20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 81)
  • Auteur
    Articles
  • #33416
    bzo
    Participant

    Comme nos pratiques sont différentes

    oui je suis toujours étonné après t’avoir lu,
    que tu rappelles à quel point tu restes inerte, immobile, durant tes séances,
    j’imaginerais plutôt que tu rues, que tu sois ardent, irréfrénable

    moi j’adore tellement me caresser,
    ma peau a soif de caresses
    et mes reins de sentir les contractions monter comme des pénétrations

    #33417
    aneveil
    Participant

    Bonjour à tous,
    Je crois que l’on est nombreux ici (même hétéro) à se sentir parfois envahi et enivré par cette part féminine.
    Cela corresponds surementà un besoin d’expression de cette part en nous, qui dans ces moments d’intimité et d’amour et de confiance avec soi même, ose s’ouvrir, se donner, s’épanouir.

    @pcommep

    Avec Aneros, je suis un homme, jouissant de ma prostate par mon anus. Anero-less, je suis une femme jouissant de tout mon corps par mon vagin. Toujours aussi troublant cette différence.

    Que l’on se dise homo, hétéro ou bi, je crois que nos pratiques viennent dissoudre les barrières qui semblent séparer nos sexualités, les cases dans lesquelles on nous a, ou (et) dans lesquelles nous nous sommes assignés. En tant qu'”hétéro” j’ai été (il y a longtemps déjà) frappé de constater ici à quel point je pouvais me reconnaitre dans les description d’un homosexuel ou d’une femme trans.
    En A-less ou avec un masseur cette présence féminine, je la connais bien, parfois elle rencontre ma part masculine qui s’invite de plus en plus souvent. Depuis que j’ai un Progasm (le gros, en plus du Jr qui me va si bien) je ressens aussi un plaisir clairement homosexuel, celui d’être un homme qui jouit à être pénétré virilement par un sexe d’homme. Mais j’aime aussi switcher en me sentant femme dans les moments de lâcher prise ou mes sens remplis de désirs, je me cambre, ou je m’ouvre et m’offre dans cette délicieuse attente de la prochaine pénétration…, comme j’aime aussi me sentir cet homme, cette masse musculaire excitée par tant d’impudeur, de désirs et de beauté offerte.

    @pcommep

    Lorsque je sens les lèvres de mon amant sucer et pincer gentiment mon clitoris, que je sens sa bouche et sa langue déguster ma vulve et son pénis en écarter les lèvres et avancer en moi, c’est tellement vrai.
    Je ne me touche pas comme toi, je suis presque immobile. En revanche, lorsque je suis dans mon lit, que l’orgasme arrive, je me cambre à en déchirer les draps. Mes seins pointent. Je relâche le plus possible les muscles au cœur de mon bassin, et le plaisir m’envahit et me submerge, se calme et revient, encore plus fort, plus haut. Je suis femme dans ces moments là, sans aucun doute. Mais quels questionnements cela provoque…

    Je crois que tous nos témoignages illustrent bien la puissance des fantasme (qui n’ont aucune barrière morale), leur capacité (cérébrale) à déclencher plaisirs et orgasmes au plus profond de nous.
    Ces fantasmes se densifient et semblent devenir réels et nous les sentons clairement dans notre chair. Car le fantasme agit je crois comme une suggestion hypnotique, qui à force d’être répétée finit par conduire à une transe bien corporelle et comme de très bons acteurs nous nous sentons alors pleinement identifiés au rôle que l’on a tant de fois répété.
    Quand on s’y abandonne sans tabou aux fantasmes, on se sent libéré et davantage soi même, notre corps exprime sa joie et son plaisir dans une multitude d’orgasmes, car ces besoins jusque là tenus en laisse ou bien carrément niés ou interdits, se trouvent alors reconnus satisfaits et parfois rassasiés.

    #33419
    aneveil
    Participant

    Mon texte est bourré de fautes et je ne peux plus corriger… 🙁

    #33420
    SophiAir
    Participant

    Avec ou sans faute, je suis bien d’accord avec toi @aneveil
    Le fantasme et le cerveau jouent un rôle essentiel dans nos voyages.
    Je lisais ton autre post concernant le Progasm, et je reviens sur mon propre post :

    Avec Aneros, je suis un homme, jouissant de ma prostate par mon anus. Anero-less, je suis une femme jouissant de tout mon corps par mon vagin. Toujours aussi troublant cette différence.

    qui, à mon sens, confirme ce que nous disons du fantasme.
    Etant homosexuel et ayant une sexualité homosexuelle, comportant entre autre la pénétration par mon compagnon, le Progasm a une action beaucoup trop proche de la réalité pour me faire décoller comme l’Anero-less. J’adore mas sexualité avec mon compagnon, mais elle est beaucoup plus basée sur l’échange, le partage avec lui, le don de soi à l’autre, l’abandon même et la volonté de lui donner du plaisir à lui. Et du coup, moins auto-centrée, et moins à l’écoute de mon propre corps que dans mes pratiques prostatiques.
    Ceci dit, le Progasm est un sacré marteau-piqueur !!! qui fait très bien l’affaire 😉
    Bons plaisirs à tous et toutes

    #33422
    SophiAir
    Participant

    Ah, j’oubliais, le Progasm procure, à mon sens, plus une jouissance anale que prostatique.

    #33428
    SophiAir
    Participant

    Coucou @bzo
    quand tu dis :

    oui je suis toujours étonné après t’avoir lu,
    que tu rappelles à quel point tu restes inerte, immobile, durant tes séances,
    j’imaginerais plutôt que tu rues, que tu sois ardent, irréfrénable

    En fait, je ne suis pas si immobile que ça. Certes, je ne me caresse pas systématiquement, parfois, une main qui vient frôler une pointe de sein. Et puis, il y a des mouvements lents du corps, en liane lascive. J’emprunte tes mots. Tu as si bien décrit cette sensualité des vagues du corps.
    Par contre, sur le ventre, ou en position de levrette j’adore jouer avec mon clitoris. C’est ce que je décrivais lorsque j’écrivais :

    lorsque je suis au lit, je joue souvent avec mon clitoris. Mon pénis se rétracte, et je pénètre cette cavité de deux doigts qui jouent avec mon gland. Si je suis sur le ventre, je sens mes propres testicules contre mes doigts, et la double sensation de jouer avec mon clitoris et de sentir les couilles de mon amant

    Et dans ces moments-là, alors que le plaisir monte, cavale, alors que je stimule mon clitoris/gland, deux doigts dans cette cavité créée par mon pénis complètement rétracté sous la peau de mon pubis, malgré cette excitation de cet organe mâle, mon pénis ne réagit pas. Je l’imagine alors tellement comme mon clitoris, que mon corps le ressent ainsi. Du coup, pas d’érection, mais des ondes et des vibrations intenses. Il y a parfois un écoulement de liquide séminal ou même de sperme, mais sans éjaculation. Je mouille, tout simplement, ce qui intensifie le mouvement et la stimulation.
    Par ailleurs, @bzo, et toute la communauté, on parle souvent DU périnée. Mais j’ai souvent la sensation que ce n’est pas UN muscle, mais un ENSEMBLE de muscles, tellement les contractions internes sont mouvantes. Et quand elles sont volontaires, il m’arrive de contracter plus la zone autour de mon anus, ou celle sous l’os pubien. J’adore également provoquer des mouvements de balancier, de droite à gauche et vice versa, en contractant des zones qui se trouvent plus proches de la pliure entre l’aine et la cuisse. Qu’en pensez-vous ? Ressentez-vous cette multiplicité de muscles ?
    A très vite j’espère. Des bises aux prostatonautes.

    #33436
    bzo
    Participant

    Et dans ces moments-là, alors que le plaisir monte, cavale, alors que je stimule mon clitoris/gland, deux doigts dans cette cavité créée par mon pénis complètement rétracté sous la peau de mon pubis, malgré cette excitation de cet organe mâle, mon pénis ne réagit pas

    il faudra que j’essaie cela un de ces jours,
    ça a l’air tout à fait délicieux

    exemple parfait de cette reprogrammation que j’évoque,
    nos organes sexuels, notre corps, sont aptes à générer toutes sortes de sensations,
    nous hommes , on est habitué à percevoir un certain type de sensations formatées d’une façon bien précise
    pour entrer dans le moule de la masculin alité,
    à les percevoir d’une manière bien précise donc

    mais le fait est que ce formidable réservoir d’énergie en nous
    ses ondes peuvent se transformer en plaisir masculin par le biais de nos organes sexuels
    aussi bien qu’en plaisir au féminin perçu tout autant par ces même organes,
    c’est juste une question de reprogrammation

    idem pour tout le corps bien sûr
    car une des caractéristiques de ce plaisir au féminin, je trouve,
    c’est que tout le corps devient un organe sexuel,
    on se touche n’importe où, on éprouve du plaisir, des sensations exquises
    qui viennent participer à une fête généralisée, globale
    où tout le corps participe activement comme émetteur et comme récepteur
    à l’acte sexuel en solo

    et puis cela peut aller plus loin,
    nos propres organes sexuels d’homme peuvent être perçus comme des organes sexuels féminins,
    notre bassin ressenti comme un bassin de femme,
    nos seins perçus comme plus développés qu’ils ne sont réellement,
    des globes charnus à empoigner, à presser, à frotter, à caresser,
    des courbes, des courbes partout,
    une chute de rein, on est diaboliquement roulé,
    le moindre mouvement met en route tout un mécanisme langoureux,
    comme si on jetait un caillou dans un étang qui entraîne la formation de vaguelette qui se répandent

    des gestes, des mouvements lascifs à souhait, perçus comme féminins,
    même si dans la réalité la plupart du temps
    ils le sont nettement moins qu’on l’imagine, qu’on le perçoit
    (j’ai filmé et cela m’avait frappé à l’époque
    qu’alors que je percevais mes gestes et mes mouvements comme très féminisés,
    en fait ils l’étaient beaucoup moins dans la réalité de l’action
    par moments oui, cela jaillit soudainement,
    la féminité jaillit à l’extérieur
    mais la plupart du temps moins que dans ma perception, elle reste à l’intérieur)

    #33447
    SophiAir
    Participant

    Oui @bzo, reprogrammation, ouverture de l’esprit pour l’acceptation de cet(te) autre soi-même. Tout cela est bien sûr intérieur. J’ai un physique très masculin dans la vie réelle. Mais, comme je me transforme quand le plaisir se met en marche. Comme je suis douce, ouverte, chaude et humide, quand mon amant me prend, en douceur ou parfois avec force. Comme je fond lorsqu’il me déguste de sa langue et de ses lêvres, lorsqu’il fait monter l’impatience d’être prise et pénétrée par son membre puissant et soyeux. Quelle force que le fantasme, quelle source de plaisir infinie !

    #33448
    bzo
    Participant

    Quelle force que le fantasme

    tu imagines des choses?
    tu imagines des choses et tu les vis?
    ou alors juste tu vis des choses?

    moi c’est la troisième proposition, je n’imagine rien,
    je les vis entièrement, l’imagination semble absente

    #33450
    SophiAir
    Participant

    @bzo, c’est exactement cela. Je vis entièrement ces situations. Il est évident qu’elles ne sont pas réelles. Pourtant, je les ai tant intégrées que je n’ai plus besoin de les inventer. Je vis ces pénétrations, je vis la présence et la réaction de mon clitoris, je vis ma vulve humide… Bref, je suis nous deux, naturellement, sans effort.

    #33453
    bzo
    Participant

    hé hé, cela se passe alors plus ou moins de la même façon,
    très cher confrère et très chère consoeur

    quelle aubaine incroyable tout de même,
    qui y aurait cru, si on m’avait dit que cela existait il y a 5 ans, disons,
    j’aurais pensé “quel sacré farceur, celui-là, avoir du plaisir tout seul
    comme si on était à deux, vivre des orgasmes qui durent parfois des minutes,
    répéter un acte sexuel des dizaines de fois sur une soirée, il me prend pour un con prêt à avaler n’importe quoi!”

    quelle exploration,
    qui imaginerait qu’on a tout cela en nous
    et cela ne faiblit pas,
    bien au contraire, chaque jour c’est meilleur, chaque jour on se renouvelle,
    chaque jour la page redevient blanche et l’aventure est à réinventer

    #33454
    SophiAir
    Participant

    Eh oui, mieux maîtriser de jour en jour, être capable de provoquer les montées de plaisir n’importe où, n’importe quand, jouer avec les limites, aller toujours plus loin et mieux, savoir tout arrêter, ou bien redescendre juste en dessous du point de non retour, si on n’est pas seul, ou mieux encore dans un lieu public… Hummmm ce plaisir d’être indétectable, de prendre son pied au milieu des autres, de sentir une belle secousse juste en regardant un beau mec dans le métro…

    #33455
    bzo
    Participant

    là on diffère pas mal,
    moi j’ai laissé tomber les petits moments au cours de la journée

    double raisons:
    – d’abord je ne sais pas comment tu fais mais je me mets à gémir très rapidement,
    la dernière fois que que j’ai voulu me procurer quelques sensations au bureau,
    j’y allais tout doucement, la main discrètement pressant ma peau sous la chemise
    et puis de légères et lentes contractions,
    cela allait plutôt bien, délicieux, semblant bien sous contrôle,
    quand tout à coup j’ai été envahi par la vague d’orgasme,
    cela tient du miracle que je sois parvenu à ne pas gémir,
    à ne pas laisser le plaisir exploser vocalement,
    j’imagine la tête de mes collègues

    -et puis je dois dire que j’aime en journée complètement oublier
    que cela existe même le plaisir prostatique
    le soir, à un moment donné, il y aura des retrouvailles,
    moments tellement puissants,
    j’ai déjà utilisé cette image du torrent au lit complètement desséché, qui semble complètement mort
    et qui retrouve soudainement le soir les flots tumultueux, les flots joyeux,
    avec des berges florissantes, une faune et une flore grouillante, bondissante, voletante

    cela me fait comme une niche où je peux me laisser aller complètement,
    m’exprimer sans retenue,
    laisser le féminin se déployer,
    se déployer dans toute sa splendeur

    j’ai toujours la sensation d’un de ces magnifiques papillons tropicaux,
    immenses,colorés, majestueux
    déployant ses ailes en moi
    quand le féminin prend son essor en moi, s’épanouit lors de la séance en moi

    #33465
    SophiAir
    Participant

    @bzo, je comprends ton envie d’oubli et de retrouvaille.
    Cependant, j’adore, pour ma part, baigner dans une espèce de bain électrique permanent, d’ondes environnantes omniprésentes. Mon travail sur l’indétectabilité, et sur la maîtrise de la “brèche” participent de ma prise de plaisir. Ce morphing permanent homme/femme, femme/homme, cette ambigüité de deux êtres, uniques au fond, mais qui se superposent est jouissive en soi. Je n’ai jamais franchi le pas de me vêtir en femme, mais j’imagine très bien la magnifique sensation que doit être de sentir ses cuisses vêtues de bas, se frotter l’une contre l’autre. Mais bon, j’aurais vraiment l’air ridicule, tellement mon physique n’est pas féminin. Ce serait certainement rédhibitoire de me voir dans un miroir… Mais bon, l’imagination sert à ça également, pallier la réalité, parfois pas très belle !
    Bel orgasme cher @bzo, aujourd’hui ou ce soir ;))

    #33587
    Kirk_
    Participant

    Salut @pcommep

    Je fonctionne un peu comme toi sur le côté fantasme féminin, être ouvert à l’autre etc…

    En revanche je n’arrive pas pendant une session Aless ou avec Aneros à me projeter et ressentir comme toi d’aussi près ces sensations féminines, la sensation d’être doté d’un sexe féminin etc…

    Quel a été ton cheminement pour réussir pendant tes séances à te détacher mentalement de cette enveloppe masculine pour arriver percevoir de cette façon ces sensations ?
    Je joue également avec les contractions en imaginant un sexe masculin pénétrant, mais j’ai du mal à quitter ce corps masculin et vraiment imaginer être une femme 😀

    Merci

    #33590
    bzo
    Participant

    Je joue également avec les contractions en imaginant un sexe masculin pénétrant, mais j’ai du mal à quitter ce corps masculin et vraiment imaginer être une femme

    il faut pas l’imaginer, il faut le vivre

    alors tu vas demander comment le vivre?

    il faut éveiller les énergies qu’on a au fond de soi,
    des énergies sexuelles endormies, nappe phréatique dans nos profondeurs, les éveiller de plus en plus
    celles-ci n’ont pas de sexe ou plutôt ont les deux,
    dès lors on peut de plus en plus se laisser aller à son désir profond de les vivre au féminin,
    de plus en plus apprendre à les vivre au féminin
    car c’est tout un apprentissage, pour la plupart d’entre nous, un apprentissage lent

    certains ont la chance, ce que j’appelle, d’être tombés dans la marmite de potion magique,
    ceux-là, n’ont pas besoin de tout cet apprentissage, ils n’ont qu’à se laisser aller à leur désir,
    et ont à leur disposition toutes les énergies qu’ils veulent,

    @pcommep
    a la chance de faire partie de ce petit groupe de privilégiés

    #33594
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @kirk_

    @bzo
    a répondu en partie à ta question.
    Effectivement, j’ai la chance d’être “tombé dans la marmite” et d’avoir très vite ressenti des orgasmes, des vagues de plaisirs, des ondes de chaleur, etc… sans apprentissage approfondi. J’ai lu le Traité une fois, pour avoir une idée du mode d’emploi. Mais, compte tenu des réactions très vives dès les premières séances, je me suis laissé porté par mes sensations.
    Il faudrait que je relise mon fil et mes réponses à d’autres fils pour savoir quand et comment ma sexualité “féminine” a commencé. Aujourd’hui, j’ai tellement intégré cette évidence, que j’ai du mal à me souvenir de la transition à ma nouvelle nature.
    En revanche, ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas cherché à vivre ma sexualité telle qu’elle est devenue. C’est arrivé ! Et c’est formidable. J’imagine que cela correspond à une attente de mon corps et de mon esprit (fantasme, imagination…). Il est vrai que j’ai toujours eu une vie intérieure très riche, une imagination galopante.
    Je ne me projette pas dans cette sexualité féminine, je suis femme pendant ces sessions, et même un peu partout, un peu tout le temps. Un peu comme une Mystique (cf X Men) qui n’aurait que deux personnages à son actif, un homme et une femme. Les deux vivent en moi, et l’une prend le dessus sur l’autre à la moindre occasion, au moindre effleurement physique ou mental.

    @kirk_
    , je ne peux que te conseiller de laisser venir ta propre nature. N’essaye pas de chercher à tout prix à vivre tes séances de telle ou telle façon. Ton corps va te montrer le chemin, à condition que tu lui laisses cette liberté. Ressens tout, ne rejette rien. Tu peux avoir des résistances, parfois inconscientes, dues à l’éducation, au contexte social, etc… Il faut être prêt à sauter dans le vide.
    Je te souhaite de bonnes découvertes et de merveilleux orgasmes.

    #33602
    Kirk_
    Participant

    J’ai l’impression que mon souci c’est d’essayer d’orienter voire de forcer les choses, mais difficile de ne pas en tenir rigueur sous l’effet de l’excitation.

    Concernant la pratique Aless est-ce qu’elle t’a permis d’améliorer tes séances avec Aneros ? J’arrive depuis très peu de temps (quelques jours environ alors que je pratique depuis 2 ans) à avoir des sensations sans Aneros qui au début étaient assez subtiles et qui aujourd’hui sont aussi puissantes qu’avec Aneros, et j’ai l’impression que ça bouleverse la perception qu’on a de notre corps et de notre sexualité et j’ai la conviction que cela va m’aider dans ma quête de l’orgasme prostatique.

    Ceux qui disent que l’Aneros change complètement leur perception du corps, de la sexualité je finis par les comprendre, c’est assez profond et intéressant que ce soit sur le plan sexuel que spirituel.

    #33608
    SophiAir
    Participant

    @kirk_ pas beaucoup de réseau pendant mes vacances. Je reprendrai notre conversation vers le 6 mai.
    En attendant, bonnes découvertes

    #33687
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @kirk_
    je viens de parcourir mon fil et je m’aperçois que mes sensations féminines sont arrivées très rapidement. Je ne vais recopier ici tous les passages à ce sujet. Jette un œil et tu verras comment ces sensations sont apparues, se sont développées, ont évolué et sont devenues omniprésentes.

    J’ai l’impression que mon souci c’est d’essayer d’orienter voire de forcer les choses, mais difficile de ne pas en tenir rigueur sous l’effet de l’excitation.

    : effectivement, ce ne peut être qu’un frein lorsque l’on tend absolument vers un résultat. Je crois que c’est très masculin, lié au désir habituel de pénétrer l’autre, et de jouir le plus fort possible. Galoper vers l’objectif, rien que l’objectif.
    Je profite beaucoup plus aujourd’hui du chemin que je prends, des tours et détours, du voyage. Le but sera atteint, c’est sûr, mais lorsque ce sera possible, lorsque je sera passé(e) par de multiples étapes, meilleures les une que les autres.
    Comme je te le disais dans un post plus haut, tu dois écouter ton corps, plutôt que de le guider vers quelque chose. C’est lui qui va te montrer le chemin, à condition que tu le laisses faire. Laisse tes fantasmes te submerger, imagine des choses, mais n’attends rien. Sois à l’écoute des minuscules changements, ressens les infimes ou énormes bouleversements. Toute chose est bonne à prendre, à condition de ne pas essayer de la provoquer. Plus simple à dire qu’à faire. Mais pour moi, cela a été le sésame. Me laisser aller, me laisser faire, me laisser prendre.
    Bons voyages @kirk_

20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 81)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.