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8 avril 2022 à 11 h 06 min #43743pascal44Participant
Bonjour,
je n’ai pas vu de post dédié à ce sujet.
Comme cela est recommandé, j’ai pour ma part commencé à pratiquer, avec ou sans masseur, en étant tranquille dans un lit, en ayant du temps devant moi et sans risque d’interruption intempestive.
Avec la pratique sans masseur, l’avantage est de pouvoir pratiquer à peu près n’importe où : par exemple assis dans un train ou au cours d’une réunion qui s’éternise entre collègues.
J’essaie de plus en plus ce type de pratique.
Bien-sûr, cela oblige à ne rien laisser transparaître à l’extérieur, que ce soit sur le visage ou par de quelconques contractions musculaires extérieures.
Je trouve que trois choses sont particulièrement agréables dans ce type de lieu de pratique :
- Obliger tout son corps à l’immobilité totale renforce et concentre les sensations en un seul point.
- A l’inverse de ce qu’on essaie d’habitude, chercher à faire monter le plaisir, mais surtout sans jamais atteindre l’orgasme, donc être dans la recherche et la modulation du “plaisir naissant”.
- Pratiquer ainsi apporte également un contexte psychologique qui peut parfois renforcer le plaisir.
Pour moi, ce type de lieu de pratique interdit forcément d’aller jusqu’à l’orgasme, du fait de contractions musculaires externes qui se produiraient forcément.
Mais peut-être est-il possible d’aboutir ainsi à un orgasme complet, sans aucune manifestation extérieure ?
Avez-vous déjà essayé ?
Avez-vous réussi et, si oui, est-ce plus agréable ou moins agréable que votre pratique habituelle ?
8 avril 2022 à 17 h 34 min #43752AndranerosParticipantTu écris :
je n’ai pas vu de post dédié à ce sujet.
C’est bien vu.
Comme tu l’analyses très bien la pratique avec masseur est soumise à des contraintes matérielles qui limitent les circonstances pour s’y adonner. Quand on débute on dépend totalement, sauf exception, de l’utilisation du masseur pour stimuler la zone prostatique. On a aussi très souvent besoin d’apprendre à de détendre, à se mettre dans un état de quasi méditation qui conduit à s’isoler, à s’allonger, à se mettre à l’abri de toutes les sollicitations de la vie quotidienne. Ajoute à cela qu’une partie des hommes qui se lancent dans la découverte du plaisir prostatique le font sans en avoir parlé à leur entourage, dans une forme de clandestinité. Ce sont autant de raisons qui expliquent la situation que tu constates.Avec la pratique sans masseur, l’avantage est de pouvoir pratiquer à peu près n’importe où
C’est l’un des avantages de cette manière de pratiquer. Il y en a d’autre :
• Un que tu mentionnes dans un message précédent qui consiste à faire des micro sessions tout au long de la journée,
• Un autre qui est de vivre la satisfaction que peut apporter une situation de transgression.
Mais peut-être est-il possible d’aboutir ainsi à un orgasme complet, sans aucune manifestation extérieure ?C’est possible. Cette forme d’orgasme que tu décris ainsi est mentionnée sur les forums spécialisés et le Wiki Aneros, c’est le fameux
calm seas of orgasm : A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.
Traduction
Mers calmes de l’orgasme : une image pour décrire une situation dans laquelle on est dans un état d’orgasmes continus sans éjaculation, tout en restant en même temps parfaitement détendu, sans la tension musculaire habituelle typiquement associée à une excitation très élevée. Plutôt que de gémir, de pousser, de se contracter ou de convulser quand l’orgasme approche, on maintient en douceur tous ses muscles détendus, en laissant le plaisir couler librement comme si on le respirait et en laissant l’orgasme venir à soi.
Fin de traductionC’est mon expérience ultime de l’orgasme, celle qui me fait dire non pas « J’ai un orgasme », non pas « Je vis un orgasme » mais « Je suis mon orgasme ». Cela dit je ne pense pas, en me basant sur mon expérience, que cette forme particulière d’orgasme soit compatible avec la participation à une réunion de travail dans la mesure où elle m’emmène complètement hors du monde matériel… Çà ne me gêne pas trop en tant que retraité !
Sans aller jusqu’à la pleine intensité d’une jouissance qui dissout la conscience, on peut vivre des orgasmes prostatiques partiels en prenant soin d’activer un interrupteur dès que le plaisir commence à monter. On peut créer ainsi une forme de frustration orgasmique susceptible de faire apparaître une excitation permanente…
Pour répondre à la question implicite du sujet
Initialement toutes mes sessions se déroulaient dans ma chambre, dans mon lit, en journée puis la nuit (au sens large du soir au matin entre des périodes de sommeil bien appréciées). C’était la phase d’apprentissage (difficile) suivie par celle des premiers « succès » et celle de la consolidation.
Depuis cette phase le développement de ma capacité à vivre des orgasmes sans masseur me permet de pratiquer ailleurs mais l’essentiel de mes sessions et la totalité de mes meilleurs orgasmes se font toujours dans mon lit. A l’extérieur ce sont ce que j’appelle des micro sessions. Force de l’habitude ou manque d’imagination ?8 avril 2022 à 20 h 31 min #43756bzoParticipantalors pour ma part,
à la maison quand je suis seul (la plupart du temps),
je me donne du plaisir un peu partout, en étant occupé à peu près à n’importe quoi,
en faisant la vaisselle, en cuisinant, en pendant mon linge, etc,
la seule occupation où je me coupe complètement de mon corps,
de mon dialogue intime avec lui,
c’est en fait pour me reconnecter différemment avec lui,
quand je fais du yoga, j’ai recommencé un peu
mais sinon, à la maison,
le dialogue avec mon corps , c’est vraiment partout,
pas en continu mais on le reprend quand cela nous chante,
autant de temps que cela nous chante
il n’est pas question d’orgasme, dans ce type de micro-séance
mais juste de déguster la richesse et la diversité des nuances de sensation possible,
aussi de vivre une communion avec mon corps
maintenant, dehors, hors de chez moi,
au boulot, par exemple,
3, 4 fois, aux toilettes, en moyenne, sur la journée,
je m’offre un break de quelques minutes,
en général, debout,
cela détend vraiment bien,
très agréables moments
sinon, parmi des gens, assis à mon poste de travail,
devant mon écran,
parfois, j’effectue des contractions, cela fait monter des ondes prostatiques,
c’est bien agréable,
cependant je ne continue jamais longtemps
car j’ai trop peur de déclencher un orgasme,
ce qui s’entendrait et se verrait directement
tram, bus, non plus, pas mon genre,
toutes c es sensations qu’on peut arriver à éprouver, en catimini, parmi des gens,
ne m’intéressent pas trop,
elles restent limitées, dans leurs possibilités,
du fait déjà qu’on peut pas bouger comme on veut, se caresser, bouger les hanches,
j’ai passé l’âge de me donner des frissons comme cela
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