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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 35)
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  • #26170
    Helixir4
    Participant

    Bonjour,

    Je ne savais ou mettre ce message alors désolé si n’est pas le bon endroit.
    J’aimerais échanger avec vous sur l’équilibre sexuelle d’un couple et les risques qui cela peut engendrer.
    Cela fait 12ans que je suis avec me femme, notre rencontre a été une explosion de sensation pendant 3-4 ans avec des rapports extrêmement fréquents. 2 à 3 fois par jour, un abandon total. Une découverte pour elle qui n’avait jamais connu l’orgasme clitoridien.
    Puis viennent les enfants qui nous (2 filles) qui nous comblent de bonheur.
    Après tout ça les premières difficultés qui apparaissent, une envie bien moins présente et des priorités différentes. Enfin un accident de la vie, une terrible maladie qui met 15 mois entre parenthèse.
    En sortant de tout ça je me suis promis d’avoir une sexualité plus profonde, moins routinière, Etre acteur de sa sexualité.
    J’ai découvert le massage prostatique, je lis ce site, le site de charlie que j’aime beaucoup, je m’intéresse énormément à la sexualité et à des approches tantriques.
    Et surtout j’ai retrouvé le même appétit qu’au début de ma relation avec ma femme. Ce que nous avons vécu a encore plus renforcé notre couple.
    Mais voila ma femme elle n’a pas retrouvé l’appétit du début et ne partage pas cette passion pour la sexualité.
    Pour elle cela doit rester naturelle sans performance ou exploration. Lire ce site n’est pas naturel, faire des séance avec l’Aneros non plus.
    Elle ne comprends pas ce que j’exprime et ce que je souhaite. Nous avons fait quelques séances avec un sexothérapeute mais cela n’a pas changé grand chose. Ma femme a éjaculé 3 fois, le sujet est plutôt tabou et maintenant elle refuse les caresses du point G prétextant qu’elle ne prends pas de plaisirs alors que son corps dit le contraire.
    Si elle n’est pas excité, il ne faut pas trop que je m’attarde sur son clitoris sans attendre la détente. Du coup nous avions des relations très mécaniques avec pénétration. Le sexologue a permis de changer un peu les choses sur ça mais les moments tantriques que je recherche ne sont toujours pas au programme.
    Ni une séance d’Aneros ou elle m’accompagnerais.
    Comme je l’aime profondément j’ai peur de commencer à lui cacher des choses. Est ce possible d’être totalement franc quand nous avons un tel désaccord qui n’a pas été résolu avec la parole. Est ce le moment ou nous mettons en place notre jardin secret pour y trouver notre compte. Je suis un peu perdu.
    Gros Helixir

    #26172
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Helixir,

    Tu ne nous dis pas ton âge, mais je pense que tu es en train de faire l’expérience que nous faisons (presque) tous. Je ne pourrai te parler que de la mienne, nous verrons si mes comparses ont vécu ou ressenti les mêmes choses.
    Tout d’abord, les femmes diminuent assez rapidement, plus rapidement que nous en tout cas, la fréquence des rapports. Alors que nous souhaitons continuer sur le rythme de nos débuts, elles passent souvent à autre chose.
    Un des gros dangers de la parentalité c’est que souvent les femmes deviennent mère, avant d’être amante, à nos dépends.
    Vous vous connaissez depuis 12 ans, et en 12 ans les gens changent. Si vous aviez des chemins parallèles, voire confondus, il se peut qu’ils s’écartent aujourd’hui.
    Vous avez connu visiblement une épreuve difficile, ça n’arrange pas les choses, et il faut savoir gérer l’après.
    Ce n’est pas à mon sens parce qu’elle a éjaculé que c’est un de ses meilleurs souvenirs. Une femme pourrait te répondre mieux que moi, mais je ne pense pas que ce soit un gage de plaisir absolu. Quoi qu’il en soit, tu dois lui faire confiance la dessus. De la même façon, et en rapport avec mon expérience, les caresses sur le clitoris ne se font qu’après l’excitation emmenée par les préliminaires (ce n’est pas une règle, mais bon…).
    Si elle ne comprend pas ce que tu veux, il faut peut-être lui laisser du temps, et rien ne t’empêche en attendant d’explorer le plaisir du massage de la prostate. Si elle ne comprend pas tes recherches, ne lui en parles pas. Si elle est au courant, c’est suffisant.
    Ta femme doit être accaparée par le quotidien, les enfants, la maison, le travail…etc, et ce n’est pas favorable malheureusement au développement de la sexualité.

    #26173
    Jieffe
    Participant

    Je viens de voir ton âge, c’est un âge difficile pour les couples. En tout cas ça l’a été pour moi. Attention à la crise de la quarantaine.. Il se pourrait que ce ne soit pas une légende!!!
    Tu ne retrouveras pas à mon sens le couple de tes débuts, je pense qu’il faut que tu en fasses le deuil, ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut rester comme ça. Crois moi, tu pourras retrouver ces sensations dans les bras d’autres femmes, mais ils seront tout aussi éphémères, peut-être davantage.
    Je ne saurais que te conseiller de faire évoluer ton couple, sans tenter de le reconstruire à l’image de vos débuts.
    Pour le moment, je pense que ta femme n’est pas disponible pour cette aventure, elle a autre chose en tête.
    Si tu l’aimes, il va te falloir être patient. Une fois les filles parties de la maison, elle sera certainement plus disponible et aura alors certainement le désir que vous vous retrouviez. Alors toutes les perspectives s’offriront à vous. Une deuxième jeunesse. 🙂
    Ça ne t’empêche pas de lui dire de temps en temps que cette situation ne te convient pas. Ce n’est pas parce qu’elles semblent n’avoir aucune réaction qu’elles n’y pensent pas. Mais ne pas y revenir trop souvent, ce serait contre productif. Au bon moment. Elle a tout de même accepter de consulter un sexothérapeute, c’est encourageant.
    Tu as ton jardin secret qui peut t’apporter ce que tu recherches, mais seul. Encore que…. si tu lis les témoignages de certain, il semblerait que nous ne soyons pas seul…. Ce que tu vas acquérir te servira lorsqu’elle sera prête. Profites en pour créer avec elle des liens autre que ceux basés sur le sexe.
    Il faut aussi que tu acceptes qu’elle n’a pas la même passion pour le sexe que toi, ou plus.
    Tout ceci est bien évidemment le reflet de mon expérience et de mes conclusions, il n’y a dans mes écrits aucune prétention de vérité.
    Bon courage, et oui, des risques il y en a. Si vos rapports en dehors de la sexualité sont satisfaisants, s’il y a toujours de l’amour dans votre couple, ça vaut le coup à mon sens que tu patientes en faisant un travail sur toi, elle fera le sien, mais vous n’avancerez pas à la même vitesse.

    #26179
    Andraneros
    Modérateur

    Votre message est très bien placé @Helixir4.

    Et surtout j’ai retrouvé le même appétit qu’au début de ma relation avec ma femme. Ce que nous avons vécu a encore plus renforcé notre couple.
    Mais voila ma femme elle n’a pas retrouvé l’appétit du début et ne partage pas cette passion pour la sexualité.
    Pour elle cela doit rester naturelle sans performance ou exploration. Lire ce site n’est pas naturel, faire des séance avec l’Aneros non plus.
    Elle ne comprends pas ce que j’exprime et ce que je souhaite. 

    C’est une déséquilibre fréquent dont à mon avis la femme n’est pas responsable mais elle aussi victime.
    Le travail avec un sexothérapeute est utile mais peut prendre du temps surtout s’il est vécu par votre femme comme une consultation subie qu’elle déconnecte de sa vie quotidienne.

    Elle ne comprend pas ce que j’exprime et ce que je souhaite.

    Votre phrase m’inspire trois questions :
    1) Elle me conduit à penser que vous lui avez parlé de votre cheminement vers l’orgasme prostatique. Si c’est le cas lui avez-vous expliqué que c’est un exploration que vous faites dont vous la tenez au courant, sans lui imposer de l’approuver et encore moins d’y participer ? Lui avez-vous expliqué l’utilité paramédicale de cette forme de massage ?
    2) Lui parlez-vous de ce que vous souhaitez dans l’espoir d’un passage à l’acte aussi rapide que possible ou comme l’expression de fantasmes, de souhaits d’expériences simplement pour en discuter sans aucun engagement ?
    3) Avez-vous pu expliquer à votre sexothérapeute votre exploration prostatique ? Si oui, lui a-t-il expliqué, à sa manière avec d’autres mots que les vôtres, ce qu’est cette expérience ?

    IL me semble que la première étape de la résolution de cette forme de conflit entre deux états d’esprits différents est d’accepter que l’autre puisse être différent de soi-même sans pour autant se sentir en danger. C’est pourquoi il est indispensable que chacun ait confiance en l’autre. Compte tenu de son évolution vous êtes en situation de demandeur ce qui peut créer chez elle un sentiment de danger si elle se sent bousculée dans son équilibre présent. Il est donc particulièrement important que vous preniez soin de la mettre en confiance. C’est vrai dans la vie quotidienne et encore plus dans vos relations intimes.

    Pour avancer il vous faudra du temps et de la complicité. J’ai découvert il n’y a pas longtemps un site qui aborde le thème des relations au sein du couple en se basant sur ces deux éléments
    Devotional sex
    Il est en anglais mais facile à lire. Vous pouvez y piocher de bonnes idées pour améliorer la qualité de vos relations avec votre femme.

    Bon cheminement @Helixir4.

    #26230
    Helixir4
    Participant

    Merci à tous les deux pour ces retours.
    Ce qui revient souvent est l’emprise de la fatigue sur nos soirées. Il est alors plus simple de se caler devant une série mais de mon côté cela ne me comble pas.
    Elle considère que notre couple est un lieu de réconfort et d’apaisement en oubliant de l’entretenir. Pourtant ayant elle aussi subit une séparation avec une sexualité qui ne fonctionnait plus nos savons l’importance que cela a.
    Nos premières années nous en parlions en se disant qu’il faudrait se réserver des soirées de grande tendresse. Aujourd’hui cela semble un discour lointain.
    J’ai trouvé la sexologue pas assez fun. Elle nous a pas aidé à mettre en place des petits jeux où rituels pour sortir d’une période de disette. Du coup nous soufflons le chaud et froid.
    Ma femme sait que je fais une séance d’aneros sans venir y participer pour le moment. Je la force pas du tout.
    À bientôt.

    #26234
    Jieffe
    Participant

    Ce qui revient souvent est l’emprise de la fatigue sur nos soirées. Il est alors plus simple de se caler devant une série

    Nos premières années nous en parlions en se disant qu’il faudrait se réserver des soirées de grande tendresse. Aujourd’hui cela semble un discour lointain.

    Arf, malheureusement, j’aurais tendance à dire ‘Bienvenue au club’….
    Je ne sais pas si c’est une fatalité, ni comment ça se soigne, mais j’ai bien peur que ce soit récurent et assez habituel, enfin pour ce qui est de mon expérience.
    Et comme je te l’ai dit, de mon expérience toujours, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Elle l’est au début, et se ternit assez vite.
    Si tu l’aimes, sois patient, explore ta sexualité tout seul, ça reviendra certainement.
    Je sais, rien d’encourageant. J’aimerais pouvoir t’aider, te donner des pistes, mais je n’en ai pas vraiment. Hors mis peut-être le fait de l’aider du mieux que tu peux, ainsi elle sera moins fatiguée, mais je ne suis pas certain que ça fonctionne, et lui rappeler vos conversations….
    Je crois que tout ça est dû à une séparation des chemins des hommes et des femmes à l’approche de la quarantaine. Il semblerait que nous ayons plus besoin de sentir l’amour de l’autre, au travers de la sexualité et de la sensualité, alors qu’elles aspirent à plus de cocooning, et pouvoir se consacrer pleinement à l’éducation de leurs enfants. Cela crée une sacrée divergence et des tensions qui sont je te rejoins dangereuses.
    Si tu n’as pas trouvé la sexologue efficace, rien ne t’empêche d’aller en voir une autre.
    La mère de mes enfants était d’accord pour aller en voir une (ou un) mais n’a jamais franchi le cap. La tienne l’a fait, c’est déjà une bonne chose.
    Bon courage Helixir.

    #26235
    Andraneros
    Modérateur

    Je partage ce que dit @jieffe.

    Elle considère que notre couple est un lieu de réconfort et d’apaisement…
    Nos premières années nous en parlions en se disant qu’il faudrait se réserver des soirées de grande tendresse.

    Il est très important de développer cet état d’esprit. C’est à certains égards l’approche du massage tantrique. Vous avez une piste à tracer.

    en oubliant de l’entretenir… Aujourd’hui cela semble un discours lointain.

    C’est toute la difficulté de la vie quotidienne, de la routine. Je suis tenté de dire qu’il faut absolument en sortir, mais le dire n’est pas apporter la solution. Celle-ci peut comporter :
    • Parler sans reproche ni accusation en prenant conscience que chacun en souffre à sa manière.
    • Proposer des changements doux, progressifs, sans contrainte.
    • Proposer des séances de tendresse, de caresses mutuelles, de câlineries sans finalité orgasmique (« cuddling » en anglais).
    • …
    Bon cheminement à votre couple @helixir4.

    #26279
    Helixir4
    Participant

    Justement c’est bien ça le problème. Quand je propose des séances de te tendresse c’est jamais le bon moment car pas de spontanéité soit disant. Pourtant je lui dit que la finalité n’est pas forcément un orgasme mais de passer un moment de grande tendresse. Elle n’aspire pas du tout au tantrisme. Elle dit que je cherche une sexualité spirituelle un peu mystique.
    Pourtant les moments où elle est bien sont magiques mais rares.

    #26289
    Andraneros
    Modérateur

    Elle n’aspire pas du tout au tantrisme. Elle dit que je cherche une sexualité spirituelle un peu mystique.

    Oubliez ces références lors de vos discussions si elles ne font pas partie de son système de pensée. Cela ne vous oblige pas à y renoncer. Il sera temps d’en rediscuter plus tard quand la situation aura évolué.

    La base à partir de laquelle vous pourrez construire une nouvelle relation est que chacun prenne conscience et accepte que l’autre soit différent, c’est à dire :
    • constate la différence,
    • comprenne que les besoins de l’autre peuvent être différents,
    • comprenne que ce n’est pas une trahison,
    • soit persuadé que l’attachement pour l’autre est toujours bien présent.
    Cette discussion peut être difficile dans la mesure où elle constate une forme d’impasse dans votre relation et vous oblige à reconnaître des besoins non satisfaits, des absences de désir et éventuellement des blocages Mais vous ne pouvez pas l’éviter si vous ne voulez pas rester dans les non-dit destructeurs.

    L’étape suivante est d’établir ou de rétablir le dialogue sur vos relations physiques dans le domaine de la tendresse, du réconfort et du plaisir. La masturbation est une des clés qui ouvre la porte du plaisir sexuel.

    Si votre femme a perdu le chemin de l’orgasme vous pouvez lui proposer un ou des jouets qui l’aideront, seule peut-être dans un premier temps, à le retrouver. Sur ce point un stimulateur clitoridien du type Womanizer offre, selon mon expérience, tous les avantages
    • elle peut l’utiliser en masturbation solitaire à l’abri de toute pression,
    • son utilisation est plutôt naturelle sans aucune pénétration,
    • Il est discret, facile à ranger, facile à sortir, facile à utiliser,
    • ces modèles sont terriblement efficaces.
    Ce peut-être tout autre jouet selon son choix, si elle a une préférence.

    En parallèle vous avez vos sessions de massage prostatique. Ensuite tout est question de patience et de confiance comme dis @jieffe

    Si tu l’aimes, sois patient,

    Bon cheminement à vous deux @helixir4.

    #26392
    Helixir4
    Participant

    Nous avons déjà ce genre de joujou. elle prend son pied mais cela ne suscite pas chez elle d’envie de le faire seule et plus souvent.
    C’est un joujou occasionnel de temps en temps.
    Il est presque trop efficace avec un orgasme en 30secondes chrono.

    #26401
    Andraneros
    Modérateur

    Il est presque trop efficace avec un orgasme en 30secondes chrono.

    Dois-je comprendre qu’elle met fin à sa session après son premier orgasme ? C’est ce que ressentait ma femme lors de ses toutes premières utilisations. Sur mes conseils, dont elle n’avait peut-être pas besoin techniquement parlant mais plutôt psychologiquement, elle a accepté de prolonger la stimulation en réduisant l’intensité de la stimulation. Elle est ainsi assez vite parvenue à 2, puis 3, puis encore plus d’orgasmes à la suite. Selon son humeur et sa disponibilité elle en a régulièrement entre cinq et dix à chaque utilisation, sauf les jours où ça ne démarre pas (comme pour la prostate…).

    Au départ il y a eu une double barrière. D’abord elle a passé toute sa vie antérieure sans jouir deux fois de suite (il faut croire que je n’étais pas un surhomme… ), sauf exceptions. Ensuite il a fallu qu’elle accepte de s’offrir à son plaisir comme jamais elle n’avait eu à le faire précédemment. Ce fut l’occasion d’ouvrir une discussion fort enrichissantesur la manière dont nous vivons nos plaisirs.

    Bon cheminement à vous deux @helixir4.

    #26402
    Helixir4
    Participant

    Ah oui complétement elle arrête en disant c’est trop sensible. Je lui ai déjà dit qu’on pouvait continuer mais elle ne le souhaite pas.
    Pourtant j’ai effectivement lu plein de chose la dessus et sur la capacité avec ce genre de joujou d’aller plus loin.
    Bravo pour votre femme

    #26504
    Andraneros
    Modérateur

    Le Womanizer est très efficace. Les points importants pour aider ma femme à faire cette découverte ont été :
    – 1) accepter l’idée d’une forme d’apprentissage, ce qui allait à l’encontre de la manière instinctive dont elle vivait son plaisir, mais à laquelle l’avait préparée les effets de mon cheminements sur ma propre sensualité,
    – 2) accepter l’idée de chercher délibérément son plaisir, sans que ce soit moi qui le lui donne, sans que ce soit le résultat d’une masturbation cachée un peu honteuse,
    – 3) accepter l’idée de forcer son ressenti initial, “trop sensible” exactement comme le dit votre femme, en utilisant son jouet sur l’intensité la plus faible et en modifiant sa position sur la peau pour réduire encore ses effets,

    Sa capacité à vivre plusieurs orgasmes successifs a évolué comme la nôtre pour la jouissance prostatique. Elle a mis du temps pour enchaîner une fois un gros et un tout petit, puis un peu plus rapidement deux très bons orgasmes, puis tout s’est accéléré pour atteindre à chaque fois entre cinq et dix orgasmes selon sa disponibilité. Autant les premières utilisations n’étaient pas du tout naturelles pour elle, autant elles le sont vite devenues. Le plus formidable est que ma propre évolution et cette expérience ont modifié profondément l’état d’esprit dans lequel elle vivait sa sensualité pour lui donner l’envie de faire avec bonheur d’autres expériences qu’elle avait toujours rejetées auparavant.

    Bon cheminement à vous deux @helixir4.

    #26534
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Helixir,

    Marrant, tu me rappelles moi à ton âge… 🙂
    Je pense qu’il faut que tu arrêtes de vouloir pour elle. Je ne pouvais à peine effleurer le clitoris de ma compagne de l’époque, la mère de mes enfants, car il était trop sensible, et plus particulièrement après l’amour.
    J’ai également essayé de lui faire découvrir des choses. Bien qu’elle était d’accord sur la théorie, la mise en pratique était toujours un problème, ça n’était jamais le bon moment..etc.
    Comme toi je voulais ‘pour son bien’ qu’elle essaie ceci, qu’elle essaie cela…. mais je me rends compte avec le recul qu’elle n’en avait tout simplement pas envie, ou pas suffisamment pour passer à la pratique.
    Tu peux à mon sens lui suggérer, essayer ce que te dis Andraneros, mais si tu insistes, tu vas à mon sens au devant d’une grande frustration.
    Tu dis avoir lu, mais pas elle. C’est donc bien que ça n’est pas sa priorité, même si ton intention est louable.

    #26582
    Epicture
    Participant

    Bonsoir helixir4
     
    J’aimerai si tu le permet partager mon expérience. 
     
    J’ai la cinquantaine, en couple depuis 15 ans avec ma femme avec 2 enfants (garçons), et des relations sexuelles qui ne ressemblent plus à ce qu’elles étaient. L’éducation, les accouchements difficiles, les séjours hospitaliers pour longue maladie ont également été de la partie. 
     
    Ma femme n’a jamais eu un appétit sexuel débordant. Au début elle voulait me faire plaisir, puis peu à peu les soirées animées se sont espacées. J’en rendait ma femme responsable. Aujourd’hui ma position est différente. Je pense que mon désir n’avait pas la forme d’un véritable partage. Ma perception de la sexualité était à sens unique. Pourtant j’ai toujours été très respectueux, j’ai toujours essayé de m’adapter à son état d’esprit, à me laisser guider par ses réactions, mais ma vision des relations sexuelles était très stéréotypée, très conditionnée : L’homme se doit d’être  performant et entreprenant pour la satisfaire, bref il faut être un homme, un vrai.

    Un jour, je me suis engagé sur le chemin de l’exploration du plaisir anal et prostatique. Je pense y avoir entrevu ce que pouvait être le désir et le plaisir d’une femme. Quand en tant qu’homme, je m’imagine dans la situation d’être pénétrée par un homme, J’imagine que J’aurai besoin d’une confiance absolue. Accepter la pénétration, et y prendre plaisir nécessite une dose importante d’abandon de soi. Cela peut être particulièrement jouissif mais tout aussi bien insignifiant voire désagréable si les sensations provoquées par le partenaire ne sont pas au rendez vous, même s’il s’agit du mari en qui on a toute confiance. Dans un couple, l’insouciance, la spontanéité des débuts à disparu, et le rapport a pu devenir mécanique et rituel.

    Alors je me suis dit que nos rapports sexuels ne pouvaient plus rester centrés sur les organes génitaux. Tout le corps doit participer. Mais ce n’est pas de son corps qu’il s’agit. Parfois, lorsqu’elle pose sa main sur moi, c’est tout mon corps qui vibre, même si elle ne le sent pas vibrer au sens propre, elle voit bien que je ne suis plus en position de la prendre mais dans celle de m’offrir. Je n’ai pas vraiment d’attente, c’est un don gratuit. C’est quelque chose à quoi elle n’est pas insensible. Il me semble qu’aujourd’hui nous avons réduit l’inégalité de statut devant cette activité. C’est la découverte du plaisir anal qui m’a rendu plus zen vis-à-vis du plaisir génital : ce n’est plus une priorité.
     
    Mais je suis incapable de te dire si mon expérience peut avoir une quelconque utilité pour toi. Cela bien évidemment reste mon expérience : Alors que je pensais que le plaisir anal allait me séparer sexuelement de ma femme. il m’en a rapproché.  
    Pourtant, elle n’a aucune connaissance de ma démarche. Je crains que si je lui en parle, elle ne se braque. Elle est assez sensible à toutes les questions d’hygiène, et l’anus n’a pas la réputation d’être un exemple d’hygiène. j’ai bien pensé à lui offrir un sex-toy, mais  comme cela n’a jamais été dans nos pratiques, je crains qu’elle tombe des nues, et je n’ai pas envie de jouer notre relation à pile ou face. 
    Cela dit, je plante des graines, je fais des allusions, je tends des perches, pour l’instant, je n’ai pas de retour. Elle ne semble pas curieuse de ces choses-là. J’ai parfois l’impression de redevenir un ado qui ne sait pas comment faire pour séduire celle que j’aime, mais à la différence de l’adolescence, je ne me met aucune pression.
     
    Bonne soirée à toi et bon cheminement à vous deux

    #26664
    Helixir4
    Participant

    Effectivement j’arrête de penser pour elle. Du coup j’ai assumé ma pratique prostatique et ça permet que chacun trouve son équilibre. Elle est quand même frustré de me voir prendre autant de plaisir sans elle. La dernier fois elle m’a rejoint. Par contre elle pense les séances beaucoup plus espacées qu’elles ne le sont.
    Je ne sais pas comment lui faire pendre son temps pour gèrer ce moment si bon d’extase sans conclure la chose forcément par un orgasme.

    #26679
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous disiez en ouverture de ce sujet le 14 février dernier :

    Pour elle cela doit rester naturelle sans performance ou exploration… Ni une séance d’Aneros ou elle m’accompagnerait.

    Vous nous dites maintenant :

     La dernier fois elle m’a rejoint. 

    Je suis tenté de penser que c’est un progrès, aussi petit soit-il.

    Toujours le 14 février vous écriviez :

    Pour elle cela doit rester naturel sans performance ou exploration. 

    En un mot c’est son désir ou son excitation qui la guide. Si je peux me référer à l’évolution de ma femme, c’est votre propre évolution, le « spectacle » répété de votre jouissance qui va nourrir son désir sous réserve qu’elle constate jour après jour que votre évolution ne fait que renforcer votre attachement pour elle, la tendresse que vous lui manifestez et donc le sentiment de sécurité qu’elle éprouve en votre présence.

    Elle sait prendre son plaisir avec son jouet. Plus elle sera sereine, plus il lui sera facile de se stimuler, de retarder son orgasme puis d’essayer de le renouveler. Dans un premier temps elle pourrait préférer jouir seule, à l’abri de votre regard. Peu à peu elle se libérera de ses contraintes. Mais ce sera à son rythme.

    Bon cheminement à vous deux.

    #26701
    Helixir4
    Participant

    Je suis tout à fait d’accord avec cela. Effectivement me voir prendre du plaisir de la sorte l’interpelle. Elle se dit qu’elle manque peut être quelque chose. Donc effectivement il y a un progrès sur certains points et d’autre plus compliqués. Par exemple elle m’autorise à nouveau peu de préliminaire depuis quelques mois. Elle n’a jamais apprécié le cunnilingus et parfais mes caresses sur ces zones érogène deviennent non autorisées comme en ce moment. Pourtant de son côté l’éxcitation passe par le fait de s’occuper de moi de me faire monter. Et moi je n’ai pas le droit. Et ça c’est dur. Je me sens comme emprisonné. A devoir faire attention aux moindre de mes gestes. Les soirées où on s’occupe de nous sont de fait inexistantes depuis 2 mois car cela passe par davantage d’abandon et de lâcher prise.
    Du coup mesoments avec elle sont moins intenses que seul

    #26740
    Andraneros
    Modérateur

    La relation que vous décrivez @helixir4 met en évidence une dissymétrie du désir et de son expression. Cette situation est fréquente. Chercher à forcer les ébats ou même seulement un certain état d’esprit dans les ébats, conduit à accroître le malaise de la personne qui exprime le moins de désir. Soit elle se sent coupable parce qu’elle ne peut pas suivre l’autre, soit elle se sent abandonnée parce l’autre ne l’attend pas. Les deux situations sont désastreuses.

    Il est important d’accepter cette dissymétrie. Chacun de vous doit accepter que l’autre soit différent, c’est à dire définisse cette différence et la respecte. Votre femme « doit » accepter la transformation de votre sensualité, Vous « devez » accepter qu’elle ne ressente pas autant de désir, qu’elle n’accepte pas autant de stimulations sensuelles que vous.

    Cette différence est instinctivement ressentie comme une forme de danger. Vous êtes celui qui change le plus en ce moment, celui qui devient différent. D’un point de vue psychologique vous êtes implicitement le « facteur de danger », c’est donc à vous de faire les efforts (si tant est que ce sont des efforts) pour prouver à chaque instant à quel point vous conservez le même attachement à votre femme.

    Effectivement me voir prendre du plaisir de la sorte l’interpelle. Elle se dit qu’elle manque peut être quelque chose.

    C’est le point de départ de sa propre évolution, si vous lui donnez le temps d’évoluer. C’est facile à écrire et bien plus difficile à vivre au quotidien mais plus elle sera persuadée que vous ne cherchez pas à la « forcer », mieux elle acceptera votre nouvelle sensualité, plus le spectacle de votre jouissance la conduira à faire elle aussi des « expériences ».

    Bon cheminement à vous deux.

    #26745
    Helixir4
    Participant

    Je ne crois que cela soit un manque de désir. Cette semaine elle m’a dit une phrase qui m’a fait comprendre beaucoup de choses je crois. ‘je sais que je m’occupe pas assez de toi’. Je n’ai rien répondu pourtant j’avais envie de lui dire qu’elle prenait le sujet à l’envers. La sexualite n’est pas le fait de s’occuper de l’autre. Mais de prendre et de donner. Si elle considère uniquement donner évidemment qu’elle s’essouffle. Si elle ne prend rien, ne va rien chercher c’est infernal. Et du coup cela a résonné avec ma sensation de ne rien pouvoir lui donner. Elle refuse les cunnilingus, les caresses vaginale longues,les massages en fait elle refuse de recevoir. Tout s’éclaire d’un seul coup. Ça résonne aussi avec ce qu’on a vécu et son dévouement pour passer notre épreuve. Elle a été le pilier. Elle s’était trouvée dans ce rôle de donneuse mais elle n’arrive pas à recevoir. Mais comment lui donner.

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