Mots-clés : aneroless
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11 mai 2021 à 8 h 52 min #41185bzoParticipant
le désir est comme un train fantôme qui roule continuellement en nous,
ile ne s’arrête jamais ou alors par accident,
pour un temps plus ou moins longil roule, il roule,
de nuit, de jour, il roule,
il effectue son circuit, il se rend partout,
il roule, il roule, il attend en roulant,
il attend son unique passageril attend son unique passager en roulant
il attend que son unique passager saute sur une de ses plateformes, en mouvement,
il siffle alors deux, trois fois, la chevauchée fantastique peut commencer,
il lâche les chevaux, accélère encore et toujours,
cela frémit, cela rugit, cela tremble, de tous les côtéslancée, à présent, à pleine vitesse, le convoi ignore les rails sous lui,
fonce à travers champs, à travers tout,
ne fait plus attention à aucun signal, à aucune convention,
semble décoller de la voie, par momentsmiracle, des ailes semblent lui pousser,
c’est le convoi volant maintenant,
il a perdu toute sa masse, il n’a plus aucun poids,
il flotte comme un avion en papier, à l’élégance furtive,
quelques instants dans les airs12 mai 2021 à 1 h 15 min #41191bzoParticipantah, par moments, c’est tellement comme du cristal vibrant, partout en moi,
que j’ai l’impression d’être habité par de la lumière, un torrent de lumière,
je voudrais figer le moment, que cela ne bouge plus, que je reste ainsi, pour l’éternité,
dans cette sorte d’extase, de jouissance,
je ne sais pas exactement, lequel de ces deux mots, employertout ce que je sais, c’est que la vibration semble avoir suspendu le temps,
que la vibration semble m’avoir expulsé du temps,
il y a un degré d’intensité de la vibration qui semble pouvoir faire cela,
ma chair semble comme figé sous le flash d’un appareil photoil n’y a plus que le blanc de mes yeux, je devine,
je regarde ailleurs,
je ne regarde plus avec les yeux pour le moment,
quelque chose semble plutôt, regarder à travers moi,
l’éternité semble se regarder dans un miroir tandis que je suis en train de me pâmer,
ouvert de part en part, traversé par un grand courant12 mai 2021 à 17 h 27 min #41196bzoParticipantoh mon sexe est à nouveau une petite fontaine qui mouille partout,
qui mouille partout, partout, partout, tout doucement,
qui mouille partout, partout, partout, tellement doucement,
je sens la zone, mes cuisses, toutes humides, mes poils qui collent,
je n’arrive pas à travailler pour l’instant,
ces deux semaines d’abstinence, maintenant, enfin de non-éjaculation, plutôt pour être plus précis,
m’ont mis dans un tel état,
avec le beau temps en plus, le fait que je sois tout nu comme un ver, tout le temps,
n’arrange vraiment pas les choses mais alors, vraiment pasbon, on ne vit qu’une fois,
idéalement, chaque instant devrait pouvoir être dégusté comme il se le doit,
nous livrer des teneurs, des intensités, secrètes,
on ne devrait être occupé qu’à cela,
vivre le plus intensément possible à chaque instant,
livres, théatre, art, cinéma, yoga, échanges humains, aventure, luxure,
magnifique la luxure, comme écrivait Rimbaud,
tant de moyens de se transcender, d’aller toujours plus loin, vivre vraiment un peumais il faut bien aussi remplir la marmite
et par conséquent, exécuter des taches alimentaires moins excitantes,
donc je me force à me concentrer sur l’écran
mais je n’y arrive pas,
mes cuisses se remettent en mouvement malgré moi,
viennent se presser, se frotter, contre mes génitaux
et puis toute la mécanique se remet en route dans la foulée,
mon bassin se met à onduler sous moi, des contractions montent,
j’écarte et je resserre les fesses comme si je respirais avec,
comme si mon anus était une branchieah, je suis tout embrasé mais alors, embrasé de chez embrasé
mes bras se maintenant mettent en action, mes mains avides irrésistiblement de peau, s’élancent,
je m’enlace, je me caresse, je me chipote les seins constamment,
comme les pointes sont dures et en même temps, douces,
je passe dessus comme sur les cordes d’une guitare, par momentsun doigt derrière aussi régulièrement qui va s’enfoncer dans ma petite crevasse d’amour,
oh lalalala, c’est tellement chaud à l’intérieur, là en bas,
j’ai l’impression de faire exploser un baril de poudre dans mes entrailles,
à chaque fois que j’ai mon doigt qui effleure l’entrée
et alors s’il plonge dedans à pic,
ah lalalalalalalacette impression extraordinaire d’avoir sa chair en train de fondre et encore de fondre
tout en sentant son intérieur onduler ineffablement,
toute la lascivité du monde, semble s’être donné rendez-vous entre mes reinsva falloir que je m’habille si je veux un peu travailler aujourd’hui,
cela coupe tout de suite les effets,
pantalon, slip, t-shirt, ceinture de chasteté, même combat13 mai 2021 à 1 h 12 min #41200bzoParticipantcela parait toujours tellement neuf à chaque fois,
tellement encore jamais vécu,
c’est toujours tellement suprêmement fugace,
même si cela s’est prolongé pas mal de temps en nous,
tellement voyageant avec ses propres règlesl’esprit ne peut appréhender l’intensité du plaisir,
il ne peut en être seulement que le spectateur dans l’instant,
il est obligé d’avouer instantanément sa défaite s’il essaie d’y regoûter par lui-même
il ne peut être là juste que comme un chien qui remue la queue de contentement
mais qui ne comprend rien à ce qui s’est passépourtant notre chair nous sourit,
c’est la seule véritable trace tangible de ce qui s’est passé,
notre chair nous sourit et nous fait un clin d’oeil13 mai 2021 à 10 h 30 min #41202bzoParticipantcomme ce plaisir est pur, limpide, cristallin,
quel chant entre mes reins pour l’instant,
la sensation de pénétration est juste incroyable,
mes entrailles fondent et encore fondent,
la jouissance est en moi,
mon corps vibre des pieds à la têteje monte et je descend lentement,
le cul frottant sur le bord de la table, dans le vide,
m’appuyant rien que sur les bras en arrière, tout mon poids sur elles,
mes genoux se plient et se déplient,
provoquant le mouvement de montée et de descente comme si je chevauchais,
mes cuisses sont écartées, je me sens ouvert, offert,
offert à moi-mêmej’obtiens ainsi dans cette position des angles splendides de contraction
avec tous les muscles autour de l’anus et du périnée,
l’impression qu’ils sont isolés du reste
et que je parviens ainsi à les manipuler avec une précision confondanterondeur jouissive des instants,
le chant androgyne est en moi, monte depuis mon bassin
me sentir tout entièrement féminin pénétré,
me sentir tout entièrement raideur masculine pénétrant
me sentir tout entièrement encastré l’un dans l’autre,
cercle parfait des instants13 mai 2021 à 11 h 50 min #41205bzoParticipantc’est comme si j’avais un couple quelque part en moi
qui dès que je me mets en action, se met en action,
enfin pour être plus précis,
me mettre en action, c’est mettre le couple en action,
le mode yin, c’est celamon petit couple portatif chéri, oh comme je les adore,
quelle passion, quelle ardeur,
instantanément ils sont là,
à la moindre de mes sollicitations,
infatigablespour ceux qui se demandent ce que je raconte,
d’où est-ce que je sors tout cela, que j’ai une sacrée imagination,
que je raconte vraiment n’importe quoi,
je leur réponds,
ils ont peut-être raison, j’invente peut-être tout cela, de A à Z,
mais qu’importe, cent mille fois, qu’importe, cela n’a aucune importance,
l’important, c’est que je le vis, que les sensations sont bien là, en moi,
que le plaisir est là dans ma chair comme une fontaine,
que la jouissance est là dans ma chair,
que c’est ma réalité à 100%, durant l’action,
que c’est totalement réaliste, jusqu’à dans les moindres détailsalors vrai ou pas? bof, bof, je m’en balance
je vibre de la tête aux pieds,
je me sens comme me faire l’amour passionnément,
je sens des choses extraordinaires en moi durant la séance,
alors, fruits de mon imagination, de mes fantasmes?
peu importe, je m’en balanceessayez d’y arriver, vous m’en direz des nouvelles,
on en parlera après, si c’est vrai ou pas14 mai 2021 à 17 h 47 min #41213bzoParticipantj’ai une petite théorie à moi, je vais l’exposer,
délirons un peu, meublons, voulez-vouspour moi, c’est formé peu à peu l’idée qu’il y a deux groupes de plaisir,
il y a des plaisirs dits “natifs” et des plaisirs dits “en surcouche”,
les uns n’excluant pas les autres,
les deux types pouvant cohabiter parfois de manière subtile et complexequ’est-ce que j’appelle un plaisir natif?
c’est pour un homme,
tous les plaisirs basés sur des sensations perçues
telles que générées par ses organes, par ses membres,
par exemple,
tout ce qu’un homme peut ressentir
quand son sexe dressé, est manipulé, par une main, une langue, une bouche,
un pieds, des seins, toutes sortes d’objets, des stimulations électriques, etc, etc
ou encore introduit dans un vagin, un anus, un sextoy,
une bouse de vache bien chaude, compressée dans une housse, que sais-jeou bien encore, les sensations de sa prostate
il titille celle-ci avec un masseur ou des contractions,
ou même juste en se détendant, travaillant sa respiration, se concentrant
celle-ci va finir par réagir,
entraîner le corps de plus en plus en roue librele principe du plaisir natif étant que les sensations sont ressenties
telles que générées par les organes, le corps,
même si c’est thème et variations, que le spectre peut être très vastealors que ce que j’appelle un plaisir en surcouche,
lui, est construit, est bâti de toutes pièces,
va être basé sur les différents types d’ondes possibles dans le corps,
génitales, anales, prostatiques, énergétiques ou autre
mais le principe de ce plaisir en surcouche,
est qu’il va les transformer radicalement, de fond en comble, en quelque chose d’autre,
faire ressentir quelque chose de totalement différent
qui n’a plus rien à voir avec la sensation initiale ou si peu,
cela correspond, en général, à la matérialisation d’un fantasme
ou bien pour pallier un manque, dans mon casce n’est possible que dans des condition bien précises,
il faut pour y parvenir, acquérir, ce que j’appelle, la complicité de son corps,
parvenir à bâtir avec celui-ci
par le biais d’un certains nombres de gestes, de mouvements, de postures, d’actions diverses
comme un langage de plaisir nouveauun langage de plaisir nouveau à parler avec son corps ou une partie de celui-ci,
avec une grammaire et un vocabulaire à mettre au point, au fil des jours, au fil des nuits,
à enrichir, à diversifier, de plus en plus,
par le truchement duquel on va pouvoir interagir avec sa chair, solliciter celle-ci,
en lui envoyant un certain nombre de signaux,
de demandes de sensations inédites, fabriquées, en quelque sorte,
et elle va nous répondre en nous les faisant éprouverd’où avec ce type de plaisir en surcouche
qui nécessite une très forte coopération, une très forte collaboration, de son corps
pour que cela fonctionne,
cette puissante sensation de complicité avec luiil faut bien sûr se donner les moyens de ses ambitions,
c’est-à-dire beaucoup de patience, de persévérance, d’explorations, d’audace,
pour établir ce lien intime avec son corpsainsi, moi, avec mon mode yin,
c’est quelque chose que j’ai pressenti à un moment donné, durant mon parcours en massage prostatique, avec masseur,
chaque séance m’apportait pourtant son lot d’orgasmes et très régulièrement, des super O aussi
mais j’étais de moins en moins satisfait, avec le temps qui passait,
car je percevais de plus en plus en moi cette possibilité en moi, ce potentiel d’un tout autre type de plaisirle mode yin, tellement riche, coloré, épanouissant,
créant l’illusion parfaitement réaliste dans sa chair
que le féminin monte, s’empare de notre corps, le fait vibrer autrement,
nous faisant vivre de la volupté, des sensations, de la jouissance, au féminin
ou du moins quelque chose qui peut lui être fortement assimiléj’ai eu l’intuition que c’était possible, que cela correspondrait mieux à mes besoins,
au profond manque de féminin dans ma vie,
du fait qu’à un moment donné, je m’étais exilé sexuellement sur une île déserte
avec juste les ressources de mon corps, à ma disposition15 mai 2021 à 11 h 08 min #41225bzoParticipantréveil,
sensation d’avoir passé une nuit délicieuse, comme la plupart des fois,
mes rêves sont toujours tellement puissants, m’emportent toujours tellement sur leur tapis volant,
j’ai du faire deux, trois, fois, le tour de la terre ainsi,
la seule chose à laquelle je puisse les comparer,
c’est dans ma jeunesse, à mes trips sous LSDpsychédéliques et érotiques, donc,
sont les deux termes qui qualifient le mieux, mes nuits, ces derniers temps
car il y a aussi ces moments où je me réveille, quelques secondes, trente au maximum,
où toute ma mécanique sexuelle en mode yin, se met en route instantanémentc’est fonctionne toujours tellement parfaitement, la nuit,
tout semble tellement bien synchronisé, bien huilé, bien dialoguer en moi,
que j’en garde un souvenir ému dans ma chair, au réveil,
mes souvenirs sont trempés de stupre, de lascivité, un moment,
cela dégouline dans ma cervelle comme un torrent joyeux,
une fraction de seconde, tout ce plaisir est revécu, le temps d’un éclairdu coup, je ne peux m’en empêcher,
je me saisis de mon sein droit, je me mets à tourner autour de la pointe,
je me plie un peu, tout en me mettant sur le côté, laissant les pieds se croiser
cambrant les reins et écartant les cuisses,
je me sens dans une position lascive, ma croupe prête aux contractions,
tout mon corps en mode yin sans se soucier d’aucun tabou, s’est mise en position,
c’est une croupe qui a envie d’un bâton dur et chaud, allant et venant
que j’ai là en bas, pour l’instantoh comme j’aime ce moment où je me sens complètement envahi par le yin
pour la première fois de la journée,
ma chair semble déjà grésiller de partout, parcourue d’ondulations,
dans une fraction de seconde, un piston va mettre le feu en plus, dans mes entrailles,
mes doigts continuent leur ballet autour du mamelon droit, la pointe est devenue dure,
de temps à autre, je me saisi de l’ensemble du sein avec la paume
mais continue avec des mouvement circulaires, chipotant en même temps,
je change régulièrement de sein, pour ne pas faire de jalouxles contractions remontent en moi avec un gentil rythme de croisière, maintenant,
j’ai resserré les cuisses tout en gardant toute le fessier bien cambré,
pour avoir constamment un mélange d’ondes prostatiques et d’ondes génitales
j’ai entre les fesses, comme un effet entonnoir avec ouverture vers les entrailles,
la sensation à chaque fois que quand la contraction remonte là-dedans,
qu’elle frotte extraordinairement au passage du goulot de l’entonnoir au ralenti
puis comme libérée de l’étroitesse du passage,
se répand dans mes entrailles en se gonflant, durcissant, prenant de plus en plus de volume,
enflammant instantanément tout sur son passage,
sensation de flamme enivrante qui lèche, qui caresse la moindre cellule,
ineffablement faisant fondre la chairde temps à autre, j’écarte complètement les cuisses
pour ne plus avoir que du pur prostatique,
j’effectue alors les contractions dans une nouvelle manière que j’ai mise au point hier
qui est tellement effective, tellement puissante
qui débouche à chaque fois sur une espèce d’orgasme prostatique en mode yin,
je tremble de tous les côtés, une tension délicieuse s’installe dans mon tronc,
je me sens arqué comme un pont quelque part
avec une cavalerie innombrable qui semble galoper dessusces contractions, à la mode pour l’instant, cuisses bien écartées,
pour qu’il n’y ait que des ondes prostatiques,
il n’y a plus de mouvement de va et vient,
je maintiens juste la contraction bien fort, je la maintiens de longues secondes
puis je relâche complètement mais pour un bref instant
et déjà je réapplique la contractionle bref relâchement suivi de la reprise de contraction à pleine puissance,
semble changer complètement la topographie de la pression,
le schéma de circulation des ondes, en semble complètement changé, les nuances transformées,
le flux des vibrations s’intensifiant toujours plusainsi de suite quatre, cinq fois et déjà l’orgasme m’envahit,
je reproduis cela quelques fois, alternant quelques minutes, cuisses serrées avec mélange d’ondes
et puis rien qu’en prostatiques, cuisses écartées,
avec à chaque fois un orgasme de quelques longues secondes qui m’emporteune petite demie heure après, je suis en sueur, transi, haletant,
je suis toujours sur le côté, ma main de temps en temps,
descend lentement sur mon flanc, caressante au possible
puis deux, trois, doigts, vont s’égarer sur la petite crevasse derrière,
je laisse le petit doigt, légèrement frotter mon troutrou d’amour,
teaser, agacer, frotter l’ouverture chaude, comme palpitante immédiatement,
avec les nerfs comme dansant follement, à chaque contact du petit doigt
et puis soudainement, tel un avion de chasse en piqué, je le plonge à l’intérieur,
juste le petit doigt, il s’enfonce de travers de par sa position,
je le laisse ainsi à l’intérieur, toute la caverne semble sens dessus sens dessous maintenant,
mon bassin est empli d’explosions délicieuses, à la chaîne, oh comme je hurle,
ce doigt diabolique, si innocemment plongé en moi, l’air de rien, sifflotant, les mains dans les poches,
juste sa présence, je deviens fou, je crie,
ah il bouge maintenant un peu, le gredin, il veut me rendre complètement marteau,
il remue un peu, négligemment, toujours de travers, à une certaine profondeur,
quel tison ardent dans ma chair, la tectonique des plaques,
le moindre de ses mouvements, fait bouger des continents en moibon, j’arrête, les meilleures choses ont une fin,
en garder un peu pour le reste de la journée,
il a l’air de faire beau, si cela pouvait durer,
je pourrais alors aller dans la forêt, la merveilleuse forêt avec tous ces grands arbres,
me promenant parmi eux, avec ce vert incroyablement tendre des feuillages,
la lumière dansante parmi les feuillesavec tout cela se déversant dans mes yeux,
je flotte, je nage dans une sorte de félicité légère mais tellement réelle, de tout mon être,
je sens partout autour de moi, tant d’énergie immémoriale,
la même énergie qui est à l’oeuvre en moi pour l’instant
je l’ai senti la dernière fois, partout autour de moi, c’était tellement émouvant,
je vibrais de la tête aux pieds par moments mais tellement doucement, tellement légèrement,
toute cette énergie autour de moi, dans des quantités tellement confondantes, tellement immenses,
je me sentais renversé par cette révélation,
renversé et en même temps , divinement apaisé,
moments béats, moments qui appartiennent aux yeux et aux jambes,
marcher, marcher, contempler, contempler,
boire des yeux toute cette nature15 mai 2021 à 13 h 17 min #41228bzoParticipantsexe, tout seul ou avec d’autres éventuellement,
culture,
longs moments dans la forêtmon programme quand dans 4 ans, je serai à la retraite,
j’en ai des frissons, rien que d’y penser,
que je pourrai passer mes journées, avec un programme pareilen attendant, il pleut et il fait gris sur Bruxelles,
je vais quand même aller dans la forêt,
elle me manque, j’en ai besoin, j’ai besoin de m’en imbiberje vais sortir mon grand parapluie anglais,
avec cela, je devrais être à l’abri, plus ou moins des gouttes,
allez, ouste, au travail, m’habiller, direction le métro15 mai 2021 à 16 h 59 min #41231bzoParticipantje n’ai finalement pas été jusqu’en forêt,
je m’en veux de m’être laissé décourager par la pluie,
à l’idée que je pourrai être parmi les grands arbres, même en devant tenir un parapluie,
je suis empli de regrets,
c’est presque un besoin physique d’avoir tout cela autour de moi,
cela me manque, leur vision me nourrit, leur énergie calme m’apaisesans faire dans l’ésotérisme de bazar, oui, je sens un contact profond avec les arbres
quand je me balade parmi eux, la vision de tout ce feuillage, de ce vert tellement tendre et doux,
me fait comme un baume caressant dans les yeux,
la vision de ces oiseaux voletant, de ces canards nageant, m’emplit d’un joie enfantine,
si une souris traverse le chemin ou une grenouille apparait parmi les hautes herbes,
je suis comme en extasec’est étonnant parce qu’en même temps, je me sens profondément bien d’habiter en plein centre ville,
je ne m’imagine pas ailleurs
et il me faut 45mn aller et 45 minutes retour pour aller me baladerpour en revenir à ce contact un peu mystérieux que je ressens dans la forêt,
il se passe vraiment quelque chose, l’apaisement que je sens en moi, est surnaturel,
plein d’étangs où je vais me balader,
j’ai l’impression d’être dans un tableau de Cézanne , de me déplacer dedans,
de me balader dans un paysage enchantési je m’immobilise un peu, j’ai l’impression de plus en plus de me fondre au paysage, d’en faire de plus en plus partie,
comme s’il m’engloutissais, corps et âme
mais c’est un lien par les énergies, j’ai compris cela dernièrement,
tout ici, n’est que pure énergie qui se joue du temps, vie et mort sont entremêlés intimement,
cette extraordinaire débauche d’énergie qui se déploie dans la nature,
semble comme un tsunami à l’arrêt ou plutôt qui progresse tellement lentement qu’on ne s’en rend pas compteje sens les énergies au fond de moi, qui sont irrésistiblement attirés,
je ne suis pas sûr encore comment les libérer, les laisser aller jouer dehors,
mais je sens que je peux y arriver15 mai 2021 à 21 h 05 min #41234bzoParticipantle texte s’est décuplé
bizarre, bizarre,
vous avez dit bizarre? comme c’est étrange15 mai 2021 à 21 h 05 min #41235bzoParticipanthum, fort bucolique, mon dernier texte, je me suis peut-être un peu laissé emporter par mon lyrisme,
même si c’est vrai que je ressens pas mal de choses en forêt,
tout l’aspect énergie des arbres, en autres, cela je le ressens très fort16 mai 2021 à 10 h 40 min #41239bzoParticipantce matin, je suis resté longtemps au lit,
mon corps et moi, nous avions envie de jouer
et encore de jouerpour nous adultes, le lit, c’est un peu notre bac à sable,
on peut s’y laisser aller, délier toutes les ressources cachées de ce corps, sans tabou,
laisser chanter la chairce matin donc, je ne m’en lassais pas,
mes mains allaient et venaient partout, mes hanches ondulaient,
comme il devient facile, à partir d’un moment donné,
de se laisser entraîner, juste comme cela, au gré du désir,
cela fonctionne tout seul,
on n’a plus qu’à se mettre en mode spectateur attentif,
juste s’imprégnant comme un buvard de tout ce qui se passene plus réfléchir, juste vivre le miracle de cette chair qui s’enflamme,
de cette chair en roue libre,
est-ce sa face cachée, toute cette splendeur?
j’ai parfois l’impression que c’est juste dans ces instants
qu’elle se révèle comme elle est, une oasis splendide, luxuriante,
dans le courant de la journée, elle peut sembler un désert inhabité, infertilemais le chemin du désert vers l’oasis,
c’est ce parcours qu’il nous appartient de découvrir,
d’apprendre à bien reconnaître,
nous avons la capacité de le parcourir toujours plus lestement
jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une formalité, à peine un sas à traverser16 mai 2021 à 11 h 01 min #41240bzoParticipantmatinée bien fructueuse, elle s’est terminée par une éjaculation,
l’orgasme en mode yin qui l’accompagnait, était d’une violence rare,
au plus je me laissais aller, au plus il devenait ouraganesquej’aime cela, quand mon corps est pris de soubresauts, tremble,
que je me contorsionne dans tous les sens, pris de convulsions,
on dirait une sorte de labyrinthe dans lequel on est entraîné de force,
des montagnes russes d’une folie complète, où l’on fait des tours complets sur nous-même,
où l’on est plié, déplié, en deux, en trois, en quatre,
où la chair, tout à coup, semble déchirée, explosée, etc etc,cela n’aura duré qu’une trentaine de secondes
car hier soir déjà, j’avais eu deux orgasmes comme cela,
trois éjaculations, en moins de 24h, à mon âge, sans artifices,
c’est pas évident mais après une heure de frotti frotta, c’est monté tout d’un coup,
j’ai commencé à sentir le suprême détraquement s’annoncer dans ma chair,
je me suis encore caressé quelques instants pour être sûr que toute la mécanique allait bien s’enclencher,
que j’étais bien au point de non retour
puis je me suis laissé aller
et c’est parti,
cela a commencé à trembler de tous les côtés, mes membres partaient dans toutes les directions,
mon tronc se soulevait, les reins semblaient pris de hoquet,
une hystérie physique incroyable, s’était installée, mes yeux étaient révulsés,
je devais faire le spectacle d’un possédé,
en d’autres temps, si on m’avait surpris comme cela sur ma couche,
on m’aurait brulé vif en place publiquediantrement bon tout cela, un orgasme comme de l’eau de vie à 60° qui passe à travers vous,
ça arrache tout sur son passage, on croit qu’on vit ses dernières minutes
mais non, c’est très bon aussi, en même temps, quelque part,
si on se laisse bien faire, bien entraîné par le corps déchaîné, le corps en mode apocalyptiqueun immense requin blanc nous a happé,
il nous entraîne dans sa gueule sous l’eau,
le spectacle est être à la fois, magnifique et terrifiant,
il ne tient qu’à nous de rester du bon côté de l’incandescence volcanique16 mai 2021 à 18 h 30 min #41247bzoParticipantah, je me suis bien rattrapé aujourd’hui,
j’ai été faire une belle balade en forêt aujourd’hui,
il a plu fortement une petite heure mais j’avais mon parapluie, j’assuraisle bien-être que je peux ressentir quand je suis parmi les arbres,
c’est juste indescriptible,
je ressens leurs énergies, cela semble toujours féerique, là au milieu d’euxle parcours que je fais, il y a toute une série de petits étangs,
dans le dernier, parmi les roseaux, un magnifique héron cendré,
quelle grâce, cet oiseau,
rien que la façon dont il bougeait le cou, c’est juste incroyable,
la beauté du geste, l’élégance gracile,
il avait en plus, je trouve, un aspect débonnaire bien sympathique,
moments magiquesdans quatre ans, quand je serai à la retraite, j’irai en forêt presque tous les jours,
je m’attends à faire plus ample connaissance avec elle,
toute cette énergie que je sens qui émane des arbres,
je suis sur qu’il y a moyen d’aller plus loin, beaucoup plus loin,
avoir comme un échange16 mai 2021 à 19 h 15 min #41248bzoParticipantje me trompais vraiment avec l’abstinence,
enfin, ne pas éjaculer plutôt car avec ma pratique, je suis loin d’être abstinentcela apporte quelque chose, comme je l’ai déjà écrit,
les sensations semblent constamment comme à 200, 300%, comme en surrégime donc
mais si dans une pratique comme la mienne
où j’utilise massivement les ondes génitales aussi,
s’il faut commencer à faire attention, à se retenir, à ne pas faire ceci ou cela,
pour ne pas risquer d’éjaculer,
je dis non, définitivement, non!on ne m’y reprendra plus cette fois-ci,
je laisse complètement tomber ce genre de contrainte,
plus jamais,
si cela doit cracher, que cela crache, un point c’est toutd’autant plus que là, je suis à 3 éjaculations en largement moins de 24h
et puis j’ai bien senti au premier contact,
de retour de la forêt où j’ai passé l’après-midi,
que tout était délicieusement là, que tout fonctionnait à merveille,
aucun affaiblissement, aucun estompement, des sensations
certes elles n’avaient pas ce côté, en surrégime
comme si elles étaient constamment à 200 ou à 300%
mais c’était quand même tout à fait délicieux, plus que satisfaisantune fois que le flux est bien établi, on se laisse emporter, juste on déguste,
on est dans l’instant, on communie avec son corps,
aucune sensation qu’il y a quelque chose qui manque
ou que quelque chose fonctionne moins bienil s’agit d’être au maximum dans l’instant de ce qu’il y a à notre disposition,
ainsi le plaisir est toujours une délectation, assouvit pleinement,
aucune frustration nulle part, aucun désir d’en avoir plus18 mai 2021 à 2 h 17 min #41256bzoParticipantl’important dans notre pratique, c’est de se connecter à son corps,
ne plus mener directement les faits et les gestes,
cependant participer intimement à l’action,
plongé dans l’immédiateté absolue de l’instant, sans passé, ni futur,
plus rien d’autre qui existe que cette chair qui cherche à s’enflamme de plus en plusfaire corps avec elle comme si vous montiez sans selle, un pur sang,
vivre son galop, vivre les vibrations de ses sabots,
vivre la formidable tension de ses muscles,
vivre le sang qui pulse, l’adrénaline qui monte, l’excitation qui envahit toutes les cellules,
baigner dans tout cela, être aux premières logesdes flots d’informations se déversent de partout,
les gestes, les mouvements, s’effectuent en fonction de ce qui est ressenti, de ce qui est perçu,
il n’y a plus aucun intermédiaire, plus aucun décalage,
entre vous et votre chair, entre vous et l’action,
la communion, la complicité, avec votre corps, ne sont plus des vains mots,
vous la vivezvous n’êtes plus le roi sans royaume, vous êtes le royaume sans roi
19 mai 2021 à 13 h 04 min #41277bzoParticipantle bonheur de sentir le plaisir
comme un arbre immense
bruissant de toutes ses feuilles,
en soije me caresse,
je sens une branche, en particulier, avec toutes ses feuilles
qui commence à bouger,
je sens ce mouvement qui se répercute,
qui commence à être transmis à tout le reste de l’arbre
par l’intermédiaire du troncje sens des tas de mouvements particuliers de branches
qui se croisent
qui vont se répercuter dans toutes les directionsje sens tout l’ensemble,
dansant follement,
je sens la splendide dysharmonie,
je sens la splendide harmonie,
je sens le dérèglement profond, viscéral
comme un riche noyau liquide
comme une sève qui nourritla vie même,
quand on se promène dans la forêt,
semble comme un dérèglement joyeux, un instant,
au milieu de la mortla vie semble être
comme une façon de jouir20 mai 2021 à 9 h 06 min #41278bzoParticipantété hier en forêt,
les mots me démangent d’écrire dessus,
cette promenade, j’ai presque envie de l’évoquer,
comme, ma séance avec les arbres
tellement cela me fait de l’effet d’être parmi euxun bien-être confinant à l’extase tranquille, tout le long de la marche,
ma rêvasserie, dans ma tête allait et venait comme un yoyo,, semblait s’accorder au rythme de la marchedès que je m’arrêtai, le silence de la forêt, s’épaississait comme un sirop,
je le sentais de plus en plus présent, comme annulant de plus en plus la distance,
les chants d’oiseau comme des éclairs sonores,
semblaient de plus en plus vibratoires et colorés,
roulant comme des boules de billard joyeusement en l’air, dans toutes les directionssensation d’aquarium avec pression de plus en plus forte quand je restais ainsi immobile,
comme lors de certaines de mes extases prostatiques du passé,
ma capacité acquise lors de mes innombrables séances d’éteindre mon moi pensant, de le mettre en veilleuse,
ici en forêt, se met en route automatiquement quand je restais ainsi,
observant, contemplant, m’imbibant de toute la scène devant moiarrivé au dernier étang, je cherchais le héron, le mister élégance de la forêt,
je balayais des yeux la surface de l’eau , ne le voyais pas,
soudainement, je me rendis compte qu’il était là tout près de la berge, à quelques mètres de moi,
coup au coeur, il était à 3 mètres maximum!
quelle beauté, on dirait un bijou vivant, on dirait qu’il a été dessiné à la main, par un artiste,
quelle splendeur,
je suis resté immobile, sans bouger le petit doigt, pendant au moins un quart d’heure
mais vraiment sans bouger, rien, je m’étais rigidifié, la statue,
je l’observais, il semblait placide, débonnaire, juste, là, peut-être rêvassant,
sauf que je me rendis compte qu’il observait la surface de l’eau, en faitsoudainement il bougeait le cou vers l’avant, comme s’il était un revolver qu’on armait
comme une lame de couteau, plutôt, pointée vers un endroit précis,
il avait repéré sous l’eau quelque chose qui bougeait et qui aiguisait son appétit,
une fois, en un éclair, l’animal a lancé son cou en avant, a plongé son long bec sous l’eau,
pas sûr qu’il ait réussi à attraper sa proie, cependant
mais que de moments fascinants,
mon héron chéri, mon iroquois ailé, avec sa coiffure et ses plumes peignées, magnifiquement21 mai 2021 à 20 h 25 min #41297bzoParticipantl’orgasme est arrivé lentement comme une vague chaude, douce
mais aussi pleine de puissance,
m’envahissant peu à peuavant, les habituels signaux avant-coureurs tellement délicieux,
comme les vibrations d’innombrables sabots dans le lointain,
se rapprochant de plus en plus,
jusqu’à se réunir, en cette muraille liquide, dense
qui monte irrésistiblementmais au lieu de passer, elle sembla s’installer,
elle semblait ne plus vouloir continuer,
plus besoin d’aller plus loin,
je suis bien là, chair accueillantej’avais l’impression de pédaler tranquillement dans mon bassin,
le bougeant lubriquement dans toutes les directions
pour me garder dans cette bulle d’orgasme qui m’avait entouréema chair semblait se dérègler de plus en plus, mes yeux étaient révulsés,
plus rien ne semblait fonctionner comme d’habitude,
tout mon intérieur ne semblait plus qu’une espèce de conduit vers le haut
emplit d’un souffle incroyablement doux, dense et chaud, circulant inlassablement,
en même temps, frottant ineffablement tout sur son passagetout ce qui me rattachait à moi, au monde, se disloquait toujours plus,
dérivait de plus en plus, dans le lointain
j’avais l’impression qu’il n’y avait plus de retour possible,
coincé dans un univers parallèle de jouissancemes entrailles semblaient monter jusqu’à dans ma bouche,
en déborder, en dégouliner, en sonorités entremêlées,
quel concert délicieux pour mes oreilles,
j’ai toujours adoré m’entendre gémir, râler, crier, hurler, geindrecomme j’aime m’entendre hors de moi, excité, en rut, en chaleur,
tantôt miaulant comme une chatte possédée, tantôt ahanant comme un taureau,
tantôt des sons doux, feutrés, comme de la soie sonore, colorée, aux mille motifs délicats
tantôt du bien gras, du bien dégoulinant, du bien juteuxça sent le sexe ouvert, humide, dans mes gémissements,
ça sent les jambes écartées, la croupe offerte, dans mes gémissements,
ça sent le dard dressé, le gland bien rougeoyant, dans mes gémissements,
ça sent la petite colonne de chair dressé fièrement,
prêt à aller et venir, à faire flic floc, flic floc, flic floc, dans mes gémissementset puis dans mon bassin, cette danse lascive sans cesse,
le yin merveilleusement déployé, ses ondulations enivrantes,
je sentais ma prostate, mon périnée, mon anus et mon sexe, toute cette zone,
comme fondus ensemble, comme en fusion lente,
dégageant des masses incroyables d’ondes dans tous les directions,
je sentais le spectre des sensations tellement incroyablement, riche, variéô dieux de l’érotisme, recevez-moi en offrande
faites-moi fondre entièrement, éclaboussez-moi, engloutissez-moi,
dispersez-moi, réunissez-moi à vous -
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