Mots-clés : aneroless
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24 juillet 2021 à 17 h 30 min #41796bzoParticipant
sur, Discord, dans un lien vers un article de Libération,
le fameux blog, les 4000 culs,
l’auteur évoque et analyse un livre:
https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/les-femmes-ont-une-prostate-vrai-ou-faux-20210724_F4QSJ62SB5FOZJ2DKNNOSX3ZHE/l’article se termine par cette phrase, que j’ai adorée,
que je pourrais totalement faire mienne tellement elle correspond à mon idée du corps:Pour Shannon Bell, il n’existe qu’un seul corps humain et les frontières du genre fluctuent au gré des jeux.
25 juillet 2021 à 13 h 54 min #41806bzoParticipantj’écris beaucoup de conneries,
il faut que je le répète régulièrement, c’est important, pour que cela reste bien à l’esprit,
je devrais essayer à m’en tenir à des textes plutôt à “caractère poétique”,
où avec mon lyrisme et mes images,
j’essaie de chanter les louanges du plaisir, de la volupté, du corps habité par le désir
et du yin qui est enfoui en nous, de son tellement splendide potentiel
qui peut tellement nous faire épanouirmais souvent, je m’égare dans des tentatives plus techniques
et je le regrette bien
car je ne parviens à prendre aucune distance critique, aucun recul, réellement,
je me suis rendu comptedonc il m’arrive de décrire en long et en large, par le menu détail,
des techniques, des comportements que je crois, définitifs, gravés dans le marbre,
dans ma pratique
mais déjà le lendemain, je suis passé à autre chose et fais tout le contrairedonc, vraiment, j’essaie d’en tirer la leçon et de ne plus trop me laisser aller
à ce genre de texte
mais bon, pas sûr non plus que mon enthousiasme ne m’entrainera pas à à nouveau à en produire26 juillet 2021 à 17 h 53 min #41815bzoParticipanten télétravail à la maison, aujourd’hui,
j’ai appliqué ma résolution de mettre un short
pour ne pas être tout le temps distrait par mon corps nu
qui me fait des appelscependant de temps à autre, je ne pouvais pas y résister
je me levais, m’abaissais un peu et le descendais sur mes genoux,
la soudaine nudité créait en moi comme une bouffée d’excitation irrésistible
et debout au milieu de la pièce, je commençais à jouer avec moi-même avec passion,
mes bras se croisaient sur la poitrine comme si je m’enlaçais,
mes cuisses enveloppaient doucement les génitaux,
mon bassin commençait à danser un peu,
je fus envahi, instantanément, d’ondes voluptueuses, de tous les côtéscomme la caresse intérieure, était intense, douce, invasive,
ineffables moments de communion avec moi-même,
de complicité voluptueuse avec mon corpset puis est arrivé ce petit moment bizarre,
bizarre et assez miraculeux finalement,
le yin m’avait tellement totalement envahi, je frémissais intérieurement de partout,
c’était comme s’il n’existait plus rien d’autre du tout au monde
qu’un océan de soie caressante, ondulante, chaude,
partout, dedans, dehorsquant tout à coup, en bas,
j’ai commencé à sentir mon sexe, s’épaissir, se gorger de sang et se dresser peu à peu,
cela devenait de plus en plus distinct,
je le sentais, de plus en plus dur, vibrant, pointant sa tête violacéecela me faisait soudainement un tel contraste à vivre,
d’une part, tellement entièrement envahi par le yin partout ,
sentant tout mon être vibrer au féminin, jusqu’au bout des ongles, jusqu’à la racine des cheveux,
avec mon bassin aussi qui n’avait qu’une envie, c’est d’onduler comme une liane,
une envie irrésistible de me sentir pénétrer par les contractions,
de sentir mes entrailles s’enflammer avec le va et vient langoureuxet puis ce sexe entre mes jambes, de plus en plus lourd, de plus en plus raide,
comme un appendice alien qui aurait atterri là en douce, sans que je m’en rende compte
s’était soudé à mon pubis et là, commençait à se manifester ,
me transmettant tout un autre spectre de sensations que le reste du corps,
une ivresse très localisée de sensations criardes, de puissance animale, de puissance mâle,
de dard pointant fièrement, prêt à pourfendre, prêt à s’enfoncermagnifique écart sur le spectre des sensations,
en même temps, tout mon être, totalement vibrant au féminin
et puis ce sexe, presque complètement rigide maintenant,
qui manifestait sa différence comme un chien qui n’arrêtait d’aboyerjamais je n’avais encore perçu l’androgynie dans ma chair avec une telle puissance,
je me sentais femme portant pénis,
je me sentais femme bandant ferme,
je me sentais femme guerrière avec braquemart dressé,
femme guerrière prête à s’enfoncer jusqu’à la garde dans le premier orifice venu
femme à bite, femme à gourdin, femme distributrice de sperme, femme à couilles poilues28 juillet 2021 à 1 h 38 min #41834bzoParticipantil y a comme une puissance tranquille qui s’est installée en moi,
maintenant que cela fait des semaines que je n’ai plus éjaculé,
que j’accumule mes énergiesl’explosivité des débuts, n’a pas continué à augmenter,
elle s’est transformée en une sorte de flux irrépressible mais calme,
dès que je le sollicite, il déborde de tous les côtés,
je suis emporté par lui irrésistiblementle miracle dans ma chair, c’est que n’importe quel mouvement, n’importe quel geste,
semble désormais avoir une telle portée,
la sensation s’élance en moi et semble ne plus avoir de fin,
semble se prolonger autant de temps que je le désire,
elle passe par toutes sortes de métamorphoses,
un arc en ciel qui s’étire comme un chewing-gum,
je tire dessus, il continue, continue,
se transforme, transmute,
s’éloigne, me tire derrière luima chair semble ne plus tout à fait être chair dans le quotidien, à tout instant,
j’ai l’impression de cohabiter désormais dans mon corps avec le plaisir,
il semble avoir pousser démesurément,
une plante qu’on aurait arrosé d’un engrais miracle
et la voilà qui occupe tout plein d’espace,
j’écarte ses feuilles, je passe entre ses branchescela ne me gêne en aucune mesure, quel compagnonnage,
je suis honoré et je vais essayer de faire honneur
à ce qui me fait l’honneur de s’être installé chez moile dialogue avec mon corps est ouvert en permanence
je lui chuchote des choses , il me répond, il me questionne, je l’écoute,
comme de vieux complices, nous préparons nos coups,
nous échafaudons toutes sortes de plansles forces vives de la vie sont à l’oeuvre,
quelque chose en nous, ne vieillit jamais,
meurt jeune, aussi jeune qu’au premier jour,
ce diamant liquide dans l’invisible, ma source,
que monte le torrent joyeux, que m’inonde la joie frémissante,
la jouissance est dans la chair comme un grand rire des dieux31 juillet 2021 à 0 h 46 min #41844bzoParticipantcomme le plaisir se sent bien dans ma chair,
je le sens tellement qui a pris ses aises,
il m’accompagne toute la journée, quelque soit mon occupation,
il y a toujours quelque chose à faire en bas, quoique je fasse
pour avoir au moins, un petit feu doux allumé dans le bassin
qui se répand, qui se répand, qui nage, qui nage un peu,
je laisse mes mains vaquer aux tâches diverses
et puis en bas, ça s’active,
un petit peu, beaucoup, à la folie, selon les momentsmon bassin danse lentement tandis que mes mains épluchent les patates,
je suis tellement saturé d’énergies,
que j’ai besoin d’en faire si peu, si si peu
et déjà, le miel chaud, frémissant, coule en moi partout,
se transforme en fontaine avec un magnifique jet, au milieuma technique évolue aussi, à la vitesse grand V,
elle doit s’adapter au fait que mon moteur a de plus en plus de chevaux,
avec chaque jour qui passe, sans éjaculerje l’ai déjà évoquée, la lenteur,
la lenteur est sacrée, va tellement bien à la volupté,
la lenteur semble former comme une piste de danse pour les sensations,
elles se dessinent avec une telle précision, une telle finesse,
des nuances tellement constamment remarquables et changeantes
quand tout s’est ralenti, voire s’immobilise complètement par instantla chair, une grande page blanche pour dessiner le plaisir dans l’instant
et je recommence et recommence, je crayonne,
je dessine le délire des sens, je dessine l’ivresse, je dessine l’incandescence,
je dessine mon double sexeoh comme je l’aime, mon double sexe, je le sens dur et allongé
et en même temps, je le sens fendu, humide et palpitant,
tellement chaud, souple et malléable,
il est là au creux de mes reins comme une petite pile atomique,
qui me fait vibrer des pieds à la tête31 juillet 2021 à 10 h 13 min #41845bzoParticipantla complicité de mon corps,
je ne me lasserais jamais de la chanter, de la célébrer,
il n’y a pas plus merveilleux acquis
dans cette pratique qu’est la miennecomplicité sous-entend tellement de choses,
proximité, dialogue, entente, coordination,
oui, il est là avec moi, je le sens à chaque instant, nous marchons de concert,
un lent et long travail a fait qu’à présent,
à chaque instant, nous sommes connectés,
nous nous entendons, nous sommes de chevilleles preuves sont là,
elles se manifestent en sensations, en volupté, en jouissance,
des flots ininterrompus d’eux, à la moindre sollicitationêtre accordé à mon corps,
c’est en soi déjà tellement enrichissant, épanouissant,
je suis capable de faire ce qu’il faut pour qu’il puisse s’exprimer pleinement,
qu’on arrive à explorer des territoires toujours plus vastes, plus éloignéscette capacité de s’accorder à lui, de me plier à lui,
pour qu’il puisse nous faire décoller, toujours plus facilement, toujours mieux,
c’est mon acquis, c’est mon trésor,
je le peaufine, je le travaille comme un orfèvreoh mon corps, comme nous sommes bien ensemble désormais,
il était temps après tant de décennies à t’ignorer,
à t’avoir fait beaucoup de mal, par ignorance, par indifférence,
j’ai fini par comprendre que tu es ma chance, que tu portes en toi tant de ressources secrèteset que pour exploiter celles-ci,
il n’y avait qu’à me mettre à ton service du mieux que je pouvais,
te laisser s’exprimer, désenclaver tout ce que tu portes en toi,
que monte la joie vibrante, que tourne le carrousel dans ma chairces coloris toujours plus magnifiques, que tu me fais vivre,
auxquels tu me permets de goûter,
qui ornent mes instants,
qui me font comme un petit arc en ciel en permanence dans ma chair,
je l’agrandis de plus en plus à ma guise,
pour qu’en un instant, il occupe toute la place, qu’il déborde de tous les côtés,
qu’il rayonne partout,
m’inondant d’un tellement intense bonheur de vivre1 août 2021 à 10 h 25 min #41847bzoParticipantchaque geste, chaque mouvement, chaque posture, chaque contraction, chaque déplacement,
de n’importe quelle partie du corps,
est une occasion de générer des sensations,
d’éveiller des subtils, des variées, nuances,
de les mélanger, de les faire évoluer, sans cessemon corps chante comme un instrument de musique
aux possibilités de notes, d’accords,
à la richesse sans finje me fige dans une position,
je m’en sers comme plateforme de décollage, un moment,
j’en lance des petits gestes, des petites contractions, à gauche et à droite,
comme on lance des avions pour explorer un continent, mystérieux, richemes bras m’enveloppent de leur chaleur,
mes doigts de temps à autre, décollent aussi,
se mettent à voler en rase-motte,
zigzaguant tout doucement, effleurant, titillantfluide relai dans ma chair, j’enchaîne sans heurt,
l’écoute lie, la proximité fusionne,
la tête est dans le corps, le corps dans la tête,
mes pieds et mon cerveau et tout ce qu’il y a entre eux,
ne forment plus qu’une immense plaine de jeuje bouge lentement, très lentement,
volupté de la lenteur, lascivité du ralenti
mes mouvements se féminisent par moments, je me laisse totalement aller,
juste le désir en mode yin, aux commandes,
je me déhanche, j’ondule, je bouge les fesses, j’écarte, je serre, je contracte,
comme une danse dans les muscles,
caresse velouteuse, douce et chaude, partout dans ma chair,
tout vibre comme un chat qui ronronnele chant est partout, libre comme l’air,
dansante, tournoyante, fournaise,
aquarium de volupté2 août 2021 à 20 h 38 min #41868bzoParticipantc’est mystérieux, le désir tourné vers soi,
chercher du plaisir, chercher à se satisfaire,
sans essayer de substituer de la pornographie
ou des fantasmes, associés éventuellement à des objets,
pour pallier à l’absence du corps de l’autre,
à l’absence du désir de l’autre, tourné vers notre propre corpsle désir tourné vers soi,
se désirer comme on désirerait quelqu’un d’autre
et arriver à se satisfaire avec le même degré d’intensité, voire plus
que si on avait eu une interaction sexuelle avec autrui,
cela peut paraitre incongru, voire impossible, pour certains,
maladroit, claudiquant, pâle, dérisoire, maladif, au mieux,
ah ils ne savent pas, comment pourraient-ils savoir,
ce n’est pas quelque chose que l’on peut appréhender avec son intellect,
il faut l’avoir vécu dans sa chair ou du moins fortement pressentiles femmes,
enfin celles qui explorent avec curiosité, gourmandise et audace, leur sexualité,
savent que leur plaisir n’a fondamentalement besoin de personne,
juste de leur désir, de leur corps et de ses ressources secrètes,
qu’on peut très bien danser, toute seule, même en présence de l’autre,
vaut mieux même souventla déraison dans la chair, n’a pas de limites, seul ou à plusieurs,
le désir est magique, le désir peut tout,
le libérer,
pour qu’il ne soit plus conditionné à aucune présence,
c’est être doublement présent,
présent à soi-même, comme présent à l’autrenotre chair est chaude, notre chair ne demande qu’à frémir,
une plaine de jeu pour le désir,
rendre autonome celui-ci, capable de s’élancer éventuellement, sans aucun support extérieur,
que notre corps devienne, pour quelques instants, comme un palais aux fenêtres illuminées,
vibrant d’une fête dans toutes ses pièces,
à habiter, selon les moments, tout(e) seul(e) ou à plusieurs3 août 2021 à 21 h 19 min #41873bzoParticipantplus on pense,
moins on a l’opportunité d’être connecté à son corps
et donc d’être capable de percevoir les sensationsla difficulté étant,
que quand on est débutant et qu’on n’a à peu près aucune sensation,
on a tendance, malgré soi, à se mettre à penser, pour meubler le vide,
le cercle vicieuxc’est une sorte d’exercice d’équilibriste, au début,
il faut pouvoir quelque peu se faire violence,
essayer bien rester concentré sur les sensations naissantes,
aussi minimes, soient-elles,
bien à l’écoute ,tout en essayant de ne pas trop penser,
sans jamais trop forcer non plus
car vouloir absolument ne pas penser,
c’est se mettre à penser qu’il ne faut pas penser,
sans même qu’on s’en rende comptequand les sensations prendront de la consistance,
cela deviendra nettement plus facile
de leur laisser la place libre dans notre têterester détendu est tellement important,
cela veut dire aussi ne pas se relâcher inutilement,
penser qu’on doit se détendre et agir en conséquence,
c’est se relâcher, perdre de la bonne tensionla seule bonne façon de rester détendu,
c’est de ne jamais réfléchir si on est détendu ou pas,
laisser le corps gérer tout cela, il fait cela bien mieux que nous,
ainsi, on aura toujours la tension qu’il faut
en fonction des besoins du moment4 août 2021 à 11 h 41 min #41874bzoParticipantje m’offre une longue séance libre, volage, papillonnante,
tantôt au milieu de la pièce, tantôt je vais me coucher dans le lit,
tantôt je me relève, vais m’asseoir, tantôt debout contre un meuble,
tantôt en prostatique pur, tantôt en mélange d’ondes,
tout me va, vive la diversité, vive le cosmopolitismedebout au milieu de la pièce, à un moment donné,
nu et allumé jusqu’au fond de la moelle,
je me suis quasiment immobilisé pendant de longues secondes,
un peu déhanché, je maintiens une certain tension musculaire
tandis que le bout d’un doigt glisse lentement sur mon flanc,
il remonte lentement, très très lentement,
comme il me fait frissonnerje le laisse faire son solo,
quelle délicieuse traînée de volupté, légère, éphémère, sur son passage,
tout le reste est en tension dans une posture, un peu déhanchée,
me permettant de maintenir la sensation de yin dans tout mon corps,
je sens mon bassin tellement chaud, tellement doux,
une envie de pénétration languissante, en son milieu, dans les profondeurs
qui m’envoie des frissons régulièrement, le long de la colonne vertébraleça y est, une contraction prend le relai du doigt qui glissait nonchalamment,
oh vingt dieux de biquette, comme elle est dense, chaude, compacte,
comme tout devient moelleux, doux, feutré, sur son passage,
un estuaire de volupté semble maintenant s’ouvrir en moi,
delta qui va s’agrandissant sous un ciel de plus en plus immense,
j’ai la sensation de m’ouvrir, d’accueillir souverainement,
d’avoir le dedans accessible par le haut comme une bouteille dont on a fait sauter le bouchon,
d’être pollinisé de toutes parts par les rayons d’un soleil intérieur,
tout mon être semble monter, comme entraîné par un ascenseur hydraulique,
quel mouvement tout en douceur, irrésistibleoh rester ainsi pour l’éternité, un instant,
je me mets à marcher tout doucement, avec langueur, laissant mon bassin danser son chemin,
mes mains se collent à mes seins que je me mets à caresser tout doucement,
je les enveloppe, je titille les pointes avec les paumes,
mes cuisses se serrent autour de mes génitaux,
quelle explosion de douceur, des ondes s’élancent dans toutes les directions,
je ne bouge plus mes cuisses, juste elles viennent comme envelopper mes couilles, mon sexe,
tout cela échange sa chaleur à qui mieux mieux, cela nage dans toutes les directions,
comme mes couilles sont douces, des boules de soie en train d’irradier, de prendre de l’expansion
dardant leur chaleur frémissante comme des tentacules louvoyantes, toujours plus loinje laisse un doigt glisser vers ma petite fente derrière,
missile à tête chercheuse, il trouve son chemin sans l’ombre d’une hésitation,
oh la petite bombe de chaleur qui vient d’atterrir en moi,
mes entrailles se mettent à fondre immédiatementje le remue un peu mais je laisse surtout la contraction comme venir l’envelopper,
ils semblent à chaque fois fusionner tellement,
c’est délicieux, comme s’ils ne formaient plus qu’un,
qu’ils dansaient, tellement serrés, l’un contre l’autre,
qu’ils ne semblent vraiment, ne plus former qu’un seul organe, nouveau,
qui bouge en moi, provoquant des torrents de sensationstout mon corps veut tellement participer,
chaque millimètre de peau, chaque organe interne, chaque membre,
je mets en mouvement en moi, quoi que ce soit
et directement, il y a une telle génération d’ondes
qui vient rejoindre le flux général qui coule, vibre, en moi,
ça c’est le miracle de l’accumulation des énergies
parce que je n’éjacule plus depuis pas mal de temps maintenant,
c’est devenu tellement facile,
tout vibre, tout frémit, tout réagit, avec une telle richesse, une telle variété,
j’ai l’impression que je vais m’évanouir de plaisir, tellement je me pâme pour l’instant,
tellement tout mon être est empli d’un bonheur
qui épanouit ma chair et mon âme, réunies pour l’occasion4 août 2021 à 19 h 36 min #41875bzoParticipantconcernant l’accumulation d’énergie,
grâce au fait de ne plus éjaculer pendant une période plus ou moins longue
et ses bienfaitsd’abord, je crois vraiment que cela n’a d’intérêt
que pour les gens qui n’ont aucune d’interaction sexuelle, (voulue ou forcée ou entre deux relations),
au moins pour quelque temps, une vraie durée, pas deux, trois jours, une semaine,
si vous êtes en couple, que vous faites l’amour régulièrement
ou que vous avez des amants, des amantes, avec lesquels vous interagissez,
vous bénéficiez du renouvellement de vos énergies
grâce à l’échange massif de celles-ci avec votre ou vos partenairescela donne le même résultat concernant la qualité et l’intensité des sensations,
la réactivité du corps, la capacité de jouir, d’avoir des orgasmes,
renouveler ses énergies grâce à des partenaires ou les accumuler en solo strict,
j’en suis persuadédonc, acte
aussi, c’est très injuste
mais le système bénéficie surtout à ceux qui sont déjà bien avancés dans leur parcours,
en fait, au plus vous êtes un utilisateur avancé,
au plus vous tirerez des bénéfices de cette forme d’abstinence, ne plus éjaculerc’est exponentiel, sur la durée,
donc si vous êtes un débutant, que votre acquis est encore mince,
c’est pas grand chose, multiplié par de plus en plus,
cela reste toujours minime, même si bien réel néanmoinsde plus, c’est plus difficile à tenir,
même si vous respectez les deux règles,
pas de porno et pas de contact de vos mains avec les génitaux
car vos séances ne vous apportent pas encore de satisfaction profonde,
vous n’avez pas votre dose d’orgasmes, de volupté et de jouissance, quotidiennes
ou à peu près quotidiennesdonc si on se lance, il faut vraiment, au jour le jour, peser le pour et le contre,
si les gains sont réels ou si les inconvénients prennent trop le pas,
ne pas forcer, c’est toujours contre-productif,
vaut mieux encore se secouer le prunier de temps à autre, pour se soulager
quitte à perdre pour quelques jours en puissance et en richesse des sensations,
que laisser la frustration, l’exaspération, s’installer et vous ruiner le quotidien6 août 2021 à 22 h 10 min #41883bzoParticipantah nom de nom,
le plaisir que je peux prendre, assis sur le tabouret haut dans la cuisine,
juste à croiser lentement les jambes, à senti les peaux entrer en contact,
les poils d’une jambe se frotter doucement contre les poils de l’autredès que les cuisses touchent mes génitaux ,
oh la douce décharge, j’ai l’impression de fondre sur place, je frissonne de partout,
je continue à garder les cuisses serrées
qui semblent former comme un nid douillet où se sont lovés mes bijoux de famille
tandis que les bras commencent à caresser mon torse, mes seins,
que d’incandescence jouissive, de torrents de volupté, tout de suite partout en moiet je n’ai même pas encore fait monter de contraction, je m’en rends compte,
directement je commence à en préparer une,
ma chair la devine déjà, semble la sentir déjà remonter, j’en frissonne de plus belle,
tout mon corps la veut, se pâme déjà à l’avance,
l’ogive à la densité compacte, soyeuse, va bientôt naître entre mes reins,
va remonter dans mes entrailles, remonter toujours plus,
exploser en un bouquet délicieux, ineffable, jusqu’à dans ma têteça y est, elle est lancée, tout doucement, tout en retenue, faire durer, faire durer,
que les chairs s’enflamment toujours plus,
là, elle progresse, elle monte, comme elle frotte, comme elle affole tout sur son passage8 août 2021 à 10 h 17 min #41886bzoParticipanton évoque essentiellement le rewiring de la prostate
mais en fait on peut “rewirer” à peu près n’importe quelle partie de son corpsje veux dire par là, faire comprendre à celui-ci, l’emmener à collaborer,
pour qu’on éprouve des sensations de plaisir, en effectuant une série d’actions
par rapport, à peu près, à n’importe quelle partie de notre anatomieje vais prendre un exemple concret, tiré de ma pratique,
quelque chose que j’expérimente, que je vis donc, au quotidien,
les contacts entre mes cuisses et mes génitauxla sensibilité des ces dernières,
s’est développée peu à peu aux frottements, effleurements et pressions, diverses,
effectuées par mes cuisses,
elle s’est formidablement accrue, enrichie au fil du temps,
c’est un jeu sensuel, érotique qui est présent toute la journée quand je suis seul à la maison,
je ne m’en lasse pas, cela se déguste sans faim, sans y réfléchir, en faisant n’importe quoi,
là, à l’instant-même où je tape ce texte, j’ai mon bassin empli de volupté,
une partie de moi écrit ces phrases
et une autre, est en train de prendre du plaisir à ce qui se passe en bascette sensibilité s’est accentuée au fur et à mesure des jours, des mois, des années,
pour être devenue ces derniers mois,
surtout avec l’abstinence d’éjaculation qui a tellement augmenté mes réserves d’énergie,
qui fait que chaque jour je me réveille avec toujours plus de chevaux dans le moteur,
toujours plus de réactivité de mon corps,
c’est devenu, donc, quelque chose de tellement incroyable,
simple, naturel à faire, à vivre,
je veux dire, le moindre effleurement, la moindre pression, de mes cuisses,
sur mes bijoux de famille
et je dois me retenir de ne pas crier souvent,
tellement une sensation de volupté ineffable m’envahit le bassin
et si j’insiste un peu, tout le corpsdurant ma douche, oh le jeu sensuel, érotique,
mes mains qui vont partout,
les gouttes d’eau qui descendent de tous les côtés, tout le long de mon corps,
mes cuisses tout contre mes génitaux
et puis des contractions qui remontent doucement, tout doucement,
oh, je me savonne en jouissant, je jouis en me savonnant,
moments exquis, la chair en fleur, la chair butinée de partoutmais donc cela ne s’est pas fait en un jour que mes génitaux réagissent comme cela,
déversent des torrents de volupté,
envoient des ondes délicieuses dans toutes les directions,
au moindre contactc’est toute une technique à mettre au point, un apprentissage, aussi,
déjà, si on fait cela maladroitement, avec excès, trop fort, trop vite, trop frénétiquement,
cela devient un plaisir pénien,
une masturbation avec les cuisses qui se terminera par une éjaculation,
il faut apprendre à écouter cette partie de notre corps, la titiller avec finesse, délicatesse, progressivité,
pour qu’il ait pendant des heures sans discontinuité, si on a envie,
ces ondes de volupté tellement délicieuses, fines, riches,
sans même que notre sexe s’épaississe, se dresse, un seul instantapprendre à jouer avec, donc, faire ses gammes, découvrir de nouveaux accords, là en bas,
apprendre aussi à intégrer ce jeu au reste de la pratique,
surtout, bien sûr, avant tout, aux contractions qui vont faire vibrer la prostateen fait, une fois que tout cela est bien synchronisé, bien au point,
les contractions chez moi, vont faire en même temps, vibrer la prostate
et quand mes cuisses sont en contact avec mes génitaux,
assurent aussi les différents changements de pressions, de frottements, contre mon sexe, mes couillesainsi, la prostate et les génitaux
génèrent des ondes vraiment en même temps, parfaitement amalgamées, grâce aux contractions,
tout un jeu tellement subtil et riche,
les ondes prostatiques et génitales, ne se diffusent pas de la même façon,
les premières ont tendance à monter, monter puis à s’écarter en une sorte de bouquet dans la tête,
de plus en plus accentué au fur et à mesure qu’elle s’intensifient,
elles ont relativement peu de nuances,
par contre, elles ont la perspective d’orgasmes sans fin, de super O, d’extases calmes, interminablesles ondes génitales, elles,
ont tendance à se répandre dans toutes les directions, comme quand on lance un caillou dans l’eau,
très riche en nuances, sans cesse changeantes,
elles sont plus légères, plus éphémères,
la sensation de volupté qui s’installe, peut devenir tellement intense et ineffable
qu’on a l’impression de jouiret donc si vous vous mettez à les mélanger, vous obtenez un nouvelle alliage d’ondes, en quelque sorte,
comportant les propriétés de l’une et de l’autre, en des proportions variables,
selon les moments, selon que vous injectez plus de l’une que de l’autre,
cela peut devenir un kaléidoscope sans fin dans notre chair,
une volupté jouissive tellement riche et intense, à tout instant8 août 2021 à 11 h 49 min #41887bzoParticipantil y avait une émission sur France-Culture
avec une jeune femme à la voix si fine, si cristalline, si riche, si naturellement sensuelle,
qu’ instantanément, je n’ai pas pu y résister,
je me levais, fermais les yeux, me déconnectais des mots qu’elle disait, de leur sens,
me concentrais sa voix, sur son flux si mélodieux, si sensuel,
et commençais à me caresser lentement, à faire monter des contractionssa voix m’envahissait, se connectait à mon bassin,
sa bouche, ses lèvres, semblaient de plus en plus remuer en moi,
le rythme de sa voix, les sonorités qu’elle émettait,
étaient devenus le rythme dans mon bassin, le rythme de mes contractions, le rythme de mes caresses,
je me laissais porter, porter, portermes gémissements semblaient chercher à se réunir à sa bouche, à s’y glisser
je sentais le mouvement de ses lèvres, de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle disaient ses mots,
mon bassin semblait entremêlé à cette voix,
tout mon corps bientôt, semblait onduler à son rythme,
nous chevauchions l’air ensembleje me laissais porter, emporter,
comme elle me caressait, comme elle me faisait bouger, cette voix,
certaines de ses intonations me faisaient décoller à la verticale
comme si j’avais des ressorts sous moi,
je reconstituais tout son corps, je sentais sa nudité, ses hanches, sa démarche,
je sentais tous ses gestes amoureux,
je sentais son sexe s’entrouvrir, devenir humide,
je sentais ses vibrations intimesmerveilleuse découverte ce matin,
une faculté, une aisance, à me laisser emporter, corps et âme,
par une voix féminine, entendue à la radio,
la laisser prendre les commandes de mon corps en action,
frissonner au rythme des sonorités émises par une bouche fémininemais pas toutes les voix, définitivement
car il y avait plusieurs femmes qui dialoguaient dans cette émission,
juste une qui me faisait cet effet,
heureusement c’est elle qui parlait quasi tout le temps,
une gourmande de phrases, pour mon plus grand bonheur9 août 2021 à 0 h 04 min #41888bzoParticipantje découvre cette connexion intime de ma pratique aux sons,
j’ai décris juste au-dessus cette très agréable expérience de ce matin
avec la voix d’une jeune femme entendue à la radiocela a éveillé ma curiosité
et j’ai fais quelque expérimentation avec de la musique
et j’ai été très étonné de découvrir que je pouvais arriver à des résultats très similaires,
juste avec des notes de musiquelà encore, pas n’importe quelle musique, bon, je n’ai pas encore été très loin,
il faut effectuer plus d’essai
mais j’ai eu quelques moments superbes avec du free jazz lent, suave,
la musique pilotait l’action, la rythmaient, dans mes profondeurs,
elle semblait dialoguer avec mes entrailles, avec mon désir,
c’était fascinantje n’irai pas plus loin
car pour l’instant, j’en suis qu’à mes débuts
mais il est clair que les sonorités me font de l’effet, je n’avais pas encore découvert cela,
mon corps lancé en pleine action a des capacités de se laisser mener par des sonorités,
d’interagir quelque part avec elles,
de vivre des vibrations qui semblent s’accorder aux vibrations des notesje vais explorer tout cela,
c’est une piste bien intéressante
l’interaction de ma pratique avec mon univers ambiant est de plus en plus ample,
de plus en plus protéiforme, riche, insolite,
passionnant, tout cela9 août 2021 à 20 h 35 min #41896bzoParticipantj’ai senti aujourd’hui tellement distinctement en moi,
certaines engrenages intimes du mode yin en action,
j’avais pris un petit break de mon travail devant l’écran,
m’était levé, avais enlevé mon peignoir (il faisait un peu froid ce matin à Bruxelles)
et nu, au milieu de la pièce, j’avais commencé à bouger lentement,
toutes sortes de mouvements avec les hanches, le bassin,
du va et vient, des contractions diverses et variées, des ondulations,
les fesses, le périnée, les muscles autour de l’anus, diversement sollicités,
des déhanchements plus ou moins prononcés, des cambrementsun bras croisé sur la poitrine, les doigts un peu sur l’épaule opposée,
l’autre à plat sur le ventre, de temps à autre qui se mettait à errer,
les cuisses bien écartées, en prostatique pure à 100%,
et donc lentement, très lentement, j’effectuais ces mouvements, cette gestuelle
qui me donnaient cette sensation de me faire l’amour, toujours plusà partir d’un moment donné, j’ai commencé à sentir très distinctement,
que mon corps était devenu comme un terrain neutre, totalement neutre, sans identité sexuelle
il me semblait y avoir dans ma chair, comme une formidable ouverture, plus aucune barrière,
un élargissement possible à tout moment du spectre du ressenti
qui semblait être devenu tellement élastique, ductile, dansantje sentais à quel point, j’étais en train d’abandonner les commandes de mon corps,
à quel point, j’étais en train de capituler toute volonté
autre que de me laisser entraîner de plus en plus dans le plaisirje sentais les frontières de mon identité sexuelle, devenues tellement troubles,
comme c’était délicieux de ressentir tant d’ambiguïté dans sa chair,
tout pouvait arriver désormais,
j’étais sous l’emprise, corps et âme, d’un sortilège, de plus en plus,
le désir était en train s’exprimer sans plus aucune entrave, ni tabou,
je sentais très distinctement en moi, le pôle féminin et le pôle masculin commencer à interagir,
je les sentais totalement en charge de la manœuvre,
mon corps leur était livré,
je m’effaçais à tout instant, du mieux que je pouvaisje sentais aussi que j’avais un braquemart bien dur, en action en bas,
bien que mon sexe de chair et de sang, lui, était totalement au repos, entre mes jambes,
je me sentais des hanches, larges, souples, allumeuses,
je sentais comme un chaudron vibrant dans mon bassin, accessible par une petite fente,
dans lequel toutes mes actions touillaient,
je me sentais capable de m’entrebâiller, d’ouvrir ma chair en écartant les cuisses,
de vibrer toujours plus par en bas en m’offrant, en me laissant aller11 août 2021 à 1 h 53 min #41901bzoParticipantil y a quelques minutes une courte mais tellement délicieuse séance au lit,
un bon quart d’heure en mode yinc’est plutôt rare ces derniers temps que je sois encore en mode yin au lit,
j’essaie de mettre au point plutôt une pratique en mode yang
qui me fasse regoûter aux orgasmes prostatiques, aux super O, etc.
mais là, j’en avais trop enviepar contre, je n’utilisai pas du tout les mains,
elles restaient ballantes, allongées, sur les côtés ou derrière la tête,
juste les cuisses donc, les contractions, la danse des hanches, les ondulations,
les jambes qui se frottent l’une contre l’autre, le corps qui se tord,
mes génitaux, ma prostate,
bref du beau monde quand mêmecomme c’est bon d’acquérir cette capacité à se laisser aller de tout son être,
de s’en remettre entièrement entre les mains du plaisir,
on glisse sur un toboggan tellement doux, tellement soyeux,
le cerveau comme dans du coton chaud dans lequel on s’enfonce inlassablement
les sens qui se dérèglent, la délicieuse anarchie du plaisir qui s’installemes génitaux sont tellement doux,
irradiant une soie frémissante, sans cesse, dans toutes les directions,
ma prostate, elle, est bien virile comme il faut, en mode yin,
chaque contraction comme chargée lourdement d’ondes prostatiques,
générant dans mes entrailles une sensation de pénétration tellement irrésistible,
je ne peux que me rendre, m’ouvrir toujours plussur le lit, je me tordais doucement,
j’aime tellement la lenteur, le plaisir dans la lenteur,
le yin m’entrouvrait par en bas, je sentais mes entrailles comme bâiller entre mes jambes,
comme si j’avais une torrent de chaleur qui se déversait par là,
je remuais les cuisses, je remuais les hanches,
cela provoquait une telle ivresse dans mon bassin,
touiller, touiller, dans la marmite d’ondesje serrais les jambes de plus en plus,
frottant bien lentement les poils les uns contre les autre, comme j’aime tellement le faire,
je faisais monter une contraction, avec les génitaux désormais fort pressés et un peu tordus par les cuisses,
oh quel ogive en moi, c’était du concentré de chez concentré, d’ondes mixtesmes couilles me font un peu mal maintenant tellement je presse fort mes bijoux de famille
mais je n’en ai cure,
la douleur, à partir d’un certain niveau d’excitation, est la bienvenue aussi chez moi,
il faudra, tiens que j’explore à nouveau plus des pistes que j’avais un peu fréquentée par le passé,
avec des pincements, des torsions de chair, les ongles qui griffent,
c’est ce que je préfère, les ongles qui griffent,
vais les laisser pousser un peu, tiens, pour que ce soit bien efficaceet puis aussi presser, tordre fort, les génitaux avec les cuisses,
bref, pimenter, m’offrir toutes sortes de nuances nouvelles, de sensations fortes,
j’ai déjà goûté à tout cela, j’avais tellement aimé à l’époque
faire danser la douleur avec le plaisir, en tête à tête intime, dans ma chair,
avec mes réserves d’énergie qui se sont tellement accumulées, pour l’instant,
je suis vraiment curieux d’expérimenter à nouveau tout cela,
je sens que cela va être intéressant11 août 2021 à 10 h 34 min #41903bzoParticipantdebout au milieu de la pièce, nu,
je n’arrête pas de jouir pour l’instant,
l’accumulation des énergies,
grâce à la non-éjaculation prolongée depuis des semaine maintenant,
est devenue telle,
qu’après quelques contractions, mouvements des hanches
et doigts qui ont glissé sur ma peau, à gauche, à droite,
cela a démarré et cela n’arrête plusje me tords de plaisir debout,
c’est mauvais pour mes articulations mais qu’est-ce que c’est bon pour le reste,
j’ai l’impression d’être empalé en plein ciel
et de tournoyer comme un poulet en train de frire dans un four à ondes prostatiquesje vais finir par me casser la gueule, mon équilibre devient très incertain,
tant pis adviendra ce qui adviendra, je ne vais pas couper mon élancomme j’arrive à bouger mon cul,
j’ai l’impression d’avoir le contrôle de chaque muscle, séparément,
précision chirurgicale,
j’ai l’impression de serrer ma prostate entre les doigts et de la presser comme je veux, quand je veux
et elle aime cela, la bougresse, elle me le rend bien,
elle me fait monter dans les entrailles , un de ces pieux
qui m’enflamme comme rarement je l’ai été jusqu’icije suis un pot de miel chaud sans fond,
cela s’écoule sans cesse vers le bas et cela se remplit par le haut,
ou l’inverse,
l’inverse plutôt, oui,
un tonneau des Danaïdes, avec un torrent de miel chaud, frémissant, qui passe dedans, quoiah, ma chair, que me fais-tu là,
dans quel état on est,
c’est merveilleux,
oh mon cul, quel volcan tu es,
merci, merci12 août 2021 à 22 h 44 min #41909bzoParticipantje pratique à nouveau beaucoup debout,
j’apprécie tellement la liberté totale de mouvement, de geste, ainsi,
aucune surface de mon corps en contact avec rien, sinon les pieds sur le sol,
les bras, les jambes, les hanches, le tronc, la tête, les mains,
peuvent partir dans n’importe quelle direction,
tel que le désir les entraîne, aucunement entravés,
j’ai l’impression de voler par momentsbien sûr, il y a le poids, on le porte constamment,
pas comme au lit où il n’est plus présent,
où on peut directement se laisser emporter comme une plume,
non, debout, le poids est constamment là et la nécessité de rester en équilibre, aussi,
ce sont des contraintes,
elles définissent la pratique, lui confèrent ses spécificités, ses limites, ses avantagesoh, un jour, si je pouvais pratiquer en apesanteur,
flottant, voltigeant, dérivant, montant, descendant comme un ballon,
libre comme le ventil y a vraiment lieu d’accepter qu’il a une pente à escalader constamment,
au lit, je suis emporté comme un fétu de paille, quasi instantanément,
je n’ai qu’à me laisser porter par les vagues,
debout, il faut bâtir et rebâtir, j’ai l’impression de faire de l’alpinisme,
c’est vraiment une affaire de dégustation dans l’instantnéanmoins, la richesse des nuances est remarquable, debout,
je laisse juste glisser le bout d’un doigt ou deux, un peu partout sur mon corps
et je balance lentement, langoureusement, mon bassin,
je peux rester ainsi de longues minutes,
sous ma peau, dans le sillage de mes doigts qui dansent dessus,
la touchant à peine, la plupart du temps,
c’est un tel délicieux enflammement léger qui suit à la trace,
kaléidoscope sous la peau, c’est juste magiquemes mains retournent, bien sûr, régulièrement, vers la pointe de mes seins,
qui semblent vibrer comme des antennes émettrices au moindre contact,
je laisse aussi régulièrement, un doigt ou deux se glisser derrière,
oh, traîner dans la petite crevasse,
jouer au piston qui rentre et qui sort, avec un doigt ou deux,
s’immobiliser, laisser la contraction, comme se resserrer progressivement,
les muscles semblent se souder à ce doigt qui rentre à l’intérieurj’aime aussi garder le doigt un peu à l’entrée, à peine enfoncé,
frottant légèrement par moments,
et avec la paume, caresser la fesse, la palper, la presser
une fois que je suis bien échauffé,
la sensation de danser, que le désir me danse, que je danse le désir, s’installe,
une harmonie sensuelle où chaque geste, chaque mouvement, semble faire partie d’une chorégraphietout est toujours très lent,
dans la lenteur, les petites graines ont le temps de pousser, de germer l’espace d’un instant,
au passage de mes doigts, un bref jardin dans l’invisible,
au mouvement lancinant de mes hanches, des oiseaux s’envolent dans toutes les directions,
parmi des orchidées dévalant en cascade des arbres,
le soleil transperce la canopée de ses innombrables diamants, le désir règne,
une vibration ardente, ineffable, jaillit du plus intime de soi,
baignant toutes choses,
parfum de paradis charnel, parfum d’âme en communion14 août 2021 à 0 h 00 min #41910bzoParticipantdebout, les bras ballants, inertes,
pour débuter,
je me laisse entraîner par mon bassin,
par sa masse langoureuse qui se met lentement en mouvement,
la contraction me tire, m’étire, me désarticule,
me fait se pencher, se tordre, progressivement,
un pantin bienheureuxdélicieuse anarchie, rattaché radicalement au règne animal,
me sentir ainsi, gouverné totalement par mon instinct, mes pulsions, mon désir,
sentir ma chair, mon sang, mes os, comme communier avec eux,
sentir mes fibres envahies par la vibration,
sentir que j’ai les deux sexes,
me sentir en mode auto-combustion, brûlant sur un autella bête et le sacré, créer un pont, marcher dessus,
tout libérer, vivre un moment d’incandescence absolue14 août 2021 à 10 h 11 min #41911bzoParticipantmon corps est mon sexe
un sexe qui a ses zones plus sensibles, plus réactives,
mes génitaux, ma prostate, mes pointes de sein, mon anusla délicieuse géographie de mon sexe,
à explorer, encore et encore,
ces innombrables recoins à visiter
où il fait bon s’attarder un momentmon sexe inondé, imbibé, gorgé,
de ces combustibles miraculeux des profondeurs,
les énergies,
ma chair en est saturée, elle semble l’ exsuder par la peau
à la moindre pression dessusdès que je me mets en action,
je la sens circuler en moi comme un sang invisible en son réseau
tout mon être en semble alimenté,
mon moteur en dépend absolument pour fonctionnermon sexe, mon second corps,
celui que je vis durant l’action, celui que je mets en action,
il a poussé à l’intérieur comme une plante,
je sens ses branches un peu partout en moi,
le frissonnement de ses feuilles, sous ma peau,
il grandit, grandit, continue de grandir,
tranquillement, jour après jourmon corps est en train de devenir immense,
célébration de la vie,
célébration de la joie,
célébration de la chairdéclinaison des strates du plaisir,
de l’enchantement dans l’instant,
toute la sorcellerie de vivre, un moment, dans ma chair,
l’instant semble s’éterniser, se creuser, durer,
l’instant-élastique, l’instant fourre-tout secret,
l’instant explosif, l’instant volcan, l’instant tentation,
l’instant miraculeuxles deux sexes vibrant à l’unisson en moi,
à quel point, on peut être entier, un moment,
à quel point, le féminin peut se déployer, un moment, en nous
les couleurs perdues,
les battements d’ailes dans les profondeurs
qui montent, qui montent
qui nous envahissent tout entièrement,
l’enrichissement sans limitesaisir l’occasion,
saisir l’occasion de vibrer de tout son être,
l’occasion d’être une flamme dansante, de tout son être16 août 2021 à 1 h 04 min #41914bzoParticipantil y a un moment où votre chair est tellement saturée d’énergies
(cela fait maintenant des semaines et des semaines que je n’ai plus éjaculé)
que je peux contracter à peu près n’importe quelle partie de mon corps,
cela me fait le même genre d’effets que si je contractais autour de l’anus, le périnée
pour faire vibrer ma prostatepas que contracter,
juste bouger, changer de posture, faire des mouvements
du moment que c’est fait de façon un peu alanguie, langoureuse,
cela démarre au quart de tour,
c’est directement le manège enchanté dans ma chairdebout, je laisse un peu mon bassin danser lentement
tandis que je me caresse du bout des doigts,
que je les laisse courir sur le torse, les seins, les flancs,
ainsi pendant de longues minutesje ne suis pas pressé,
je goûte à mon corps, je le déguste,
il se prête sans faille à mes jeux, nous sommes tellement complices,
délicieuse sensation de communion,
de dialogue sensuel avec ma chaircaresser les fesses est mon dernier dada, le dernier truc à la mode, chez moi,
les contracter, progressivement, de plus en plus fort,
les bouger un peu en mode chaloupé, dandinement lent, déplacements soyeux, ondulements vagues,
et en même temps, en caresser une avec la paume à plat, comme l’enveloppant,
avec éventuellement le bout de quelques doigts dans la crevasse plus ou moins,
j’adore, comme j’adore,
je démarre une lente contraction ,au bout d’un certain temps, en plus,
et tout mon être est saisi de tremblements
déjà je jouis, en moins de temps qu’il me faut pour l’écriremon sexe est tellement doux, soyeux, chaud,
lui aussi, saturé d’énergies des profondeurs,
le moindre contact de mes couilles ou de mon pénis, me fait gémir,
je serre mes cuisses dessus, je suis obligé de fermer les yeux
tellement mon bassin est envahi de vagues ineffables,
juste les garder serrées dessus, ondulant vaguement
et puis faire monter une contraction
comme on appuie sur un bouton pour déclencher le départ d’une fusée,
ah la la, je ne suis plus déjà sur place, regardez vers le haut si vous me voyez,
prenez un télescope si vous voulez vraiment m’entrevoir17 août 2021 à 0 h 52 min #41922bzoParticipantje sens tellement une part de moi-même,
faire l’amour à une autre part de moihum, c’est une facilité d’écrire cela, un raccourci,
car ce n’est pas exactement ce que l’on ressent,
pas du tout même, en faiton ne sent pas vraiment faire l’amour à soi-même, non,
on se sent faire l’amour à quelqu’un,
tout en sentant que quelqu’un nous fait l’amour,
c’est cela que l’on ressent très exactement
et c’est pour cela que c’est miraculeux,
c’est la perception que quelqu’un, dans les deux cas, de l’extérieur, interagit avec nous,
que quelqu’un intervient étroitement, au plus intime de nous-même,
tour à tour, avec le masculin et avec le féminin, en nous
on se sent faire l’amour à quelqu’un
et on sent que quelqu’un nous fait l’amourplus exactement, on se sent des parts fluctuantes de couples enchevêtrés,
comme un puzzle qui se fait et se défait instantanément par endroits, sans cesse,
des moments de mouvements, de gestes, de postures, d’actions,
cela voltige dans tous les sens, jeu de miroirsinteraction avec notre part masculine, interaction avec notre part féminine
dans les deux cas, donc, il y a cette sensation comme si quelqu’un interagissait avec nous,
provoquant des réactions et des sensations de notre part,
on bouge et on se déplace en fonction de quelqu’un qui semble extérieur à nouson sait que cela n’existe pas, bien sûr, si on réfléchit ne fusse qu’une fraction de seconde
mais on ne réfléchit plus, l’intellect n’a plus voix au chapitre
car tous nos sens, toutes nos sensations, tout ce que l’on perçoit, tout ce que l’on vit,
nous disent le contraire, nous le font vivre,
la réalité est une illusion vibrante, créée dans notre corps et notre tête, plus que jamaispuissant jeu de miroirs, étourdissant carrousel dans la chair,
on perçoit nos actions par rapport à un intervenant mâle et par rapport à un intervenant femelle
qui semblent interagir avec le masculin et le féminin en nous,
semblant sollicités chacun, à tour de rôle ou à peu près en même temps,
cela s’enchaîne, cela se confond, cela se détache, cela se relaie, cela s’entremêle,
c’est parfaitement synchronisé par moments, à d’autres, complètement désynchronisés,
on perçoit des parts qui se fondent, qui se confondent, qui se brisent, qui s’unissent,
qui se séparent, qui se réunissent à nouveau, qui deviennent floues, qui deviennent précisesc’est un torrent de couples,
imaginons-en deux, dans l’un, je fais l’amour à quelqu’un, dans l’autre, on me fait l’amour,
vous mettez tout cela dans un shaker, vous secouez bien fort, jusque cela tournoie dans tous les sens
et puis vous déversez en moi,
vous déversez cela dans ma chair, dans mes nerfs, dans mon sang, dans mes os, dans mes muscles17 août 2021 à 21 h 55 min #41923bzoParticipantoui, je me fais mon cinéma,
je me fais mon cinéma sexuel, tout seul dans mon coin
mais avec la complicité de son corps, acquise,
cela peut vite devenir magique,
je veux dire par là, réel, vécu, ressenti dans les moindres détailscomment acquiert-on cette fameuse complicité?
en mots simples, en mots naïfs,
cela peut paraître bateau mais il faut d’abord y croire de toutes ses forces,
il faut la vouloir de toutes ses forces, contre vents et marées,
votre corps ne veut pas de vous?
votre corps n’est qu’un mur, contre lequel, séance après séance,
vous vous cognez sans aucun signe d’ouverture, de frémissement?
il faut continuer à aller taper sa tête contre, encore et encore,
il faut se rendre fou de désir,
de désir envers soi-même, de désir envers sa chair,
il faut s’investir à 200% dans chaque caresse, dans chaque mouvement, dans chaque geste,
dans chaque action ou inaction,
comme si votre vie en dépendaitbien sûr, me direz-vous, on a par ici des témoignages de gens,
qui s’y essaient pendant des années, au massage prostatique, sans grand succès,
sans doute, ont-ils beaucoup investi d’eux-mêmes au fil des séances
et pourtant, et pourtant…
sans grand succèsmais je suis désolé de le dire, ils essaient d’appliquer une recette, prise ici ou là
certaines, certes, comme le Traité d’Aneros, par exemple, ont été couronnées de succès pour beaucoup
mais on ne connait pas le nombre de ceux qui abandonnent
je le soupçonne être encore bien plus élevé que ceux qui réussissentnon, ce que je propose,
c’est plus de recette, plus aucune règle, ni ligne de conduite,
rien que vous, vos tripes, votre désir, votre sang, vos os,
pas de porno, d’herbe à fumer pour facilité la relaxation, de fantasmes à faire tourner dans sa tête,
juste vous et votre corps
votre volonté d’établir cette complicité,
votre capacité à vous écouter, rien que vous et personne d’autre
qui permettront après, une fois que vous y êtes,
tous les débordements glorieux avec votre chairaucune recette pour vous,
rien de moins, rien de plus,
que celle que vous forgerez avec votre chair,
patiemment séance après séancecela dépend aussi de ce que vous recherchez et jusqu’où vous êtes prêt à aller,
je ne parle pas ici de pratiques extrêmes, genre où l’on se pend, où l’on se flagelle avec un fouet clouté
ou qu’on s’applique des fers rougis sur les couilles
ou que sais-je encorenon, je pense aux frontières de votre identité sexuelle,
êtes-vous prêt à les dépasser un peu, beaucoup, à la folie, pour vivre votre aventure?
c’est une question qui se posera rapidement à vous
si vous vous explorez, sans rien retenir, en essayant d’éveiller toute la fougue de votre désir
mais chaque chose en son temps, vous en êtes pas encore làquoiqu’il en soit,
les premiers pas sont identiques, dans tous les cas,
il faut y aller, il faut oser, il faut tenter,
essayer de s’écouter, essayer d’éveiller son désir, essayer de communier avec son corpsessayer de s’écouter au début,
cela peut vouloir dire, s’imaginer très fort que l’on s’entend,
forcer votre corps, forcer votre désir, à entrer en action,
leur forcer la main, j’aime cette expression,
j’ai très certainement beaucoup forcé la main à mon corps par périodesle fait est qu’on a un terrible adversaire en face de nous
qui veut nous empêcher absolument de toutes ses forces d’établir cette complicité avec son corps,
de réveiller l’animalité sans bornes qu’il y a en nous, de réveiller son instinct,
d’être capable de suivre ses pulsions,
de parvenir à s’écouter, à s’écouter, à s’écouter, depuis l’intérieur,
cet adversaire, c’est nous-même,
c’est nous-même que nous devrons amadouer, dompter, avant toutpar nous-même, j’entends notre intellect, notre moi pensant,
il est le véritable obstacle,
dans l’action, nous en avons besoin très très peu, voir pas du tout,
notre imagination,
une fois que toutes les chaînes que notre intellect appliquaient dessus, se seront évanouies,
elle, elle pourra déployer ses ailes, aller vagabonder à la rencontre de notre corps,
aller jouer avec lui sur cette plaine de jeu
que nous essayons de mettre en placele plaisir est un jeu, ne l’oubliez jamais, nous redevenons des grands enfants, nous redevenons purs
quand nous jouissons, quand nous sommes emportés par les vagues du désir,
si votre plaisir est laborieux, lourd, sérieux, grave,
alors c’est que vous avez raté un tournant ou deux, voire mille,
vous devez être comme un gamin lâché dans son magasin de friandises préférées,
un grand rire doit habiter notre âme,
votre chair doit être comme d’immenses ailes multicolores,
battant au rythme du désirune seule règle pour moi, ne plus toucher ses génitaux avec les mains, en tout cas au début,
comment éveiller autrement sa prostate?
comment parvenir à obtenir des ondes génitales, même, autrement
si on n’applique pas cette restriction?
quasi impossible
sauf cas exceptionnels, de gens particulièrement doués, chez qui tout vient naturellementen tout cas, quand y parviendrez, si vous y parvenez,
ce sera votre recette à vous,
personne d’autre pourra l’appliquer, peut-être partiellement
mais ce seront vos clefs à vous, faites sur mesure
ce seront vos entrées, faites sur mesure, vos serrures à vous, faites sur mesure,
vous vous êtes battus pour, vous avez sué pour,
personne n’en a jamais eux des comme cela avant,
personne n’en aura des comme cela, après vous,
ce sont les vôtres, elles sont unique car vous êtes unique,
ce sera là désormais pour vous, jusqu’à votre dernier soufflealors comment faire concrètement, me demandez-vous?
c’est bien beau, les belles phrases
mais je suis là au lit, à présent, nu, avec un masseur ou sans,
comment je fais?
je vous répondrai que je n’en sais foutrement rien,
je ne peux pas le savoir à votre place,
la seule chose que je peux vous dire,
c’est de faire ce qui vous passe par la tête, faites n’importe quoi,
vraiment n’importe quoi qui vous parait à même d’éveiller votre désir,
essayer d’aller vers lui, de toutes vos forces
mais ne vous mettez surtout pas à réfléchir à ce que vous allez faire,
juste faites, essayez d’être le plus spontané possible,
mettez-vous en action d’une manière ou une autre, même maladroitement, n’ayez pas peur du ridicule,
vous êtes seul dans votre coin, vous essayez de vous bâtir votre petit coin de paradis,
vous pouvez tout oser, personne ne rira de vousessayez d’arriver à ce que votre corps prenne peu à peu les choses en main,
votre recette se trouve dans vos tripes, pas dans votre tête,
ce sont donc elles que vous cherchez à placer aux commandes,
ce sont elles que vous devez apprendre à écouter,
pas votre têtene cherchez pas à vous détendre, juste faites, le corps va se demander ce qui se passe,
va d’abord râler que vous sortez des sentiers battus,
que vous semblez attendre quelque chose de lui,
il n’en a pas l’habitude qu’on lui laisse l’initiative,
alors relancez-le, encore et toujours
jusqu’à ce qu’il comprenne que vous êtes sérieux, que vous êtes prêt à faire ce qu’il faut
pour éveiller tout ce qu’il y a au fond de vous,
d’aller explorer les continents secrets du désir,
pas juste la petite aire habituelle18 août 2021 à 11 h 10 min #41925bzoParticipantparvenir à faire participer tout son corps à l’action,
est une étape tellement importantedans ma façon de pratiquer, en mode yin,
le corps est une équipe,
si tous les joueurs ne sont pas sur le terrain, en même temps,
eh bien, vous êtes déforcé, vous n’êtes pas à pleine puissance,
vous n’exprimez pas tout votre potentielles bras bougent, les mains caressent, les paumes pressent,
les doigts titillent, effleurent, frôlent,
vont explorer aussi à l’arrière, les alentours, l’intérieur, de l’anusle tronc ondule, les jambes se frottent l’une contre les autres,
les cuisses se resserrent, se desserrent,
frottant, pressant, les génitaux,
les hanches dansent, le bassin va et vient,
moteur de tout le mode liane lascivedes contractions, en veux-tu, en voilà,
principalement celles dans la zone de l’anus, du périnée, bien sûr,
pour faire participer dame prostate
mais aussi tout le reste, les fesses qui se contractent, les cuissesune fois que le corps est bien éveillé, réagit bien ensemble,
est devenu aussi sensible qu’un sexe,
on peut contracter n’importe quoi, bouger n’importe quoi,
tout provoque des ondes,
le moindre déplacement, le moindre gestetout participe, tout peut apporter sa petite dose d’ondes
qui vient se déverser dans le flux général,
l’enrichissant, le renforçant, lui conférant des nuances particulièresle corps, en tant qu’ensemble, prend des postures, change de position,
chacune, chacun, est comme un réseau
avec sa géographie propre, ses ramifications complexes, s’étendant à l’infini, bien spécifiques,
vous changez de position, entrer dans une nouvelle posture?
tout votre réseau va changer de forme,
la course des ondes, plus ou moins perceptiblement,
va s’en trouver totalement modifiéepas forcément tout bouger, tout bouleverser, le moindre centimètre de déplacement,
provoque déjà un changement, change la configuration,
pour reprendre une fameuse image,
le battement d’une aile de papillon en Chine, provoquer un séisme de l’autre côté de la terrevous bougez le bras? vos mains sont en action sur la peau?
d’une part, vous allez avoir les effets des doigts qui caressent, qui frôlent,
des paumes qui frottent, des paumes qui pressent
et d’autre part, votre réseau général de circulation des ondes, va évoluer, va se modifier,
va s’en trouver affectéon peut devenir sensible à tout cela, on doit devenir sensible à tout cela,
qu’aucun détail nous échappe, que la moindre modification,
que la moindre petite sensation qui s’éveille, dans n’importe quel recoin,
soit perçue, goûtée, dégustée, à sa juste valeurdes ondes de partout, à déguster partout,
cela pourrait être un slogan, de campagne publicitaire
mais toutes les parties du corps peuvent générer des ondes
et toutes peuvent aussi être aussi à la réception d’ondes,
ce qui veut dire qu’on peut les faire circuler vraiment partout,
faire participer le moindre recoin, le moindre millimètre, de notre être, à l’action,
aussi bien en tant que générateur donc qu’en tant que réceptacle sensible, percevant
et traitant l’information pour nous la faire goûterdepuis le bassin, se disperse les ondes génitales, prostatiques, anales,
avec les doigts, on peut tellement délicieusement faire participer l’anus,
surtout debout, il est particulièrement accessible,
le bras n’a juste à qu’à bouger une main à l’arrière
et puis un doigt ou deux, peuvent commencer l’exploration,
dans le lit, il faut à chaque fois, bouger le corps, se mettre sur le côté ou soulever une fesse
pour pouvoir effectuer la même actionles génitaux avec les cuisses, j’ai déjà maintes fois décrit,
ce couple ardent qui se trémousse en bas,
collés les unes contre les autres, se frottant, se pressant, tellement passionnément,
bien qu’ils ne doivent pas en faire trop,
il ne s’agit pas de faire cracher la bête, les ondes péniennes classiques,
ne nous intéressent pas dans ce contexte,
le sexe doit rester mou, flasque, au repos, la plupart du temps,
bien qu’il peut se gorger de sang, par moments, même se dresser dans le feu de l’action,
pas y faire attention, sauf si cela persiste,
c’est signe alors que le plaisir est devenu pénien,
délaisser alors , au moins pour quelques instants, la zone
et se concentrer sur sa prostate, par exemple, ou ses seinset puis dame prostate, la reine sur son trône, un peu dans les profondeurs
mais qui vibre pour deux, pour dix, pour cent, selon les moments,
chez moi, je peux contracter n’importe quoi, dans le bassin,
les fesses par exemple, même les cuisses,
juste même bouger un peu lascivement les hanches,
et je la sens qui se met directement à générer des ondes,
ma chère pondeuse de joie intense, comme je l’aime, comme je l’aimedans le bassin donc, prostate, génitaux, anus
mais aussi juste le bassin, en tant qu’entité qui bouge lascivement, qui danse,
ainsi aussi des ondes de volupté générées, ô combien,
on se sent s’ouvrir, on se sent des hanches larges, généreuses, tellement souples,
tellement prêtes au mouvement, tellement prêtes à la lascivité,
inlassablement capable d’ivresse, insatiables,
berceau du plaisir, un océan très ancien, immergé dans sa chairle tronc qui ondule, qui répond au bassin, enchaîne les arabesques, prolongent les courbes,
les seins, ah les seins, les bouts bien durs qui pointent
mais aussi tout le restant du sein, délice des paumes,
ces chairs qui gonflent qui bombent, qui semblent palpiter
les presser, les frotter, les frotter, très chère obsession de mes doigts,
nid ardent des paumes d’où mes seins peuvent prendre leur envol,
ravissement19 août 2021 à 19 h 56 min #41926bzoParticipantle Traité d’Aneros propose le plaisir sous forme d’une espèce de méditation,
pour reprendre une description qui revient régulièrement sous la plume d’ @andraneros,
un plaisir intense, unique, reproductible à l’envi,
on se détend, on fait le silence en soi,
le corps devient une sorte de chambre d’écho
qui amplifie le dialogue qu’on parvient à établir dans sa chair avec sa prostatema façon de pratiquer, n’a rien à voir avec cela, pas une once de méditation, chez moi,
non pas que j’ai quelque chose contre, loin de là,
j’ai pratiqué le yoga pendant des années, bien que c’était une forme très active de yoga,
de la méditation en action, comme on lit à propos de cette école de l’ashtanga yoga
mais des problèmes physiques m’ont contraint à abandonner,
il n’y a pas un jour où cela ne me manque pasnon, ce que je recherchais à partir d’un certain moment de mon évolution,
ce que mon instinct me murmurait de plus en plus,
c’est qu’il y avait moyen de vivre l’action durant une séance, tout à fait autrement,
comme si on était engagé dans un acte sexuel avec soi-même,
développer une gestuelle, des postures, des mouvements
qui évoquent irrésistiblement l’actela clef pour y arriver, tout seul dans son coin,
c’est tourner le désir vers soi-même,
c’est cela le mécanisme spécifique, le “truc spécial” qui permet d’accomplir cela,
on met en route le mécanisme du désir et avec tout son barnum magique,
le diriger vers soi comme si on était le corps d’une autrece désir qui s’éveille si on voit un ou une partenaire, s’offrir à notre regard, à notre toucher,
s’offrir à nos mains, s’offrir à notre sexe,
qui s’enflamme quand on entre en contact avec la peau de l’autre,
qu’on sent contre nous, sa chair plein de chaleur, pleine de vie,
qu’on sent ses gestes, ses mouvements, tout contre nous,
sa sueur, ses odeurs, ses humeurs, ses gémissements, ses cris,
notre désir s’emballe, notre désir nous propulse dans la stratosphère,
nous fait vivre des moments uniques, ineffablesce désir, donc,
on peut le retourner vers soi et le pousser à se mettre en route de la même façon,
avec les mêmes réactions, à démarrer les mêmes mécanismes que si on était avec quelqu’un d’autre,
seul, on a toujours au moins un corps a notre disposition,
c’est déjà assez, il y a déjà bien assez de ressources là-dedans
qui peuvent monter, qui peuvent se déployer,
provoquer en nous les mêmes effets que si l’on était avec quelqu’unle même enflammement, le même emballement,
au contact de notre propre peau, de nos propres membres, de notre propre anus, de notre propre sexe,
de nos propres mouvements, de nos propres gestes, de nos propres gémissements, de notre propre odeur,
qu’on devienne délirant de plaisir sous nos propres caresses,
qu’en effectuant des contractions, des mouvements de va et vient,
on ait cette sensation incroyable d’être en même temps, pénétrant et pénétrétout cela est possible car on peut retourner le désir vers soi
le désir et son cortège tellement haut en couleurs, bruyant qu’il entraîne avec lui,
tout cela est à notre disposition, aussi tout seul,
nous avons tout ce qu’il faut en nous pour cela,
un pôle mâle et un pôle femelle qui peuvent commencer à interagir
et à nous faire ressentir des sensations sur tout le spectre possible, du masculin au fémininainsi nous pouvons parvenir à ressentir la pénétration
comme si nous étions aux deux bouts du sexe en action,
ressenti de la pénétrée et ressenti du pénétrant, fondus en un flot,
domination très nette, cependant, du ressenti de la pénétrée
car la puissance et la richesse, se trouvent de ce côté-làêtre dans la réception, être réceptacle ardent, être dans l’accueil des énergies,
dans l’ouverture, la souplesse, puissantes, le don, l’abandon, la courbe, l’ondulation,
c’est être berceau de l’océan20 août 2021 à 0 h 25 min #41927bzoParticipantma chair, imbibée jusqu’à saturation d’énergies,
je me sens gorgé de sève chaude, soyeuse, dense,
mon corps est devenu réactif en n’importe quel endroit,
par moments, je n’ai même plus besoin de me toucher,
juste me sentir là, dans ce corps,
cela commence à me chatouiller délicieusementje suis dans une journée, “sans les mains”,
j’ai cela par périodes, parfois juste quelques heures, parfois plusieurs jours,
où mes bras restent inactifs, ballantsc’est spécial, je me sens envahi par mon bassin à tout bout de champ,
par les ondes qui y sont générées,
je sens aussi tellement les postures,
je sens beaucoup plus le yin m’occuper dès que je suis un peu immobile,
occuper les gestes, les mouvements, aussidebout, je serre un peu entre les cuisses, mes génitaux,
une boule voluptueuse d’ondes soyeuses, semble grossir,
je presse imperceptiblement,
je laisse aussi mon bassin un peu danser latéralement,
mes bras, donc, sont ballants, sur les côtéspresque immobile, je me sens pourtant lancé dans une chorégraphie,
chaque mouvement, semble comme chercher une harmonie,
c’est un relai dans l’action, entre les différents acteurs à l’oeuvre,
le rythme semble une réponse instantanée assurant la continuité du fluxle yin est comme un papillon multicolore dans ma chair,
je le sens battre ses ailes, je le sens pulser dans mes veines,
d’un côté, il est plein de couleurs
mais de l’autre côté, vers le bas, il est tout obscur, face aux ténèbresla vie s’allume un instant, fluctuante comme une flamme,
brûlant de toute sa splendide intensité,
illuminant ma chair, mon sang, comme un temple
où l’on célèbre un dieu antiqueles offrandes sont sur l’autel,
l’instant est à moi, à explorer,
mon nid est un chas d’aiguille dans le temps,
j’organise le plus délicieux des chaos en moi,
oui, je laisse tout s’écrouler,
le sphinx, un instant, prendra son envol20 août 2021 à 17 h 23 min #41951bzoParticipantau contact de mes cuisses,
le velours chaud, irradiant, de mes couilles,
douceur molletonnée de coussins
dans lesquels on s’enfoncel’extraordinaire potentiel de soyeuse volupté
d’un sexe au repos,
sa capacité à générer inlassablement des ondes,
tout en n’étant pas dressé pour un sou,
indolent d’apparence,
sans aucun signe d’activité sexuelleça vous change radicalement un homme
de se rendre compte
que l’engin peut aussi proposer moultes délices à la dégustation
sans être dressé,
juste paisiblement làpuissance secrète des sources,
approche attentive aux détails21 août 2021 à 10 h 07 min #41955bzoParticipantje crée une autre réalité avec mon corps,
nous le nommons boîte à trésor, galaxie des caresses, océan de baisers dans la chair,
nous le peuplons de nos fantômes,
nous le peuplons de nos ressources les plus secrètes,
nous délirons ensemble, nous nous cherchons,
nous avons désormais le besoin de nous retrouver, de nous réunirl’appel est dans la chair à tout moment,
comme deux danseurs lâchés sur la piste,
nous courons l’un vers l’autre, pour nous fondre, pour nous confondre,
nous entremêler,
nous libérer de tous les jougs, de toutes les contraintes,
vivre l’élan de l’énergie pure, vivre l’élan de cristal
surfer sur le moment,
quelle brillance, nous pouvons atteindre,
le si bref éblouissement de l’infini dans le corpsl’important ici, c’est que nous jouons ensemble,
que nous sommes dans le bac à sable, unis, réunis,
que nous nous sommes retrouvés, que nous nous découvrons,
on nous a séparés, cela s’est fait comme cela,
parce qu’il le faut bien, à un moment donné,
c’est l’état adulte, être séparé de son corps, prisonnier dans sa têtele chaos nous a séparés, le chaos nous a réunis,
le chaos du monde, le chaos de l’amour
mais le rideau de fer est en nous, pour toujours,
faire l’inventaire encore et encore, chercher l’étincelle en soi,
l’incandescence est sacrée, l’incandescence est dans la chair,
l’incandescence est voie royale,
l’incandescence est renaissance21 août 2021 à 10 h 19 min #41956bzoParticipantle meilleur du corps,
est toujours à venir -
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