Mots-clés : aneroless
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12 octobre 2021 à 20 h 08 min #42372bzoParticipant
parfois, je me sens envahi comme d’une mission
à titre très très personnel, à titre très très intime, dans mon coin,
à l’écart des autres et en même temps, au plus près d’eux,
c’est de faire s’épanouir cette chair,
d’essayer de m’en rendre toujours plus complice,
de communier avec elle, autant que possibleque de se rapprocher d’elle,
que de vivre avec elle, une incandescence toujours plus ardente,
c’est aussi vivre, quelque part, un moment d’intimité
avec cette terre sur laquelle sont posés mes pieds, sur laquelle je marche
qui tourne sans fin dans le vide de l’espace,
parfois, je la sens soudainement devenir tellement omniprésente en moi,
que j’en ai le vertige de fond en comble, jusqu’au plus profond de mon âmeoh, retrouver un moment en moi,
tout ce qui m’unit à elle et à tout ce qu’elle porte sur son dos,
animaux, végétaux, minéraux, eau, feu, ciel, terre, mer,
à tout ce qui saute, rampe, nage, court, vole, dessus
ou juste, git là, depuis des siècles et des siècles,
sentir un moment la joie, d’être confondu à tout cela,
d’être inextricablement mêlé, un instant, à tout celal’impression tellement forte, par moments,
de sentir la lave, en fusion depuis la nuit des temps, dans le noyau de la terre,
couler dans mes veines,
de la sentir au loin dans les profondeurs,
sous des milliers de km de roches
et là aussi, en même temps, dans mes tripessensation fugace, par moments, d’être un petit miroir levé,
dans lequel se reflète une fête perpétuelle13 octobre 2021 à 1 h 53 min #42375bzoParticipantj’ai remarqué que les ondes prostatiques circulaient beaucoup mieux
dans un sexe un peu durci, un peu dressé,
la densification de la chair de l’engin, sa congestion par le sang,
semble favoriser leur déplacement,
je ressens très nettement ainsi comme des picotements très agréables,
cela tourne dans tous les sens, au hasard, cela grouillemais il ne faut pas non plus un pénis complètement durci,
à 100% ou pas loin, le braquemart semble comme verrouillé sur du plaisir pénien,
comme un missile à tête chercheuse qui a son objectif en point de mire,
il n’a plus que cela en tête, en gland, plut tôt, on devrait dire
cracher à plus ou moins long terme, son petit nuage laiteuxnon, disons, en érection de 40 à 60%, voire même 70%, est le durcissement idéal
pour que les ondes prostatiques se déplacent dans des conditions excellentes,
elles aiment cette raideur déjà assez avancée,
elle leur offre un terrain où elles peuvent s’exprimer mieux,
leur puissance s’en accommode bien, elles ont une meilleure accroche,
elles semblent presque gratter ineffablement, par moments, dans l’invisible,
rayer infiniment doucement en groupe désordonné,
provoquer des foultitudes de minces traces de chaleur soyeuseà partir d’un moment, cela semble grouiller constamment
comme des millions de poissons pris dans une nasse,
quel ineffable tournoiement,
si cela pouvait ne jamais s’arrêter,
moi je dis13 octobre 2021 à 20 h 14 min #42377bzoParticipantaprès une journée comme cela, dehors, à courir à gauche, à droite,
organiser avec ma soeur, l’entrée en maison de repos de notre vieille mère,
revenir enfin le soir,
je ne vais pas prétendre que c’est la même chose que de retrouver sa compagne ou son compagnon,
ce serait ridicule
mais tout de même, retrouver mon corps,
avec lequel j’ai réussi à établir une complicité, une proximité, tellement uniques,
retrouver ce contact intime et ardent avec lui
et puis basculer ensemble en mode yin,
c’est quelque chose aussi, vous pouvez me croire,
une autre version de moi-même,
quasiment comme une autre présence qui m’attendait à la maisonpas à côté de moi,
mais dans mon corps, comme si on habitait à deux dedans,
pas constamment, on alterne,
moi, mâle de 62 ans, le locataire depuis toujours, depuis la naissance
mais qui a peu à peu fait de la place aussi,
à une autre version de moi-même,
une version androgyne où mâle et féminin
sont comme deux pôles séparés, entremêlés dans ma chair
qui cherchent à s’unir toujours plus,
cherchent à provoquer des étincelles, à provoquer des étoilescomme c’est bon d’abandonner le gouvernail,
de laisser juste le désir m’emporter,
de ne plus sentir les frontières et les limites de mon identité sexuelle,
juste vivre tout le potentiel de ma chair,
sans contraintes, ni restrictionsmon corps laboratoire, mon corps jungle à la faune et à la flore extravagantes,
mon corps arc en ciel, mon corps feu d’artifice, mon corps volcan,
mon corps continent, mon corps galaxie14 octobre 2021 à 22 h 23 min #42384bzoParticipantle massage prostatique,
c’est le royaume des orgasmesdes orgasmes,
en veux-tu, en voilà,
de toutes les formes
et de toutes les couleursle mode yin,
c’est le royaume de la volupté,
des nuances de sensations
variant à l’infini
et ressenties dans tout le corpsd’une forme de jouissance en continu
qui s’installe15 octobre 2021 à 22 h 13 min #42390bzoParticipantje retrouve enfin mon corps,
les journées sont longues ces derniers temps,
beaucoup de travail, de soucis, de préoccupations,
aussi, en journée, je ne pratique plus tropdonc le soir, après la douche, bien propre, bien détendu, le ventre plein,
je retrouve enfin mon corps,
en journée, c’est juste ma monture, je n’y pense pas,
je lui donne à manger, j’y fais attention, bien sûr,
à l’occasion je vais chez un médecin avec
mais ce n’est pas la même chose,
le soir, je retrouve enfin mon corps, je suis avec lui, vraiment avec luinous autres, hommes modernes, nous ne savons plus être avec notre corps,
on s’est détachée de lui malgré qu’on en prend soin, qu’on fait du sport, du bodybuilding,
qu’il y a une sorte d’idolâtrie qui s’est mise en place
mais c’est juste le corps superficiel, le corps m’as-tu-vu,
le corps au-dessus de la surface, pas du tout la partie immergée de l’iceberg,
on va chez le dentiste, on va chez tout plein de spécialistes, pour le réparer, l’empêcher de tomber en panne,
l’aider à vieillir, nous donnez l’illusion qu’on vieillit moins
mais ce n’est pas cela être avec lui, tout celail faut regarder les enfants,
eux, ils sont tout le temps avec leur corps,
plus tard, à l’adolescence, ils vont apprendre à n’être plus que dans leur tête,
en attendant, ils enchantent le monde à tout instant,
en jouant avec leur corps et leur imaginationles hommes dits “primitifs”, les sauvages, eux aussi, ils sont constamment avec leur corps,
ils sont dans le ressenti, dans l’écoute de leur instinct,
ils perçoivent le monde avec les sens, avec leur chair, leur sang
plutôt que de réfléchir tout le temps à ce qui se passe,
voir le monde à travers le prisme de leur intellect,
de prendre leur distance avec leur tête par rapport au monde autour d’euxréapprendre à écouter son instinct, ses pulsions, son désir,
se soumettre à sa chair, à son sang,
au moins le temps de la séance, sublime réappropriation de soi-même,
à notre portée,
retrouver la complicité qui permet toutes les magies, tous les enchantements,
emporté par le désir
qui s’est éveillé en mode majeur en nous16 octobre 2021 à 10 h 15 min #42391bzoParticipantmatinée de bricolage ici,
j’en avais fait énormément les premières années dans cet appartement
pour l’améliorer de fond en comble, bien que je ne sois que locataire
mais locataire au long cours tout de même,
alors autant en faire un petit nid le plus confortable possible, n’est-ce pasmais après, cela m’a ennuyé pendant tout un temps,
j’étais arrivé à un point de saturation,
travailler 8 heures par jour et encore en plus devoir s’atteler à des travaux de bricolage,
l’âge venant sans doute aussi interférer,
des douleurs au dos, une tendinite,
moins l’habitude de faire toutes sortes d’efforts pendant des heures, etcmais là depuis quelques mois, j’y prends à nouveau plaisir,
il faut dire que comme chaque geste, chaque mouvement, chaque position, dans mon quotidien,
peut être l’occasion de goûter à un peu de volupté, à quelques délicieuses sensations,
cela a complètement changé la donneje travaille nu, tout nu, rien que ce fait déjà, de bouger ainsi,
de prendre toutes sortes de positions,
cela me met dans un état d’excitation avancée, en quelques instantsj’effectue plus lentement le travail, je prends mon temps, j’y vais très tranquillement,
je travaille plus précis, qu’avant
mais surtout, une bonne partie du temps, je m’envoie en l’air aussi
comme dans le bricolage, on bouge beaucoup, on est dans des positions très variées,
on effectue toutes sortes de gestes,
c’est l’occasion d’éprouver du plaisir dans toutes sortes de positions inhabituelles,
de gestes et de mouvements que je ne fais pas tous les joursil y a des contrastes très forts,
entre un mouvement, un marteau à la main, accroupi par terre, par exemple
un peu douloureux pour mon dos, surtout si je persiste dans la position
et puis l’éveil d’une sensation, d’un peu de volupté
en déviant la course, l’élan de gestes, de mouvements, un peu,
pour éveiller le yin en moi
et me sentir envahi quelques instants de sa sublime, souveraine, lascivité dansantemon cul, en un instant, se transforme, devient irrésistiblement baisable, pénétrable,
à mes yeux,
rien que par moi, pour moi,
je suis déjà vautré lascivement dans mon jardin secret,
la bite et la chatte en action,
sans lâcher mon marteau, continuant plus ou moins,
de faire avec ce que j’étais en train de faire17 octobre 2021 à 8 h 15 min #42427bzoParticipantétais fatigué la nuit passée,
aussi je me suis couché plus tôt que d’habitude
à minuit, j’étais déjà entre les bras de Morphée,
comme on y est bien
mais si je veux être tout à fait précis pour décrire ma nuit,
il faudrait plutôt dire,
entre les bras de Morphée et d’Eros
car chez moi, ces deux-là font des polissonneries ensemble dans mon corps
et comme j’aime celaje suis réglé comme une horloge suisse, je suis une caricature de ce point de vue du célibataire endurci,
le fait de m’être endormi à minuit au lieu des trois heures du matin habituel,
a chamboulé tout mon cycle,
je me suis réveillé vraiment très très souvent,
parfois juste pour quelques secondes et mon corps se mettait en route,
déployait instantanément le bouquet merveilleusement parfumé, capiteux, du yin en moila volupté se répandait dans tout mon corps instantanément
c’était si puissant, si riche, si dense et coloré,
j’en ressens encore l’ivresse dans ma chair,
sa présence fantôme me donne encore des frissonsces séances nocturnes ultra-courtes, jamais plus d’une trentaine de secondes,
ont vraiment un parfum particulier,
le fait d’être à l’horizontale, dans l’obscurité,
avec mon cerveau, en grande partie, dans les vaps,
cela roule en moi tellement librement, les vagues,
c’est une danse sans aucune restrictions et aucune limitation, mais à un point,
j’en frissonne encore de fond en comble,
je sens le long de ma colonne vertébrale des picotements, rien que d’y pensermes micro-séances, une fois que je me suis levé, que je suis éveillé,
n’ont pas le même caractère de total épanchement du yin,
sans doute le corps pour fonctionner, une fois qu’on s’est levé,
qu’on est sorti totalement des bras de Morphée,
mobilise certaines ressources pour lui,
auxquelles je n’ai plus accèsmais je vais arrêter d’écrire dans quelques instants,
j’ai trop envie de me caresser, de me mettre en mode liane lascive,
j’ai envie de me faire l’amour irrésistiblement,
cela me démange partout,
j’arrête et j’y vais, j’ai envie de luxure de tout mon être17 octobre 2021 à 9 h 06 min #42428bzoParticipantne vous lancez pas dans ma façon de pratiquer, comme cela à partir de rien,
je ne le recommande vraiment pas,
on peut y arriver mais l’issue est incertaine, très hasardeuseil faut d’abord acquérir une grande maîtrise dans le plaisir prostatique,
c’est comme pour les études supérieures, universitaires,
il faut d’abord obtenir son doctorat ès prostate,
avant de se lancer dans une spécialisation,
tous les types d’ondes possibles du corps, mélangées, à la quête du plaisir féminin en soicar la prostate est et restera toujours la reine
en n’importe quel royaume,
à partir du moment où l’on s’éloigne du plaisir pénien17 octobre 2021 à 9 h 24 min #42429bzoParticipantcependant on peut y arriver
mais c’est beaucoup plus difficile
quand on ne peut pas se baser sur sa prostate,
qu’il faut éveiller sa sensibilité
en même temps que laisser, ses cuisses jouer avec les génitaux
un doigt ou deux, fourrager derrière dans la petite crevasse
et puis aussi tout le reste du corps qui peut produire aussi des ondes,
avec les ondulations en mode liane lascive, la danse du bassin,
les caresses sur tout le corps,
le chipotage insistant tellement délicieux des tétonstout cela fait un mix d’ondes qui permette au yin de prendre corps en nous,
de se déployer, de s’épanouir de plus en plus
mais la prostate reste tout de même celle qui fournit le plus de chevaux au moteur
et si elle n’est pas là dès le début,
il est plus difficile de l’éveiller dans ce type de contexte
avec d’autres acteurs aussi puissants que les génitaux, que l’anus
prenant part aux jeux dans le bac à sable17 octobre 2021 à 12 h 05 min #42430bzoParticipantil faut d’abord obtenir son doctorat ès prostate,
c’est sans doute excessif d’avoir écrit cela,
cependant un bon niveau, une prostate déjà bien éveillée,
ce sera nettement plus facile18 octobre 2021 à 20 h 04 min #42441bzoParticipantdemain matin, avant le travail, je vais aller à un examen sanguin pour le taux de PSA,
la dernière fois au dépistage cancer annuel, celui-ci avait été particulièrement haut
et donc il faut absolument vérifier s’il ya lieu de s’inquiéter ou si c’est une fausse alertele taux peut monter si on a eu des rapports sexuels
mais aussi avec des chipotages anaux, ainsi que du massage prostatique,
donc je m’abstiens du mieux que je peux pour l’instant
mais mon corps ne l’entend pas de cette oreille,
il m’envoie des signaux à tout bout de champ,
pour ne pas craquer dans l’instant, je garde une culotte,
il faut que je tienne jusqu’à demain matin,
la nuit va être particulièrement compliquée
où cela se met en route tout seul pendant mes brèves et nombreuses émergences du sommeil,
je ne vais certainement pas dormir nu, pour une foisje me retiens donc mais qu’est-ce que cela me manque,
sentir cette densité soyeuse m’envahir,
cette intimité miraculeuse avec mon corps,
il m’appelle, le bougre et je veux pas lui répondre ce soircomment je vais prendre ma douche?
nu, tout se déclenche tellement irrésistiblement,
enfin, je ne vais pas être plus catholique que le pape,
je ferai de mon mieux
mais je n’en ferai pas une maladie si j’ai quelques secondes par-ci, par-là19 octobre 2021 à 1 h 08 min #42444bzoParticipantcomme je m’y attendais tout à l’heure sous la douche,
je n’ai pas pu y résister,
la caresse de l’eau chaude sur tout mon corps, ma nudité,
le petit rituel du lent savonnage,
tout cela a fait que je me suis mis à onduler du bassin, à me caresser, etc
moments délicieux, d’autant plus délicieux,
que jusque là aujourd’hui, je n’avais quasi pas pratiqué
du fait que je me prépare pour cette prise sanguine de demain matinbon dieu que c’était bon, je pourrais passer ma vie comme cela,
en mode liane lascive, me caressant, laissant mes cuisses presser, frotter, mes génitaux
et faisant monter des contractions,
cette volupté ineffable qui m’envahit, cela vaut toutes les drogues de la terreenfin, bon, je suis sorti de la douche, remis une culotte au lieu de rester nu
et pour l’instant, cela a suffi à couper mes élans,
je sens de temps à autre une soudaine bouffée de désir,
des picotements dans le bas ventre ou le long de la colonne vertébrale,
une folle envie de mettre en route le manège enchanté dans ma chair
mais je me suis bien retenu jusqu’ici,
juste quelques moments ici et là
mais très rareje prends cela comme une expérience intéressante
ne pas aller à la rencontre de mon corps directement
dès le désir pointe le bout de son nez,
cela fait des années que cela n’était plus arrivé,
je précise, quand je suis seul chez moi,
que tous les feux sont au vertc’est comme si j’empêchais une partie de moi-même de s’exprimer,
je sens qu’il me manque quelque chose constamment,
ce contact intime avec mon corps, cela me redonne des forces,
c’est un ressourcement, un dialogue avec une part de moi-même,
autrement pas du tout accessibleune sorte de cérémonie vaudou, d’un exotisme extrême
qui est entrer dans ma routine, dans mon quotidien
dont j’ai besoin pour satisfaire un besoin profond,
une nécessité depuis toujours de taquiner mes limites, de les repousser,
en plus du plaisir, bien sûr, qui rassasie la chair,
calme l’ardeur, le besoin de sexualité, de dépenser les énergies des profondeurs19 octobre 2021 à 8 h 45 min #42449bzoParticipantah ben voilà, déjà de retour du laboratoire,
d’habitude c’est rempli, là, pas grand monde,
il n’y a plus qu’à attendre le résultat en espérant un résultat rassurantdéjà nu devant mon écran,
entre mes jambes, mes cuisses et mes génitaux ont repris leur jeu habituel de frotti-frotta,
comme ils s’aiment ceux-là, ils sont inséparablescette expérience aura été riche en enseignements,
même si j’ai du me priver de micro-séance pendant près de 24h,
la culotte aura suffi pour un si court lap de temps a refreiné mon désir
car cela coupait la génération d’ondes génitales, justement
et celles-ci ont une place de premier plan,
la plupart du temps, ce sont elles qui se mettent en route en premier,
elles me servent de piste de décollage,
elles facilitent le démarrage de toute la machinerie en moiet donc, la culotte coupait cette production
et ainsi, j’ai pu rester sans aucune action,
cette nuit, j’ai aussi dormi en slip et cela a très bien fonctionné,
cependant en m’éveillant, j’ai commencé tout de même, sans m’en rendre compte,
à me mettre en mode liane lascive, à me caresser et à faire monter des contractions,
la culotte n’aurait pas pu remplir son office beaucoup plus longtemps,
je le sentais bien,
c’est comme si le tissu de mon slip était attaqué par les ondes, était dissous par eux,
tellement puissamment, elles se sont mis à circuler soudainement dans la région
et je ne sentais plus le tissu du toutheureusement, je peux reprendre mes activités habituelles maintenant,
la prise sanguine pour le taux PSA a été effectuée,
là il y a quelques instants,
j’ai laissé mon bassin bouger un peu langoureusement
tandis que je me suis caressé un sein, que mes cuisses sont venus presser mes bijoux de famille
et enfin, une contraction s’est formée,
a commencé à monter dans mes entraillesoh, la chaleur soyeuse qui m’a envahi, qui s’est répandue partout en moi,
comme ma chair est réactive à la moindre sollicitation,
comme elle est encline à la jouissance, à la volupté,
c’est juste divin,
encore une merveilleuse journée en perspective,
avec mon corps qui réagit comme la lampe d’Aladin au moindre contact19 octobre 2021 à 9 h 03 min #42450bzoParticipantles pieds sur la table, affalé dans mon fauteuil,
jambes bien écartées, une main titillant un téton,
je fais monter des contractionsla mer monte en moi comme un cheval au galop,
les ondes prostatiques m’envahissent,
m’ont pris d’assaut de toute leur puissance magistrale,
comme je jouis sans discontinuitéil me fallait cela pour me remettre des 24h à faire ceinture,
ah encore, et encore et encore,
venez à moi, petite ondes chéries, imbibez-moi, inondez-moi,
j’en veux partout, frottez tout mon intérieur,
que le volcan s’allume, me transforme en torche incandescente quelques secondes,
avant d’allumer la machine de travail et me plonger dans du code20 octobre 2021 à 0 h 13 min #42457bzoParticipantle moment enchanté,
c’est le moment où mon corps et moi,
sommes plus qu’un bouquet de vibrations,
dansant ensemble comme une flamme, librementje suis contre la table, avec le cul,
je laisse glisser lentement mes jambes, l’une contre l’autre,
dans un sens puis dans l’autre,
les poils et les peaux, s’entremêlent, frottent, semblent frémir,
c’est électrique et doux, cela va en nappes s’agrandissantje laisse au passage, irrégulièrement, mes cuisses
venir presser un peu, mon sexe, mes couilles,
mes petites éponges imbibées de volupté,
au moindre contact, cela commence à dégouliner dans mon bassin,
cela déborde en deux temps, trois mouvements,
oh, cela monte en moi de toutes parts, comme une inondation-éclairjuste fermer les yeux, juste goûter à cette avalanche de soie tournoyante,
mon corps est une liane lascive,
je n’ai même plus besoin de bouger pour celale bras d’une pompe s’est mise en route dans mon bassin,
les énergies montent, se répandent,
illuminent ma chair de l’or des profondeurs,
le baiser voluptueux des ténèbres,
est partout en moi20 octobre 2021 à 9 h 51 min #42460bzoParticipantcela me démange tellement tout le temps, pour l’instant,
comme c’est délicieux, ma chair en veut, cela bouillonne là-dessous,
je me retiens un peu, je me taquine, je m’émoustille,
enfin, je laisse mon doigt prendre contact avec la peau,
décharge électrique sur toute la zone,
il commence à glisser doucement,
c’est l’attroupement de vibrations dans ma chair, sur son passageje laisse mes hanches se balancer doucement,
oh, la langueur qui s’éveille immédiatement là-dedans,
il suffit d’un peu bouger tout cela
et cela se met à danser tellement ineffablement en moi,
je veux dire, une pieuvre de soie chaude
qui met en mouvement ses tentacules, dans toutes les directions,
une qui semble onduler dans mon anus, avec insistance,
le frotter de l’intérieur, encore et encore,
j’écarte les cuisses, la chaleur augmente en densité, je les referme, cela augmente aussi,
je frotte une jambe contre l’autre, toujours cette histoire de poils électriques et soyeux
qui me forment un petit tapis de vibrations mouvant entre les peauxoh jouir, plus rien ne peut nous atteindre,
tout d’un coup, on est hors limites dans la chair,
juste une flamme dansante, ondulant sa densité radieuse, lumineuse,
la vie est là, un instant, dans toute sa splendeur, son intensité mystérieuse20 octobre 2021 à 10 h 38 min #42461bzoParticipantqu’est-ce que cela devrait vouloir dire,
être concentré sur ce qui se passe, sur les sensations, sur sa prostate?la vérité, c’est qu’on n’a pas une façon d’être concentré, il y en a des tas,
on n’est pas concentré de la même façon quand quelqu’un nous dit quelque chose
dont on veut saisir tous les détails, saisir la moindre nuance dans ses phrases
ou quand on est sur la ligne de départ d’une courseen action durant une séance, on est concentré encore autrement,
pas avec son intellect, ce n’est pas quelque chose de pointu, de fermé,
qui va saisir comme avec un crochet, mentalement, dans l’invisible,
on est concentré corps et tête, ensemble,
c’est tout en rondeurs, sans aspérités,
on doit être prêt à se donner de tout son êtreultimement, on doit avoir cette sensation de ne plus être qu’une éponge prêt à s’imbiber,
d’être ouvert, réceptif, de toutes ses cellules,
prêt à se laisser imprégner, inondé, par la moindre sensation qui s’éveille,
sensation d’être relâché, positivement passif, prêt à se répandre, prêt à l’expansion,
prêt à des envols à la moindre bourrasque car on ne pèse pas plus qu’une plume,
le plaisir doit nous sentir soumis à lui, prêt à se laisser emporter par lui,
attaché à rien, détaché de tout concept, de toute idée préconçue, de toute directive,
juste prêt à se laisser rouler, encore et encore20 octobre 2021 à 11 h 17 min #42462bzoParticipantje bricole, je range, je trie, j’inspecte, je jette
mais à un rythme plutôt lent, pas très efficace, en fait,
dans la mesure où le plaisir à son mot à dire, à tout bout de champ,
dans mes gestes, mes mouvements, mes postures,
la façon dont je contracte le moindre de mes muscles,
je me laisse faire avec gourmandisemon corps nu, me fait des appels tout le temps,
j’ai sans arrêt envie de le caresser, de le bouger langoureusement,
j’ai envie de sexe tout le temps pour le moment, de coït, de rut
et donc je me laisse faire par mon corps, sans rien retenir,
une lubricité de plus en plus puissante, est dans le moindre de mes gestes,
de mes mouvements, dans ma respiration, dans ma pensée, partout,
dans chaque objet qui m’entoure,
tout semble vouloir me baiser et semble vouloir que je le baiseune grosse partouze avec mon appartement et tout ce qu’il contient,
voilà ce qui est en l’air, voilà ce qui se profile,
voilà ce que me dit ma peau, ce que me dit mon sang,
cela démange dans mon sexe, dans mon anus, dans mes membres, dans mon torse,
mes tétons sont tellement électriques, je n’ose même pas les toucher,
sinon j’arrête complètement de travaillerma bite a envie d’être raide et de s’enfoncer dans de la chair humide et bien glissante,
mon anus a envie d’être empli, a envie de va et vient bien frottant,
je me sens capable de divinement concilier les deux,
de satisfaire, en même temps, ces deux envies,
de prendre mon sexe raide, dressé vers le plafond
et puis de le courber dans l’invisible, de le diriger vers mon propre anus,
de l’y enfoncer, d’y faire des va et vient
mais à ce stade, mon anus, je pourrais tout autant l’appeler, mon vagin,
mon petit minou adoré, ma petite fente aux mille délices,
ma chatte infiniment pénétrable, fouillable, farfouillable, inspectable (mais uniquement pour moi),
mon petit volcan, ma lionne rugissante, ma diablesse de tous les sortilèges21 octobre 2021 à 1 h 03 min #42467bzoParticipantpoint n’est besoin à chaque fois de monter aux rideaux, d’exploser le plafond,
suis resté un bon quart d’heure (ce qui est long pour moi)
juste à me caresser, debout, au milieu de la pièce,
les cuisses enveloppant mes bijoux de famille,
changeant constamment la pression,
les frottant aussi, un peuimprovisant comme un musicien,
pinçant les cordes, cherchant de nouvelles harmonies,
je faisais monter des notes, de ma chair,
en dégustait les nuances, sans cesse changeantesje me suis rendu compte que pour rester ainsi,
il suffisait de ne pas faire du tout de contractions,
donc, de ne pas faire intervenir la prostate,
je reste ainsi à planer à la même altitude, voltigeant à gauche, à droiteau contraire, à chaque fois que je faisais envoyer à ma prostate des ondes,
je sentais la tension sexuelle augmenter en moi,
comme si je m’élevais toujours un peu plus,
au lieu de rester à la même hauteur, sans effort
et sans aucune autre ambition
que de goûter au fil des instants, à cette dentelle légère, dansante,
si fine, si éphémère, aux coloris si raffinésmille et une nuances de la volupté,
tourne, tourne, carrousel délicieux des sensations,
couleurs ardentes du baiser de la soie, dans ma chair22 octobre 2021 à 9 h 05 min #42472bzoParticipantcette sensation de “déjà vu” en moi que j’avais depuis un certain temps
me rappelait de plus en plus irrésistiblement quelque chose que j’avais déjà vécules deux premières années où je me suis éloigné du plaisir pénien conventionnel,
ont été avec le massage prostatique, avec masseur
mais là aussi, je suis resté, à partir d’un moment, plus d’un an, sans éjaculer,
c’est cela, déjà à l’époque qui expliquait, je me rends compte,
les résultats splendides que j’ai obtenusle fait que chaque semaine, j’avais plusieurs super O
et aussi ces extases interminables,
souvent accompagnées d’hallucinations extraordinaires que j’ai décrites,
c’était déjà grâce à cette sursaturation des énergies dans ma chair,
eh bien je suis en train de retrouver peu à peu,
le même état de réactivité, d’hyper-sensibilité, de mon corps, qu’à l’époque,
sauf que là, c’est en mode yin, un tout autre type de plaisirmais désormais, je peux laisser glisser lentement le doigt sur mon flanc
y rajouter un mouvement lascif du bassin
et cela démarre immédiatement, je commence à jouir
et cela n’arrête plus23 octobre 2021 à 2 h 22 min #42476bzoParticipantsentir la caresse, sentir la contraction, attirer les énergies
et puis sentir les énergies, se transformer en sensations
et puis sentir les sensations, un instant, courir en nousne pas avoir peur du vide qu’elles créent,
une fois parties en fumée,
sentir notre désir reprendre son élan tranquillement,
ne rien écouter d’autre23 octobre 2021 à 9 h 15 min #42477bzoParticipantje viens de m’éveiller
mais le désir, lui, dans ma chair, semble ne jamais dormir,
je le sens déjà, à pleine puissance,
tout comme durant la nuit, quand je me réveille
pour mes petites micro-séances nocturnes,
là aussi, il semble régner et danser, comme il veutappuyé contre le bord de table, mes mains se posent sur la peau,
petit choc électrique, de ce premier contact,
échange de chaleur nageante, de soie fluide qui se répand,
ne plus bouger un instant,
juste fermer les yeux et goûter à ce petit moment de paradisje commence à bouger les doigts,
oh, toute une machinerie semble se mettre en route immédiatement,
cela ne chôme pas là-dedans, cela ne rechigne pas à la besogne,
je me sens chamane, je me sens sourcier,
avec tout ce qui s’éveille en moi,
quel sacré tour de passe-passe, j’ai mis au pointje mets le turbo, je commence à bouger langoureusement,
rien de très masculin dans cette façon de se mouvoir, je vous le concède,
cela fait même très efféminé,
mais je n’en ai cure,
cela fait longtemps que les frontières de mon identité sexuelle, ne me gênent plus,
tellement d’inconnu, tellement de splendeurs,
tellement de territoires à explorer,
au-delàme sentir entier un instant,
sentir cette intimité, cette communion avec mon corps,
sentir le désir avec un grand D, couler en moi
fleuve tantôt tonitrueusement dévalant dans la chair,
tantôt calmement invitant au voyage,
comme dans une pirogue, dérivant à l’horizonplonger à la suite du dauphin,
se saisir de son aileron,
se laisser entraîner,
vibrer un instant,
suprêmement24 octobre 2021 à 0 h 37 min #42478bzoParticipantquels moments divins,
mon corps, déchaîné par vagues,
comme la jouissance nous a ébloui, nous a emporté,
mes gémissements comme des plaintes,
ma chair, torturée de plaisirà chaque contraction, cela repartait,
éjection dans une capsule, explosion de chaleur sous moi,
dissous, il ne restait plus rien que ce nuage de fragments
qui volaient dans tous les sens,
mon bonheur était d’être un peu partout,
de sentir de tous les côtés,
d’être à la fois, vide et empli, immobile et en totale accélérationj’avais une tenaille dans le bassin qui se refermait et se refermait,
c’était une goupille, le monde explosait à chaque fois,
il ne restait plus rien que du pur bonheur,
plus un gramme en moi qui ne frémissait pas,
plus un gramme en moi qui ne vibrait pas,
plus un gramme en moi qui ne jouissait pas,
mes fibres étaient allumées, consumées,
la chandelle était une cathédrale
et elle brûlait à l’horizon,
le ciel était en feu, le soleil fondait,
la mer s’évaporait24 octobre 2021 à 1 h 13 min #42479bzoParticipantquand l’orgasme point
comme si des ailes géantes de papillon multicolore
s’ouvraient dans votre bassin
mais c’est que c’est votre chair
qui se met à battre de tous les côtés24 octobre 2021 à 1 h 30 min #42480bzoParticipantau lit aussi, j’ai vécu des moments inoubliables,
je ne vais pas dire que c’est la meilleure séance que j’ai eu à ce jour
car j’en ai déjà vécu quelques unes de mémorables
et ce serait leur faire injure,
cependant ce qui est certain,
c’est que j’en ai encore jamais eu une comme celle-cià partir d’un moment,
la sensation de communion, de fusion, avec mon corps fut telle,
c’est assez indescriptible
mais chaque caresse, chaque mouvement, chaque respiration, même,
ne faisait plus que renforcer cette sensation d’union avec ma chair,
de réunion totale avec elle,
c’était plus vraiment un orgasme mais plutôt de la félicité,
une félicité profonde impliquant la moindre de mes cellulesje crois que je n’ai jamais vécu de moments aussi aboutis, aussi épanouis,
je n’ai jamais été habité par un pareil bien-être,
une pareille sensation de fusionet cela durait, durait, j’aurai pu continuer toute la nuit, en fait,
j’avais les clefs,
jamais le plaisir fut pénien,
jamais mon sexe n’a même durci un vague instant,
même quand mes génitaux étaient fortement sollicités,
le yin gouvernait complètement, contrôlait à 100%
et recyclait tous les types d’ondes que je lui fournissais,
prostatiques, anales, génitales et puis du reste du corps
en autre chose24 octobre 2021 à 2 h 31 min #42481bzoParticipantla récompense est là, mes amis,
ma chair est désormais tellement irriguée d’énergie, en est tellement saturée,
que je peux faire à peu près n’importe quoi,
tourner le bout de mon petit doigt sur mon ventre
et en quelques secondes,
cela crée un maelstrom sous ma peau,
qui s’agrandit, qui s’agrandit,
bientôt il n’existe plus que lui et mon doigt qui tourne,
qui touille, faisant tout tournoyer,
tout le reste n’existe plusdebout, juste, je deviens chant des pieds à la tête,
je balance un peu les hanches
et je laisse les bouts de mes doigts se gambader partout,
sur mon torse, mes bras, mes hanches, mes fesses, mes seinsla nuit va être longue, la nuit va être blanche,
je suis dans une forme splendide,
extase, jouissance, orgasme et volupté, à gogo, au programmepour l’instant, donc, après une bonne heure au lit,
debout au milieu de la pièce, nu,
avec Adam et Eve, croquant la pomme dans ma chair,
je me balance et je me caresse
et je suis envahi de volupté des pieds à la têteje vais aux toilettes,
j’arrive même à prendre mon pied en me torchant le cul
avec le papier triple couche,
quelle divine bouffée de chaleur j’ai eu,
j’ai pris mon temps, je me suis nettoyé l’anus très consciencieusement,
j’ai arrêté seulement quand j’ai senti que le papier-toilette allait céder
et que mon doigt allait passer au travers,
comme c’était agréable24 octobre 2021 à 11 h 03 min #42482bzoParticipantquelle magnifique nuit,
beaucoup de sensations fortes ont coulé dans les tuyaux,
je me sens bien, je me sens ressourcé, je me sens serein,
tellement proche de mon corps,
tellement content de le sentir sous moi,
tellement content de me sentir si intime avec lui,
si capable d’incandescence, de communion, avec luic’est moi, toute cette chair, tout ce sang, tous ces nerfs, tous ces os,
même ce paquet de merde chaude qui dort dans mes intestins,
comme je me sens bien d’être tout ça,
comme je suis content d’être tout cela,
nous avons appris à chanter ensemble, à vibrer ensemble
à nous sentir bien, très bien, ensemblema chair est calme, pour l’instant,
je regarde par la fenêtre, il fait grand soleil, dehors,
le ciel est magnifiquement bleu et lumineux,
un oiseau trace son chemin, en battant des ailes précipitamment,
j’ai encore le goût ineffable des tempêtes délicieuses de la nuit passée,
en moi, quelque part,
c’est comme si un horizon lointain magnifiquement incandescent,
me faisait encore vaguement signemais le désir déjà m’invite,
je le sens, il est infatigable,
il est déjà prêt, pour d’autres moments,
d’autres incandescences lumineuses,
il est toujours prêt, il est cela,
le ressort dans la chairle désir habite dans le présent,
c’est son nid, il y est bien installé,
passé, futur, s’y déversent, pour lui,
de là, il prend son envol,
de là, il déploie ses ailes,
de là, il laisse entrevoir
les abîmes en nous24 octobre 2021 à 23 h 34 min #42487bzoParticipantj’ai été dans la forêt aujourd’hui,
c’est la première fois que j’y allais un dimanche et je dois dire, sans doute la dernière,
je préfère encore ne pas y aller, il y avait vraiment trop de mondeje n’ai rien contre les gens, je ne suis pas un ermite misanthrope
mais la forêt, je la veux pour moi tout seul, le plus possible,
j’ai besoin des arbres, des sentiers, des feuillages
mais aussi du silence,
sans elle, la forêt n’est pas tout à fait, la forêt,
même pas du toutce silence qui est comme une matrice fertile,
aujourd’hui, il était strié, sillonné des voix des promeneurs du dimanche,
comme un gruyère, il ne ressemblait plus à grand chose,
ce silence de la forêt dans lequel j’aime tellement plonger,
un jour, il mettra bas, je serai parvenu à le féconder de mes énergiesmais aujourd’hui, vraiment, il n’y avait vraiment pas grand chose à faire,
la forêt ne m’appartenait pas, je m’en sentais dépossédé,
j’étais extrêmement frustré,
je m’asseyais sur un tronc abattu pour me plonger dans la contemplation des arbres
et à peine, avais-je le temps d’un peu m’y atteler
que des gens arrivaient sur le sentier, parlant hautdes enfants, ça va, les enfants ne me dérangeront jamais,
leurs voix sont comme des chants d’oiseaux
mais les adultes, je ne sais pas pourquoi, ils se sentent obligés de parler haut en forêt,
ils devraient plutôt murmurer comme s’ils parcouraient une cathédrale
mais non, les gens se sentent obligés de parler haut par ici
comme s’ils avaient peur de ne pas se faire entendre,
alors qu’il n’y a aucun bruit aux alentours qui puissent interférer,
aucun brouhaha, aucun vrombissement de voituresnon, c’est le contraire, je crois, c’est le fait que la forêt baigne dans le silence
qui les incite à parler plus haut,
c’est le silence-même qu’ils veulent être sûr de couvrir, de transpercer, avec leurs voix,
comme s’ils avaient peur qu’il avale leurs paroles comme des sables mouvants,
avant que leur interlocuteur ait eu le temps de les entendre,
alors ils haussent le ton
et on les entend de partout à la rondedes tas de promeneurs criards qui sillonnent dans toutes les directions, la forêt,
les oiseaux en restent cois dans les feuillages,
tous les animaux se replient dans leur terrier, leur antre, leur buisson,
en attendent que ce déluge sonore passe,
que le calme majestueux reprenne possession des lieuxvivement que je puisse reprendre mes promenades , le mercredi,
quasi pas un chat ce jour-là25 octobre 2021 à 22 h 47 min #42494bzoParticipantjournée de stress, beaucoup de problèmes familiaux,
je l’ai attendu avec impatience, ce moment où je serai bien propre, bien rassasié,
l’esprit plus détendu,
pour me lancer dans un petit moment de corps à corps intime avec ma chair,
il me fallait vite une grosse dose de volupté, de sensations fortes, dans les tuyaux
pour me laver de tout ce poison qui m’infestait, qui m’alourdissaitj’ai fermé les yeux, j’ai commencé à me caresser partout,
j’ai rejeté la tête en arrière,
j’ai laissé mes hanches se balancer avec langueur,
mes cuisses sont venues envelopper mes génitaux, les frotter doucement
et enfin une contraction,
pour faire décoller tout cela radicalementj’ai senti que cela montait, que cela se répandait
et je me suis ouvert, j’ai cédé et encore cédé en moi,
je me suis laissé aller royalement,
je n’étais plus qu’un brin d’herbe, emporté par les eaux
et je sentais toute la crasse accumulée par le stress et les inquiétudes de la journée,
être emportées, comme expulsées de moi,
comme on éjecte une merde aux toilettesça va maintenant, je me sens clair, nettement plus léger,
dans un meilleur état d’esprit,
les choses sérieuses vont pouvoir commencer,
il va y avoir bal dans ma chair,
comme tous les soirs,
cela va danser joyeusement sous les lampions25 octobre 2021 à 23 h 33 min #42495bzoParticipantpassé une demie heure au lit,
comme c’était divin, oh comme je suis bien, comme je suis heureux et détendu,
totalement ressourcé, réconcilié dans toutes mes fibres,
je m’étais imposé comme contrainte, de ne pas du tout utiliser les mains,
donc j’avais les bras derrière la tête, au reposj’avais donc juste le corps qui bougeait, les hanches qui dansaient un peu,
les contractions qui montaient
et puis les cuisses qui venaient jouer avec mes génitaux,
leur habituel jeu de frotti frotta, de pressi pressaje basculais de temps à autre sur le côté langoureusement
mais je restais la plupart du temps sur le dos,
de temps à autre, assez régulièrement les cuisses s’écartaient
et alors j’avais droit au pilon des ondes prostatiques emmené par une contraction,
comme la sensation de pénétration était extraordinaire,
je bougeais les cuisses, gigotais le cul, contorsionnait le bassin
pour l’accueillir le mieux possible,
pour la sentir la plus optimalement remonter en moi,
frotter démoniaquement dans mes entraillesoh comme c’était doux, comme c’était soyeux, par moments, en moi
et l’instant d’après, cela pouvait devenir tellement volcanique, tellement tellurique,
ces changements soudains, m’emportaient à chaque fois,
je décollais irrésistiblementcomme c’est bon, toute cette volupté dans les tuyaux,
on dirait du baume partout,
qui guérit toutes les plaies de la journée
tout en me faisant monter au plafond -
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