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  • #24730
    michdalm
    Participant

    Bonsoir à tous,

    Je viens de m’enregistrer sur ce fantastique site qui m’a fait découvrir des plaisirs insoupçonnés jusqu’à il y a peu.
    Je vous prie par avance de m’excuser de la longueur de ce témoignage mais il me semble nécessaire de ne rien omettre du cheminement qu’a été le mien.
    Vous verrez que tout se déroule dans un laps de temps assez court, j’ai posé mes congés que j’avais accumulé et ai donc la chance d’avoir beaucoup temps de libre seul pour expérimenter.

    Reprenons donc du début : j’ai 38 ans, marié depuis 18 ans avec ma première partenaire sexuelle, j’ai donc commencé tard dans les choses de l’amour.
    Depuis quelques temps, je me surprends a apprécier (via des films et autres vidéos explicites) des pratiques décalées du sexe conventionnel, j’entends par là « sexe à Papa » si vous voyez où je veux en venir. Je pense que c’est dû à un mûrissement de ma part et au fait que je n’ai pas eu l’occasion d’explorer ces facettes avec d’autres partenaires auparavant. Passons…

    C’est donc naturellement que j’ai voulu voir ce qui ce passait par là derrière, par curiosité histoire de ne pas mourir idiot.
    J’ai lu sur des sites que certaines personnes prenaient du plaisir lors de la masturbation en allant titiller leur prostate. Passé l’appréhension j’ai donc essayé avec mon majeur préalablement lubrifié.
    Mouais… je n’ai pas vu une grande différence. Par contre ce qui m’a surpris c’est le fait que ça ne m’ait pas dégouté de toucher cette zone intime qui est traditionnellement connoté contre-nature, même si l’envie de la découverte était présente. Pour une personne sans expérience avec un certain nombre de partenaires ayant chacune leurs pratiques et techniques, c’est, je trouve un grand pas à franchir.
    On est alors début Octobre 2017.
    J’ai eu à ce moment là un bref passage suite à cette expérience pendant quelques jours où je me suis posé la question de mon orientation sexuelle de part l’envie de tester le plaisir anal que, de part mon éducation, chez un homme je considérais comme de l’homosexualité. Je n’ai jamais été attiré par les hommes et après introspection, ce sont bien les femmes qui m’attirent, je ne me considère pas bisexuel. En revanche, le corps d’un homme nu ne me dérange plus comme lorsque j’étais plus jeune.
    Là encore j’identifie un mûrissement psychologique. Ceci me permettra, je le découvrirai par la suite d’apprécier le sexe anal sans en éprouver de gêne ou de remords.
    J’explore pour le moment toujours en solo, je n’ai à l’heure actuelle pas trouvé le courage de partager ça avec ma femme avec qui les ébats sont au niveau, mais qui reste très classique voir passive dans son tempérament sexuel. Peur d’une réaction de dégout de sa part.

    Bref, suite à ce léger doigté, je me suis dis pourquoi pas essayer quelque chose de plus adapté et moins acrobatique.
    J’avais déjà commencé à lire quelques articles sur le plaisir prostatique et je suis tombé dans le travers de beaucoup de novice… la précipitation et les grandes attentes : j’ai choisi un sextoy, en l’occurrence un petit vibro stimulateur de point G que j’ai offert à ma femme avec son accord pour son plaisir lors de mes déplacements professionnels.
    Un peu de lubrifiant et c’est parti pour une nouvelle exploration.
    Ouch, le vibro n’a pas l’air imposant a première vue, mais il fait tout de même un peu plus de 3cm au passage de la tête à point G… et le diamètre reste le même sur toute la longueur ce qui pour quelqu’un qui n’a pratiqué qu’un simple doigt en anal reste délicat à faire rentrer. Ca fait un peu mal pendant un moment mais je réussi à me détendre, et j’active les vibrations.
    J’essaye de faire des contractions du périnée comme conseillé mais vu l’épaisseur du vibro et mon inexpérience au niveau des sphincters, j’arrête tout de suite, ça fait mal. Je me laisse donc aller sans rien faire. Et contre tout attente, je commence à avoir de petits tremblements au niveau des jambes et des fesses.

    J’ai arrêté l’expérience là car je commençais à avoir mal mais ça m’a encouragé à creuser la chose cette fois-ci avec du matériel adapté.

    Je suis donc allé voir le sexshop le plus proche de chez moi. La vendeuse, extra et hyper gentille, est venue me sortir de l’embarras devant tout ce choix. J’explique vaguement ce que je veux et ai l’idiotie de mentir sur mon expérience pour ne pas passer pour un abruti. Je jette mon dévolu sur le top du top repéré sur internet après avoir lu les tests: une bête de course avec plein de mode de vibration y compris pour le périnée ainsi que mouvement de va et vient pour la partie insérée. J’y rajoute un embout de douche pour lavement.
    Top du top, peut-être, mais pour quelqu’un d’expérimenté ! … ce qui est loin d’être mon cas. Lors de mon premier essai, je me détends après l’avoir positionné (Ouch de nouveau !). Une fois habitué, je commence les exercices de contractions.
    Ah ! c’est un peu mieux, normal c’est adapté à la morphologie de l’homme. Je commence à avoir quelques tremblements, active seulement le va et vient … et là pas moyen de le garder dans mon anus, il ressort systématiquement. Plutôt frustré mais au moins j’ai commencé à avoir des sensations.
    Je ressaye 2 jours plus tard en décidant cette fois de ne pas activer le mouvement. Rebelote, pas moyen qu’il reste à sa place. Ce coup-ci, je suis déçu de mon achat.

    Je me donne le temps de la réflexion et décide de ne pas abandonner pour si peu. Je retourne dans mon sexshop adoré et explique un peu gêné le problème à la vendeuse.
    Elle m’explique alors ce que j’aurais dû lire plus attentivement sur les sites dédiés : que la découverte prostatique est un cheminement long et que je pourrais éventuellement commencer par un stimulateur classique sans fonctions vibrantes ou massantes.
    Je regarde les Aneros, étant trop cher à mon goût, je choisis un modèle en promo et m’empresse de rentrer à la maison pour la phase test.
    J’essaye pendant environ 2h en respectant scrupuleusement le Traité mais ne dépasse pas le stade des tremblements légers. De nouveau, je suis frustré.

    Je me dis alors que c’est la détente psychologique qui pêche dans ma technique de part l’insertion d’un corps étranger dans mon anus. Je me mets alors dans l’idée de m’exercer à la pénétration anale pour finir de me détendre à ce niveau.
    Sexshop de nouveau (sous le regard amusé de la vendeuse qui commence à me connaitre) et j’achète un chapelet de 9 billes progressives ainsi qu’un plug unisexe équipé de 2 billes mobiles internes s’apparentant à des boules de geisha.
    Je m’amuse avec le chapelet quand je suis seul et à porter le plug et journée quelque fois également pendant la nuit. Je découvre que j’aime ça et que j’apprécie l’effet du passage des boules au niveau des sphincters.

    Un soir, soudainement et sans rien faire en finissant de regarder un film avec mon plug en position, j’ai une sensation étrange au niveau de mon bas-ventre et des soubresauts incontrôlés. J’adore la sensation mais n’atteint pas le stade nécessaire de lâcher prise pour aller plus loin. Et ça me redonne du courage pour pousser plus avant mes expériences.

    Je me remets à tester mon stimulateur pendant plusieurs sessions d’1h 30 en essayant diverses positions. C’est finalement la position allongée sur le dos jambe repliée qui me fait le plus d’effet mais pas de grandes émotions.
    Après plusieurs lectures de témoignages sur NXPL, visiblement, la plupart ont eu du succès avec un Aneros original.
    Bon, je devrais peut-être investir… mais lequel. L’Helix est réputé pour les débutants mais certains attestent avoir eu de meilleurs résultats et vantent l’efficacité du Progasm. C’est Black Friday, et même si ça commence à faire un petit budget, je profite des réductions pour m’acheter les 2, on verra bien et ça m’évitera un éventuel nouveau passage gêné à la caisse du Sexshop. Même si je commence à être habitué et que leur personnel est bienveillant, je ne me sens pas à l’aise et j’ai toujours l’impression de passer pour un pervers.

    J’attends le lendemain pour essayer mes nouveaux jouets pour cause de présence de Madame à la maison et les raisons invoquées ci-dessus.
    J’en profite pour dégoter sur le Net le fichier audio de Nikki Fatale qui semble réussir à un certain nombre de personnes, pourquoi pas essayer.
    Ayant la matinée à moi, je me pose dans le noir, l’Helix et lubrifiant à portée de main et écoute les instructions du fichier audio. Les 35 premières minutes sont de la pure relaxation et je découvre que c’est ce qui me manque pour profiter du moment sans en attendre forcément une quelconque satisfaction immédiate.
    Une fois l’Helix inséré, toujours suivant les indications, je commence à sentir petit à petit quelque chose de ténu monter, au fil des inspirations et contractions, je sens pulser ce que j’identifie maintenant clairement comme ma prostate, à ce que j’ai lu provoqué par le passage du sang dans les vaisseaux de cette dernière stimulée.
    Viennent ensuite les contractions que je pense involontaires avec respiration saccadée et soubresauts occasionnels. Je continue mes inspirations mais reste sur ce niveau de contractions involontaires. Elles sont agréables mais ne déclenchent rien de plus.
    Je décide alors de voir avec le Progasm si je ne peux pas dépasser ce stade.
    J’ai un peu de mal à enlever l’Helix, mes sphincters semblent vouloir le retenir. J’y arrive finalement en me détendant et insère le Progasm. Première impression, on le sent bien, trop peut-être.
    Je recommence les contractions, les premiers effets ne se font pas attendre et j’atteins le même stade de contractions involontaires. Je trouve néanmoins que la force appliquée par la tête sur la prostate est désagréable et je commence à avoir des douleurs aux sphincters qui ressemblent à des crampes.
    J’arrête là ma session non sans une certaine excitation d’avoir au final assez facilement eu des contractions involontaires et un niveau de relaxation que j’ai rarement l’occasion d’avoir, même sans activité stimulante.

    Quelques jours après je renouvelle l’expérience directement avec le Progasm, toujours en écoutant le fichier audio de Nikki Fatale. L’expérience est exactement la même que la fois précédente et finit par les mêmes crampes et appui prononcé désagréable du stimulateur sur ma prostate.

    Après un break de plusieurs jours et trouvant que le Progasm un peu trop brutal, je retente l’expérience avec l’Helix avec cette fois-ci dans l’idée de stopper mon action de contraction volontaires une fois celles générées par mon corps déclenchées.
    Ma session dure environ 1h30 en respectant cette idée. A un moment, sentant les contraction involontaires s’atténuer, je décide de faire une très légère contraction pour avoir une pression intéressante sur ma prostate tout en laissant faire mon corps … et là, de violentes contraction régulières chaque seconde me plie littéralement le corps, mes jambes remontent accompagnant chaque spasme. Je fais 3 cycles comme cela en me caressant délicatement les tétons extrêmement sensibles chez moi avant d’être dérangé par le téléphone.
    J’ai découvert pendant cette session que c’est en gardant une demi-contraction (je ne vois pas comment décrire autrement) que j’ai atteint ce stade.

    Dernière séance ce matin Lundi, assez impatient, je décide de réitérer l’expérience, je coupe tout à la maison pour ne pas être dérangé mais cette fois en confiance, je décide de ne rien utiliser d’autre stimulant que mon imagination pour me permettre de me concentrer sur les sensations.
    Je réussi à arriver à de gros tremblements mais pas les énormes soubresauts de la fois précédente. Et là je me dit, tant qu’à faire autant voir avec le Progasm.
    Une fois en place, en à peine une minute, je me mets a tremble de plus en plus, j’applique une pression moindre en contractant qu’avec l’Helix tout en respirant profondément.
    Et soudain, je me mets à avoir ces mêmes contractions hallucinantes qui me secouent le corps, mes mains se contractent, j’ai des gémissement que je pense dû aux contractions soudaines de mon diaphragme et de mes abdos. Ces cycles recommencent encore et encore, au début à la même intensité puis pour les 2 derniers plus fort.
    Epuisé et haletant j’arrête l’expérience et prend un moment avant de bouger.

    Vu cette description et ce que j’ai pu en lire sur le forum, ca ressemble fortement à un orgasme. Seulement voilà, il manque quelque chose qui me trouble depuis cette expérience : ces contractions et les sensations étaient assez agréables et je languis de recommencer mais je n’ai pas ressenti l’effet d’abandon total et de plénitude qui est généralement décrit lors d’un orgasme violent.
    Est-ce normal ou ai-je raté une partie des sensations ?
    Suis-je trop dans l’analyse et manque quelque chose lorsque mon corps prend le dessus ?

    Je pense avoir retranscrit fidèlement ces derniers mois de découverte et j’espère que vous, membres du forum expérimentés pourrez m’aider dans cette quête pour trouver ce qu’il me manque.

    J’espère vous lire très vite pour avoir vos avis.

    Mickaël

    #24735
    Andraneros
    Participant

    Malgré une explication complète de votre cheminement, @michdalm vous n’employez les mots « plaisir » et « détente » qu’une seule fois, le mot « relaxation » deux fois. Au contraire vous utilisez souvent les mots « contractions », « volontaires », « involontaires », « saccadés », « respiration », « douleurs », « crampes », « tremblements », « soubresauts », etc. J’ai l’impression que, comme de nombreux débutants, vous êtes beaucoup plus (beaucoup trop?) dans le faire que dans le laisser faire.

    A) Cheminement sans jouissance profonde
    Si votre cheminement à ce jour ne vous a pas apporté la certitude de vivre des moments de jouissance inégalée, vous avez bien su assembler tous les éléments nécessaires à votre apprentissage, mais j’ai l’impression que vous ne les utilisez ni dans le bon ordre ni dans les bonnes proportions.

    Vous semblez très bien réagir à cette nouvelle forme de stimulation . C’est excellent. Vous avez l’esprit expérimental et vous savez prendre le temps de bien organiser vos sessions. C’est excellent. Ces qualités doivent vous donner confiance dans la suite de votre cheminement. Vous pouvez donc engager vos sessions avec sérénité, sans impatience, c’est à dire en ne cherchant pas à vivre immédiatement une expérience orgasmique.

    Prenez votre temps en vous concentrant sur l’essentiel
    – la relaxation,
    – la prise de conscience de ce qui se passe en vous,
    – la respiration abdominale lente,
    – les contractions volontaires légères,
    – la perception des effets très légers causés par la présence et les mouvements du masseur.

    A cette étape n’attendez aucune explosion orgasmique. Profitez de ce qui se passe sans rien attendre, sans chercher à provoquer un orgasme. C’est à ce prix que vous découvrirez de nouvelles sensations légères, fragiles et facilement écrasées par toutes les autres formes de convulsions, de spasmes et de soubresauts. Chaque fois que, sans être plongé dans la jouissance, vous sentez votre corps s’agiter, détendez-vous, détendez-vous encore plus. Oubliez ce que vous attendez, l’orgasme, pour nourrir la petite flamme à peine perceptible du vrai plaisir prostatique.

    Vous avez su renoncer aux vibrations et autres mécaniques du plaisir automatique. Vous saurez donc renoncer à vos efforts pour provoquer l’orgasme afin de créer les conditions dans lesquelles vous recevrez votre jouissance prostatique quand vous serez prêt.

    B) Cheminement avec jouissance profonde
    Si au contraire

    Et soudain, je me mets à avoir ces mêmes contractions hallucinantes qui me secouent le corps, mes mains se contractent, j’ai des gémissement que je pense dû aux contractions soudaines de mon diaphragme et de mes abdos. Ces cycles recommencent encore et encore, au début à la même intensité puis pour les 2 derniers plus fort.

    cette expérience était la conséquence d’une jouissance si intense qu’elle était insupportable, vous y êtes. C’est formidable ! Il ne vous reste plus qu’à apprendre à recevoir un tel flux d’énergie. La relaxation est, dans cette situation aussi, le meilleur moyen d’accéder au paradis orgasmique. Dès que les premiers signes de votre jouissance apparaissent, détendez-vous encore plus que vous ne l’êtes, relâchez chaque muscle que vous sentez tendu, laissez-vous inonder par le plaisir sans résister, laissez le monter en vous.

    Bon cheminement @michdalm.

    #24738
    michdalm
    Participant

    Andraneros,
    tout d’abord merci de votre réponse détaillée qui semble confirmer mon intuition première, à savoir que, jusqu’à il y a peu, j’étais encore trop dans le contrôle et la recherche à la performance (désolé mais c’est ce qui décrit le mieux mes premières expériences).
    J’arrive depuis seulement mes 2 dernières séances à laisser mon corps agir à ma place sans forcer et à attendre que se développe la flamme jusqu’au final que je décris. Votre réponse me rassure dans le fait que la réaction de mon corps est le début de la découverte des orgasmes.
    Maintenant à moi d’apprendre à laisser aller en restant relaxé au maximum pour que le plaisir soit total.
    Un grand merci pour vos conseils qui m’on donné confiance. je ne manquerai pas de partager mes futures expériences.
    Mickaël

    #24740
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Mickaël,

    Je laisserai répondre les plus aguerris que moi à tes questions, mais une chose m’interpelle tout de même. Tu parles de contractions, de mouvements, de gémissements, de soubresauts…etc, mais je ne lis pas dans ta description de ressenti de plaisir? Qu’en est il? Qu’as tu ressenti?
    Pour parler de ma toute petite expérience, je pense être plus novice que toi dans la découverte du plaisir prostatique, je n’ai pour le moment pas vécu les fameuses contractions involontaires, mais j’ai connu des vagues de plaisir forts intéressantes. Je dirais plus fortes qu’un orgasme pénien, même si cela me paraît difficile à comparer pour le moment. Ce que je veux dire, c’est que je peux lire régulièrement dans les messages des débutants (dont je fais partie, et même un grand débutant) un attachement particulier à ressentir ces contractions involontaires. Et bien en ce qui me concerne, et peut-être à tort, j’espère que ceux qui te répondront confirmeront ou pas ce que je vais écrire, mais je me fous bien pas mal de ces contractions, pourvu que le plaisir soit là!
    Alors peut-être que tu t’attaches à ressentir ces contractions, que ton esprit est focalisé la dessus et cela t’empêche de ressentir le reste?
    Je n’ai que deux sessions au compteur depuis ma reprise (je te rassure, je n’ai du en faire que trois il y a deux ans), mais la première séance, je l’ai faite dans le seul but de me relaxer, de me détendre, sans rien faire d’autre. Et bien une vague de plaisir m’a envahi. Ça n’était pas je pense un orgasme, elle a duré quelques secondes (5 je dirais), mais c’était très bon. La deuxième vague a été engendrée par de toutes petites contraction, alors que j’avais décidé d’interrompre la séance, pour voir.
    Peut-être devrais tu comme tu l’écris

    pure relaxation et je découvre que c’est ce qui me manque pour profiter du moment sans en attendre forcément une quelconque satisfaction immédiate.

    entamer quelques sessions sans rien attendre de particulier (c’est tout de même ce qui est recommandé, mais je sais, c’est plus fort que nous 🙂 )
    J’ai recommencé hier, mais avec un autre état d’esprit, en étant trop confiant certainement, persuadé que j’allais retrouver les sensations de la dernière séance. Il n’en fut rien. J’ai bien senti quelques vagues de plaisir, que je n’ai pas su faire grandir, bien au contraire, que j’ai plutôt étouffées.
    Je pense que la clé est là, mais il ne faut pas aller chercher bien loin pour s’en assurer. C ‘est écrit dans le traité, mais ce n’est pas forcément facile à faire. Nous sommes comme des enfants devant un nouveau jouet. Nous n’avons pas su faire du vélo du premier coup!!!
    Ceci dit, même avec ma toute petite expérience, je pense pouvoir me permettre sans trop me tromper de dire qu’il semblerait que tu sois sur la bonne voie.

    J’ai eu à ce moment là un bref passage suite à cette expérience pendant quelques jours où je me suis posé la question de mon orientation sexuelle de part l’envie de tester le plaisir anal que, de part mon éducation, chez un homme je considérais comme de l’homosexualité.

    Ah ah, la grande question…. Les femmes prennent bien du plaisir par l’anus (certaines en tout cas, si, si, il y a des témoignages), alors pourquoi pas nous. Notre anus est il si différent de celui des femmes? En vertu de quoi devrions nous nous priver de ce plaisir? C’est plutôt dommage pour ceux qui refusent d’explorer ce domaine au motif qu’ils sont des Hommes. Tu as bien fait, si c’est ton désir, d’explorer cette partie. Laissons l’ignorance (et la stupidité) aux autres. D’autant que cette partie de notre anatomie cache, à la différence des femmes, un petit joyau, une pépite capable de nous faire ressentir de grands plaisirs.
    En revanche, tu ne serais attirer que par les hommes, les choses seraient différentes. Mais la encore, où est le problème? La liberté des uns s’arrêtant au commence celle des autres, si tout le monde est consentant, à qui est ce que tu porterais tort???
    Mais c’est un autre débat.

    Je te souhaite un bon cheminement et de trouver rapidement la voie du plaisir prostatique.

    Au plaisir de lire tes prochaines aventures.

    #24741
    Jieffe
    Participant

    Ah ben mon message a croisé les deux vôtres, j’avais ouvert la page dans la matinée et n’ai pas rafraîchi avant de répondre. 🙂
    Non non, je n’avais pas lu le message d’Andranéros avant de poster. Juré craché!!!

    #24742
    michdalm
    Participant

    Bonjour Jeiffe,

    ” Tu parles de contractions, de mouvements, de gémissements, de soubresauts…etc, mais je ne lis pas dans ta description de ressenti de plaisir? Qu’en est il? Qu’as tu ressenti?”.
    C’est vrai que mon premier post ne développe aucunement les sensations éprouvées. J’étais jusqu’à présent concentré sur la technique pure et le contrôle en prenant le Traité comme une mode d’emploi avec des items à cocher avant de passer à l’étape suivant : j’exagère un peu mais c’est de cette façon que j’analyse mes premières expériences.
    C’est bien là tout mon problème : le lâcher-prise. Aux vues de mes dernières séances (j’en suis à un environ 10 ou 12 avec divers stimulateurs) je commence à cerner l’état d’esprit et de relaxation dans lequel il faut être et vos conseils à Andraneros et toi me mettent sur la bonne voie.

    Mon ressenti lors de ma dernière session est étrange c’était là le coeur des interrogations de mon premier message auquel Andraneros m’a répondu et rassuré.
    Je vais me fixer sur mon expérience d’hier matin pour essayer de décrire ces sensations :
    – Etape de relaxation, je ne fait rien que respirer calmement et sentir mon rythme cardiaque s’apaiser, mes muscles se relâchent, je sens se moins en moins la présence de l’Anéros
    – Puis petit à petit, lors de mes inspirations sans rien faire je ressens quelque chose, faible en sentant un frottement extrêmement délicat de l’Helix sur ma prostate, je le décrirai comme une petite chaleur qui irradie autour du bas-ventre, c’est agréable et j’y voie comme une invitation à opérer de légères contractions pour augmenter cette sensation. Je pense maintenant que c’est une erreur et que ça dessert l’expérience, qu’il aurait fallu que je laisse faire le temps que ça monte à son rythme.
    – En accompagnant ma respiration de légères contractions, je ressens des spasmes irréguliers et des tremblements dans mes membres, que j’appelle plus haut contractions involontaires
    – Puis ces spasmes deviennent réguliers dans le temps, je pense que c’est ce que vous appelez des vagues de plaisir, la sensation de chaleur et le plaisir ténu qui l’accompagne monte et descend au même rythme.
    Là j’ai fait une erreur je pense car n’arrivant pas à dépasser ce stade pendant plusieurs minutes, j’ai changé d’Anéros pour le Progasm ce qui a un peu coupé l’effet. J’aurai dû laisser aller pour voir où ça m’emmenais plutôt que de recherchez à passer à l’étape d’après (toujours cette maudite recherche de performance).
    – Mon niveau de relaxation retombe heureusement rapidement à un niveau où je ressens à nouveau les vagues de plaisir monter et descendre. C’est extrêmement agréable.
    – Puis c’est l’escalade ou mon corps réagit comme je le décrit plus haut mais sans ressentir un boum dans mon cerveau. Juste que c’était agréable de se sentir son corps s’abandonner mais pas plus.

    Je n’en suis pas sûr mais je pense que je me suis demandé ce qui m’arrivait à ce moment là et que cette impression nouvelle pour moi m’a empêché de le voir comme un intense plaisir.

    Encore une fois, mon problème de vouloir tout expliquer sur ce qui se passe dans mon corps a un moment T m’a empêché de ressentir cette explosion même si il semble que l’orgasme était là.
    Comme vous me l’avez conseillé, je vais dans le futur m’efforcer de totalement me relâcher au moment critique, de me “soumettre à mon corps” (je ne sais pas comment dire autrement) et voir comment mon esprit réagit sans cette volonté de tout contrôler ou d’expliquer.

    J’attends dans tous les cas ma prochaine session avec impatience et envie et ne manquerai pas de la partager avec vous.

    Au plaisir de vous lire

    #24744
    Andraneros
    Participant

    Vous nous dites @michdalm

    J’étais jusqu’à présent concentré sur la technique pure et le contrôle en prenant le Traité comme un mode d’emploi avec des items à cocher avant de passer à l’étape suivante

    Vous mettez le doigt (en tout bien tout honneur!) sur une difficulté que doivent vaincre de nombreux débutants dont la nature est cérébrale et qui ne savent pas se laisser aller spontanément. J’en sais quelque chose. Dans cette situation, moins on en fait, plus on parvient à laisser le corps s’exprimer, plus on se met à l’écoute de ce corps, mieux on perçoit la naissance des premières ondes de plaisir prostatique.

    Cette attitude suppose une totale confiance dans son aptitude à éveiller sa prostate, le questionnement perpétuel ou pire le doute conduisent à forcer le résultat et le plus souvent à ruiner la session.

    – Puis ces spasmes deviennent réguliers dans le temps, je pense que c’est ce que vous appelez des vagues de plaisir, la sensation de chaleur et le plaisir ténu qui l’accompagne monte et descend au même rythme…
    – Puis c’est l’escalade ou mon corps réagit comme je le décrit plus haut mais sans ressentir un boum dans mon cerveau. Juste que c’était agréable de se sentir son corps s’abandonner mais pas plus.

    Eh oui ! Vous y étiez ! L’une des difficultés à reconnaître au tout début le plaisir prostatique c’est qu’il peut ne pas y avoir de « boum ». Il n’y a qu’une montée progressive, initialement à peine mesurable, du plaisir.

    Je n’en suis pas sûr mais je pense que je me suis demandé ce qui m’arrivait à ce moment là et que cette impression nouvelle pour moi m’a empêché de le voir comme un intense plaisir.

    Bien avant de comprendre que je vivais mes premières ondes de plaisir prostatiques je ressentais ces ondes comme des crampes légères qui descendaient dans l’arrière de mes fesses et de mes jambes et qui montaient dans le dos le long de ma colonne vertébrale. Quand la lecture des bons forums m’a permis de comprendre que je n’avais pas de crampes mais des vagues de plaisir, mon changement d’état d’esprit m’a permis de m’abandonner à ces vagues qui ont enfin pu prendre de l’ampleur jusqu’à devenir véritablement orgasmiques.

    Vous êtes beaucoup mieux parti que ce que me faisait penser votre premier message. J’en suis très heureux. Bon cheminement @michdalm.

    #24746
    michdalm
    Participant

    Andraneros,
    Votre dernier post m’éclaire sur beaucoup de choses et me donne vraiment confiance quant à ma capacité à me lâcher totalement pour connaître ce plaisir intense.
    C’est maintenant sur la relaxation et l’abandon lorsque le plaisir arrive qu’il faut que je travaille (ou plutôt ne travaille pas en laissant aller les sensations).
    Les précieux conseils des précédents posts vont surement beaucoup m’aider.
    Je vous quoi qu’il en soit ferai un retour, que l’orgasme arrive ou non.
    Bonne soirée

    #24747
    eveilletajoie
    Participant

    Au vu de mes quelques expériences avec mon hélix, je te dirais que le plaisir prostatique est beaucoup moins binaire que le plaisir purement génital. Avec ton sexe, tu peux facilement faire une séparation franche orgasme / pas orgasme… et les nuances de plaisir autour de ça vont, en tout cas pour moi, s’étaler sur une petite échelle, disons du simple au double
    Mes séances m’ont permis d’apprivoiser des nuances beaucoup plus subtiles, entre “plaisir relaxé d’une caresse prolongée très agréable” et “jouissance par vagues avec abandon et perte de contrôle” en passant par “frissons de plaisir et d’excitation étonnante”
    Bref, je me demande même si cette notion d’orgasme est encore pertinente pour parler de ce que je vis. Comme les inuit qui ont plein de mots différents pour parler de la neige, je crois que notre vocabulaire mérite d’être étoffé.
    Tu constateras d’ailleurs que de nombreux participants du forum tiennent un journal où les séances se suivent mais ne se ressemblent pas… et je crois qu’on aurait sensiblement moins de diversité si on faisait un forum “plaisir pénien solitaire”

    #24749
    bzo
    Participant

    je me demande même si cette notion d’orgasme est encore pertinente pour parler de ce que je vis

    elle le redeviendra car , je peux te l’assurer, les orgasmes existent bien au prostatoland aussi

    des petits, des grands, des super grands dits super O qui semblent venus d’ailleurs,
    certains de quelques secondes, d’autres de plusieurs minutes

    ceci dit là où je te rejoins qu’il est assez vain de vouloir classifier,
    le plaisir peut être d’une telle intensité, à partir de quel niveau est-ce un orgasme
    et à partir de quel niveau est-ce un super O?

    j’utilise désormais le terme de super O mais j’y ai été longtemps réticent,
    pour moi il y a juste des orgasmes mais bon il faut bien retraduire dans des termes
    qui parlent aux gens et le terme super O est “très tendance”
    dans le mondes des prostatophiles, prostatolâtres et prostatophages

    je qualifierai d’orgasme quand il y a une brusque variation dans l’intensité,
    cela culmine tout d’un coup comme une vague plus grosse que les autres
    puis cela redescend

    mais bon, ça aussi cela pourrait être discuter,
    moi dans les meilleurs séances, à partir d’un certain degré d’excitation
    chaque pression sur la prostate semble provoquer un orgasme

    jouissons jouissons à ne plus en finir
    et amusons-nous à débattre à ne plus en finir sur nos jouissances,
    pourquoi se refuser ce petit plaisir en plus?
    experts en jouissance sur le papier comme sur la couche,
    professeur es lettres et orgasmes

    #24751
    Rodward
    Participant

    Salutations !

    Personnellement j’ai pas mal de séances à mon actif, peu en ce moment mais cela ne change rien.

    Les premières vagues de plaisir assez intenses que j’ai pu sentir sont apparus quand je m’y attendais le moins et que pendant un instance j’avais pensé à autre chose. Et c’est à ce moment que j’ai senti mes premières contractions involontaires, autres que dans mon anus, se produire, parfois accompagné de plaisir, parfois non.

    Dans mes débuts j’ai beaucoup eu de spasmes musculaires, non lié au plaisir mais à la non-décontraction … et également au froid, n’ayant pas de chauffage c’est assez gênant.

    Le lâcher prise total n’est pas la chose la plus simple, mais c’est une des clés principales du plaisir !

    #24755
    michdalm
    Participant

    Bonjour à tous. Je souhaite vous faire le récit de ma dernière aventure prostatique.

    Je suis seul ce matin et les expériences précédentes ainsi que le conversations sur le forum m’ont vraiment donné envie de pratiquer une session calme pour expérimenter les différents conseils donnés.
    Je me fais un lavement sous la douche, je préfère me sentir propre avant de commencer car ça participe à ma détente.
    Mon processus de partage avec la communauté du site me pose un problème : comment éviter mes travers d’analyse constante, cesser de vouloir tout enregistrer dans une coin de mon cerveau pour ne me concentrer que sur les sensations reçues et la relaxation comme me l’a conseillé Andraneros ?
    J’ai donc l’idée de me filmer en espérant que ça ne me bloquera pas. Au pire, tant pis, j’aurai au moins essayé. Je prends donc ma petite caméra. Elle est toujours chargée, je l’installe au dessus d’une armoire, pointée sur mon lit.
    Le visionnage ultérieur m’a servi en partie, surtout au niveau timing et description physique, pour décrire le voyage effectué (je n’ai pas trouvé d’autre mot) que je retranscrit ci-dessous.

    Pour oublier la camera, je prends un masque pour les yeux, du type que l’on donne dans les avions lors des longs voyages. Pour m’isoler un peu plus, je suis le retour d’un des membres que j’ai lu récemment et me mets des boules Quies.
    J’aime cette sensation d’isolement qui participe à une certaine perte de contrôle, et qui est l’opposé de mon tempérament de tous les jours : pragmatique et analytique.

    J’ai choisi de faire cette session avec le Progasm, c’est avec celui-ci que j’ai eu le plus de sensations jusqu’à présent, donc acte.
    Je me couche sur le dos, un coussin sous mes lombaires, jambes relevées, gel silicone à portée de main, ca glisse mieux et dure plus longtemps.
    Je lubrifie mon anus en le massant délicatement puis en insérant doucement mon majeur. J’apprécie cette sensation de pénétration anale douce et ai un léger soubresaut (déjà du plaisir ?). Puis j’insère le Progasm en procédant à de très léger va et vient pour passer là tête jusqu’à ce qu’il penne place, seul.

    Je mets le masque en position sur les yeux commence à me détendre profondément. Je fais de longues inspirations abdominales. Pour recentrer ma concentration sur les sensations plutôt que sur mes respirations, je me souviens avoir eu une intense relaxation lors de mes écoutes du mp3 de Nikki Fatale.
    Ne voulant pas me fixer sur mes souvenirs et parasiter mon expérience je m’imagine donc autre chose, et pense à la Lune (non pas celle que à laquelle vous pensez ! La vraie Lune, celle de notre planète). Je la visualise montant et descendant passant l’horizon au début de mes inspirations, puis disparaissant à la fin de mon expiration. Je ne fais aucun mouvement, pas de contractions, mes bras sont reposés sur le lit, inertes.
    Ces pensées et mes respirations lentes me plonge peu à peu dans une torpeur quand je sens alors monter une chaleur, douce dans mes fesses en premier puis peu à peu à l’intérieur de moi.
    C’est extrêmement plaisant, je reste décontracté, puis sans rien faire je sens mon bassin avec de minuscules ondulations, régulières qui augmente graduellement la sensation de bien être. La chaleur se déplace alors dans mes jambes jusqu’aux orteils puis monte le long de mes bras toujours inerte.
    D’un coup, j’ai une bouffée de chaleur et un spasme intense qui me crispe le corps au rythme des mouvements de mon bassin, ça dure quelques secondes et je me sens étrange.
    Habituellement, je me ceresse les tetons pour aider mais cette fois-ci je ne veux pas que ces caresses me court-circuite.
    Je me dis que ce n’est pas possible ! Ca fait à peine 20mn que je suis sur mon lit alors qu’il m’en faut habituellement 30 ou 40 pour arriver au même stade.
    Mais je me sens tendu et les mots d’Andraneros me viennent : relaxation, détente des muscles. Alors j’expire profondément en me décrispant.
    Et soudain, une trentaine de seconde après, nouveau spasme, beaucoup plus fort que le précédent qui dure et dure, j’ai l’impression que ça ne va pas s’arrêter, je sens l’Aneros onduler au même rythme et mon attention se focalise immédiatement dessus sans le vouloir. Au final, ça dure environ 15 secondes et mes bras retombent mollement sur le lit.

    De nouveau 30 secondes après, je ressens l’Aneros faire son office et mon corps reprend au même niveau d’intensité ses assauts pour la troisième fois.

    Une fois légèrement calmé, je me découvre de nouveau entièrement crispé au niveau des abdos. Et donc une nouvelle fois, j’essaye de me détendre en respirant profondément.
    Je ne me sens pas épuisé, juste bien. Et sens que je peux encore encaisser.
    Là une nouvelle chose se passe, je ressens de nouveau la chaleur qui précédait le premier orgasme (ou en tout cas ce que je considère comme tel). Je ne la ressentais plus depuis la 2ème montée en tension.
    J’essaye me détacher de la présence de l’Anéros pour le concentrer sur cette chaleur agréable que je sens irradier dans mes membres.
    Un petite minute suivante et de nouveau je sens mon corps qui m’échappe mais ce n’est pas pareil, maintenant c’est cette chaleur que je sens pulser a un rythme de plus en plus rapide, je prends conscience que c’est ma façon d’interpréter les vagues de plaisirs, et c’est vraiment bon ! Mes bras montent et descendent en rythme comme le ferait un chef d’orchestre, les doigts ont des contractions de concert, j’ai des gémissements. Puis je retombe… Whaou, c’était plus violent qu’avant.
    Et ça recommence 3 fois comme ça espacée d’une minute à chaque fois sans que cette chaleur douce ne disparaisse avant de remonter en force. Chaque montée dure une vingtaine de secondes.

    Je me sens vidé et détendu. Je respire rapidement mais ça se calme peu a peu. La chaleur/plaisir retombe ainsi que le rythme de ma respiration. Et ce pendant les 2 minutes suivantes.
    C’est finit, je savoure le moment et pose mes mains sur mon corps pour le toucher et le calmer, surtout au niveau du ventre. Elles sont froides et c’est un agréable. Je les balade délicatement sur les jambes, les fesses, mon visage puis les poses sur mon torse où je frôle mes tétons.
    Et là, explosion, immense gémissement et contraction intense et c’est repartis. C’est encore plus violent qu’avant et lors de la montée de plaisir suivante, l’Aneros est expulsé de mon anus.
    Je tremble de partout, je suis haletant, et ai de nouveau une dernière montée de plaisir intense malgré l’absence de l’Aneros.
    Là je retombe petit à petit, cela 3 minutes où j’ai des spasmes réguliers s’atténuant. Quand tout est fini, mon corps s’affale sur le lit et je reste là avec mon bandeau sur les yeux pendant encore 5 minutes.

    Une fois remis de mes émotions, je me suis senti extrêmement excité et me suis masturbé. Il ne m’a pas fallu longtemps pour jouir, l’orgasme pénien m’a paru beaucoup plus important que d’habitude.

    Pour rentrer dans les classifications, je ne pense pas avoir eu ce qui est décrit comme un Super O’ où l’on perd la notion du temps et de ce qui ce trouve autour, mais un grand nombre de vagues intenses de plaisir de plus en plus fortes qui jaillissent brusquement en intensité comme le décrit très bien @bzo dans le précédent post.
    Je n’ai pas eu une seule érection ni perte de liquide séminal pendent toute la session.

    J’ai mis certain temps pour me remémorer toutes les sensations éprouvées avant de rédiger ce témoignage.
    Le visionnage de la vidéo faite m’a troublé, c’est la première fois que je vois mon corps nu. Nous ne nous sommes jamais filmé avec ma femme, ça ne l’a jamais tenté et je n’ai jamais insisté non plus.
    Voir mes réactions alors que je m’abandonnais a quelque chose de fascinant. Mais je ne sais pas encore si je recommencerai.

    Quoi qu’il en soit le titre de ce sujet me semble maintenant mal approprié.
    Oui, orgasme il y a eu, c’était formidable et sensuel. Il me tarde de recommencer.
    J’espère avoir retranscrit assez fidèlement mon expérience de ce matin et que mon parcours pour en arriver là pourra servir à d’autre, c’était également mon objectif en m’enregistrant sur ce forum.

    Merci encore pour vos précieux conseils, j’ai maintenant tout un panel de sensations à explorer pour apprendre à connaître mon corps, en jouir mais surtout pour en faire profiter ma femme… si je trouve le courage de partager ça avec elle un jour.

    Au plaisir de lire vos commentaires.

    #24767
    Jieffe
    Participant

    Je reviendrai plus en détail sur quelques points, mais j’ai juste envie de te dire rapidement ce soir que c’ezt super. Je suis content pour toi.
    Continues dans cette voie 😊

    #24782
    Jieffe
    Participant

    Oui, je suis vraiment content pour toi, tu sembles avoir franchi une étape et t’être affranchi de ton approche analytique. Tu sembles avoir laisser la place au ressenti des sensations, et ça a porté ses fruits. Ton corps semble avoir pris le contrôle.
    Cependant le début de ton texte me conduit à une réflexion:

    comment éviter mes travers d’analyse constante, cesser de vouloir tout enregistrer dans une coin de mon cerveau pour ne me concentrer que sur les sensations reçues et la relaxation comme me l’a conseillé Andraneros ?

    Tu as à mon sens une approche très technicienne, mais nous sommes ici dans un domaine qui échappe à la logique matérielle. Nous ne sommes pas aussi binaires que des machines. Le corps et l’esprit sont capables de multiples expressions, interprétations…etc qui les rendent si complexes et si intéressants. La différence entre ce que l’on appelle l’intelligence artificielle et la véritable intelligence. Une machine pour le moment fait toujours des choix en fonction de ses données d’entrée et les possibilités d’interprétation et d’action que son concepteur à prévu dans ces cas là. Chaque machine, aussi intelligente soit elle, réagira de la même façon face à une situation pour peu qu’elle est été fabriquée à l’identique d’une autre. Le corps et l’esprit humain sont imprévisibles. Ils peuvent réagir de milliers de façons différentes face à une même situation. Preuve en est qu’il peut y avoir autant de réactions différentes qu’il y a d’individus confrontés à une même situation. Et même pour un même individu qui peut réagir différemment à une situation, que ce soit au cours de sa vie, mais je pense également au cours d’une même journée.
    Alors tu peux engranger autant de données que tu le veux, je pense que tu n’auras jamais une liste suffisamment exhaustive pour faire une analyse fine!!!
    Je pense comme le dit bzo dans une autre discussion qu’il faut laisser faire son corps, son intuition quant aux gestes, caresses, pression…etc. Je suis persuadé que le corps et l’esprit savent ce qui est bon pour eux, ce qui va fonctionner à ce moment là, qui ne sera pas la même chose que l’instant d’après. Il faut leur faire confiance et débrancher la machine qui dicte ce qu’il faut faire. Mais pour cela il faut être à leur écoute.

    jambes relevées,

    Je pense que tu pourras mieux de relaxer jambes couchées, mais visiblement ta position a fonctionné 🙂

    Je te souhaite un bon cheminement et d’avancer encore sur cette voie.

    #24785
    Andraneros
    Participant

    @michdalm vous avez fait de magnifiques progrès en deux mois :

    J’explore ma « nouvelle » sexualité depuis Octobre 2017,

    La description de votre session est passionnante. Vous n’avez nul besoin de « rentrer dans les classifications ». Votre session vous a offert plusieurs orgasmes qui, à vous lire, vous ont bouleversé. A ce jour, pour vous, ce sont des super Os’. La suite de votre cheminement vous fera découvrir comment vos sensations vont encore s’intensifier, comment vous plongerez dans la jouissance de plus en plus facilement comme vous avez déjà pu le constater :

    Ca fait à peine 20mn que je suis sur mon lit alors qu’il m’en faut habituellement 30 ou 40 pour arriver au même stade.

    Vous nous avez dit le 5 décembre :

    J’ai posté la nuit dernière un sujet sur le forum qui développe mon cheminement(« Découverte, sensation mais une question : est-ce un Orgasme ou pas ? »), cette impatience est clairement exprimé mais je pense avoir passé ce cap et apprend à laisser faire mon corps.


    @jieffe
    dit :

    Tu sembles avoir laissé la place au ressenti des sensations, et ça a porté ses fruits. Ton corps semble avoir pris le contrôle.

    Le problème, que vous avez finalement résolu, est que de nombreux débutants ont besoin de ressentir les premiers effets du massage prostatique pour comprendre comment ils doivent engager leurs sessions. Votre témoignage @michdalm les aidera à gagner du temps.
    Vous nous dites le 5 décembre :

    j’ai 38 ans, marié depuis 18 ans avec ma première partenaire sexuelle,

    Vous nous dites hier :

    j’ai maintenant tout un panel de sensations à explorer pour apprendre à connaître mon corps, en jouir mais surtout pour en faire profiter ma femme… si je trouve le courage de partager ça avec elle un jour.

    Ce que vous êtes en train de vivre est le résultat d’un véritable travail de développement personnel. Imaginez-vous suivre, en dehors de votre cadre familial, une formation à la méditation qui vous apporte de nouvelles aptitudes et ne pas en parler avec votre femme qui partage votre vie depuis dix-huit ans ? Imaginez-vous ne pas partager avec elle vos progrès au fur et à mesure des sessions ? C’est exactement ce que vous faites.

    Vous ne nous avez rien dit de la manière dont votre femme vit sa sexualité, la vôtre et celle de votre couple. Je ne peux donc pas vous donner de conseil adapté à votre situation. Cependant la stabilité de votre relation permet d’envisager une belle complicité et donc la possibilité d’échanges francs y compris sur des sujets apparemment sensibles ou ignorés jusqu’à maintenant.

    Vos magnifiques progrès en deux mois et ceux que vous allez faire vous ont changé et vous changeront vraisemblablement encore plus dans le futur. Mais ils ne changent en rien ce que vous éprouvez pour votre femme ; au contraire, comme vous avez pu ou pourrez le lire sur le forum, ils vous apportent une meilleure compréhension de sa propre jouissance et vont vous permettre de vous occuper d’elle pendant vos ébats encore mieux que vous le faites, si c’est possible.

    En prolongeant cette clandestinité vous courez le risque qu’elle découvre ce que vous faites « en cachette » et donc le risque d’une crise causée par un sentiment compréhensible de trahison. L’approche peut se faire sous plusieurs angles :
    1. A partir du site de la société paramédicale High Island Health qui fabrique et distribue des produits paramédicaux pour lutter contre les affections bénignes de la prostate. Votre souci de la santé de votre prostate sera d’autant plus vraisemblable que vous êtes déjà attentif à votre état de santé et de forme physique.
    2. A partir d’articles de plus en plus nombreux sur cette forme de plaisir masculin dont en particulier ceux très récents publiés dans 20minutes le 6 novembre, après d’autres dans les rubriques sexologie de nombreux magazines y compris féminins.
    3. A partir d’une démarche, partagée ou non, de renouveler et d’élargir votre expérience sexuelle après 18 ans. Si elle utilise déjà des jouets ça me paraît assez facile de lui expliquer que vous avez ressenti le même besoin. Si ce n’est pas le cas vous pouvez lui proposer de faire cette expérience (le Womanizer est d’une redoutable efficacité, a une forme plutôt discrète (surtout le modèle blanc) et n’étant pas pénétrant ne peut pas l’intimider).
    4. A partir des changements très profonds, même s’ils sont progressifs, de votre sensualité qui lui échapperont de moins en moins pendant vos ébats.
    Je suis persuadé que votre magnifique cheminement doit vous conduire à aborder ce sujet avec votre femme. Comme elle constatera, si elle en a besoin, que cela ne retire rien du tout à votre relation au pire elle vous laissera faire sans vouloir y être mêlée, au mieux elle vous encouragera et peut-être même participera à votre démarche de découverte sensuelle.

    Bon cheminement @michdalm.

    #24789
    michdalm
    Participant

    Bonsoir à tous,
    Merci pour vos retours sur cette intense session.
    Pour réponde à @Jieffe, je suis tout à fait d’accord avec toi. Ce tempérament analytique et technique a été assez difficile à juguler pour avancer dans mon cheminement. Cà a d’ailleurs été remarqué dans vos précédentes réponses.
    Comme tu le dis si bien nos sensibilités sont différentes les uns des autres, à chacun de les appréhender pour mieux se découvrir. Je ne doute pas que connaitra bientôt ces sensations. Tu me sembles bien parti en tout cas de la façon dont tu as décris et apprécier le plaisir que tu as pu ressentir lors de ta première séance de reprise.

    Andraneros,
    Ma phase maladroite d’hier est en fait la transcription des craintes que j’ai exprimé dans mon premier post, à savoir un rejet voire un dégout dans les yeux de la personne qui partage ma vie depuis tant d’année : son mari, père de son fils qui le plaisir anal !
    Mais cela ne veut pas dire que je ne veux pas lui expliquer.
    Je survole un peu dans ce même message le fait que le tempérament sexuel de ma femme est très sage, trop peut être.
    Elle n’accroche pas trop aux nouvelles expériences. Je peux compter sur les doigts de la main le nombre de fois qu’elle a utilisé le vibro que je lui ai acheté. J’ai essayé de nombreuses fois d’en discuter avec elle, de lui proposer d’avoir l’initiative mais sans grand succès.
    Je sens tout de même un gros décalage entre ma libido (boostée depuis mes aventures prostatique) et la sienne.
    Votre point 4 est tombé juste, lors nos derniers ébats, elle a remarqué un changement chez moi quand je lui faisais l’amour, que j’avais eu « l’air de prendre plus mon pied que d’habitude », je cite. Et elle n’a confirmé avoir aimé ça sans creuser plus.
    J’ai expliqué que je m’exerçais à des exercices de Kegel pour lui donner plus de plaisir et à moi aussi. Malgré la complicité, à ses intonations, je n’y ai pas vu une invitation à m’ouvrir sur le sujet de la prostate.
    Peut-être est-ce par ce biais que je pourrais présenter la chose plus tard quand le moment sera propice. Je vais aussi creuser vos différents conseils pour envisager d’autres approches.
    Elle a commencé un nouveau travail prenant et épuisant, j’ai une grande envie de partager ça avec elle mais sa fatigue générale et sa sensibilité à fleur de peau actuelle ne permettent pas d’aborder le sujet posément.

    Quand au Womanizer, ah qu’est ce que j’aimerai qu’elle s’abandonne en me laissant la titiller encore et encore jusqu’à l’explosion !

    #24793
    Voyageur
    Participant

    Bravo pour ce témoignage. Qui m’a donné envie de recommencer tout de suite 🙂
    Je découvre depuis deux jours ces nouveaux plaisirs et suis très curieux de lire ce qu’on vécu ceux qui m’ont précédé sur cette voie.

    #24796
    Andraneros
    Participant

    @michdalm vous dites :

    Elle a commencé un nouveau travail prenant et épuisant, j’ai une grande envie de partager ça avec elle mais sa fatigue générale et sa sensibilité à fleur de peau actuelle ne permettent pas d’aborder le sujet posément.

    La disponibilité de votre femme est essentielle. Selon ce que vous nous dites en ce moment elle a d’autres priorités. Vous devez l’accompagner dans cette nouvelle étape de sa vie professionnelle et lui prouver quotidiennement que vous la soutenez. Il ne faut donc pas qu’elle ait l’occasion de culpabiliser en prenant brusquement conscience que vous avez des besoins non satisfaits. « Sa sensibilité à fleur de peau » la rend aussi plus fragile en cas de découverte de votre pratique clandestine.

    Vous mentionnez deux points qui sont à mon avis très favorables à l’officialisation de vos sessions. Le premier est la perception positive de sa part de votre évolution sensuelle. Vous pouvez la renforcer en consacrant encore plus de soin que vous ne le faites à son plaisir, en vous mettant encore plus au service de sa jouissance pendant vos ébats. Le second est la première étape de votre aveu qu’elle a bien accepté. Vous pouvez complétez cet aveu en disant que vous avez trouvé un jouet qui donne plus d’efficacité à vos exercices.

    Sans avoir besoin de creuser le sujet, vous avez bien raison, vous avez à mon avis matière à le dédramatiser. Sachez en profiter en douceur. Bon cheminement @michdalm.

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