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20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 74)
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  • #31337
    aros
    Participant

    Bonsoir @WhatTimeIsLove, et merci de ton message.
    J’ai commencé à lire le sujet que tu avais lancé en 2017, puis suis revenu sur mon sujet et je viens de voir que tu me réponds. 🙂
    Intéressant les 2 pistes que tu me suggères.
    Pour ma part, je n’ai pas du tout de problème de forme ou de manque affectif ou autre. Je suis marié, comblé, aucun soucis dans ma vie (et je suis conscient de la chance que j’ai) Donc je ne pense pas qu’il y ait un blocage vis à vis de ça.
    Alors c’est vrai qu’il est difficile de ne penser à rien. Y arrive t on réellement d’ailleurs ? La vache Milka m’a bien fait rire.
    Évidemment, je fais ces séances dans un certain but, celui de ressentir à un moment ou un autre un plaisir…Je n’ai pas pour habitude de me relaxer, je n’en ai pas besoin, je n’en ressens pas le besoin. Mais je vis chaque séance comme un moment pour moi, à ne rien faire, juste me détendre.
    L’idée de faire une ou des séances en écoutant de la musique ou voir un film que j’aime…je ne sais pas…apparemment il faut quand même bien se concentrer sur soi, sur les sensations qui pourraient naitre, apparaitre.

    Je vais continuer à lire tes messages sur ton sujet. Merci d’apporter ta pierre à l’édifice de mon cheminement.

    #31347
    aros
    Participant

    Je viens de recevoir le Progasm Jr.
    Sa tête est plus orientée que celle de l’Hélix.
    Le P-tab n’est pas entièrement rond, mais fait moins “disque” que sur l’Hélix.

    1er test ce soir…

    #31348
    Arousal
    Participant

    @aros : génial ! Prends cette séance comme un entraînement, et on se détend +++ 🙂

    #31351
    SophiAir
    Participant

    @aros, surtout ne rien attendre, une bonne lubrification comme l’explique @arousal, et détente, détente, détente… Bon voyage

    #31357
    aros
    Participant

    Bon, la 1ère séance avec le Progasm Jr est faite.
    Couché sur le dos, jambes allongés, il ne vient pas s’appuyer sur le lit car il n’a pas cette poignée comme sur l’Hélix, c’est mieux.
    Sinon, rien de particulier. En “do nothing” ou avec quelques légères contractions, il ne se passe rien… Séance de 2h30.
    Je réessaierai demain ou dans quelques jours.

    #31406
    aros
    Participant

    Je reviens vers vous après quelques séances avec le Progasm Jr et changement de lubrifiant.
    Pas grand chose à dire, il n’y a rien de nouveau. Pas de sensation de toucher la prostate avec le Progasm Jr, pas d’envie d’uriner, pas de sensations.
    Je suis très détendu, je teste en mode “do nothing” mais au bout d’une bonne heure, j’essaie de légères contractions, mais aucun résultat.
    Je vais retenter une séance ce soir.

    Je lisais que pour certains il fallait du temps, mais qu’à un moment (même une seule fois) il y avait eu quelque chose, quitte à avoir du mal à retrouver cette “sensation” après, mais au moins ils avaient entre-aperçu le potentiel. Moi, après 8 mois, je n’ai jamais rien perçu. Soupir…

    #31413
    bzo
    Participant

    bon, le do nothing, te fait nothing,
    temps peut-être d’essayer autre chose

    je ne vais pas essayer de t’entraîner dans ma façon de faire,
    elle m’est trop spécifique que pour conseiller à quelqu’un d’aller dans cette voie,
    à chacun de trouver sa façon de faire, sa voie

    cependant, cependant…
    comme je l’écrivais au-dessus, si le do nothing te fait rien,
    temps peut-être de faire quelque chose, d’essayer d’être plus actif,
    tu n’as rien à perdre si cela fait des mois que tes diverses tentatives n’ont pas été couronnées de succès

    d’abord as-tu déjà essayé d’être plus actif?
    avec le masseur?
    avec les mains?
    avec les deux en même temps?

    il faut éveiller la volupté en toi,
    ton corps est capable de s’éveiller sous tes propres caresses,
    de s’exciter de plus en plus sous tes propres caresses,
    d’éprouver de plus en plus de plaisir sous tes propres caresses,
    il faut juste y aller, y croire, ne pas faire cela mécaniquement
    mais avec passion, avec ardeur, avec douceur, avec de la variété
    comme si tu caressais une compagne ou un compagnon pour lui donner du plaisir

    l’autre action que je te propose, c’est de faire des contractions volontaires avec le masseur
    pour aller taquiner ta prostate,
    d’en faire régulièrement, je veux dire,
    si le “do nothing” n’a pas eu de résultats, temps peut-être d’essayer le “do quelque chose”

    des pressions régulières légères, tantôt plus fortes, en essayant de les varier,
    l’idéal étant d’essayer de s’écouter, et de laisser son désir, son corps, à la manoeuvre
    mais en attendant

    bon ça c’est moi, certains par ici , ne se caressent pas du tout
    et parviennent tout de même à avoir des orgasmes prostatiques
    mais moi je te propose une voie possible pour éveiller le plaisir,
    d’autres te diront qu’il est plus difficile de se caresser en même temps
    que d’agir avec le masseur quand on est débutant,
    tu accompliras tout cela peut-être maladroitement au début
    mais qu’importe,
    moi ce que je te propose d’essayer d’éveiller, c’est une dynamique générale
    qui fait appel à tout ton corps,
    aussi à une émulation,
    que les mouvements du masseur avec la prostate, aient un effet positif
    sur tes caresses et vice et versa,
    qu’une tension sexuelle se crée avec de multiples moyens mis en oeuvre qui vont interagir

    voilà, après tout tu n’as rien à perdre
    mais avant tout, de la passion, de l’implication, rien ne doit être mécanique,
    l’expression qui caractérise le mieux notre pratique, pour moi,
    c’est qu’on essaie de se faire l’amour,
    ce n’est pas juste une expression, une vue de l’esprit,
    c’est véritablement ce qu’on ressent quand on y arrive,
    c’est assez magique

    ose donc, ose,
    cela aussi c’est une clef,
    ose, par exemple, te caresser avec passion,
    pas avoir peur d’être ridicule, tu pratiques tout seul, je suppose,
    sans personne pour te regarder, pour juger ce que tu fais ou ne fais pas

    bon courage

    #31414
    aros
    Participant

    Merci @bzo pour ton message et ces conseils.
    Il est vrai que chacun doit trouver sa voie, sa façon de faire, il faut que je trouve la mienne.
    J’ai testé le do nothing,
    j’ai testé (quand j’ai commencé) avec les contractions,
    j’ai testé avec la stimulation des tétons, avec et sans contractions.

    Je pratique seul donc peu importe en effet. Je vais essayer à nouveau en m’appliquant encore davantage.

    Merci pour ton message.

    #31415
    bzo
    Participant

    ‘ai testé avec la stimulation des tétons

    je ne parle pas du tripatouillage juste des tétons,
    non tout le sein, les deux à pleine main frotter, presser, caresser,
    pas juste le bouton, tout l’interrupteur

    essaie à nouveau, implique-toi plus,
    c’est une question d’éveiller les sensations en toi,
    se laisser aller et laisser monter tout ce qui peut monter,
    c’est une mer gelée en nous au début
    il faut trouver le moyen de la dégeler,
    au début juste une petite surface de manière à sentir les premiers mouvements de la volupté à travers la petite percée
    puis peu à peu de plus en plus de la surface va se dégeler et se mettre à bouger,
    tout un océan de sensualité, de plaisir à notre disposition dans nos ténèbres

    tu dois trouver la clef en toi,
    après cela devient tellement simple,
    tu es conditionné pour t’exciter, commencer à sentir de l’excitation,
    à la vision de porno, d’une femme ou d’un homme nu
    ou alors si tu te secoues la tige

    là il est question d’arriver à allumer le feu sans tout cela,
    juste en bougeant, en se caressant, en allant chatouiller ta prostate,
    tu le sais qu’il y a moyen, tu as lu les témoignages, les récits par ici,
    tu connais les résultats qu’il y a moyen d’atteindre,
    il faut croire en toi, il faut éveiller toute ta fougue
    comme si tu étais au lit avec la plus belle femme du monde ou le plus bel homme
    (je ne connais pas exactement tes goûts)
    et ainsi enflamme-toi, enivre=-toi de ta propre chair

    #31435
    Ch313
    Participant

    Bonjour Aros

    Je partage le même problème : ‘Pas de sensation de toucher la prostate’.
    Quand je sollicite ma prostate, que ce soit avec les doigts, un masseur, un gode, rien ne se passe. J’essaye régulièrement mais aujourd’hui c’est toujours pareil.
    Malgré ce ‘handicap’ je prends plaisir quotidiennement avec mon corps avec souvent des orgasmes sans avoir besoin de stimulation physique.
    Cela m’a pris beaucoup de temps avant d’obtenir un résultat. J’ai acheté mon Hélix début novembre 2016 et j’ai vraiment trouvé le plaisir seulement fin août 2017.
    Ce fut une révélation, un basculement, une révolution même.

    Il faut donc persévérer, ne pas se décourager.

    Comme on peut le constater sur les forums, chacun a sa méthode, chacun a son expérience et il est difficile de trouver sa propre voie.

    Pour moi, le déclic a été de contourner l’absence de (sensations de) ma prostate, de m’autoriser à avoir du plaisir sans elle.
    Simplement en me disant que si je n’ai pas de prostate, c’est que je suis femme et que je peut jouir comme une femme. Je me suis ‘imaginé’ en femme.
    À partir de là j’ai pris plaisir à me découvrir, à découvrir des sensations jusque-là impossible à imaginer.
    Dans mon mental, j’ai accepté d’être quelqu’un ‘d’autre’.

    Voilà résumé au plus simple mon cheminement.
    Je sais, je ne te donne pas là de bons conseils mais plutôt te dire que c’est possible, ça marche, garde l’espoir.

    #31436
    Epicture
    Participant

    Bonjour @aros

    Je viens apporter ma pierre à l’édifice de ces conseils, sur la base de mon expérience personnelle.

    Ce que te dit CH313 est très intéressant, Le fait de se dire que l’on a pas de prostate, de se vivre femme, d’être femme, cela permet de se libérer de la pression d’avoir “quelque chose” et de le faire valoir. Faire valoir qu’on a quelque chose n’est pas nécessairement destiné aux autres. Le premier autre c’est nous-même, auquel nous nous adressons, et à qui nous rendons des comptes. Faire de cet autre non plus une instance juridique qui proclame des sentences, mais un ami qui renonce à faire de soi un superman, ou un super n’importe quoi, c’est déjà un premier pas. Cela a pour moi été l’occasion de laisser s’éveiller quelque chose que n’importe quel texte, n’importe quelle description, aussi précise soit-elle, aussi lyrique soit-elle, aussi belle soit-elle, ne pourra décrire tellement c’est une sensation personnelle.
    Ca, c’est pour la partie philosophique. Pour ce qui est de l’aspect pratique, concret, il me semble important de faire une sorte de diagnostic. Quel est ton environnement de pratique ? Disposes tu d’espace et de temps pour te retrouver totalement seul, avec la possibilité de te concentrer sur ce que tu désires, en situation de solitude. Peux -tu te mettre en situation qui correspond à celle d’une méditation ? Il faut pouvoir être complétement débarrassé de toute source de dérangement, ou d’inquiétude. Il faut pouvoir se consacrer à 100% à ce moment. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord, pour certains, c’est loin d’être évident.
    Enfin et j’en resterait là pour le moment, il faut être en situation de désir. Si tu as une vie sexuelle qui éteint, à grand coup de jet d’eau, le désir qui brule en toi, ça va être compliqué de ressentir quelque chose. Je ne dis pas impossible, mais très compliqué. L’abstinence éjaculatoire, a été pour moi un passage obligé, et le reste encore. Ne pas éjaculer pendant quelques jours permet de faire grandir le désir, et augmente le taux de réponse de ma prostate aux diverses sollicitations auxquelles je la soumet. Moi je ne regarde pas de vidéos c’est pas bon pour la concentration, je préfère les photos. Au plus elle sont suggestives, c’est-à-dire pas trop explicites dans ce qu’elles montrent (un peu comme celles du blog d’adam), au plus cela stimule mon imagination, au plus cela me détourne de vouloir ressentir quelque chose de la prostate, au plus je ferme les yeux, et me laisse partir gentiment dans les bras de mon désir et de mon plaisir. Je me caresse, de façon totalement aléatoire sans m’interdire aucune parties de mon corps (je dis bien aucune, à condition de ne pas éjaculer), je me dandine ce qui fait bouger le masseur à l’intérieur sans chercher à faire des contractions, j’ouvre et je ferme les jambes, je me lève, je me rallonge, ou m’assois, je bouge “comme une liane lascive” pour reprendre l’expression de @bzo. Avant de souhaiter un super orgasme ou je ne sais quoi, je profite de ces moments qui sont délicieux. Le reste viendra en son temps.

    Je rappelle juste ce que tu disais sur ton premier message : “la “seule chose”, c’est que je ressens comme des fourmis vers la prostate, quand je suis assis en journée. Rien d’autre”

    Tout commence là !

    Je te souhaite un bon cheminement @aros

    #31439
    Ch313
    Participant

    Merci Épicture pour l’analyse de la façon dont j’ai appréhendé mon problème. Elle me paraît très juste et la notion de ‘faire valoir’ est très constructive. Je ne l’avais pas pensée si bien.
    Le premier ‘autre’ c’est nous-mêmes est aussi une vérité très importante et en acceptant d’être un(e) autre c’est un ‘moi-même’ (inconnu de ma conscience) que j’accepte, qui se trouve ‘libéré’ et qui va permettre l’expression de mon corps.

    Pour revenir à la pratique, il faut rappeler quelle est l’utilité de ‘La carte aux trésors’.
    Il ne faut surtout pas la considérer comme un ‘road-book’ car il n’est pas nécessaire d’atteindre une étape pour réaliser une beaucoup plus lointaine.
    Tu cites ‘la sensation d’envie d’uriner à l’introduction du masseur’, et bien saches que je ne la ressens que depuis quelques semaines. Et il avait fallu que je constate avec un sondage urinaire que le masseur appuyait bien là où il faut pour que j’en sois convaincu.
    Alors que que des points cités bien plus loin dans la liste me sont familiers.

    Épicture te propose un certain nombre de points de réflexion que je trouve tout à fait pertinents. Je ferai juste une observation sur ma pratique : je choisis d’entreprendre une ‘session’ par envie de plaisir et je dirais sans désir particulier. C’est compliqué de l’exprimer. J’ai simplement l’envie d’être bien avec moi et il n’y a pas de désirs sexuellement explicite. Je laisse faire, et c’est vraiment dans le ‘lâcher prise’ que ‘ça’ arrive. Je suis alors dans un état ‘second’. Et c’est à chaque fois nouveau.
    Ressentir des fourmillements, moi c’est plus au niveau du périnée et de mon pubis que je les ressens.
    Et surtout, je n’ai plus ‘l’objectif’ de ressentir ma prostate, même si régulièrement je part à sa recherche mais sans nécessité de résultat.

    Le reste viendra en son temps dit Épicture, je confirme totalement son propos.

    Bon courage

    #31440
    aros
    Participant

    @Ch313 et @Epicture, merci pour vos messages !
    Il y a visiblement plusieurs cas de figures. Certains qui découvrent assez vite ce plaisir prostatique et les autres qui mettent beaucoup plus de temps.
    J’ai fait une séance hier soir, toujours avec le Progasm Jr (je laisse de côté l’Hélix pour le moment).
    J’ai fait exprès d’enfoncer un peu plus le masseur avec la main, au moment de l’insertion, et j’ai senti que la tête du masseur touchait la prostate (du coup, une sensation pas très agréable car j’appuyais volontairement).
    Du coup j’ai le sentiment que la prostate “a l’air” d’être plus haute que la tête du masseur et, de fait, le masseur ne peut pas l’atteindre…ce qui pourrait expliquer l’absence de sensation de pression du masseur sur la prostate. Je ne sais pas…La prostate doit être, à quelques centimètres près, au même endroit pour tous les hommes…

    Pour répondre à tes questions @Epicture, j’ai la place et le temps pour pratiquer. Pour ça tout est OK.
    J’ai déjà testé plusieurs fois l’abstinence éjaculatoire sans voir aucun changement.
    Autre chose, j’ai aussi, en fin de plusieurs séances, éjaculé avec le masseur inséré, et cela ne m’a jamais fait plus d’effet que sans masseur inséré. J’ai lu que pour certains, cela décuplait le plaisir. Ce n’est pas mon cas, peut être parce que je n’ai pas encore gouté au plaisir prostatique…

    Et pour terminer, en effet j’ai marqué que j’avais ressenti des fourmillements le lendemain d’une séance, alors que j’étais assis, mais cela a duré quelques minutes, et depuis lors (cela fait des semaines) je n’ai plus rien ressenti.

    J’ai essayé le mode “je ne fais rien”, je médite, je respire, jusqu’à ressentir mon corps lourd et prêt à sombrer dans le sommeil.
    J’ai essayé en gardant le masseur toute la nuit, plusieurs fois.
    J’ai essayé en étant plus actif (caresses, visionnage vidéo/photos…)

    Bref, j’ai testé pas mal de chose.
    Je vais continuer.

    #31446
    Ch313
    Participant

    Aros
    Tu nous dit :

    J’ai fait exprès d’enfoncer un peu plus le masseur avec la main, au moment de l’insertion, et j’ai senti que la tête du masseur touchait la prostate (du coup, une sensation pas très agréable car j’appuyais volontairement).

    J’ai fait une fois une expérience similaire qui s’est révélée désastreuse.
    J’avais exactement la même impression que toi, je pensais le masseur trop court.
    J’ai essayé de solliciter ma prostate avec un gode (dur, en bois d’olivier).
    Je l’ai enfoncé jusqu’à ce que je ressente quelque chose, ce n’était pas vraiment agréable. Mais pour une première fois je pensais m’en contenter alors j’ai insisté. En fait j’ai fait mal à ma prostate car lorsque j’ai éjaculé, il y avait du sang dans mon sperme.

    Je te suggère de faire une reconnaissance manuelle, ce que j’ai fait plus tard.
    Avec mon doigt j’ai cherché ma prostate, je l’ai trouvé, cette petite bosse dans mon rectum. Mais de la masser avec mon doigt ne m’a rien apporté. De même quand l’urologue la ‘contrôle’ je ne sens pas son doigt cela ne ne fait rien. Je suis donc insensible de côté-là. Je connais ma prostate physiologiquement, mécaniquement, mais sensitivement, sensuellement parlant elle est aux abonnés absents.
    C’est en acceptant cette absence que j’ai pu franchir cette barrière de non sensation.
    Connaître son corps le plus intimement possible me semble une nécessité et peut-être un préalable.

    #31449
    aros
    Participant

    @Ch313, j’imagine l’expérience malheureuse que tu as vécu pour “sentir” ta prostate. Cela devait être désagréable !
    J’ai aussi essayé de caresser ma prostate avec un doigt. Je sens bien cette petite bosse, mais je ne ressens rien.
    Je ferai prochainement un essai avec ma femme, ce sera elle qui me fera un massage prostatique. Et elle sait elle-même que le pénis ne doit pas être sollicité, elle m’en a parlé avant même que je lui dise cette information. Peut être qu’elle m’aidera dans mon cheminement.

    #31451
    Ch313
    Participant

    Si comme tu le dis tu sens ta prostate avec le doigt, il est certain que le masseur est suffisamment long pour l’atteindre. Je me le suis confirmé avec l’expérience de la sonde urinaire.
    Tu as la chance d’avoir en ta femme une partenaire participant à ta recherche, j’espère qu’elle te fera progresser dans cette recherche.
    Pour ma part c’est ‘route barrée’ elle consent tout juste à me masturber.
    Je n’ai pas eu encore l’occasion de me faire masser la prostate par une personne extérieure à mon environnement sexuel, je pense que cela peut être différent d’avec une personne proche sexuellement. Cela pourrait évoquer une piste de blocage.
    Cette démarche devrait te permettre de mieux cerner tes difficultés.
    Peut-être comme moi as-tu une insensibilité ‘maladive’ ou plus largement ‘anormale’.
    Je m’en suis expliqué dans différents post sur ce forum. Mais même dans ce cas, je suis arrivé à générer des plaisirs intenses. Doc comme me dit Bzo : « ta prostate fonctionne bien »’

    Je précise que dans ma recherche, je suis arrivé à sentir que mon anus était sensible. Il fait bien la différence entre différents objets à la pénétration. Je l’ai testé avec des doigtiers de structure différentes.
    Mais j’ai constaté par la même occasion que mon rectum était par contre insensible à ces sollicitations. Quand j’insère un objet, je ne sens que quelque chose est en moi. Seule la sensation de chaud ou de froid existe quand je chauffe le gode sous l’eau chaude ou que je le sors du frigidaire. Si je fais un lavement, il faut que l’eau soit très chaude pour que je la sente.

    Voilà un ‘axe’ de recherche qui serrait à approfondir et t’aiderait à mieux cerner tes difficultés.

    #31529
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Aros

    Je pense comme CH313 que la position de la prostate n’a aucune importance. Si toutefois il devait y avoir des prostates plus hautes ou plus basses, les masseurs prostatiques permettent tous de la masser. Je pensais moi aussi que ma prostate était plus haute que la “normale”. Je suis passé par le progasm, le device, le G RIDE, et des masseurs avec électro-stimulation. Ils ont probablement contribué à ma re-sensibilisation. Aujourd’hui j’utilise préférentiellement un péridise, qui est le plus petit des aneros, et qui en plus n’est pas un masseur prostatique, et pourtant quel délice.

    Il est tout à fait possible que ta prostate soit très peu sensible du fait d’une très faible connexion nerveuse à la dimension plaisir de ton cerveau. Mais, et c’est là la bonne nouvelle : ce n’est pas irréversible. Je n’ai pas de sources scientifiques, ou littéraire, pour venir accréditer ce que j’affirme, seule mon expérience me le permet : Il est possible de recréer des connexions nerveuses entre la zone du bassin et le cerveau. Avec le temps et l’entrainement, ces connexions se ressentent plus facilement, plus fortement, plus nettement. Ce n’est absolument pas pour moi un phénomène brutal, comme si d’un seul coup le nirvana s’ouvrait à moi. C’est extrêmement progressif. Et il est vrai, que l’on doute régulièrement des progrès effectués, mais qui sont pourtant bien réels.

    Je n’aime pas l’expression “ne rien attendre”, parce que bien sûr qu’on attend quelque chose. Comment ne rien attendre, c’est un non-sens : on se projette forcément dans une représentation de ce que l’on voudrait vivre, sinon, on ne tenterait pas l’expérience. En fait le problème vient de l’idée de ce que l’on attend. On s’en fait une idée fausse. Ce qui arrive en réalité est complétement différent de ce que l’on attend. Et comme on guette quelque chose d’autre, ce qui arrive vraiment, on ne le voit pas. Il faut donc s’attendre à des choses que l’on ne connait pas, et dont on ne sait absolument pas si c’est de cela qu’il s’agit ou pas. Pour les reconnaitre, il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer… Nous autres hommes avons été conditionné à faire valoir notre puissance, et bien sûr l’on attend reconnaissance et gratitude pour cette démonstration de puissance. Engager une session de massage prostatique en cherchant dans les cas extrêmes à faire gonfler sa prostate comme si c’était un pénis en érection, jouir, et en être satisfait, c’est totalement à côté de ce qu’est le massage prostatique.

    je n’aime pas non plus l’expression “lâcher prise”, parce qu’elle est contre-productive. Lâcher prise demande de ne pas y penser. Du coup, peu importe. Laissons aller quoi qu’il arrive, même si on s’accroche à quelque chose. Seule la pratique régulière permettra de dédramatiser les séances, de les rendre plus naturelles, presque évidentes, même si cela n’est qu’un instant de détente, un instant pour soi, c’est déjà énorme. Nous sommes tellement sollicités par notre environnement pour être au taquet, tout le temps, que pouvoir se permettre de se retrouver seul, avec soi-même c’est déjà énorme, profitons-en ! Moi en effet j’ai porté des masseurs la nuit (encore aujourd’hui d’ailleurs), et le plus souvent je n’ai rien ressenti de particulier. Et puis, dans la journée, alors que j’étais au travail, sans rien dans le derrière, je sentais qu’il se passait des choses en moi, sans avoir aucun contrôle dessus, juste une attention à cette chose, que je savais reliée à ma prostate.

    Je ne rejette absolument pas une pratique à deux, bien au contraire, mais je manque d’expérience en la matière, et tout ce que je pourrais en dire ne serait que des élucubrations. Cependant, pour moi, l’un n’empêche pas l’autre : Une pratique à deux ne peut remplacer une pratique solitaire, et vice versa. Cela dit, si cette voie (pratique à deux) est pour toi celle qui éveillera ta prostate, alors il n’y a pas à hésiter, ta pratique solitaire saura en bénéficier.

    Bon cheminement à toi @aros

    #31530
    aros
    Participant

    Bonsoir @Epicture,

    Ton message est tout à fait pertinent !
    En effet, comme certains (ou beaucoup ?) qui se lancent dans cette aventure, j’imagine que ma prostate se situe trop haut, ou le masseur n’arrive pas se positionner dessus comme il faut etc…
    Je pense maintenant aussi que les terminaisons nerveuses doivent se brancher au fur et à mesure avec le cerveau, cela peut prendre du temps, je le constate depuis un bon moment.
    Donc chaque séance compte et développera ces liaisons. Comme je l’indiquais à plusieurs reprises, je n’ai eu le sentiment de fourmillements, le lendemain d’une séance, qu’une seule fois. Cela reviendra peut être.

    Ensuite, nous, hommes, sommes en effet conditionnés par rapport à ce que tu évoques, le sentiment de puissance et peut être de reconnaissance.

    Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le “ne rien attendre” et le “lâcher prise”. C’est clair que l’on attend quelque chose malgré tout. Ce déclic ou peu importe ce que c’est. L’idée et le principe de s’intéresser au plaisir prostatique, c’est bien de trouver une autre forme de jouissance que par le pénis.
    Ensuite, le lâcher prise n’est pas simple, il y a toujours des pensées qui viennent parasiter.

    Comme je l’évoquais aussi dans un précédent message, c’est que j’imaginais presque ce que pouvait procurer une jouissance prostatique, alors qu’en fait, si ça se trouve, c’est totalement ou en tout cas vraiment différent de ce que j’imagine.
    Depuis pas mal de temps, en masturbation, le fait d’appuyer sur le périnée procure encore plus de plaisir, et le fait de voir appuyer (pendant une séance avec un masseur) le P-tab dessus procure un petit plaisir en soi, mais c’est vrai que ce n’est pas ce que je recherche.

    Pour le moment, il n’y a pas eu de “séance” avec ma femme, il faut que l’occasion se présente, mais je “testerai” la différence que lors d’une séance seul.

    Enfin, j’ai continué mes recherches, car après avoir testé l’Aneros Hélix et le Progasm Jr, je suis tombé sur des tests de la série des Nexus avec leur fameuse tête pivotante. Je me suis commandé le Revo Intense, le dernier en date. Je ferai des tests la semaine prochaine, après l’avoir reçu. Car pour le moment les 2 masseurs en ma possession, en version “je dois faire moi même les contractions pour que le masseur bouge” n’ont rien donné.
    J’ai lu pas mal d’avis sur le masseur Nexus Revo (le 1 et 2, le stealth ou encore l’Intense que j’ai pris) et pour certains, il a déclenché ce que les masseurs “simples” n’avaient pas réussi à faire. Apparemment il faut “encaisser” cette tête pivotante (il n’est pas sous titré “intense” pour rien) mais peut être qu’il sera une étape supplémentaire à mon cheminement.
    Je sais que les modèles Revo 1 et Stealth ont été testé sur ce site par Adam, et qu’ils n’ont pas reçu une bonne critique, mais je me ferai mon propre avis.

    #31566
    aros
    Participant

    Bonsoir à vous,

    J’ai reçu le Nexus Revo intense, avec tête pivotante. 1er essai. Je sens qu’il bouge (j’ai testé les 2 vitesses) mais voilà, c’est bien tout.
    Aucune sensation de pression sur la prostate, pas de liquide séminal, pas d’envie d’uriner…
    J’ai fait un séance de 1h30 sans le moindre effet ou changement. J’ai refait un essai ensuite avec le Progasm Jr, puis l’Hélix. Mais rien de rien.
    J’ai vraiment l’impression que ma prostate est insensible. 3 masseurs bien différents et aucun ne fait quoi que ce soit.

    Cela fait une semaine sans éjaculation.
    Décontraction, lâcher prise, respirations profondes, bref tout ce qu’il faut.

    Je crois bien que cela n’est pas fait pour moi.

    #31567
    lucky
    Participant

    Bonjour aros,

    En lisant ton post, j’ai pensé à une technique qui m’avait permis de prendre de la distance avec l’aneros. A savoir, qui m’avait ouvert la voie à me passer de masseur.
    Je pense que cette technique pourrait peut-être t’aider. Elle est assez simple. J’explique :
    Tu te mets en position. l’aneros placé comme il faut. Et toi aussi, placé comme il faut, c’est à dire sans que l’aneros touche le drap par exemple, il faut que l’aneros puisse bouger et sans que ton sexe soit contraint par quoi que ce soit. Le mieux est la position en chien de fusil, il me semble.
    Une fois calé, respiration par le ventre et décontraction de tous les muscles. Maintenant, tu imagines ta prostate avec bienveillance. Je veux dire qu’il faut la visualiser même si c’est pas conforme à la réalité, on s’en fout. Ce qui est important, c’est de lui donner corps en imagination. Un petit pois au fond de toi, une bille au fond de toi, comme tu veux, mais au fond de toi.
    Tu te concentres sur cette image en relaxant tout ton corps. Et là en ayant cette image dans la rétine, tu fais des va et viens comme un balancement avec tes yeux puis avec un doigt tu fais des va et viens, en avant en arrière sur le drap doucement comme si tu te caressais la prostate en imaginant justement que tu te caresses la prostate, c’est à dire cette petite boule que tu peux visualiser par l’imagination et qui est au fond de toi.

    C’est de l’auto suggestion du corps. Si ça marche, tu devrais sentir l’aneros faire les mêmes mouvements que ceux de ton doigt.

    C’est une idée comme ça, tu peux toujours essayer.

    Bisous
    Julie

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