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bzo, le il y a 3 années et 9 mois.
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- 3 juillet 2019 à 17 h 10 min #34217
SophiAir
ParticipantEpuisée ce matin après une nuit orgasmique ! Mon corps qui ne m’obéissait plus, les vagues de plaisirs qui s’additionnaient, se chevauchaient. Ma volonté qui flanchait, impossible de m’arrêter, de l’arrêter. L’envie d’enfin dormir dans l’appréhension du lendemain, du tout à l’heure, et le désir insurmontable de continuer à exploser dans l’atmosphère, à me pulvériser dans l’univers.
Je n’ai pas écrit depuis longtemps, parce qu’il est vrai que je n’ai pas grand-chose de nouveau à raconter. Juste un changement d’intensité et de maîtrise.
Simplement, aujourd’hui, je peux déclencher des petits ou des grands plaisirs, des moments sur la brèche, ou des orgies orgasmiques à volonté. Ce sont les mêmes plaisirs qu’il y a quelques semaines, mais « exploitables et corvéables à merci ».
Mon pénis ne m’est plus utile. L’envie de masturbation ou de pénétration, d’éjaculation semble tellement faible, par rapport au plaisir indicible que me procure ma prostate et mon corps tout entier.
En public, je maîtrise maintenant ce plaisir sur la brèche. Je profite de tous mes fantasmes. La vue d’un bel homme, viril, m’envoie immédiatement surfer sur de belles vagues de plaisirs maîtrisés. Ma respiration accélère à peine, et pourtant c’est la révolution à l’intérieur. Pénétrée, engouffrant le membre de cet amant de passage, mon vagin se dilate et se contracte, mon clitoris m’électrise.
A la maison, assise dans mon salon, ou couchée dans mon lit, je halète, je crie, je soupire. J’ondule et je me tords. @bzo, mes mains sont entrées en action, depuis peu (ah si, donc, une nouveauté !) pour des caresses douces ou fortes, violentes de mes seins. Pas seulement de mes tétons. Parfois, le simple fait de palper fortement un sein, agit comme une pompe à plaisir.
Mes doigts continuent parfois à venir caresser ma vulve, et essayent de pénétrer mon vagin. Ils continuent, parfois, à solliciter mon clitoris que devient mon pénis complètement rétracté et que deux doigts font rentrer sous la peau de mon pubis.
Toujours cette sensation si réelle de me sentir pénétrée, sentir le pénis brulant de mon amant, aller et venir en moi. Son gland écarter mes lèvres, puis les parois de mon vagin. Son gland lorsqu’il se retire, frotte sur la paroi supérieure de mon vagin, le point G ?
Je continue mon parcours, ne sachant jusqu’où cette intensité grandissante m’emmènera.
Je profite de ce pouvoir énorme de vivre dans le plaisir, d’orgasmer à volonté. Là où parfois le plaisir ne faisait que m’effleurer et pouvait être frustrant, il est maintenant en mon pouvoir et renaît quand je le souhaite. Variant d’intensité selon mes besoins ou mes envies.
Mes chers prostatonautes, ne lâchez rien, continuez vos expériences, vos recherches, trouvez vos plaisirs et les moyens de les obtenir. Quel que soit le temps que cela prendra, cela en vaudra toujours la peine.
Profitez de votre corps, laissez-vous aller au bonheur de l’extase de votre corps, de vos cellules.
Je témoigne ici de la réalité de l’existence du plaisir prostatique.
A vous lire3 juillet 2019 à 18 h 11 min #34220bzo
Participanthé hé
Mon pénis ne m’est plus utile. L’envie de masturbation ou de pénétration, d’éjaculation semble tellement faible, par rapport au plaisir indicible que me procure ma prostate et mon corps tout entier.
je souscris à cela, je vis la même chose,
sauf tout de même un détail qui a son importance
que ton pénis , il t’est quand même bien utile, même si tu rends pas compte,
c’est peut-être une prochaine étape pour toi,
prendre conscience des vibrations, de l’énergie sexuelle que peuvent procurer ton sexe et tes couilles autrement
dans le cadre de notre pratiqueles couilles pressées, frottés, inlassablement par les cuisses,
ce sont comme les pies d’une vache lâchant jet sur jet un lait de volupté, chaud, crémeux, onctueux,
un nectar ineffable pour notre corpspersonnellement ,mon appareil génital est devenu essentiel dans ma pratique,
après ma prostate, c’est la principale source de vibrations,
il faut apprendre à s’en servir,
comme écrit plus haut, les contacts des cuisses avec notre appareil génital,
c’est un tango sensuel
et cela se combine divinement avec les contractionsnous avons un pôle masculin en nous, il est indépendant de notre appareil génital
mais on en a besoin lors de notre pratique,
le féminin pour pouvoir se déployer dans toute sa splendeur,
a besoin du masculin comme un baril de poudre a besoin d’une mèche alluméece pôle masculin, même s’il est indépendant, d’après mon expérience, de notre appareil génital,
est néanmoins pleinement actif et optimisé dans son action en nous,
si nous faisons participer à nos jeux, notre sexe et nos couillescher @pcommep
il serait dommage de se passer de ce merveilleux réservoir d’onde sexuelles
que constituent notre sexe et nos couilles,
les manipulations avec les doigts, moi je les effectue au compte-gouttes
mais elles apportent une explosivité, une verticalité, vraiment intéressante ,
des moments turbo, des moments décollage de fuséeet puis comme évoqué plus haut,
la danse des cuisses est quelque chose qui est constant chez moi,
*cela procure une volupté ineffablesachant à quel point nos parcours ont des similitudes, sont proches,
je ne doute pas un instant que tu bénéficierais énormément de ce type de contacts
et tes séances monteraient encore de plusieurs crans
(si si c’est possible, tu le sais, bien, il n’y a pas de limites, ce ne sont pas juste des mots)j’halète, je crie, je soupire. J’ondule
c’est une nouveauté cela, non?
il me semble qu’il y a pas longtemps tu écrivais que tu étais plutôt statiquemes mains sont entrées en action, depuis peu (ah si, donc, une nouveauté !) pour des caresses douces ou fortes, violentes de mes seins. Pas seulement de mes tétons. Parfois, le simple fait de palper fortement un sein, agit comme une pompe à plaisir.
tout le corps, envoie tes mains en balade sur tout ton corps
et la bouche, moi ces derniers temps,
ma main gauche traîne soit sur ma bouche , soit sur un sein
et c’est l’autre qui se balade un peu partout ailleursmais dans la partir supérieure du corps, au-dessus du bassin donc,
les deux parties de mon corps qui sont les plus érogènes chez moi,
sont mes seins bien sûr et ma bouchecomme je l’ai écrit dans mon fil,
je perçois un canal de circulation des énergies le long de l’axe de mon corps,
très très puissant,
et à l’un des bouts de ce boulevard d’ondes montant en moi,
je sens mon anus-pussy
et à l’autre bout, je sens ma bouche,
ces deux orifices semblent complices, semblent connectés
et tout se qui se passe en-dessous, résonne délicieusement entre mes lèvres aussi,
quand je recouvre avec la paume, ma bouche,
j’ai la sensation d’une orgie entre mes doigts
avec mes râles, mes gémissements qui s’entremêlent aux vibrations qui montent de mon anus-pussyToujours cette sensation si réelle de me sentir pénétrée, sentir le pénis brulant de mon amant,
oui j’ai cela aussi, il faut l’avoir vécu pour savoir à quel point la sensation est réaliste,
à quel point on sent en nous le dard de chair dressé,
à quel point on sent chaque millimètre de sa progression en nous,
à quel point cela fait fondre nos entraillesavec une grosse différence chez moi,
je n’imagine aucun amant, chez moi je perçois juste mon pôle masculin et mon pôle féminin à l’oeuvre en moi,
ce sont leurs ébats qui animent ma chair,
mon imagination est morte, tout comme mon moi pensant durant la séance,
c’est mon moi reptilien qui mène les débats,
c’est une sorte d’imagination concrète, une imagination dans ma chair, dans mes os
que je sens orchestrer l’action, tenter des choses,
concevoir des chorégraphies dans l’instant en complicité totale avec mon corpsJe continue mon parcours, ne sachant jusqu’où cette intensité grandissante m’emmènera.
personnellement une évolution marquante a été
à partir du moment où j’ai laissé le pôle masculin et le pôle féminin librement s’ébattre en moi,
que je ne privilégiais donc plus le féminin particulièrement,
celui-ci prend en nous de toutes façons la grande majorité de la place
et c’est normal parce que c’est elle qui a toute la puissance,
c’est elle qui a toute la créativité, toute la richesse, sexuelles en nous,
le pôle masculin n’est qu’une mèche
mais dans un premier temps, quand on découvre le potentiel de ce féminin, enfin chez moi cela a été le cas
et à te lire, je sens que c’est le cas chez toi aussi
on a tendance à privilégier le pôle fémininc’est tout à fait pertinent dans un premier temps pour bien développer ce pôle féminin,
bien découvrir toute sa richesse, toute sa puissance
mais une fois qu’on est capable de faire monter à 100% ce féminin en nous,
il ne faut plus le privilégier,
il faut laisser un équilibre s’établir tout seul entre notre pôle masculin et notre pôle féminin,
enfin c’est moi cela, je te raconte mon parcoursle résultat de cela a été cette extraordinaire sensation d’androgynie,
d’être constamment sur une crête entre les deux sexes,
je suis entré dans une autre dimension de ma sexualité ainsi,
en fait je ne sais même pas si le mot de plaisir sexuel couvre totalement mes sensations désormais,
tout mon corps est devenu tellement réceptif
et je sens une liberté folle en moi,
c’est comme si le spectre des sensations était devenu total,
plus aucun frein, aucun tabou, aucune retenue,
plus aucune fondation non plus, semble exister encore,
un terrain totalement inconnu
avec des gestes, des mouvements qui ne sont plus les miens,
qui sont ceux d’un corps complètement délié, mené par le désirje partage mon corps avec un autre moi, plus vraiment homme, pas vraiment femme,
les deux en même temps, un moi plus ample, plus riche
qui me propulse constamment en des contrées tellement inconnuesje ne sais pas si j’ai encore des orgasmes
ou bien si toute ma séance n’est qu’un long orgasme,
peu importe4 juillet 2019 à 12 h 07 min #34222SophiAir
Participant@bzo, toujours un plaisir de te lire.
Pour revenir sur plusieurs points,
Mon pénis : bien sûr qu’il est toujours présent. En revanche, il n’agit vraiment plus comme tel. Tu sais que clitoris et pénis relèvent du même groupe de cellules, et à y bien regarder, ont énormément de similitudes de structure et de fonctionnement. Et ma sensibilité s’est complètement déplacée dans le gland (c’est le même terme pour le clito) et dans la zone pubis et cuisse. C’est un phénomène qui m’avait intrigué, il y a longtemps déjà, et que je comprends mieux aujourd’hui. La hampe de mon pénis n’a plus aucune importance, et les érections ont quasiment disparu. J’ai essayé de me masturber de façon masculine, mais je n’y arrive plus, et cela n’a vraiment plus aucun intérêt pour moi. Les émissions de sperme sont devenues très rares également, et peuvent parfois intervenir plutôt en écoulement, mais sans éjaculation.
Mes couilles : suite à tes écrits, j’ai essayé souvent de les associer à mes plaisirs, mais franchement, elles ne m’apportent rien, quand ce n’est pas une gêne. En revanche, la peau du scrotum, elle, est très sensible. Si je pouvais avoir l’une sans les autres, ça m’arrangerait bien.
Mon appareil génital, source de mon plaisir. Contrairement à toi, je ne ressens pas cela. Après, tout dépend de ce qu’on appelle appareil génital. Si c’est pénis et couilles, c’est non. Si cela englobe la prostate, périnée, etc… alors oui. Mon plaisir irradie maintenant complètement de l’intérieur. Et d’une zone où se trouverait mon vagin et mon clitoris, si j’étais une femme de naissance.
Je n’ai pas d’anus-pussy. Je ne touche pas à mon anus. Et je n’ai pas d’orgasme anal. En tout cas, pas pendant mes séances. En revanche, j’ai des orgasmes anaux lorsque mon compagnon me pénètre. Mais, comme je l’avais expliqué, dans ces moments-là, je me sens complètement homme.
Ce qui n’est pas le cas lors d’un cunnilingus, ou je devrais dire fellation. Mais, lorsque mon compagnon me suce, j’ai de plus en plus de mal à rester bandé. Ce qui l’étonne, compte tenu de mes réactions beaucoup plus puissantes. J’ai essayé de lui expliquer les changements intervenus en moi, mais il a du mal à comprendre ou à intégrer.
Ma bouche : certainement à développer. Mais, à ce jour, c’est une zone effectivement très sensible, mais avec laquelle je ne joue pas trop seule. J’adore tellement quand mon compagnon m’embrasse, que cela lui est un peu réservé…
Le pôle masculin, baril de poudre : pas évident. Bien sûr, on pourrait penser que mon amant, celui que je sens me pénétrer, est ma part masculine. C’est peut-être le cas. Cependant, je ne le ressens pas comme ça. Il agit vraiment comme une partie exogène. Et d’ailleurs, je n’ai plus besoin de l’imaginer, je l’ai intégré, il est là, bien présent, bien vivant, bien actif et viril. Je ne veux pas donner l’impression de jouer sur les mots, mais, ce que je veux dire, c’est que je n’ai plus « besoin » de l’imaginer. Comme tu le dis, c’est une imagination dans ma chair, peut-être le moi reptilien, en effet.
Sensation d’androgynie : oui, forcément. Parce qu’au bout du compte, à ce jour, je suis toujours un homme physiquement. Ce qui me questionne de plus en plus. Avec des retours sur mon enfance, mon adolescence… Sujet très sensible, trop sensible pour que j’arrive à développer.
Le corps réceptif : oui, totalement. Cette sensation de ne plus s’appartenir, de sentir le corps se pulvériser, se reformer, exploser ou imploser de nouveau. L’électricité et la chaleur déboulant sur la peau, dans la peau. Un objet orgasmique total. Je ressens la même sensation d’un long et puissant orgasme, quelque chose qui vit et se développe, plutôt qu’un enchaînement d’orgasmes.
Voilà, voilà ! Désolé pour la tartine, mais je suis sûre que si des prostatonautes ont la patience de lire nos échanges, ils en trouveront certainement des éléments à exploiter et à développer dans leur propre découverte. Notre sensation de vivre des expériences similaires dans leur puissance, et pourtant différentes dans nos pratiques, montre que tout est possible chez chacun, selon son propre rythme et son propre chemin.
A vous lire4 juillet 2019 à 20 h 35 min #34223bzo
ParticipantMon pénis : bien sûr qu’il est toujours présent. En revanche, il n’agit vraiment plus comme tel. Tu sais que clitoris et pénis relèvent du même groupe de cellules, et à y bien regarder, ont énormément de similitudes de structure et de fonctionnement. Et ma sensibilité s’est complètement déplacée dans le gland
oui, je m’excuse, je me rends compte que je t’ai mal lu,
nous pensons à la même chose ici et nous vivons quelque chose de très similaire, enfin je crois,
tout cela est tellement une question d’interprétation
et les mots sont parfois si difficiles à trouver pour décrire es phénomènes si subtils et complexesune reconversion des ondes sexuelles émises par notre sexe et ses environs
en quelque chose de différent,
au moins durant la pratiqueJ’ai essayé de me masturber de façon masculine, mais je n’y arrive plus, et cela n’a vraiment plus aucun intérêt pour moi.
oui tout à fait, je suis bien d’accord,
bien que certains par ici pratiquent des techniques de masturbation optimisée
sans aller jusqu’à l’éjaculation,
telles que décrites dans le livre de Mantak Chia
c’est peut-être puissant
mais cela ne m’intéresse pas du tout
avec ce que je suis capable de vivre désormais durant ma pratique,
c’est tellement riche, tellement épanouissant, tellement riche, tellement puissant,
c’est devenu une aventure tellement haletante, tellement riche en découvertes
et puis ce que je fais émerger de moi, ce que je découvre de moi,
les sonorités, les accords que je parviens à tirer de mon instrument,
tout ce féminin tellement haut en couleurs,
tout cela me convient
et je me sens complètement rassasié sexuellementje n’éprouve aucun besoin de me masturber,
soit depuis bien deux ans tout de même que je ne l’ai plus fait,
et pourtant je n’ai d’autre activité sexuelle que ma pratique
mais elle satisfait ma chair,
je n’éprouve aucun besoin de me masturber
même après avoir regardé du porno
mais même regarder du porno , me tente de moins en moins,
pourquoi le faire alors qu’avec moi-même,
j’obtiens un plaisir tellement plus intense, plus riche et plus épanouissant en quelques instants?c’est la différence entre vivre une aventure unique, palpitante, soi-même,
la vivre dans sa chair, avec tout son être, avec tout ce qu’on a en soi,
avec des forces qu’on ne soupçonnait pas au fond de soi
et qui se révèlent de plus en plus séance après séanceet puis juste regarder sur un écran d’autres prendre leur pied
ou faire semblant de le prendre, vivre vaguement, un peu, ce qu’ils font, par délégationles énergies que peuvent produire mes couilles et mon pénis,
je veux en obtenir des ondes qui donnent du plaisir au féminin en moi,
qui augmente son territoire, l’enflamme, la font s’envoler
et j’y arrive complètement désormais,
parfaite fusion entre les vibrations de ma prostate et de tout le reste du corps
et aussi de ce que j’obtiens depuis mes parties génitales d’hommeainsi j’obtiens cette sensation de se faire l’amour, si sublime à vivre,
sensation qu’on nous fait l’amour,
le on pénétrant, étant en même temps le nous pénétré
sensation en même temps que le on pénétrant est quelqu’un d’autre,
le nous pénétré aussi
mais que les deux, en même temps,
le nous étant en même temps quelqu’un d’autre et en même temps nous,
infini et trouble jeu de miroirs dans la perception des sensations
toutes les nuances et fluctuations que cela génère
entre la sensation mâle de pénétrer et la sensation féminine d’être pénétréil y a comme une sorte d’équilibre et comme une collaboration , tendues vers le même but,
que je suis parvenu à mettre au point entre ces différentes énergies à l’oeuvre
provenant de ces différentes sources,
la prostate par l’intermédiaire chez moi, des contractions,
mes parties génitales, mon anus-pussy et puis tout le reste du corps,
avec les caresses, le mode liane lascivetout cela forme un ensemble tellement riche et multi-forme
que cela me satisfait totalement,
je n’ai pas besoin d’autre chosee n’ai pas d’anus-pussy. Je ne touche pas à mon anus.
j’y mets les doigts, j’adore aller y farfouiller
mais ce n’est pas mon anus que je touche et en aucun cas du plaisir anal que je ressens
mais bien le seul sexe que je ressens dans ces moments, celui que tu as aussi
et que tu aimes sentir pulser, vibrer en toi, transformer tout en miel,
faisant fondre tes entrailles encore et encore,
qui donne la sensation que le bassin tangue comme un bateau ivre
avec toutes les vagues de volupté qui y passent et repassentmon appareil génital, source de mon plaisir. Contrairement à toi, je ne ressens pas cela.
il est tellement difficile d’expliquer, ce sont des phénomènes souvent tellement subtiles et complexes
que les mots me trahissent ou n’expriment que très partiellement ce que je voulais direce que je voulais dire par là, c’est que quand j’effleure des doigts mon sexe
ou que je laisse traîner un doit sur mon gland, plus précisément le méat urétral,
ce n’est pas un plaisir d’homme que je ressens,
c’est quelque chose de différent, tout ce que je fais, donne du plaisir au féminin,
est ressenti du côté du fémininLe pôle masculin, baril de poudre
non, ce n’ai pas ce que j’écris, le baril de poudre, c’est le féminin,
le masculin, c’est juste la mèche qui allume le baril, c’est en cela qu’il est nécessaire, indispensable,
c’est son rôle et au mieux il l’accomplit durant la séance,
au mieux le féminin peut prendre son envol en nousla comparaison a ses limites car le féminin n’explose pas, enfin peu, en tout cas chez moi
ce sont des montées beaucoup plus graduelles,
tout en lascivité, en ondulations soyeuses, arabesques feutrées, animalité féline,
en nuances variant constamment,
plutôt d’interminables extases, avec des vagues de volupté qui m’entraînent toujours plus loin,
jusqu’à ne plus savoir qui je suis et où je suisest-ce que ce sont des orgasmes? je n’en sais rien,
c’e”st tellement différent de mes orgasmes d’homme avec pénis dressé, enfin de ce que je m’en souviens
mais aussi tellement différent de mes orgasmes prostatiquesMa bouche : certainement à développer. Mais, à ce jour, c’est une zone effectivement très sensible, mais avec laquelle je ne joue pas trop seule. J’adore tellement quand mon compagnon m’embrasse, que cela lui est un peu réservé…
hum, c’est du sacrifice, chez moi elle a acquis une place tellement importante en un peu de temps
dès que j’ai découvert tout son potentiel,
juste la main négligemment sur la bouche, comme si vaguement on baillait,
cela fait comme un nid où les gémissement viennent se poser un temps avant de s’envoler,
cela fait comme une partouze sonore entre les doigts,
sensation d’intimité délicieuse, de sensualité feutrée
et puis comme je l’ai écrit, les vibrations semblent monter de tout en bas
et venir vaginiser la cavité buccale et les lèvres
c’est puissant, irrésistible, tellement chargé de sensualité animale18 janvier 2020 à 7 h 57 min #36014bzo
ParticipantCe Yin si fort, ce féminin est devenu extrêmement important et présent chez moi. Ma pratique a fait remonter beaucoup de choses de mon enfance et mon adolescence. Je suis sûr qu’à 20 ans aujourd’hui, j’aurais commencé une procédure de transition. A mon âge, avec ma vie, même si cela reste possible, cela est beaucoup plus compliqué, et me fait énormément hésiter.
En tous cas, je n’en suis pas encore arrivé à ne plus supporter ma vie d’homme, même si la source de mon plaisir n’est qu’intérieur. Pointe parfois la frustration de ne pas vivre ma sexualité de femme.je fais remonter ton fil, y place cette citation de toi
dans le le fil Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait créé par @aneveil
car elle m’évoque beaucoup de choses et voulais faire quelques réflexions
sans polluer d’avantage le fil d’@aneveil
@ch313 qui vit une expérience très similaire à celle que nous vivons,
s’était aussi demandé à un moment donné, je me souviens, s’il n’était pas hermaphrodite,
moi-même , parce que j’essaie d’être intellectuellement aussi objectif et exigeant que possible,
vu la nature tellement féminine de mon plaisir,
à quel point je parviens à me laisser envahir par du féminin durant l’action,
je me suis posé des questions sur moi-même, sur ma nature profondemais les conclusions auxquelles je suis parvenus, sont différentes de toi
et cela a changé légèrement ma perspective,
c’est pour cela qu’à partir d’un moment donné,
j’ai commencé à parler de plaisir androgyne plutôt que de plaisir au féminin
parce que je sens constamment un braquemart bien dur, bien dressé, au travail en moi,
je le sens dans un sexe féminin, dans ma petite chatte qui n’existe pas
mais que je sens avec une acuité confondante, bouleversante, entre mes jambes
je sens les deux en moi, ils semblent indissociables,
je veux dire que le masculin semble indissociable en moi, je m’en suis rendu compte peu à peu
et je l’ai accepté et c’est à partir de ce moment que mon plaisir a été total, complet
et totalement épanouissantl’essentiel est féminin bien sûr, à 90, 95% , je dirai
mais les 5 à 10 % de masculin sont bien là et je les sens indispensables à la machinerie
pour que le moteur puisse fonctionner à plein régimeje crois que cela correspond à ma nature profonde
et donc l’accepter, c’est pouvoir exprimer celle-ci pleinement,
en extraire, faire monter, toute la richesse, toute la diversité, toute l’intensitéma nature profonde, je crois, est celle d’un homme
qui peut prendre son plaisir en tant qu’homme avec une femme
mais aussi en tant que femme avec une femme
et puis aussi en tant qu’homme avec un homme et en tant que femme avec un homme,
je suis, on ne peut plus, omnivore et satisfait que mon corps d’homme m’offre ces possibilités,
je ne me sens à aucun moment le besoin d’assumer cette féminité plus que cela,
au quotidien, elle m’irrigue par les soubassements, je sens mes racines baigner dedans,
me nourrir secrètement, m’enrichir, me diversifier, m’assouplir, me rendre plus ouvert, plus attentif
et c’est bien ainsi, cela me suffit,
je suis content ainsic’est la différence donc, je crois, par rapport à toi,
c’est 5 à 10% de masculin en toi, sans doute parce que ta nature profonde t’indique cette direction,
que c’est là que tu seras pleinement toi,
tu préfères les vivre à 100 du côté du féminin,
tu ressens l’effet du masculin en toi mais à 100% du côté du féminin,
la pine bien dure, tu en ressens les effets, tu la sens monter en toi, frotter dans tes chairs en toi,
moi aussi, o combien
mais tu as sens comme extérieure à toi,
alors que moi je prends du plaisir avec aussi, je la manipule, je prends du plaisir à la sentir s’enfoncer en moi,
je prends un plaisir mâle à l’enfoncer en moi,
à la sentir s’enfoncer dans ma chair, je prend un plaisir mâle en même temps que femelle,
à la sentir s’enfoncer en moiune chose est sûre, on est sur les mêmes longueurs d’ondes,
on est devenu totalement complice de cette chair
on vit le plaisir qu’on a envie d’éprouver,
notre désir semble se transformer instantanément
en un kaléidoscope de sensations avec la complicité totale de ce corpsune chose que je t’envie, à laquelle je ne parviens pas du tout,
c’est à me contrôler en “public”,
je veux dire que très rapidement je me mets à gémir, cela semble totalement incontrôlable
et puis je sens aussi mon visage qui devient très expressif des sensations que j’éprouve,
donc hors de chez moi, je m’offre seulement des doses homéopathiques d’action
par peur de me faire surprendre20 janvier 2020 à 11 h 05 min #36030SophiAir
ParticipantMon cher @bzo,
merci pour ta finesse et ta sensibilité, ta compréhension de nos sensations et ta capacité à les expliquer.
Je me souviens d’une étape dans mon cheminement où je “créais” ce pénis pénétrant par ma respiration, je lui donnais son rythme, sa puissance et même sa longueur et son épaisseur.
Aujourd’hui, comme n’importe quelle autre femme, j’imagine ce sexe. Je n’ai plus besoin de le matérialiser. Le seul fait d’y penser m’émoustille. Je ne compte plus les semaines ou les mois depuis la dernière fois où j’ai utilisé mon pénis, où j’ai éjaculé. Cette partie de moi est devenue tellement gênante. J’ai trouvé, en plus de mes séances pure Aless, deux nouvelles façons de me masturber très féminines. La première est d’appliquer un point de pression, du bout de mon index ou de mon majeur, à la jonction du mont de Vénus et de la base de mon pénis, sans le toucher. Ce point de pression, parfois avec quelques petits mouvements circulaires, me fait décoller illico. Peut-être cette zone est-elle particulièrement innervée. Je ne sais pas. En tout cas, une belle sensation de titiller mon clito.
La deuxième est de faire glisser mon majeur et mon annulaire de haut en bas, le long de mes “lèvres”, sous mon pénis, comme si il se décollait de mon pubis, le bout de mes doigts pouvant aller parfois jusqu’à l’endroit où devrait se trouver l’entrer de mon vagin, sous l’os pubien.
Dans les deux cas, même si parfois mon pénis est en semi-érection, ce qui me gène plus qu’autre chose, je n’ai plus de contractions péniennes. Tout se passe à l’intérieur, derrière, au fond… Mon bassin ondule, je me cambre de plus en plus, de ma main libre je caresse mes seins, ma bouche, mes cheveux… Mon corps entier entre en vibration, ma peau jouit. C’est l’orgasme assuré.
Dans ces moments-là, comme lors de mes séances sans mes mains, je suis complètement femme. Je ne souhaite qu’être prise, pénétrée. Je ne veux qu’être offerte à mon amant, m’ouvrir à lui ou le chevaucher, le faire jouir comme il me fait jouir.
Et ce n’est pas ces pratiques, ou les massages prostatiques qui ont provoqué ce changement. Ils ont simplement réveillé la personne que je suis, ils me l’ont révélé à moi-même.
Comme je le disais dans un précédent post, beaucoup de détails de mon enfance et de mon adolescence, avant que je ne décide d’être un “homme, un vrai” !, sont remontés à la surface. Je tente de les écrire à chaque fois qu’ils émergent. Et tous me mènent vers la même conclusion.
Je n’en ai pas parlé à mon compagnon qui est 100% gay, de peur de le perdre. Je ne suis pas certain qu’il apprécierait de vivre avec une femme…
Et une transition vers mon vrai sexe, à mon âge, me semble pour l’instant bien compliquée et bouleversante dans beaucoup de domaines. Je me renseigne pour l’instant. Je lis beaucoup. Je n’ai pas encore rencontré de personne trans. Mais c’est un projet.
Voilà où j’en suis à ce jour. Et cela fait tellement de bien de pouvoir en parler sur un forum qui reste tellement ouvert et sans jugement. Merci à toi @bzo et merci à tous les autres prostatonautes de ce site.Pour en revenir à mes plaisirs cachés, en public, il est vrai qu’il faut jouer avec ses limites, arrêter juste à temps pour que cela reste indécelable. C’est super agréable. Me sentir m’ouvrir à la vue d’un bel homme, sentir mes seins pointer, mes cuisses qui se frottent doucement l’une contre l’autre, discrètement, la sensation du bassin qui ondule à l’intérieur, et le plaisir qui monte doucement, doucement. Je desserre légèrement les cuisses, il redescend. Je le fais monter et descendre comme ça. Et je crois que je ne suis pas la seule. Combien de fois, j’ai remarqué une femme, les yeux clos, concentrée sur elle-même, un très léger sourire aux lèvres, assise tranquillement, dans le fracas du métro… Les transports en commun deviennent tout d’un coup beaucoup moins éreintants…
A très bientôt. Des bises affectueuses à tous20 janvier 2020 à 11 h 53 min #36032SophiAir
ParticipantHelp, j’avais fait une longue réponse il y a 3/4 d’heure. Elle semble avoir disparue. Que se pass-t-il ?
20 janvier 2020 à 12 h 23 min #36034Andraneros
Modérateur20 janvier 2020 à 15 h 25 min #36036SophiAir
ParticipantOuf ! Merci beaucoup @Andraneros
A très bientôt20 janvier 2020 à 18 h 53 min #36038bzo
ParticipantLa première est d’appliquer un point de pression, du bout de mon index ou de mon majeur, à la jonction du mont de Vénus et de la base de mon pénis, sans le toucher. Ce point de pression, parfois avec quelques petits mouvements circulaires, me fait décoller illico. Peut-être cette zone est-elle particulièrement innervée. Je ne sais pas. En tout cas, une belle sensation de titiller mon clito.
hé hé , je connais bien aussi,je fais cela de temps à autre,
c’est en effet très puissantTout se passe à l’intérieur, derrière, au fond… Mon bassin ondule, je me cambre de plus en plus, de ma main libre je caresse mes seins, ma bouche, mes cheveux… Mon corps entier entre en vibration, ma peau jouit
là aussi, je me reconnais tellement dans cette description
Dans ces moments-là, comme lors de mes séances sans mes mains, je suis complètement femme. Je ne souhaite qu’être prise, pénétrée. Je ne veux qu’être offerte à mon amant, m’ouvrir à lui ou le chevaucher, le faire jouir comme il me fait jouir.
cela , je le vis aussi, totalement, à 100%,
à la différence, que je me sens aussi en même temps, l’amant,
celui qui pénètre,
celui qui fait les va et vient avec son braquemartc’est pour cela que je parle de plaisir androgyne dans mon cas
car je me sens à 100% en même temps les deuxen fait les deux sont tellement proches,
il est si aisé de passer du masculin au féminin instantanément,
ce sont les mêmes sensations
pour employer une image: à l’un des bouts, c’est du masculin
et puis le reste , c’est féminin,
c’est comme cela que je le viset c’est ainsi, je crois,
que cela m’apporte désormais cette sensation de plénitude, d’épanouissement, sans égale,
tellement délicieuse, tellement riche,
sensation d’être unifié en moi-même,
en vivant le spectre complet de la sensation,
du masculin jusqu’au féminin, la consommant, la consumant, dans son entièretéet puis je suis tellement rassasié jour après jour avec ma pratique
qui est ma unique source d’ébats sexuels depuis des années,
jamais je ne me masturbe, en ressens le besoin,
n’ai plus éjaculé depuis plus d’un an et n’en sens pas le besoinEt une transition vers mon vrai sexe, à mon âge, me semble pour l’instant bien compliquée et bouleversante dans beaucoup de domaines. Je me renseigne pour l’instant. Je lis beaucoup. Je n’ai pas encore rencontré de personne trans. Mais c’est un projet.
ce n’est de toute façon pas quelque chose qui doit se décider à la légère,
il faut prendre son temps,
soupeser tous les aspects,
tenir compte aussi du fait que dans l’enthousiasme de vivre certaines choses dans son corps
qui paraissent appartenir à l’autre sexe,
je sais aussi de quoi je parle là car je les vis aussi, tout autant que toi,
on est tenté de tirer certaines conclusionsje crois qu’il faut vraiment mener une réflexion et une introspection avancées, scrupuleuses,
en ne laissant rien au hasard,
en donnant le temps au temps
avant de prendre des décisionsje pense par exemple à @envole qui est venu ici quelques mois
et qui dans un premier temps, évoquait aussi la possibilité d’effectuer sa transition
avant de se rendre compte qu’en fait, il avait fait fausse route,
que ce n’était quand même pas sa voie21 janvier 2020 à 14 h 04 min #36053SophiAir
ParticipantMon cher @bzo, pour revenir sur la dernière partie de ton message, je suis effectivement en pleine réflexion. Et ce n’est pas forcément très confortable. @envole est bien entendu de toutes mes pensées. Car, un tel bouleversement, irréversible, fondamental, est quelque chose de très compliqué à gérer. Je lis énormément, je cherche des conseils à droite à gauche. Mais je n’ai pas encore consulté de psy. En fait, je suis effrayé d’avoir la confirmation de mes sensations. Un peu comme si je me trouvais au bord d’un gouffre avec un tigre derrière moi : je saute ou je me laisse dévorer ? Heureusement que le reste de ma vie fonctionne plutôt bien. ça aide à supporter.
Mais si je refais le film de ma vie à la lumière de cette vérité qui naît en moi, il est certain que beaucoup de choses s’éclairent et deviennent évidentes : mes difficultés de relation et avec les garçons, et avec les filles, tellement je ne savais pas où me situer, ma sexualité plus que chaotique pendant mes presque 30 ans de vie commune avec mon ex-épouse, plus d’autres nombreux détails que je n’exposerai pas.
Bref, je suis en plein questionnement, et j’ai l’impression de plus en plus en connaître LA réponse, terrible de complexité.
Merci de tes messages en tout cas.
A bientôt21 janvier 2020 à 19 h 03 min #36070bzo
Participantmême si cela se confirme,il n’est pas sûr que la solution soit d’effectuer cette transition
peut-être serait-ce de la lâcheté, un manque de courage dans l’affirmation de soi-même
mais peut-être pas,
peut-être compte tenu de ton âge, de ton parcours déjà,
n’est-ce tout simplement pas raisonnablepeut-être aussi la découverte du plaisir prostatique d’abord
puis étendant celui-ci à ce plaisir faisant participer tout le corps
qui va par-delà les frontières de l’identité sexuelle de celui-ci,
qui va chercher dans tes profondeurs, dans tes racines,
qui te fait vivre une expérience hors du commun,
tellement riche, tellement épanouissante déjà en soice jardin secret magnifique, c’est déjà quelque chose d’énorme, d’exceptionnel
pour en revenir à @envole,
c’est en grande partie en découvrant justement tout l’épanouissement, la richesse et l’exploration possibles,
grâce à la prostate,
qu’il a décidé de ne pas aller plus loin,
qu’il a compris qu’il faisait fausse route ,
je ne dis pas que c’est ton cas bien sûr, juste qu’il faut faire très attention
et de ne pas tirer des conclusions hâtives, retourner cela dans tous les sens
et s’adresser aux gens spécialisés dans le domaine pour avoir des conseilsje remets ici tout le dernier message d’@envole où il s’expliquait:
et j’ai compris que je ne me sens pas femme « à l’intérieur » quand je suis seul avec moi-même, c’est le regard des autres sur moi qui en imposant avec violence l’idée que j’avais des aspects féminins m’a progressivement amené à considérer l’hypothèse que je serais une femme au fond de moi…Mais ce que j’ai compris avec le temps, et en discutant avec beaucoup de personnes trans, c’est que au fond de moi je n’ai pas le sentiment d’être une femme. J’ai des réactions et des traits de caractère qu’on considère souvent comme féminins, mais ce n’est pas toute ma personnalité, et je ne veux pas choisir à l’intérieur de ma personnalité certaines parties plutôt que d’autres. J’ai une personnalité qui ne rentre pas dans les cases simples des genres tranchés. C’est comme ça et je l’assume enfin, et me prendre pour une femme me forcerait à occulter certaines parties de ma personnalité qu’on dit masculines, et ça je ne le veux pas non plus…
Je suis parfaitement d’accord avec toi sur tout ce que tu écris sur le plaisir, mais là aussi maintenant je n’ai plus de vision en termes de genre de ma sexualité : il se trouve juste que j’ai un appareillage sexuel masculin, mais qu’aujourd’hui je comprends vraiment comment il fonctionne, et je n’ai plus à me poser de questions dessus, il me rend pleinement heureux, plus que je ne l’ai jamais été, je me sens complet, dans toutes mes dimensions, de la profondeur de ma prostate au bout de mon frein en passant par mes tétons, mes pieds et mon troisième oeil, et en plus j’ai enfin compris ce qui n’allait pas chez moi dans le lien entre désir physique et désir mental. Aujourd’hui tout ça est très clair, et je me sens parfaitement en phase avec moi-même, mes désirs, mes amours…C’est assez génial au fond. Je vis dans une plénitude permanente, dont ma prostate est le coeur vibrant. En un sens comme tu le dis tout est à son service, mais elle est elle-même au service de ma libido, et pour moi c’est très nouveau…Comme si toutes mes inhibitions avaient d’un coup disparu parce que ma vie est plus intense de l’intérieur. Grâce à ma prostate, je ne me sens plus vide, je suis une émotion, une intensité, un désir, aux multiples gradations sublimes et délicieuses
25 février 2020 à 14 h 09 min #36535SophiAir
ParticipantVoilà, c’est fait ! Je change mon pseudo. SophiAir remplace Pcommep.
SophiAir est aujourd’hui beaucoup plus proche de qui je deviens.
J’espère que vous continuerez à être toujours aussi bienveillants avec moi.
Bises à toutes et tous les prostatonautes25 février 2020 à 15 h 47 min #36537Andraneros
ModérateurTu nous dis SophiAir
J’espère que vous continuerez à être toujours aussi bienveillants avec moi.
Lorsque nous employons le terme de « cheminement » et qu’en plus nous ajoutons à l’occasion que notre cheminement est sans fin c’est bien pour mettre en valeur à quel point notre pratique peut nous transformer. Chacun vit son cheminement à son rythme, à sa manière. Je suis heureux de lire que le tien contribue à te libérer d’une certaine carapace pour devenir celle que tu étais depuis toujours sans pouvoir l’exprimer.
Bon cheminement SophiAir
25 février 2020 à 16 h 02 min #36538SophiAir
ParticipantMerci n’est pas suffisant cher @Andraneros, tellement je suis touchée par ton post.
C’est exactement cela, une carapace qui craque de partout et que j’espère faire voler en éclats, même si je suis en même temps très effrayée du parcours et des conséquences.
Merci encore25 février 2020 à 22 h 04 min #36541bzo
Participantet tout cela grâce au massage prostatique
si j’ai bien suivi toute l’histoire,
il t’a permis de te révéler pleinement à toi-mêmeje ne suis pas étonné qu’il ait ce pouvoir,
nous vivons grosso modo la même chose,
je connais la puissance , la richesse splendide, de tout cela,
de ces moments tellement emplis de grâce, de volupté et de féminité épanouissanteton compagnon? cela se passe comment?
ou bien tu en n’es pas encore au stade de laisser sortir cela dans tout entourage immédiat?25 février 2020 à 23 h 13 min #36542SophiAir
ParticipantCher @bzo, tu comprends mon pb. J’aime mon compagnon et il m’aime. En revanche, il n’aime pas les femmes. Est-ce qu’il m’aimera toujours qd je lui aurai dit qui je me sens être ? C’est un des points très important auxquels je dois faire face.
26 février 2020 à 1 h 06 min #36545bzo
Participantc’est une question vraiment complexe, délicate,
mais s’il t’aime comme tu ais, sans deviner, ce qui se passe en toi,
sans ressentir une atténuation de ses sentiments vis à vis de quelque chose en toi
qu’il n’a pas encore identifiée mais qu’il rejette instinctivement,
c’est qu’il y a une chance pour qu’il puisse continuer de t’aimer,
même après que tu lui ais révélécependant prends bien le temps de laisser évoluer tout cela,
de laisser mûrir le processusmais je comprends que cela ait pu déclencher un pareil mécanisme en toi,
je sors du lit d’une belle et longue séance,
toi, tu peux deviner sans doute ce que j’ai vécu,
pas beaucoup par ici le peuvent,
tant que quelqu’un n’a pas vécu son corps comme cela, bien au-delà des limites de son identité sexuelle,
avec tout ce florilège de sensations les unes plus extraordinaires que les autres
qui montent sans cesse et qui envahissent tout le corps,
des flots de volupté et de félicité, non stop, partout, dans la moindre fibre de notre êtrec’est tellement éblouissant, tellement épanouissant, tellement ineffable, à chaque instant,
j’en frissonne des pieds à la tête, rien que d’y penser
mais je n’ai pas besoin d’y penser en fait
parce que désormais c’est constamment là en moi,
je n’ai qu’à m’effleurer d’un doigt, serrer un peu une cuisse sur une couille
et déjà tout est là, partout en moi27 février 2020 à 11 h 12 min #36555SophiAir
ParticipantCher @bzo, je te remercie de tes mots rassurants.
Oui, je prends mon temps de toute façon. Pour l’instant, je travaille à affiner mon corps, j’en prends soin, je m’épile, etc… effectivement de petits changements pour mettre mon ami sur la bonne piste.
Et de toute façon, il faudra que j’entreprenne un travail avec un psy. J’en ai besoin. Ne serait-ce que pour confirmer ou infirmer (va savoir) ce que je ressens au plus profond de moi. Tout cela va prendre beaucoup de temps, je le sais déjà. Et je n’entreprendrai rien d’irréversible, tant que je ne serai pas complètement sûre de moi.c’est tellement éblouissant, tellement épanouissant, tellement ineffable, à chaque instant,
j’en frissonne des pieds à la tête, rien que d’y penser
mais je n’ai pas besoin d’y penser en fait
parce que désormais c’est constamment là en moi,
je n’ai qu’à m’effleurer d’un doigt, serrer un peu une cuisse sur une couille
et déjà tout est là, partout en moiAh ah, toujours aussi sensuel @bzo. Oui quelle merveille de pouvoir ressentir autant de plaisir, indéfiniment, quand on le souhaite, et qui nous fait toucher les étoiles. Même si de mon côté mes couilles sont plutôt une gêne qu’autre chose.
Mmmm la sensibilité des seins qui pointent, la peau comme organe de plaisir, les frissons ondulant sur toute la surface du corps… et l’ouverture, l’accueil de l’univers en soi, sensation de plénitude et d’harmonie.Des bises et plein de plaisir
27 février 2020 à 20 h 51 min #36557bzo
ParticipantMême si de mon côté mes couilles sont plutôt une gêne qu’autre chose.
hum, cela ne devrait pas, je t’assure
quand je me frotte, je me malaxe, les couilles, le sexe, inlassablement, avec les cuisses,
ce que je ressens, ce ne sont pas des couilles , un sexe d’homme, frottés, malaxés,
tu peux me croire, c’est tout à fait autre choseà partir du moment où tu es dans ce corps
avec ton autre moi, libéré, totalement aux commandes,
tu perçois tes organes tout à fait différemment,
toi-même, tu as relaté des expériences de ce genre, de nombreuses foisquand je perçois et je vis dans mon corps avec mon autre moi aux commandes,
les ondes qui me parviennent de ces contacts, sont tellement incroyables,
tu passes à côté de quelque chose d’énorme, à côté d’une source ultra-puissante ,
pour venir alimenter ton plaisir de femmede même, quand avec un ou deux doigts derrière, je farfouille dans mon anus,
là aussi, c’est à travers l’autre moi que je ressens
et là encore, tu peux me croire,
c’est quelque chose de tout à fait différent d’un plaisir anal d’hommeje perçois chez toi, malgré l’extraordinaire facilité que tu as,
qu’il y a là encore de belles évolutions possible,
tu as un corps d’homme, que tu le veuilles ou non
mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux le vivre à 100% au féminin
et cela sous-entend aussi, exploiter tes organes génitaux
et la puissance splendide des vibrations qu’ils peuvent générerune fois que tu es à 100% avec ton autre moi lors de la séance, tout change,
toutes les règles changent, tous les repères sont différents,
tu te touches tes couilles mais c’est autre chose que tu vas vivre,
tu ne vas pas sentir des ondes mâles
mais ce qu’ils déclenchent comme réactions chez ton moi fémininessaie , tu m’en diras des nouvelles,
ta pratique va s’envoler vers des hauteurs insoupçonnées
car les génitaux dans un corps d’homme, sont la source la plus puissantes d’ondes sexuelles
et à partir du moment où on arrive à les détourner, à les retourner même vers l’intérieur,
c’est du tout profit pour ton moi féminin qui va adorer cela,
qui va en être folle à un point que tu n’imagines même pas pour l’instantne pas avoir peur de l’éjaculation non plus
là aussi, c’est quelque chose de tout à fait autre chose que tu vas vivre,
elle vient très lentement chez moi malgré les nombreux contacts des cuisses,
(jamais les mains, c’est mon seul interdit)
et quand elle vient, c’est tout mon intérieur qui est inondé de lave délicieuse
et je vis à chaque fois, ce que je qualifie, de super O au féminin,
tellement cela me rappelle irrésistiblement
la puissance splendide des super O que j’ai connu par le passé, avec le masseur,
rien à voir, là non plus, avec les sensations classiques d’une éjaculation - AuteurArticles
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