Mots-clés : ,

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Auteur
    Articles
  • #30540
    Epicurien99
    Participant

    Je voudrais ouvrir un post et vous inviter à faire part de votre expérience.
    Voilà :

    Si tous les hommes (normalement 99,99 %) savent que qu’est un orgasme éjaculatoire, savent comment le provoquer, en connaissent les effets, qu’en est-il exactement de ce fameux orgasme prostatique.

    Si on effectue une recherche sur internet, on lira généralement que cet orgasme est plus puissant que l’orgasme éjaculatoire, qu’il procure une vague de plaisir intense.
    Je cite quelques articles lus sur internet :

    “Les hommes témoignent d’un orgasme plus profond, presque une extase, proche sans doute de l’orgasme féminin. Il déferle en vagues, ou bien embrase le corps, avec volupté”

    Dans tous les cas, l’orgasme prostatique se traduit, comme l’éjaculation, par des ondes de décharge liées aux intenses tensions neuromusculaires. Les contractions du plancher pelvien exercent de fortes vibrations au niveau des organes génitaux. Emise de l’intérieur, la sensation prostatique ne se traduit pas par un signe extérieur comme c’est le cas pour l’éjaculation.  I

    Bon, c’est bien beau tout cela.
    Mais vous, que ressentez-vous ? Comment cela se passe-t-il pour vous ?

    J’ai déjà écrit mes sensations dans un autre post.
    Je les rappelle ici :

    • d’abord, tremblement des mains, des bras
    • convulsions dans tout le corps (le corps se soulève, tout le corps tremble : d’abord la région pelvienne, ensuite les cuisses, les jambes, le torse, le cou, la tête)
    • mon corps bascule de droite à gauche, parfois se retourne complètement
    • je n’ai plus de contrôle sur mon corps
    • mes jambes frappent littéralement le matelas
    • respiration très rapide, halètement, gémissements, cris, hurlement parfois
    • sensation de bien-être

    Et ce déferlement de plaisir peut survenir plusieurs fois d’affilée, pratiquement sans interruption.
    Mon vécu s’apparente très fort à la vidéo https://fr.pornhub.com/view_video.php?viewkey=ph5732788061500 visible sur le site bien connu Pornhub.
    Par contre, je ne ressens pas de chaleur interne, rien en fait en interne (cela viendra peut-être).

    Ah, je voudrais ajouter :
    • j’ai connu mes premiers orgasmes prostatiques dans les mains de masseurs gays (massage thérapeutique suivi d’un massage érotique comportant un massage prostatique avec un doigt ou avec dildo)
    • les effets ressentis avec (ou sans) l’aneros sont similaires
    • j’ai découvert que le massage des seins (des tétons – je suis un mec quand même) provoque systématiquement un orgasme
    • j’arrive (très facilement) à provoquer un orgasme sans aneros. Perso, je trouve que c’est quand même mieux avec.

    Voilà mon vécu. Et vous, comment que se passe-t-il pour vous ? C’est comment l’orgasme ?

    #30563
    Andraneros
    Modérateur

    Ton message était garé dans les spams, sans doute à cause du lien. Je le remets à sa place.

    #30576
    SophiAir
    Participant

    Bonjour Epicurien,
    décrire ce que l’on ressent lors d’un orgasme est souvent évoqué au fil des posts de chacun. je vais cependant essayer de te décrire mes expériences.
    Je suis relativement nouveau dans l’orgasme prostatique. Mais, j’ai vécu des évolutions très rapides et surtout, j’ai vu l’apparition de deux types de plaisirs : avec et sans Aneros.
    Avec Aneros (Helyx ou Eupho) : dans les 5mn après introduction, parfois moins, l’aneros commence sa danse, et vient titiller ma prostate.
    Apparaissent alors des fourmillements très localisés (prostate), qui ensuite se diffusent à partir de la prostate de façon horizontale sur toute la largeur du bassin. Des spasmes internes, mais pas violents, sont présents constamment et correspondent avec les mouvements de l’Aneros.
    Parallèlement aux fourmillements ci-dessus, existent également des fourmillements dans la région du périnée et sur le scrotum.
    Des vagues de chaleurs circulent dans toute la zone, le long des cuisses, dans l’abdomen, dans les reins.
    Je ne suis plus sujet aux tremblements que tu décris (normalement, à quelques exceptions près, voir mes posts “Ca marche !). Ils ne sont apparus qu’au tout début de mon expérience. Et depuis leur disparition, j’ai pu mon concentrer beaucoup plus sur mes sensations internes. Ce qui a facilité mon chemin vers l’orgasme.
    Les phénomènes de fourmillements et de chaleur s’intensifient, circulent de plus en plus vite, je me sens sortir de mon corps, et des énergies, je ne sais pas comment les qualifier autrement, explosent dans mon ventre, dans la tête (derrière les yeux plus exactement).
    J’ai tendance à me cambrer fortement. Ma respiration s’accélère.
    Ce n’est pas un phénomène à sens unique. L’intensité monte et descend. Ce qui est étonnant, c’est que le phénomène se répète. Les séances peuvent durer plusieurs heures (de 1 à 3h).
    La séance s’arrête, soit parce que je suis épuisé, on peut le comprendre. Soit parce que j’ai une éjaculation.
    Deux raisons à l’éjaculation (à chaque fois mon pénis reste flaccide) :
    – des orgasmes basés plus sur le plaisir anal, ce qui me rapproche fortement de ma pratique homosexuelle ;
    – une envie irrépressible de masturber mon périnée. Sans volonté de ma part, ma main droite vient se plaquer sur mon pubis (écrasant au passage mon pénis et un ou les deux testicules), et le bout de mon majeur vient frénétiquement masturber mon périnée, façon marteau-piqueur, mais avec une pression plutôt légère. Cela crée un orgasme dû à la prostate je pense, mais l’éjaculation stoppe le processus.
    Les séances se terminant par une éjaculation, même si elles sont plaisantes, ne sont pas les meilleures.
    Voir https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/ca-marche/#post-29839

    Sans Aneros : on arrive là dans un tout autre domaine. Autant l’Aneros a une fonction mécanique, et provoque des réactions (même si le cerveau est mis à contribution), autant l’orgasme sans Aneros, est le fruit de notre organe sexuel le plus gros : le cerveau (merci Andraneros ;)).
    En fait, l’Aneros a réveillé la zone, et m’a fait prendre conscience de cette source de plaisir qu’est la prostate. Et à partir de ce moment, je n’ai cessé d’évoluer vers l’orgasme prostatique sans Aneros.
    A ce jour (tout peut encore changer et évoluer), dès que j’ai un moment, assis ou allongé, je détends mon corps, je pose ma respiration, et tout de suite je ressens :
    – des sensations (difficile à décrire), un peu comme des fourmillements de part et d’autre de mon pubis (du bas de l’abdomen jusqu’au périnée, comme un triangle sans base, pointe vers la bas), à peu près au niveau de la pliure entre pubis et cuisses, comme si ça entourait verticalement mon pénis et mon scrotum ;
    – une sensation d’ouverture qui se situe derrière mon pubis, comme si des muscles qui seraient situés de chaque côté de l’intérieur de mon bassin, à l’horizontale du pubis, écartaient cette zone.
    Ces deux sensations sont déjà très agréables et je peux les provoquer un peu n’importe où et n’importe quand, et m’arrêter à ce stade. Mais si je peux continuer, elles me préparent en fait à la suite.
    Cette prochaine étape va peut-être te paraître ésotérique, mais c’est pourtant ce que je ressens.
    Après l’apparition de ces deux sensations, je sens clairement un sillon se former à peu près au niveau de mon périnée, et un vagin se creuser en moi. Je le sens grandir de mon petit sillon, jusqu’à ma prostate à peu près. Ma respiration s’accélère. Mes cuisses ont tendance à se resserrer et/ou à se croiser. De fortes vagues de chaleur, se diffusent de mon vagin vers l’intérieur de mes cuisses, vers mon abdomen et mon torse, montent jusqu’à mes épaules pour redescendre sur le haut de mes bras. La chaleur s’accumule également sous le haut de mon crâne, même si je n’ai pas chaud au visage. De fortes vagues de plaisir partent également de mon vagin vers mon abdomen, mon thorax, montent à la tête.
    Ma respiration continue à accélérer (à moins que je la contrôle pour calmer les choses), et une sensation de pénétration de mon vagin commence. Cette pénétration se cale sur le rythme de ma respiration. Je sens clairement le gland écarter mes lèvres, puis pénétrer millimètre par millimètre mon vagin jusqu’à entrer entièrement en moi. Ma respiration provoque ensuite les va-et-vient de ce pénis.
    A ce stade, soit je suis dans un lieu public (métro, bureau, parc…) et je stabilise le phénomène. Soit je suis chez moi, et je respire alors par la bouche, je gémis et les choses m’échappent. Si je suis allongé, mon corps entre en vibration, et j’aurais beaucoup de mal à te décrire ce qui se passe ensuite. C’est un peu comme une série d’explosion de lumières derrière les yeux, de vagues de plaisirs énormes qui me submergent. J’aime bien l’image des vagues, parce que c’est vraiment la sensation que le plaisir arrive, recouvre tout, se retire lentement, et revient encore plus fort pour de nouveau tout submerger.
    La suite, je ne sais pas… Ces séances quand je suis allongé(e) dans mon lit peuvent durer également plusieurs heures, comme avec Aneros. Mais je crois que je ne suis pas toujours conscient en fait, parce que j’ai l’impression parfois que ça ne dure que quelques minutes.
    Ma pratique sans Aneros est beaucoup plus puissante et troublante, car elle a fait naître une femme en moi. Et tu peux me croire que je suis vraiment un homme pourtant. Et mon homosexualité n’a rien à voir avec ça. Car ma sexualité avec mon ami est très masculine. Ce n’est pas une sensation de dédoublement. Est-ce que tu connais le morphing, quand une image en remplace insensiblement une autre. Et bien ce serait plutôt ce phénomène. Une femme se substitue à un homme et s’épanouit dans un plaisir incontrôlable.
    J’espère que j’aurai été assez clair, et surtout que le croisement de mes expériences avec d’autres témoignages te permettront d’avance sur ton chemin.
    Bonne route vers l’orgasme, Epicurien

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.