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1 juillet 2020 à 18 h 34 min #37921Ncls0Participant
Bonjour,
Je reviens pour vous partager ce qui je pense a été mon premier “orgasme prostatique” ou en tout cas ses prémisses.
Suite à la lecture du témoignage de @cypros , je décide d’entamer une séance.
Conditions : je n’ai pas fait de séance depuis 6 jours, je suis très fatigué. Je n’ai aucune attendu, ai l’esprit embrumé et apaisé et n’attends rien : mon objectif principal et de m’allonger pour me reposer.Je m’endors et me réveille avec une érection, je ne ressens rien de particulier. Je sens cependant que je suis dans un état de bien-être et de détente.
C’est une phrase précise de @cypros qui m’a fait tilt :J’ai tenté de stimuler les tétons pour relier le plaisir à toutes ces convulsions, tout me semble encore fouillis… comme un gros sac de nœud à démêler.
Etant donné que mon corps se “fait l’amour à lui-même” à chaque séance, se pourrait-il que je vive à chaque fois des orgasmes sans les ressentir. N’ai-je pas juste à “éduquer” mon cerveau/esprit afin qu’il comprenne qu’il doit associer ces “moments” à du plaisir (une sorte de réflexe conditionné, je ne sais pas si je suis clair) ?
En clair, qu’il faut simplement démêler le sac de noeuds qui relie le corps au plaisir (comme a dit @cyprus) afin que le lien soit établi.J’ai donc commencé à me caresser les hanches, les tétons afin de ressentir du plaisir émanant des zones que je caresse en espérant que mon cerveau comprenne qu’il faut également associer cette sensation aux mouvements de mon bassin et de l’Aneros. Je reste en “do nothing” au niveau de l’Aneros car je n’arrive de toute façon pas à faire le vide tout en faisant des contractions volontaires (je compense par des petits mouvements de bassin)
J’ai continué mon travail de respiration et ai senti petit à petit le plaisir se déplacer de mes tétons/hanches jusqu’à mon bas ventre. Les tétons ne me procuraient plus rien, j’ai arrêté de les stimuler : mon esprit avait enfin localisé la source.
J’ai surélevé un peu mon bassin et ai senti ce plaisir monter déscendre comme un yoyo à chaque respiration : je marchais sur un fil.
Et là d’un coup une explosion : des sensations extrèmements puissantes le temps de quelques contractions (5 10 secondes), l’impression que j’allais éjecter l’Aneros mais j’ai cette fois réussi à ne plus y penser.
Des pulsations de plaisir très puissantes, des cris et des contractions du sphincter très fortes.
Puis le calme, des fourmis à travers les bras et les jambes et un état de bien être et de calme … puis mon corps et ma machoire se sont mis à trembler très (trop) violemment. Les sensations ont disparu.
J’ai décidé de ne pas chercher à aller plus loin, satisfait de ce que j’avais pu découvrir aujourd’hui …C’est le début d’une nouvelle phase dans mon exploration … Affaire à suivre.
Merci encore pour vos conseils
@cypros : n’hésite pas à continuer de partager ton expérience sur ce sujet afin qu’on puisse s’entraider afin de comprendre notre corps puisque nous vivons la même chose.2 juillet 2020 à 8 h 43 min #37923AndranerosParticipantBonjour @Ncls0,
Tu as su te mettre dans un excellent état d’esprit pour cette session. Tu étais en mode d’exploration, bien à l’écoute de tes sensations, sans attente.Etant donné que mon corps se « fait l’amour à lui-même » à chaque séance, se pourrait-il que je vive à chaque fois des orgasmes sans les ressentir. N’ai-je pas juste à « éduquer » mon cerveau/esprit afin qu’il comprenne qu’il doit associer ces « moments » à du plaisir (une sorte de réflexe conditionné, je ne sais pas si je suis clair) ?
En ce qui me concerne tu es très clair ; c’est la phase de « reconditionnement » (« rewiring » sur les forums anglophones). Accepter l’idée que les prémices de tes futurs orgasmes prostatiques ne t’apportent pas les mêmes sensations que celles que tu connais à l’approche de l’orgasme centré sur le pénis et associé à l’éjaculation.
C’est le début d’une nouvelle phase dans mon exploration … Affaire à suivre.
Je partage ton analyse :
ce qui je pense a été mon premier « orgasme prostatique » ou en tout cas ses prémisses.
Tu viens de vivre une expérience typiquement orgasmique. C’est un grand progrès. Il y en aura encore beaucoup d’autres. Bon cheminement @Ncls0.
2 juillet 2020 à 20 h 25 min #37931Ncls0ParticipantUne étape a été franchie il y a quelques jours et les séances s’enchainent.
Avoir franchi ce palier a libéré en moi ce “plaisir”. j’ai des sensations au bas ventre à l’idée d’entamer une séance et je n’hésite pas à pratiquer.les premiers orgasmes, la détente est importante pour réduire les contractions instinctives de protection contre des sensations « trop intenses »
Cette phrase d’ @andraneros a fait écho : mon corps ne convulse plus, je suis désormais prêt à recevoir ce plaisir. Ces convulsions “étaient instinctives et puissantes” afin de m’empêcher de ressentir le plaisir car je n’étais pas prêt.
Il ne me reste plus qu’à continuer mon travail de conditionnement et d’éveil au plaisir.
4 séances : 4 fois ces “orgasmes”, contractions très fortes du sphincter, gémissements, sensations de plaisir qui restent encore faibles mais présentes.
Parfois l’intensité est faible mais l'”orgasme” dure plus longtemps parfois c’est le contraire.
Je marche sur un fil (les sensations font le yoyo), parfois je suis maladroit (je me laisse trop aller et contracte si fort mon sphincter que j’expulse l’Aneros) mais je touche du doigt quelquechose d’exquis.
Le “vrai orgasme” est au bout du tunnel.Je me sens enfin prêt à accueillir cette énergie en moi, il me reste la pratique afin d’apprendre à la localiser et à la laisser se diffuser dans tout mon corps.
En tout cas, même si les sensations sont encore faibles je ressors de ces “nouvelles séances” dans un état de calme et de bien-être très peu souvent atteintes.3 juillet 2020 à 8 h 40 min #37937AndranerosParticipantBonjour @Ncls0,
Je comprends ce que tu veux dire mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi quand tu écris :Le « vrai orgasme » est au bout du tunnel.
D’une part l’orgasme prostatique ne s’exprime pas sous une seule forme, facile à reconnaître et toujours identique, ni pour tous les hommes, ni même pour un seul homme. Il n’y a donc pas UN vrai orgasme prostatique. Au contraire les témoignages de nos amis bien avancés montrent qu’on peut vivre cette expérience orgasmique avec de nombreuses variations dans l’expression et dans le ressenti de son plaisir.
D’autre part quand on parle du « bout du tunnel » on laisse entendre qu’avant d’atteindre ce « bout » soit on est dans la souffrance, soit au mieux il ne se passe rien. C’est oublier que le « voyage » vers l’orgasme prostatique est déjà une découverte, de soi, de son corps, de sa sexualité, de sa sensualité, d’une autre relation avec la jouissance. C’est aussi oublier tout un apprentissage qui concerne un savoir être (relaxation, connexion au corps, méditation… ) et des savoir faire (respiration profonde, relâchement musculaire, contrôle musculaire du périnée… ). Certains traversent cette période en une seule session, d’autres ont éventuellement besoin de plusieurs années et ne sont récompensés que s’ils ont su être patients.
Une période d’apprentissage n’est jamais un tunnel. De mon point de vue c’est plutôt une piste d’envol.
En revanche je suis tout à fait d’accord avec l’état d’esprit dont tu fais preuve :
Je me sens enfin prêt à accueillir cette énergie en moi, il me reste la pratique afin d’apprendre à la localiser et à la laisser se diffuser dans tout mon corps.
Bon cheminement @Ncls0.
4 juillet 2020 à 21 h 06 min #37947Ncls0ParticipantBonjour à tous,
Merci @Andraneros pour ta remarque. Effectivement le terme employé de tunnel n’était pas adapté.
C’est aujourd’hui que j’ai pu comprendre ta remarque : l’exploration et la recherche du plaisir prostatique est une constante évolution et ce plaisir peut apparaître sous diverses formes et diverses intensités.Nouvelle séance et nouvelle expérimentation : (Désolé, je suis scientifique cartésien j’appréhende mon exploration comme une découverte avec des essais, des tests, des erreurs, des conclusions à chaque séance)
Je décide de modifier deux choses aujourd’hui.
Je change de position pour éviter une routine et me mets en chien de fusil (également pour “bloquer” mes jambes afin que je ne sois pas distrait par leur mouvement pendant ma séance)
Je décide cette fois-ci après mon temps de relaxation de ne pas être en mode “do nothing” comme à mon habitude mais d’effectuer de très légères contractions.J’entame mon inspiration/expiration par la bouche/ventre, je me caresse un téton et effectue ces très légères contractions.
Les débuts sont compliqués car je ne suis pas reconnu pour savoir faire plusieurs choses en même temps mais je persévère et ces mouvements s’installent mécaniquement et j’arrête d’y penser.
Je commence à ressentir une chaleur dans le bas-ventre ainsi que de faibles vibrations.
La chaleur se transforme en plaisir et mon ventre et ma respiration commencent à devenir saccadées.
Je décide alors de continuer ma respiration comme si de rien était sans m’affoler, chose que je stoppais avant.Les choses se sont emballées très vite, les contractions involontaires sont apparues et de moins en moins espacées dans le temps. Le plaisir est monté, monté et là une explosion de plaisir.
Mais une vraie explosion : un état de béatitude et une bombe de plaisir qui a explosé en moi. L’intensité était bien supérieure à tout ce que j’ai connu auparavant.
Ma respiration s’est emballée, je n’ai pas réussi à garder mon calme. Je n’étais pas prêt à recevoir toute cette énergie (J’ai également toujours eu une sorte de “phobie de l’étouffement” et j’ai pris peur quand j’ai senti ma respiration s’accélérer : Il me semble que tu en avais parlé en disant que tu ne te mettais pas en chien de fusil car tu avais l’impression d’avoir du mal à respirer)
Je n’ai pas réussi à surfer sur la vague et j’ai bu la tasse si on reste dans la métaphore aquatique.C’était la première fois que je sentais que je ne contrôlais plus mon corps : une contraction qui procurait du plaisir, en amenant une autre qui en procurait un peu plus et de plus en plus rapidement jusqu’à cette explosion qui m’a “coupé le souffle et étouffé”.
Cet état que je n’avais jamais connu auparavant m’a fasciné : j’espère pouvoir revenir vous dire que j’ai réussi à “surfer cette vague” ou ce “tsunami d’émotions et de plaisir”.Merci encore @Andraneros pour ta remarque qui m’a fait prendre conscience qu’il ne faut pas se cantonner à une manière de faire. Bon cheminement également.
5 juillet 2020 à 19 h 04 min #37954AndranerosParticipantBonsoir @Ncls0,
Quand tu nous dis :J’entame mon inspiration/expiration par la bouche/ventre, je me caresse un téton et effectue ces très légères contractions.
Les débuts sont compliqués car je ne suis pas reconnu pour savoir faire plusieurs choses en même tempsTu mets en évidence ce qui me paraît être une difficulté fréquente que rencontrent les hommes pendant leurs premières sessions de massage prostatique et pour certains bien au-delà. Il s’agit de combiner avec fluidité des actions diverses qu’ils n’ont pas l’habitude de faire, contrôle de la respiration, caresses nouvelles, contractions musculaires particulières, stimulation d’un organe interne totalement ignoré… C’est compliqué pour une majorité d’entre nous à nos débuts.
je persévère et ces mouvements s’installent mécaniquement et j’arrête d’y penser.
C’est très précisément ce qu’il faut faire ou ce qu’il faut apprendre à faire. C’est ce sur quoi tu as bien progressé depuis ta 1ère session telle que tu en parlais le 27 mai :
Lors de ma première séance, j’ai eu du mal à lâcher prise : j’effectuais des contractions trop fortes et trop rapides. J’étais bien trop impatient.
Avec quelques sessions supplémentaires et les bons conseils de @bzo tu avais déjà bien compris la méthode à la fin du mois de mai :
Quand j’arriverai enfin à complètement lâcher prise, j’aurai accès à tout ce plaisir, c’est une histoire de pratique et de temps j’imagine.
Tu résumais cette phase de ton apprentissage le 1er juin :
Je me dits qu’il faut que j’arrête de partir à la recherche de sensations, notamment parce que je cherche à ressentir la « chaleur et le plaisir » que je ressens quand j’éjacule.
Je me dits que le plaisir prostatique est différent donc cela ne sert à rien de le chercher puisque je ne le connais pasTu as bien tout compris, tu es très sensible aux stimulations de ton masseur, tu vis donc depuis le dénut du mois de juillet tes premiers orgasmes prostatiques. Mais j’ai l’impression que ton esprit « scientifique cartésien » bridait le plaisir qu’ils faisaient jaillir. Hier tu as réussi à lâcher encore plus prise que tu ne le faisais :
Je décide alors de continuer ma respiration comme si de rien était sans m’affoler, chose que je stoppais avant.
Les choses se sont emballées très vite, les contractions involontaires sont apparues et de moins en moins espacées dans le temps. Le plaisir est monté, monté et là une explosion de plaisir.
Mais une vraie explosion : un état de béatitude et une bombe de plaisir qui a explosé en moi.Ta dernière phrase est une définition émotionnelle de l’orgasme qui convient idéalement à certaines formes d’orgasmes prostatiques.
Je n’étais pas prêt à recevoir toute cette énergie
Ton ressenti correspond tout à fait à mon expérience que je m’efforce de transmettre en expliquant que nous avons des réactions de défense instinctives qui bloquent le plaisir que nous faisons naître quand notre prostate commence à réagir sous les stimulations de nos masseurs.
C’était la première fois que je sentais que je ne contrôlais plus mon corps : une contraction qui procurait du plaisir, en amenant une autre qui en procurait un peu plus et de plus en plus rapidement jusqu’à cette explosion qui m’a « coupé le souffle et étouffé ».
Nous pouvons franchir cet obstacle
• soit en apprenant à accepter cette intensité explosive, à accepter d’avoir le souffle coupé, ou dans mon cas à accepter d’être noyé sous le plaisir, par encore plus de relaxation voire de la méditation,
• soit en répétant cette expérience à laquelle peu à peu notre esprit va s’habituer et qu’il va finalement accepter de vivre, en faisant preuve de patience, de confiance et d’application.
j’espère pouvoir revenir vous dire que j’ai réussi à « surfer cette vague » ou ce « tsunami d’émotions et de plaisir ».
Je suis sûr que tu reviendras nous le dire. Je pense que tes messages depuis la fin du mois de mai montrent que tu as d’excellentes dispositions pour revenir nous le dire très rapidement. Bon cheminement @Ncls0.5 juillet 2020 à 21 h 08 min #37956Ncls0ParticipantBonsoir et merci pour ce message,
Ton texte me permet de prendre conscience du chemin parcouru en 2 mois.
Tu as bien résumé les étapes clé qui m’ont permis d’avancer au cours des semaines. Si je regarde en arrière, mon approche et mes sensations ont beaucoup évolué depuis le mois de mai.
J’espère qu’elles seront utiles à un ou plusieurs lecteurs de passage.Nouvelle séance :
Aujourd’hui rien ne s’est passé.
Obnubilé par les résultats de la veille, je n’avais que le potentiel résultat en tête. Au moindre fourmillement ou à la moindre sensation, je ne pouvais m’empêcher de vouloir accélérer le processus ou de repenser à ce qui m’était arrivé la veille.
Une certaine appréhension, je vais me laisser quelques jours afin de penser à autre chose.
Ce n’est pas la première séance ratée et ce ne sera pas la dernière. ( Je ne le vois pas comme un échec, je pense que c’est important de dire que ça ne fonctionne pas toujours).
Parfois, on est pas dans les bonnes conditions mentales, on pense à l’orgasme de la veille qui nous “hante” et nous empêche de faire le vide.Merci encore @bzo et @Andraneros ainsi que tous les autres auteurs de posts que j’ai pu lire. C’est grâce à vous et vos conseils que j’ai pu comprendre autant de choses en deux mois.
7 juillet 2020 à 18 h 50 min #37973Ncls0ParticipantBonjour à tous
Suite des chroniques :Nouvelles avancées :
1) La lubrification c’est important : je me suis procuré une seringue en plastique afin d’avoir entre 3 et 5mL de lubrifiant. Rien à voir, je sentais l’Aneros bouger, je sentais les “caresses” chose que je ne sentais pas avant, c’est génial. Point négatif : un mal de ventre au début comme si mon corps voulait que j’expulse tout ça.
2) La respiration c’est comme les contractions : plus c’est doux plus c’est bon. J’avais tendance à inspirer rapidement et de manière puissance et expirais lentement. J’inspire maintenant tout aussi doucement que j’expire (j’arrête d’être une brute) et je ressens beaucoup plus les chosesPoints positifs :
D’habitude j’ai une et une seule montée de plaisir au fil des respirations : soit je saisis l’opportunité, soit la flamme s’éteint et je peux arrêter la séance.
J’ai aujourd’hui réussi à rallumer la flamme une dizaine de fois après qu’elle se soit éteinte.Points négatifs :
J’ai rallumé la flamme plusieurs fois mais je n’ai pas réussi à en transformer une seule en orgasme. Dès que je sentais que j’approchais de l’orgasme, mon corps se crispait et “bloquait”
J’avais la sensation d’être au saut à l’élastique, et de m’accrocher instinctivement à la barrière au moment de sauter.
J’imagine qu’il y a encore de l’appréhension et ça se réglera avec le temps, l’habitude et/ou la méditation/calme.Bon cheminement à tous
9 juillet 2020 à 10 h 51 min #38015AndranerosParticipantTu nous disais @Ncls0 le 20 juin dernier :
Un problème au niveau de la lubrification : il est vrai que ma prostate doit être sensible puisque sans rien faire et en « do nothing » j’ai de bonnes sensations.
J’ai l’impression que je ne vais pas au-delà car justement l’Aneros n’est pas mobile et les sensations viennent seulement de l’appui de l’Aneros sur la prostate (ce qui est déja bien)
Je n’étais qu’au lubrifiant à base d’eau mais vais essayer le beurre de KaritéTu nous dis maintenant :
La lubrification c’est important : je me suis procuré une seringue en plastique afin d’avoir entre 3 et 5mL de lubrifiant. Rien à voir, je sentais l’Aneros bouger, je sentais les « caresses » chose que je ne sentais pas avant, c’est génial.
Peux-tu décrire comment tu fais maintenant pour la lubrification ? Les lecteurs débutants seront certainement intéressés par ta méthode après ton commentaire enthousiaste sur les avantages qu’elle te procure.
Ce que tu dis sur la manière dont tu respires est une illustration importante de l’intérêt que nous avons à ne rien forcer pendant nos sessions. On ne déclenche pas le plaisir prostatique. On se prépare à le recevoir et à l’accepter quand il apparaît. Tu fais de grands progrès dans ce domaine aussi.
Je partage ta conclusion. Bon cheminement @Ncls0.
9 juillet 2020 à 13 h 12 min #38018Ncls0ParticipantBonjour,
Ce que tu dis sur la manière dont tu respires est une illustration importante de l’intérêt que nous avons à ne rien forcer pendant nos sessions. On ne déclenche pas le plaisir prostatique. On se prépare à le recevoir et à l’accepter quand il apparaît. Tu fais de grands progrès dans ce domaine aussi.
Tout à fait, je me suis rendu compte que lorsque je commençais à avoir des sensations, j’augmentais la force et l’intensité de mes respirations comme pour accélérer le process. Je pense qu’avec la pratique et le temps on comprend qu’il n’y a rien à forcer et que le calme et les contractions involontaires suffisent à “déclencher la machine” (bien que je n’y sois pas encore parvenu à part une fois par “chance”).
Pour la lubrification :
Je me suis procuré en pharmacie une seringue en plastique de 5mL (sans l’aiguille, je précise on ne sait jamais)
Je commence d’abord par détendre la zone avec un tout petit peu de lubrifiant en extérieur en faisant de petits mouvements rotatifs.
Concernant la seringue, j’ai coupé le bout plus fin afin d’être sur qu’il ne se casse pas à l’intérieur de moi et me suis assuré que la coupure soit bien lisse pour éviter tout accident ou coupure interne.
J’injecte alors entre 3 et 5mL de lubrifiant en tenant bien la seringue pour éviter tout accident ou aspiration (prudence avant tout)
Ensuite, je lubrifie l’Aneros avant de l’introduire.
Il faut avouer qu’au début, on ressent comme une gêne : le corps réagit comme à un corps étranger (mal au ventre et envie d’aller aux toilettes réflexe pour enlever tout ça) mais on finit par s’y habituer surtout en se calmant (la relaxation comme pour le reste)
C’est incroyable parce que l’Aneros est vraiment “libre de ses mouvements” et on le sent caresser une zone précise (c’est d’ailleurs là que pour la première fois j’ai identifié la position de ma prostate après 2 mois de pratique : avant j’avais des sensations mais n’identifiais pas d’où elles venaient)
Attention cependant en enlevant l’Aneros, il vaut mieux être aux toilettes (je vous passe les détails)Bon cheminement à tous.
9 juillet 2020 à 15 h 11 min #38019AndranerosParticipantBonjour @Ncls0,
Tu utilises le même matériel que moi. La différence est que j’ai coupé l’extrémité de la seringue de telle sorte que l’ouverture ait le diamètre du cylindre. Ainsi je peux l’enfoncer dans de l’huile de coco figée ou du beurre de karité pour remplir le cylindre et en faire un suppositoire après passage au freezer ou au congélateur pour le rendre assez rigide pour être enfoncé facilement dans le rectum.Avant de passer au beurre de karité j’ai utilisé peu de temps une seringue en plastique à bout rond pour déposer un lubrifiant liquide dans le rectum. J’ai vite abandonné pour le beurre de karité.
Bon cheminement @Ncls0.
9 juillet 2020 à 20 h 51 min #38021CaktilParticipantBonjour @Ncls0,
As-tu essayé le beurre de karité? Quand tu dis que tu injectes du lubrifiant, est-ce le beurre de karité?
J’ai vu une bonne amélioration dans la qualité de mes séances quand je suis passé du lubrifiant silicone au beurre de karité. J’ai aussi essayé l’huile de coco, mais elle me convient moins bien (transit perturbé le jour de la séance…).
Bravo pour tes progrès, tu es vraiment sur la bonne voie.
Bon cheminement @Ncls0 !9 juillet 2020 à 22 h 21 min #38022Ncls0ParticipantBonjour @Andraneros et @Caktil
Concernant le lubrifiant, j’utilise actuellement du lubrifiant classique à base d’eau mais je vais essayer dans le week-end le beurre de karité pour voir la différence.
Nouvelle séance : exactement la même que la précédente, j’arrive à attiser des braises à plusieurs reprise mais ne parvient pas à allumer le feu. Je précise que je ne suis pas déçu car ce n’est plus mon but principal, j’ai enfin compris que ça viendra quand ça viendra. Quand bien même, ces séances m’apportent relaxation et me permettent de m’accorder un moment de repos, déconnecté pour moi et moi seul.
Cependant, plusieurs questions me viennent en tête, j’imagine que la réponse dépend de tout un chacun mais vous pourrez peut-être m’aiguiller.
1)
D’abord concernant le focus de mon esprit. Dois-je réellement ne penser à rien ( je m’endors 1 fois sur 3 en faisant ça c’est terrible) ou bien essayer de connecter mon esprit aux sensations afin de les “attiser” par le fait d’y penser et de s’y connecter. J’avoue ne pas savoir vers quelle voie m’orienter.
Les sensations sont de toute façon très fouillies pour le moment : des fourmis dans les mains et les pieds, une chaleur au niveau de la tête et du bas ventre, des légères chatouilles au niveau de la prostate, de petits tapotements au niveau des testicules et picotements au niveau du gland, le battement de mon coeur qui envahit mon corps etc etc … Je reçois des signaux de partout en même temps c’est compliqué à démêler tout ça.
Dois-je concentrer ma pensée sur une sensation particulière, toutes en même temps ou aucune ?
2)
Les contractions involontaires :
Très difficiles à identifier. Parfois j’ai l’impression d’effectuer les contractions alors que pas du tout. Parfois j’ai l’impression qu’elles sont involontaires alors que je les provoque.
J’essaie d’oublier ces contractions dès lors qu’elles semblent involontaires pour libérer mon esprit de cette contrainte mais pas facile. Ou alors je les oublie, puis l’instant d’une demi-seconde j’y repense contracte les bloque et les arrête. Ca me coupe à chaque fois dans mon élan.
3)
Il peut m’arriver d’avoir des montées graduelles de chaleur et de vagues de plaisir sans sentir que je contracte. Mais je peux également ne pas sentir grand chose et pourtant avoir des contractions involontaires très puissantes et des gémissements qui sortent sans demander l’autorisation.
Est-ce plusieurs types d’expression du plaisir ou à terme les deux vont se mélanger ? COntractions fortes et cris + sensation de chaleur et plaisir diffus, les deux mélangées ?
Cela dépendrait-il du niveau d’excitation au moment de la séance ?J’espère ne pas être parti dans tous les sens et vous remercie par avance.
Bon cheminement à tous10 juillet 2020 à 11 h 55 min #38026CaktilParticipantBonjour @Ncls0,
Il m’est aussi arrivé de m’endormir au cours d’une séance, surtout s’il ne se passe pas grand chose 🙂. Mon attention est généralement tournée vers les sensations physiques qui se manifestent dans la région périnéale. Maintenant, les sensations commencent à arriver très rapidement en ce qui me concerne. A peine une ou deux minutes après le début de la séance, une fois que le masseur s’est un peu réchauffé. Les respirations contrôlées provoquent les premières manifestations de plaisir. Tant à l’inspiration qu’à l’expiration qui doivent être très profondes. Une fois que les vagues de plaisir commencent à se propager, quelques images érotiques me traversant l’esprit font augmenter les sensations physiques. Plus les scènes sont torrides… Plus le plaisir augmente… En principe, si la séance marche bien, la machine est en route à ce moment-là et les orgasmes vont s’enchaîner, de plus en plus intenses. Dès qu’un orgasme pointe le bout de son nez, les caresses sur les seins et, surtout, sur les tétons vont me permettre de moduler le plaisir et de le faire durer presque aussi longtemps que j’en ai envie.
C’est à ce moment que les contractions involontaires vont se déclencher chez moi. Mais ce n’est pas systématique, et très souvent je n’ai pas d’involontaire. Ce qui n’empêche pas les vagues d’orgasmes d’arriver.
Mais parfois, il m’arrive aussi de ne pas arriver à avoir des orgasmes. J’ai aussi des sessions ratées. De moins en moins avec le temps, mais ça peut arriver. La séance « d’après », celle qui suit une séance particulièrement réussie, est parfois ratée car il est difficile de ne pas avoir d’attentes après avoir vécu les meilleurs orgasmes de sa vie…
Bon cheminement @Ncls0, tu as l’air d’être sur la bonne voie !10 juillet 2020 à 12 h 51 min #38027AndranerosParticipantCe que je peux répondre à tes questions @Ncls0 :
1)
Je pense qu’il vaudrait mieux essayer de connecter ton esprit à tes sensations et particulièrement à celles qui proviennent de la zone prostatique (anus, rectum, prostate, périnée, bas ventre). Les autres sensations qui apparaissent ailleurs dans le corps ne sont que des conséquences de ce que tu vis, au mieux sympathiques, au pire parasites. Celles qui viennent de la zone stimulée par le masseur sont soit la source de ton plaisir, soit ses premières manifestations. A mon humble avis ce sont les plus importantes.
2)Les contractions involontaires
Très difficiles à identifier.Plutôt que des « faire l’effort » de les oublier, essaie de les suivre, de les accompagner en pensée.
Parfois j’ai l’impression d’effectuer les contractions alors que pas du tout. Parfois j’ai l’impression qu’elles sont involontaires alors que je les provoque.
Ta remarque est très intéressante. Je me fais la même de temps en temps. Au stade où tu en es est-ce que cette différence est importante ? Si tu en étais à avoir des contractions involontaires, donc échappant totalement à ton contrôle, puissantes, profondes te propulsant sur des pics orgasmiques insoutenables, les renouvelant sans fin apparente, la différence serait importante car c’est la perte de contrôle qui ouvre la voie aux tsunamis orgasmiques.
Pour toi maintenant c’est l’apparition des vagues de plaisir qui est importante. Ce dont tu dois seulement prendre soin c’est d’évoluer vers des contractions volontaires de plus en plus légères qui peu à peu ne doivent plus générer ton plaisir mais seulement l’accompagner pour s’effacer et laisser la place aux contractions involontaires qui vont le faire durer et s’intensifier.
3)Est-ce plusieurs types d’expression du plaisir ou à terme les deux vont se mélanger ?
Chaque cheminement est différent. Tu n’échappes pas à cette règle. Ton expérience évolue constamment et continuera de le faire même après des années de pratique. Si tu cherches à contrôler la nature du plaisir que tu vis, tu cours le risque de l’éteindre. Si tu as l’impression que ça part dans tous les sens sans te permettre d’avancer nettement, tu peux toujours essayer de privilégier les conditions qui t’ouvrent à la forme de plaisir qui te paraît apporter la meilleure progression semaine après semaine.
Bon cheminement @Ncls0.
10 juillet 2020 à 13 h 53 min #38029Ncls0ParticipantBonjour,
Si tu cherches à contrôler la nature du plaisir que tu vis, tu cours le risque de l’éteindre
Chassez le naturel, il revient au galop. Je ne peux pas m’en empêcher.
D’ailleurs @Andraneros, j’ai pu lire l’article que tu avais écrit concernant ton expérience et les différentes étapes de ton cheminement. Je l’ai trouvé très intéressant et ai reconnu beaucoup de similarités au niveau des étapes franchies.Je me suis procuré du beurre de Karité mais j’avoue ne pas comprendre ce que je dois en faire et comment m’en servir …
Bonne journée et bon cheminement.
10 juillet 2020 à 14 h 30 min #38030AndranerosParticipantPour éclairer ta lanterne @Ncls0,
Le beurre de karité peut servir d’une part à faire des suppositoires à glisser dans le rectum pour une lubrification interne et d’autre part à enduire le masseur de façon plus traditionnelle, pour une double lubrification destinée à des sessions qui peuvent durer beaucoup, beaucoup plus longtemps qu’une simple masturbation à but éjaculatoire.
1. Lubrification du rectum
Deux possibilités :
• Faire fondre le beurre de karité (30 à 35 degrés) et l’injecter dans le rectum à l’aide d’une seringue adaptée,
• Ma méthode : utiliser une seringue plastique de 5 ml sans aiguille, en couper l’extrémité côté embout pour l’aiguille, l’enfoncer dans le beurre de karité à température ambiante pour en retirer une « carotte », la refroidir quelques minutes au freezer ou congélateur pour qu’elle devienne suffisamment ferme pour être enfoncée dans le rectum à travers l’anus. J’utilise un petit pot en verre dont la profondeur correspond à la longueur de la seringue raccourcie.
2. Lubrification du masseur
Ma méthode consiste à liquéfier à basse température (au four à micro ondes réglage 350 w entre 2 et 4 minutes selon quantité), le beurre de karité contenu dans un pot en verre (type pot à confitures) suffisamment profond pour y tremper le masseur sorti du congélateur. Le beurre de karité se fige en couche régulière sur le masseur. Remettre la masseur quelques minutes au congélateur. Pour épaissir la couche de lubrifiant renouveler l’opération.A partir de ces exemples tu peux imaginer des variantes avec l’huile de coco, un peu plus liquide que le beurre de karité à température identique. Tu peux aussi utiliser d’autres méthodes que celles que je présente. Par exemple un de nos membres forme des suppositoires directement à la main.
Le beurre de karité, comme l’huile de coco, se conserve sans problème au congélateur pour de longues périodes et au réfrigérateur voire à température ambiante dans des pots en verre avec couvercle.
Acheté au kilo sur Internet ce n’est pas cher. Le produit est sain pour notre organisme. En ce qui me concerne la double lubrification est suffisante pour plusieurs heures. Comme les huiles végétales il peut tâcher les tissus. On peut l’utiliser pour adoucir la peau, pour des massages…
10 juillet 2020 à 21 h 53 min #38039Ncls0ParticipantBonjour,
Petit retour sur l’utilisation du beurre de karité :
j’ai fait une forme de suppositoire avec deux cuillères comme une petite quenelle et quelques minutes au freezer comme tu m’as dit. La mise en place est assez complexe : j’avais peur que le froid me brûle mais en meme temps si on attend trop ben quand on presse pour l’insérer elle s’écrase …
J’ai aussi enduit l’Aneros de beurre de Karité à la main (attention très gras) et ben jamais eu autant de facilité à l’insérer …Points positifs :
Aucune gêne à l’intérieur du corps, je n’ai pas de sensation de corps étranger, d’ailleurs je n’ai pas senti le beurre de Karité
Dure “plus longtemps”, très pratique pour des longues séances
Points négatifs :
J’ai eu moins de sensations que d’habitude : peut-être que j’en avais trop mis et comme c’est très gras ça crée une “pellicule” ?
Le beurre de Karité, c’est trèeees gras.Retour sur la dernière séance :
Respiration allongé sur le dos pendant 15minutes. Puis démarrage de minuscules contractions en stimulant mes tétons pour induire la sensation de plaisir (c’est fou de voir d’ailleurs à quel point mes tétons deviennent sensibles, ils ne l’étaient pas du tout avant que je commence avec l’Aneros)
Je décide suite à la suggestion de @Caktil d’entretenir tout ça par des “images mentales érotiques” : positif et négatif à la fois. Une très forte excitation amplifiée par l’Aneros mais centrée autour de mon pénis, aucune sensation au niveau de la prostate zéro. Par contre, une très forte érection et j’ai failli éjaculer sans me toucher.
Je ressentais le plaisir phallique classique donc pas un grand intêret mis à part de m’éloigner du but (malheureusement, les “images érotiques” me concernant sont toutes centrées autour de mon pénis. N’ayant jamais pratiqué autre chose que le “sexe hétéro classique” même si je n’aime pas ce terme).J’en conclue que l’excitation sexuelle est un tremplin mais qu’il faut arriver à la diriger au bon endroit.
Je vais faire une pause demain car je ne suis pas du tout dans le bon état d’esprit en ce moment (focus sur le but, impatient) j’enchaine trop les séances.
J’ai vu @Andraneros que tu disais que l’apprentissage entre les séances est aussi important que pendant les séances : je te rejoins sur ce point.
Je vais essayer de rester abstinent sexuellement et ne pas me toucher pour augmenter l’excitation au moment de la prochaine séance.La suite au prochain épisode, bon cheminement.
10 juillet 2020 à 22 h 28 min #38042AndranerosParticipantTu écris @Ncls0 :
j’avais peur que le froid me brûle
Selon mon expérience pour les petites quantités que nous utilisons ce risque est infime voire inexistant. En insérant un suppo à la sortie du congélateur j’ai ressenti au maximum une gêne pendant 1 minute ou deux. En revanche il est vrai que si on attend trop longtemps après la sortie il se ramollit vite.
Selon mon expérience il se crée en effet une pellicule qui doit se répandre sur les parois du rectum. Il m’arrive de retrouver des selles partiellement enrobées d’une fine pellicule blanchâtre le lendemain d’une session. Je ne pense pas que cette très fine pellicule huileuse puisse modifier beaucoup les sensations. Parmi les méthodes de lubrification proposées sur le forum officiel Aneros il y la méthode du préservatif qui consiste à enfiler un préservatif sur le masseur et à lubrifier l’intérieur du préservatif. La pellicule du préservatif sera toujours moins glissante que la pellicule huileuse du beurre de karité fondu.
Tu peux ajuster la quantité de beurre de karité en raccoorcissant ton suppositoire, ce qui est facile à faire si tu utilise une petite seringue.
C’est super de faire ainsi des expériences pour varier les conditions de tes sessions et vérifier ce qui te convient le mieux.
Bon cheminement @Ncls0.
12 juillet 2020 à 10 h 59 min #38137CaktilParticipantBonjour à tous,
En insérant un suppo à la sortie du congélateur j’ai ressenti au maximum une gêne pendant 1 minute ou deux. En revanche il est vrai que si on attend trop longtemps après la sortie il se ramollit vite.
Quand j’y pense… je sors un suppositoire du congélateur et le laisse au frigo entre 30 et 60 minutes avant ma séance. Il reste bien ferme et n’est pas trop froid comme ça.
Quand j’y pense…🙂30 juillet 2020 à 22 h 49 min #38404Ncls0ParticipantBonjour à tous,
Je reviens après plusieurs semaines de vacances et la possibilité de pratiquer à nouveau.
J’espère que ce temps à permis à chacun de progresser.J’ai l’impresion de stagner depuis quelques semaines. Je ne sais pas si je suis dans une phase de rewiring qui prend du temps mais c’est assez frustrant.
Cependant, je ressens désormais des vagues de plaisir et des sensations de bien-être à toutes les séances. Je commence à sentir ces vagues émaner de ma prostate donc les localiser et non pas ressentir quelquechose de plus abstrait et général.
De plus en plus, lors de chaque séance il se passe quelquechose que je ne comprends pas mais vous pourrez peut-être m’éclairer.Je construis les différentes vagues de plaisir au travers de la relaxation et de la respiration et cette “chose” se produit.
Les vagues de plaisir s’arrêtent pour laisser place à quelquechose de plus explosif qui ne prévient pas : des contractions internes très très fortes comme si j’essayais d’éjaculer et des cris/gémissements que je ne contrôle pas. Ces contractions sont si fortes qu’il m’arrive souvent d”‘expulser l’Aneros”
Toute cette phase accompagnée de révulsion des yeux …
Je me demande ce que j’expérimente à ce moment-là : serait-ce ce qu’on appelle le Dry Orgasm ou bien juste que je me crispe. Pendant ces phases, je ne ressens plus les vagues de plaisir mais en même temps je n’en ressens pas non plus lorsque j’ai un orgasme traditionnel.
Celà s’y apparente plus d’ailleurs au niveau de la forme.J’arrive également à recommencer ces phases en me calmant à nouveau avec relaxation etc …
Je n’arrive pas à analyser et comprendre ces moments, j’espère que vous pourrez m’éclaire ou m’aider.
Bon cheminement à tous.30 juillet 2020 à 23 h 39 min #38405bzoParticipantje ne comprends pas très bien ton attitude,
tu commences à avoir de sérieuses sensations, tout cela semble plutôt bien prendre forme,
pourquoi tu te poses ce genre de questions
et pourquoi tu ne te laisses pas simplement aller, simplement emporterpour moi, le noeud du problème est là chez toi,
ton corps a envie juste de plaisir, d’ivresse, de grands moments d’égarement voluptueux
mais toi, tu ne te laisses pas faire,
tu t’accrochesjuste dans ces moments, fais le vide dans ta tête
et laisse tout venir comme le désir le présente en toi,
ne te pose plus de questions, juste essaie de goûte l’instant,
laisse-toi faire, laisse-toi immerger dans ta chair dans ce flot délicieux
sans te demander ce qui t’arrive31 juillet 2020 à 18 h 30 min #38408AndranerosParticipantBonjour @Ncls0, tu demandes :
Je me demande ce que j’expérimente à ce moment-là : serait-ce ce qu’on appelle le Dry Orgasm
Je suis tenté de te répondre oui et de compléter ma réponse en ajoutant avant que tu ne te crispes pour bloquer instinctivement une réaction de ton corps qui te fait peur. Si tu peux exprimer ton plaisir en toute liberté, cris, gémissements, contractions, convulsions, si tu n’es pas contraint à la discrétion absolue, lâche toi, accepte de te laisser dominer par les réactions de ton corps. Accepte de lâcher prise. Notre ami @jieffe a pu faire de gros progrès quand il a pu lui aussi se « lâcher ». Tu peux relire son « petit journal » et la suite « rewired ».
Si tu ne peux pas te laisser complètement et librement aller, tu peux t’orienter sur le renforcement de ta relaxation, chaque fois que tu sens des tensions s’annoncer, avant qu’elles ne se traduisent par des contractions incontrôlables.
Bon cheminement @Ncls0.
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