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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 34)
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  • #27138
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous,

    Il y a peu de femmes par ici, mais je sais qu’Adam a plein de copines.
    J’aurais aimé recueillir ici des témoignages de femmes qui décriraient leurs orgasmes, clitoridien et vaginal.
    Alors messieurs, si vous pouvez convaincre vos chères et tendres de faire une petite bafouille, vos copines, et peut-être aussi celle d’Adam, j’en serais très heureux.

    Merci par avance.

    #27236
    vanyfraiz
    Participant

    Bonjour
    On sait désormais que le clitoris est seul responsable des orgasmes, pour moi les sensations qui mènent à la jouissance sont différentes si on stimule la partie interne ou externe (le petit bouton rose) du clitoris, ou les 2 en même temps, ou encore en même temps que l’anus ou les tétons.
    La jouissance en elle-même est la même avec plus ou moins d’intensité.
    Le frottement de mon pubis contre une zone un peu dure stimule mon petit bouton , mais donne aussi des sensations vaginale du fait d’un périnée bien musclé et cela me fait comme des vagues dans ma minette, ma respiration s’accélère, je laisse monter petit à petit et je sens des spasmes dans mon vagin. En pénétration vaginale ou anale, ça va être pareil mais avec plus d’intensité et si mon partenaire s’occupe de mes tétons, c’est encore plus puissant, l’orgasme arrive du fond de mon bas ventre et monte jusqu’à mon cerveau et ça explose, le rythme cardiaque s’accélère beaucoup dans cette phase, ensuite ça redescend assez vite.
    J’ai rarement plusieurs jouissances d’affilées, par contre le plaisir lui reste intact et je peux continuer sans problème mes ébats en profitant de toutes les autres sensations.

    #27237
    Jieffe
    Participant

    Oh merci meric vanyfraiz,

    On sait désormais que le clitoris est seul responsable des orgasmes,

    Ah bon??? Et le point G alors??? Parce qu’on le sent bien sous les doigts tout de même. Alors j’ai déjà entendu dire qu’il serait la prolongation du clitoris. C’est ça que tu veux dire?

    on stimule la partie interne

    la partie interne, le point G donc?

    La jouissance en elle-même est la même avec plus ou moins d’intensité

    Et donc ta préférence en terme d’intensité? J’imagine partie externe, partie interne, puis stimulation associée anus/ tétons? J’ai bon?

    Les vagues et les spasmes que tu décris sont complètement involontaires je suppose?

    l’orgasme arrive du fond de mon bas ventre et monte jusqu’à mon cerveau et ça explose

    Et alors, comment le décrirais tu cet orgasme?

    J’ai rarement plusieurs jouissances d’affilées, par contre le plaisir lui reste intact et je peux continuer sans problème mes ébats en profitant de toutes les autres sensations.

    Donc su je comprends bien, tu as une montée de plaisir explosif, comme un aboutissement de quelque chose, qui repart, et ensuite tu ressens du plaisir tel que tu le décris, vagues, spasmes, mais plus d’explosion?

    Je sais, je suis chiant 🙂

    En tout cas, je te remercie encore pour ta réponse.

    #27381
    vanyfraiz
    Participant

    Reprenons 😉
    La zone G fait partie du vagin, elle se trouve à l’entrée, c’est très bien expliqué dans le sujet “où est le point G de ma femme”.
    Donc ce n’est pas du tout une prolongation du clitoris.
    Les racines du clitoris sont en 2 parties, les corps caverneux et les bulbes, ces derniers sont plus gros et descendent le long du vagin.
    Donc lorsqu’on stimule la zone G qui est dans la partie haute du vagin, la partie interne du clitoris est stimulé.

    Je précise quand même que la zone G c’est comme la prostate, il faut apprendre à la réveiller et en douceur, il faut arrêter les “cornes de taureaux” avec les doigts, c’est super désagréable et ça mène à rien.Il faut de la douceur et de la patience.L’orchidée de Idée du désir est un excellent sextoy pour cela, de même que le Njoy pure wand.
    En stimulant la zone G, celle-ci gonfle et on peut arriver à squirter, avec ou sans orgasme.

    Je n’ai pas de préférence d’intensité, car cela dépend aussi de l’état d’excitation.Parfois en solo j’ai l’impression que l’orgasme va être fort et il ne le sera pas.
    En couple, c’est tout un ensemble, c’est le moment partagé, la complicité. J’ai un orgasme incroyable en missionnaire une fois, alors que je ne m’y attendais pas du tout, le moment était tellement tendre et fusionnel que c’était magique.

    Les vagues et spasmes c’est une réaction mécanique du plaisir.
    Par exemple je me suis rendue compte samedi que la stimulation du clitoris avec le Sona cruise, provoquait des contractions anales (en plus des vaginales).

    Comment décrire l’orgasme qui part du ventre jusqu’au cerveau, je sais pas trop, c’est assez indescriptible en fait, c’est une sensation qui envahit tout, un moment de déconnection, et surtout un bien-être et un apaisement après.Donc c’est une sorte de fin mais sans en être une.

    Je ne recherche pas spécialement l’orgasme, ce qui compte le plus pour moi, c’est le plaisir, toutes les sensations que l’on peut ressentir, il faut être à l’écoute de son corps, ça s’apprend.

    Je pense que chaque femme à un ressenti différent de la jouissance, et que beaucoup vont dire qu’elle ont des orgasmes à répétition alors que ce n’est peut-être que du plaisir à répétition, c’est mon sentiment.
    D’ailleurs Charlie à propos du Sona a dit “je ne sais même pas si j’ai joui, tellement le truc est fort”, donc ça me fait poser question aussi sur des ressentis jusque là inconnus.
    Quand on parle de femmes multi orgasmiques, je pense plutôt à multi plaisirs et dans ce cas, les hommes aussi peuvent ressentir cela.

    Ce serait intéressant d’avoir d’autres témoignages justement.

    Voilà cher Jieffe d’autres questions? 😉

    #27425
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Vanyfraiz,

    J’aurais bien d’autres questions, mais tu as déjà répondu grandement aux précédentes et je t’en remercie.
    En fait, je pense que c’est difficile à traduire et je n’aurais de réponse meilleure que si je l’expérimentais, mais ça va être compliqué 🙂
    Je reprends ce que tu écris à propos du clitoris. Je vois bien comment il est formé, j’ai déjà entendu que le point G y serait rattaché, mais il semblerait que ce soit une théorie qui ne fasse que très peu école.
    Bref, là n’est pas la question, ce qui m’interpelle, c’est que tu dis que l’on sait aujourd’hui qu’il soit seul responsable du plaisir chez la femme. Et le point G alors?
    Cette petite surface semble tout de même bien responsable du déclenchement d’orgasmes non?
    Tu le dis toi même, il faut l’éveiller.
    Ou alors, il serait responsable des éjaculations féminines, sans obligatoirement de plaisir, et que seul la stimulation du clitoris procure du plaisir. Ce que l’on associe au plaisir vaginal, c’est à dire interne, ne serait en fait aucunement en lien avec ce fameux point G mais la conséquence de la stimulation de la partie interne du clitoris?
    Ça se tient. C’est nouveau pour moi, mais ça se tient. Je le note précieusement dans un coin de ma tête et te remercie grandement pour cette information.

    Je ne recherche pas spécialement l’orgasme, ce qui compte le plus pour moi, c’est le plaisir,

    Ça c’est quelque chose difficile à appréhender pour nous. Je m’attachais à ce que mes compagnes aient un (des) orgasme, et quand on en discutait, je me faisais engueuler parce que c’était une obsession pour moi, alors que pour elles ce n’était pas une priorité. Nous faisons trop nous autres la relation avec l’éjaculation, nous pensons trop que vous fonctionnez comme nous. Ça ne semble pas être le cas.
    Donc si je comprends bien, ce que tu préfères dans l’acte sexuel, c’est le plaisir de l’union des deux corps, le contact physique associé à un état d’esprit partagé avec ton partenaire, qu’il y ait orgasme ou non? Pourrait on dire que l’orgasme est un état plus intense de ce plaisir, qu’il part du ventre et remonte jusqu’à la tête, alors que le plaisir dont tu parles est plus localisé, à un moment dans ton vagin, quelques instants plus tard sur ton clitoris, l’instant d’après sur tes hanches, tes jambes, tes fesses…etc?
    En fait, cela rejoint ce que j’ai souvent pensé; dans l’acte sexuel, le corps entier de la femme est un organe sexuel
    C’est très intéressant ce que tu dis dans ton dernier chapitre, mais je ne saurais y répondre, et oui, j’aimerais vraiment qu’il y ait d’autres témoignages. Tu n’aurais pas quelques copines qui pourraient nous apporter le leur?

    Quoi qu’il en soit, je te remercie vivement pour ta participation. Même si comme tu le dis c’est indescriptible, tu t’en sors bien et tu me fais avancer dans ma compréhension. Merci mille fois.

    Une dernière chose (je sais j’abuse 🙂 ), tu dis dans ta présentation être intéressée par le palsir prostatique bien qu’étant une femme. Peut on savoir pour quelles raisons? Pour ton homme je suppose?
    Bien évidemment, si cette dernière question est indiscrète, tu n’es pas obligée d’y répondre, je n’en prendrais pas ombrage.

    Enfin une dernière question qui me vient à l’esprit, et qui est en relation avec l’un des sujets que j’ai créé, dirais tu que depuis que tu as (re)découvert ta sexualité, ta vie a changé? Ta relation aux autres, te sens tu mieux dans ta vie, dans ton travail, et sens tu plus calme, plus sereine, plus ouverte avec les autres?

    Si tu as quelques minutes pour répondre à mes dernières questions, j’en serais ravi. Après, j’arrête de t’embêter, promis 🙂

    #27427
    Andraneros
    Modérateur

    Tu dis @jieffe :

    j’ai déjà entendu que le point G y serait rattaché, mais il semblerait que ce soit une théorie qui ne fasse que très peu école. Bref, là n’est pas la question, ce qui m’interpelle, c’est que tu dis que l’on sait aujourd’hui qu’il soit seul responsable du plaisir chez la femme. Et le point G alors?

    On sait désormais que le clitoris est un organe complexe composé d’une tête et de deux « racines » qui s’enfoncent de chaque côté du vagin. Voici ce que l’on peut lire sur wikipedia

    En 2009, Odile Buisson gynécologue et Pierre Foldes, urologue à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, utilisent la sonographie pour explorer le clitoris et l’orgasme féminin21. « The G-spot could be explained by the richly innervated clitoris », le point G peut être expliqué par la riche innervation du clitoris […] et ses relations anatomiques avec la paroi antérieure du vagin. Ils montrent également la turgescence des bulbes (clitoridiens) du vestibule (entourant l’entrée du vagin).
    Cette nouvelle notion anatomique que l’on doit au Dr Helen O’Connell (Royal Melbourne Hospital – Australie) en 1997 remet en cause la classification fort décriée entre « clitoridienne » et « vaginale » car la stimulation vaginale entraînerait automatiquement une stimulation des bras profonds du clitoris.

    Tu le dis toi même, il faut l’éveiller.

    @vanyfraiz
    , que je remercie aussi pour les réponses qu’elle apporte à tes questions, nous précise que la jouissance qu’apporte la stimulation vaginale peut demander une forme d’apprentissage qui ressemble à celui que nous les hommes devons faire pour apprivoiser le plaisir prostatique.

    Je précise quand même que la zone G c’est comme la prostate, il faut apprendre à la réveiller et en douceur,

    Il semble que nous ayons le même besoin d’éveiller la totalité du système nerveux de la zone génitale par des stimulations progressives pour goûter au plaisir orgasmique suprême.

    Je ne recherche pas spécialement l’orgasme, ce qui compte le plus pour moi, c’est le plaisir,

    Ça c’est quelque chose difficile à appréhender pour nous. Je m’attachais à ce que mes compagnes aient un (des) orgasme, et quand on en discutait, je me faisais engueuler parce que c’était une obsession pour moi, alors que pour elles ce n’était pas une priorité. 

    J’ai compris cela après mon éveil prostatique ce qui me permet d’accompagner beaucoup mieux le plaisir de ma femme depuis. Tu vis déjà cette situation @jieffe quand tu nous dis que désormais tu ne ressens plus le besoin d’une éjaculation libératrice après tes meilleures sessions. Est-ce que je me trompe ?

    En fait, cela rejoint ce que j’ai souvent pensé; dans l’acte sexuel, le corps entier de la femme est un organe sexuel.

    N’est-ce pas ce que tu es en train de découvrir peu à peu au fur et à mesure de ton cheminement ?

    tu dis dans ta présentation être intéressée par le plaisir prostatique bien qu’étant une femme. Peut on savoir pour quelles raisons? 

    Ma femme s’est approprié ma nouvelle sensibilité, mes nouvelles zones érogènes, mes nouvelles aptitudes à jouir
    • parce que mes réactions multiples et intenses contribuent à son excitation,
    • parce qu’il y a dans le jeu amoureux des moments de luttes où chacun essaie de prendre le contrôle du plaisir de l’autre et que ses armes sont aujourd’hui plus nombreuses et plus efficaces,
    • parce qu’il y a des moments de communion pendant lesquels elles reconnaît ses propres réactions, pendant lesquels je partage de mieux en mieux sa manière de jouir,
    • parce que ma nouvelle aptitude à me laisser aller libère la sienne et lui ouvre la porte à plus de jouissance,
    • parce qu’ainsi elle m’apporte encore plus de plaisir et que cela répond à son désir.
    Bon cheminement @vanyfraiz, bon cheminement @jieffe.

    #27429
    Jieffe
    Participant

    Andraneros,

    Je te remercie pour ces précisions anatomiques qui éclairent tout d’un coup ma curiosité. C’est certainement pour cela que j’ai entendu que le point G était une partie, ou relié au clitoris. En fait il n’en est rien, c’est par leur proximité que l’on pourrait le croire.

    J’ai compris cela après mon éveil prostatique ce qui me permet d’accompagner beaucoup mieux le plaisir de ma femme depuis.

    Il y a un reportage qui traine sur Youtube qui provient d’une émission télévisée dans laquelle un homme (Arnaud de mémoire) présente le massage prostatique (avec un aneros qu’il a emmené sur le plateau). Il dit une phrase qui m’a frappé: le massage prostatique permet à l’homme de se rapprocher du plaisir féminin, et de mettre l’homme et la femme sur la même longueur d’onde.

    Edit: j’ai retrouvé la vidéo, que vous devez connaître certainement.

    Tu vis déjà cette situation @jieffe quand tu nous dis que désormais tu ne ressens plus le besoin d’une éjaculation libératrice après tes meilleures sessions. Est-ce que je me trompe ?

    Oui, effectivement. C’est en grande partie ce qui m’a poussé à créer cette discussion. D’une part je brûle de savoir comment est ce que les femmes peuvent en parler, et d’autre part pour savoir si cela ressemble à ce que j’ai pu découvrir.
    Ça y ressemble effectivement grandement.

    N’est-ce pas ce que tu es en train de découvrir peu à peu au fur et à mesure de ton cheminement ?

    Oui, tout à fait. Ça vient doucement, je pense que c’est un apprentissage, mais je découvre des zones qui me procure du plaisir que j’ignorais jusqu’à présent.
    Ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre Andraneros, mais je le précise pour Vanyfraiz, dans l’acte sexuel, nous sommes tout de même très concentré sur l’action. L’effort physique qu’il demande n’est pas propice à la relaxation nécessaire pour appréhender les sensations dans notre corps, et la plus grande partie de notre attention est quand même occupée à ce que nous faisons. Il reste peu de place pour ne serait ce que porter un minimum d’attention aux sensations.
    C’est la grande différence à mon sens entre donner et recevoir.

    Ma femme s’est approprié ma nouvelle sensibilité, ….et lui ouvre la porte à plus de jouissance,
    • parce qu’ainsi elle m’apporte encore plus de plaisir et que cela répond à son désir.

    C’est génial de lire ça, j’adore. Tu illustres ici véritablement ce que dis Arnaud dans son témoignage.
    Je suis un peu en jachère en ce moment, mais j’ai le temps. Je souhaite affirmer encore ma découverte de l’orgasme prostatique et je suis vraiment curieux de savoir comment se passera ma prochaine relation sexuelle. J’attends ce moment avec impatiente, mais je sais déjà que je l’aborderai différemment.

    #27430
    Jieffe
    Participant

    je viens de revoir le reportage, il faut aussi écouter celui qui suit, qui est également très intéressant.

    #27524
    vanyfraiz
    Participant

    Bonsoir 🙂

    Il ne faut pas confondre: plaisir et orgasme.
    Le clitoris, le vagin, la vulve, la zone G, ce sont toutes des zones de plaisir, moi elles m’en procurent toutes, certaines femmes par contre ne seront pas sensible à la stimulation de la zone G ou ne supportons qu’on leur titille trop le clito, car la sensation peut être très désagréable.
    Ce n’est pas parce que j’ai du plaisir que j’ai forcément un orgasme, que ce soit, seule, en duo ou avec des sextoys.
    C’est pour cela que le plaisir est pour moi plus important, c’est dans le partage qu’on a avec son partenaire aussi.

    Le plaisir prostatique:
    Je place un peu ma situation 😉
    Je ne suis pas en couple, j’ai une relation ami-amant (depuis presque 3ans) et mon chouchou est tout aussi curieux que moi de nouvelles découvertes.
    Nous avons réussi à créer une complice sexuelle avec de l’affectif quand même, je pense que sans cela, on n’en serait pas là aujourd’hui, on n’aurait pas pu continuer d’explorer la sexualité d’une manière aussi ludique.

    Donc il y environ 2 ans je suis tombée sur le traité d’anéros, je ne sais plus comment , mais c’est bien tombé. Je n’ai jamais eu d’apriori et pour moi si je peux avoir du plaisir en anal, c’est tout à fait normal qu’un homme puisse en avoir aussi.Et le plaisir prostatique c’est plus subtil, c’est pas de la sodomie, c’est différent, c’est l’approche presque spirituelle, donc c’est mon état d’esprit par rapport au sexe, j’aime bien une bonne baise :-), mais tout ce qui amène à faire fusionner le corps et l’esprit grâce au ressenti, c’est juste merveilleux.
    J’en ai parlé à mon Chouchou,je lui dit de lire le traité d’anéros. Sa 1ère impression n’était pas positive, il n’était pas très “chaud”, le rapport à l’anal pour lui à ce moment-là, c’était encore un peu compliqué. Au fur et à mesure ça a commencé à se débloquer, je pense qu’il fallait que son corps et sa tête soit d’accord.J’imagine que ce n’est pas facile pour un homme hétéro de se dire j’aimerais avoir du plaisir en anal, que ce soit prostatique ou en sodomie, d’accepter sa part de fémininité, même si ce n’est absolument pas de la féminité.
    Et puis je lui ai offert un Hélix, il a eu vraiment du mal à s’y mettre,on a essayé ensemble, mais ça ne prenait pas, je n’ai jamais insisté, je lui en parlait de temps en temps, en lui disant que ça peut prendre du temps, qu’il faut de la patience,et récemment il s’est acheté plusieurs plug anal, dont un prostatique ( une copie d’un njoy), il sait aussi que pour moi c’est très excitant et quand c’est moi qui lui insère un sextoy, c’est un grand moment de partage, je pense qu’on ne peut pas plus partager en couple que lorsqu’on pratique cela.
    Maintenant il est plus réceptif, commence à apprécier et prendre du plaisir. On est au début du chemin et il peut nous emmener dans des belles balades de plaisir. Et on en revient à cela… le plaisir avant tout.

    Et pour la question, si ma vie est plus sereine depuis que j’ai (re) découvert le plaisir, je dirais que ma vie est un peu plus agréable depuis que j’ai découvert qu’on peut avoir un réel partage de plaisir à 2, car je n’ai pas connu cela auparavant avec 17 ans de vie commune.Je me sens beaucoup plus femme maintenant avec mes désirs et envies, malgré une vie de maman plutôt complexe.

    #27592
    Andraneros
    Modérateur

    @vanyfraiz vous nous dites :

    Il ne faut pas confondre: plaisir et orgasme…

    C’est bien ce que dit le dictionnaire (Petit Robert) qui donne la définition suivante de l’orgasme :

    Le plus haut point du plaisir sexuel qui est son aboutissement.

    Selon cette définition quand on vit son plaisir sans ressentir ce plus haut point, ce pic, on perd le repère de l’orgasme. Or notre conditionnement impose l’orgasme avec éjaculation pour l’homme et ses conséquences de fin de partie pour valider le plaisir. Le plaisir sans orgasme tend dans ce cas à être nié ou considéré comme un échec.

    C’est ce que je ressentais de mon point de vue masculin et qu’inconsciemment je reportais sur ma femme qui, soumise à son propre conditionnement, ne parvenait pas à me dire que ça ne se passait pas forcément comme ça chez elle. Votre expérience féminine rejoint ce que nous découvrons à l’occasion de notre cheminement vers le plaisir prostatique. On peut éprouver du plaisir et même beaucoup de plaisir sans pour autant atteindre l’orgasme.

    Sous l’effet d’un état d’esprit différent et si nécessaire d’un apprentissage, le plaisir ressenti peut devenir plus intense ou plus profond ou plus étendu que le plaisir orgasmique instinctif. Si on sort de ce conditionnement initial on peut entrer dans une culture du plaisir qui autorise
    • la disparition de toute attente au profit de l’instant,
    • la prolongation des sensations,
    • l’intensification des sensations,
    • la multiplication des sources de plaisir,
    • le temps d’un partage profondément intime avec son compagnon ou sa compagne.

    C’est pour cela que le plaisir est pour moi plus important, c’est dans le partage qu’on a avec son partenaire aussi…
    Je n’ai jamais eu d’a priori et pour moi si je peux avoir du plaisir en anal, c’est tout à fait normal qu’un homme puisse en avoir aussi.Et le plaisir prostatique c’est plus subtil, c’est pas de la sodomie, c’est différent, c’est l’approche presque spirituelle, donc c’est mon état d’esprit par rapport au sexe, j’aime bien une bonne baise :-), mais tout ce qui amène à faire fusionner le corps et l’esprit grâce au ressenti, c’est juste merveilleux…
    Et puis je lui ai offert un Hélix, il a eu vraiment du mal à s’y mettre,on a essayé ensemble, mais ça ne prenait pas, je n’ai jamais insisté, je lui en parlait de temps en temps, en lui disant que ça peut prendre du temps, qu’il faut de la patience,et récemment il s’est acheté plusieurs plug anal, dont un prostatique ( une copie d’un njoy), il sait aussi que pour moi c’est très excitant et quand c’est moi qui lui insère un sextoy, c’est un grand moment de partage…
    Maintenant il est plus réceptif, commence à apprécier et prendre du plaisir. On est au début du chemin et il peut nous emmener dans des belles balades de plaisir. Et on en revient à cela… le plaisir avant tout.

    Je retrouve dans la description du cheminement de votre compagnon les éléments qui ont marqué l’évolution de mon couple depuis le début de mon propre cheminement. Plus nous renonçons à la dictature de l’orgasme, plus nous prenons de plaisir, plus nous jouissons, plus nous partageons. Je peux ajouter, en ce qui nous concerne, que maintenant nous ne chassons plus nos orgasmes ; nous les recevons quand nous sommes prêts, l’un ou l’autre, comme la cerise sur le gâteau. En échange c’est gâteau tous les jours…

    Bon cheminement à vous deux.

    #27594
    Helixir4
    Participant

    Bonjour
    Je suis hyper intéressé par cette discussion.
    Il n’est pas si simple de sortir du dictact de l’orgasme et j’admire votre cheminement. Je ne parle tant pour moi mais pour ma femme et des problèmes que cela peut poser dans le couple.
    Je vais pas revenir sur cet équilibre si fragile que j’ai détaillé dans le post équilibre du couple.
    Mais vos reflexions m’interpellent. J’ai l’impression de ressentir tout ce que vous exprimez. L’atteinte d’un niveau de plaisirs immense qui permet de vouloir y rester et de basculer dans un orgasme explosif non plus par obligation mais quasiment par épuisement. Un état énergétique important qui permet de se sentir super être humain.
    J’ai l’impression d’y toucher mais j’ai du mal à faire comprendre à ma femme cet état qu’elle assimile plutôt à un état de transe irréaliste.
    Du coup les ebats sont assez décalés entre moi qui veut prendre son temps et ma femme qui dès que l’éxcitation est la souhaite la consommer. Il faut dire qu’elle a découvert son clitoris après 11 ans de vie sexuelle. Il y a une sorte de peur que ce plaisir réparte sans prévenir. Comme dit le proverbe ‘il ne faut pas remettre à demain ce qui peut être fait maintenant’.
    Cette même excitation si elle n’est pas là ne lui permet pas de profiter de caresses. Ça vient pas ça vient pas penètre moi et basta.
    Dur dilemme. Si tu viens je te consomme de suite et si tu viens pas autant que cela s’arrête vite.

    #27596
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous les deux.

    Encore merci à Vanyfraiz qui est la seule pour le moment à consentir à nous accorder du temps.

    Il ne faut pas confondre: plaisir et orgasme.

    Oui, ça je pense que je l’ai bien identifié, et comme le dit Andraneros, notre pratique prostatique nous l’apprend. Il faut comprendre que c’est assez difficile à appréhender pour nous, et pour compléter ce qu’écris Andraneros au sujet de notre conditionnement, qui est bien évidemment très vrai, je rajouterais que la partie ‘plaisir’ est en ce qui me concerne très proche de l’orgasme et de la fin de l’acte. Je l’ai souvent écrit et ai demandé si mes homologues vivaient la même expérience que moi, peu ont répondu, mais voici comment je vis l’acte sexuel: qu’il dure 5 ou 20 mn, le plaisir ressenti est assez faible, que ce soit dans mon corps ou dans ma verge, il s’intensifie dans les (la???) dernières minutes qui mène à l’éjaculation, puis éjaculation et pouf, terminé, baisser de rideaux. Ce qu’il faut comprendre, c’est que schématiquement je fais aller et venir mon pénis dans un vagin jusqu’à ce que je ressente du plaisir, lorsque ce plaisir pointe le bout de son nez, l’éjaculation n’est pas loin. Alors il faut pondérer un peu ça, parce que sinon ce serait bien triste, et le temps passé à atteindre ce plaisir vous est consacré, pour que vous éprouviez le maximum de plaisir. Mais en gros c’est ça, avec un plaisir essentiellement centré sur le pénis.
    Vous semblez vivre les choses bien différemment: vous voguez sur un océan de plaisir, tantôt calme, tantôt tempétueux, avec des creux, des vagues, et peut-être de temps en temps une lame de fond qui vous emporte.
    Et bien c’est ce que nous vivons avec le massage prostatique, et c’est en ça qu’il est féminin, rien de physiologique la dedans. Cela nous permet comme le souligne Andraneros de mieux vous comprendre. Sans en avoir fait l’expérience, nous sommes persuadés que vous réagissez comme nous.
    L’autre chose qu’il nous apprend comme l’écrit Andraneros et qui nous rapproche de vous, c’est que notre pénis n’est pas la seule source de plaisir.

    mais tout ce qui amène à faire fusionner le corps et l’esprit grâce au ressenti, c’est juste merveilleux.

    Je te rejoins complètement. Et le plaisir est bien meilleur qu’une bonne baise, même si cela reste agréable. 🙂
    Le massage prostatique permet effectivement de réunir les deux, dans une approche qui pourrait être qualifiée de spirituelle en effet. On n’est plus dans le gorille qui brandit sa queue… 🙂

    je pense qu’il fallait que son corps et sa tête soit d’accord

    Oui, ça c’est une condition absolument nécessaire.

    J’imagine que ce n’est pas facile pour un homme hétéro de se dire j’aimerais avoir du plaisir en anal, que ce soit prostatique ou en sodomie, d’accepter sa part de fémininité, même si ce n’est absolument pas de la féminité.

    Ça dépend. Il y en a pour qui c’est assez facile et naturel, et d’autres pour qui c’est très compliqué. Mais quoi qu’il en soit, pour les premiers comme pour les derniers, il y a souvent une phase de questionnement qui peut être plus ou moins compliquée en fonction de la catégorie dans laquelle on se situe.
    Tu as raison de ne pas insister, cela ne pourra pas se faire sans son impulsion et idéalement, il est préférable à mon sens qu’il découvre cela seul. J’ai bien compris que ce serait frustrant pour toi, mais il te reviendrait tout neuf, le même, mais encore mieux 🙂 Et oui, je pense que ce partage qui te tient tant à coeur pourrait être encore meilleur avec les bénéfices de cette pratique. S’il en a aussi le désir (du partage), cela pourrait être la motivation nécessaire à ce qu’il s’y jette pour de bon.
    En tout cas ça fait plaisir de voir qu’il existe des filles comme toi. Je trouve ta démarche excellente et ton chouchou a bien de la chance. Mais je suis certain qu’il en est conscient.

    Je me sens beaucoup plus femme maintenant avec mes désirs et envies, malgré une vie de maman plutôt complexe.

    C’est super, je suis content pour toi. Comme quoi cela vaut le coup quelque fois d’attendre.

    #27597
    Jieffe
    Participant

    Andraneros,

    Plus nous renonçons à la dictature de l’orgasme, plus nous prenons de plaisir, plus nous jouissons, plus nous partageons

    Et nous y sommes tellement conditionnés. Je n’en suis pas encore là, mais je commence sérieusement à l’entrevoir.

    #27598
    Helixir4
    Participant

    Pour ma femme l’orgasme avec le clitoris est ultra proche de ce que ressente les hommes. Une fois la jouissance on baisse le rideau et dodo. Et elle fait tout pour le consommer rapidement voir post plus haut.
    La révolution des sextoys à permis de rendre le plaisir féminin mécanique proche de l’orgasme masculin. Pour celles qui avaient eu l’opportunité de toucher le plaisirs cela a permis de s’épanouir pour les autres elles le consommés mécaniquement pour le moment.

    #27606
    vanyfraiz
    Participant

    Bonsoir Messieurs,
    Merci pour tout vos commentaires.

    Hélixir4 (sympa ce pseudo): En ce qui concerne l’orgasme mécanique (et pas le plaisir mécanique) chez la femme, effectivement avec certains sextoys, c’est juste le besoin de se décharger comme un homme peut le faire . Vite fait “bien” fait. Cela m’arrive aussi, car parfois on a juste envie de jouir, c’est une pulsion. Les fabricants surfent sur cette vague de l’orgasme à tout prix, c’est bien occasionnellement, cependant il ne faut pas que ce soit une habitude au risque d’avoir du mal à atteindre l’orgasme avec son partenaire.
    Pourquoi j’ai écrit (et pas le plaisir mécanique) ci dessus: car pour moi, quand c’est mécanique, y a pas de plaisir, ça va à l’encontre même du plaisir.
    Par exemple, si tu bois un verre de vin (ou de whisky c’est plus fort) cul sec, c’est parce que t’as juste envie d’une sensation grisante rapide et tu n’auras pas eu de plaisir, si tu dégustes ton verre de vin tranquillement pour en avoir toutes les saveurs, tu ressens du plaisir.
    Et tu peux rassurer madame, elle a découvert son clito et le plaisir qui va avec, il ne repartira pas. Par contre à trop vouloir l’obtenir, elle risque de se sentir frustrée et ça se serait vraiment dommage.

    J’utilise des sextoys avec mon chouchou, essentiellement quand c’est pour les tests pour mes articles. Souvent je préfère les câlins sans joujou, du moins sur moi,car c’est de lui que j’ai envie quand il est là. Par contre en utiliser sur lui, c’est différent, car c’est pour la découverte de nouvelles sensations.
    Ce qui m’amène au …

    plaisir masculin: je comprends que les hommes y arrivent en fin de course si je puis dire, mais je pense que c’est surtout un conditionnement depuis la nuit des temps (ou presque), car chez les tantristes et taoistes, l’approche du plaisir est différente, c’est dans la circulation des énergies.
    Et je pense (oui encore^^) que l’on n’apprend pas à prendre le temps de se caresser partout, de faire des massages, la base de la sexualité devrait être comme ça, hors on est conditionné à “faire des bébés” et donc on est vraiment passé à côté du plus important, avoir des relations érotiques,sensuelles, tendres.
    Tout le corps est source de plaisir.
    Par exemple lorsqu’on se promène main dans la main et que les doigts se caressent, il y a un sentiment de bien-être… ce sentiment c’est du plaisir.
    Donc cela est sûrement possible pour tous les hommes avec une approche centrée sur la recherche des sensations et ressentis, d’arriver à dompter le plaisir pénien.
    Je fais des “pénis-massage” à mon chouchou et mon but ce n’est pas de le faire jouir mais juste de lui procurer du plaisir et apparemment ça marche.
    S’ il porte l’hélix ou le plug prostatique, il ressent le plaisir encore plus intensément, du fait de la double stimulation.

    D’ailleurs pour rebondir sur un un autre sujet en cours, de ce que je sais mais pas encore testé, les masseurs prostatiques peuvent être très bien pour les femmes aussi, car messieurs vous n’avez pas le monopole de la prostate 😉
    Nous avons un équivalent , plus petit, ce sont les glandes de Skène, ces fameuse glandes qui lorsqu’elle sont stimulées via la zone G ou par le clitoris à l’aide d’un stimulateur clitoridien, provoque une éjaculation féminine, le liquide qui sort en petite quantité à les mêmes propriétés que le liquide prostatique.
    Donc c ‘est une expérience que je vais menée pour voir si en stimulant ces glandes en passant par la porte arrière, cela provoque aussi une éjaculation.
    J’en reparlerai dans quelques temps.

    Ce que j’aime beaucoup dans vos discours, c’est l’ouverture d’esprit que vous avez et la reconnaissance de ces sensations que les femmes ont,de par vos propres expériences et c’est super agréable de vous lire.

    #27617
    Epicture
    Participant

    @Vanyfraiz à écrit : “Tout le corps est source de plaisir”

    J’adore l’idée que mon sexe ne soit plus exclusivement mon pénis. Ce que je vis à travers le massage prostatique, c’est l’extension de ma sexualité, de ma sensibilité, de ma sensualité, à l’ensemble de mon corps. C’est tout mon corps qui devient sexualisé, source de plaisir. Si les femmes, dont je ne prétend pas connaitre la forme de leur plaisir, prennent plaisir à la stimulation de l’ensemble de leur corps, alors oui, il faut bien admettre que je me féminise.
    De plus, la recherche de la jouissance, à travers l’éjaculation, ou à travers le super O, n’est pas pour moi une priorité. Vivre le plaisir des sensations procurées par le massage prostatique, à chaque instant du massage, comme à chaque instant des caresses de ma femme, c’est déjà tellement cool, tellement bon, tellement formidable, que chercher plus, c’est affaiblir la puissance du plaisir. Ce qui ne veut pas dire que tout surplus de plaisir ne soit pas accueilli avec encore plus de bonheur.

    Merci, @vanyfraiz, pour ces témoignages passionnants

    #27657
    Jieffe
    Participant

    Vanyfraiz,

    C’est tout à fait juste ce que tu dis sur le plaisir masculin. Nous sommes conditionnés ainsi et le porno nous le confirme dès notre plus jeune âge.
    J’ai découvert tardivement que je pouvais avoir du plaisir autrement que par mon sexe, par le biais de massage, de caresses, de tendresses, et j’en suis heureux, car certains ne le découvrent jamais. Il serait bien qu’il y ait de véritable cours d’éducation sexuelle qui iraient dans ce sens, en particulier pour nous les hommes, mais aussi pour vous les femmes, dans lesquels vous apprendriez que vous pouvez avoir du plaisir ou un orgasme rapide, vite fait, et que ce n’est pas mal, que vous ne croupirez pas en enfer pour ça. Comme cela ne se fait pas institutionellement, je pense que vous avez un grand rôle à jouer pour nous éduquer, pour notre bien mais aussi pour le vôtre.Il faut que le coq cesse de grimper sur la poule en lui plantant ses ergots dans le dos….

    hors on est conditionné à « faire des bébés »

    Oui, et l’empreinte de la religion…

    Tout le corps est source de plaisir

    On y revient. C’est typiquement féminin et c’est ce que j’écris plus haut, il faut que nous apprenions que notre bite n’est pas la seule partie de notre corps à être susceptible de nous procurer du plaisir.
    Je vais te faire une confidence (oui, encore une 🙂 ). La plupart des filles, en tout cas pour celles que j’ai rencontrées, sont assez passives et nous laissent mener la danse. Cela ne favorise pas la découverte d’éventuelles zones érogènes autres que notre pénis. Nous sommes (en tout cas c’est mon cas) trop concentré sur ce que nous sommes en train de faire, à essayer de capter vos réactions, et recevons peu de caresses. Et lorsque c’est le cas, elles sont très souvent très ciblées.
    En solo, j’aime me faire monter la pression, par des caresses justement. Je retarde le plus possible le moment d’atteindre l’objet de mon activité. Je commence bien souvent par les bras, rien à voir avec le sexe!!! Je regrette un peu de n’avoir jamais rencontré une partenaire qui fasse de même. Il en est de même pour la fellation. Les partenaires avec qui j’ai eu des relations (je ne suis pas James Dean et n’affiche pas un tableau de chasse de héros 🙂 ) se ‘jettent’ un peu sur mon organe. Bien sûr que c’est une caresse fort agréable, même pratiquée de la sorte, mais je rêve d’une partenaire qui me ferait demander ‘pitié’ sous ses caresses.
    Le massage prostatique, sans masseur en particulier, est une bonne école pour ça il me semble. Tout le corps ou presque est en éveil. Bien sûr, la partie la plus en éveil est la partie du bas ventre, mais il étonnant de constater comme je ressens mes seins. Ben oui, c’est peut-être con à dire, et tu as très certainement pu lire de nombreux témoignages de mes comparses à ce sujet, mais je les sens, avec ou sans masseur d’ailleurs, avides de caresses, gorgés de désir. Un peu comme vous j’imagine?
    Ce que je veux dire, c’est que la pratique du massage de la prostate ouvre des portes jusque la difficile d’accès pour nous.

    car messieurs vous n’avez pas le monopole de la prostate 😉
    Nous avons un équivalent

    Et bien si, puisque c’est un équivalent :p

    Donc c ‘est une expérience que je vais menée pour voir si en stimulant ces glandes en passant par la porte arrière, cela provoque aussi une éjaculation.
    J’en reparlerai dans quelques temps.

    J’espère bien, ça m’intéresse.

    Ce que j’aime beaucoup dans vos discours, c’est l’ouverture d’esprit que vous avez et la reconnaissance de ces sensations que les femmes ont,de par vos propres expériences

    Je pense qu’il faut être ouvert d’esprit pour tenter l’aventure du massage prostatique, être curieux et surtout vouloir découvrir autre chose que le plaisir que nous connaissons déjà. Et la reconnaissance, c’est peut-être aussi parce que nous aimerions y accéder, ou nous en approcher!

    c’est super agréable de vous lire

    Merci, c’est gentil. Ce n’est pas pour te renvoyer la pareille, mais tes témoignages me sont d’une grande utilité, et me font penser que tu as un très bon état d’esprit.

    #27680
    Helixir4
    Participant

    Bonjour,

    @Vanyfraiz
    : merci pour mon pseudo. Tu n’es pas la première qui trouve cela bien.

    Je crois que ce qui ressort de tout ça c’est la notion de prendre son temps. Je crois que ce n’est pas une question d’homme et de femme. Oui la femme aura certainement appris plus facilement à prendre son temps pour faire un monté un désir moins mécanique. Mais j’ai aujourd’hui l’impression qu’a travers les sextoys la femme peut se contenter comme l’homme d’un orgasme rapide. Parfois bien sur cela fait du bien et nous ne voulons rien d’autre.
    Mais quand on accepte de prendre le temps oualala quel bonheur et surtout quel plaisir.
    Mais prenons nous le temps. Dans cette course à la jouissance, avec ces angoisses de ne pas réussir à jouir comment être serein face à tout ça.
    Le jeune homme s’il fait son apprentissage via les films coquins ne voit que des gars super membrés qui tiennent pendant des heures. Donc seul l’acte avec un kiki trop droit est présenté aucun alternative.
    La jeune femme voit des filles criées très fort qui n’ont aucune limite.
    Ou est la sensualité, l’art de s’effleuré, se caresser, de s’arrêter sur son plaisir sans le consommer. Pourquoi commencer et arrêter un rapport avec l’érection.
    il faut appréhender tout ça pour accepter de prendre son temps

    #27953
    Envole
    Participant

    Merci à toutes et tous pour cet échange riche et hautement intéressant ! Que le monde se porterait mieux si des conversations de ce genre étaient monnaie courante…Plus de gens pourraient vivre le plaisir ensemble, vraiment ensemble, et pas séparés tout en étant dans le même lit…Enfin il faut y croire, continuons à militer pour le dialogue des sexualités, des sensualités, et pour l’enrichissement et la diffusion de ce qu’on appelle le “protocole amoureux”…
    Tout le meilleur,
    Naomi

    #27980
    matou8313
    Participant

    Bonjour @vanyfraiz et aux messieurs qui s’intéressent à ce sujet .
    Je vais faire bondir ceux-celles qui mettent en avant le coté spirituel du plaisir, que je ne désavoue certes pas . Selon les circonstances , la communion avec l’autre , sa propre envie , le plaisir monte ou pas , débouche ou non sur un orgasme tel que décrit par vanyfraiz et ceux qui ont réussi à approcher ou connaitre l’orgasme prostatique …
    Je vais un peu insister sur l’anatomie-physiologie des organes sexuels , que ce soit H ou F .
    Pour moi, qui ai subi deux opérations d’adénome , d’où éjaculation rétrograde , diminution des sensations à l’orgasme ( je sens juste une palpitation des muscles entourant l’urètre au niveau des muscles pubo-coccygiens externes : je place alors mon doigt juste sur ce point au moment d’éjaculer dans le vagin de ma partenaire pour accentuer les sensations de plaisir ) et lors des essais de massages de la prostate par ses doigts à elle ou par sextoy ( aneros , pure wand chinois – moins cher mais efficace ) je ne ressens plus ce que je pouvais avant les deux opérations ( parois de la prostate épaissies après les grattages, nerfs pas lésés mais région sans doute plutôt moins réactive !!! . Donc POUR MOI l’aspecta anatomique est primordial . Heureusement pour la majorité d’entre les participants du forum ce n’est pas le cas …. Heureusement je suis très sensible des tétons , des parois internes des cuisses, bras, plus que du gland , ce qui a étonné ma partenaire au début de notre découverte commune ( elle est beaucoup moins sensible des tétons , plus de la partie inférieure des seins et de toute la partie supérieure de la poitrine ) alors que son ex y restait indifférent
    Pour ma partenaire , même sensibilité des parois internes des cuisses aussi , du sillon fessier entre anus et vagin , du bas du dos et bien sur une fois l’excitation bien amorcée , de la vulve toute entière : d’abord effleurement des aines puis des lèvres puis clitoris sous le capuchon qui ne décalotte presque pas mais grossit énormément sous les caresses en dessous de ce capuchon et ensuite très forte lubrification incolore ( quand je vois sur des vidéos X un liquide blanc , je ne l’ai jamais vu chez elle et elle ne jouit pas avec éjaculation comme certaines femmes fontaines ( mais j’ai vu sur des articles de médecine très récents qu’on interprète souvent ces jaillissements comme un mélange d’urine et de produits des glandes de Skène ( celles de Bartholin produisant plus à priori la lubrification vaginale du début ) Je reprends là une remarque de vanyfraiz qui souhaitait masser les glandes de skène avec un masseur anal : sur l’article dont vous trouverez le lien ci-dessous, ces glandes sont à priori situées au dessous des petites lèvres , entre urètre et gland du clitoris , donc difficilement stimulées par l’anus ??
    Par contre le gonflement des racines du clitoris doit ?? provoquer le gonflement du bulbe vestibulaire et peut-être la vidange de ces glandes de skène , trop petites cependant d’après les articles médicaux lus pour des jets très abondants , peut-être les faibles écoulement blancs vus en vidéos mais pas les jets extraordinaires vus parfois …. Si des lectrices pouvaient poursuivre leurs observations ….
    Pour ce qui est du point G , la situation des racines du clitoris ne semble pas avoir de relation avec ce point . Je le sens bien chez ma partenaire par des “crêtes” sur la paroi supérieure du vagin , il devient dur sous mes caresses une fois que l’excitation générale de toute la vulve est bien évidente (clitoris bien gros sous son capuchon sans qu’il ne se découvre petites lèvres bien gonflées et vagin “inondé” mais pas d’éjaculation : cependant elle me dit que des “vagues” remontent à l’intérieur de son vagin et elle se tord de plaisir, bassin , ventre et cuisses avec gémissements . Avec ma verge je n’arrive même pas au début de ces sensations , mais elle lui apporte , dit-elle une sensation de plénitude que mes doigts et ma bouche ne lui procurent pas. Nous avons mis un moment à nous connaitre assez profondément pour partager ces sensations, son ex ne lui avait pas fait connaitre ces sensations et au début elle ne pouvait pas se laisser aller suffisamment pour lâcher prise …. Par contre je n’ai jamais réussi avec mes doigts à masser le point profond , près du col de l’utérus , elle trouve que c’est douloureux , sans doute je m’y prends mal et de toute façon ma verge n’est pas assez longue ni épaisse pour y arriver ….
    Donc tout est affaire de patience et de communion psychologique , certains jours, impossible , mais on n’en fait pas un drame et des câlins partagés nous suffisent pour finir . Il ne faut surtout pas conclure à un échec , que ce soit de ma part ou du sien ….Et ça c’est parfois dur de s’en convaincre ….
    Regardez l’article ci-dessous , si quelques lecteurs ont des connaissances anatomiques encore plus détaillées , merci à eux-elles de me corriger …
    Et désolé pour l’aspect bassement physique que j’ai soulevés, je suis loin du tantra , qui , pour moi reste une énigme …
    matou8313

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