14 sujets de 21 à 34 (sur un total de 34)
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  • #23773
    Severus
    Participant

    Salutations à tous !
    Après plusieurs semaines loin d’ici, mais jamais très loin de mon apprentissage, je reviens pour faire un bilan sur mes avancées. Et elles sont nombreuses !

    Par rapport à mon dernier témoignage, j’ai changé et affiné plusieurs choses. Je suis retourné définitivement à l’helix classique, laissant ainsi le modèle syn dans sa boite. En effet, l’aspect apprentissage et moelleux de ce modèle tend, je pense, à limiter rapidement les sensations et la perception indispensable à comprendre son corps. Le ressenti est certes bien, mais il est limité, trop enfoui dans la ouate (ou dans la couche externe de silicone !). Donc, une fois habitué à la structure du modèle classique, c’est un bien meilleur instrument de délices internes et personnels.
    Autre modification, j’ai abandonné mon ancien lieu d’expérience, à savoir mon lit et ma chambre. Il s’avère que ma literie est certainement trop molle (nous aimons des lits un peu nid douillet). Donc, j’avais tendance à m’enfoncer et j’étais obligé de mettre en place des inventives structures pour me rehausser. Ce n’était pas idéal. Aussi, je suis passé sur le sol. Je m’étends désormais sur un tapis de sol, comme ceux pour le camping ou le sport fitness. C’est très confortable et ainsi ma position reste bien stable, n’évoluant qu’à cause de mes mouvements, souvent involontaires.
    Dernier changement… Emoustillé par les quelques succès progressifs et prometteurs que j’ai eu, je me suis fait offrir le modèle Progasm Jr, suite aux tests trouvés sur ce site.

    Ces dernières semaines, je pratique régulièrement des sessions avec mes aneros. Presque à chaque fois, c’est très encourageant, voire même, pour les dernières, carrément l’extase. Mes séances sont espacées de quelques jours à chaque fois. J’y vois l’intérêt de laisser le corps évoluer.
    Durant mon apprentissage et depuis que j’ai adopté les changements cités plus haut, je constate que je réagis de plus en plus rapidement et avec plus aucun besoin spécifique. La lumière peut être allumée ou éteinte, je n’ai plus besoin de musique, etc. Mes exercices type Kegel font maintenant complètement effets. Je contrôle très bien différentes méthodes de contractions dans la zone anale, rectale ou pelvienne, ce qui permet de très bien moduler les excitations. Je démarre et pratique désormais mes séances sur le dos. J’ai quelques coussins derrière la tête qui me permettent d’être dans une position surélevée du torse et de me reposer sans effort particulier. Les jambes sont légèrement écartées, les genoux fléchis. Et donc, rapidement, la réponse corporelle involontaire se manifeste.
    Sans surprise, plus forte est mon excitation préliminaire, plus fortes sont ces contractions. Assez étonné d’ailleurs par ces sensations de fourmillements, je me suis amusé une fois à placer une cam asservie à écran pour voir en direct la chose. C’est d’ailleurs assez excitant de voir son propre corps sous cet angle. Mais outre ce fait, cela m’a surtout permis de voir que l’aneros bougeait au fil de contractions et de mouvements que je ne commandais pas.
    Rapidement donc, et systématiquement désormais (j’ai fait assez de séances positives pour le confirmer), je parviens à obtenir des contractions diverses et involontaires. Je suis donc passé à la seconde phase de mon apprentissage, celle qui devrait, je pense, me permettre d’atteindre des sensations de plus en plus belles.
    Cette phase est ce que certains ici et sur le forum américain appellent la perte de contrôle. Je me laisse maintenant filer, ne cherchant donc à ne rien faire de spécial (et c’est compliqué de lâcher complètement le contrôle !). C’est dans ces moments que je sens monter les sensations les plus fines et subtiles. Selon les séances, ces mouvements largement involontaires durent longtemps et semblent onduler en intensité. Ce qui m’encourage et me laisse encore plein d’espoir, c’est que ces temps ont une tendance à être de plus en plus fréquents et à durer un temps certains. Et je les atteins avec de plus en plus de facilités.

    L’une de mes dernières séances est justement très représentative. J’étais tranquille et j’avais du temps devant moi. J’avais programmé ma séance un peu en avance. En effet, comme dit plus haut, j’espace les sessions de quelques jours et je veille à m’abstenir d’éjaculer dans les 24 dernières heures (je ne sais pas si cela change beaucoup de chose, finalement, mais je ressens actuellement un bénéfice à m’y tenir). J’ai donc pris ma douche préliminaire. C’est devenu un rituel, aussi bien psychologique qu’hygiénique. En me nettoyant la zone anale, j’ai déjà remarqué comment mes sphincters et mon anus réagissaient en se contractant spontanément, ainsi qu’avec quelle facilité je parvenais à y enfoncer un doigt alors que tout s’ouvrait sans difficulté en pulsant un peu. J’ai débuté ma séance calmement, avec mon hélix classique. La position est la même que d’habitude, sur le dos. Au bout de 5 minutes après l’insertion, déjà l’aneros a ses mouvements propres. Je le laisse faire autant que je peux, laissant monter en moi peu à peu un sentiment de bien-être. Mon érection est fluctuante, parfois solide, parfois modeste, mais je sens des échos du mouvement de l’helix dans mon pénis, qui bat en rythme. Les va et vient s’enchainent durant 45 bonnes minutes. Après deux temps très forts, qui durent quelques minutes chacun, je décide de m’arrêter. Pour dire vrai, j’ai alors assez de volonté pour m’arracher de cette plénitude. Alors que je stoppe, je sens pulser encore pendant plusieurs de secondes après que j’ai enlevé l’aneros mon rectum et mon anus, ce qui valide un autre item de la liste disponible dans le guide. Je m’arrête et je sors complètement de la transe. Habituellement, je trouve un moyen d’éjaculer pour couper totalement, soit par le sexe soit par la masturbation. Cette fois, je ne fais rien. Je veux tester un retour en séance après une pause. Je vais donc vaquer à d’autres occupations durant une grosse heure. Comme je l’ai dit, j’ai du temps devant moi.
    Une heure plus tard, j’y retourne. L’étape préliminaire de lubrification est somme toute très courte, mon rectum est encore bien glissant. Je remets cependant une dose sur l’insert et c’est reparti. J’ai cependant amené à côté de moi le Progasm Jr, j’ai envie de l’utiliser. Immédiatement, l’hélix se remet en vibration, c’est très plaisant tout de suite. Je joue une sorte de cache-cache avec mes sensations, je les sens, les perçoit, les laisse filer. Durant 30 minutes, c’est assez prenant. Je change un peu de position, en passant sur le côté. Quel que soit ma position, les sensations sont là. Bien qu’il y ait quelques différences de ressenti, je ne vais pas m’attarder dessus. Finalement, à la sortie d’un temps assez vigoureux, je décide de changer d’insert. Je passe sur le Progasm. C’est reparti de plus belle, avec encore plus d’intensité. C’est vraiment très bon ! Durant 40 minutes encore, j’enchaine des temps calmes (mais réjouissants) et des temps avec de fortes sensations. Lorsque je m’arrête enfin, là encore, une fois l’insert enlevé, ça vibre, pulse et tremble durant un certain temps. Cette fois, je stoppe définitivement avec une séance masturbatoire, sans l’insert cependant. Cela fait baisser la tension et mon éjaculation ainsi que la jouissance qui l’accompagne sont puissantes et plus longues que d’habitude.

    Que retenir ? Je ne suis pas certain d’avoir éprouvé un réel orgasme prostatique. Je sens que je peux aller plus loin, et que chaque séance m’amène à avancer. Compte tenu de la facilité ressentie pour que l’insert, de n’importe quel type c’est confirmé, joue seul, j’estime que ma phase de rewiring est terminée, et bien terminée. C’est maintenant un autre apprentissage qui est en cours, celui de devenir résolument volontairement inactif physiquement, afin de ressentir au mieux l’effet autonome de mon corps avec l’aneros.
    Comme toujours, écrire ce rapport m’excite, et je parviens à fortement contracter mon anus avec cette excitation. Mais je ne ferai pas de session aujourd’hui, c’est repos !

    J’espère poursuivre encore la chronique de cette quête. A bientôt, avec de nouveaux progrès, je le souhaite vivement.

    #23782
    Andraneros
    Modérateur

    Vos progrès me réjouissent @severus. Je pense que selon l’intensité de vos vagues de plaisirs et les pertes de contrôle qu’elles induisentvous avez atteint le niveau des mini O’. Vos progrès sont trop réguliers pour que vous ne reveniez pas très vite nous dire que vous avez basculé vous aussi dans la jouissance des orgasmes prostatiques. C’est formidable. Bon cheminement @severus.

    #24221
    Severus
    Participant

    Salutation à tous,

    Cela fait un certain temps que je ne suis pas repassé par ce forum.
    Il faut dire que mes sessions estivales ont laissé la place à une reprise de mon travail, par conséquent j’ai eu bien peu de temps à consacrer à mon apprentissage. C’est donc le bilan sur plus de 2 mois que je fais ici.
    Pour rebondir sur ce que @Andraneros a laissé entendre, oui, mes progrès ont été rapides, et j’augurais continuer à progresser aussi vite. Mais la réalité a été moins vigoureuse, malheureusement. Bien que cela ne soit pas encore totalement concluant, je suis content de ce que j’atteins désormais, et des portes nouvelles qui s’entrouvrent.

    J’ai fait évoluer ma méthodologie et ma préparation. Mes séances sont moins libres et régulières qu’avant, il faut s’organiser entre le travail et la vie personnelle (d’accord, l’aneros fait partie de ma vie personnelle, mais ma vie personnelle N’est PAS que l’aneros !). Aussi, je n’ai arpenté les chemins de ma découverte prostatique qu’une fois, au mieux, par semaine. Je n’ai donc pas fait un grand nombre de séances, finalement. J’ai cependant cherché à stabiliser ma manière de faire. Notamment donc l’étape de lubrification.

    1) La nouvelle lubrification
    C’est par opportunité que je suis passé sur une nouvelle lubrification, à base de beurre de Karité. Et d’office, je ne regrette pas ! La sensation est subtile, l’effet de très longue durée et les avantages nombreux. Par exemple, en effet, on se nettoie très bien. En plus, cela ne tâche pas du tout, ce qui est mieux qu’un lubrifiant à base de silicone. Enfin, j’aime bien passer d’un hélix à une hélix syn. Avoir un lubrifiant efficace pour les deux, c’est primordial. J’ai donc défini une petite recette à base de beurre de karité (75%-80%) et d’huile de coco (20-25%). Cette dernière apporte une odeur agréable (c’est secondaire, d’accord, mais le karité pur a une odeur très particulière je trouve) et cela diminue la température nécessaire pour l’application. Ce mélange, je le mets au congélateur, dans un bac à glaçons qui fait de petits blocs. Avant ma séance, je sors le bac, histoire de le tempérer un peu. Je prépare ensuite mon lieu de séance., je prends ma douche pour me relaxer, etc. Une fois que tout est prêt, j’insère dans mon rectum un bloc. Comme c’est essentiellement des corps gras, la température du glaçon n’est pas bien gênante. Et tandis que je fais quelques contractions du périnée afin de faire fondre le bloc et de le répartir afin qu’il tapisse la paroi interne (enfin je suppose), j’en utilise un autre pour tartiner la surface de l’aneros. C’est clair que ce n’est pas super propre, l’insert semble avoir été plongé dans du beurre. Mais finalement, c’est la vérité. L’introduction est très aisée, et en l’espace de quelques minutes, le film est homogène sur l’aneros. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu d’écoulement de lubrifiant, ce qui semble montrer que la quantité et la composition est bonne. Ce dernier point est à valider cependant, j’ai refait ma mixture, et je pense que j’ai trop mis de coco. Si c’est le cas, c’est facile à refaire fondre au bain marie et d’ajuste la dose de karité en plus.

    2) Une position stable
    J’ai finalement testé différentes positions. Aussi bien sur le confort que sur l’efficacité, je reviens à la suprématie de la position sur le dos, les jambes un peu écartées et fléchies devant moi. L’angle de mes jambes est variable, il contribue d’ailleurs grandement à des vagues de plaisir.
    Je me calle dans un empilement de coussins un peu durs à même le sol, qui font donc faire que mon torse est en hauteur, et que mon abdomen un peu en pente. Je pose mes fesses à plat (je n’ai pas vraiment vérifié la plus-value d’une position du cul surélevée, j’ai l’impression que l’aneros glisse alors différemment. C’est peut être efficace, faut que je réessaye). Sur mes coussins, j’étends une grande serviette, afin de les protéger en cas d’accident, mais aussi donner un peu de confort.
    Je tends à abandonner mon lit. Déjà par crainte de le salir, mais aussi parce qu’il est un peu mou, et que je m’enfonce dedans. Faudrait qu’on change de literie, ce n’est pas encore prévu !

    3) Lâcher prise
    C’est là où, je pense, que j’ai le plus progresser ces derniers temps. C’est difficile de laisser aller le corps, de rester conscient de celui-ci et des signaux qu’il envoie. Mais avec le temps, les exercices et l’expérience, la maitrise arrive.
    Ma séance commence typiquement par un temps où je suis actif. De profondes respirations se coordonnent à des mouvements volontaires de mon rectum et de mon anus. L’aneros bouge au rythme que je lui impose. Cela réveille un peu la prostate, je pense, mais sans la brusquer. Pendant une quinzaine de minutes, je varie la cadence et l’intensité. Ça reste par contre assez calme. Les rares fois où j’y suis allé plus fort, je n’ai obtenu qu’une douleur diffuse au périnée. Donc contre-productive.
    Ensuite, je laisse la main à mon corps. Les contractions involontaires et régulières apparaissent vite, parfois même dès le début de la séance. L’aneros oscille autour de l’anus et le bras appuie délicatement sur le périnée. C’est un temps plus ou moins long, qui doit dépendre de mon état de tension, de ma fatigue, de mon excitation, etc. Quoi qu’il en soit, je pose ma respiration, et je laisse faire. C’est donc ce qui m’a été le plus difficile à acquérir jusqu’à présent. C’est-à-dire de sentir l’effet et ne rien faire de plus que le laisser venir. Par frustration, avant, lorsqu’en j’étais là, souvent je poursuivais le fait de ressentir, et finalement je perdais tout.
    Désormais, c’est plus simple, et presque automatique. Mon rectum prend la main, il tremble ainsi que l’anus, et l’insert bouge. Cette phase arrive sans problème et se prolonge plus ou moins. La pression de l’aneros est variable alors. Je le sens. La palpitation de mon corps autour est plus ou moins vive aussi.
    La tension monte finalement. Avant je parvenais rarement à stabiliser cette phase, mais maintenant, je semble la maitriser, justement en ayant appris à ne rien faire. L’ensemble de mon corps est parcouru de frissons. Mes jambes, surtout mes cuisses, tremblent légèrement. Par réflexes, elles bougent, changent de position. Ensuite, je sens mon dos tremblait, d’une manière continue. Des soubresauts me parcourent. C’est parfois une intense montée de tremblements qui m’agitent.
    J’ai cependant du mal à dépasser cet état. Ça vient, ça part, ça revient. C’est pour cela que je ne pense pas avoir atteint un item particulier dans la jouissance prostatique. Par contre, un point important, c’est que je parviens à cet état d’une manière répétitive. Pour preuve, j’ai pu ces derniers jours enchainer deux jours de suite une séance, une avec l’helix, l’autre avec l’helix syn. Les deux fois, cela m’a produit des effets similaires. Ce n’est donc pas un accident, et c’est une validation de ma méthode.

    Comme dit plus haut, je pense que je dispose encore de terres inconnues à découvrir et baliser. Le trésor se trouve non loin, comme toujours. Je vais devoir encore travailler, car la récompense que j’envie se mérite avec des efforts sérieux. Il me tarde de réitérer !

    #24222
    Andraneros
    Modérateur

    @severus votre témoignage est passionnant, plus particulièrement le paragraphe « 3) Lâcher prise ». Il marque une évolution décisive. Quel chemin vous avez parcouru en cinq mois de pratique ! Je suis très heureux de lire à quel point vos sessions de massage prostatique sont devenues naturelles, à quel point votre application porte ses fruits.

    Je pense que, comme d’autres avant vous, la principale difficulté qui vous reste à surmonter maintenant est de reconnaître le plaisir qui vous envahit comme la manifestation d’une nouvelle forme de jouissance orgasmique dont le ressenti n’a rien à voir avec celui de l’orgasme avec éjaculation. L’orgasme prostatique n’est pas localisé dans la zone pénienne. Il se répand dans tout le corps. Il n’est pas limité dans le temps par une courte succession de spasmes. Il n’apporte pas le soulagement de la période réfractaire. Le plaisir que vous connaissez, mais que vous ne vivez pas comme des orgasmes ce que traduit l’absence de ce mot dans votre témoignage, est pourtant la manifestation de vos nouveaux orgasmes prostatiques.

    La prochaine étape de votre évolution sera de vivre ces moments pour ce qu’ils vous apportent, des orgasmes encore faibles que vous allez apprendre à reconnaître pour ce qu’ils sont, apprendre à accepter que peu à peu ils vous submergent. Votre application méthodique vous permet maintenant de maîtriser les aspects pratiques et techniques de vos sessions. Elle doit vous permettre d’être définitivement confiant dans votre capacité à vivre des orgasmes de plus en plus forts. Elle doit vous permettre maintenant d’oublier la technique au profit du lâcher prise, de vous abandonner pour vous laisser emporter par votre jouissance.

    Pour reprendre votre conclusion, vous avez de magnifiques découvertes à faire. Cependant ce n’est pas dans l’effort mais dans l’acceptation de ce que votre corps est prêt à vous donner que vous les ferez.

    Bon cheminement @severus.

    #24225
    Severus
    Participant

    Merci @Andraneros, vos commentaires sont toujours bienveillants et encourageants !

    Il est très possible que je doive apprendre à connaitre les nouvelles sensations qui s’offrent à moi. Ce qui est sûr, c’est que la vigueur des contractions et de la réaction de mon corps est telle que c’est très simple de laisser faire ! Car même volontairement, je n’aurais certainement pas de tels effets.

    La suite bientôt, j’ai hâte de me retrouver seul pour quelques heures !

    #25952
    Severus
    Participant

    Salut à tous !

    Il s’est passé pas mal de temps avant que je trouve le temps et les moyens d’écrire la suite de mon cheminement vers le Trésor. Plusieurs semaines où j’ai eu l’impression de ne pas trop progresser, voire même de régresser. De l’espoir aussi d’attraper quelques bribes de plaisir de temps en temps. Mais je sais que le chemin est parfois compliqué, qu’il faut être patient et ne pas vouloir aller plus vite qu’un rythme que l’on ne contrôle pas forcement. Du coup, durant tout ce temps, je me suis appliqué à poursuivre mon apprentissage, en faisant des séances régulièrement, en changeant des détails, en progressant d’une certaine manière.

    Car, récemment, j’ai enfin l’impression de récolter les fruits de cette patience et de cet apprentissage.

    Déjà, un point intéressant, je pense. Durant la journée, à n’importe quel moment, je me surprend en train de contracter mes muscles du périnée et la zone anale. J’ai réellement l’impression que ce jeu de muscles se met désormais seul en action. Et sans en avoir moi-même conscience, ils ont plusieurs minutes de diverses contractions avant que je le remarque.

    J’ai acheté aussi un hélix trident. A première vue, il n’y a pas de grande différence avec un helix classique. A première vue seulement. En effet, les pads sont clairement efficaces et diablement utiles. A comparer, je ne ressens pas cette petite gêne que j’avais parfois au niveau du périnée avec l’ancien modèle. En outre, même si les deux inserts se ressemblent beaucoup, il y a une très légère différence de diamètre à la base, ce qui permet au nouveau produit d’avoir une sorte de mobilité latérale assez intrigante et plutôt excitante. Cet insert a donc permis de continuer à progresser efficacement. Je suis certain que j’aurais eu les mêmes résultats à terme avec l’ancien modèle.
    Désormais, cela fait quelques temps que mes séances sont efficaces à chaque fois : un réel confort avec l’insert, un plaisir qui m’envahit et une réaction du corps qui ne fait plus aucun doute. J’ai aussi appris à me laisser aller. Je ne provoque plus de contraction au bout de 10 minutes, du moins volontairement. Mon corps se libère seul et entretient le mouvement. Lorsque je me focalise dessus, je sens bien que mon rectum et mon anus se contractent, je sens bien la caresse de l’aneros. C’est bien la preuve évidente de l’efficacité.
    Je sens maintenant un état de légères voluptés durant les séances. Mes rythmes cardiaques et de respiration changent sans cesse. Je me sens flotter, comme en train de m’endormir. C’est très agréable, particulièrement à des moments où je sens des chatouilles parcourir l’intérieur de mon corps. J’ai réellement l’impression que ces sensations se rapprochent d’une sorte d’orgasme féminin, plus diffus, plus large, d’un spectre moins précis. C’est donc une sensation qu’il me faut apprendre à comprendre, à chevaucher sans la cabrer.

    Ces sensations, cela me conforte de les avoir systématiquement. Je me suis largement libéré d’une attention unique sur mon sexe et j’essaye d’étendre ma perception. Désormais, mon pénis n’est plus l’unique objet de contrôle de mon évolution. Bien au contraire, je le laisse réagir sans chercher, attendre ou espérer le voir se durcir. C’est un progrès net, finalement. J’avais bien en tête de devoir me libérer du plaisir pénien. Mais je n’y croyais pas totalement. J’ai maintenant une sérieuse piste pour ne plus accorder durant la séance les clés de réussite à une érection ferme.

    Il y a encore de la marge de progrès et d’évolution. Je laisse venir, je suis serein et confiant.

    A bientôt !

    #25956
    Andraneros
    Modérateur

    @severus je vous disais le 27 octobre dernier :

    Je pense que, comme d’autres avant vous, la principale difficulté qui vous reste à surmonter maintenant est de reconnaître le plaisir qui vous envahit comme la manifestation d’une nouvelle forme de jouissance orgasmique dont le ressenti n’a rien à voir avec celui de l’orgasme avec éjaculation…
    La prochaine étape de votre évolution sera de vivre ces moments pour ce qu’ils vous apportent, des orgasmes encore faibles que vous allez apprendre à reconnaître pour ce qu’ils sont, apprendre à accepter que peu à peu ils vous submergent.

    Vous nous dites maintenant :

    J’ai réellement l’impression que ces sensations se rapprochent d’une sorte d’orgasme féminin, plus diffus, plus large, d’un spectre moins précis.

    Je suis vraiment très heureux de lire enfin le mot orgasme dans votre témoignage. Votre persévérance méthodique continue de vous apporter les récompenses que vous méritez. Bravo !
    La présence régulière des contractions involontaires des muscles à l’origine des mouvements du masseur est une première étape majeure du cheminement. Percevoir les vagues de plaisir induites par le mouvement du masseur comme la manifestation de vos nouveaux orgasmes est la seconde étape majeure. Vous semblez bien l’avoir atteinte. C’est magnifique.

    Je me suis largement libéré d’une attention unique sur mon sexe et j’essaye d’étendre ma perception.

    Cet état d’esprit est essentiel. Vous êtes bien engagé dans la phase suivante de votre cheminement.

    Je me permets deux petits retours en arrière sur des sujets importants que vous avez abordés :
    • Comment évolue l’attention que votre femme porte à votre cheminement et à ses effets à la suite de tant de progrès ? Elle semblait extrêmement bienveillante lors de vos début.
    • Votre méthode de lubrification est-elle toujours celle que vous aviez adoptée au mois d’août dernier ? Vous utilisiez un mélange beurre de karité et huile de coco en suppositoires.
    J’espère que vous reviendrez vite nous présenter vos nouveaux progrès. Bon cheminement @severus.

    #25970
    Severus
    Participant

    Merci de ces retour, @Andraneros, qui sont comme toujours bienveillants et constructifs.

    Pour répondre à ces quelques questions…

    Comment évolue l’attention que votre femme porte à votre cheminement et à ses effets à la suite de tant de progrès ? Elle semblait extrêmement bienveillante lors de vos début.

    Elle l’est toujours. Et c’est une chance.
    Nous avons une vie professionnelle chacun assez prenante, qui nous oblige parfois à des déplacements loin de chez nous, et souvent à rentrer tard, fatigués et peu désireux de faire autre chose que de s’écraser devant la TV ou le PC, ou aller dormir.
    Notre vie sexuelle est très conventionnelle (j’espère qu’elle ne lira pas cela ^^). J’entends par cela que nous avons des relations de temps en temps, où nous nous ne faisons pas preuve d’une grande créativité la plupart du temps. Cela nous convient parfaitement.
    Aussi, nous avons mis en place un comportement l’un et l’autre assez simple. On est retourné à une pratique partielle de notre sexualité en solo, au travers de masturbations personnelles, lorsque l’autre est absent notamment. Je sais ce qu’elle fait lorsque je ne suis pas là, et elle sait ce que je fais en son absence. L’acquisition et l’apprentissage avec l’Aneros a été pour elle une surprise, puis une bonne chose et un sujet d’amusement. Non point que je sois assez coincé sur le concept, au contraire, mais je n’avais jamais fait ce pas là d’une manière ou d’une autre. Elle est bien plus en avance sur moi, possédant notamment des jouets plus spécifiques à son plaisir solitaire.
    Bref, elle est contente que j’explore cette voie. D’autant que sur pas mal d’aspects dans la vie de couple, ça a apporté de l’amélioration. Par exemple, après une séance, la nuit, elle trouve que je dors mieux et que je ronfle moins !

    Votre méthode de lubrification est-elle toujours celle que vous aviez adoptée au mois d’août dernier ? Vous utilisiez un mélange beurre de karité et huile de coco en suppositoires.

    Ces derniers temps, je suis particulièrement flemmard. Je n’ai plus trop le temps de refaire une réserve de glaçons spéciaux. Je suis donc retourné à mon fidèle Pjur Basic Silicone. J’ai un petit récipient en verre qui a la bonne taille pour faire tremper l’Aneros et bien le lubrifier. C’est très bien.
    Par contre, je compte bien retourner à ma mixture sitôt le temps retrouver. J’ai un bon souvenir de la sensation pendant et surtout après les séances.

    Bref, commme dit plus haut, il y a encore des choses à faire et découvrir, mais la tendance est bonne, je garde le cap !

    #26237
    Andraneros
    Modérateur

    (Notre vie sexuelle est très conventionnelle)… Cela nous convient parfaitement…

    C’est la meilleure des situations pour votre évolution, si vous souhaitez évoluer @severus. Cela étant dit, je pense, à la lecture de ce qui suit, que votre vie sexuelle n’est pas si conventionnelle :

    On est retourné à une pratique partielle de notre sexualité en solo, au travers de masturbations personnelles, lorsque l’autre est absent notamment. Je sais ce qu’elle fait lorsque je ne suis pas là, et elle sait ce que je fais en son absence.

    Assumer chacun ainsi, en toute sérénité, vos envies de masturbation n’est pas si fréquent. On peut le constater déjà à la lecture du forum. Parvenir à une telle liberté de parole et d’action avec ma femme a demandé de longs mois d’évolution après ma découverte du plaisir prostatique.

    L’acquisition et l’apprentissage avec l’Aneros a été pour elle une surprise, puis une bonne chose et un sujet d’amusement… Elle est bien plus en avance sur moi, possédant notamment des jouets plus spécifiques à son plaisir solitaire.
    Bref, elle est contente que j’explore cette voie. D’autant que sur pas mal d’aspects dans la vie de couple, ça a apporté de l’amélioration.

    Sur ce point votre situation est très différente de celle que décrivent nos amis dont leur femme ou leur compagne ne comprend pas la quête d’une autre forme de plaisir. C’est un bel avantage dont je vous souhaite de tirer le meilleur. Bon cheminement @severus.

    #26381
    Severus
    Participant

    J’estime en effet avoir de la chance sur la question. Nous sommes à l’écoute l’un de l’autre, on essaye de s’aider à évoluer sur la question du plaisir. Et là, je me répète, je suis un peu en retard par rapport à elle…

    Je progresse, c’est clair. Je connais maintenant de très beaux moments. Je n’ose pas trop le dire, de peur de le faire fuir ou de me tromper, mais je pense être désormais sujet à de petits orgasmes prostatiques. C’est donc formidable. A plusieurs reprises, j’ai connu des moments de très forts plaisirs, difficilement descriptibles. J’avais le souffle court, le corps qui s’animait seul. Ces temps furent, malheureusement, trop courts. Je n’ai pas pu, encore, les prolonger et les faire durer, ni les retrouver une fois qu’ils se sont amortis. Mais je garde le bon coté : J’y suis parvenu. Je sais que chaque séance par la suite ne pourra que m’offrir plus de sérénité, plus de longueur, plus d’autonomie dans le plaisir.

    Maintenant, ce n’est plus la recherche du trésor. Je l’ai eu, je crois. C’est savoir comment en profiter au mieux !

    #32473
    Severus
    Participant

    Bonsoir à tous.

    Je commence par vous souhaitez une bonne année 2019.
    Cela fait pas mal de temps que je ne suis pas venu partager sur ce forum. Presque un an, finalement. Je suis resté silencieux, mais j’ai lu avec attention les différents témoignages, me retrouvant dans quelques uns, utilisant l’expertise trouvée dans d’autres pour progresser encore.
    Et depuis ce temps, il y a eu quelques évolutions.

    Je suis passé par une période de plusieurs semaines d’absence complète de progrès. Ce fut frustrant. Je tentais de me connecter avec mon corps, de retrouver des sensations éprouvées pour apprendre à les laisser venir, les laisser croitre. Mais ce fut très calme. Cette période a été durant un temps de gros travail, et stress professionnel. Comme quoi, plus que jamais, ces choses peuvent parasiter (oui, je défonce une porte ouverte).
    Chaque séance se concluait sur le même constat : pas très mauvais, mais franchement moyen. Mon corps et mon esprit se souvenant du plaisir précédent, je savais que je passais à chaque fois à coté. J’ai été cependant très fidèle, revenant régulièrement à mon aneros afin de garder le pli, de ne pas régresser dans mes progrès de rewiring et de rester alerte. Somme toute, poursuivre un apprentissage que je croyais terminé à tort. J’ai donc, comme dit le proverbe, remis mon ouvrage sur le métier, continuant sans cesse à y revenir.

    Puis, il y a eu un léger mieux en fin de printemps. J’ai eu l’impression d’à nouveau retrouver le chemin du plaisir. Mais il était fugace, ne restait pas en s’évaporant à la moindre occasion : changement de position un peu rapide, un bruit à l’extérieur, une idée traversant mon esprit. Ces éléments ont été la preuve que je ne tenais pas le mon bout dans ma recherche et que, indubitablement, j’avais eu de la chance dans mes précédentes expériences, comme l’explorateur qui tombe au hasard sur une grande découverte et qui, au moment de revenir pour explorer son cité mythique, se paume dans la jungle.
    L’été n’apportant pas de nouvelles prouesses et de progrès notables, d’autant plus que cette période de l’année s’est accompagné de quelques nouveaux impératifs assez stressants à gérer, j’ai donc laissé filer le temps en différant à nouveau mon investissement. Je ne pensais pas cette recherche simple, et je savais qu’elle nécessitait un réel travail sur moi-même. J’ai donc pris le temps d’avoir le temps. Je faisais donc des entrainements de bases, des gammes sur un piano dont j’ignorais encore le sens et la tonalité des touches.

    Après l’été, ayant pu normaliser ma vie en dehors du stimulateur, j’ai pu reprendre. J’ai décidé de tout recommencer du début, comme un débutant (même si le rewiring était en parti acquis et que j’avais déjà des réflexes utiles). Je commençais donc par reprendre mes stimulateurs et de choisir celui qui serait mon premier objet de travail. Sans trop de surprise, ce fut l’helix trident. C’est un stimulateur décidément performant. Il est à la fois présent et sait aussi se faire oublier. Les autres formats et autres références ont des avantages, mais aussi amènent des inconvénients, des chemins alternatifs que je perçois avec plus de difficultés.
    J’ai aussi revu la technique de lubrification et la position. Là encore, ce sont des techniques de base : un lubrifiant à base de silicone et une position en chien de fusil, étendu et détendu.
    Et alors, ce fut un travail régulier : effet de la lumière, de la musique, de la stimulation avant (films, photos porno) et pendant (stimulation délicate par caresse), de l’heure de la séance, de sa durée. Mentalement, je notais tout. D’une fois à l’autre, je partais de ce qui avait marché, et je faisais évoluer. Dans un sens, puis dans l’autre, afin de trouver l’optimal.
    Au fil du temps, mon corps a retrouvé ses habitudes, ses sensations, sa liberté. Et le plaisir est revenu, il s’est installé, restant parfois discret, mais présent. La session se faisait douce parfois, à d’autres moments violente et agitée. A chaque fois, des choses découvertes, des souvenirs corporels qui se construisent. Au fil du temps, le chemin arpenté est pris librement par mon corps, qui retrouve sa route. J’y découvre alors des impressions nouvelles, un détachement supplémentaire. Et c’est par rapport à cela que je comprend que je n’avais pas découvert encore la vérité, tout au plus quelques paillettes dorées sur le chemin du filon. Cette liberté nouvelle permet à mon esprit de lui aussi prendre de la distance. Car j’ai compris que l’une des limites que je m’imposais sans m’en rendre compte était que je restais collé à la terre, prisonnier de mon corps, persuadé que si je me laisse m’échapper, je vais manquer le “moment”. J’apprends donc à me détacher, m’isoler et me balader dans mes rêveries. Je vais et je viens, entre des sensations, des couleurs, des odeurs. Mon cheminement mental n’est jamais très clair, je m’avance suivant un courant que je ne prévois pas avant. Ce courant, j’apprends à la décrypter. Je sais si une séance peut avoir lieu, je sens mon esprit apte, ou non, à s’échapper. Je choisis mon temps, j’organise mon moment, entre ma femme et les obligations à l’extérieur. Je laisse l’occasion m’inspirer, suivre une impulsion lorsqu’elle se présente. Et finalement, je m’étend.

    Fort de ces expériences et confiant, finalement, dans ma propre capacité à retrouver, trouver, cultiver, etc., le royaume du plaisir prostatique, je me sens libéré d’une contrainte que je ne parvenais pas à nommer. Reste que je sais qu’il y a encore du chemin. Je ne vois pas cela comme une gêne, ces dernières semaines ayant été riches en nouveautés, je sais donc que ma route a été empruntée, que d’autres y sont parvenus, et que d’une certaine manière, ils m’attendent. Je vous donne donc rendez-vous.

    #32474
    Andraneros
    Modérateur

    Bonne année @severus. Je suis heureux de constater que vous continuez à lire nos échanges et à en tirer avantage. Votre fidélité, même trop discrète, nous comble. Vous nous dites :

    J’ai été cependant très fidèle, revenant régulièrement à mon aneros afin de garder le pli, de ne pas régresser dans mes progrès de rewiring et de rester alerte. Somme toute, poursuivre un apprentissage que je croyais terminé à tort.

    Votre cheminement n’est pas linéaire mais vous vous appliquez à continuer vos sessions en sachant que la pratique, sans attente inutile, est à terme bénéfique.

    il y a eu un léger mieux en fin de printemps.

    Vous avez bien su prendre en compte ce que vous viviez et non ce que vous attendiez. C’est ce qui a nourri votre cheminement ces derniers mois.

    Je ne pensais pas cette recherche simple, et je savais qu’elle nécessitait un réel travail sur moi-même. J’ai donc pris le temps d’avoir le temps. Je faisais donc des entraînements de base, des gammes sur un piano dont j’ignorais encore le sens et la tonalité des touches. (… )
    Fort de ces expériences et confiant, finalement, dans ma propre capacité à retrouver, trouver, cultiver, etc., le royaume du plaisir prostatique, je me sens libéré d’une contrainte que je ne parvenais pas à nommer. Reste que je sais qu’il y a encore du chemin. Je ne vois pas cela comme une gêne, ces dernières semaines ayant été riches en nouveautés, je sais donc que ma route a été empruntée, que d’autres y sont parvenus, et que d’une certaine manière, ils m’attendent. Je vous donne donc rendez-vous.

    Vous êtes sensibles comme beaucoup d’entre nous au stress et aux contraintes de votre vie quotidienne. C’est normal. Votre qualité est de savoir laisser passer ces moments tout en gardant le sens de votre quête sensuelle, tout en acceptant que ce n’est pas parce que vous cherchez que vous trouvez automatiquement et immédiatement votre trésor.

    Vous avez le meilleur état d’esprit possible et, si je comprends bien, vous en êtes récompensé en retrouvant peu à peu les bonnes sensations qui vous avaient déjà conduit aux portes du paradis. En repartant sur cette base votre cheminement vous conduira maintenant encore plus loin, encore plus haut et je suis persuadé que nous vous retrouverons très rapidement avec d’excellentes nouvelles, peut-être même ponctuées d’exclamations, qui traduiront votre joie de vivre une expérience de jouissance encore plus complète.

    Bon cheminement @severus.

    #32475
    lighteningbolto
    Participant

    Hello @Severus

    Deja bravo pour ta détermination, sans elle rien n’est possible.
    Ensuite concrètement je te conseille une détente absolu, seul, sans risque d’être déranger ou de réveiller quelqu’un 😉
    Personnellement je prend un bon bain avant. Ideal pour l’hygiène et la détente.
    Ensuite il faut apprendre à fusionner son corps et son esprit mentalement. C’est ca qui ma permis de franchir le pas. C’est très dur à expliquer mais tu dois ressentir la zone sans que ce soit un processus purement mental. Le cerveau et le corps ne doivent être qu’un. Tu ne dois être qu’un observateur et laisser le corps prendre les rennes.
    Pour t’aider à progresser dans ce domaine, je t’invite à pratiquer hors session la meditation de pleine conscience, particulierement les exercices sur la respiration et le ressenti corporel.
    Les exercices de kegel pour tonifier la musculature du perinée et des muscles interne sont un plus aussi je pense. Tu aideras le masseur à faire son boulot, tout en favorisant le developpement du réseau nerveux.
    Pour la pratique en session, chaqu’un a un peu sa méthode, souvent proche de ce qu’explique le traité. Pour ma part ce qui marche bien, est une tension musculaire très legère et maintenue de la zone, tout en “ressentant” les choses. Et quand la tension monte, la laisser se developper et ne pas chercher à la controler.
    Enfin, comme dit @andraneros, toujours vivre ces sessions comme un entrainement plaisant, un moment pour toi et ton corps et non une quete à l’orgasme.
    J’espère que ca pourra t’aider un peu!

    #32479
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @Severus, belle description de ton cheminement, et très prometteuse.
    Tu sembles bien être sur la bonne voie, avec l’état d’esprit adéquate, pour de plus amples découvertes, et un plaisir de plus en plus grandissant.
    Quand tu dis :

    Car j’ai compris que l’une des limites que je m’imposais sans m’en rendre compte était que je restais collé à la terre, prisonnier de mon corps, persuadé que si je me laisse m’échapper, je vais manquer le « moment ». J’apprends donc à me détacher, m’isoler et me balader dans mes rêveries.

    , c’est bien le plus paradoxal. Etre à l’écoute de son corps, avoir une oreille intérieure qui sache écouter, “entendre” le moindre signal, et en même temps s’en détacher, se laisser flotter, et permettre à notre cerveau, notre plus gros organe sexuel, de mettre en jeu tout ce qui nous fera décoller, hors contrôle, surtout hors contrôle, sans retenue, sans crispation, complètement ouvert.
    Bons voyages @Severus, en espérant te lire très vite

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