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bzo, le il y a 2 années et 9 mois.
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- 24 juillet 2020 à 23 h 38 min #38320
bzo
Participantje suis donc occupé sur deux fronts pour l’instant,
d’une part, terminer de mettre en place la version 2.0 de ma pratique en mode yin, aneroless,
où je mixe avec égal bonheur désormais, ondes prostatiques, anales et génitales
et puis une pratique purement prostatique
que j’essaie de redécouvrir, de remettre sur les rails
après l’avoir mise en sommeil pendant plus d’un anrésumons-nous,
la version 2.0, cela commence vraiment à bien rouler,
les changements par rapport à la 1.0:
-injection à volonté d’ondes prostatiques
-parfaite cohabitation, parfait amalgame, des ondes prostatiques, anales et génitales
-une utilisation plus parcimonieuse des mains,
celles-ci gardant leur rôle de parcourir le corps tout en caresses, frottements et pressions diverses,
voir de temps à autre, pincements et torsions de chair
mais sont désormais plus utilisées comme des prolongations mobiles du corps
aidant à augmenter la perception d’unité de celui-ci
en s’immobilisant de-ci, de-là, posés sur la peau, attirant les ondes, redirigeant les ondes
parfaisant la sensation de bloc uni
mais retrouvant donc régulièrement leur mobilité
pour apporter constamment des variantes à la géographie intérieure perçue,
le corps semble comme un immense hangar résonnant dont la superficie change régulièrement
grâce aux bras et les mains se déplaçant pour aller se poser plus loin
mais aussi, bien sûr, le reste bougeant aussi, les jambes, le tronc, la tête,
les ondes s’y déplaçant comme des boules de billard folles, fiévreusement s’élançant,
ricochant quelques instants dans toutes les directions
-les cycles de vagues provoquées par les contractions, c’est-à-dire, des ondes prostatiques
sont laissés désormais se mener à leur terme,
j’ai un peu tâtonné avec cela mais maintenant que le corps a bien pris cela en main, gère cela tout seul,
ce sont bien uniquement les vagues générées par les contractions,
celles qui ont donc, une puissance toute particulière, dont on peut extraire les nuances jusqu’au bout
en les laissant aller jusqu’à leur terme
je les prolonge aussi avec un peu de calme silencieux qui semble venir tout naturellement dans leur sillage,
cela a une influence profonde sur le rythme de l’action,
sur la synchronisation aussi entre les différents acteurs de mon plaisir,
d’une façon générale, j’ai gagné énormément en précision, en finesse,
l’écoute semble se restaurer grâce à ces moments de calme entre deux tempêtes dans ma chair,
une fraction de seconde de mise en suspens où la chair extatique semble encore résonner d’un écho mystérieux
ce n’est pas que tout s’arrête, la vie semble encore comme vibrer dans les profondeurs de ma chair,
la tension sexuelle semble tranquillement prête à reprendre son élan,
la fête sauvage semble comme ponctuée de petits moments de recueillement païen,
on bouge plus juste, on perçoit avec plus de précision,
la synchronisation et le dialogue entre les différents acteurs aussi gagnent en fluidité,
tout s’enchaîne avec moins d’effort, comme sur des roulettes,
ces moments de suspension un instant de l’action qui suivent chaque puissante contraction,
c’est comme la ponctuation dans les phrases d’un livre,
cela dicte le rythme, cela fait ressortir le chant de motset puis il y a ma tentative donc de retrouver une pratique prostatique,
surtout aneroless pour l’instant,
c’est là que je me sens le mieux, il n’y a rien à faire,
cela va bien, très bien, je fais des grands progrès, je suis très contentje commence vraiment à bien gérer les contacts accidentels de mes cuisses et de mes parties,
étonnant à quel point le corps peut s’adapter à la demande,
autant le moindre effleurement, le moindre frottement,
continuent plus que jamais de créer des vagues de volupté dans ma pratique préférée,
autant ici, en pur prostatique, avec les cuisses écartées,
j’ai déjà réussi à habituer mon corps à ne plus faire attention à d’éventuels contacts non voulus,
ils sont désamorcés instantanément, pétards mouillés,
alors qu’avec mon autre pratique,
c’est à chaque fois une petite explosion tout en douceur
de soie voluptueuse s’élançant en ondulant dans ma chairça, ça m’a bien fait avancer, je bouge plus à l’aise avec mon bassin,
je peux bien me concentrer sur les contractions et leurs effets,
je me suis rendu compte que je retrouve en fait, ma pratique prostatique aneroless des débuts,
il y a une bonne année peut-être, quand j’ai décidé d’arrêter le masseur
et de me consacrer uniquement à essayer de développer une pratique sans,
j’avais quelques résultats très intéressants déjà
mais après quelques semaines, j’ai découvert l’intérêt immense des ondes génitales,
de mêler ces ondes de plus en plus abondamment à mes expérimentations,
jusqu’à abandonner complètement le pur prostatique
pour développer ce qui est devenu depuis ma pratique principale depuis
et qui est en train de passer à sa version 2.0eh bien, des tas de souvenirs remontent en moi maintenant
de cette période de mes débuts en aneroless
où j’avais quand même déjà eu pas mal d’orgasmes,
j’ai l’impression de reprendre là, d’avoir mis cela en pause,
même plus, ça a été enterré en fait
mais là désormais c’est exhumé et dépoussiéré,
cela redevient actif, je recommence à progresser,
de plus en plus de choses se passent dans mon bassin,
cela va devenir de plus en plus intéressant25 juillet 2020 à 2 h 41 min #38321bzo
Participanthé hé, cela commence à fonctionner du tonnerre,
c’est comme si depuis que je m’essaie en prostatique uniquement,
mes contractions étaient comme un instrument de musique désaccordé
mais là je commence à parvenir à les accordertout doucement, c’est encore fragile,
je sens la contraction monter en moi, la musique se génère
mais cela se désaccorde encore pour un oui ou pour un nonje gémis, mon bassin de plus en plus envahi d’ondes prostatiques
je sens aussi quelque part dans les profondeurs de ma viande
comme un orgasme couvé,
la coquille, par moments, semble prête à se fêler,
mais c’est sans doute encore trop tôtnon ce n’est pas trop tôt,
entre cette phrase et celle juste dans le paragraphe au-dessus, la dernière,
un quart d’heure s’est écoulé,
juste le temps d’avoir mon premier orgasme prostatique,
comme c’était bon,
c’est étonnant comme c’est différent,
enfin j’écris une bêtise là, non ce n’est pas étonnant du tout, bien sûr,
c’est même pour cela que j’ai relevé ce défi,
pour avoir une pratique alternative avec des sensations et des orgasmes tout à fait différents,
oh cela va être splendide, je sens cela!25 juillet 2020 à 11 h 02 min #38325bzo
Participantdors pas beaucoup, moi,
des choses tellement excitantes sont en train de m’arriver,
avec cette pratique purement prostatique qui semble sérieusement démarreril y a une sorte d’accord à trouver entre différents éléments en nous
pour que cela fonctionne
une fois qu’on y arrive, les sensations apparaissent
au plus on y arrive, au plus elles s’intensifient, s’enrichissent
je sens bien cela dans cette pratique qui redémarre en moi
où je dois en même temps, repartir de zéro mais pas tout fait quand même
puisque j’ai déjà une autre pratique très avancée, tellement consistante,
toutes ces façons d’aller chercher le plaisir en nous, ayant tout de même pas mal de points communs
et puis aussi, qu’il y a quelques années,
j’ai eu déjà une pratique prostatique très avancée, avec enchaînement d’orgasmes, super O, etcpour l’instant, avec mes lentes contractions en aneroless, cuisses écartées,
pour aller ne chercher que des ondes prostatiques,
maintenant la pression plus ou moins fortement, plus ou moins longuement,
faisant fluctuer légèrement et souvent celle-ci, jouant avec elle
comme on joue avec la peau tendue d’un tambour dans les profondeurs de son bassin,
tapotant dessus, pressant dessus,
l’effleurant, la faisant frémir, vibrer, de plus en pluspar moments, c’est comme si je touillais dans le noyau de la terre
tellement cela devient dense,
le feu semble naître là-dedans, en bouillonnant et en tournant lentement sans arrêt,
une sève enflammée ineffablement douce, semble de plus en plus remonter en moi,
je la sens gagner du terrain lentement,
irriguant tout mon être d’une sauvage splendeur,
d’une splendide sauvagerie de vivre dans l’instantma chair se dérègle si facilement, si follement, sous l’intensité du plaisir,
exaltants moments de vivre, d’être,
d’être là vibrant dans l’instant, splendidement vibrant26 juillet 2020 à 12 h 06 min #38364bzo
Participantrien de tel pour vous réveiller de bonne humeur,
qu’emplir votre chair de frissons et votre bouche de gémissements bien gras, bien indécents,
pendant un bon quart d’heurevous vous levez et vous vous sentez vivant, vibrant, le monde est à vous,
le monde a levé sa jupe un instant
et a partagé avec vous quelques uns de ses petits secrets intimes,
de ceux qu’il fait tellement bon vivre,
de ceux qui font qu’il fait tellement bon vivre ici-bas,
par moments en tout casj’utilise désormais des ondes prostatiques dans ma pratique principale aussi,
enfin je veux dire des moments prostatiques en aparté
dans cette pratique où l’usage normalement est de les mêler aux ondes génitales surtout
et aux ondes anales aussi régulièrementces moments deviennent des moments purement prostatiques,
pas seulement parce que j’injecte alors uniquement des ondes prostatiques
mais parce je fais les contractions différemment,
j’utilise celles que j’ai mis au point,
enfin plutôt que j’ai repérées, être les plus efficaces par rapport à ma prostate,
dans ma nouvelle pratique “exclusivement prostatique” que je suis en train d’élaborer,
ce sont des contractions qui partent plutôt du périnée,
n’utilisent que les muscles de cette zone,
moins de puissance mais plus de précision pour le travail sur la prostate
et qui occasionnent des angles de pression tout à fait délicieux dessus,
mes contractions régulières partent plutôt de la zone de l’anus la plupart du tempsc’est assez diabolique à quel point, ces contractions m’emplissent de vibrations le bassin,
je ne les réussis pas à chaque fois,
pour les faire j’ai l’impression parfois de devoir viser
et que parfois je rate mon tir, il ne touche pas la cible,
c’est surtout je crois une question de positionnement du bassin,
qui permet de bien mettre en route les muscles qu’il faut,
il doit un peu relevé, il me semble, par rapport au lit, les fesses un peu dégagées,
la contraction aussi doit être relativement rapide
pour maintenir une certaine synergie, ainsi garder sa précisionprêt à aller manger puis sortie chez un bouquiniste fameux de Bruxelles , Pêle-Mêle,
après retour
et puis alternance de moments d’orgie, de lecture et de films, de séries,
un programme comme je les aime26 juillet 2020 à 21 h 19 min #38377bzo
Participantback de ma promenade! à poil vite! je vais m’en mettre plein le baba,
m’envoyer en l’air dans mon coin sans modération pour terminer le week-end en beauté,
un mix à profusion de culture et de cul,
mes deux ingrédients préférés pour une bonne journée à la maisond’abord causons livres, si vous le voulez bien,
ce bouquiniste du centre de Bruxelles, Pêle-Mêle,
tout ce qui s’imprime, tout ce qui a été imprimé, est susceptible d’être déniché chez eux,
des éditions rares, des éditions de bibliophiles,
une kyrielle de magazines depuis le début du 20ème siècle à nos jours,
toute la moultitude océanique de livres divers et variés,
des livres d’art, sur les sports, la culture des plantes vertes exotiques en pots,
des bestsellers, des romans à l’eau de rose, des navets sans intérêts,
de la philosophie, des romans de gare,
jusqu’aux éditions à tout petit tirage de poésie à compte d’auteur,
etc, etcpour l’instant par exemple, ils ont une édition rare de Hamlet de Shakespeare,
l’édition Folio sortie pour le 400ième anniversaire de sa naissance,
une splendeur, je l’ai eu entre les mains, je l’ai feuilletée,
elle était à 120 euros, en parfait état, à peine le dixième de son prix neuf,
ils ont aussi l’Ulysse de Joyce dans une édition magnifique à tirage limité, de chez Folio aussi,
quelques autres Folio rares, des éditions pour bibliophiles
mais je n’ai pas d’argent pour cela pour l’instantcependant je me suis dégoté une magnifique édition des Ragionamenti d’Arétin,
un des chefs d’oeuvre de la littérature érotique de la Renaissance italienne,
sur papier velin pur chiffon fait à la main,
un papier splendide, tellement doux, tellement sensuel, au toucher, comme une peau délicate sous les doigts
édition des années 50 mais encore en parfait état,
ce type de papier peut durer jusqu’à la fin des temps à condition qu’on en prenne un peu soin,
avec des illustrations couleur aussi, des aquarelles magnifiques aux couleurs chatoyantes,
je l’ai eu à 20 euros, sur Internet en si bon état, cela se négocie aux alentours de 200 à 300 eurosça, c’est le miracle Pêle-Mêle,
où il y a un tel flux de livres rentrant et sortant constamment,
qu’on peut y aller tous les jours, on trouvera toujours des nouveautés dans les rayons
souvent à des prix dérisoiresje vais essayer de décrire avec plus de précision les contractions
de ma nouvelle pratique aneroless, ondes prostatiques seulement,
essayer de rester au plus près de l’anatomie, essayer de décrire avec précision le jeu des muscles en mouvement,
comme certains par ici savent si bien le faire, je vais m’y essayer aussi un peula position du bassin, contrairement à ce que j’affirme juste au-dessus, n’a aucune importance,
tout est dans un mouvement précis initié depuis un point un peu plus haut que l’anus,
en engageant le moins possible celui-ci,
contrairement aux contractions qui démarrent avec mise en tension de l’anus
qui semblent engendrer chez moi un mouvement pénétrant, perpendiculairement vers l’intérieur donc,
ces contractions plus légères, plus fines
quand elles sont réussies, semblent courir un peu parallèlement à la surface de la zone du périnée,
partant d’un peu plus haut que l’anus donc, en se dirigeant vers le sexe,
plus en précision, en finesse, donc, moins de puissance,
exigeant comme je l’ai écris déjà une certaine vitesse, un certain élan, pour garder la synergie
pour pouvoir être exécutée correctementje parviens quand elle est réussie,
à garder sous tension le périnée de longues secondes, si l’envie de le faire est là,
générant ainsi un maximum d’ondes prostatiques comme un faisceau puissant montant constamment
mais ne parvenant néanmoins pas à garder la pression aussi longtemps
qu’avec les contractions anales qui ont bien plus de puissance,
on a aussi avec comme une meilleure prise, un meilleur appuialors qu’avec la contraction qui se focalise surtout sur le périnée
la pression est moins facilement maintenue, on semble avoir moins d’appui
elle sera plus fugitive, pas plus d’une bonne quinzaine de secondes à pleine puissance, disonsnéanmoins l’effet est très puissant, les nuances délicieuses
et je peux entamer une répétition à rythme régulier,
pas question de précipiter, ces contractions sont plus délicates à effectuer
en accélérant, on finit par s’emmêler les pinceaux inéluctablement27 juillet 2020 à 23 h 33 min #38388bzo
Participantpratiquer, pratiquer et encore pratiquer
est la chose la plus efficace que vous pouvez faire pour accomplir des progrès,
oh bien sûr, il peut y avoir des blocages rédhibitoires
qui font que vous faites du sur-place des semaines, des mois, voire des années durant
mais je n’évoque pas ici ces cas extrêmes,
plutôt la grande majorité des plus ou moins novices
qui s’escriment au fil des jours, au fil des nuits
pour essayer de goûter au Graal prostatique,
une première fois et après, toujours plus et toujours plus souventpratiquer donc est la chose la plus efficace que vous pouvez faire pour accomplir des progrès,
le reste est foncièrement indépendant de votre volonté, de votre intelligence, de votre puissance sexuelle,
vous tout ce que vous pouvez essayer de faire,
c’est de laisser votre corps exprimer toujours plus le savoir enfoui au fond de lui,
c’est de vous mettre tout entièrement à son service pour celail y a donc les progrès que vous faites et les progrès que votre corps va faire sans vous,
les deux se confondent, bien sûr, jusqu’à un certain point
mais il est important à partir d’un certain stade de bien saisir la différence,
de comprendre que votre part du job, c’est désormais de le laisser faire autant que possible,
de dégager, dégager la piste, autant que possibleil y a un mécanisme de mûrissement intime dans votre chair
foncièrement indépendant de votre intelligence
qui ne s’enclenche que si vous acceptez cela,
que si vous acquérez cette humilité de vous effacer totalement,
que si vous apprenez à être toujours plus juste là dans l’instant sans rien attendre,
accueillant avec gratitude, avec ferveur,
tout ce qui daignera franchir quelque part le seuil invisible en vous
pour se répandre dans votre chair28 juillet 2020 à 11 h 16 min #38389Andraneros
ModérateurTu écris @bzo :
pratiquer, pratiquer et encore pratiquer est la chose la plus efficace que vous pouvez faire pour accomplir des progrès,
J’approuve.
Je pense, en effet, que si un homme fait l’effort de respecter une telle discipline, le seul obstacle qu’il doit vaincre pour vivre « les meilleurs orgasmes de sa vie », comme le dit @Caktil, est le manque de confiance en son potentiel orgasmique.Nous en avons de beaux exemples sur ce forum.
Bon cheminement à tous.
28 juillet 2020 à 23 h 02 min #38395bzo
Participantma pratique prostatique en aneroless est à présent bien sur les rails,
je suis en passe de gagner mon défi, ça a été moins difficile que prévule plaisir n’est pas encore aussi intense que de l’autre côté, avec ma pratique bien établie
mais il est déjà tellement intense et puis surtout tellement différent,
rien que des ondes prostatiques,
des ondes prostatiques, en veux-tu, en voilà,
des ondes prostatiques à gogobon, honnêtement, ça n’a pas grand chose à voir avec le plaisir prostatique de mes souvenirs
mais je le savais en fait bien à l’avance quelque part,
le mode yin s’est tellement emparé de moi depuis,
c’est par son prisme que j’éprouve tout,
c’est ainsi que je vis mon plaisir dans ce corps,
sur son autre versant, au-delà des limites de mon identité sexuellenéanmoins, je ne suis pas déçu un instant,
ce ne sont pas tant les orgasmes prostatiques et les super O qui me manquaient , je crois,
juste d’être traversé, habité, rien que par des ondes prostatiques,
enfin pour l’instant, je suis totalement ravi ainsila complicité avec mon corps est devenue telle,
c’est absolument extraordinaire,
je bouge langoureusement, c’est comme si je lui envoyais un message,
“transforme-moi cela en sensation voluptueuse”on a établi un dialogue tout en gestes, en mouvements,
en mise en tension des muscles, en relâchements, en lâcher prise, en détente,
si je fais un geste d’une certaine manière,
mon corps sait immédiatement ce que je veux dire par là, quelle genre de choses je veux ressentir
et aussitôt il me renvoie sa réponse sous forme de sensations,
j’ai élaboré peu à peu un langage pour dialoguer avec lui,
lui faire comprendre en détails ce que je voulais à chaque instant,
reconstituer toutes les sensations d’un acte sexuel, vécu des deux côtés à la foison peut tout transformer en plaisir,
modeler celui-ci à l’image qu’on veut, de toutes ses forces au fond de soi,
à partir du moment où l’on a la complicité totale de son corps,
on doit apprendre à lui parler,
à se faire comprendre de lui,
une fois que ce dialogue est établie, que la conversation devient fluide,
alors tout est permis dans notre chair,
toutes les limites peuvent être franchies aisément29 juillet 2020 à 9 h 33 min #38397bzo
Participanttechniquement, pas grande différence
entre ma pratique nouvelle en mode yin aneroless , uniquement ondes prostatiques
et puis l’autre, ma pratique principale, celle qui est la mienne depuis des mois
sinon, bien sûr que j’ai les cuisses constamment écartéesce qui s’est passé, comme je l’avais prévu, c’est une période de rewiring
mais ça a été plus rapide que je l’espérais,
tout était là dès le premier moment
mais je n’y réagissais pas comme sensations de plaisir
puis ça s’est connecté, ça a démarré peu à peu en quelques jours,
le processus est en route, cela s’intensifie à chaque séance un peu plus
mais c’est déjà tellement délicieuxla seule véritable nouveauté, on pourrait dire
et cela aussi, c’est passé en un temps record
et témoigne de l’admirable adaptabilité du corps,
c’est que je lui ai appris à ne pas réagir aux multiples petits contacts
qui peuvent arriver entre mes cuisses et mes couilles, mon sexealors que dans mon autre pratique, ces con tacts sont recherchés, voulus
et provoquent de délicieuses vagues de volupté constamment,
m’emplissent d’un ineffable nectar, chaud, frémissant, soyeux,
dans ma nouvelle pratique, ils ne me font plus rien,
une sensation juste de pétards mouillés,
je sens le contact et directement quelque chose se désamorcec’est grâce à la complicité tellement puissante avec mon corps
qu’on a pu régler cela en si peu de temps, si aisémentme voilà lancé donc, en prostatique pure aussi donc,
cela reste en mode yin,
j’ai écrit il y a quelque temps que je tenterai aussi le challenge de repasser en mode yang,
je vais peut-être m’y mettre un de ces jours
mais pour l’instant, j’ai encore du pain sur la planche pour faire progresser ma nouvelle pratique,
la pousser un peu dans ses retranchements pour voir ce que cela donne,
s’il y a des super O en réserve en moi, en mode yin aussi,
des périodes d’orgasmes qui s’enchaînent à la queue leu leu, comme en mode yang1 août 2020 à 10 h 01 min #38410bzo
Participanthier soir,
mon plaisir est resté un fleuve tranquille jusqu’au bout de la séanceje veux dire qu’avant,
sauf quelques périodes exceptionnelles où je ralentissais expressément,
j’ai relaté par ici ces expériences, encore il y a pas longtemps,
cela s’accélérait progressivement,
cela s’accélérait progressivement au fur et à mesure que la tension sexuelle augmentait,
jusqu’à devenir frénétique, un élan frénétique quand j’étais dans des moments de jouissance,
et comme chez moi, ils s’installent en fait assez rapidement, ne me quittent plus,
je reste ainsi à jouir pendant des pans entiers de la séance
comme un cheval lancé au galopdonc dans ces moments jusqu’ici,
j’avais toujours un rythme de plus en plus vif, porté par mon désir en roue libre
mais hier soir, je suis resté bien à l’écoute, bien à l’écoute de la vastitude,
de toutes les nuances, de toutes les vagues de plus en plus fortes,
je me suis forcé à bien tout suivre, plus de cavalcades, plus de rush,
juste un fleuve tranquille qui semblait monter en puissance
tout en restant à la même vitesse, au même rythme tranquille mais de plus en plus puissantce fut une splendide expérience
car les nuances étaient tellement de plus en plus perceptibles,
de plus en plus variées, de plus en plus fines, de plus en plus riches,
ce fut comme un carrousel dans ma chair qui semblait augmenter de taille,
gonfler divinement, prendre de plus en plus d’ampleur, un océan de plus en plus en érection liquide
splendide maelstrom m’imbibant de plus en plus irrésistiblement
mais je résistais donc à la tentation d’accélérer,
on devient de plus en plus perceptif ainsi, entraîné ainsi,
comme un buvard qui s’agrandit et qui est de plus en plus ivre d’être imbibéma perception d’un océan donc, d’une immensité liquide de plus en plus,
percevoir de plus en plus son eau, le grain de son eau,
ses qualité d’humidité dans ma chair, ses qualité d’éblouir dans ma chair,
ses qualités de frottement, d’effleurement, dans ma chair,
ses qualité de soie ondulante dans ma chairde plus en plus immergé dedans donc, fondu dedans, de plus en plus emporté
mais toujours ce rythme lent, ineffablement sensuel, tellement précis, tellement nuancé,
chaque détail semblait ressortir de façon tellement confondante,
le moindre micro-mouvement, le moindre geste, de ma part,
la musique et la danse se relançaient de plus belle,
avec des notes différentes, des pas différents, un élan différentbref, expérience très concluante,
la tentation de l’accélération pour répondre à une forte augmentation de la tension sexuelle
n’existe plus pour l’instant,
je suis comme rivé vers l’intérieur, concentré sur l’ensemble de ma chair,
ce tissu en moi pour l’instant vivant dans l’invisible son autre vie,
vivant sa belle vie, sa belle vie d’énergie dansante,
vivant sa vie de flamme incandescente carburant aux énergies des abyssesje laisse mon écoute s’agrandir, la surface de l’océan augmenter et encore augmenter,
tout mon être bouge rythmiquement les vagues montent, descendent, de toutes parts
quelle danse suave partout en moi, comme mon âme est frottée divinement,
tout mon être danse, cela bouge partout, cela effleure partout,
chaque cellule semble imbibée massivement,
perçue séparément mais toutes ensemble, dans le même rythme,
sensation d’unité, sensation de cohésion en même temps que sensation de fragmentation totale
d’anarchie sublime, d’harmonie sauvage,
perception d’une infinité de détails, de détails infinitésimaux,
formant comme une toile tissée, unie,
sensation d’une infinité de petites unités autonomes mais liées, reliées,
chacune comme une cellule indépendante
avec un mouvement ineffable de caresse de soie ondulante,
porteuse d’une nuance différente qui va s’unir aux autres5 août 2020 à 12 h 51 min #38523bzo
Participantà chaque instant,
il faudrait pouvoir se mettre dans un état de réceptivité optimale,
tant que vous réfléchirez en même temps que vous pratiquez (principal obstacle),
tant que vous vous n’ouvrez pas en vous, ne vous relâchez pas en vous,
ne faites pas sauter tous vos mécanismes de défense, ne laissez pas vos instincts prendre le dessus,
quelque que soit votre manière de faire,
vous vous coupez plus ou moins de ce qui peut monter, de ce qui peut être perçuc’est un mécanisme intérieur, qui fait intervenir bien plus que les muscles, le physique,
c’est tout notre être dans son ensemble qui est sollicité ici
pour s’ouvrir, se relâcher, se laisser entraîner,
laisser les énergies dans nos profondeurs monter et nous envahiressayer du moins, essayer de faire ce premier pas, il est tellement vital,
beaucoup le font sans doute sans même s’en rendre compte,
mais même si on ne sait pas comment, il faut au moins tenter même gauchement,
tenter de se lâcher, tenter de se laisser entraîner, tenter de libérer les forces obscures en nous,
certains ont cela en eux d’instinct, mais pour la plupart, c’est en tâtonnant qu’on y parvient,
qu’on fait ce pas fondamental grâce auquel
le plaisir autrement que par les voies pré-tracées, s’éveille en nous,
finit par se ruer de toutes parts en nousj’insiste sur le fait que dans sa tête, tenter cela, même très maladroitement,
est un premier pas absolument à faire, notre volonté doit intervenir là avec insistance,
il est question ici de faire preuve d’humilité,
d’accepter qu’avec notre intelligence,
on ne peut pas tout dans certaines domaines, qu’on ne peut pas parvenir à certains états,
le miracle ne se déclenchera dans notre chair que si l’on y met du sien, beaucoup de sien,
il faut s’investir corps et âme dans ce que l’ont fait dans ces moments,
pas rester juste détaché et attendre une intervention deus ex machinareconnaître, accepter que notre corps est un territoire inconnu,
qu’on ne peut explorer qu’avec sa intime collaboration, sa totale complicité,
qu’en acceptant de laisser les commandes de l’action à des forces en nous
qui dépendent pas de notre intelligence, de notre direction directe des opérationscela n’arrivera pas soudainement tout cuit dans notre assiette comme par magie
parce qu’on aura attendu suffisamment longtemps dans la cellule des minutes,
le temps en soi ne résout pas l’équation sauvage du plaisir dans notre chair
certains en ne faisant jamais ce pas
et insistant malgré la balourdise éventuelle des premières tentatives,
en n’en prenant pas la peine se disant, “à quoi bon”,
resteront ainsi des années sans vraiment progresserc’est en fait souvent, juste de l’orgueil mal placé, très mal placé,
pendant au moins le temps de la séance, ne pas accepter de quitter le siège du pilotage,
on voudrait en même temps rester maître à bord
et connaître tous les déferlements ultimes de l’ivresse en roue libre9 août 2020 à 12 h 20 min #38527bzo
Participantmatinée de plaisir pour moi ce dimanche,
après la journée et la nuit caniculaires d’hier,
la météo nous avait prévu plus ou moins la même programme pour aujourd’hui,
cependant un orage a éclaté
et après toute une période d’éclairs menaçants se rapprochant de plus en plus,
cela a commencé à tomber, d’abord de grosses gouttes bien lourdes, espacées
puis cela s’est accéléré
et enfin maintenant cela tombe dru depuis une bonne demie heure,
un petit vent aussi s’en est mêlé, les températures se sont bien rafraîchies momentanémentdonc fenêtres grandes ouvertes pour bénéficier au maximum
de cette période de clémence météorologique au sein de la canicule de plusieurs jours prédite,
je pratique beaucoup, je m’enivre à volonté, c’est open bar sexuel ce matin,
comme c’est bon cette chair qui semble insatiable,
qui en veut toujours plus, qui en a jamais assez,
elle me ressemble, forcément, hé hé,
moi aussi dans ma tête, je passerai bien une bonne partie de mes journées et de mes nuits à celavivement le retraite, mon temps sera divisé entre mes livres, mes séries, la musique
aller au théatre, des expositions, me gambader, flâner
et puis pratiquer, pratiquer,
profiter de cette chair et de ces mannes cachées tant que je suis encore ici-basle plaisir en mode yin, enfin ce que j’appelle mode yin,
c’est-à-dire vivre un plaisir au féminin dans un corps d’homme,
enfin plutôt une sorte de plaisir androgyne, même si essentiellement féminin
car finalement les sensations du porteur du pénis,
dans l’absolu, sont peu de choses face à l’océan de la volupté et de la jouissance féminine
mais pour que l’expérience qu’on vit, soit complète,
qu’on soit capable de bien décoller, de bien s’envoler,
le masculin doit être éveillé, doit participer, doit être perçu constammentvécu dans un seul corps, tout cela entremêlé joyeusement,
les sensations au masculin, elles existent donc bien à chaque instant dans l’action chez moi
mais sont plutôt comme une sorte de détonateur, d’étincelle de bougie, pour être plus précis
nécessaire constamment pour que le moteur à explosion continue de tourner,
continue de me faire vivre la griserie d’avancer sur ce chemin si particulier sur lequel je me suis engagéje vis donc entremêlé dans ma chair, le plaisir masculin et le plaisir féminin,
pour reprendre une image que j’ai utilisée un peu au-dessus,
il y a l’océan de la volupté et de la jouissance féminine en moi
et là dessus flotte une colonne en bois,
elle revient toujours, elle dérive un peu, s’éloigne, revient, repart,
cette colonne en bois, c’est le plaisir au masculin,
flottant sur cette immensité liquide tellement emplie d’une harmonie sauvage, mystérieuse
dont aucune vague n’est pareille, a ces propres nuances, ces propres colorations de sensationcette colonne donc pour l’instant, elle a été désenclavée de son socle,
cependant je perçois qu’elle est là en moi, flottant quelque part à la dérive,
elle revient, elle repart, je sens malgré tout constamment sa présence en moi,
même si elle n’est plus figée, fixe, érigée en un endroit précis, pointant9 août 2020 à 14 h 01 min #38528bzo
Participantc’est injuste
mais au plus votre pratique est de qualité, au plus elle est avancée,
au plus vous êtes susceptible de faire des progrès,
au plus ils paraissent couler de sourcec’est parce qu’arriver à un certain niveau,
plus de choses se passent à chaque instant
et donc au plus il y a de choses qui se passent à chaque instant,
au plus vous êtes susceptible de vous améliorer, de découvrir des nouveautés intéressantesalors que si vous êtes débutant,
eh bien il faut être réaliste, pas grand chose ne se passe,
vous restez parfois des heures et puis vous avez juste une petite vague de plaisir de temps en temps,
vous en êtes très content et à raison, vous considérez votre séance réussie
parce que quelque chose s’est éveillé dans votre chair,
quelque chose s’éveille de plus en plus dans votre chair,
quelque chose, qu’il y a encore pas longtemps,
vous ne croyiez pas possible malgré tout ce que vous avez lu,
c’est un début, un jalon important,
vous savez désormais que cela existe bien parce que vous l’avez vécu aussi,
cela est arrivé aussi dans votre corps à vous,
ce n’est pas juste un vaste canular monté par internet depuis les quatre coins du monde
par une bande de facétieux qui se sont donnés le motà ce titre donc, c’est important,
cependant il faut avoir conscience qu’au début, sauf exceptions,
on est plutôt du genre tortue pour ce qui est des progrès
mais il faut bien se dire que cela va s’accélérer,
le dicton populaire dit qu’on ne prête qu’aux riches,
idem, les progrès dans nos pratiques,
viennent plus facilement à ceux qui en ont déjà beaucoup derrière euxcependant on peut remplacer la qualité par la quantité,
je veux dire que vous n’êtes pas encore capable de la qualité,
vous n’êtes pas constant, vous n’êtes pas encore capable de l’intensité à chaque instant,
eh bien vous pouvez faire appel à votre chance en la remplaçant par la quantité,
pratiquer, pratiquer, pratiquer pendant des heures,
si vous êtes capable de rester bien motivé, bien patient,
ainsi vous allez aller au-devant des progrès, vous allez les forcer,
vous allez les forcer à vous prendre en compte11 août 2020 à 0 h 12 min #38530bzo
Participantma pratique 2.0 à présent a tellement splendidement décollé,
comment rendre compte encore avec des mots,
de la qualité et de la richesse de ce que je vis à chaque instant?c’est sexuel bien sûr, charnel, animal, torride, bien sûr
mais c’est en même temps, c’est tellement autre chose aussi, tellement beaucoup d’autres choses aussi,
un tel degré de complicité avec mon corps, un tel degré de libération des énergies en moi,
un tel degré d’abolissement de mon identité sexuelle et d’acquisition le temps de l’action d’une autre
composée en même temps de féminin et de masculin,
une telle sensation de communion avec moi-même à chaque instant,
une telle sensation par moments de vertige et d’inconnu, de dialogue avec mes abysses,
une telle sensation de bien-être, d’épanouissement, d’accomplissement, dans ma chairil était important pour moi,
de ne pas juste d’avoir un plaisir avec de multiples orgasmes, aussi puissant soit-il
mais une manière de pratiquer qui engage tout l’être, qui le remette de fond en comble en question,
où les sensations semblent “naturelles”,
je veux dire par là que vous vous caressez une certaine partie du corps
et c’est de là que le plaisir va s’éveiller, que le plaisir va se répandre,
que cela peut venir de tous les côtés car tout le corps participe constamment,
pas juste des génitaux ou de la prostate
et puis qu’après cela va se répandre au fur et à mesure que vous êtes de plus en plus excitécomme quand deux personnes commencent à se caresser, à se presser l’un contre l’autre,
commencent à faire dialoguer leur corps,
j’ai voulu m’inventer une langue sexuelle pour dialoguer avec moi-même,
pour que mon corps tout seul, puisse aussi pleinement, totalement, s’exprimer,
une manière de pratiquer en solitaire où j’ai fait tomber tous les tabous ,
où la partie masculine de mon être dialogue avec la partie féminine
et qu’à chaque instant, j’ai la sensation irrésistible de me faire l’amour,
une manière totalement intuitive, plus besoin de réfléchir la plupart du temps,
juste laisser le désir s’exprimer, juste laisser le corps s’emporter,
juste laisser les sens s’enflammer11 août 2020 à 20 h 28 min #38542bzo
Participantde temps à autre, des pensées viennent polluer notre plaisir,
durant l’action, elles sont comme des nuages qui nous coupent des rayons du soleil,
la place devrait être libre l’essentiel du temps, il ne faut pas les laisser s’installer,
s’arranger pour qu’elles passent leur chemin le plus vite possible
pour que nous puissions goûter d’une manière optimale
à tout ce qui s’éveille en nous, à tout ce qui rayonne en nouscar notre tête ne devrait servir que de relais au réseau d’ondes que forme le corps durant la séance,
bien sûr aussi de temps à autre, nos capacités intellectuelles peuvent être utiles,
tout n’est pas une action spontanée menée par le désir, par l’instinct
mais c’est une très mauvaise idée de laisser notre intellect reprendre les manettes,
le corps peut se servir de certaines de nos idées pour orienter l’action
mais c’est toujours de façon indirecte,
une pensée passe comme un éclair qui semble comme une suggestion à suivre
sur la façon dont les choses devraient se passer,
si cette suggestion est pertinente, le corps va s’en emparer au bout d’un moment
sans même qu’on s’en rende compte,
sinon la pensée s’évaporera sans conséquence aucuneles pensées devraient donc passer comme des éclairs dans le feu de l’action
et n’avoir jamais aucune conséquence immédiate sur les ébats,
toute pensée qui s’installe, qu’on laisse s’installer
va agir comme un voile de plus en plus épais par rapport à nos sensations,
nous les rendre opaques de plus en plus,
jusqu’à nous couper complètement de ce qui se passe en nous,
trancher plus ou moins longtemps ce lien par rapport à ce qui se passe dans notre chair
que constituent les sensations éveillées en nouslien ou élan,
elles constituent aussi un élan, un flux,
au plus on laisse ce flux tranquille, au plus il va monter en puissance,
au plus on va pouvoir se baigner dedans, s’en imbiber,
percevoir les ondes superbes des énergies qui sont montées en nous12 août 2020 à 8 h 34 min #38543bzo
Participantj’aime écrire,
je profite de mon intense sexuelle en solitaire, de ses progressions, de ses questionnements,
pour en faire un exercice d’écriture aussi,
l’excuse, c’est d’éventuellement aider d’autres dans leur cheminement
mais la véritable raison est juste que j’aime écrire,
j’aime construire des phrases, j’aime choisir des mots,
les faire jouer ensemble, les faire résonner ensemble dans ma têteon pourrait imaginer en me lisant que je ne fais que cela
mais ce n’est pas vrai,
en moyenne, à tout casser, je pratique 45 minutes maximum,
difficile à évaluer car je n’ai pas juste une pratique au lit,
à tout moment, en tout endroit, je suis susceptible de me donner du plaisir
tellement ma pratique est intégrée à mon quotidien,
tellement elle ne nécessite rien d’autre que juste ma chair et mon désir,
que juste ma chair et mon désir dedans, s’enflammant, m’enflammantla plupart des jours, c’est même juste maximum une trentaine de minutes,
en fractionné, quelques minutes, voire quelques secondes par-ci, par-là,
une petite séance au lit de 5 minutes, 10, 15, tout au plus
puis d’autres jours, si je suis en congé et que l’envie est là,
cela pourra monter à plusieurs heures sur une journée,
avec parfois des séances sans interruption aussi au long cours,
c’est variable, je me laisse guider par mon désir12 août 2020 à 8 h 47 min #38544bzo
Participantje vais beaucoup écrire aujourd’hui, je vous préviens,
vous, mes milliers de lecteurs, vous allez avoir du travail aussi aujourd’huique s’est-il passé?
à cause de la chaleur je me suis réveillé tôt,
jour de congé aujourd’hui, comme la plupart des mercredis
et au lit je me suis exercé, j’ai bien travaillé, bien mis des tas de choses au point,
merveilleusement progressé en faitoui, c’est vraiment injuste comme je l’écrivais, il y a quelques jours,
à quel point on peut progresser de plus en plus facilement
au fur et à mesure qu’on est de plus en plus avancé,
alors qu’on début, c’est tellement dur, d’obtenir le moindre petit progrès
mais c’est comme cela, je ne vais certainement pas m’en plaindre,
c’est une chose à accepter, c’est une des récompenses aussi quand vous arrivez à un certain niveau,
c’est que vous progressez bien plus vite, plus facilement, qu’à vos débuts,
pas forcément tous les jours, bien sûr
mais d’une manière générale, c’est beaucoup plus facile d’avancer,
on est plus patient aussi car on a sa dose quotidienne de plaisir assuréemais peut-être aussi,
cela demande de garder un certain état d’esprit d’ouverture, d’expérimentation et de curiosité,
il ne faudrait jamais l’abandonner,
on court vraiment le risque de l’usure, de l’acquisition d’habitudes, de routines
et par conséquent d’un vieillissement, en quelque sorte, de notre pratique,
les sensations s’émoussent, ne nous apportent plus les mêmes satisfactions,
les orgasmes aussi semblent perdre en puissance,
etc, vous voyez le tableau,
donc il faut toujours garder un état d’esprit d’explorateur émerveillé,
curieux de pousser toujours plus en avant,
excité comme un enfant, lâché tout seul dans un magasin de bonbons12 août 2020 à 9 h 12 min #38545bzo
Participantj’évoque régulièrement ma complicité avec mon corps,
sans doute certaines personnes qui me lisent
(mais en y’a-t-il seulement un autre à part @andraneros quand il n’est pas en vacances?)
sont-ils perplexe, se demandent-ils ce que je veux dire par làj’y ai réfléchi aussi un peu ce matin, entre deux moments de plaisir, d’emportement par le désir,
ce que je qualifie de complicité avec mon corps,
on pourrait dire que c’est le rewiring
mais le rewiring poussé à un stade très avancéau jour d’aujourd’hui, je peux effectuer n’importe quel geste, n’importe quel mouvement,
si je l’effectue avec une intention sexuelle,
qu’est-ce que c’est qu’une intention sexuelle?
un geste, un mouvement, donc effectué avec l’intention d’obtenir du plaisir,
qui met en route en nous des tas de mécanismes,
j’écrivais donc, si j’effectuais n’importe quel geste, n’importe quel mouvement
avec l’intention d’obtenir du plaisir avec,
eh bien je l’ai, il se déclencheça, j’appelle la complicité avec mon corps, je l’obtiens grâce à la complicité avec mon corps
mais on pourrait aussi qualifier ce phénomène de rewiring, je crois,
on s’habitue à interpréter des tensions et des relâchements musculaires,
le moindre effleurement, le moindre frottement, la moindre pression
comme sensations de plaisir riches et variées,
on obtient une palette infinie, en fait ainsi, les combinaisons n ‘ont aucune limite,
on bouge ceci, cela puis on bouge ceci ou cela en même temps aussi,
on obtient ainsi un kaléidoscope sans cesse changeant dans sa chairqu’habitue-t-on ainsi? son corps, son cerveau?
les deux, je crois, on habitue surtout son cerveau à être un relais du corps,
à ne plus fonctionner juste comme une machine à penser, à réfléchir,
comme un écureuil qui tourne dans sa cage
mais à s’ouvrir au reste du corps et recevoir des milliers de messages à chaque instant qui vont monter,
le cerveau et le corps vont collaborer intimement,
une complicité va s’établir
pour que nos séances se transforment en une fête sans pareillele rewiring, c’est donc le cerveau et le corps,
le cerveau apprend à faire partie du corps, ne faire plus qu’un avec lui,
apprend à ne plus être qu’une partie du corps parmi d’autres,
apprend à vivre avec lui, à se lâcher à l’unissons avec lui, à se laisser emporter avec lui,
le cerveau devient corps et le corps devient cerveau,
ils ne forment plus qu’un,
c’est cela le rewiring quand on le pousse bien loin, il me sembleil n’est jamais vraiment terminé, le rewiring,
c’est un work in progress, il est toujours à parfaire,
à être rendu plus fin, plus précis, plus puissant12 août 2020 à 9 h 21 min #38546bzo
Participantchiant ce bug quand on arrive en quelque sorte en bas d’un page,
elle ne s’affiche plus, c’est décalé,on retrouve son nouveau texte à la page précédente
alors que la pagination indique une nouvelle page
mais qui est vide,
il faut toujours deux, trois textes avant que le bug disparaisse
sinon on clique sur la dernière, page 18 par exemple
mais celle-ci est vide,
le texte se trouve en fait toujours à la page précédentej’écris d’ailleurs ce texte-ci pour essayer de faire disparaître le bug
12 août 2020 à 9 h 22 min #38547bzo
Participanttoujours pas, toujours là, je vais rajouter des nouveaux textes pour jusqu’à ce que le décalage disparaisse,
fait vraiment chier ce truc - AuteurArticles
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