20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 34)
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  • #23054
    Severus
    Participant

    Bonsoir à tous,
    Depuis quelques temps, je suis intrigué par l’orgasme prostatique. J’ai donc acquis quelques sex-toys pour chercher à l’atteindre, mais jusqu’à présent, sans trop de succès. J’avais pourtant souvent vu la promotion de la gamme Aneros, mais je trouvais, certainement à tort, le système trop simple, sans carrure et peu efficace. Et donc finalement, je n’ai jamais jusqu’à présent touché du doigt ce plaisir.
    Bien qu’ayant une vie sexuelle parfaitement épanouissante, je suis récemment retombé en recherche de ce plaisir. Et je suis arrivé sur ce site, et notamment sur le Traité d’Aneros. La lecture attentive m’a montré que ce texte était non seulement bien documenté, mais surtout écrit avec une grande bienveillance et une authenticité communicative. J’ai donc décidé de réviser un jugement expéditif sur l’Anerox, et j’ai acheté un helix classique, en suivant les conseils de ce site (notamment en évitant la version silicone, moins efficace à en lire le test). Et donc, en accord avec ma partenaire, je suis parti sur la piste du trésor prostatique. Je suis parti pour le moment seul, car j’estime que je dois revenir aux bases, et donc apprendre à redécouvrir mon corps.

    Je n’ai pour le moment fait que deux séances.
    J’ai profité d’avoir pas mal de temps devant moi, seul et au calme, pour l’envisager. Mais déjà, je ne regrette rien.
    La première séance ne fut pas très concluante cependant. Je pense que l’utilisation d’un lubrifiant qui ne m’allait pas en est particulièrement la cause. En effet, j’ai utilisé un lubrifiant à l’eau, légèrement aromatisé (c’est anecdotique). J’ai utilisé un lubrifiant que j’avais, particulièrement destiné à des toys en silicone de madame et de moi. Bref, j’ai découvert que les séances étaient effectivement un peu plus longues que dans le cas d’une masturbation classique ou d’un jeu à deux. Et j’ai donc franchement testé la limite des lubrifiants à l’eau (j’ai du plusieurs fois remettre une bonne couche, qui était à chaque fois absorbée ou qui séchait…). Donc, une mauvaise idée pour démarrer.

    Avant de reprendre l’usage de l’helix, j’ai cherché du lubrifiant à base de silicone. Ce ne fut pas compliqué d’en trouver. Pour le moment, donc, j’ai porté mon choix sur un produit de base, mais qui fait parfaitement l’emploi, j’ai l’impression.

    En route donc pour la seconde séance, qui s’est déroulé quelques jours après la première. Là encore, j’ai cherché à installer un climat de confiance et de calme. Je pense pouvoir faire encore mieux, mais je progresse (et puis, aussi, je débute !). Rapidement, l’utilisation du lubrifiant silicone a montré une grosse plus-value. Le jouet bouge plus librement, la lubrification se maintient. Ce fut un plaisir à introduire et à démarrer.
    Après un petit temps de relaxation, j’ai démarré quelques contractions comme indiqué dans le traité. Et j’ai rapidement senti une vague diffuse montante, bien que fugace, partir de mon ventre et irradier. C’est vrai que le fait de sentir cette vague a eu tendance à me déconcentrer, l’excitation de progresser sur ce chemin étant trop forte et me faisant, paradoxalement, reculer. Mais à plusieurs reprises, cette sensation diffuse est revenue, parfois même assez forte.
    Cette marée montante et descendante a duré un peu de temps. J’ai senti à des moments que j’étais proche de lacher prise, mes mains allant se prendre dans l’intérieur de mes cuisses. Ce fut une expérience très positive. Et après plus d’une heure d’exploration, je me suis arrêté.

    Je sens que je tatonne. J’ai eu du mal à trouver une position à la fois confortable et relaxante. Je vais revenir aux fondamentaux, avec la position recommandée dans le traité. Je pense aussi que je n’ai pas assez lubrifié. L’aneros pouvait facilement bouger, mais n’avait probablement pas assez de liberté pour faire ce qu’il veut. De plus, je dois encore apprendre à réagir à mon propre corps et à ses signaux. C’est clair que je n’ai pas une connaissance sur un temps très long, seul et avec un peu de maitrise de moi. Car j’ai souvent surpris mes mains allant vers le penis afin de fournir un plaisir plus… conventionnel. Je dois donc travailler sur d’autres zones érogènes et induire une réponse progressive.
    Mais je n’espérais pas obtenir si rapidement des signes positifs. D’autant que, comme je viens de l’écrire, je dispose de sérieuses pistes pour améliorer mon périple.

    Je ne sais pas si je parviendrais au trésor, mais d’ors et déjà, merci à vous tous pour vos témoignages qui m’ont d’une part orienté vers ce stimulateur, mais d’autres part m’ont appris ce qu’il fallait faire pour commencer.

    A bientôt… Je n’hésiterai pas à partager mon voyage et ses étapes.

    #23055
    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur notre forum @severus.

    Vous n’avez fait que deux sessions mais vous savez admirablement su tirer profit de l’expérience apportée par vos « très bonnes » lectures. Si vous conservez l’état d’esprit dans lequel vous avez commencé votre cheminement vous pouvez être confiant sur l’évolution favorable de vos prochaines sessions.

    Vous pouvez essayer la méthode de la double lubrification qui consiste à lubrifier l’intérieur du rectum et le masseur en utilisant éventuellement deux lubrifiants aux propriétés complémentaires. C’est à mon avis la solution qui garantit la meilleure stabilité de lubrification pour des sessions qui peuvent durer très longtemps.

    La recherche de la bonne position est une question importante pour de nombreux débutants. La bonne position est celle qui vous permet d’être parfaitement posé et donc parfaitement détendu sans gêner les mouvements du masseur ni votre respiration.

    Continuez à expérimenter ; c’est la meilleure manière de découvrir votre méthode. A très bientôt et bon cheminement @severus.

    #23058
    Severus
    Participant

    Merci de cet accueil et des conseils et avis. Je compte bien poursuivre mes explorations. J’ai notamment en vue, effectivement, d’améliorer la question de la lubrification. Je vais chercher à me trouver une petite seringue, pour injecter directement dans le rectum une bonne quantité de lubrifiant.
    Mais qu’appelez vous “deux lubrifiants aux propriétés complémentaires” ? N’y a t il pas le risque qu’un lubrifiant à l’eau ne présente pas une efficacité sur un temps moyennement long ?

    #23073
    Andraneros
    Modérateur

    Par propriétés complémentaires j’entends des qualités qui sont présentes dans l’un et des qualités qui sont présentes dans l’autre telles que la durée pour l’un et les qualités de glisse pour l’autre ou la protection de la muqueuse pour l’un et les qualités plus techniques pour l’autre…

    Vous pouvez utiliser :
    – le même lubrifiant en injection dans le rectum et en application sur le masseur,
    – un lubrifiant plus liquide en injection et un autre plus épais ou visqueux en application,
    – un lubrifiant naturel en injection et un lubrifiant manufacturé en application, etc.

    Vous pouvez aussi injecter votre lubrifiant liquide ou fondu dans le rectum et s’il devient plus visqueux sous l’effet du froid placer votre masseur en plastique* au congélateur puis l’enduire du lubrifiant qui va ainsi se figer, le remettre au congélateur puis l’enduire d’une seconde couche et le remettre encore au congélateur avant de l’insérer. Cette méthode permet une meilleure répartition d’un lubrifiant liquide ou d’un lubrifiant plus épais que la pression du sphincter pourrait bloquer à la porte de l’anus lors de l’insertion.

    Dans ce domaine aussi il peut être très utile d’expérimenter.

    Bon cheminement @severus.
    * Je précise « en plastique » car un masseur métallique laissé un peu trop longtemps pourrait stocker trop de froid et endommager votre muqueuse lors de l’insertion. Comment expliqueriez-vous à votre médecin que vous avez besoin de sa compétence pour soigner une engelure au rectum ?

    #23074
    Severus
    Participant

    Je vous remercie de ces précieux conseils.
    Je n’ai pas encore trop étudié le comportement en température des lubrifiants que j’ai chez moi. Je vais donc pour le moment me contenter de les utiliser à température ambiante avant de faire des tests dans d’autres conditions !
    Par contre, cela doit être un peu étrange d’introduire un masseur qui a été placé au congélateur.

    #23076
    Andraneros
    Modérateur

    Très bonne question @severus !
    La réponse est que ce n’est pas plus étrange que d’introduire pour la première fois un masseur prostatique et le garder en place pendant de longues minutes en contractant le périnée. La toute première fois on a envie de le retirer tout de suite puis on le remet et ça va beaucoup mieux. Ensuite le tout petit choc thermique crée un reflex qui éveille la sensibilité des terminaisons nerveuses et contribue à mieux sentir la présence du masseur sur la paroi du rectum et sur la prostate.

    Il faut bien avoir en tête que le masseur en plastique accumule très peu de froid et que la sensation disparaît très vite après l’introduction. Cela dit vous pouvez remplacer le congélateur par le bac à glaçons du réfrigérateur ; l’effet est le même.

    Le jeu de chaud (tiède) et froid (frais) est un excellent moyen d’amplifier les sensations procurées par le contact sur la peau ou une muqueuse des mains ou des jouets quand on cherche à donner un supplément de jouissance à sa ou son partenaire. Vous pouvez jeter un coup d’œil sur les articles suivants du blog :
    Test du NJoy Pure Plug
    Test du NJoy Fun Wand, explorez les plaisirs…
    Test du NJoy Pure Wand : l’extase du point G
    Test du godemichet en verre Glassvibrations Purple Love
    Test du plug NJoy Pure Plug Large
    Test du Godemichet en verre Spartacus Blown
    Test du godemichet en verre PipeDream Icicles n°7
    (Si vous ne voulez pas tout lire, sous Windows, vous faites “control” + “f” et vous écrivez en bas à gauche de l’écran “tempé” dans la petite fenêtre de recherche et vous cliquez sur le bouton “highlight”)

    Bon cheminement @severus.

    #23079
    Severus
    Participant

    La réponse est que ce n’est pas plus étrange que d’introduire pour la première fois un masseur prostatique et le garder en place pendant de longues minutes en contractant le périnée.

    Naturellement ! Vous soulevez parfaitement le paradoxe de ma question !
    J’avais cependant l’impression que le froid avait tendance à neutraliser les sensations. Mais cette expérience est intriguante, suffisament pour que j’essaye, je pense, une fois que j’aurais plus avancé dans la connaissance de mon propre corps, à sa température normale, et abouti la phase de rewiring. Cela me semble le préliminaire nécessaire avant tout autre changement.

    Encore une fois merci de ces conseils avisés!

    #23120
    Severus
    Participant

    Me revoilà pour poursuivre par écrit ma quête du trésor. Et aujourd’hui, j’en ai vu quelques pièces !

    J’ai enchainé quelques séances ces derniers jours. Elles n’ont pas toutes été absolument productives, mais par contre, j’en ai retiré des enseignements précieux. Et la dernière a été un véritable avancée sur mon cheminement, avec la validation de nombreuses lignes de la Carte au trésor.

    Le premier enseignement, c’est que j’ai clairement une heure préférentielle pour tenter d’atteindre du plaisir prostatique. Il semblerait que ma prostate ne soit pas du matin. C’est après une journée remplie (de travail ou de repos) que je peux vraiment envisager de progresser et que je suis à l’écoute de mon corps. J’ai ensuite peu à peu appris à activer mon corps selon des mouvements précis. J’avoue que je pratiquais un peu à l’aveugle, me contentant de contracter la zone du sphincter anal et laissant faire le reste par de la chance et de la providence, sans trop de succès, malheureusement. Car si plaisir je ressens, celui-ci est fugace et nécessite que je l’entretienne, par des mouvements volontaires ou par de l’excitation (caresses sur la poitrines, le long des cuisses, sur le pubis, etc.). Intéressant, mais peu rentable, même si j’ai connu quelques épisodes de très fortes excitations et que j’ai senti monter plusieurs vagues plus ou moins plaisantes.

    La connaissance de soi-même, en l’occurrence de moi-même, a été l’objectif de mes deux dernières séances. Tranquillement installé, j’ai expérimenté dans un premier temps les positions, passant de celle sur le dos, puis sur le coté, en faisant varier la position des jambes, des bras, de mon corps entier. Ce fut une expérience éprouvante, très physique paradoxalement car je restais assez immobile. Déja, j’ai eu assez chaud (c’est de saison… mais bon), ce qui m’a plongé dans un état un peu ensommeillé, presque hypnotique, où j’errais dans mes pensées. Cela m’a permis de bien de détendre, certes, mais j’ai eu d’un autre coté l’impression que j’allais m’endormir. Au moins, ca valide l’item que l’Aneros en place ne me procure aucune gêne. Ensuite, j’ai eu plusieurs fois l’impression de ne pas savoir que faire des mes bras, de mes jambes, de ma tête. Surtout lorsque, parfois, l’excitation et le plaisir naissant m’inciter à bouger. A y pense rétrospectivement, j’ai eu l’impression d’être aussi dégourdi qu’un cachalot hors de l’eau… Mais lors de cette première séance, c’est là que j’ai expérimenté véritablement les premiers mouvements involontaires… et donc désordonnés !

    C’est la seconde séance qui a été la plus importante. J’en sors, après une douche (et une autre activité avec ma femme). Je disposais de l’après-midi libre, ayant fait le pont. Ma copine bossait, mais je l’ai prévenue que j’allais retenter aujourd’hui, en son absence. Je me suis donc à nouveau bien installé pour démarrer. Une ambiance calme et sombre, j’ai l’impression que la lumière me gêne pour faire le vide et me relaxer véritablement. En effet, j’ai le réflexe de regarder sans cesse mon sexe. Et c’est ensuite tentant de le toucher, ce qui est totalement prohibé ! Je me suis préparé un petit mélange de lubrifiant (50% Pjur Basic Silicone – 50% Just Glide Anal). Ce mélange, au hasard sur les proportions, se révèle très efficace. Longue tenue dans le temps, un sentiment de confort en permanence et une capacité de glisse sans défaut. Sauf bémol, et cela est de ma faute… le mélange est un peu visqueux. Je m’injecte grâce à une petite seringue une bonne quantité de ce mélange, mais il ne faut pas trop appuyer sur la seringue, car ça gicle rapidement et loin. Du coup, j’ai un peu tâché mes draps… Je vais voir à changer de seringue et en prendre une plus grosse.
    Une fois bien relaxé et bien lubrifié, et après avoir délicatement joué avec mon anus et l’avoir bien détendu, j’insère l’Aneros. C’est toujours sans gêne, avec un peu de plaisir fugace lorsqu’il se met en place. Presque immédiatement perle une goutte de liquide pré-éjaculatoire. Cela a l’effet d’encore plus m’exciter. Mais dans cette séance, je me suis fixé le but de ne pas toucher mon sexe et de rester concentrer sur mes mouvements. Comme depuis quelques temps je révise les mouvements de Kegel, je tente de les reproduire avec l’Aneros en place. Cela m’a pris un peu de temps, car je ne retrouve pas mes sensations. En effet, spontanément, je tend plutôt à contracter l’abdomen que les muscles du périnée. Pour donner l’image de ce que je ressens, c’est comme si je tentais de me retenir d’uriner. Clairement, ce n’est pas efficace comme mouvement (cela confirme ce qu’on peut lire dans pas mal de témoignages… Et c’est rassurant, ma prostate semble au bon endroit et pas dans l’avant de mon abdomen). Plusieurs minutes de passent, alors que je suis allongé sur le dos, un coussin surélevant un peu mes fesses, et que je contracte mes muscles n’importe comment. Finalement, je me recentre, je me calme et arrête de faire des choses sans intérêt. Je tente alors de très petits mouvements, extérieur comme intérieur. Je bouge un peu le bassin, fais glisser mes jambes en les pliant lentement. C’est alors que je trouve le bon mouvement et la bonne contraction. Rapidement, elle se révèle efficace. Je sens clairement la tête de l’Helix frotter et taper sur quelque chose : ma prostate. Content de l’avoir enfin trouver, je me calme à nouveau (du coup, je tue une vague de plaisir qui s’annonçait). Je me repositionne bien stable, jambes allongées et un peu écartées, les bras étendus de part et d’autre, la tête reposant sur des coussins confortables. Ce n’est qu’alors que je reprend les mouvements. Je ne saurais dire ce que j’active finalement. Mais cela fait comme si je faisais glisser l’intérieur de mon rectum et anus. Cela me rappelle vaguement la sensation des exercices de Kegel. Mais une chose est sûre : qu’importe le mouvement et sa nature, je tiens celui qui fait bouger l’Aneros dans le bon sens !
    Progressivement, j’installe un rythme de contraction. Je sens que le masseur suit parfaitement le mouvement. En effet, à chaque cycle, je sens bien la tête venir taper contre la paroi du rectum, directement sur la prostate. Les contractions sont douces (je n’ai pas fait de tentatives comme la précédente fois, en forçant l’excitation de la prostate). Le masseur suit. Je ressens alors une sensation de bien-être. Cela est agréable, sans douleur, amusant et émulant. Je reste ainsi un certain temps. En réalité, je perd complètement la notion du temps. Je reste à jouer comme cela, à distance, avec le masseur qui obéit. C’est alors que ma copine rentre du travail.

    J’aurai dû arrêter là. Mais cela m’est alors impossible. Je me sens bien, je sens bien l’Aneros. Je me dis, et lui dis aussi, que c’est proche, que les progrès sont là. J’ai déjà raconté que d’un commun accord, elle me laisse faire cette découverte mais qu’elle préfère ne pas interférer. Mais à me voir ainsi étendu, je crois que cela l’a aussi intriguée, voire excitée (en fait, c’est sûr qu’elle a été excitée…). Elle me dit que je peux continuer. Je ne me fais pas prier !
    Je reprend alors, avec ce que je viens d’apprendre. Je retrouve sans problème le mouvement qui fonctionne. Sans changer le rythme ou la puissance de mes contractions, je sens cependant que le contact semble plus ferme entre l’Aneros et la prostate à chaque passage. En outre, je sens des tremblements dans mes jambes, mon ventre et mon bassin. Ma respiration se fait un peu plus forte, ce qui fait venir ma femme dans la chambre. Je sens qu’elle est là, qu’elle me regarde. Je continue de plus belle à contracter.
    C’est alors que je sens littéralement l’Aneros adopter un rythme propre. Parfois, pour une faible contraction volontaire, j’en ressens deux ou trois, plus fortes. Je sens la montée d’un plaisir en moi. J’ai une solide érection (j’en ai eu plusieurs durant la séance, mais celle là, elle est solide!). Je passe d’une position sur le dos au coté. C’est dans cette position que je sens sans à en douter que le masseur bouge plus que je ne le veux. Je tremble un peu partout et fais des mouvements involontaires. Je suis terriblement bien. Je ne veux pas arrêter. J’aurais pu continuer des heures entières. Mais l’heure tourne, ma chère et tendre souhaite que j’arrête. Alors que je redescend un peu, elle me dit qu’elle m’a regardé et qu’elle a vu elle aussi que je tremblais bien. Ce n’était donc pas complètement une impression ! Bien que cela ne soit pas franchement mon fantasme, je regrette de ne pas avoir eu une camera pour me filmer et voir ce que cela donnait, de l’extérieur.

    Et pour finir, pour en définitive me détendre, je file à la douche, où ma femme me rejoint… 🙂

    Au terme de cette séance, j’ai plusieurs impressions :
    – 1) J’ai une folle envie de recommencer. Mais je veux là encore me fixer une limite. Je vais laisser passer le WE et ne pas faire de nouvelles séances avant lundi, voire plus tard.
    – 2) J’expérimente des positions, mais j’ai l’impression que c’est sur le dos que je suis le mieux. Bien qu’en chient de fusil, les sensations soient rapidement là, j’ai clairement trop chaud. Cependant, c’est dans cette dernière position que j’ai le plus senti l’Aneros s’activait seul.
    – 3) Ce sentiment de détachement est super. J’ai totalement perdu la notion du temps, et j’aurai volontiers continué encore et encore. Mais je pense que cela présente des risques, notamment si la lubrification s’assèche. Quoiqu’il en soit, j’en suis sorti la tête vidée et super bien.
    – 4) Je pense avoir trouvé le “bon” mouvement. Mais je n’en suis pas certain… Cela marche pour donner sa liberté au masseur. Là encore, il faudra que je teste plus précisément. Pour cela, renouveler l’expérience.
    – 5) Une question me taraude. Si la séance a été diablement efficace, elle a été assez longue à se mettre en place. Est-ce que les suivantes atteindront le même résultat en moins de temps ? Est-ce cela qu’on appelle le rewiring ?

    En définitive, je suis très satisfait pour le moment, impatient de continuer, mais soucieux de le faire dans l’ordre, en prenant mon temps. Ce type de recherche nécessite qu’on use de patience pour apprendre à ce lire.
    D’un autre coté, la tentation sera forte… Serai-je assez solide pour y résister ? Je verrai…

    La suite dans un prochain épisode !

    #23122
    Severus
    Participant

    Hum…

    J’ai comme l’impression que mon message (un peu trop long pour être réécrit… 🙁 ) a disparu.
    Pour, il y a bien le bon nombre de message sur la page du forum. Et un en moins lorsqu’on ouvre le sujet.

    #23124
    Severus
    Participant

    Malgré la perte de mon précédent message et que j’ai un peu la flemme de tout réécrire, je vais quand même refaire un post. Je pense que mes expériences de débutants peuvent être utiles et que mes ressentis peuvent trouver des échos, des conseils afin de progresser encore.

    Mes dernières séances ont été d’importantes avancées sur la route de la carte au trésor. En effet, j’ai ressenti et validé différentes étapes importantes. Reste cependant à les confirmer.

    Je m’étais arrêté ici sur des questionnements concernant la méthode. Je me suis donc particulièrement attaché à cela sur mes deux dernières séances que je vais relater avec précision, mais concision (toujours la flemme… 🙂 ).
    Je me suis pas mal questionné sur la bonne utilisation de le lubrification. Je ne me sens pas encore ni d’essayer la méthode froide, si de prendre trop de temps à préparer mon masseur. Aussi, je retiens surtout l’idée d’une association de plusieurs lubrifiants. Je n’ai pas encore beaucoup investigué là-dessus, mais je suis parvenu à un compromis efficace. J’utilise un mélange de 50% Pjur Basic à Base de Silicone et de 50% de Just Glide Anal. Le mélange n’est pas très ragoutant (c’est blanchâtre, visqueux et avec un comportement au doigt un peu surprenant) mais c’est particulièrement satisfaisant : une bonne lubrification sur la longueur, une sensation de confort et pas de gêne avant et après. Seul point un peu problématique pour le moment : la texture n’assure pas une injection facile. Ce n’est pas compliqué, mais c’est moins aisé qu’avec les deux lubrifiants séparés. Le choix de les mélanger est un choix de facilité. Et comme cela fonctionne…

    Ma première séance s’est axé sur le ressenti du masseur. Mes précédentes expériences ont été assez concluantes, mais j’ai surtout compris que le problème que j’avais était une relative incapacité à cibler exclusivement la sensation de l’Aneros, pour ensuite chercher à l’exploiter. C’est donc ce que j’ai fait dans un premier temps. Pour ce faire, j’ai cherché à trouver la bonne position. J’ai beaucoup tourné durant cette séance, passant d’une position allongée sur le dos à la position sur le côté, recommandée pour débuter. J’ai constaté quelles étaient les différences de sensations. La position allongée donne plus de maitrise de mon corps, tandis que sur le côté, je ressens plus rapidement un certain état d’excitation.
    La recherche de la position idéale s’est accompagnée de la recherche des conditions optimales. J’ai rapidement constaté que ma prostate n’est pas franchement du matin. La session ou deux que j’ai tenté le matin ne fut pas concluante : un corps peu réceptif, une concentration difficile à tenir. Bref, des résultats fades. Je pense que je réagis mieux à la stimulation en fin de journée. J’ai testé après une journée de travail et après une journée d’oisiveté, les deux conditions semblent donner des résultats du même acabit. Dès que je mettais en place le masseur, une quantité significative de liquide pré-éjaculatoire faisait son apparition. A de moment, mon penis en crachait une bonne quantité. Ensuite, je suis arrivé à la constatation que je réussis à mieux tenir le cap en étant dans la pénombre ou l’obscurité. En fait, dès que j’ai de la lumière, elle me gêne un peu. Même si elle est indirecte, je ne peux alors m’empêcher de regarder autour de moi, et notamment mon penis, que j’utilise comme marqueur d’excitation (notamment la quantité de liquide qui en sort…). J’ajoute que la tentation est forte de le saisir. Et cela est prohibé ! Donc, dans la nuit, c’est plus adéquat, plus calme et plus relaxant.
    Cette première séance, je l’ai fait avec l’idée de pousser activement à l’animation de mon corps entier. J’ai donc beaucoup bougé. Les résultats ne se firent pas attendre. Ils ne furent pas tous des succès, mais plutôt des informations. Déjà, la position allongée semble la plus performante pour moi. La position de côté montre de bons résultats sur les sensations, mais j’ai très rapidement chaud. C’est peut-être lié justement aux bons résultats, mais pour le moment, cela ne m’aide pas vraiment. Ensuite, j’ai beaucoup stimulé durant la séance, animant le masseur de mouvements sans cesse. Ce fut plaisant, mais pas trop relaxant finalement. J’ai été maitre de la stimulation sans trop justement prendre le temps de l’apprécier, et donc de laisser une porte ouverte à une dérive indépendante venant des mouvements du masseur.
    J’ai eu des poussées de plaisir, à m’en arracher des râles. Les vagues furent courtes, j’ai eu la plus grandes des difficultés à les maintenir. C’est une remarque que je dois faire. J’ai encore assez peu de baisse de contrôle de moi-même. Lorsque je sens quelque chose de bon arriver, je ne baisse pas assez mes défenses pour le laisser déferler. Je pense que j’intellectualisais alors trop ma recherche du plaisir.
    Mais j’ai tout de même à retirer de bonnes choses de cette séance. J’ai mis au clair les conditions favorables, restait alors à faire en sorte d’exprimer plus de laisser-aller.

    La seconde séance, celle d’aujourd’hui, a eu pour but d’explorer la perte de contrôle et surtout à réviser mes mouvements. Lors de la séance précédente, j’activais de force mon masseur. A la lecture des différents témoignages, sur ce site et sur le forum Aneros, il est primordial que le masseur ait sa vie propre. Je me suis donc recentré sur une pratique de mouvements subtils et doux.
    J’ai lu que les exercices de Kegel étaient une bonne approche. J’ai pratiqué ces exercices de temps à autres. Avant de faire cette séance, je me suis entrainé dessus. Les mouvements calmes, intérieurs, visant à activer les muscles du périnée, je pouvais les sentir facilement et les localiser. Mais avec l’Aneros en place, ce fut bien plus complexe.
    J’ai passé plusieurs minutes, voire plus, à activer sélectivement des muscles et à les contracter. J’avais l’impression d’être fait d’un seul bloc au niveau du bas ventre : tout bougeait en même temps. Il m’a fallu du temps, du calme et une bonne dose de relaxation pour différentier les mouvements. Je parvins à séparer un mouvement abdominal d’un mouvement pelvien-dorsal. Le mouvement abdominal était comme celui qu’on fait pour se retenir d’uriner. Ce mouvement n’active pas du tout le masseur. Il se contente de suivre le mouvement, tout en étant je pense un peu coincé dans le rectum. Finalement, l’inefficacité de ce mouvement me rassure. Cela prouve que ma prostate est du bon côté, et pas dans mon abdomen !
    Une fois le mouvement général trouvé, il fallut réussir à isoler celui spécifique du rectum et de l’anus. Je ne parviens pas à contracter l’anus doucement, aussi je pense que cela n’aide pas l’Aneros à bouger, il doit être coincé. Par contre, doucement, je suis parvenu à mettre en place le mouvement rectal. De lentes et diffuses oscillations. J’ai ressenti le même effet que lorsque je fais les exercices de Kegel. Sauf que là, j’avais le masseur le plus.
    Immédiatement, je sentis l’effet. Le masseur bougeait en phase, mais librement. Aussi, il venait à chaque contraction frôler et taper la paroi séparant le rectum et la prostate. Ce fut déjà une grande victoire : pour la première fois, je sentais ma propre prostate autrement qu’avec un doigt. Je passais alors pas mal de temps encore à affiner mon mouvement, à trouver la bonne position et à me laisser aller. Je n’ai pas ressenti véritablement du plaisir, pas encore. Mais ce qui est certain, c’est que la sensation était agréable. Je ressentais du confort et de la satisfaction. Je pense d’ailleurs que la phase de « rewiring » est encore en court et nécessite encore du temps.
    J’ai alterné deux positions : 1) de dos, un coussin sous le bas du dos, les jambes légèrement écartées et le bras tendus, loin du corps. 2) en position en chien de fusil, les genoux bien remontés vers le corps, les bras tendus devant moi. Comme je l’ai déjà dit, les deux positions me permettent de bonnes sensations, bien que la seconde soit de loin la plus explicite. Mais là encore, rapidement, j’avais chaud, et je revenais donc en position 1.
    Je me suis alors abandonné. Mon corps a peu à peu stabilisé son rythme. Mes petites oscillations ne me demandaient pas d’effort. J’étais très bien, l’esprit serein. J’eus même vaguement l’envie de m’endormir.
    Cela a duré… un certain temps…
    J’ai été surpris par ma copine, alors qu’elle est rentrée du travail. Comme je l’ai dit avant, elle préfère me laisser expérimenter seul. Je préfère moi-même passer ces phases d’expérimentations seuls. Son retour aurait dû me faire arrêter. Mais j’étais trop bien, je ne pouvais m’y résoudre. Je suis donc resté sur le lit, à tranquillement osciller.
    C’est à ce moment que je pris conscience que depuis quelques temps déjà, je pense, les oscillations du masseur ne suivaient plus exactement celles que je lui donnais. En effet, parfois, pour une vague, le masseur venait frapper 2 ou 3 fois la paroi contre la prostate. Ces prémices de contractions involontaires s’accompagner aussi de tremblements de mes membres : jambes, bras, bassin, tous se prenaient des spasmes courts. Le sentiment de confort devenait de la plénitude. Bien, et surtout conscient, je ressentais de petites choses me parcourir.
    Lorsqu’il fut vraiment le temps d’arrêter la séance, ma femme ayant faim et nous avions des choses de prévu, elle me regarda un peu avant que je stoppe. Elle-même a constaté les tremblements et l’activité de l’Aneros dans mon anus. Bien que je ne sois pas du tout amateur de ce genre de choses, je regrette de ne pas avoir branché une webcam pour observer mon état. Je le ferai peut-être, je ne sais pas. Je suis quand même assez excité par voir l’effet du jouet sur moi.

    Après une bonne douche, je suis revenu une première fois écrire un message…
    Je le refais car il n’a pas été enregistré… :’(

    Malgré tout, ce bilan n’est pas trop court, je suis motivé !
    Je peux pour terminer dresser une petite liste de remarques :
    – 1) La position est primordiale. Je pensais aller vers celle recommandée par le concepteur, mais il y a quelque chose que je maitrise mal, et j’ai rapidement chaud. En plus, j’ai l’impression de ne pas savoir quoi faire de mes bras.
    – 2) Je ne détiens pas le secret d’un lubrifiant miracle, mais celui-ci marche bien. Je vais continuer à l’utiliser donc.
    – 3) Certains exercices préliminaires peuvent être utile. Identifier ses muscles internes n’est pas simple, cela l’est encore moins avec l’Aneros en plus, je trouve.
    – 4) J’ai mis du temps, mais j’ai trouvé un mouvement qui semble initier des choses. Par contre, j’ignore s’il est bon en définitive. Il donne à l’Aneros une vie propre et je ressens clairement ma prostate. Mais est-ce suffisant pour progresser ? Vos avis sont les bienvenus.
    – 5) A la sortie de la séance, je n’ai envie que d’une chose : recommencer. Je vais résister à la tentation, pour repousser la prochaine séance après le WE. Je pense qu’il faut laisser la prostate reprendre une vie normale, afin de l’habituer sur des séances régulières, mais pas trop souvent. D’autant plus que celle-ci a duré longtemps (plus de deux heures en tout).
    – 6) Je suis très confiant pour la suite. Plus que jamais, je ne regrette pas cette acquisition.

    Je continuerai la chronique de mon voyage. Je n’ai pas eu le trésor cette fois, mais j’ai clairement trouvé quelques pièces d’or !

    #23128
    bzo
    Participant

    @Severus cette recherche de la position idéale est louable mais être constamment en mouvement,
    est l’attitude à prendre selon moi, la position idéale est celle qui répond le plus à l’excitation du moment,
    celle-ci changeant constamment, notre position doit aussi sans cesse s’adapter.

    Bon, il faut dire, j’ai une approche assez atypique des plaisirs de la prostate, la plupart des gens apparemment restent couchés sans trop bouger, de temps à autre ils changent de position,
    moi je l’assimile à une lutte amoureuse, le plaisir prostatique me démultiplie, au plus je suis excité, au plus je suis débridé, membres entremêlés, ahanant et gémissant, bougeant à l’unisson.

    L’instinct est un grand moteur, un acteur indispensable même s’il faut le canaliser par moments, il faut apprendre à le laisser parler

    #23130
    Severus
    Participant

    @bzo, je ne pourrais qu’être d’accord avec vous. J’ai eu en effet de réelles sensations lorsque je me suis en mouvement. Mais j’ai aussi senti qu’alors, ce n’était que moi qui animait mon corps. Je souhaite donc en premier définir, détecter, isoler même le plaisir spécifique venant de la prostate. Et ensuite, je l’espère, je pourrais associé cela à des animations plus… physiques… de moi même.

    #23131
    bzo
    Participant

    de toutes les façons cette approche très analytique, méticuleuse et attentive à tous les détails,
    je ne peux que l’encourager, elle a été la mienne et elle l’est toujours d’ailleurs

    il y a toute une technique, très personnelle, unique pour chacun, même si les grands principes restent les mêmes pour tous
    et il faut donc la développer, tout en apprenant à lâcher les chevaux

    trouver ses positions de prédilection, découvrir ses nombreuses variantes qui permettent de ne pas s’enfermer dans une routine qui tuera peu à peu les sensations,
    trouver le masseur qui nous convient le mieux, très important cela, il faut savoir qu’un masseur loué par l’un, pourra n’avoir aucun effet avec un autre

    la bonne technique de lubrification, moi par exemple je déteste lubrifier d’avance, je préfère retirer 3,4 fois le masseur et le ré-lubrifier à chaque fois

    mais encore une fois , parallèlement à cette technique, il faut apprendre à écouter son instinct, apprendre à se lâcher, à se laisser aller, à laisser monter les forces en nous pour nous entraîner dans l’explosion du plaisir

    il faut savoir qu’il n’y a pas de limite
    au plaisir prostatique, donc patience, persévérance et récompense à la clef

    #23135
    Severus
    Participant

    Lâcher les chevaux ! Notre objectif à tous !
    Je n’ai pas votre expérience @bzo, vous êtes bien plus avancé. Mais j’ambitionne de parvenir à arriver bien plus loin que je suis actuellement. Et c’est notamment en apprenant aussi, le moment crucial, à laisser partir mon corps librement et à abaisser ma réticence à garder le contrôle. Ce n’est pas franchement mon esprit usuellement, ni mon caractère. Je suis plutôt dans l’analytique. Cependant, je me sens parfaitement capable, j’en ai éprouvé sommairement l’expérience avec l’Aneros justement, à m’abandonner totalement. Vous avez mis le doigt sur ce qu’il faut : j’apprends encore !

    #23137
    Andraneros
    Modérateur

    Je salue votre courage @severus pour écrire une seconde fois votre long message. Il est déjà arrivé qu’un message soit bloqué à tort sous l’effet d’un des multiples contrôles qui sont au cœur du fonctionnement du site.

    Vous n’êtes pas obligé de mélanger les deux lubrifiants. Vous pouvez les utiliser simultanément en les appliquant de façon différenciée selon leur viscosité, leur potentiel à bien enrober le masseur et leur tenue dans la durée. L’important, comme vous l’avez bien compris, est de trouver la formule qui vous apporte la plus grande satisfaction d’usage.

    J’ai été maitre de la stimulation sans trop justement prendre le temps de l’apprécier, et donc de laisser une porte ouverte à une dérive indépendante venant des mouvements du masseur.
    J’ai eu des poussées de plaisir, à m’en arracher des râles. Les vagues furent courtes, j’ai eu la plus grandes des difficultés à les maintenir. C’est une remarque que je dois faire. J’ai encore assez peu de baisse de contrôle de moi-même. Lorsque je sens quelque chose de bon arriver, je ne baisse pas assez mes défenses pour le laisser déferler. Je pense que j’intellectualisais alors trop ma recherche du plaisir.

    L’attitude idéale est contre-intuitive. Plus le plaisir est intense, plus vous devez approfondir votre état de relaxation et de relâchement. Peu à peu vous vous apercevrez que vous lâcherez prise de plus en plus facilement même sous l’effet de sensations de plus en plus intenses.

    J’avais l’impression d’être fait d’un seul bloc au niveau du bas ventre : tout bougeait en même temps. Il m’a fallu du temps, du calme et une bonne dose de relaxation pour différentier les mouvements. Je parvins à séparer un mouvement abdominal d’un mouvement pelvien-dorsal…
    Par contre, doucement, je suis parvenu à mettre en place le mouvement rectal. De lentes et diffuses oscillations. J’ai ressenti le même effet que lorsque je fais les exercices de Kegel. Sauf que là, j’avais le masseur en plus. Immédiatement, je sentis l’effet. Le masseur bougeait en phase, mais librement. Aussi, il venait à chaque contraction frôler et taper la paroi séparant le rectum et la prostate. Ce fut déjà une grande victoire : pour la première fois, je sentais ma propre prostate autrement qu’avec un doigt.

    Vous illustrez en nous disant cela ce comment l’analyse et l’application, sans rechercher de résultat immédiat et donc sans attente, vous permet de découvrir votre corps et ses réactions les plus subtiles que vous développerez peu à peu en recréant les conditions dans lesquelles elles sont apparues.

    Je me suis alors abandonné. Mon corps a peu à peu stabilisé son rythme. Mes petites oscillations ne me demandaient pas d’effort. J’étais très bien, l’esprit serein. J’eus même vaguement l’envie de m’endormir.
    Cela a duré… un certain temps…

    Mais j’étais trop bien, je ne pouvais m’y résoudre. Je suis donc resté sur le lit, à tranquillement osciller.
    C’est à ce moment que je pris conscience que depuis quelques temps déjà, je pense, les oscillations du masseur ne suivaient plus exactement celles que je lui donnais. En effet, parfois, pour une vague, le masseur venait frapper 2 ou 3 fois la paroi contre la prostate. Ces prémices de contractions involontaires s’accompagner aussi de tremblements de mes membres : jambes, bras, bassin, tous se prenaient des spasmes courts. Le sentiment de confort devenait de la plénitude. Bien, et surtout conscient, je ressentais de petites choses me parcourir.

    C’est formidable @severus ! Continuez tranquillement, aussi sereinement que vous nous le dites dans ce dernier paragraphe.

    A la sortie de la séance, je n’ai envie que d’une chose : recommencer.

    C’est formidable @severus ! Continuez… Mais je l’ai déjà dit ! Je suis persuadé que bientôt vous viendrez nous dire à quel point la jouissance dans laquelle vous plongera votre corps effacera ce que vous connaissez depuis votre adolescence.

    Bon cheminement @severus.

    #23142
    Severus
    Participant

    @Andraneros, je vous remercie de ces commentaires qui sont bienveillants et encourageants !

    Il me tarde de continuer… mais les conditions ne sont pas pour l’instant réunies… mais cela viendra !

    #23163
    Andraneros
    Modérateur

    Adam(NXPL) a retrouvé votre message manquant du 26 mai @severus. Cela valait le coup car la description de votre « seconde séance » (à partir du cinquième paragraphe) est remarquable. A mon avis votre cheminement vous a offert vos premières sensations de jouissance orgasmique qui, comme vous venez d’en faire l’expérience, peuvent être très différentes de celles que procurent les orgasmes avec éjaculation centrés sur le pénis.

    Ce sentiment de détachement est super. J’ai totalement perdu la notion du temps, et j’aurai volontiers continué encore et encore… Quoiqu’il en soit, j’en suis sorti la tête vidée et super bien.

    J’en suis profondément heureux pour vous et pour votre compagne. J’ajoute deux remarques :
    – 1) Ce succès ne doit en rien changer votre état d’esprit. Continuez à ne rien attendre et à mettre en place les conditions qui ouvriront la porte à vos orgasmes.
    – 2) Ce n’est que le début d’une évolution qui ne cessera de vous surprendre mois après mois.

    Une question me taraude. Si la séance a été diablement efficace, elle a été assez longue à se mettre en place. Est-ce que les suivantes atteindront le même résultat en moins de temps ? Est-ce cela qu’on appelle le rewiring ?

    Les réponses sont oui et oui, tout en gardant en tête que chaque histoire est différente, que votre cheminement peut être plus ou moins rapide selon les circonstances, que vous pouvez même traverser des périodes où votre plaisir ne sera plus ce qu’il aura pu être un peu plus tôt avant de revenir.

    Bon cheminement @severus.

    #23194
    Severus
    Participant

    Je reviens ici, pour poursuivre ma chronique à la recherche du trésor.

    Depuis mon dernier message, je n’ai effectivement pas eu ni le temps et l’occasion de refaire des expériences sur moi-même et de poursuivre donc l’apprentissage de mon corps et du plaisir prostatique. Je sens bien que cette recherche ne peut être concluante qu’à la condition d’être entièrement disponible. C’est donc pour cela que je me suis un peu rattrapé ces derniers jours, bénéficiant d’un WE prolongé, relativement tranquille de surcroit.

    Je suis parti là où je m’étais arrêté. En réfléchissant sur des points à améliorer, et en prenant en compte aussi les divers conseils et témoignages, j’ai pris la décision de changer trois choses.
    Premièrement, je suis revenu à une position “plébiscitée” par les concepteurs de l’Aneros et sur les forums américains (et ici aussi). La position de coté, puisque c’est de cela qu’il s’agit, offre un grand avantage de confort et ouvre la porte à une relaxation plus rapide. Une fois la bonne position trouvée, c’est une respiration plus posée, une détente musculaire plus marquée et une perception des sensations que je trouve plus aiguë. La position, c’est un point très personnel. Ce qui fonctionne avec quelqu’un ne fonctionne pas autant avec un autre. Cependant, si mes expériences peuvent aider… Personnellement, donc, je me met sur le coté gauche, la jambe gauche ramenée vers moi, le genou formant un angle important (la jambe est donc presque pliée). L’autre jambe est un peu plus tendue et posée sur la gauche. Mon buste s’effondre un peu sur le coté et ma tête s’enfonce vers ma poitrine. Les bras sont posés vers l’avant, dans un état un peu mou. A plus d’un terme, cette position correspond facilement à une posture que je prend parfois pour m’endormir.
    Deuxièmement, j’ai revu drastiquement la manière de démarrer. Je pose désormais ma respiration longuement, en utilisant la respiration abdominale, et en inspirant et expirant par le nez. Les bouffées sont longues, je les prolonge afin de bien faire circuler l’air. Cette méthode est celle requise dans les relaxations en yoga, par exemple. C’est une bonne méthode pour se calmer, d’ailleurs. Je fais donc ces exercices de respiration une fois l’Aneros en place. Je n’active aucun mouvement anal ou rectal, sauf involontaire. Le but est, comme il est dit sur le forum américain, de faire accepter le masseur par le corps. Je reconnais que je négligeais jusqu’à présent ce temps de relaxation, passant directement aux massages et aux contractions. Je ne pourrais au plus juste estimer l’avantage de temps préliminaire. Mais l’effet peut être ressenti, je trouve que mes séances sont depuis plus efficaces et moins perturbées. 5 ou 10 minutes suffisent, d’autant plus que rapidement, une respiration profonde fait bouger l’abdomen et entraine peu à peu le masseur avec. Pour aider à ma relaxation, j’ai aussi pris l’habitude de mettre une musique calme et paisible, pour habiter la pièce, et accessoirement éviter le bruit extérieur de me perturber.
    Dernier point, crucial… J’ai remarqué à la fin de mes précédentes séances que la zone du périnée était très légèrement douloureuse et irritée. Des séances longues sollicitent durement cette partie du corps. Sans être trop inconfortable, cette gêne n’en restait pas moins une. J’ai donc sorti de sa boite l’Aneros Helix Syn que j’avais commandé mais jamais utilisé. En effet, la lecture du test peu engageant d’Adam sur ce site m’a fortement incité à me rabattre sur l’Helix historique. La différence entre ces deux modèles, outre le silicone qui recouvre l’un, est la plus grande flexibilité du bras qui porte le point chargé de masser le périnée. En l’occurrence, pour ce problème de gêne, c’est la réponse. La pression est moindre, mais elle s’active au fil des mouvements. Je pense que je reviendrai sur le modèle précédent, mais avant, mon apprentissage semble moins compliqué avec la version siliconée.

    J’ai donc fait une séance par jour, de samedi à aujourd’hui.
    La séance de samedi a débuté par un temps important de relaxation. Je devais en effet ressentir les effets du nouveau masseur et retrouver mes acquis. Retrouver les mouvements et le rythme ne fut pas trop complexe. Je passais plus de temps à expérimenter des mouvements, notamment à maintenir une pression légère, en la calquant sur ma respiration. Le but était alors de varier les sensations et les pressions. Durant cette séance, je fus sur la quasi totalité du temps dans un fort état d’excitation. J’en veux comme preuve la quantité de liquide pré-éjaculatoire que j’ai émis. En prenant du temps, je pus isoler quelques bribes de plaisir, puis retrouver la sensation que j’avais éprouvée avant. L’aneros redevenait autonome. J’eus à nouveau des spasmes et des tremblements. Mais retrouver ce que j’avais déjà connu n’était pas le seul but de ma séance. Certes, reproduire ses succès est indispensable, mais les dépasser est le but. En massant sélectivement, en augmentant la pression ou la liberté de l’aneros via des changements de position, j’éprouvai soudainement une immense, mais fugace, vague de plaisir. Ce plaisir me tordit, au sens propre, mon corps suivant des impulsions contradictoires. J’ai alors poursuivi ma quête, sans plus de succès. J’étais, comme je l’ai dit, toujours excité et assez confortable, mais je ne suis pas alors parvenu à renouer avec ce plaisir trop court. Une séance un peu longue, pas loin de deux heures, s’acheva. Je l’ai terminée avec une sorte de Super-T. Effectivement, l’orgasme éjaculatoire fut plus intense, mais pas particulièrement long. Cela a eu l’avantage de calmer mon excitation.
    La séance de dimanche est l’exemple que les séances se suivent mais ne se ressemblent pas. Probablement que les conditions n’y étaient pas, ou alors est-ce la conséquence d’un assez gros repas le midi. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas retrouvé ce que j’avais éprouvé la veille. Forte excitation, mais peu de satisfaction. J’ai fait durer le temps nécessaire pour constater que je n’arriverais à rien. Au bout d’une grosse heure et demi, je me suis stoppé. A la différence de la veille, je n’ai rien fait ensuite, je voulais tester l’avantage d’une courte abstinence éjaculatoire sur les séances à venir. J’ai cependant constaté, après la séance, un relatif inconfort anal. J’ai hésité à refaire l’expérience le lendemain, mais j’ai décidé de voir en temps voulu.
    On en arrive à la séance d’aujourd’hui. Je l’ai donc faite, en veillant à bien lubrifier (plus que d’habitude) et surtout à tenir un temps maximum et à m’arrêter lorsque ce temps serait écoulé. Je suis revenu aux exactes conditions du samedi (lumière, musique d’ambiance, temps des préliminaires, etc.). Premier constat, mon corps réagit de plus ne plus vite. C’est à confirmer, c’est peut être trop tôt pour le dire, mais j’ai eu la nette impression que les contractions involontaires en phase arrivaient plus rapidement. J’ai travaillé sur le rythme encore, en ajoutant dès que possible des mouvements semi-conscients des jambes, du bassin ou du ventre. J’ai à nouveau ressenti une sorte d’immobilité à des moments, j’étais totalement incapable de contracter mon rectum ou mon anus. Je ne sais pas si vous avez déjà éprouvé cela. Durant plusieurs secondes, plus rien ne veut bouger, je suis bloqué. Les mouvements du corps ont eu comme effets d’amplifier la sensation de plaisir naissant et de limiter mon immobilisme. Il y avait donc toujours quelque chose qui bougeait. Au bout d’un peu de temps (30-40 minutes après le début de la séance), j’ai retrouvé à nouveau ce plaisir ressenti deux jours avant. Malheureusement, il fut encore très fugace. Mais il m’inonda le corps entier. Je libérai mon corps, dans des mouvements plus libres, plus autonomes. J’ai testé de nouvelles positions, alterné les cotés, la flexion de mes jambes. Bref, ça a bougé. Des fois, des vagues bouffées plaisantes me traversaient, tandis que ma respiration s’accélérait nettement (en fin de séance, j’en ai eu conscience que je ventilais fort !). J’ai entr’aperçu quelques pistes pour retrouver mon vif plaisir, mais les chemins n’aboutissaient pas. Au bout d’une heure au total, j’attends la limite que je m’étais imposé. J’ai donc quitté, sans trop de regrets, ma couche. Bilan de cette séance, encore un bel exploit personnel, je me suis amélioré. J’ai dû passer presque une heure avec une érection plus ou moins vive. Et j’ai encore lâché une importante quantité de pré-éjaculation, puisqu’à la fin de la séance, mon gland était bien poisseux. Et pour fêter cela, un renouvellement d’un Super-T !

    Que retenir ? Je progresse, c’est le plus important. La lecture de mon corps est encore assez imparfaite, j’éprouve encore des difficultés à savoir accompagner le plaisir pour qu’il se développe.
    Je pense que la phase de rewiring est bien entamée, j’accède facilement à un bon niveau de plaisir en fond et je crois que la bonne prise des contractions involontaires est une conséquence d’une adaptation de mon corps.
    J’hésite à revenir sur l’Aneros helix classique de suite ou à poursuivre encore un peu avec le syn. C’est vrai que les sensations semblent moins prononcées avec, mais je pense que c’est un bon outil d’apprentissage, justement, pour expérimenter et découvrir. Mais je le répète, je comprend parfaitement la limite qu’il pose, il est résolument moins actif.

    Dans un prochain épisode, j’espère raconter que je progresse encore.

    #23196
    Andraneros
    Modérateur

    Je profite de ma présence simultanée sur le forum pour vous dire sans attendre que je suis heureux de lire comment vous gérez vos sessions et comment elles vous poussent bien en avant dans votre cheminement vers le super O’. Soyez confiant et bon cheminement @severus.

    #23200
    super44
    Participant

    Par expérience , je sais que pour beaucoup cet orgasme infini est une quête obsédante et une fois atteinte finalement elle devient dispensable et c’est très bien comme cela .
    Pour une partie de ceux qui galèrent voici un raccourci personnel :
    Éteignez votre intellect , jouez avec ce bel engin “Njoy G Spot Metal Wand” sans les mains , travaillez vos tétons et faites revenir à la surface votre plus gros fantasme et c’est obligé que le Graal apparaisse .
    Purée cet engin c’est le diable en vous :o)
    Offrez vos orgasmes à l’univers , très important …..

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