• Ce sujet contient 31 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 2 années.
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  • #10131
    Adam M.
    Maître des clés

    Sujet dans lequel j’invite les personnes à témoigner/décrire ce qu’il ressente lors d’un orgasme prostatique pour que les débutants puissent se faire une idée.

    #10132
    Adam M.
    Maître des clés

    Je commence par moi 😉

    L’orgasme se décrit mieux en décrivant le processus. Lorsque je porte un Aneros ou lorsque je suis stimulé, je commence à ressentir de la chaleur au niveau de la prostate, et je sens ma prostate qui palpite (je ne sais pas si c’est juste une sensation ou une réalité physique d’ailleurs).

    Le niveau d’excitation montant, la stimulation de la prostate donne des vagues de plaisirs. C’est difficile à décrire mais l’appuie sur la prostate génère une sensation de plaisir profonde qui part de la prostate et se déplace dans le corps en s’étendant. Ce que j’appelle les P-Waves dans le Traité.

    Avec la stimulation, les P-Waves sont de plus en plus puissantes et agréables. Chez moi en tout cas, la prostate très excitée se met comme à me démanger soudainement, au comble de l’excitation. C’est alors que le corps prend le contrôle et si l’on continue à stimuler, déclenche l’orgasme.

    Une fois que l’on a ces démangeaisons, on commence à avoir des spasmes qui stimulent encore plus la prostate en faisant bouger l’Aneros. Le plaisir monte alors en flèche et on arrive ensuite au niveau de l’orgasme lui même avec un pic de plaisir maximal que l’on arrive à tenir pendant 15 à 40 secondes à cause des spasmes.

    On voit très bien que l’on est en phase d’orgasme car on ne contrôle plus son corps, on serre les draps, on laisse l’orgasme exploser sans pouvoir contrôler ni ses spasmes, ni son rythme cardiaque, ni son plaisir.

    Pour comparer avec l’orgasme éjaculatoire (je précise à nouveau qu’il n’y a pas éjaculation avec un orgasme prostatique), l’orgasme éjaculatoire est un peu plus fort (à peine) mais surtout bien moins long et beaucoup plus localisé. Lors d’un orgasme éjaculatoire, on a cette vague très forte qui nous submerge juste avant le premier jet de sperme et ensuite, on ressent le plaisir du sexe qui ‘pompe’ et expulse chaque jet de sperme.

    Si l’on est attentif, dans l’orgasme éjaculatoire, on peut aussi ressentir sa prostate qui travaille à l’expulsion du sperme. Et bien, l’orgasme prostatique ressemble un peu à cette sensation en plus fort.

    Difficile exercice que de traduire en mots des impressions qui sont uniques et souvent perçues de manières différentes par les personnes mais pour moi c’est assez fidèle à ce que ressent.

    #10136
    logansan
    Participant

    Il n’est en effet pas facile de traduire ces sensations, mais je vais essayer, même si je me sens novice en la matière.

    Après insertion et relaxation (et même pendant), j’ai une sensation d’appui sur la prostate qui me donne un léger plaisir.

    Après relaxation, respiration abdominale profonde, les premières contractions volontaires donnent des petites vagues de plaisirs au début et/ou au relâché des contractions. Je ressens des pulsations dans cette zone (flux sanguin ?)

    Cela m’aide à tenir la boule d’excitation dans le bas-ventre, me permet d’arriver aux contractions involontaires et de ressentir un plaisir qui augmente, avec des contractions fessiers/abdo (comme lors d’un orgasme éjaculatoire mais en plus court). Ça monte, je convulse avec un plaisir orgasmique (en effet légèrement en deçà d’un orgasme éjaculatoire mais bien plus long). Je ressens un gonflement dans cette zone (prostate, anus) un peu avant, et … c’est bon !

    Cela entraîne aussi chez moi de fortes contractions du périnée que j’essaye de baisser car j’ai remarqué que cela augmentait la durée de mon orgasme.

    J’ai les jambes qui tremblent et je ne sais pas quoi en faire, je gémis et serres les draps, parfois je ris.

    Voilà pour le moment car j’ai encore à apprendre.

    #10142
    Andraneros
    Modérateur

    NXPL et Logansan merci pour ces descriptions qui m’aident à penser que je ne suis plus très loin du Super O. Une expérience bien décrite permet de mieux comprendre où l’on se situe dans ses propres progrès (“une bonne illustration vaut mieux qu’un long discours”).

    #10172
    Andraneros
    Modérateur

    A mon tour : Oh la la !… (en anglais « Oh my God ») Ce n’est pas possible !
    <<Hier vers 23h30 je me couche après avoir inséré l’Helix. Je me détends soigneusement, je développe mes fantasmes pour faire monter mon excitation ; je me concentre sur toutes mes sensations périnéales, anales et prostatiques. Pendant une heure et demis je ressens des vagues de plaisir / chaleur / bien-être profond qui irradient de mon bas-ventre et remontent le long de ma colonne vertébrale. L’intensité de ma jouissance croît peu à peu mais sans aucun enclenchement automatique. Je dois accompagner mes sensations par de légères contractions volontaires pour relancer le mouvement. Dans le même temps je dois récupérer plusieurs fois l’Helix qui cherche à prendre l’air chaque fois que je suis sur le point d’être submergé mais sans trop de conséquences sur le déroulement de ma session. Repu par l’intensité qui malgré tout continue de progresser, je me laisse aller dans le sommeil.
    Vers 5h et quart je suis peu à peu réveillé par ces vagues familières qui reviennent d’elles mêmes sans que je ne fasse rien. Elles m’emmènent pendant 1 heure dans une atmosphère complètement ouatée et prennent suffisamment de consistance pour que je me sente au bord de quelque chose de nouveau. D’une part l’Helix ne ressort plus, d’autre part j’ai l’impression de ressentir la caresse du masseur sur la prostate comme jamais.
    Vers 6h30 j’adopte une stratégie nouvelle ; je me lève, retire l’Helix, passe aux toilettes, prépare le Progasm et retourne au lit vers 7h avec le Progasm en place. En quelques minutes mon nouvel ami me conduit là où je m’étais arrêté mais surtout commence à prendre le contrôle. Les vagues de plaisir s’accumulent les unes après les autres. Je ne fais que me concentrer sur ce que je ressens, cherchant à approfondir mon état de détente parallèlement à l’augmentation de l’intensité du plaisir qui m’envahit. Je prends conscience des contactions anales qui enfoncent le Progasm de plus en plus fort. Mes vagues de plaisir, habituellement calmes et douces, me font onduler sur le drap comme un serpent, Ma respiration m’échappe complètement. Brusquement je jouis, je sens mon pénis submergé par des spasmes violents, qui se succèdent sans fin. Je suis incapable de dire si cet épisode a duré 30 secondes ou 5 minutes. Je pense avoir eu une superbe éjaculation. En réalité mon organe est à moitié flasque et complètement sec. Pendant que je me remets d’une émotion nouvelle et incroyablement profonde, mon Progasm poursuit son travail et me fait à nouveau plonger dans la béatitude. Chaque séquence commence par une vague de plaisir, qui prend de plus en plus d’intensité et déclenche d’extraordinaires pulsations périnéales qui envahissent le pénis..>>
    Je ne sais pas combien de fois j’ai vécu ce délice. Je suis retombé dans le sommeil et réveillé vers 9h. Depuis ce matin et encore ce soir je continue de ressentir une petite boule de plaisir palpitante que je suppose être ma prostate.
    C’est tout nouveau et je ne sais pas encore si je pourrai recommencer mais j’ai bon espoir de renouveler très vite cette expérience. Par contre je ne me sens pas capable de définir dans l’échelle des « O » où j’en suis exactement, « dry O » ou « super O ». Cela a finalement peu d’importance.
    J’espère que cette description aidera ceux qui cherchent encore ,comme les précédentes descriptions m’ont aidé à prendre conscience que j’étais plus près de l’orgasme prostatique que je ne le pensais.

    #10175
    Adam M.
    Maître des clés

    @Andraneros, je pense que vous avez vécu votre premier Super-O, cela y ressemble comme deux gouttes d’eau. Testez, persévérez et vous verrez que cela devient de plus en plus puissant. Je conseille d’attendre un peu entre les sessions pour qu’elles soient plus fortes.

    #10456
    Andraneros
    Modérateur

    Mon expérience très réduite encore de l’orgasme prostatique semble confirmer les propos des anérosiens confirmés qui expliquent que chaque session peut être différente de celles qui l’ont précédée. La nuit dernière, dans une nouvelle session nocturne en deux étapes qui est actuellement ma voie d’accès au paradis de la jouissance, j’ai ressenti le plaisir envahir mon corps et mon esprit de façon nouvelle.

    La première mi-temps s’est déroulée de façon traditionnelle pour moi maintenant, comme je l’ai déjà décrit, en m’apportant son lot de vagues de plaisir.

    La nouveauté est apparue avec la seconde mi-temps qui a commencé vers cinq heures quand de délicieuses vagues de plaisir m’ont tiré de mon sommeil. Tout a commencé en suivant la progression en train de devenir habituelle. Les vagues de plaisir montent, elles se suivent en bon ordre. Rien ne peut arrêter cette progression. L’Helix est très présent et semble de plus en plus actif. Je me sens fondre. L’intensité de mes sensations me fait perdre le contrôle et je me retrouve avec plus de mouvements involontaires, mais paradoxalement très doux, du corps que précédemment et avec un ressenti, à l’opposé, d’immersion totalement passive dans la jouissance.
    Je sens le plaisir me remplir comme l’eau que l’on verse remplit la carafe. Ce qui est étonnant après-coup est que je ressentais en même temps le ressac du plaisir, montée – repli – montée – repli etc., et l’écoulement ininterrompu de ce plaisir dans mon être de plus en plus rempli jusqu’à déborder.

    Cette sensation d’immersion dans une béatitude sensuelle, qui me laissait ressentir une jouissance très intense même entre deux vagues de plaisir, est un élément nouveau de ma brève expérience. Est-ce que j’ai découvert cette nuit ce que des pratiquants chevronnés appellent la zone ou l’orgasme des mers calmes (« calm seas O’ »,) ?

    #11038
    logansan
    Participant

    A vous relire, Andraneros, je pense être juste en dessous du super-O, mais est-ce important vu le pied que c’est déjà ? Si c’est encore plus fort tant mieux, mais là c’est déjà formidable !

    Allongé sur le ventre, de bonnes respirations abdominales et un abandon de soi, je fais de légères contractions anales assez longues. La sensation de glissement du hélix se fait sentir, son appui sur la prostate… puis les contractions arrivent et je n’ai plus qu’à essayer de relâcher mon sphincter pour profiter du plaisir qui monte. Un autre membre de cette communauté l’a déjà dit : c’est comme si l’anéros me faisait l’amour tout seul. Je sens son appui saccadé sur ma prostate, la sensation aussi qu’il gonfle dans mon anus, mes fesses tremblent, se lèvent, se rabaissent… mon pénis frotte sur la serviette et mon gland (je suis circoncis) en rajoute à mon plaisir avec des sensations de sortie de sperme (liquide séminale en fait).

    Je m’arrête pour reprendre mon souffle, je respire… et ça repart plus fort encore. 1 bonne heure comme ça, qui m’a donné l’impression d’en vivre 2… avec 7, peut-être 8 vagues, donc j’en déduit que mes vagues durent 5 bonnes minutes…

    La mer avance, se retire, pénètre dans la crique, le flux et le reflux. L’eau, un élément que peu de chose arrête, auquel je m’abandonne. j’offre ma dunette arrière, un seau d’eau mis sur le sable…
    Pardon, mais l’analogie avec la mer est forte, alors quitte à être dans le jeu de mot…

    #11040
    Andraneros
    Modérateur

    L’important est la jouissance qui nous submerge.
    Le vocabulaire utilisé pour décrire différents niveaux de jouissance est secondaire et n’est important que pour aider nos amis en apprentissage à mieux comprendre ce qu’ils découvrent.
    En outre chacun peut ressentir les réactions de son propre corps différemment des autres, et même différemment selon ses progrès vers le Super O’.

    #11494
    Garrett
    Participant

    Topic ma foi fort utile, pour moi qui, n’a pas encore vécu l’aboutissement dans mes sessions.

    #11496
    Andraneros
    Modérateur

    Pour nos amis qui débutent leur cheminement vers le Super O’, tout l’intérêt des retours d’expérience de ceux qui les ont précédés est de leur permettre de reconnaître dans les diverses descriptions ces sensations nouvelles, ténues, parfois inquiétantes qu’ils vont ainsi pouvoir apprivoiser et cultiver jusqu’à la floraison des orgasmes.

    #11532
    filou
    Participant

    je reviens pour faire part de mes échecs à obtenir l’orgasme prostatique malgré mes années de pratiques ( depuis 2009! ). Certes j’ai plaisir à faire mes sessions car je ressent tout de même quelques titillements agréables mais jamais je n’ai les symptômes que tous décrivez ni ne ressent les plaisirs intenses que vous ressentez. Vous imaginez sans doute le degré de ma frustration. Je persévère toutefois dans l’espoir de connaître vos félicités et parce que la présence de l’Aneros en moi m’est tout de même agréable. J’ai 65 ans et peut-être que ma prostate n’est plus réactive? J’aimerais connaître l’âge des intervenants pour me faire une idée. Merci pour vos réponses. Voilà, ma prochaine intervention sera le jour où je pourrais vous faire part de ma réussite… Quant à vous tous je vous souhaite les plus grands plaisirs.

    #11539
    Andraneros
    Modérateur

    Je suis heureux de lire, @filou, que vous gardez le contact avec nous. La bonne nouvelle que vous nous donnez est que vous ressentez du plaisir. La mauvaise nouvelle est que vous ne parvenez pas encore à ressentir plus d’intensité ce qui vous frustre au regard des expériences que certains de nos amis décrivent sur ce forum.

    Chacun est différent dans son être et donc dans sa progression mais plus je lis de contributions sur le sujet plus je suis persuadé que, sauf situations physiologiques ou psychologiques très handicapées, tout le monde peut y arriver. Vous le savez les clés sont la patience et la confiance. Vous n’êtes pas invalide parce que certains mettent 20 ou 30 secondes de moins que vous pour parcourir 100 m. Les premiers plaisirs que vous ressentez, aussi légers soient-ils, sont la preuve que vous avez commencé à développer cette nouvelle connexion de plaisir.

    Il y a des témoignages sur d’autres sites dont les auteurs annoncent 75 ans et plus. Nous avons presque le même âge donc votre âge n’est pas un problème. J’ai des soucis de prostate qui sont bénins (au sens médical) et n’ont pas bloqué mon cheminement vers l’orgasme prostatique. Si vous n’avez pas subi de soins invalidants dans la région du bas-ventre, vous progresserez.

    Relisez les sujets sur les toutes premières séances, les conseils pour les débutants laborieux et bien sûr le Traité d’Aneros. N’hésitez pas à continuer de nous faire part de vos questions, de vos progrès même minimes. Nous sommes là pour vous aider.

    A bientôt.

    #11585
    Garrett
    Participant

    @filou Je ne suis pas non plus arrivé à l’orgasme. Cela fait six mois que je pratique. Néanmoins, j’aimerais faire part de deux ou trois choses qui pourraient ressembler à des conseils 🙂

    -Relire le traité, et le relire. C’est assez frappant, mais plus vous avancez, et plus vous trouverez dans le traité des infos nouvelles, ou mêmes que vous aviez oublié !

    -J’ai dernièrement fait une avancée majeure dans mon usage de l’aneros (helix). En effet j’ai joué sur le positionnement du P-tab, (le bras du perriné)et l’ai ajusté différemment : surprise, la stimulation de la prostate m’est soudain apparu comme évidente, et les sensations étaient au rendez-vous. Si je puis me permettre d’ajouter ici même une petite critique au traité, c’est qu’il n’insiste pas sur le fait que le positionnement sur ce point peut être variable selon les goût et(ou) les personnes. Sur le wiki en anglais, c’est spécifié.

    -Pour finir, j’ai aussi fait beaucoup de progrès en me relâchant, relaxant. Alors ça, c’est écrit dans le traité de partout !! Mais, que cela veut-il vraiment dire ? Pour moi, cela signifie obtenir une vrai décontraction anale : aucune force n’y est appliquée durant ma phase de relaxation, et même après ! Car dans mon cas, l’excitation le fera bouger seul. C’est l’approche du “Do nothing”, qui gagnerai à être mentionné dans le traité. Car j’ai la sensation d’avoir perdu beaucoup de temps à essayer de contracter mes sphincters pour obtenir des contractions anales plaisantes et excitantes. En même temps je dois préciser que je n’ai pas appliqué à la lettre ce qui est dit dans le traité (20 ou 30 contractions légères du début), par feignantise et surtout parce qu’en fait, et c’est là je pense tout ce qu’il faut retenir, je ressentais déjà beaucoup de plaisir durant toutes (presque) ces sessions.

    Voilà, j’espère que mon post pourra vous aidez, ou tout au moins vous montrez que vous êtes probablement sur la bonne piste si vous avez tant persévéré.

    #11589
    Andraneros
    Modérateur

    @emeric Vos remarques sont intéressantes.

    Relire le Traité d’Aneros et pour ceux qui lisent l’anglais le Wiki associé au site du fabricant au fur et à mesure de ses progrès permet à la fois de mieux comprendre ce qu’on lit au regard de l’expérience accumulée et de mieux reconnaître ce qu’on ressent dans le détail des explications données.

    Pourriez-vous expliquer dans le sujet de Conseils pour les débutants laborieux les variations de positionnement du P-Tab que vous avez expérimentées ?

    La relaxation de l’esprit, du corps en général ou de la région périnéale est l’une des principales clés qui ouvre la porte des sensations orgasmiques. C’est ce qui explique que mon cheminement soit passé en grande partie par des sessions nocturnes, mes progrès en sessions diurnes étant plus lents faute d’une relaxation suffisament profonde.

    #12123
    Tortuegénitale
    Participant

    “On a comparé la prostate à la Bulgarie : la plupart des gens ne savent pas trop où elle se trouve ni ce qui s’y passe.”

    Extrait d’un article paru en février 2011, dans la Literary Review, rédigé par James Le Fanu, au sujet du livre No More Unnecessary Biopsies, Radical Treatment or Loss of Sexual Potency (L’invasion des voleurs de prostate. Pour en finir avec les biopsies inutiles, les traitements radicaux et l’impuissance.)

    😉

    #15191
    lucky
    Participant

    Bonsoir,

    J’ai le plaisir d’avoir vécu un, deux super 0. C’était hier soir et les orgasmes ont duré jusqu’à aujourd’hui.
    Mon chemin vers le super 0 a été déterminé par mes expériences vécues. Expériences à tous niveaux, tant au niveau méditation (J’ai fait un peu de zen) qu’au niveau du corps (Je pratiquais déjà des caresses anales)… et bien d’autres choses encore.
    J’ai eu, avant cette session ultime, 6 sessions avec l’aneros qui ont été diverses, certaines intéressantes (la première), d’autres beaucoup moins. J’ai toujours ressenti quelque chose, des vagues ou des débuts d’orgasmes.
    La session d’hier soir qui m’a conduit au super 0 s’est déroulée comme ceci :
    Après avoir fait mes rituels du coucher, j’ai installé mon helix. La lubrification est à base d’eau et je ne mets pas de lubrifiant dans mon rectum. Je me suis couché en chien de fusil puis j’ai essayé de me décontracter en relâchant l’ensemble de mes muscles. Ensuite j’ai porté mon attention sur ma respiration. Je respire avec le ventre. Par là-même je crée des mouvements, dans un premier temps sans m’en rendre compte, sur l’aneros qui bouge. Je le sens bouger et puis il bouge tout seul. Je n’ai pas l’impression de faire des contractions volontaires, en fait je n’en fais pas. Je laisse juste ma respiration faire ce travail. Je me décontracte, je respire, j’essaie d’imaginer quelques images érotiques. Hier soir, c’était une paire de fesses que j’ai vue sur le net à propos d’un test.
    C’est dans cette situation que les premières vagues de plaisir arrivent. Je les sens, les caresses sur la prostate, l’aneros bouge tout seul. Ca devient de plus en plus fort. Au bout d’un temps, mon sexe commence à bouger. Le plaisir est assez fort. Je n’ai toujours pas fait de contractions volontaires. Il y a juste ma respiration qui s’amplifie à cause du plaisir que je ressens. A une caresse plus intense que les autres, je fais une contraction volontaire où il me semble mettre l’aneros en contact avec ma prostate. (Avant l’aneros était en contact avec ma prostate aussi, mais c’est comme si je le percevais à peine). Je maintiens une pression sur la prostate et je continue à respirer par le ventre et fortement parce que de toute manière je peux pas faire autrement. Le plaisir qui surgit ne me permet pas de respirer posément. J’en suis à une respiration qui ressemble déjà au bruit d’une scie. Ses vagues de plaisir sont, je pense, appelées les p wave.
    Le contact avec la prostate donne un plaisir intense. C’est comme une brûlure. C’est alors que surgit des mouvements désordonnés de mon sexe. C’est ce que je crois être des dry 0. Mon sexe devient dur et donne des coups de boutoir tout seul. Je maintiens la pression sur la prostate. Je ne m’arrête pas sur ces dry 0, je veux aller plus loin.
    Le contact avec la prostate fait mal tellement c’est fort et le plaisir est de plus en plus fort, au bout d’un moment il y a des spasmes sur mon sexe et sur mon ventre un peu aussi. Je pense que ce sont des mini 0. Je continue à maintenir la pression sur la prostate sans décontracter, c’est pas facile….
    Et là arrive un intense plaisir qui fait mal à la fois et qui déclenche une série de spasmes qui part du ventre et qui irrradie dans tout le corps. Mon corps entier fait des spasmes. Et ça dure, ça dure. Là je ne sais plus qui fait quoi, décontraction, contraction, relaxation….ben à ce point là plus rien n’a de sens.
    Et puis quelques longues secondes plus tard, ça redescend… je me décontracte parce qu’il faut, je ne peux plus maintenir la pression. Quand j’ai repris mon souffle, je remets en contact et hop c’est reparti. C’était plus difficile à obtenir parce que je le voulais tellement. J’en ai eu un 2ème mais je le voulais trop. Et plus on veut, et moins on l’a ! Le vouloir est un obstacle.
    Heureux, je me suis couché et j’ai dormi. Mais ce matin, en 1 heure, sans aneros, j’ai eu 3 mini o, puis j’ai eu des orgasmes toute la journée, à raison d’un orgasme toutes les 1/2 heures à peu près en decrescendo. J’ai cru que j’allais rester comme ça !! Hi hi !
    Anerosement votre
    Lucky

    #15193
    Adam M.
    Maître des clés

    Bonsoir Lucky, content de lire votre expérience. Oui, je crois que vous avez découverts les orgasmes prostatiques. Votre description est tout à fait correcte. Pour moi, il n’y a aucune douleur mais peut être cela vient-il de votre ‘inexpérience’, avec le temps vous apprendrez à être plus doux avec votre corps et votre prostate tout en ayant des orgasmes de très bonne qualité. Continuez à expérimenter et en effet, laissez votre corps se piloter par les sensations sans essayer de les contrôler. Maintenant que vous avez découvert la voie, le reste est beaucoup plus facile.

    #15197
    lucky
    Participant

    Bonsoir NXPL,

    Merci pour vos encouragements. Je crois qu’effectivement j’ai du travail de délicatesse encore à faire et beaucoup. Je vais suivre la voie et calmer mes ardeurs de hussard.

    A bientôt
    Lucky

    #15204
    lucky
    Participant

    Bonjour,

    Je rectifie un peu mes propos concernant : ça fait mal !
    Je dois être très sensible parce que je pense que c’est l’excitation et la tension qui me produit cet effet. Il m’est arrivé d’avoir mal à mon sexe tellement il était tendu. C’est un mal de ce genre dont je parle.
    Ce matin j’ai encore eu droit à 3 super 0, et c’était des orgasmes très violents. Bien plus que les premiers super 0. Des transes qui faisaient aller mon corps dans tous les sens, incontrôlables. Il y a des différences d’intensité entre les super 0.
    A bientôt
    Lucky

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