
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  • #28957
    Jieffe
    Participant

    @andraneros

    Tu as peut-être raison aussi. Le fait que je sois conscient d’être obligé de me contrôler ne doit pas aider.

    il me paraît normal que tu sois inconsciemment inquiet de ce qui peut se passer.

    Je n’en suis alors vraiment pas conscient. J’ai plutôt conscience d’être désireux de le découvrir.

    Tu ne précises pas si cette pensée t’obsède

    Cette pensée, qui n’est qu’une impression, ne m’obsède absolument pas, ni pendant ni après mes séances. C’est simplement un ressenti, dont j’ignore si seulement il est fondé. C’est peut-être tout simplement parce que je découvre, et je pense vraiment qu’avec la pratique cette impression va s’envoler.
    J’ai remarqué une chose dans ce cheminement, c’est qu’à chaque fois que tu fais un pas en avant, tu es tellement émerveillé que tu t’arrêtes là. La fois suivante, tu es moins surpris parce que tu l’as déjà vu, et tu peux avancer un peu plus loin où le phénomène se reproduit.
    C’est un peu comme une petite fille qui adore les poupées, et qui pousse une porte derrière laquelle se trouve un palais rempli de poupées plus belles les unes que les autres. Sitôt la porte passée, elle est subjuguée et émerveillée. Tellement émerveillée qu’elle ne peut plus faire un pas. Une fois la surprise passée, elle peut alors avancer.
    C’est un peu de cette façon que je vois ma progression.

    une certaine forme de peur, une appréhension des conséquences que cette expérience d’une jouissance aussi intense, aussi profonde, peut avoir sur ta vie dans les prochains mois ou prochaines années. Je perçois cette forme d’inquiétude depuis tes premiers messages

    Alors ça ça m’intéresse. C’est curieux que tu es ressenti une forme d’inquiétude, car en fait, je pense que le plaisir prostatique, une fois que j’aurais obtenu plus de consistance dans mes séances, une fois surtout que je l’aurais complètement intégré à ma vie quotidienne, qu’il fera parti de mes journées, ou au moins de mes semaines, ne pourra me transformer si transformation il y a qu’en quelqu’un de meilleur, pour moi et pour les autres. Il occupe déjà beaucoup mes pensées, mais pas suffisamment ma vie.
    J’ai déjà touché du doigt ces sensations suite à mes séances les meilleures. Ça ne perdure pas parce qu’il ne fait pas encore entièrement partie de ma vie, pas complètement, pas totalement. Non, je ne pense pas avoir imaginé que mon évolution ne pourrait avoir que des conséquences négatives. Mais c’est très intéressant, parce que si tu l’as ressenti, c’est que je l’ai exprimé au travers de mes écrits. Il y a alors certainement une piste à creuser.

    As-tu imaginé qu’elle te vient, comme celle du plafond de verre, parce que ton corps et ton cerveau te passent le message que bientôt ils seront prêts à t’envoyer, non pas dans la seule stratosphère, mais bien au-delà et que tu dois te préparer à cette idée avec gourmandise pour en tirer tous les bénéfices ?

    Non, je ne l’avais pas imaginé avant que tu me le suggères, mais cela fait écho en moi. 🙂

    Mais je le répète, mon message ne se voulait pas alarmiste. Cela ne m’obsède pas, vraiment pas. Le message de bzo m’y a fait penser, voilà tout. Disons que pour le moment, je n’ai pas d’inquiétude à ce sujet, mais je ne regrette pas de vous en avoir fait part, tes suggestions et analyses sont très intéressantes, je t’en remercie.

    #28954
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @jieffe :

    Lorsque le plaisir arrive, je déconnecte le cerveau, les muscles…etc et passe en pilotage automatique. Les contractions, mouvements, caresses se gèrent tout seul, je n’interviens pas. Mais je pense qu’il me manque une étape. Lorsque le plaisir devient intense, qu’il grandit, il semblerait qu’il subsiste une part de retenue alors que ce n’est absolument pas mon intention, et que je n’en suis absolument pas conscient.

    Je ne suis pas étonné que tu aies cette impression.

    D’une part, selon la description des conditions dans lesquelles tu fais ta séance de massage prostatique tu manques d’intimité. Tu parviens à prendre le temps sur ton sommeil, mais tu ne peux pas te laisser complètement aller au risque de gémir ou de crier ce qui te vaudrait d’être interrompu aussitôt par toute une famille inquiète, ou jalouse ou simplement mécontente de la gêne que tu crées. Quand tu entres en phase orgasmique, tu parviens maintenant à faire le vide pour que tout le champs de ta conscience soit ouvert à ta jouissance, tout sauf cette contrainte de discrétion.

    D’autre part tu viens a peine de découvrir l’intensité que ta jouissance peut atteindre. En outre nous te disons et tu peux lire par ailleurs que très probablement cette expérience sera encore plus intense bientôt ou un peu plus tard. Indépendamment des conditions mentionnées dans le paragraphe précédent, il me paraît normal que tu sois inconsciemment inquiet de ce qui peut se passer.

    De nombreux débutants beaucoup moins avancés que tu ne l’es se contractent et bloquent la montée de leurs premiers plaisirs prostatiques, qui sont pourtant moins intenses que ce que tu vis. Ils apprennent à se relâcher encore plus et sont récompensés par des plaisirs plus intenses, plus longs, plus étendus.Tu es déjà passé par une telle phase. Tu parviendras à franchir cette barrière quand tu seras prêt. Je n’aie aucun doute à ce sujet.

    il semblerait qu’il subsiste une part de retenue alors que ce n’est absolument pas mon intention, et que je n’en suis absolument pas conscient.

    Tu ne précises pas si cette pensée t’obsède pendant ta session, pendant tes orgasmes, ou bien entre tes orgasmes, quand le délirant Mr Jihyde est aux commandes, ou bien si elle te vient après le dernier orgasme, quand tu redeviens capable de penser en tant que Dr Jiefkyl raisonnable dans sa vie quotidienne en famille et au bureau ?

    Si c’est pendant, reproduis simplement tes séances, en acceptant cette impression comme normale, naturelle. Profite du plaisir que tu mérites, prends l’habitude de jouir en pensant à ce que vis maintenant en comparaison avec ce que tu vivais avant de pratiquer le massage prostatique. Quand ce n’est pas le bon jour, tu fais une simple séance d’entraînement, sans objectif orgasmique. Peu à peu ton cerveau laissera ton corps s’exprimer comme il l’a toujours fait jusqu’à maintenant. C’est une question de temps, de patience et de confiance.

    Si c’est après, c’est une barrière intellectuelle que tu mets en place, peut-être pour justifier ta timidité, une certaine forme de peur, une appréhension des conséquences que cette expérience d’une jouissance aussi intense, aussi profonde, peut avoir sur ta vie dans les prochains mois ou prochaines années. Je perçois cette forme d’inquiétude depuis tes premiers messages. Elle est légitime mais elle ne doit pas te conduire à penser que ton évolution n’aura que des effets négatifs.

    Je te fais une dernière suggestion. Cette pensée ressemble à un nouveau plafond de verre. As-tu imaginé qu’elle te vient, comme celle du plafond de verre, parce que ton corps et ton cerveau te passent le message que bientôt ils seront prêts à t’envoyer, non pas dans la seule stratosphère, mais bien au-delà et que tu dois te préparer à cette idée avec gourmandise pour en tirer tous les bénéfices ?

    Bon cheminement @jieffe.

    #28148
    Epicture
    Participant

    Oui,dans ces conditions je comprends que ma suggestion puisse ne pas t’inrerresser.
    J’ai une question cependant: ne penses tu pas finalement qu’avec le temps et la pratique tu t’orientes vers le minimum de stimulations superflues, vers une sorte de “do nothing”, ou le toucher delicat et leger de tes doigts est plus “productif” que le mouvement insistant d’un aneros.
    Autre question : continues-tu a lubrifier ton anus ou ton rectum avec du beurre de karité par exemple ?
    Bon cheminement vers l’ultime @bzo

    #28117
    Epicture
    Participant

    J’ai juste une petite suggestion : essayer avec un cockring en acier inox. Il va enlacer lourdement tes testicules et ton penis. Tu auras les mains libres de faire autre chose. Tu ne dois pas toucher a ton penis bien sur. La pression que va générer le cockring sera bien suffisante. Une delicate pression sur la base du penis, et sur le perinee juste sois les bourses.
    A mesure que ton penis va s’epaissir, la pression va augmenter. Il est bien possible que ce petit accessoire viennent agreablement compléter la gamme de tes experiences. Personnelement, j’adore. Mais rien ne vaut un anneau large, epais, lourd, en inox. Toi qui ne veux rien laissé de côté…
    Bon cheminement a toi @bzo

    #28074
    bzo
    Participant

    @jieffe

    ta suggestion finalement est plus intéressante que je le croyais dans un premier temps,
    je vais tester à nouveau un masseur et sans doute même ce soir

    pas pour le comparer à mes séances pur aneroless,
    cela n’a pas de sens, il n’y a pas photo comme je l’écris plus haut,
    par contre pour comparer à ma nouvelle pratique,
    c’est-à-dire assis sur ma main avec quelques doigts enfoncés dans mon fondement,
    là cela a du sens

    je ne vais pas reprendre mon G-Rider, il est bien trop gros,
    je ne pourrais plus l’insérer actuellement,
    par contre je vais ressortir de sa boîte le Vice,
    ce sont les deux meilleurs masseurs existants pour moi
    (le Device aussi bien sûr, étant la version non vibrante du Vice)

    je ne vais pas non plus refaire une séance au lit comme dans le temps,
    mais assis sur mon fauteuil avec un essuie en-dessous de mes fesses comme je le fais
    pour mes micro-séances avec la main sous la fesse

    curieux de voir ce que cela va donner,
    curieux de voir si tous les progrès que j’ai fais en aneroless,
    peuvent aussi me servir avec masseur quelque part

    #28045

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Envole
    Participant

    Bonsoir @Jieffe, bonsoir @Ch313,
    merci pour vos beaux, doux, gentils, inspirants messages, ça me fait très plaisir de savoir être lue par vous, qui appréciez et comprenez ce que j’écris, même dans les plus fines subtilités…Merci à Nouveaux Plaisirs d’exister !!!
    Oui je vais continuer à vous partager mon journal…

    25 octobre 2017
    avant hier je suis passée à côté d’une terrasse de café ou deux garçons assez grands, un peu étoffés, parlaient, en position de concentration, et j’avais envie d’eux
    j’avais envie de leur masse, de leur solidité, de leur carrure, avec moi, en moi…
    mais je sais que j’ai besoin d’être séduite, d’être ouverte mentalement
    cependant je pense qu’une fois ceci fait, le reste ne sera pas difficile, parce que je m’entraîne à m’ouvrir charnellement…je travaille et je suis presque prête…

    Voilà, et j’étais dans le métro, je voyais une fille avec des collants noirs, et une petite jupe, et je me suis sentie à sa place, cette impression de ne rien avoir entre les jambes, cette ligne pure d’un pied à l’autre, je la comprends, je la vis
    un châssis, de belles jambes
    conduites par un bassin
    sur lequel repose un ventre
    terminé en bas par une ouverture
    et surmonté par deux belles petites outres
    et cette volonté de danser autour d’un sexe masculin
    d’être touchée par les mains d’un homme
    d’être embrassée par un homme
    attiré par ma bouche sensuelle…

    Voilà…
    Tout à l’heure je me regarde dans la glace, avec un joli petit look, et je me dis qu’il faut que mon aura de femme arrive à modifier mon physique pour que mon psychisme arrive à se faire à mon image de femme…

    Alors je fais de la méditation devant ma glace, dans mon lit, pour essayer de ne pas me fixer dans une image de moi-même qui est une image sociale, et pour faire appel à mon aura féminine, celle qui me pousse à cette transition quoi que je fasse. Je fais appel à elle pour qu’elle s’affirme dans mon corps, dans ma vie, sans forcer les choses, mais en envoyant des vibrations énergétiques qui vont progressivement me transformer, dans mon corps, mais aussi dans mon image, et dans la façon dont je me vois. Je pense que le jour où j’aurais en moi une image de moi totalement féminine, je n’aurai plus aucun problème avec l’entourage, parce que je saurai que je suis femme, non seulement intérieurement, mais aussi à l’extérieur…

    Si nous les filles nous portons des jupes sur nos jambes recouvertes de collants, c’est que nous n’avons rien à montrer en dessous, rien qui dépasse. Circulez il n’y a rien à voir !
    Et tout à deviner, à imaginer…
    Par contre quand nous sommes nues, nous avons un corps dont les chairs s’écartent pour laisser entrer autrui…
    Et parfois il arrive que nous soyons habillées
    mais que nous ayons soudainement envie que nos chairs s’écartent pour laisser entrer certain inconnu qui nous plaît…
    dans ce cas nous aurons envie de nous déshabiller pour lui…

    Je pense avoir d’une certaine façon un “sexe mental” qui est au milieu de mon front….

    L’envie de s’ouvrir…Je sens en tout cas dans ma tête cette disposition à m’ouvrir qui a toujours été la mienne, mais qui m’était impossible, étant donné que je n’avais pas un sexe qui s’ouvre, et que je n’avais pas le droit de m’ouvrir par le vaginus.

    Aujourd’hui j’ai conquis mentalement le droit de m’ouvrir par le vaginus
    et maintenant je suis en train de construire mon vagin mental
    en attendant d’en avoir un
    mais en tout cas tout ça me met beaucoup plus à l’aise avec mon entrejambe
    qui a toujours représenté un problème pour moi
    quelque chose d’encombrant, que je n’aime pas montrer, dont je ne suis pas fière, parce que ça ne me correspond pas, c’est plus un attribut social, familial, alors que c’est une partie de mon moi physique, mais ça ne fait pas partie de mon moi psychique, indubitablement.

    L’idée de pouvoir un jour m’ouvrir par devant me relaxe beaucoup, c’est un soulagement.
    J’ai l’impression de pouvoir enfin arriver un jour à offrir ce que j’ai toujours voulu offrir aux garçons qui me plaisaient : un corps de femme.

    Incroyable comme j’ai l’impression là d’être arrivé au centre de ma personnalité, de mon rapport aux autres, à la sexualité.

    Je réalise que j’ai toujours été handicapée par le fait de ne pas pouvoir offrir aux garçons qui me plaisent un sexe qui s’ouvre…

    Alors là c’est complètement dingue ce que je me sens stabilisée, équilibrée, depuis que j’ai réalisé ça…Ce que j’ai l’impression d’un seul coup que le monde tourne sur son axe, et me place en un instant au bon endroit…

    Oui j’ai envie d’avoir entre les jambes un sexe qui s’ouvre…

    C’est incroyable comme je sens maintenant comme une douche d’énergie psychique, qui descend de ma tête jusqu’à mes pieds en parcourant mon corps et en passant au centre de mon ventre, là où est mon vagin psychique…Là où je ne veux plus sentir mon pénis gonfler pour ne pas être dure à cet endroit, mais tendre, douce, ouverte…

    Oui là c’est très puissant, et ce n’est pas de la suggestion mentale, c’est moi, le moi qui vibre, et ce n’est pas sexuel, c’est spirituel, ça vibre comme mon âme, mon corps vibre comme mon âme…

    Incroyable ce que je me sens bien depuis que j’ai réalisé que mon problème c’est de ne pas avoir de vagin…
    ou plutôt c’est d’avoir un pénis physique qui m’a empêchée d’écouter mon vagin mental…
    Je ne suis pas sûre à 100% d’avoir un jour un vagin physique
    mais en tout cas je sais aujourd’hui que j’ai un vagin mental
    et il ne sera plus jamais empêché de parler !
    youpi 🙂
    J’ai un vagin et je suis heureuse…
    alors qu’est-ce que ça sera le jour où j’en aurai vraiment un…
    en tout cas en attendant, j’ai un vaginus, et je vais continuer à l’utiliser comme vagin
    mais il est vrai, ah oui, il est vrai que j’avais tendance à faire comme si j’étais ouverte de derrière, c’est à dire à me montrer fermée de devant, mais à laisser des ouvertures derrière…
    aujourd’hui je dois être ouverte des deux côtés…
    dans ma tête en tout cas. c’est comme ça que je me sens bien…

    #27947

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Jieffe
    Participant

    Bonjour Envole,

    C’est très très interessant tout ce que tu racontes là. En tout cas ça me parle énormément, m’interroge, me fait réfléchir, et va certainement m’aider (je développe plus loin).
    C’est passionnant, sincèrement.

    ’au fur et à mesure que se déploie mon plaisir du point P, mes sensations psychiques de femme se modifient

    J’avais vraiment hâte que tu en arrives là, hâte de connaître les effets du massage prostatique chez toi.
    Je suis arrivé au plaisir prostatique par l’envie de rapprocher mon plaisir sexuel de l’idée que j’ai de ce que peuvent ressentir les femmes. C’est aussi pourquoi j’ai créé cette discussion.
    Tout ce que tu décris correspond à l’idée que j’en avais. Sans me sentir transgenre, j’aimerais beaucoup connaître ces sensations, celles que tu décris, celle que décrivent bzo et CH313.

    j’ai aussi compris que plus je laisse aller ma pensée, moins je veux la contrôler, et moins j’ai peur du bonheur et du plaisir, plus c’est fort !

    Je pense que c’est très important ce que tu écris là, capital même. Mais je n’y parviens pas toujours.

    En fait le début de mon témoignage avait pour but de vous faire comprendre mon vécu sensuel transgenre,

    Tu as très bien fait à mon sens. Tu as planté le décor, et tout s’enchaine de façon fluide.

    En particulier je pense qu’il y a pas mal d’auto-suggestion dans ce que j’ai vécu….Enfin merci de me rassurer sur le sujet de l’autosuggestion. C’est vrai que j’ai toujours peur de ma grande capacité à m’auto-illusionner

    Et alors, ai je envie de dire? Peu importe le flacon, pourvu que l’on ait l’ivresse. Quand bien même ce ne serait que de l’auto suggestion, ce dont je doute, quelle importance cela aurait il?
    Quel est le but aujourd’hui, que recherche t’on? Du plaisir, et un plaisir autre que le plaisir pénien que nous connaissons, un plaisir plus féminin. Peu importe les moyens, seuls le résultat compte, qu’en penses tu?
    En plus, en ce qui te concerne, tu ne recherches pas seulement le plaisir, mais un véritable confort vis à vis de ta situation, et tu sembles l’avoir trouvé, tout au moins en partie.
    Et ça, c’est vraiment génial. Je t’assure, ça fait vraiment plaisir de lire que tu es heureuse. Tu le répètes même plusieurs fois dans tes messages. Alors par auto suggestion ou tout autre chose, j’ai envie de dire que l’on s’en fout bien pas mal.
    Je rejoins également Andraneros, si cette auto suggestion t’a permis de découvrir tout ce que tu décris, t’a permis de te sentir mieux, de te sentir bien, de te sentir heureuse, alors bénie soit l’auto suggestion.

    À ce sujet, j’ai lu le lien que tu as mis sur le pouvoir du mental, et je t’en remercie grandement. Ça m’a fait tilt. Je ne l’ai lu que ce matin, je dois encore essayer ce qu’il m’inspire, mais cela pourrait être une solution à l’un de mes problèmes: je manque cruellement de désir et de libido depuis quelques temps. C’est un peu revenu avec la pratique prostatique, mais je sens que ce n’est pas encore suffisant, et que très certainement cela freine ma progression.
    Depuis ce matin, entre tes récits et cet article, j’entrevois peut-être une solution. Parce que tes récits également me montre un chemin, une voie à suivre pour résoudre ce problème.
    Il faut que je mette des choses en place, que je range tout ça correctement dans ma tête. Je ferai un retour la dessus, mais en tout cas un grand merci pour ça. Je ressens déjà depuis ce matin une excitation que je n’avais pas connu depuis longtemps. Il faut que je l’entretienne, mais je te la dois. Par tes récits tu as éveillé quelque chose en moi, quelque chose que je cherche depuis un moment. Je ne sais pas si cela va durer, mais c’est précieux et je t’en remercie.

    Et là je découvre tout le « plaisir du plaisir » féminin, qui est de ne pas à avoir à manifester de performance apparente…

    Mon Dieu que c’est juste. C’est quelque chose dont j’étais conscient mais que je n’avais jamais formulé ainsi, et là, ça prend tout son sens. Cette phrase aussi je pense va me servir de béquille.

    Si ça te fait vibrer, c’est que c’est pour toi

    Je suis également 100% d’accord avec ça.

    Voilà je sais maintenant utiliser mon pénis comme un clitoris

    Est ce que tu peux développer un peu stp, ça m’intéresse énormément?

    note a posteriori : bon là on est un peu loin de la prostate, mais c’est quand même un des résultats de l’activation par la prostate de pas mal de canaux de plaisir…Donc pour moi c’est lié, parce que ça s’est produit à la suite de la découverte du plaisir prostatique…)

    Ben non justement, on n’est pas loin de la prostate!!! On est loin de la technique, certes, mais on est totalement dans la pratique. Ce sujet m’intéresse également énormément, j’ai même créé une discussion qui lui est consacré. Si tu as un peu de temps, je serais ravi que tu l’alimentes.

    Par contre je suis vraiment et complètement femme. C’est sérieux.
    Il ne faut pas que ça me fasse perdre ma joie de vivre.

    Pourquoi cela devrait te faire perdre ta joie de vivre? Au contraire, ça devrait l’alimenter?

    Merci encore pour ces récits, sur lesquels je pense que je vais revenir de nombreuses fois pour bien les intégrer. Ils ont réellement déclenché quelque chose en moi que je dois encore éclaircir et développer. Ce que tu connais aujourd’hui, ce que tu vis et ce que tu ressens (en dehors de l’identité sexuelle), c’est exactement ce que je recherche. Les sensations féminines, mais également cette communion du corps et de l’esprit et cette liaison entre sexualité et spiritualité.
    J’ai du pain sur la planche, mais je suis très motivé.
    Continue de nous écrire sans crainte et sans tabou, ça te fait du bien, mais à moi aussi.

    Je te souhaite tout plein de bonnes choses.

    #27942

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Envole
    Participant

    Merci merci ! En fait le début de mon témoignage avait pour but de vous faire comprendre mon vécu sensuel transgenre, comment ça a rendu ma vie sexuelle très compliquée et déstabilisante au début (beaucoup de désirs désordonnés et s’exprimant de façon difficile à comprendre, et pas “au bon moment” dans une conception classique de la sexualité), et comment aujourd’hui ça m’a ouvert des portes à des expériences nouvelles et assez globales. D’autre part l’approche spirituelle de la sexualité que j’avais développée avant a aussi permis à ces sensations de plaisirs inconnues de trouver des routes pour progresser dans mon corps et mon esprit…
    Merci pour vos encouragements, ça me fait vraiment beaucoup de bien de pouvoir en parler avec vous. D’autant plus que la communauté trans a un peu peur de parler de ces questions, de peur de retomber dans l’image de la déviance sexuelle où on l’a souvent cantonnée, alors qu’il s’agit d’autre chose à la base, même si ça s’exprime par une sexualité non conventionnelle. Le fait même d’utiliser son anus comme vagin, son pénis comme clitoris et sa prostate comme point G, brouille allègrement des pistes bien balisées. Je me permets d’en parler ici de façon ouverte, et ça m’est très agréable, mais je ne le dirais pas comme ça partout…Dans beaucoup d’endroits je pourrais me faire taxer d’affabulatrice, de mytho, de fétichiste, de fantasmeur ou fantasmeuse, et j’en passe !!! Donc merci encore pour votre accueil et votre bienveillance. C’est un espace rare dans lequel nous nous trouvons, j’en ai pleinement conscience…Enfin merci de me rassurer sur le sujet de l’autosuggestion. C’est vrai que j’ai toujours peur de ma grande capacité à m’auto-illusionner…C’est aussi une des conséquences de cette personnalité transgenre qui aspire en permanence à “autre chose” que le corps qu’elle a…La poursuite infinie de la féminité. Mais je confirme ce que vous dites, l’auto-suggestion est une bonne voie pour la découverte de vraies sensations. Des débuts de plaisir que j’ai pu avoir par l’autosuggestion, en “faisant des efforts”, ont pu mûrir, et expliquer l’apparition ensuite, des jours voire des semaines plus tard, de petites sensations fort agréables, qu’au moins maintenant je sais identifier et déguster à leur juste valeur, alors qu’avant je n’y prêtais pas tant attention…Et c’était bien dommage, parce que ce sont des portes très intéressantes vers de nouvelles sensations, et dans mon cas, un confort beaucoup plus grand avec mon corps, plus apte au plaisir que ce que je ne croyais…Finalement aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir un corps de femme, parce qu’il ressent tout ce que j’ai toujours attribué comme sensations à la sensualité féminine. Un corps de femme avec un sexe d’homme, c’est comme ça que je me vois…Et ça me rend les choses plus supportables.

    Pour continuer mon récit, je reprends les notes de mon journal :
    (Au passage, petite rectification, je me suis un peu trompée dans les dates, le journal précédent datait non pas du 17 octobre, mais du tout début octobre. Le message qui suit est de la même époque.)

    1er octobre 2017 – 5h30
    Je suis une femme astrale
    l’acupuncture que les bombardements d’énergie venus des astres ont exercée sur mon corps
    a dessiné la forme de Venus
    Dans ma prostate c’est l’extase
    c’est vraiment mon point G
    le troisième oeil du sexe
    il y a correspondance directe entre ma glande pinéale et mon point G
    la glande pinéale est le point G de la conscience
    au milieu ça passe par le coeur
    ça passe aussi par un point au dessus de mon nombril (le 3ème chakra?)
    que j’imagine être mon utérus virtuel, là où les femmes ont “des papillons dans le ventre”
    Je suis la loi de l’univers et l’univers veut que je sois une femme
    j’ai senti comme la puissance de l’univers en moi
    je l’ai accueillie
    je suis heureuse
    j’avais peur d’être heureuse
    mais je suis heureuse
    parce que je n’ai pas craint l’extase divine
    j’ai reçu cette puissance
    je l’ai accueillie
    tout en gardant conscience que je ne suis qu’une toute petite partie d’un grand tout
    je ne me prends pas pour le tout
    mais j’accueille sa puissance
    je la reçois en moi comme une bénédiction
    je me sens extrêmement énergétique

    mon point P est mon vrai point G
    en permanence
    il me procure une bonne sensation
    de plaisir diffus
    c’est génial
    le point G et le point P
    le point G, le plaisir prostatique
    le point P, la glande pinéale
    les deux ensemble, c’est le tantra
    sexualité et spiritualité
    et le coeur au milieu
    pour garder la douceur…

    (Par la suite j’ai raconté mon expérience à une amie dans les termes suivants. Appelons-la C., l’initiale N. est pour moi : )
    N.
    D’ailleurs la nuit dernière je n’ai quasiment pas dormi, mais j’ai eu toute une série de révélations…Depuis quelques jours je stimule ma prostate, et c’est une véritable découverte, j’ai compris que c’est un véritable point G qui me procure un sentiment profond d’extase…Ce n’est pas du plaisir violent, mais comme un nuage de bonheur dans lequel je suis…c’est très agréable…et ça me paraît proche de ce que je vis dans mon encéphale avec ma glande pinéale, mon troisième oeil et/ou ma conscience…D’une certaine façon le plaisir dans la prostate et l’éveil de la glande pinéale liés constituent l’essence du tantra, qui est union de la sexualité et de la spiritualité…
    Et en pensant à tout ça, à un moment, j’ai ressenti comme une énorme énergie, l’énergie de l’univers, qui rentrait en moi par le troisième oeil, j’ai même vu deux yeux, comme des yeux de divinité égyptienne (peut-être Horus ou Anubis mais je n’en suis pas sûre) qui me regardaient, et là j’ai pensé que pour la première fois de ma vie je m’autorisais enfin à être heureuse, et à recevoir l’énergie du tout, mais sans me prendre pour le tout, en gardant conscience que je n’en étais qu’une toute petite partie, mais détentrice ou véhicule de cette énergie…Il y avait tellement d’énergie dans mon encéphale que même avec mes méditations je n’arrivais pas à tout faire circuler, c’est incroyable, ça m’a portée toute la nuit…Je me suis levée pour écrire tout ça…A un moment je me suis souvenue d’un mantra bouddhique qui veut dire “je suis la loi de l’univers” et j’ai pensé que l’univers voulait que je sois une femme…
    Et là j’ai compris que je suis une femme astrale, que c’est l’énergie de l’univers qui me guide vers la féminité…
    Voilà voilà c’était assez exceptionnel mais je ne peux en parler à personne autour de moi, on craindrait pour ma santé mentale…Tant pis, pas grave, et au moins je peux t’en parler à toi !!!

    C. :
    Nous sommes ce qui nous fait vibrer, voilà la seule référence possible. Si ça te fait vibrer, c’est que c’est pour toi !
    N. :
    Oui !!!! Je suis à 200% d’accord avec toi, c’est exactement ce que je voulais dire aussi avec cette idée de “femme astrale” dont je parlais dans le message précédent…C’est comme si malgré ce qu’est mon corps physique il y avait une énergie très puissante, jamais démentie, qui me tire vers le fait de devenir une femme, malgré toutes mes réticences, mes bonnes raisons physiques, sociales, mon ego hérité de 40 ans de vie désignée comme masculine…
    Depuis 4 ans bientôt que j’ai compris et assumé ma féminité, ça n’arrête pas de progresser dans ma tête, sans que je ne fasse rien pour ça, juste profiter du bien être que ça me procure…
    Et sur le sujet de la vibration, à chaque fois que j’ai franchi un pas vers la femme que je suis, j’ai ressenti comme un grand tressaillement de tout mon corps et mon âme…

    C. :
    Eh bien, c’est grandiose ce qui se passe en toi en ce moment waouh !
    N. :
    Oui oui là je sens comme un décollage…J’ai l’impression de cheminer vers mon épanouissement de tous les côtés…Et en plus je me sens bien en le faisant !!!”
    -fin de la conversation-

    4 octobre 2017
    J’ai au fond de mon vaginus
    un petit endroit secret
    qui est comme une petite fille
    timide, guillerette, pleine d’envies
    toujours prête à rire
    toujours gaie, sautillante, joyeuse,
    douce, heureuse,
    qui aime avoir du plaisir
    mais pas dans la souffrance
    du plaisir qui fait du bien
    du sucre
    de la gourmandise

    (petit commentaire a posteriori : vous avez compris ce qu’est ce petit endroit secret !!! )

    6 octobre 2017
    intéressant, j’ai vraiment du plaisir de plein de façons
    bien sûr il y a le plaisir testiculaire, mais je ne l’utilise plus trop en ce moment
    j’avais aussi senti du plaisir autour des parties génitales masculines, là où se situent vagin et clitoris chez les femmes, d’ailleurs j’avais remarqué que j’avais d’abord besoin de ce plaisir pour avoir des érections
    il y a le plaisir du rectum qui s’ouvre et se ferme, et joue avec ce qui veut rentrer, c’est très drôle parce que le rectum est plutôt habitué à ce que ça sorte…
    récemment j’ai commencé à découvrir le plaisir de la prostate, qui me fait beaucoup de bien, et je pense que je suis loin encore d’en avoir senti toutes les potentialités
    à cette occasion, je découvre que mon corps éprouve aussi tout entier beaucoup de plaisir à la vibration, au sport sexuel…j’aime bouger vite, en sautillant, en tremblotant, ça active toutes mes zones érogènes
    et là aujourd’hui j’ai réalisé que toute la zone autour du pénis est en fait beaucoup plus érogène que ce que je pensais. Avant, elle était tendue, contractée, parce que comme je n’avais pas forcément facilement d’érection, il y avait un stress qui apparaissait, et ce plaisir que je pouvais éprouver autour de la hampe du pénis, était anihilé par la contraction dans la zone, contraction due au fait qu’inconsciemment je devais me dire que pour que le pénis se tende, il fallait que la zone environnante soit tendue aussi…
    en fait maintenant que je ne désire plus avoir d’érection, parce que le plaisir que j’ai avec le bout du gland et le frein, utilisés comme clitoris, est beaucoup plus grand si je me laisse aller dans toute la zone génitale…Et là je découvre tout le “plaisir du plaisir” féminin, qui est de ne pas à avoir à manifester de performance apparente…Donc pas de stress. on peut être totalement décontractée de tout le bassin, il suffit de laisser venir…et c’est très cool…
    et là je me suis aperçue, en explorant ce plaisir, que dans ma tête c’était pareil, il y avait vers la proximité de l’éjaculation comme une tension qui se faisait, tension due au fait que l’éjaculation non plus n’est pas forcément simple chez moi, souvent laborieuse, et que je me tendais mentalement, cérébralement, en désirant y arriver…finalement j’étais tendue à la fois dans l’entrejambe et dans la tête…

    Voilà je sais maintenant utiliser mon pénis comme un clitoris. Sans être tendue, sans être stressée, je masturbe mon pénis et j’arrive à l’orgasme. Sans éjaculer. Et là je me sens complète. Je me sens comme toutes ces filles que j’enviais parce que j’avais l’impression qu’elles étaient complètes, accomplies…
    Aujourd’hui je suis comme elles. C’est incroyable.
    Par contre je suis vraiment et complètement femme. C’est sérieux.
    Il ne faut pas que ça me fasse perdre ma joie de vivre. Mais c’est sérieux.
    Rester sereine…

    c’est fou ce que ces orgasmes sans éjaculation m’éclaircissent le teint…

    7 octobre 2017
    là-haut, des centaines de milliers, voire des millions de canaux énergétiques qui me tirent vers le haut, toute la calotte supérieure du crâne à nouveau irriguée par le sang et l’oxygène…l’éveil spirituel par le réveil des parties spirituelles…et l’irrigation de tous les petits canaux supérieurs de l’encéphale…
    sentir l’harmonie fluide générale du monde, non déterminée par son ego personnel…pas de domination, être heureuse dans l’harmonie fluide générale des énergies du monde…
    (note a posteriori : bon là on est un peu loin de la prostate, mais c’est quand même un des résultats de l’activation par la prostate de pas mal de canaux de plaisir…Donc pour moi c’est lié, parce que ça s’est produit à la suite de la découverte du plaisir prostatique…)

    7 octobre 2017
    Le plaisir absolu d’une femme, c’est une communion astrale dans l’extase orgasmique…On ne peut espérer vivre ça avec une ou un partenaire, sauf s’il ou elle est très éveillé.e…
    En attendant, le sexe avec un homme est plutôt un moment de convivialité très intime…Mais je n’ai pas encore tout vécu. Laissons une porte ouverte au futur…

    #27938

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Andraneros
    Modérateur

    Vous semblez avoir fait en un jour le 17 septembre 2017 un chemin que nous mettons plus de temps à parcourir. Vous avez découvert toutes ces connections invisibles à la majorité des hommes que nous découvrons en plusieurs semaines ou plusieurs années de cheminement prostatique. Merci de le dire de façon aussi claire. Votre témoignage est passionnant.

    Et en fait l’action sur la prostate m’a permis d’éveiller plein d’autres zones de plaisir de mon corps. Je pense parce que c’est un plaisir profond, très intérieur, et qu’on ne peut actionner mécaniquement, donc pas le précipiter, ce qui laisse beaucoup de temps aux ondes de se répandre un peu partout dans le corps…
    Ah oui et puis dernière chose…Arriver à caresser la prostate par l’énergie psychique…C’est trop bon !!!
    Ah là là je suis une vraie bombe sexuelle…j’ai un corps tout entier fait pour le plaisir, c’est dingue…pénis, clitoris, point G p, point G intérieur, orgasme rectal, orgasme mental, orgasme corporel…Tout y passe !!!! et tous les moyens sont bons !!!!

    C’est extrait est également important, qui montre que ce n’est pas le contrôle qui ouvre la porte DU plaisir mais l’acceptation qui ouvre la porte AU plaisir :

    j’ai aussi compris que plus je laisse aller ma pensée, moins je veux la contrôler, et moins j’ai peur du bonheur et du plaisir, plus c’est fort !!!!

    Je pense comme vous ; l’autosuggestion est un des moyens de de découvrir cette forme de plaisir et cette méthode est régulièrement mentionnée comme l’auto-hypnose ou la sophrologie pour nous mettre dans la bonne disposition d’esprit quand elle n’est pas naturelle.

    En particulier je pense qu’il y a pas mal d’auto-suggestion dans ce que j’ai vécu…Et que je n’ai pas encore expérimenté le déploiement du plaisir prostatique en lui-même…J’ai bien plané avec les premières sensations, parce que j’étais prête à vivre des choses nouvelles,

    Comme le dit @bzo vous êtes bien plus avancée dans l’expérience du plaisir prostatique que ce que je pensais à la lecture du début de votre témoignage.

    Bon cheminement @envole.

    #27936

    En réponse à: Sexualité transgenre

    bzo
    Participant

    je pense qu’il y a pas mal d’auto-suggestion dans ce que j’ai vécu

    il faut voir ce que tu appelles auto-suggestion,
    tu as parlé d’orgasmes ressentis dans tout le corps,
    aucune auto-suggestion bas de gamme peut cela

    le plaisir prostatique dépend du mental, dès lors il y a toujours une part de volontarisme,
    de bonne volonté de notre part à nous laisser emporter vers le plaisir

    le type qui reste raide sur son lit, s’observant froidement
    et qui espère qu’en se frottant mécaniquement la prostate avec son masseur
    sans aucun engagement passionnel, émotionnel, de sa part,
    il va attendre bien longtemps, en fait il ne lui arrivera rien,
    peut-être un chouia de sensation de temps à autre

    non il faut se lancer là-dedans corps et âme,
    l’auto-suggestion a aussi sa part à jouer,
    si tu n’y crois pas de toutes tes forces que tu peux éprouver du plaisir, que tu vas éprouver du plaisir
    mais que tu attends cela tombe tout seul du ciel,
    alors tu risque d’attendre longtemps

    #27933

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Envole
    Participant

    Merci merci bzo !
    En fait oui j’ai déjà franchi quelques caps, mais j’ai l’impression de ne pas avoir trouvé toutes les clés…En particulier je pense qu’il y a pas mal d’auto-suggestion dans ce que j’ai vécu…Et que je n’ai pas encore expérimenté le déploiement du plaisir prostatique en lui-même…J’ai bien plané avec les premières sensations, parce que j’étais prête à vivre des choses nouvelles, mais quand je lis ce que tu écris par exemple, je pense vraiment que j’ai encore beaucoup à découvrir…C’est aussi la raison de ma présence ici…Et la raison pour laquelle je raconte tout ça, pour vous faire comprendre un peu où j’en suis et où je pourrais peut-être aller…
    Oui merci c’est vrai que ça m’aide beaucoup tout ça à mieux vivre mon état “entre les genres”…Qui est parfois psychiquement difficile à tenir. Alors avoir des feux d’artifice intérieurs, ça aide !!!
    Oui j’ai commencé à lire aussi ch313, c’est très très intéressant… 🙂
    A bientôt, tout le meilleur,
    Naomi

    #27881
    Andraneros
    Modérateur

    @envole vous nous dites :

    Comme @hedoniste j’ai eu des moments de déclenchement, puis des phases où rien ne se passait, comme si mon corps en avait un peu assez…J

    Cette situation est courante et ne présage en rien de la suite de votre cheminement. Nous passons presque tous, apprentis ou plus expérimentés, par des moments où nous avons l’impression de ne plus rien ressentir ou plutôt de beaucoup moins bien ressentir notre plaisir.

    Par exemple je n’ai pas beaucoup de testostérone naturellement, ce qui explique peut être que pour l’heure je n’ai pas l’impression que ma prostate soit très réactive, il me faut vraiment beaucoup de temps et de patience pour avoir des sensations intéressantes, et disons qu’elles s’apparentent plus à du bonheur intérieur, un genre de sensation de plénitude heureuse avec mon corps (ce qui me fait beaucoup de bien vue ma situation et l’inconfort que j’éprouve dans ce corps masculin) plutôt qu’à des sensations fortes…

    Ce que vous décrivez s’apparente à une forme que peut prendre la jouissance prostatique nommée « calm seas orgasms » (orgasmes des mers calmes) dans les forums anglophones. Cette forme de jouissance se traduit par peu de ressenti physique et plus de ressenti mental. J’ai connu une période ou je vivais ma propre jouissance sous cette forme. J’avais le sentiment d’être inondé d’un pur plaisir très doux qui me faisait planer. Mon ressenti a continué à évoluer depuis et ma jouissance redevient plus physique.

    J’ai eu quelques sensations fortes, mais je pense y avoir mis beaucoup d’auto-suggestion (par exemple j’ai l’impression que les contractions chez moi n’ont jamais été véritablement spontanées, je crois les avoir la plupart des temps activées…)

    Il est évident que la concentration et l’autosuggestion jouent un rôle important dans la mesure où on ne perçoit pas de contractions involontaires spontanées. C’est d’ailleurs un moment délicat de la méthode proposée par le traité d’Aneros.

    il y a toute une phase après l’opération pendant laquelle elles font du « rewiring », c’est à dire que le cerveau connecte son potentiel de plaisir à de nouveaux endroits du corps…Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est possible de développer la sensibilité de ses tétons…

    Sans opération c’est bien ce que ressentent tous ceux qui connaissent l’orgasme prostatique. Ce point est régulièrement abordé sur le forum. Nous apprenons à reconnaître une autre forme de plaisir, une autre localisation du plaisir. Ça peut demander du temps ; il faut savoir accepter cet apprentissage.

    Et j’avoue que ce passage à un niveau de plaisir beaucoup plus étendu et dispersé dans tout le corps a le don de me rendre très heureuse, comme si j’étais sur un petit nuage… Ce qui permet de comprendre le fait que de nombreuses femmes ne se sentent pas forcément frustrées si elles n’ont pas à chaque rapport sexuel un orgasme violent : l’état général de plaisir est déjà un bonheur en soi…

    Sans passer par l’apprentissage préalable de cette forme de méditation, ce fut une de mes grandes découvertes à mon plus grand bonheur et à celui de ma femme car elle m’a permis de me connecter à son plaisir et de lui apporter ce que je n’avais pas su lui apporter auparavant.

    Bon cheminement @envole.

    #27866
    Envole
    Participant

    Bonjour à tous,
    merci pour ces super témoignages !!! Ils me montrent la voie pour ma progression dans cette magnifique quête, commencée pour ma part depuis quelques mois, avec des hauts et des bas…Comme Hédoniste j’ai eu des moments de déclenchement, puis des phases où rien ne se passait, comme si mon corps en avait un peu assez…Je vais raconter tout ça dans les temps à venir sur mon fil “sexualité transgenre”, les choses étant un peu différentes chez moi parce que je suis une femme dans un corps d’homme…Par exemple je n’ai pas beaucoup de testostérone naturellement, ce qui explique peut être que pour l’heure je n’ai pas l’impression que ma prostate soit très réactive, il me faut vraiment beaucoup de temps et de patience pour avoir des sensations intéressantes, et disons qu’elles s’apparentent plus à du bonheur intérieur, un genre de sensation de plénitude heureuse avec mon corps (ce qui me fait beaucoup de bien vue ma situation et l’inconfort que j’éprouve dans ce corps masculin) plutôt qu’à des sensations fortes…J’ai eu quelques sensations fortes, mais je pense y avoir mis beaucoup d’auto-suggestion (par exemple j’ai l’impression que les contractions chez moi n’ont jamais été véritablement spontanées, je crois les avoir la plupart des temps activées…) D’un autre côté il se trouve que j’ai aussi un plaisir anal assez développé (à la fois psychiquement, le plaisir d’être pénétrée, donc de me sentir femme, et charnellement, ma corolle anale étant sensible à toute stimulation), donc le plaisir prostatique se mélange à ça pour moi…Petit ajout, comme Monplaisir14000 j’ai connu ces éjaculations de liquide translucide qui ressemble à de l’urine mais n’en est pas tout à fait…Sur le moment j’ai cru que la stimulation de la prostate provoquait la stimulation de la vessie, et donc l’envie d’uriner, mais effectivement ce n’est pas tout à fait ça…
    Enfin j’ajouterai que lors de mes séances de stimulation prostatique, il a pu arriver que j’ai une envie d’éjaculer du sperme, ce qui s’est produit, mais sans érection…Pour moi ces éjaculations sans érection sont un bonheur ultime, elles provoquent beaucoup de sensations dans tout mon bas-ventre, des sensations de plaisir localisé et intense, comme une sorte de magnifique petite douleur, associées à l’idée que mon pénis, comme il n’a pas d’érection, est un clitoris et que le plaisir que j’éprouve en dessous est égal à celui qu’une femme éprouve dans les parties cachées de son clitoris (qui est en fait un iceberg, la partie émergée étant minuscule par rapport aux corps caverneux situés en dessous à l’orée du vagin)…Tout ceci me rappelle des conversations avec des femmes trans opérées, qui m’expliquent qu’il y a toute une phase après l’opération pendant laquelle elles font du “rewiring”, c’est à dire que le cerveau connecte son potentiel de plaisir à de nouveaux endroits du corps…Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est possible de développer la sensibilité de ses tétons…Evidemment, les choses sont un peu différentes quand on a ce sentiment interne de transidentité (apparemment ça se situe dans l’hypothalamus), mais quoi qu’il en soit, il semble que cette possibilité de “rewiring” soit ouverte à tout un chacun s’il a envie de l’expérimenter…
    Enfin à propos des techniques de méditation, j’ai moi-même beaucoup pratiqué une méditation tao qui passe par un certain nombre de méridiens de la médecine chinoise, et cet entraînement à la circulation des énergies permet aujourd’hui à mes sensations de plaisir, même localisées dans un endroit du corps, de se répandre ailleurs en empruntant ces méridiens…Et j’avoue que ce passage à un niveau de plaisir beaucoup plus étendu et dispersé dans tout le corps a le don de me rendre très heureuse, comme si j’étais sur un petit nuage…Ce qui permet de comprendre le fait que de nombreuses femmes ne se sentent pas forcément frustrées si elles n’ont pas à chaque rapport sexuel un orgasme violent : l’état général de plaisir est déjà un bonheur en soi…S’il est couronné, tant mieux, mais sinon, ce sera la prochaine fois !!! Ce qui permet de n’être jamais frustré.e…A mon avis c’est une des clés de l’épanouissement sexuel, savoir apprécier chaque petit plaisir…Ensuite on ne profite que mieux des grands quand ils se présentent !!!
    Beaucoup de bonnes choses à tout le monde ! A bientôt,
    Naomi

    #27674

    En réponse à: Soirée parisienne

    ane et rosse
    Participant

    Bonsoir @Helixir4
    Votre suggestion me semble très cohérente. Pourquoi ne pas échanger de vive voix et de vif exemple entre pratiquants sur des sujets sur lesquels on s’étale par écrit sans vraiment se faire comprendre car les sensations et les procédés restent difficiles à décrire avec le filtre scriptural. La difficulté n’est pas là mais bien comme le souligne @Jieffe dans l’organisation matérielle, éloignement, disponibilité, priorité. La personne qui s’impliquerait dans l’organisation de telles soirées thèmes risquerait d’être déçue, peut être même par ceux qui l’auraient encouragée à le faire. Pour ma part, l’idée me séduit mais serai je libre pour cette soirée, je ne peux le prévoir. Ce type de soirée s’organise à l’avance, toujours plus tôt en tous cas que les imprévus. Bon courage.

    #27655
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    mais je ne crois pas que ce soit inné pour l’essentiel

    c’est la combinaison d’un certain nombres de paramètres:

    -d’abord mon héritage de dix ans de yoga

    1)Dans le yoga, on apprend à être entièrement à l’écoute de son corps, importantissime.

    Et bien c’est très certainement pour cela que tu as tant de facilités et que je dis que chez toi c’est inné. J’ai remarqué, et Andraneros également, quel les pratiquants qui sont passés par la case yoga ou méditation ont plus de facilité que les autres. Et je suis également persuadé comme tu l’écris qu’être à l’écoute de son corps est importantissime pour notre pratique.
    CH313 a également sa technique que je ne connaissais pas et dont j’ai oublié le nom, mais qu’il mentionne régulièrement et à qui il attribue une partie de son succès.

    Eh oui, je suis accroc,
    j’adore me donner du plaisir, certaines nuits je ne fais que cela et je ne vois pas pourquoi je m’en priverai.

    Je ne vois pas non plus, c’est à mon sens une saine addiction qui en plus je pense est bénéfique.

    @ch313

    tu es un cas trop à part

    Oui, je suis assez d’accord. Comme quoi le chemin qui mène à l’orgasme prostatique est assez personnel, bien que l’on retrouve quelques constantes. Les points de départ sont identiques, en revanche, la façon de pratiquer et les ressentis sont tout personnel.

    et ne pas confondre les ordres de mon conscient concernant cette alternance
    et ce que mon corps me suggère à leur propos

    C’est à mon sens très important ce que tu dis là, et pas seulement pour ouvrir ou fermer les yeux, mais pas facile à déterminer.

    il y a des similitudes, pas mal de similitudes mais aussi des différences fondamentales.

    À vous lire, je pense aussi. Tu fais intervenir le féminin en toi, pas d’autre personnage. Enfin, c’est ce que j’ai compris.

    j’aimerai pouvoir vous la donner à sentir quelques instants, mes amis,

    C’est gentil, et ça me plairait assez 🙂

    .

    Epicture,

    En plus bien sûr, d’une maitrise respiratoire, et une concentration sur les sensations accrue. ….je pense que la stimulation musculaire, localisée, maitrisée, sans pour autant être un athlète, est la base.

    Je pense que la concentration sur les sensations internes est bien plus importante que la musculature. Je pense que nous sommes tous largement suffisamment musclé pour notre pratique sans qu’il soit nécessaire de développer cette musculature. En revanche, nous sommes largement handicapés en ce qui concerne l’attention et – ou la concentration sur les sensations. Je ne pense pas non plus qu’il soit nécessaire de développer une excellent maîtrise respiratoire, bien qu’elle puisse aider.
    Ce n’est que mon avis bien sûr.

    En fait je ne sais plus si je ne suis plus moi-même, ou si je me retrouve moi-même

    Je pencherais pour la deuxième suggestion. Le massage prostatique semble nous révéler à nous mêmes. Il existe plusieurs témoignages à ce sujet.

    Le Pilate pour moi,

    Pour avoir fait un peu de Pilate, je crois me souvenir que l’on fait appel à des muscles dont nous avons peu conscience, comme les muscles abdominaux profonds (si je me souviens bien). Cela demande tout de même une bonne concentration pour les identifier, enfin cela a été le cas pour moi. Je continue donc de penser que la concentration est plus importante que le développement musculaire. Il faut être entièrement à ce que l’on fait, et très attentif à ce qu’il se passe en nous pour ressentir le plaisir et le développer.

    CH313,

    il y a Moi et MoiE , ma copine, et des inconnus (inconnues) et des situations…
    Il y a certainement des ‘supports’ dans ma mémoire (consciente et inconsciente), des images, des odeurs, des sensations, des situations qui vont par assemblages divers et improbables créer mon voyage.

    bzo a raison, c’est totalement incroyable ce que tu écris, et formidable. C’est absolument génial. Je pense en effet que l’auto hypnose serait une piste.

    Je note que nous sommes dans cette discussion très, très loin de la sphère prostatique.

    Non, pas tant que cela. Cette complicité féminin masculin a été de nombreuse fois mentionnée ici. Vois les témoignages de Lucky et d’Hyménée de mémoire.

    #26856
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo, et merci pour l’attention particulière que tu me montres. J’apprécie.

    Tu définis ici

    la différence en fait est assez facile à faire, tout ce qui est clairement formulé,
    « tiens, je devrais me mettre comme cela ou comme ceci »
    ou encore « je devrais essayer de bouger le masseur comme ceci ou comme cela »,
    eh bien c’est notre moi pensant

    de façon assez claire à mon sens la différence entre les deux que tu redéfinis ici:

    tout ce qui vient dans notre tête comme indications,suggestions,
    fais ceci, fais cela, je dis bien absolument tout,
    cela vient de notre moi pensant et sont donc à négliger, à ne pas suivre

    le fait est que le cerveau reptilien n’envoie aucune indication, jamais,

    J’ai repris l’article, et si je comprends bien, voici comment cela se passe. Toutes les informations qui nous arrivent sont avant tout traitées par notre cerveau reptilien, siège des réflexes, de la gestion de l’urgence et des dangers. S’il n’y a pas d’urgences, cette information est transmise au cerveau limbique, siège des émotions. Il compare cette information avec ce qu’il a connu dans le passé et détermine si elle est agréable ou désagréable, puis la transmets au cerveau neocortex qui l’analyse.
    Les informations peuvent être bloquées à un étage ou à un autre, mais elles suivent obligatoirement ce chemin dans cet ordre
    Tout cela est bien entendu très schématique et simplifié, je ne suis pas neurologue.
    Il faudrait alors pouvoir bloquer les actions au premier niveau, mais comment s’y prendre? Certainement comme tu le dis. C’est une piste que je vais m’empresser d’explorer, mais ça ne va pas être facile. Nous mettons des années à mettre en sourdine notre cerveau reptilien pour laisser la place à des actions réfléchies (donc dernier étage du traitement de l’information) et aujourd’hui il faudrait revenir en arrière… Pas simple.
    Mais je vais m’y attacher sérieusement, c’est certain, parce que je suis tout à fait d’accord avec ce que tu écris dans tes derniers messages. Le sexe doit rester instinctif, en grande partie en tout cas. Et d’ailleurs, dans l’article que je t’ai transmis, il est écrit que c’est le cerveau reptilien qui gère la sexualité. Je vais suivre tes pistes pour tenter d’y parvenir.
    En fait, il existe trois types de personnalité, et nous en connaissons tous. Les reptiliens, qui laissent plus de place à leur cerveau reptilien, les limbiques qui sont plus dans les émotions et les ressentis, et les cérébraux qui sont plus dans l’analyse et la réflexion. Malheureusement pour nous, je pense que la grande majorité d’entre nous fait partie de la dernière catégorie, et c’est ce qui nous a emmené sur ce site et à faire ces découvertes. Quoi qu’il en soit, je me définis clairement dans cette catégorie. Il nous faut alors apprendre à mettre cette partie de notre cerveau en sourdine pour laisser la place à notre cerveau animal.
    C’est très certainement ce que veut dire le traité d’aneros en parlant de faire le vide dans sa tête, mais faire le vide et ne penser à rien est impossible. En revanche, ce que tu dis, ne pas y prêter attention et surtout ne pas les combattre est la meilleure façon. Enfin à mon sens.
    Bref, merci encore bzo pour toutes ces indications. Je peux t’assurer que je vais dès aujourd’hui orienté ma pratique dans cette direction, et très certainement essayé au quotidien de laisser un peu plus de place à mon cerveau crocodile pour l’entrainer à s’exprimer.
    Cette voie me plaît bien 🙂

    #26852
    bzo
    Participant

    @Jieffe

    pour toi, j’ai fait particulièrement attention ce soir,
    enfin en tout cas dans la première partie de ma séance,
    comment distinguer, comment faire la différence
    entre les signaux, les indications de notre cerveau reptilien
    et puis ceux de notre moi pensant, de notre intellect,
    ceux du néo-cortex comme ils l’appelent dans ton article

    ben en fait, c’est tout simple,
    tout ce qui vient dans notre tête comme indications,suggestions,
    fais ceci, fais cela, je dis bien absolument tout,
    cela vient de notre moi pensant et sont donc à négliger, à ne pas suivre

    le fait est que le cerveau reptilien n’envoie aucune indication, jamais,
    il se loge tout entièrement dans notre spontanéité,
    dans nos gestes, nos mouvements, nos caresses, notre maniement du masseur,
    sans réfléchir, sans aucune préméditation

    alors @Jieffe, jette-toi à l’eau,
    le moment est parfait, tu commences à éprouver de sérieux orgasmes, tu es bien lancé désormais,
    il est temps de te jeter dans l’eau profonde
    là où il y a les sensations fortes et les abysses,
    là où l’océan est soudainement à notre portée

    comme je l’écris plus haut, ne craint pas d’être maladroit, de te sentir un peu ridicule
    à vouloir essayer d’imiter les gestes de l’amour tout seul,
    tu seras récompensé

    la fluidité de l’action viendra avec l’instinct se renforcant
    qui s’exprimera de plus en plus dans tes mouvements, tes gestes, tes caresses
    et ton maniement du masseur,
    tu improvisant de plus en plus expertement

    des extases animales par moments,
    je me sentais comme écartelé sur l’autel du plaisir par mon masseur,
    c’était délicieusement bestial,
    toujours les positions par derrière la plupart du temps,
    c’est fou comme cela me plait pour l’instant,
    à chaque lente pression comme un bélier enragé qui viendrait pousser avec entêtement de toutes ses forces,
    c’est comme si un gong se mettait à vibrer en moi, c’est d’une intensité à vous couper le souffle,
    assez primaire mais irrésistible

    mais le meilleur était encore à venir

    le masseur sorti, j’ai continué aneroless,
    en effet depuis hier il m’avait enfin semble trouver, à force de micro-séances
    une manière de faire des contractions qui n’étaient juste une tentative grossière d’imiter un masseur
    qui certes m’apportaient quelques sensations fortes
    mais je sentais bien , que j’atteignais vite les limites du système,
    surtout que c’était extrêmement fatiguant et je ne pouvais pas continuer de plus de quelques minutes

    hier j’ai enfin trouvé une façon spécifique et consistance de faire des contractions sans masseur,
    je vais essayer de décrire le mouvement,
    cela part des fesses, je tends les fesses, une sorte de mouvement de tractions
    qui fait se soulever le plancher pelvien, mouvement renforcé et conduit par les muscles autour de l’anus, le périnée

    résultat, un mouvement qui peut se reproduire sur de beaucoup plus longs délais
    puisque là j’ai eu une séance de près d’une heure,
    il a été intégré instantanément dans le reste de mon système,
    à savoir laisser le féminin et mon cerveau reptilien mener le bal,
    ce mouvement puissant, faisait vibrer la prostate, la massant dans tous les sens,
    je le sentais bien au plaisir ressenti
    et procurant aussi une très puissante sensation de pénétration

    pour la première fois j’ai eu un très gros orgasme sans masseur,
    une trentaine de secondes, je mordais les draps pour ne pas hurler trop fort
    et des larmes me montaient aux yeux tellement la jouissance était forte

    si j’avais déjà entrevu les potentialités du aneroless,
    là pur la première fois je l’ai vécu
    et je dois admettre que oui c’est probablement encore plus puissant
    que le massage prostatique avec masseur

    ne fusse que le fait qu’on est entièrement libre de ses mouvements,
    que la féminité aux commandes chez moi
    est libre de bouger comme elle, c’est assez incroable et tout à fait nouveau
    parce qu’avec le masseur , on est quand même limité dans ses mouvements,
    le masseur impose certaines limitations, on peut pas bouger comme on veut,
    par exemple si je décolle mon cul du lit, les mouvements du masseur deviennent de moins en mois efficace

    alors que là, aneroless, je pouvais vraiment me mettre comme je voulais,
    décoller complètement mon cul, les reins cambrés, une main serrant une fesse
    et l’autre pressant un sein,
    la tête enfoncé dans l’oreiller,
    je pouvais appliquer une lente contraction qui me faisait jouir divinement

    bref je viens enfin de faire une percée significative dans l’aneroless aussi,

    je vais alterner mes séances,
    j’en suis pas encore à vouloir abandonner mon masseur, loin de là,
    d’ailleurs cela m’étonnerait que cela arrive jamais,
    d’abord je suis encore loin des super O que j’arrive à avoir avec,
    des états de transe extatique ou animale qui perdurent de longues minutes
    et puis le masseur en lui-même, ce sont des tas de bonnes sensations assez uniques
    que sa présence physique, son contact avec la prostate,
    ses frottements dans le fondement, le va et vient de son silicone duveteux, ses cognements, apportent

    #26837
    bzo
    Participant

    ce soir j’étais vraiment très fatigué et la tête plein de soucis,
    cependant je voulais me prouver que ma pratique était devenue suffisamment consistante
    pour surpasser tous ces obstacles,
    que comme toute activité riche, passionnante, prenante où on peut s’investir corps et âme,
    elle a le pouvoir de nous libérer de nos tracas, de notre fardeau quotidien,
    de tout ce qui nous alourdit l’âme et le corps, de nous épanouir envers et contre tout

    et bien m’en a pris
    car quand après je me sentais tout léger, heureux, calme, en pleine forme,
    la tête et le corps pleins d’émotions et de sensations fortes

    je voulais aussi voir si ce que j’avais vécu hier,
    cette histoire de moi pensant versus moi agissant, n’était pas quelque chose
    qui était sorti de mon imagination débordante
    mais quelque chose que je pouvais reproduire et vérifier
    et là aussi, j’ai été conforté

    la vérité est que notre intellect par moments,
    n’arrête pas de nous envoyer toutes sortes de suggestions, d’idées,
    “tiens, tu devrais faire ceci, tu devrais faire cela, bouger comme ci, bouger comme cela”,
    “tiens pourquoi pas te mettre comme ceci, pourquoi pas te mettre comme cela”,
    il faut apprendre à reconnaître toutes ces émanations de ce que j’appelle le moi pensant
    et ne pas y faire attention, ils nous détournent de notre désir,
    il faut apprendre à écouter son plaisir, son instinct et ses pulsions,
    quitte au début à bouger maladroitement, n’importe comment

    essayez, ne réfléchissez plus à ce que vous allez faire,
    agissez, bougez, caressez-vous, griffez-vous, faites bouger le masseur sans réfléchir,
    si vous ne parvenez pas encore à suivre votre désir, votre plaisir,
    faites-le n’importe comment mais surtout ne réfléchissez pas à ce que vous allez faire!

    Vous allez être étonné comme rapidement vous obtiendrez des résultats,
    bien sûr vous allez de plus en plus être confronté à la féminité du plaisir prostatique,
    et tout ce que cette féminité va suggérer à votre corps de faire
    pour accroître vos sensations, votre jouissance,
    ce sera à vous de faire sauter les verrous et d’accepter de jouer le jeu,
    de lui laisser de plus en plus prendre les commandes
    si vous voulez aller plus loin

    il n’y a pas de limites au plaisir possible, à son intensité, à sa variété, à sa richesse,
    à vous de vous libérer
    et de mériter votre jouissance et jusqu’où vous désirez qu’elle vous entraîne

    #26532
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Kirk,

    Je ne suis qu’un débutant, mais je me permets d’apporter ma pierre à l’édifice.
    Tes écrits renvoient une grande impatience qui va à l’encontre de ce que cherches. Je pense que tu devrais envisager tes séances plus comme un moment à toi, un moment pendant lequel tu te relaxes, tu observes ton corps, tes sensations…etc, mais pas un moment que tu consacres à un but ultime. Arrivera que pourra, mais quoi qu’il arrive (ou qu’il n’arrive pas) cette séance sera bénéfique. Tu te seras connecté à ton corps, tu te seras bien relaxé, tu auras pris du temps pour toi. Tu auras arrêté la course de ton quotidien.
    Deuxième suggestion, comme le disent CH313 et Andraneros, oublie un peu le traité à la lettre (10 mn de relaxation chrono, respiration comme ceci, comme cela…). IL doit être un guide pour débuter, mais tu dois faire confiance aussi à ton corps, à ton esprit et à tes ressentis.
    Je ne comprends pas pourquoi est ce que tu retiens ta respiration? Il ne me semble pas que ce soit écrit dans le traite, et ça me semble aller à l’encontre d’une profonde relaxation.
    Ensuite, attention à ce terme de relaxation. Mon parcours aujourd’hui m’emmène à penser que la relaxation de l’esprit est plus importante que celle du corps. Quand ton esprit est complètement détendu, ton corps suit. Le contraire n’est pas vrai. Chez moi en tout cas.
    Je pense qu’il faut véritablement que tu luttes contre cette impatience.
    Le plaisir prostatique semble infini, mais il se mérite.
    Je t’invite à relire (dans le traité il me semble) cette histoire du chasseur qui veut à tout prix cet animal mythique. La recherche du plaisir prostatique semble y ressembler.

    #26295
    bzo
    Participant

    Oui, c’est très clair pour moi, quoique toujours vraiment étonnant!!!

    je sens comme de l’incrédulité, c’est sans doute compréhensible,
    l’avenir dira et j’en témoignerais ici sans rien dissimuler si c’était juste de l’auto-suggestion, voire une sorte d’hystérie
    ou quelque chose de consistant et qui peut être réellement intégré à la pratique
    en gardant toutes ces propriétés que j’ai décrites plus haut et que j’ai vécues ces derniers jours

    j’en ai trop fait ces derniers jours,
    j’ai découvert un nouveau joujou qui parait fabuleux et j’en ai usé et abusé,
    je me suis rendu compte que pratiquer de cette manière, n’était pas une pratique en soi,
    peut-être parfois, quelques fois exceptionnellement mais pas constamment

    non, le challenge pour moi, c’est d’intégrer tout cela
    dans ce qui était depuis un certain temps une manière consistante et éprouvée de conduire ma séance.

    Le plus génial encore, c’est la nouvelle dimension, le nouveau rôle des mains,
    tantôt avec la paume pressant langoureusement, caressant, frôlant
    mais maintenant aussi, se dressant et avec les ongles comme un patineur sur glace
    effectuant des figures, pinçant, tordant la chair,
    tout sera forme un ballet sur la peau où l’imagination a une belle carte à jouer
    et trouve beaucoup de satisfaction, je m’en suis rendu compte,
    il y a un véritable plaisir à jouer ainsi avec ses mains
    en plus de ceux qu’elles provoquent sexuellement

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