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  • #16660

    En réponse à: Présentation des membres

    Seymour
    Participant

    @Andraneros , mon épouse a conscience de toute la dimension “tantrique” de cette expérience, elle m’aménage du mieux qu’elle peut les conditions pour me permettre de m’épanouir.
    J’ai besoin pour le moment d’être seul, nous en parlons beaucoup, elle semble quant à elle vouloir essayer l’EVI…nous nous retrouverons à un moment…en attendant nous faisons l’amour avec un peu plus de plaisir encore.

    Quant à mon cheminement, j’en suis à ma 4ème expérience, les deux premières sessions ont été douces, agréables et pleines de promesses.
    J’utilise le beurre de Karité (très bon conseil) en suppositoires préparés pas mes soins, plus une seconde lubrification gel à base d’eau.
    J’ai vécu deux orgasmes (déjà à mon goût) sublimes (5…. 6 secondes où j’ai été projeté dans l’espace) lors de la 3ème session, avec le lendemain des réminiscences de ce plaisir, simplement sublimes.

    Je ne maîtrise pas pour le moment, la 4eme pour une raison que j’ignore s’est arrêtée aux tremblements des fesses et des jambes…. j’ignore, lorsque les tremblements et les premières contractions involontaires arrivent, si je dois relâcher ou maintenir légèrement les contractions.

    Je me détend et me relaxe (avec respiration ventrale) sur le CD de Rumela, il me faut du temps pour arriver aux tremblements, (une 40 de minutes), je m’en tiens aux timing du CD.

    Mais comme vous le dites très bien cher @Andraneros: OH MY GOD !!!

    Que ce voyage est doux et beau et plein de mystères!!!!

    #15941
    hector
    Participant

    Pour ma part, partant de célibataire, je vais probablement inclure l’acceptation de mes pratiques dans les critères de sélections de ma futur partenaire. J’aimerais au moins trouver quelqu’un qui l’accepte, mais je préférerais trouver quelqu’un pour partir sur la voix du couple multi-orgasmique, peut être du tantrisme (à voir, je n’y connais rien, il faut que j’approfondisse)
    Reste à savoir comment amener la discussion. Il faut aussi soit avoir suffisamment confiance en l’autre pour être sur que cela restera entre nous, ou avoir suffisamment accepter cela pour pouvoir assumer la diffusion de cette information car comme le rappel @Andraneros, ce n’est pas standard dans notre société.

    En ce qui concerne le plaisir dans une relation avec une autre personne, j’ai beaucoup d’autres plaisir que le plaisir uniquement physique. J’aime le pouvoir que tenir l’autre au bout de la langue, des doigts procure. J’aime aussi être sous l’emprise de ce pouvoir.
    De plus le partage de la relation physique, le partage de la jouissance, de l’orgasme sont des sensations elles aussi très plaisantes. Et tout cela, un objet, une machine ne peux l’offrir.

    L’idéal serait donc pour moi de trouver quelqu’un avec qui partager tout cela, quelqu’un qui aura aussi envie d’explorer sa sensualité et sa sexualité. Et cela nous mènera à explorer notre sensualité et notre sexualité.
    Maintenant comment est ce que cela est possible dans une vie familiale (il y a peut de chance que je rencontre une partenaire sans enfants), dans une vie ‘moderne”? Comment trouver le temps pour cela…
    C’est une question que je remet à plus tard, quand j’aurai déjà trouvé quelqu’un 🙂

    #11495
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Oh oui ! Tout à fait, c’est très irrégulier !

    Contrairement aux apparences, je me sens pas du tout arrivé au bout, Emeric ! Il me semble que ceux qui sont arrivés au bout ont vécu un super O’ sans aneros juste en contractant comme il faut. Et ce n’est pas mon cas. C’est curieux, car je sentais il y a quelques mois (et avais même la certitude intime) que je pourrai le vivre bientôt, que ce serait la prochaine étape. Et aujourd’hui, je n’y crois plus du tout. Pire : je ne le désire même pas.

    Je ne comprends pas cette instabilité. Et cela va grandissant, comme si je ne croyais plus en mes fantasmes, qui pourtant me tiraient, me stimulaient, me donnaient courage, me faisaient aboutir. Ils ne me font plus courir.

    Cela ne fonctionne plus. Je suis seul avec moi-même, seul en moi-même, sans désir ni manque. J’attends que le trop plein d’énergie s’éveille en moi, et me tire vers moi, quand elle le désirera, quand le contexte sera favorable.

    Et je ne comprends pas : je le vis très bien ! 😀

    Cela a pourtant été ma hantise, le signe d’un non-aboutissement. J’ai toujours cru, qu’à la fin, je serai avec ma Muse, mon Aimée, ma Moitié, mon Âme Soeur, cet être qui était fait pour vivre avec moi à jamais. Cet être, qui assure par sa présence qu’on n’est pas seul au monde.

    Une Rencontre.

    Mais me voilà seul, en moi-même. La rencontre n’est pas, et n’est plus attendu.

    Je crois que pour bien vivre cela, paradoxalement, il faut avoir sérieusement construit sa vie et son esprit. Avoir déjà vécu pas mal de rêves. Avoir testé le réel. L’avoir expérimenté. Avoir pris des murs. Puis s’ouvrir à soi.

    Emeric, je réfléchis ces derniers jours au sujet que vous avez lancé. A la Kundalini, à cette énergie mystérieuse, amie et dévoreuse de l’âme humaine.

    Je me suis posé des questions à son sujet, et son rapport à l’anérotisme.

    NXPL en parle dans son test du Progasm Jr :

    il dispose aussi d’un appui sur le point d’acupuncture appelé point de Kundalini (ou point K) situé de l’autre coté de l’anus. (Je sais que pour les sachants en Yoga/Tantra c’est incorrect, mais je souhaite continuer à utiliser le lexique simple qu’utilise la marque Aneros, appelons donc ce point le point K).

    Si l’on doit s’aventurer vers l’énergie Kundalini, autant savoir où l’on met les pieds. Ce témoignage fait réfléchir :

    De ce raconte ce garçon et tant d’autres témoignages, c’est que l’énergie Kundalini monte du bassin par la colonne vertébrale pour sortir par la fontanelle (le haut du crâne).

    De ce que je peux dire de mes expérimentations, c’est que l’énergie sexuelle que j’arrive à faire monter jusqu’à la tête par la colonne vertébrale lors d’une séance anérotique, reste dans mon corps, d’une façon ou une autre :

    Elle circule de multiple façon : cela peut me provoquer des extases cérébrales incroyables, et s’arrêter là. Ou redescendre dans la gorge et la poitrine, ou détendre les machoires ce qui a pour effet de détendre les coudes et les genoux dans un moment d’apaisement corporel généralisé extraordinaire, ou alors cela me positionne en femme missionnaire, … enfin je sais pas, cela fait ce que cela veut de moi. Je m’en fiche, je laisse faire. Je me laisse explorer. 🙂

    C’est aussi en cela que c’est flippant, surtout pour un mec, qui par convention et éducation doit maîtriser et se maîtriser.

    Je ne sais pas s’il y a cette dimension dans le Yoga : de ce que je peux percevoir, l’idée est plutôt de maîtriser son corps, son souffle, sa posture, sa gestuelle, son esprit, etc, etc

    Et puis, j’ai l’impression que le Yoga tend à nous fait vivre l’expérience de l’Amour Universel par la tenue impeccable de notre humanité, et en présence de Dieu ou de la divinité qui est en nous (Shakti). Cela produit de vrais et pleins moments authentiques de présence au Monde.

    Avec l’Aneros, l’expérience est différente : je fais l’amour à la part féminine qui est en moi, sans qu’aucune divinité ne tienne la chandelle. 😉 Et je laisse cette part féminine s’exprimer sans pudeur ni limite. La maîtrise est proscrite.

    Cela donne des moments stupéfiants, où l’on se sent dépossédé de soi-même … et avec un tel plaisir, que c’est littéralement a-moral … sans moralité.

    Je ne crois pas que le Yoga recherche cela, ni n’amène à cela.

    Euh attendez ! Si ! Certaines pratiques du Yoga ! Cela me rappelle cette vidéo invraisemblable ! Là, pour le coup, les gens sont en quête d’une expérience qui dépasse les limites de leur corporéité. Ils cherchent avec violence un état de transe.

    Les Derviches Tourneurs sont plus paisibles 🙂

    Bon, franchement, c’est pas mon truc. Je préfère la voie anérotique !

    Pas de violence et aucun spectacle.

    Et c’est en cela que l’expérience peut être difficile à vivre une fois que l’on atterrit : QUOI ? c’est ce bout de plastique qui m’amène à l’extase ?

    Il n’y a pas de dieu à vénérer, pas de partenaire à remercier. On est seul. On s’est trouvé seul, sans avoir besoin de partir dans le désert ou je ne sais quelle barvoure démonstrative et extrême. C’est ici et maintenant, avec douceur, bienveillance et doigté.

    C’est une expérience véritablement émancipatrice … et qui s’arrête une fois que le moment de recueillement s’est envolé : on reprend le cours normal de son existence, avec une unité retrouvée et un poids en moins.

    C’est ce qui est très déstabilisant pour moi en ce moment : je m’attendais à être récompensé autrement que par cette légéreté. Je voulais autre chose.

    Arriver à ce niveau d’intimité avec moi-même aurait dû me révêler des secrets, gloire et richesse, me donner des super-pouvoirs, ou je ne sais quelle puissance créatrice.

    Il s’avère que je n’ai reçu qu’un moment de consolation éternelle.

    Bonne nuit

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je voudrais ouvrir ici une discussion sur un sujet pour moi essentiel :

    Il m’est arrivé il y a quelques mois de vivre un état modifié de conscience, en pleine séance d’Aneros. Je ne saurai véritablement vous dire ce qui s’est produit, mais j’ai littéralement décollé (sans substance ingérée).

    Je n’en ai pris conscience qu’après coup : un bruit familier de l’appartement m’a agrippé l’oreille et fait redescendre immédiatement : mon attention a été rattrapé par le réel sensible. Ce n’est qu’en allant aux toilettes faire une pause pipi, que j’ai réalisé que je n’avais pas vécu un état habituel : je ressentais les choses tout à fait autrement, une sorte de détachement, doublé d’une acuité sensorielle hors norme. Après coup, un sentiment de me réincorporer petit à petit. Et pour finir … un état normal et un souvenir. Aucune vision, aucune hallucination, aucun message de l’au-delà, juste une présence et une qualité de perception augmentées. ET un grand plaisir : l’insoutenable légèreté de l’être, vécue dans la douceur de la nuit. Un murmure.

    Cela ne s’est produit qu’une fois. Depuis les super O’ se succèdent, et c’est très bien ainsi 🙂

    Mais je reste intrigué, et peut-être qu’une perceptive parmi vous pourra me faire avancer plus avant.

    La seule intervention publique, qui me sort de l’isolement est celle de Corine Sombrun lors d’une table ronde (trois minutes de votre attention à partir de la cinquième minute) :

    Mon expérience me parait comparable à la sienne, mais sans le folklore chamanique. Disons que je me retrouve bien dans ses propos. Pour ceux qui ne connaissent pas Corine Sombrun, je vous propose trois liens parmi de multiple :



    J’aime bien l’idée qu’elle défend publiquement : que l’homme occidental cérébralisé ne néglige plus l’être perceptif qui sommeille en lui.

    Et cette expérience de transe lors de l’acte d’amour, que Corine Sombrun raconte avec humour lors de la table ronde, me rappelle aussi le témoignage d’un ami, surpris et terriblement excité par les yeux révulsés d’une femme qui jouissait sous sa fougue. Un état de transe, de bienheureuse 🙂

    Ces états d’abandon, d’incontrôle total, me paraissent être les exemples à suivre. Je les vis pour ma part dans mon coin. Je pousse les limites petit à petit, avec grand plaisir, grâce à l’Aneros. Mais jusqu’où ? Jusqu’où pouvons-nous aller, jusqu’où devons-nous aller ? Et puis, comment vivre à deux ces états modifiés.

    Le tantrisme semble avoir théorisé cette sexualité sacrée. J’aime bien par exemple, le travail de Jacques Ferber sur son site http://developpementintegral.com , mais je n’ai aucune envie d’assister à des cours collectifs de tantrisme. Ma voie est individuelle, et je n’ai pas envie d’une ouverture sociale, qu’elle soit libertine ou tantrique. C’est pas mon truc 🙂

    Avant de vivre le super O’, j’ai aussi cherché du côté d’une série de bouquins, que j’ai beaucoup aimée : http://www.amazon.fr/L%C3%A9nergie-sexuelle-masculine-Mantak-Chia/dp/2857078927/

    L’auteur parle de femmes et d’hommes multi-orgasmiques … explique les techniques pour le devenir … sans toutefois évoquer l’Aneros. Comme quoi … on peut s’en passer 😀

    Ma compagne n’a pas été hyper sensible au bouquin. Finalement, elle a rangé cela parmi mes trucs bizarres, aux côtés de l’Aneros et du reste. J’ai appris à respecter ce point de vue même si j’en étais extrêmement frustré au début : on n’est pas obligé de vibrer tous à la même pulsation, d’avancer tous au même rythme. Néanmoins, depuis quelque temps, elle est plus attentive, plus réceptive. J’accueille cela avec bonheur, mais je suis loin désormais et j’ai envie d’aller plus loin encore.

    L’image de la couverture me parait représenter l’accomplissement ultime d’une union. Quelque chose que je n’ai vécu que de façon fugace, de trop brefs instants de félicité.

    Des flux d’énergie, d’amour, de plaisirs qui prennent leur temps pour s’étourdir dans chacun des corps, puis qui finissent par former une grande boucle entre les deux corps totalement ouverts l’un à l’autre. (faut lire le bouquin pour comprendre 🙂 J’expliquerai peut-être mieux une autre fois )

    J’imagine un moment à l’opposé du spectaculaire, à l’opposé d’une performance sportive, sans beaucoup de va-et-vient, juste deux flammes qui se nourrissent l’une l’autre.

    Une union parfaite, sublime, éternelle que je désire ardemment, et qui doit être absolument normale une fois qu’on l’a vécu. Tout comme vivre une heure de Super O’ me parait aujourd’hui bien banal. 🙂

    Voilà donc le sujet qui m’anime et qui animera je l’espère ce fil de discussion : entre sexualité sacrée, états modifiés de conscience, trop plein d’amour en offrande, union des corps et des esprits, transferts d’énergie … comment ne pas passer à côté de l’Autre, dans toute sa singularité ? comment se faire l’amour en présence ?

    Avez-vous des réponses ? Merci à vous 🙂

    J’attends ma Muse

    #10099
    Andraneros
    Participant

    Helix vous ne précisez pas dans quelles conditions intervient cette éjaculation.
    A) Est-ce après avoir caressé le pénis ?
    B) Est-ce sans aucune intervention manuelle ?
    Conseils :
    Réponse A : Vous êtes dans une impasse. Il faut résister à cette pulsion qui ne permet pas à son corps/cerveau de découvrir qu’il existe un autre chemin de l’orgasme. Il s’agit de l’une des grandes règles de l’apprentissage de l’orgasme multiple avec l’Aneros. Vous devez séparer vos séances de plaisir avec éjaculation de vos séances de plaisir avec l’Aneros.
    Réponse B : Vous êtes en très bonne voie. Vous entrez dans le domaine de l’expertise. Il faut approfondir votre état de relaxation au moment où vous commencez à ressentir qu’il y a trop d’énergie (cf mon intervention du 17/01 à 13h 59). Si vous parvenez à localiser cette énergie essayez de la faire circuler dans l’ensemble de votre corps. A ce niveau les techniques présentées sur les forums et sites spécialisés proviennent du Tantra, du Tao, du Yoga.

    #9919
    logansan
    Participant

    Merci Math
    Oui je dois travailler le sujet Tao, Tantrisme, etc, parcequ’intuitivement je pense crois que j’ai toucher du doigt 2-3 vérités/techniques.
    Bon, ces exercices de contractions font en effet venir cette boule de plaisir, je l’entretiens, et je pense que cela m’a aider à achever mon rewiring (plus sûr du terme). Car séance aneros (la 4ème, mais 3 avant avec Naughty boy) tantôt, Waow ! et je pèse mes mots !
    L’impression d’orgasmer plus d’1 heure, je ne voulais plus que cela se termine. J’en ai profité pour essayer plusieurs positions et je crois que je vais garder celle couché sur le ventre avec un oreiller sous le bassin, mais en même temps ce fut la dernière, donc le plaisir plus intense n’est peut-être que lié aux différents plateaux. A confirmer.
    Je ne sais pas quels type d’orgasme exactement j’ai ‘subit’ (j’ai encore une sensation d’abandon, de soumission) mais c’était progressif et pas mal du tout : du plaisir dans le bas-ventre, des convulsions des fesses/jambes, contraction abdominale avec sensation de jouissance.
    Je me suis abandonner, j’ai gémis, cela devenait de plus en plus fort. 2 heures après, je suis encore sous la chose, avec une impression d’un bon jogging, aussi bien dans la tête que dans le corps.
    A plus pour d’autres rapports d’expériences.

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