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  • #19711
    nikos
    Participant

    Bonjour @Andraneros

    Je ne ressens pas d’évolution de la perception féminine de mon plaisir. C’est pour l’instant une visualisation qui entretien l’excitation lors de mes séances. Un fantasme consistant à decouvrir et éprouver un orgasme féminin. C’est mon petit truc perso me permettant de maintenir conjointement excitation et détente.

    Mon cheminement se poursuit doucement, je suis dans une phase de plateau, chaque séance est agréable et se suffit à elle-même. Peut être mes prochains progrès feront encore évoluer ma perception des choses et mon regard sur les femmes, comme ce que j’avais ressenti en février.

    C’était totalement imprévisible et c’est ce qui fait tout l’intérêt du cheminement à mes yeux.

    #19712
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous offrez trois précieux grains de sagesse dans votre dernière réponse @nikos, trois clés qui ouvrent la porte du paradis des orgasmes prostatiques à ceux qui ont besoin de temps pour recevoir cette forme de jouissance.
    Le premier en écrivant

    C’est mon petit truc perso me permettant de maintenir conjointement excitation et détente.

    Le deuxième en ajoutant

    chaque séance est agréable et se suffit à elle-même

    Le troisième en concluant

    C’était totalement imprévisible et c’est ce qui fait tout l’intérêt du cheminement à mes yeux.

    Merci et bon cheminement @nikos.

    #20461
    nikos
    Participant

    J’ai obtenu un HFWO la semaine dernière grâce aux douces vibrations du vice. (le premier mode, vibration faible continue).

    Au début le corps se rebiffe contre la vibration. Puis s’y habitue. Puis se détend et fait naître quelques étincelles de plaisir à mesure que la vibration diffuse du bout de l’aneros vers la prostate et vers le bassin.

    Une fois le bon état de décontraction et d’abandon obtenus, c’est venu en deux fois. Les étincelles sont devenues des vagues, les vagues ont augmenté en intensité jusqu’à déclencher des contractions des PC en une montée orgasmique identique à ce que l’on ressent juste avant l’éjaculation. Mais sans émission de quelque fluide que ce soit.

    Puis les contractions des PC ont continué et qqs secondes après boum, le HFWO.

    Les sensations ressenties dans la première phase ressemblaient vraiment à un orgasme éjaculatoire classique. Est ce un dry O ? Ou bien les sensations prostatiques du dry O sont-elles différentes ? Ce que j’ai obtenu est-il “juste” un long orgasme classique déclenché par stimulation indirecte/interne des zones érogènes classiques ?

    Les HFWO procurés par le vice vous semblent aller dans le bon sens du cheminement en m’ouvrant à un plaisir venu de l’intérieur ou bien au contraire ils risquent de masquer les sensations subtiles menant au super O’ ?

    Bon cheminement à tous.

    #20532
    Andraneros
    Modérateur

    Je suis heureux de lire que vous continuez à progresser @nikos. Votre description me fait penser que vous avez eu un véritable orgasme prostatique, même deux en quelques secondes ou minutes. C’est formidable.

    Effectivement ressentir les pulsations / contractions orgasmiques au niveau du pénis sont la marque d’un « dry O’ ». En ce qui concerne le « qqs secondes après boum » avez-vous eu un écoulement important ou une éjaculation avec ses jets haute pression ? Dans le premier cas on peut penser qu’il s’agit en effet d’un orgasme très prolongé, dans le second de deux orgasmes consécutifs surtout si vous avez eu une période neutre entre les contractions du premier orgasme et celles de l’éjaculation.

    Pour répondre à votre dernière question est-ce que vous ressentez une perte d’efficacité de votre Helix ? Si ce n’est pas le cas vous pouvez accepter les deux expériences qui sont complémentaires. Quand vous faites des sessions avec des sources de stimulation différentes vous enrichissez votre expérience sensorielle. Vous pouvez essayer de retrouver les sensations nouvelles apportées par le Vice pendant vos sessions avec l’Helix. Vous pouvez aussi, en début de session par exemple, utiliser le Vice sans les vibrations, ou combiner Helix en première partie, puis Vice.

    J’attends avec impatience la suite de vos progrès. Bon cheminement @nikos.

    #20594
    Ulyxir
    Participant

    Bonjour à vous tous

    Je viens enfin de m’inscrire sur le forum de cette belle communauté d’aventuriers de la CULture, mais surtout des plaisirs !
    Et après une brève présentation dans “La présentation des membres”, je vous fais part de mon cheminement débuté il y a deux ans maintenant.

    Dans ma boite à outils, peu de chose. Juste un Hélix, un Vice et depuis peu un Njoy Fun Wand (je voulais le Pure Wand suite aux témoignages de @super44, mais il y a eu une erreur dans ma commande..).
    Je trouve que le Vice ne me convient pas. Trop gros, difficile à lubrifier car gel à base d’eau obligatoire qui finit par sécher assez rapidement et les vibrations n’engendrent rien de plaisant pour le moment. Ça fait des mois qu’il reste au fond de la boite. Peut-être devrais-je le ressortir pour le re-tester… Quand au Fun Wand, je le découvre à peine. Mon jouet actuel donc, le Hélix.

    J’ai préfère largement être seul chez moi pour me lancer dans une session, même s’il m’arrive d’aller “méditer” quand ma femme est chez nous (le mot “méditer” donne à chaque fois un sourire à ma compagne..!).

    Pour parler un peu “technique” après des dizaines et des dizaines de sessions avec plus ou moins de bonheur, je procède en gros comme ça :
    Pour la préparation , un tour aux toilettes puis un suppo maison de beurre de karité bio et un quart d’heure après environ insertion de l’Helix avec du lub silicone.
    Coté musique, ça dépend de l’humeur. Des fois un peu électro. En ce moment suis plutôt sensible aux belles voix féminines (la dernière en date avec Sade – Aaaaaahgrrr). D’autres fois un porno de base. Et de plus en plus souvent sans rien, en restant juste focalisé sur les sensations de mon corps, en mode spectateur.
    Je débute la session en respirant sans forcer, sans focaliser sur les pensées. J’ai beaucoup progressé sur ce point en ayant pratiqué et suivi les conseils du livre “Au coeur de la tourmente, la pleine concience” de Jon Kabat-Zinn.
    Puis, souvent, je laisse faire. Plus besoin de faire des contractions volontaires (ou du moins consciemment). Les minuscules contractions viennent toutes seules et je me mets en pilotage automatique en laissant mon corps allumer les étincelles puis les flammèches. La respiration suit au fur et à mesure. Si tout va bien la chaleur s’installe dans le bas ventre, accompagnée de plaisirs. Et tout ça continue de monter.

    Plus intéressant, les sensations !
    Ben, pour commencer, je dirais que c’est très inégal.
    Les plus marquantes que j’ai vécu peuvent se résumer en plusieurs groupes.
    – Les sessions où ça ne démarrent pas bien, où je sens que je ne suis pas “dedans”. Dans ce cas, j’arrête au bout 1/2h à 3/4h, surtout si je n’ai pas du temps devant moi pour lâcher-prise et laisser le corps et l’esprit entrer dans la session.
    – Celles où je ressens un plaisir fort, soit localisé au niveau de la prostate, ou même dans tout le corps. Mais tout en restant très conscient et être un peu sous contrôle de mon esprit.
    – D’autres où là par contre j’arrive à m’abandonner totalement aux plaisirs de mon corps, à gémir et à respirer fort, à avoir des fantasmes fous dans ma tête, à me sentir femme avec un vagin et une vulve, à me sentir pris(e) par un doux doigt ou un énorme braquemart, à baigner dans ces plaisirs qui remplissent tout le corps. Même si je n’ai pas d’orgasmes qui emportent tout, ces séances sont orgasmiques pour moi dans le sens où je ressens des plaisirs forts voire à la limite du supportable et légèrement différents à chaque fois. Et très féminins. Ce sont mes échappées belles du moment.
    – Les sessions nocturnes. Uniquement si je ne suis pas trop fatigué, sinon même avec l’Hélix, je peux dormir profondément. Et seul aussi dans le lit. Car quand ça se réveille, le voyage est long et intense.

    Le must pour moi a été une vague de plaisir intense qui part du ventre jusqu’à la tête. Je ne sais si c’était un mini, un moyen, un grand ou un super O, mais en tout cas c’était un O comme j’en avais jamais connu. De ceux que l’on peut imaginer ressentir nos compagnes ! Et qui m’a laisser le sourire aux lèvres pour tout le reste de la journée avec l’impression d’avoir découvert le secret des orgasmes féminins. Malheureusement, je ne l’ai vécu qu’une seule fois, et il y a 4 mois de ça. Mais l’ayant déjà vécu une fois, je sais (et j’espère…) qu’ils reviendront. Certainement comme la première fois, sans que je m’y attende. Pas simple comme alchimie….

    Il n’est arrivé aussi quelques fois d’avoir de belles session sans Anéros. Juste avec d’amples respirations et de légères contractions, entrecoupées de fortes, histoire de réveiller la bête, et ensuite juste des légères en visualisant mentalement les caresses musculaires faites dans la zone des chatouillis. C’est très mental au départ mais ensuite avec les respirations qui deviennent de plus en plus présentes, tout s’auto-entretien. A la fois les légères contractions et les amples respirations. Au bout d’un moment, ce n’est plus mental mais bel et bien physique ! De fortes chaleurs accompagnées de fortes montées de plaisirs, pour finir dans des bains de plaisirs. Pour l’anecdote, j’ai passé une fois une à deux heures à baigner la dedans une après-midi de we (au lieu de faire une sieste car j’avais une belle soirée en perspective). Et bien quand il m’a fallu aller à cette soirée, j’étais dans un tel état de chamboulement interne, dans le corps et aussi dans la tête, complètement en l’air, que j’ai dû marcher pendant une bonne heure pour redescendre et atterrir un peu avant d’y aller. Car sinon je me sentais complètement déconnecté, comme ivre de ces plaisirs qui restaient encore bien présents.

    Comme quoi, les sessions sont très différentes les unes des autres.

    Personnellement, je ne trouve pas évident de réunir toutes les bonnes conditions à la fois dans la vie quotidienne : ne pas être déranger, du temps et l’esprit libre.

    Rien de révolutionnaire par rapport à tous les témoignages déjà présents sur ce forum. Juste une pierre à l’édifice. Tout ce que j’ai mis en pratique, je l’ai puisé principalement à partir de ce forum.
    Et aussi pour partager ces découvertes avec vous. Car à part ma compagne, je trouve qu’il est difficile d’en parler même à des amis proches, surtout masculins. On sent bien que cela va à l’encontre de trop de tabous sociaux.

    En route vers l’Extase !

    #20596
    Andraneros
    Modérateur

    Merci @Vagabond de nous apporter un témoignage aussi complet et aussi clair dont la lecture m’inspire ces quelques réflexions.

    -1) Vous nous confirmez qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser de nombreux masseurs pour accéder au plaisir prostatique.
    -2) Vous nous montrez très clairement qu’il est plus important d’adapter les règles de base de l’utilisation des masseurs prostatique à sa personnalité que de chercher à les appliquer mécaniquement dans l’espoir illusoire d’un orgasme automatique.
    -3) Vous mettez en évidence que la relaxation, l’écoute de son corps et l’abandon total au plaisir sont des clés essentielles pour vivre des orgasmes profonds.
    -4)Votre cheminement a normalement été semé de découvertes excitantes, de retours en arrière, d’impasses et peu à peu de jouissance de plus en plus bouleversante. Il n’a pas été linéaire.

    Cette normalité ne vous a pas empêché de vivre un ou plusieurs Super O’. Car

    Le must pour moi a été une vague de plaisir intense qui part du ventre jusqu’à la tête. Je ne sais si c’était un mini, un moyen, un grand ou un super O, mais en tout cas c’était un O comme j’en avais jamais connu.

    j’ai passé une fois une à deux heures à baigner la dedans une après-midi de we… j’étais dans un tel état de chamboulement interne, dans le corps et aussi dans la tête, complètement en l’air, que j’ai dû marcher pendant une bonne heure pour redescendre et atterrir un peu

    ces descriptions correspondent bien à des formes que peut prendre l’orgasme prostatique quand il noie tout le corps et l’esprit.

    Votre témoignage encouragera tous les lecteurs, qui passent par les mêmes étapes que celles que vous avez déjà traversées, à persévérer et découvrir à leur tour les mêmes plaisirs. Bon cheminement @Vagabond.

    #20882
    nikos
    Participant

    Bonsoir @Andraneros,

    Je n’ai pas reproduit le HFWO de l’autre jour, je crois qu’inconsciemment j’attends trop du vice et trop tôt.

    Mes sessions du moment tournent autour de la douceur et de la subtilité de l’hélix et du petit peridise.

    Votre remarque dans un autre poste m’intrigue @Andraneros, vous disiez

    Les [peridise] ne sont pas des masseurs prostatiques. Mais ils produisent, en ce qui me concerne comme chez d’autres utilisateurs dont les témoignages abondent sur le forum du site du fabricant, des effets orgasmiques aussi puissants.

    Pouvez-vous m’en dire plus sur les effets orgasmiques que ce petit masseur anal produit chez vous ? Ça m’intrigue. Ces orgasmes sont ils semblables à vos orgasmes prostatiques ou bien vous sentez clairement qu’ils partent de moins profonds, en l’occurrence de la chatouille produite sur la paroi du rectum et sur les sphincters ? Durent ils aussi longtemps et vous emportent ils tout le corps ?

    J’aime bien pour ma part débuter une session avec le petit peridise. Il ne me procure pas encore d’orgasme, pas plus que mon masseur prostatique (sauf cet unique hfwo…), mais je sais tout de suite par sa caresse si je suis réceptif ou pas. Si je sens sa tête onduler dans mon rectum, déjà c’est délicieux en soi et à tous les coups la séance sera chaude. Lorsque je ne perçois pas sa présence ou ses mouvements, je peux remballer direct je sais que c’est une journée sans… Inutile de poursuivre et d’insister avec un masseur prostatique …

    A bientôt

    #20905
    Andraneros
    Modérateur

    Pouvez-vous m’en dire plus sur les effets orgasmiques que ce petit masseur anal produit chez vous ?

    « Votre sérénité, pouvez-vous me dire quel est le numéro du compte en banque de Monsieur ? », dit Francis Blanche en désignant un spectateur dans la salle. « Oui » répond Pierre Dac, le Sâr. « Vous pouvez le dire ? » « Oui ! » « Vous pouvez le dire ??? » « Oui !!! » « Il peut le dire ! Bravo ! Il est vraiment sensationnel ! ».
    Avant d’apporter ma réponse à votre question, je pense qu’il est important de rappeler que chaque expérience orgasmique
    – 1) est influencée par la combinaison de multiples facteurs (physiologiques, psychologiques, sociaux, culturels…),
    – 2) est vécue différemment par des personnes différentes
    – 3) est vécue différemment par la même personne à des moments différents,
    – 4) est donc personnelle et unique.
    Sexagénaire de plus en plus avancé au fil des années, je vis avec une prostate qui a pris un volume plus important que celui qui était le sien du temps de ma jeunesse. Même si je n’en souffre pas cette évolution modifie vraisemblablement mes sensations rectales et la mobilité du masseur. J’ai découvert la jouissance prostatique en insérant mon masseur au coucher pour le garder toute la nuit en raison de mon incapacité à combiner consciemment excitation, relaxation, respiration, contractions volontaires et lâcher prise. Enfin j’ai développé une capacité à vivre des expériences orgasmiques sans insertion de masseur (« A-less »), sans rien faire pour cela dans un premier temps.

    En conséquence @nikos ce que je vais dire peut se rapprocher de votre vécu ou non, peut vous apporter matière à expérience ou non. Ne l’oubliez pas.

    Ces orgasmes sont ils semblables à vos orgasmes prostatiques

    Globalement oui. Je sens la même boule de chaleur / douceur naître dans le bas ventre. Je sens la même « chatouille » pour reprendre votre expression qui me convient bien. Dans tous les cas je sens peu les mouvements du masseur, je sens plutôt comme une vibration faite de micro-mouvements. Ensuite cette boule de douceur devient une boule de jouissance qui se gonfle et monte le long de ma colonne vertébrale. jusqu’à ce que je devienne entièrement jouissance. A ce moment il n’y a plus dans ma perception ni mon corps, ni mon sexe, ni mon masseur, ni mon orgasme, etc. Tout se fond dans le plaisir. Cette perception est plus ou moins la même avec Helix, Eupho, Tempo, Peridise et aussi sans aucune insertion.

    La présence de l’Helix et de l’Eupho apporte plus d’intensité dans la mesure où ils créent un point central, un cœur, d’où je sens jaillir toujours plus d’énergie pour alimenter mon plaisir. C’est dans cette situation que, quand je parviens à approfondir mon relâchement musculaire pour éliminer toute forme de contraction, je vis des phases orgasmiques qui peuvent durer une éternité (le hasard m’a permis une fois de constater qu’une de ces phases avait duré plus de trente minutes) . Mes phases orgasmiques sont en général plus courtes avec le Peridise.

    Mon expérience orgasmique est devenue très mentale ce qui explique que je ressens peu les différences de stimulation entre les masseurs. En ce qui me concerne je pense que le désir de jouir et les réflexes acquis (« rewiring ») sont devenus plus importants que la forme du masseur.

    J’espère que ma réponse contribuera un peu à la suite de vos progrès vers le Super O’. N’hésitez pas à revenir sur le sujet si ce que je viens d’écrire ne vous paraît pas suffisamment clair. J’encourage les lecteurs qui ont eux aussi l’expérience des deux types de masseurs à compléter votre information en apportant leurs propres réponses à votre question.

    Bon cheminement @nikos.

    #21173
    nikos
    Participant

    Merci d’avoir partagé cela @Andraneros.

    Certes le ressenti de chacun est différent, mais vos indications sont précieuses car elles éclairent mon cheminement.

    Depuis quelques semaines, j’ai globalement autant de plaisir avec le petit peridise ou le tempo qu’avec mon masseur prostatique de prédilection (le progasm jr, dont j’adore le plastique lisse et qui par sa taille et sa forme épouse mon anatomie interne).

    Lors de certaines séances même, comme hier soir, il m’arrive de ressentir plus de plaisir avec le tempo qu’avec un masseur prostatique. Je ressens des micro mouvements comme vous évoquez, la chatouille au niveau de l’anus et des sphincters du fait du glissement des petites boules du corps du tempo. Et une boule de douceur qui croît, plus profonde, du fait du massage du rectum par la tête du tempo.

    Les sensations au niveau de l’anus et du rectum sont quasiment orgasmiques (en comparaison au TO classique). Et lorsque je retire mon masseur, les bonnes sensations continuent, les muscles sphincters et PC continuent à être pris de spasmes incontrôlables mais délicieux, ils contractent et relâchent entretenant cette boule de plaisir, pendant quelques instants, quelques minutes peut être… A-less.

    Je ne suis pas submergé au point de perdre contrôle et de convulser, je ne suis pas inondé de plaisir au point de perdre la perception de mon corps, même si ces sensations sont déjà de la pure volupté. C’est peut être la différence entre un dry O et un super O.

    Autre chose hier j’ai essayé un nouveau lubrifiant eau, le sliquid sassy (le rose). Sa consistance est top, il adhère au plastique ou au métal des aneros sans dégouliner. Il lubrifie si bien que je n’ai pas eu besoin de prépublication ni d’en mettre beaucoup sur le masseur. Ça glissait tout seul à la moindre contraction musculaire. J’ai testé, approuvé, et je ne vais plus pouvoir m’en passer.

    A bientôt

    #30970
    nikos
    Participant

    Bonsoir,

    L’arrivée d’un 3e enfant l’année derniere fait que j’ai un peu moins de temps pour tenir et partager mon journal avec la communauté… Mais je poursuis mon cheminement et la lecture attentive des forums NXPL. J’arrive toujours à m’offrir le temps nécessaire sans contrainte ni stress pour des sessions de qualité.

    Depuis 2 ans mes sessions se terminent régulièrement par des HFWO qui s’ils ont le mérite d’être agréables et de démontrer ma sensibilité au massage, présentent néanmoins l’inconvénient d’écourter la séance.

    J’ai eu la chance de vivre hier une deuxième session pendant laquelle après un moment de fourmillements autour de la prostate, l’énergie s’en allait circuler du bas ventre par la colonne vers la tête sans se résoudre en HFWO comme souvent chez moi. C’était doux mais délicieux à en gémir et à me cambrer.

    Je parle d’énergie pour ne pas parler d’orgasme. Je pense que mon blocage vient de là.

    Je n’ai tout simplement jamais identifié comme tel le plaisir lié à un orgasme prostatique. Les HFWO sont la réponse de mon cerveau à un plaisir encore méconnu. Un repère auquel je m’accroche inconsciemment alors que consciemment je pensais être ouvert à ces nouvelles formes de jouissance… Mais j’avais probablement tort.

    Écouter chaque sensation du corps.
    Vouloir que cela dure le plus longtemps possible. Découvrir avec délice des zones érogènes de mon corps que j’ignorais jusque là, faire diversion et refuser que la session se termine. Le seul plaisir de se faire du bien compte plus que l’orgasme lui même. Lorsque les contractions involontaires arrivent redevenir passif et spectateur. Se vider de tout désir de conclusion. Ce qui arrivera alors sera encore plus doux.

    J’ai changé mon état d’esprit cet été quand à l’occasion d’une sieste j’ai découvert de plaisantes sensations A-less. Loin de mon masseur favori, seul et ivre de désir, après de douces caresses des tétons et quelques contractions subtiles des PC j’ai senti mes chairs avides d’un olisbos comme s’ouvrir et onduler à l’intérieur de mon bas ventre. Comme le sexe de mon amante se contractant autour du mien au sommet de sa jouissance. Femme et homme réunis dans un même corps. Une piste semblait s’ouvrir ici. C’était si agréable sans masseur. Ça devait être pas mal avec du coup.

    Petit changement d’état d’esprit dans lequel j’aborde mes sessions, grosse différence à l’arrivée.

    Après la rentrée, la première session avec aneros qui ne s’était pas terminée par un HFWO avait quant à elle été abordée dans l’état d’esprit d’un entraînement. Paradoxalement un jour sans, je n’étais pas au sommet de ma forme et je savais que rien ne se passerait sur le terrain du plaisir prostatique… j’avais juste envie de me détendre en jouant avec un aneros… J’ai bien fait… j’ai ressenti ces mêmes fourmillements localisés se propager verticalement dans mon corps sans se résoudre autrement que par des étincelles dans les yeux derrière mes paupières closes.

    Je tâcherai à l’avenir de multiplier ce genre d’entraînement, sans attendre d’être au top de ma forme ou de mon envie. Une manière détournée pour moi de lâcher prise.

    Bonne nuit à tous

    #30972
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @nikos. Vous nous disiez lors de votre présentation il y a trois ans :

    je vais faire un bout de chemin avec vous vers les plaisirs de la prostate.
    Votre retour sur le forum aujourd’hui nous montre que c’est plus qu’un bout de chemin. Votre fidélité est une belle récompense et nous vous en remercions.

    Vous ajoutiez :

    Jusqu’à maintenant, ma femme a toujours été moins gourmande que moi sexuellement et elle a du mal à en parler. Cette différence d’appétit est devenue franchement pesante au bout de quelques années. Alors je me suis dit que j’allais faire mes petites expériences en solo de mon côté. Rechercher le lâcher prise total, pleurer d’extase, retrouver un meilleur équilibre émotionnel plutôt que d’aller voir ailleurs. Attiser ma sensualité pour réveiller la sienne en douceur. Bâtir une sexualité dans laquelle nous nous épanouirons tous les deux telle est ma quête !

    Je suis heureux de lire que vous avez su gérer « cette différence d’appétit » et qu’elle n’est pas un obstacle au développement de votre famille.

    Vous nous dites aujourd’hui :

    J’ai eu la chance de vivre hier une deuxième session pendant laquelle après un moment de fourmillements autour de la prostate, l’énergie s’en allait circuler du bas ventre par la colonne vers la tête sans se résoudre en HFWO comme souvent chez moi. C’était doux mais délicieux à en gémir et à me cambrer.
    Je parle d’énergie pour ne pas parler d’orgasme. Je pense que mon blocage vient de là.
    Je n’ai tout simplement jamais identifié comme tel le plaisir lié à un orgasme prostatique.

    Vous avez pu constater, en lisant notre forum comme les autres forums spécialisés, que l’orgasme prostatique peut se vivre sous des formes très différentes de l’orgasme traditionnel avec éjaculation obtenu en stimulant le pénis. A la description de votre dernière session de massage prostatique, je pense que vous avez eu un orgasme. Si vous avez vécu un plaisir « doux mais délicieux à en gémir et à me cambrer » vous avez vécu un orgasme. Si vous n’avez pas éjaculé c’était bien un orgasme prostatique. Si vous n’avez pas ressenti de chute de votre excitation ni de votre envie de jouir c’était bien un orgasme prostatique.

    L’orgasme et son éjaculation sont la manifestation « normale » dans notre culture de notre énergie sexuelle quand nous sommes très excités. Nous découvrons à l’aide de nos masseurs prostatiques que nous pouvons « diriger » cette énergie vers l’intérieur de notre corps, et non uniquement vers l’extrémité de notre pénis. Nous découvrons en progressant encore plus que nous pouvons la faire circuler dans tout notre corps. Vous pouvez donc parler d’énergie et d’orgasme. Votre analyse est bonne. Une partie de votre blocage vient du fait que vous n’avez pas encore accepté que votre expérience est bien un véritable orgasme, qui se présente avec des effets différents de ceux que votre conditionnement culturel attend.

    Tel que vous le décrivez votre cheminement se déroule au mieux, à votre rythme. Il vous apporte toutes les aptitudes nouvelles qui accompagnent nos amis dans leur progression vers le super O’ :

    Vouloir que cela dure le plus longtemps possible. Découvrir avec délice des zones érogènes de mon corps que j’ignorais jusque là, faire diversion et refuser que la session se termine. Le seul plaisir de se faire du bien compte plus que l’orgasme lui même. Lorsque les contractions involontaires arrivent redevenir passif et spectateur. Se vider de tout désir de conclusion. Ce qui arrivera alors sera encore plus doux.

    Vous y êtes !

    J’ai changé mon état d’esprit cet été quand à l’occasion d’une sieste j’ai découvert de plaisantes sensations A-less. Loin de mon masseur favori, seul et ivre de désir, après de douces caresses des tétons et quelques contractions subtiles des PC j’ai senti mes chairs avides d’un olisbos comme s’ouvrir et onduler à l’intérieur de mon bas ventre. Comme le sexe de mon amante se contractant autour du mien au sommet de sa jouissance. Femme et homme réunis dans un même corps. Une piste semblait s’ouvrir ici. C’était si agréable sans masseur. Ça devait être pas mal avec du coup. Petit changement d’état d’esprit dans lequel j’aborde mes sessions, grosse différence à l’arrivée.

    Vous y êtes !

    Après la rentrée, la première session avec aneros qui ne s’était pas terminée par un HFWO avait quant à elle été abordée dans l’état d’esprit d’un entraînement. Paradoxalement un jour sans, je n’étais pas au sommet de ma forme et je savais que rien ne se passerait sur le terrain du plaisir prostatique… j’avais juste envie de me détendre en jouant avec un aneros… J’ai bien fait… j’ai ressenti ces mêmes fourmillements localisés se propager verticalement dans mon corps sans se résoudre autrement que par des étincelles dans les yeux derrière mes paupières closes.

    Vous y êtes !

    Je suis impatient de lire la suite de votre témoignage @nikos. Bon cheminement.

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