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20 sujets de 301 à 320 (sur un total de 1,414)
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  • #41796
    bzo
    Participant

    sur, Discord, dans un lien vers un article de Libération,
    le fameux blog, les 4000 culs,
    l’auteur évoque et analyse un livre:
    https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/les-femmes-ont-une-prostate-vrai-ou-faux-20210724_F4QSJ62SB5FOZJ2DKNNOSX3ZHE/

    l’article se termine par cette phrase, que j’ai adorée,
    que je pourrais totalement faire mienne tellement elle correspond à mon idée du corps:

    Pour Shannon Bell, il n’existe qu’un seul corps humain et les frontières du genre fluctuent au gré des jeux.

    #41806
    bzo
    Participant

    j’écris beaucoup de conneries,
    il faut que je le répète régulièrement, c’est important, pour que cela reste bien à l’esprit,
    je devrais essayer à m’en tenir à des textes plutôt à “caractère poétique”,
    où avec mon lyrisme et mes images,
    j’essaie de chanter les louanges du plaisir, de la volupté, du corps habité par le désir
    et du yin qui est enfoui en nous, de son tellement splendide potentiel
    qui peut tellement nous faire épanouir

    mais souvent, je m’égare dans des tentatives plus techniques
    et je le regrette bien
    car je ne parviens à prendre aucune distance critique, aucun recul, réellement,
    je me suis rendu compte

    donc il m’arrive de décrire en long et en large, par le menu détail,
    des techniques, des comportements que je crois, définitifs, gravés dans le marbre,
    dans ma pratique
    mais déjà le lendemain, je suis passé à autre chose et fais tout le contraire

    donc, vraiment, j’essaie d’en tirer la leçon et de ne plus trop me laisser aller
    à ce genre de texte
    mais bon, pas sûr non plus que mon enthousiasme ne m’entrainera pas à à nouveau à en produire

    #41815
    bzo
    Participant

    en télétravail à la maison, aujourd’hui,
    j’ai appliqué ma résolution de mettre un short
    pour ne pas être tout le temps distrait par mon corps nu
    qui me fait des appels

    cependant de temps à autre, je ne pouvais pas y résister
    je me levais, m’abaissais un peu et le descendais sur mes genoux,
    la soudaine nudité créait en moi comme une bouffée d’excitation irrésistible
    et debout au milieu de la pièce, je commençais à jouer avec moi-même avec passion,
    mes bras se croisaient sur la poitrine comme si je m’enlaçais,
    mes cuisses enveloppaient doucement les génitaux,
    mon bassin commençait à danser un peu,
    je fus envahi, instantanément, d’ondes voluptueuses, de tous les côtés

    comme la caresse intérieure, était intense, douce, invasive,
    ineffables moments de communion avec moi-même,
    de complicité voluptueuse avec mon corps

    et puis est arrivé ce petit moment bizarre,
    bizarre et assez miraculeux finalement,
    le yin m’avait tellement totalement envahi, je frémissais intérieurement de partout,
    c’était comme s’il n’existait plus rien d’autre du tout au monde
    qu’un océan de soie caressante, ondulante, chaude,
    partout, dedans, dehors

    quant tout à coup, en bas,
    j’ai commencé à sentir mon sexe, s’épaissir, se gorger de sang et se dresser peu à peu,
    cela devenait de plus en plus distinct,
    je le sentais, de plus en plus dur, vibrant, pointant sa tête violacée

    cela me faisait soudainement un tel contraste à vivre,
    d’une part, tellement entièrement envahi par le yin partout ,
    sentant tout mon être vibrer au féminin, jusqu’au bout des ongles, jusqu’à la racine des cheveux,
    avec mon bassin aussi qui n’avait qu’une envie, c’est d’onduler comme une liane,
    une envie irrésistible de me sentir pénétrer par les contractions,
    de sentir mes entrailles s’enflammer avec le va et vient langoureux

    et puis ce sexe entre mes jambes, de plus en plus lourd, de plus en plus raide,
    comme un appendice alien qui aurait atterri là en douce, sans que je m’en rende compte
    s’était soudé à mon pubis et là, commençait à se manifester ,
    me transmettant tout un autre spectre de sensations que le reste du corps,
    une ivresse très localisée de sensations criardes, de puissance animale, de puissance mâle,
    de dard pointant fièrement, prêt à pourfendre, prêt à s’enfoncer

    magnifique écart sur le spectre des sensations,
    en même temps, tout mon être, totalement vibrant au féminin
    et puis ce sexe, presque complètement rigide maintenant,
    qui manifestait sa différence comme un chien qui n’arrêtait d’aboyer

    jamais je n’avais encore perçu l’androgynie dans ma chair avec une telle puissance,
    je me sentais femme portant pénis,
    je me sentais femme bandant ferme,
    je me sentais femme guerrière avec braquemart dressé,
    femme guerrière prête à s’enfoncer jusqu’à la garde dans le premier orifice venu
    femme à bite, femme à gourdin, femme distributrice de sperme, femme à couilles poilues

    #41834
    bzo
    Participant

    il y a comme une puissance tranquille qui s’est installée en moi,
    maintenant que cela fait des semaines que je n’ai plus éjaculé,
    que j’accumule mes énergies

    l’explosivité des débuts, n’a pas continué à augmenter,
    elle s’est transformée en une sorte de flux irrépressible mais calme,
    dès que je le sollicite, il déborde de tous les côtés,
    je suis emporté par lui irrésistiblement

    le miracle dans ma chair, c’est que n’importe quel mouvement, n’importe quel geste,
    semble désormais avoir une telle portée,
    la sensation s’élance en moi et semble ne plus avoir de fin,
    semble se prolonger autant de temps que je le désire,
    elle passe par toutes sortes de métamorphoses,
    un arc en ciel qui s’étire comme un chewing-gum,
    je tire dessus, il continue, continue,
    se transforme, transmute,
    s’éloigne, me tire derrière lui

    ma chair semble ne plus tout à fait être chair dans le quotidien, à tout instant,
    j’ai l’impression de cohabiter désormais dans mon corps avec le plaisir,
    il semble avoir pousser démesurément,
    une plante qu’on aurait arrosé d’un engrais miracle
    et la voilà qui occupe tout plein d’espace,
    j’écarte ses feuilles, je passe entre ses branches

    cela ne me gêne en aucune mesure, quel compagnonnage,
    je suis honoré et je vais essayer de faire honneur
    à ce qui me fait l’honneur de s’être installé chez moi

    le dialogue avec mon corps est ouvert en permanence
    je lui chuchote des choses , il me répond, il me questionne, je l’écoute,
    comme de vieux complices, nous préparons nos coups,
    nous échafaudons toutes sortes de plans

    les forces vives de la vie sont à l’oeuvre,
    quelque chose en nous, ne vieillit jamais,
    meurt jeune, aussi jeune qu’au premier jour,
    ce diamant liquide dans l’invisible, ma source,
    que monte le torrent joyeux, que m’inonde la joie frémissante,
    la jouissance est dans la chair comme un grand rire des dieux

    #41844
    bzo
    Participant

    comme le plaisir se sent bien dans ma chair,
    je le sens tellement qui a pris ses aises,
    il m’accompagne toute la journée, quelque soit mon occupation,
    il y a toujours quelque chose à faire en bas, quoique je fasse
    pour avoir au moins, un petit feu doux allumé dans le bassin
    qui se répand, qui se répand, qui nage, qui nage un peu,
    je laisse mes mains vaquer aux tâches diverses
    et puis en bas, ça s’active,
    un petit peu, beaucoup, à la folie, selon les moments

    mon bassin danse lentement tandis que mes mains épluchent les patates,
    je suis tellement saturé d’énergies,
    que j’ai besoin d’en faire si peu, si si peu
    et déjà, le miel chaud, frémissant, coule en moi partout,
    se transforme en fontaine avec un magnifique jet, au milieu

    ma technique évolue aussi, à la vitesse grand V,
    elle doit s’adapter au fait que mon moteur a de plus en plus de chevaux,
    avec chaque jour qui passe, sans éjaculer

    je l’ai déjà évoquée, la lenteur,
    la lenteur est sacrée, va tellement bien à la volupté,
    la lenteur semble former comme une piste de danse pour les sensations,
    elles se dessinent avec une telle précision, une telle finesse,
    des nuances tellement constamment remarquables et changeantes
    quand tout s’est ralenti, voire s’immobilise complètement par instant

    la chair, une grande page blanche pour dessiner le plaisir dans l’instant
    et je recommence et recommence, je crayonne,
    je dessine le délire des sens, je dessine l’ivresse, je dessine l’incandescence,
    je dessine mon double sexe

    oh comme je l’aime, mon double sexe, je le sens dur et allongé
    et en même temps, je le sens fendu, humide et palpitant,
    tellement chaud, souple et malléable,
    il est là au creux de mes reins comme une petite pile atomique,
    qui me fait vibrer des pieds à la tête

    #41845
    bzo
    Participant

    la complicité de mon corps,
    je ne me lasserais jamais de la chanter, de la célébrer,
    il n’y a pas plus merveilleux acquis
    dans cette pratique qu’est la mienne

    complicité sous-entend tellement de choses,
    proximité, dialogue, entente, coordination,
    oui, il est là avec moi, je le sens à chaque instant, nous marchons de concert,
    un lent et long travail a fait qu’à présent,
    à chaque instant, nous sommes connectés,
    nous nous entendons, nous sommes de cheville

    les preuves sont là,
    elles se manifestent en sensations, en volupté, en jouissance,
    des flots ininterrompus d’eux, à la moindre sollicitation

    être accordé à mon corps,
    c’est en soi déjà tellement enrichissant, épanouissant,
    je suis capable de faire ce qu’il faut pour qu’il puisse s’exprimer pleinement,
    qu’on arrive à explorer des territoires toujours plus vastes, plus éloignés

    cette capacité de s’accorder à lui, de me plier à lui,
    pour qu’il puisse nous faire décoller, toujours plus facilement, toujours mieux,
    c’est mon acquis, c’est mon trésor,
    je le peaufine, je le travaille comme un orfèvre

    oh mon corps, comme nous sommes bien ensemble désormais,
    il était temps après tant de décennies à t’ignorer,
    à t’avoir fait beaucoup de mal, par ignorance, par indifférence,
    j’ai fini par comprendre que tu es ma chance, que tu portes en toi tant de ressources secrètes

    et que pour exploiter celles-ci,
    il n’y avait qu’à me mettre à ton service du mieux que je pouvais,
    te laisser s’exprimer, désenclaver tout ce que tu portes en toi,
    que monte la joie vibrante, que tourne le carrousel dans ma chair

    ces coloris toujours plus magnifiques, que tu me fais vivre,
    auxquels tu me permets de goûter,
    qui ornent mes instants,
    qui me font comme un petit arc en ciel en permanence dans ma chair,
    je l’agrandis de plus en plus à ma guise,
    pour qu’en un instant, il occupe toute la place, qu’il déborde de tous les côtés,
    qu’il rayonne partout,
    m’inondant d’un tellement intense bonheur de vivre

    #41847
    bzo
    Participant

    chaque geste, chaque mouvement, chaque posture, chaque contraction, chaque déplacement,
    de n’importe quelle partie du corps,
    est une occasion de générer des sensations,
    d’éveiller des subtils, des variées, nuances,
    de les mélanger, de les faire évoluer, sans cesse

    mon corps chante comme un instrument de musique
    aux possibilités de notes, d’accords,
    à la richesse sans fin

    je me fige dans une position,
    je m’en sers comme plateforme de décollage, un moment,
    j’en lance des petits gestes, des petites contractions, à gauche et à droite,
    comme on lance des avions pour explorer un continent, mystérieux, riche

    mes bras m’enveloppent de leur chaleur,
    mes doigts de temps à autre, décollent aussi,
    se mettent à voler en rase-motte,
    zigzaguant tout doucement, effleurant, titillant

    fluide relai dans ma chair, j’enchaîne sans heurt,
    l’écoute lie, la proximité fusionne,
    la tête est dans le corps, le corps dans la tête,
    mes pieds et mon cerveau et tout ce qu’il y a entre eux,
    ne forment plus qu’une immense plaine de jeu

    je bouge lentement, très lentement,
    volupté de la lenteur, lascivité du ralenti
    mes mouvements se féminisent par moments, je me laisse totalement aller,
    juste le désir en mode yin, aux commandes,
    je me déhanche, j’ondule, je bouge les fesses, j’écarte, je serre, je contracte,
    comme une danse dans les muscles,
    caresse velouteuse, douce et chaude, partout dans ma chair,
    tout vibre comme un chat qui ronronne

    le chant est partout, libre comme l’air,
    dansante, tournoyante, fournaise,
    aquarium de volupté

    #41868
    bzo
    Participant

    c’est mystérieux, le désir tourné vers soi,
    chercher du plaisir, chercher à se satisfaire,
    sans essayer de substituer de la pornographie
    ou des fantasmes, associés éventuellement à des objets,
    pour pallier à l’absence du corps de l’autre,
    à l’absence du désir de l’autre, tourné vers notre propre corps

    le désir tourné vers soi,
    se désirer comme on désirerait quelqu’un d’autre
    et arriver à se satisfaire avec le même degré d’intensité, voire plus
    que si on avait eu une interaction sexuelle avec autrui,
    cela peut paraitre incongru, voire impossible, pour certains,
    maladroit, claudiquant, pâle, dérisoire, maladif, au mieux,
    ah ils ne savent pas, comment pourraient-ils savoir,
    ce n’est pas quelque chose que l’on peut appréhender avec son intellect,
    il faut l’avoir vécu dans sa chair ou du moins fortement pressenti

    les femmes,
    enfin celles qui explorent avec curiosité, gourmandise et audace, leur sexualité,
    savent que leur plaisir n’a fondamentalement besoin de personne,
    juste de leur désir, de leur corps et de ses ressources secrètes,
    qu’on peut très bien danser, toute seule, même en présence de l’autre,
    vaut mieux même souvent

    la déraison dans la chair, n’a pas de limites, seul ou à plusieurs,
    le désir est magique, le désir peut tout,
    le libérer,
    pour qu’il ne soit plus conditionné à aucune présence,
    c’est être doublement présent,
    présent à soi-même, comme présent à l’autre

    notre chair est chaude, notre chair ne demande qu’à frémir,
    une plaine de jeu pour le désir,
    rendre autonome celui-ci, capable de s’élancer éventuellement, sans aucun support extérieur,
    que notre corps devienne, pour quelques instants, comme un palais aux fenêtres illuminées,
    vibrant d’une fête dans toutes ses pièces,
    à habiter, selon les moments, tout(e) seul(e) ou à plusieurs

    #41873
    bzo
    Participant

    plus on pense,
    moins on a l’opportunité d’être connecté à son corps
    et donc d’être capable de percevoir les sensations

    la difficulté étant,
    que quand on est débutant et qu’on n’a à peu près aucune sensation,
    on a tendance, malgré soi, à se mettre à penser, pour meubler le vide,
    le cercle vicieux

    c’est une sorte d’exercice d’équilibriste, au début,
    il faut pouvoir quelque peu se faire violence,
    essayer bien rester concentré sur les sensations naissantes,
    aussi minimes, soient-elles,
    bien à l’écoute ,tout en essayant de ne pas trop penser,
    sans jamais trop forcer non plus
    car vouloir absolument ne pas penser,
    c’est se mettre à penser qu’il ne faut pas penser,
    sans même qu’on s’en rende compte

    quand les sensations prendront de la consistance,
    cela deviendra nettement plus facile
    de leur laisser la place libre dans notre tête

    rester détendu est tellement important,
    cela veut dire aussi ne pas se relâcher inutilement,
    penser qu’on doit se détendre et agir en conséquence,
    c’est se relâcher, perdre de la bonne tension

    la seule bonne façon de rester détendu,
    c’est de ne jamais réfléchir si on est détendu ou pas,
    laisser le corps gérer tout cela, il fait cela bien mieux que nous,
    ainsi, on aura toujours la tension qu’il faut
    en fonction des besoins du moment

    #41874
    bzo
    Participant

    je m’offre une longue séance libre, volage, papillonnante,
    tantôt au milieu de la pièce, tantôt je vais me coucher dans le lit,
    tantôt je me relève, vais m’asseoir, tantôt debout contre un meuble,
    tantôt en prostatique pur, tantôt en mélange d’ondes,
    tout me va, vive la diversité, vive le cosmopolitisme

    debout au milieu de la pièce, à un moment donné,
    nu et allumé jusqu’au fond de la moelle,
    je me suis quasiment immobilisé pendant de longues secondes,
    un peu déhanché, je maintiens une certain tension musculaire
    tandis que le bout d’un doigt glisse lentement sur mon flanc,
    il remonte lentement, très très lentement,
    comme il me fait frissonner

    je le laisse faire son solo,
    quelle délicieuse traînée de volupté, légère, éphémère, sur son passage,
    tout le reste est en tension dans une posture, un peu déhanchée,
    me permettant de maintenir la sensation de yin dans tout mon corps,
    je sens mon bassin tellement chaud, tellement doux,
    une envie de pénétration languissante, en son milieu, dans les profondeurs
    qui m’envoie des frissons régulièrement, le long de la colonne vertébrale

    ça y est, une contraction prend le relai du doigt qui glissait nonchalamment,
    oh vingt dieux de biquette, comme elle est dense, chaude, compacte,
    comme tout devient moelleux, doux, feutré, sur son passage,
    un estuaire de volupté semble maintenant s’ouvrir en moi,
    delta qui va s’agrandissant sous un ciel de plus en plus immense,
    j’ai la sensation de m’ouvrir, d’accueillir souverainement,
    d’avoir le dedans accessible par le haut comme une bouteille dont on a fait sauter le bouchon,
    d’être pollinisé de toutes parts par les rayons d’un soleil intérieur,
    tout mon être semble monter, comme entraîné par un ascenseur hydraulique,
    quel mouvement tout en douceur, irrésistible

    oh rester ainsi pour l’éternité, un instant,
    je me mets à marcher tout doucement, avec langueur, laissant mon bassin danser son chemin,
    mes mains se collent à mes seins que je me mets à caresser tout doucement,
    je les enveloppe, je titille les pointes avec les paumes,
    mes cuisses se serrent autour de mes génitaux,
    quelle explosion de douceur, des ondes s’élancent dans toutes les directions,
    je ne bouge plus mes cuisses, juste elles viennent comme envelopper mes couilles, mon sexe,
    tout cela échange sa chaleur à qui mieux mieux, cela nage dans toutes les directions,
    comme mes couilles sont douces, des boules de soie en train d’irradier, de prendre de l’expansion
    dardant leur chaleur frémissante comme des tentacules louvoyantes, toujours plus loin

    je laisse un doigt glisser vers ma petite fente derrière,
    missile à tête chercheuse, il trouve son chemin sans l’ombre d’une hésitation,
    oh la petite bombe de chaleur qui vient d’atterrir en moi,
    mes entrailles se mettent à fondre immédiatement

    je le remue un peu mais je laisse surtout la contraction comme venir l’envelopper,
    ils semblent à chaque fois fusionner tellement,
    c’est délicieux, comme s’ils ne formaient plus qu’un,
    qu’ils dansaient, tellement serrés, l’un contre l’autre,
    qu’ils ne semblent vraiment, ne plus former qu’un seul organe, nouveau,
    qui bouge en moi, provoquant des torrents de sensations

    tout mon corps veut tellement participer,
    chaque millimètre de peau, chaque organe interne, chaque membre,
    je mets en mouvement en moi, quoi que ce soit
    et directement, il y a une telle génération d’ondes
    qui vient rejoindre le flux général qui coule, vibre, en moi,
    ça c’est le miracle de l’accumulation des énergies
    parce que je n’éjacule plus depuis pas mal de temps maintenant,
    c’est devenu tellement facile,
    tout vibre, tout frémit, tout réagit, avec une telle richesse, une telle variété,
    j’ai l’impression que je vais m’évanouir de plaisir, tellement je me pâme pour l’instant,
    tellement tout mon être est empli d’un bonheur
    qui épanouit ma chair et mon âme, réunies pour l’occasion

    #41875
    bzo
    Participant

    concernant l’accumulation d’énergie,
    grâce au fait de ne plus éjaculer pendant une période plus ou moins longue
    et ses bienfaits

    d’abord, je crois vraiment que cela n’a d’intérêt
    que pour les gens qui n’ont aucune d’interaction sexuelle, (voulue ou forcée ou entre deux relations),
    au moins pour quelque temps, une vraie durée, pas deux, trois jours, une semaine,
    si vous êtes en couple, que vous faites l’amour régulièrement
    ou que vous avez des amants, des amantes, avec lesquels vous interagissez,
    vous bénéficiez du renouvellement de vos énergies
    grâce à l’échange massif de celles-ci avec votre ou vos partenaires

    cela donne le même résultat concernant la qualité et l’intensité des sensations,
    la réactivité du corps, la capacité de jouir, d’avoir des orgasmes,
    renouveler ses énergies grâce à des partenaires ou les accumuler en solo strict,
    j’en suis persuadé

    donc, acte

    aussi, c’est très injuste
    mais le système bénéficie surtout à ceux qui sont déjà bien avancés dans leur parcours,
    en fait, au plus vous êtes un utilisateur avancé,
    au plus vous tirerez des bénéfices de cette forme d’abstinence, ne plus éjaculer

    c’est exponentiel, sur la durée,
    donc si vous êtes un débutant, que votre acquis est encore mince,
    c’est pas grand chose, multiplié par de plus en plus,
    cela reste toujours minime, même si bien réel néanmoins

    de plus, c’est plus difficile à tenir,
    même si vous respectez les deux règles,
    pas de porno et pas de contact de vos mains avec les génitaux
    car vos séances ne vous apportent pas encore de satisfaction profonde,
    vous n’avez pas votre dose d’orgasmes, de volupté et de jouissance, quotidiennes
    ou à peu près quotidiennes

    donc si on se lance, il faut vraiment, au jour le jour, peser le pour et le contre,
    si les gains sont réels ou si les inconvénients prennent trop le pas,
    ne pas forcer, c’est toujours contre-productif,
    vaut mieux encore se secouer le prunier de temps à autre, pour se soulager
    quitte à perdre pour quelques jours en puissance et en richesse des sensations,
    que laisser la frustration, l’exaspération, s’installer et vous ruiner le quotidien

    #41883
    bzo
    Participant

    ah nom de nom,
    le plaisir que je peux prendre, assis sur le tabouret haut dans la cuisine,
    juste à croiser lentement les jambes, à senti les peaux entrer en contact,
    les poils d’une jambe se frotter doucement contre les poils de l’autre

    dès que les cuisses touchent mes génitaux ,
    oh la douce décharge, j’ai l’impression de fondre sur place, je frissonne de partout,
    je continue à garder les cuisses serrées
    qui semblent former comme un nid douillet où se sont lovés mes bijoux de famille
    tandis que les bras commencent à caresser mon torse, mes seins,
    que d’incandescence jouissive, de torrents de volupté, tout de suite partout en moi

    et je n’ai même pas encore fait monter de contraction, je m’en rends compte,
    directement je commence à en préparer une,
    ma chair la devine déjà, semble la sentir déjà remonter, j’en frissonne de plus belle,
    tout mon corps la veut, se pâme déjà à l’avance,
    l’ogive à la densité compacte, soyeuse, va bientôt naître entre mes reins,
    va remonter dans mes entrailles, remonter toujours plus,
    exploser en un bouquet délicieux, ineffable, jusqu’à dans ma tête

    ça y est, elle est lancée, tout doucement, tout en retenue, faire durer, faire durer,
    que les chairs s’enflamment toujours plus,
    là, elle progresse, elle monte, comme elle frotte, comme elle affole tout sur son passage

    #41886
    bzo
    Participant

    on évoque essentiellement le rewiring de la prostate
    mais en fait on peut “rewirer” à peu près n’importe quelle partie de son corps

    je veux dire par là, faire comprendre à celui-ci, l’emmener à collaborer,
    pour qu’on éprouve des sensations de plaisir, en effectuant une série d’actions
    par rapport, à peu près, à n’importe quelle partie de notre anatomie

    je vais prendre un exemple concret, tiré de ma pratique,
    quelque chose que j’expérimente, que je vis donc, au quotidien,
    les contacts entre mes cuisses et mes génitaux

    la sensibilité des ces dernières,
    s’est développée peu à peu aux frottements, effleurements et pressions, diverses,
    effectuées par mes cuisses,
    elle s’est formidablement accrue, enrichie au fil du temps,
    c’est un jeu sensuel, érotique qui est présent toute la journée quand je suis seul à la maison,
    je ne m’en lasse pas, cela se déguste sans faim, sans y réfléchir, en faisant n’importe quoi,
    là, à l’instant-même où je tape ce texte, j’ai mon bassin empli de volupté,
    une partie de moi écrit ces phrases
    et une autre, est en train de prendre du plaisir à ce qui se passe en bas

    cette sensibilité s’est accentuée au fur et à mesure des jours, des mois, des années,
    pour être devenue ces derniers mois,
    surtout avec l’abstinence d’éjaculation qui a tellement augmenté mes réserves d’énergie,
    qui fait que chaque jour je me réveille avec toujours plus de chevaux dans le moteur,
    toujours plus de réactivité de mon corps,
    c’est devenu, donc, quelque chose de tellement incroyable,
    simple, naturel à faire, à vivre,
    je veux dire, le moindre effleurement, la moindre pression, de mes cuisses,
    sur mes bijoux de famille
    et je dois me retenir de ne pas crier souvent,
    tellement une sensation de volupté ineffable m’envahit le bassin
    et si j’insiste un peu, tout le corps

    durant ma douche, oh le jeu sensuel, érotique,
    mes mains qui vont partout,
    les gouttes d’eau qui descendent de tous les côtés, tout le long de mon corps,
    mes cuisses tout contre mes génitaux
    et puis des contractions qui remontent doucement, tout doucement,
    oh, je me savonne en jouissant, je jouis en me savonnant,
    moments exquis, la chair en fleur, la chair butinée de partout

    mais donc cela ne s’est pas fait en un jour que mes génitaux réagissent comme cela,
    déversent des torrents de volupté,
    envoient des ondes délicieuses dans toutes les directions,
    au moindre contact

    c’est toute une technique à mettre au point, un apprentissage, aussi,
    déjà, si on fait cela maladroitement, avec excès, trop fort, trop vite, trop frénétiquement,
    cela devient un plaisir pénien,
    une masturbation avec les cuisses qui se terminera par une éjaculation,
    il faut apprendre à écouter cette partie de notre corps, la titiller avec finesse, délicatesse, progressivité,
    pour qu’il ait pendant des heures sans discontinuité, si on a envie,
    ces ondes de volupté tellement délicieuses, fines, riches,
    sans même que notre sexe s’épaississe, se dresse, un seul instant

    apprendre à jouer avec, donc, faire ses gammes, découvrir de nouveaux accords, là en bas,
    apprendre aussi à intégrer ce jeu au reste de la pratique,
    surtout, bien sûr, avant tout, aux contractions qui vont faire vibrer la prostate

    en fait, une fois que tout cela est bien synchronisé, bien au point,
    les contractions chez moi, vont faire en même temps, vibrer la prostate
    et quand mes cuisses sont en contact avec mes génitaux,
    assurent aussi les différents changements de pressions, de frottements, contre mon sexe, mes couilles

    ainsi, la prostate et les génitaux
    génèrent des ondes vraiment en même temps, parfaitement amalgamées, grâce aux contractions,
    tout un jeu tellement subtil et riche,
    les ondes prostatiques et génitales, ne se diffusent pas de la même façon,
    les premières ont tendance à monter, monter puis à s’écarter en une sorte de bouquet dans la tête,
    de plus en plus accentué au fur et à mesure qu’elle s’intensifient,
    elles ont relativement peu de nuances,
    par contre, elles ont la perspective d’orgasmes sans fin, de super O, d’extases calmes, interminables

    les ondes génitales, elles,
    ont tendance à se répandre dans toutes les directions, comme quand on lance un caillou dans l’eau,
    très riche en nuances, sans cesse changeantes,
    elles sont plus légères, plus éphémères,
    la sensation de volupté qui s’installe, peut devenir tellement intense et ineffable
    qu’on a l’impression de jouir

    et donc si vous vous mettez à les mélanger, vous obtenez un nouvelle alliage d’ondes, en quelque sorte,
    comportant les propriétés de l’une et de l’autre, en des proportions variables,
    selon les moments, selon que vous injectez plus de l’une que de l’autre,
    cela peut devenir un kaléidoscope sans fin dans notre chair,
    une volupté jouissive tellement riche et intense, à tout instant

    #41887
    bzo
    Participant

    il y avait une émission sur France-Culture
    avec une jeune femme à la voix si fine, si cristalline, si riche, si naturellement sensuelle,
    qu’ instantanément, je n’ai pas pu y résister,
    je me levais, fermais les yeux, me déconnectais des mots qu’elle disait, de leur sens,
    me concentrais sa voix, sur son flux si mélodieux, si sensuel,
    et commençais à me caresser lentement, à faire monter des contractions

    sa voix m’envahissait, se connectait à mon bassin,
    sa bouche, ses lèvres, semblaient de plus en plus remuer en moi,
    le rythme de sa voix, les sonorités qu’elle émettait,
    étaient devenus le rythme dans mon bassin, le rythme de mes contractions, le rythme de mes caresses,
    je me laissais porter, porter, porter

    mes gémissements semblaient chercher à se réunir à sa bouche, à s’y glisser
    je sentais le mouvement de ses lèvres, de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle disaient ses mots,
    mon bassin semblait entremêlé à cette voix,
    tout mon corps bientôt, semblait onduler à son rythme,
    nous chevauchions l’air ensemble

    je me laissais porter, emporter,
    comme elle me caressait, comme elle me faisait bouger, cette voix,
    certaines de ses intonations me faisaient décoller à la verticale
    comme si j’avais des ressorts sous moi,
    je reconstituais tout son corps, je sentais sa nudité, ses hanches, sa démarche,
    je sentais tous ses gestes amoureux,
    je sentais son sexe s’entrouvrir, devenir humide,
    je sentais ses vibrations intimes

    merveilleuse découverte ce matin,
    une faculté, une aisance, à me laisser emporter, corps et âme,
    par une voix féminine, entendue à la radio,
    la laisser prendre les commandes de mon corps en action,
    frissonner au rythme des sonorités émises par une bouche féminine

    mais pas toutes les voix, définitivement
    car il y avait plusieurs femmes qui dialoguaient dans cette émission,
    juste une qui me faisait cet effet,
    heureusement c’est elle qui parlait quasi tout le temps,
    une gourmande de phrases, pour mon plus grand bonheur

    #41888
    bzo
    Participant

    je découvre cette connexion intime de ma pratique aux sons,
    j’ai décris juste au-dessus cette très agréable expérience de ce matin
    avec la voix d’une jeune femme entendue à la radio

    cela a éveillé ma curiosité
    et j’ai fais quelque expérimentation avec de la musique
    et j’ai été très étonné de découvrir que je pouvais arriver à des résultats très similaires,
    juste avec des notes de musique

    là encore, pas n’importe quelle musique, bon, je n’ai pas encore été très loin,
    il faut effectuer plus d’essai
    mais j’ai eu quelques moments superbes avec du free jazz lent, suave,
    la musique pilotait l’action, la rythmaient, dans mes profondeurs,
    elle semblait dialoguer avec mes entrailles, avec mon désir,
    c’était fascinant

    je n’irai pas plus loin
    car pour l’instant, j’en suis qu’à mes débuts
    mais il est clair que les sonorités me font de l’effet, je n’avais pas encore découvert cela,
    mon corps lancé en pleine action a des capacités de se laisser mener par des sonorités,
    d’interagir quelque part avec elles,
    de vivre des vibrations qui semblent s’accorder aux vibrations des notes

    je vais explorer tout cela,
    c’est une piste bien intéressante
    l’interaction de ma pratique avec mon univers ambiant est de plus en plus ample,
    de plus en plus protéiforme, riche, insolite,
    passionnant, tout cela

    #41896
    bzo
    Participant

    j’ai senti aujourd’hui tellement distinctement en moi,
    certaines engrenages intimes du mode yin en action,
    j’avais pris un petit break de mon travail devant l’écran,
    m’était levé, avais enlevé mon peignoir (il faisait un peu froid ce matin à Bruxelles)
    et nu, au milieu de la pièce, j’avais commencé à bouger lentement,
    toutes sortes de mouvements avec les hanches, le bassin,
    du va et vient, des contractions diverses et variées, des ondulations,
    les fesses, le périnée, les muscles autour de l’anus, diversement sollicités,
    des déhanchements plus ou moins prononcés, des cambrements

    un bras croisé sur la poitrine, les doigts un peu sur l’épaule opposée,
    l’autre à plat sur le ventre, de temps à autre qui se mettait à errer,
    les cuisses bien écartées, en prostatique pure à 100%,
    et donc lentement, très lentement, j’effectuais ces mouvements, cette gestuelle
    qui me donnaient cette sensation de me faire l’amour, toujours plus

    à partir d’un moment donné, j’ai commencé à sentir très distinctement,
    que mon corps était devenu comme un terrain neutre, totalement neutre, sans identité sexuelle
    il me semblait y avoir dans ma chair, comme une formidable ouverture, plus aucune barrière,
    un élargissement possible à tout moment du spectre du ressenti
    qui semblait être devenu tellement élastique, ductile, dansant

    je sentais à quel point, j’étais en train d’abandonner les commandes de mon corps,
    à quel point, j’étais en train de capituler toute volonté
    autre que de me laisser entraîner de plus en plus dans le plaisir

    je sentais les frontières de mon identité sexuelle, devenues tellement troubles,
    comme c’était délicieux de ressentir tant d’ambiguïté dans sa chair,
    tout pouvait arriver désormais,
    j’étais sous l’emprise, corps et âme, d’un sortilège, de plus en plus,
    le désir était en train s’exprimer sans plus aucune entrave, ni tabou,
    je sentais très distinctement en moi, le pôle féminin et le pôle masculin commencer à interagir,
    je les sentais totalement en charge de la manœuvre,
    mon corps leur était livré,
    je m’effaçais à tout instant, du mieux que je pouvais

    je sentais aussi que j’avais un braquemart bien dur, en action en bas,
    bien que mon sexe de chair et de sang, lui, était totalement au repos, entre mes jambes,
    je me sentais des hanches, larges, souples, allumeuses,
    je sentais comme un chaudron vibrant dans mon bassin, accessible par une petite fente,
    dans lequel toutes mes actions touillaient,
    je me sentais capable de m’entrebâiller, d’ouvrir ma chair en écartant les cuisses,
    de vibrer toujours plus par en bas en m’offrant, en me laissant aller

    #41901
    bzo
    Participant

    il y a quelques minutes une courte mais tellement délicieuse séance au lit,
    un bon quart d’heure en mode yin

    c’est plutôt rare ces derniers temps que je sois encore en mode yin au lit,
    j’essaie de mettre au point plutôt une pratique en mode yang
    qui me fasse regoûter aux orgasmes prostatiques, aux super O, etc.
    mais là, j’en avais trop envie

    par contre, je n’utilisai pas du tout les mains,
    elles restaient ballantes, allongées, sur les côtés ou derrière la tête,
    juste les cuisses donc, les contractions, la danse des hanches, les ondulations,
    les jambes qui se frottent l’une contre l’autre, le corps qui se tord,
    mes génitaux, ma prostate,
    bref du beau monde quand même

    comme c’est bon d’acquérir cette capacité à se laisser aller de tout son être,
    de s’en remettre entièrement entre les mains du plaisir,
    on glisse sur un toboggan tellement doux, tellement soyeux,
    le cerveau comme dans du coton chaud dans lequel on s’enfonce inlassablement
    les sens qui se dérèglent, la délicieuse anarchie du plaisir qui s’installe

    mes génitaux sont tellement doux,
    irradiant une soie frémissante, sans cesse, dans toutes les directions,
    ma prostate, elle, est bien virile comme il faut, en mode yin,
    chaque contraction comme chargée lourdement d’ondes prostatiques,
    générant dans mes entrailles une sensation de pénétration tellement irrésistible,
    je ne peux que me rendre, m’ouvrir toujours plus

    sur le lit, je me tordais doucement,
    j’aime tellement la lenteur, le plaisir dans la lenteur,
    le yin m’entrouvrait par en bas, je sentais mes entrailles comme bâiller entre mes jambes,
    comme si j’avais une torrent de chaleur qui se déversait par là,
    je remuais les cuisses, je remuais les hanches,
    cela provoquait une telle ivresse dans mon bassin,
    touiller, touiller, dans la marmite d’ondes

    je serrais les jambes de plus en plus,
    frottant bien lentement les poils les uns contre les autre, comme j’aime tellement le faire,
    je faisais monter une contraction, avec les génitaux désormais fort pressés et un peu tordus par les cuisses,
    oh quel ogive en moi, c’était du concentré de chez concentré, d’ondes mixtes

    mes couilles me font un peu mal maintenant tellement je presse fort mes bijoux de famille
    mais je n’en ai cure,
    la douleur, à partir d’un certain niveau d’excitation, est la bienvenue aussi chez moi,
    il faudra, tiens que j’explore à nouveau plus des pistes que j’avais un peu fréquentée par le passé,
    avec des pincements, des torsions de chair, les ongles qui griffent,
    c’est ce que je préfère, les ongles qui griffent,
    vais les laisser pousser un peu, tiens, pour que ce soit bien efficace

    et puis aussi presser, tordre fort, les génitaux avec les cuisses,
    bref, pimenter, m’offrir toutes sortes de nuances nouvelles, de sensations fortes,
    j’ai déjà goûté à tout cela, j’avais tellement aimé à l’époque
    faire danser la douleur avec le plaisir, en tête à tête intime, dans ma chair,
    avec mes réserves d’énergie qui se sont tellement accumulées, pour l’instant,
    je suis vraiment curieux d’expérimenter à nouveau tout cela,
    je sens que cela va être intéressant

    #41903
    bzo
    Participant

    debout au milieu de la pièce, nu,
    je n’arrête pas de jouir pour l’instant,
    l’accumulation des énergies,
    grâce à la non-éjaculation prolongée depuis des semaine maintenant,
    est devenue telle,
    qu’après quelques contractions, mouvements des hanches
    et doigts qui ont glissé sur ma peau, à gauche, à droite,
    cela a démarré et cela n’arrête plus

    je me tords de plaisir debout,
    c’est mauvais pour mes articulations mais qu’est-ce que c’est bon pour le reste,
    j’ai l’impression d’être empalé en plein ciel
    et de tournoyer comme un poulet en train de frire dans un four à ondes prostatiques

    je vais finir par me casser la gueule, mon équilibre devient très incertain,
    tant pis adviendra ce qui adviendra, je ne vais pas couper mon élan

    comme j’arrive à bouger mon cul,
    j’ai l’impression d’avoir le contrôle de chaque muscle, séparément,
    précision chirurgicale,
    j’ai l’impression de serrer ma prostate entre les doigts et de la presser comme je veux, quand je veux
    et elle aime cela, la bougresse, elle me le rend bien,
    elle me fait monter dans les entrailles , un de ces pieux
    qui m’enflamme comme rarement je l’ai été jusqu’ici

    je suis un pot de miel chaud sans fond,
    cela s’écoule sans cesse vers le bas et cela se remplit par le haut,
    ou l’inverse,
    l’inverse plutôt, oui,
    un tonneau des Danaïdes, avec un torrent de miel chaud, frémissant, qui passe dedans, quoi

    ah, ma chair, que me fais-tu là,
    dans quel état on est,
    c’est merveilleux,
    oh mon cul, quel volcan tu es,
    merci, merci

    #41909
    bzo
    Participant

    je pratique à nouveau beaucoup debout,
    j’apprécie tellement la liberté totale de mouvement, de geste, ainsi,
    aucune surface de mon corps en contact avec rien, sinon les pieds sur le sol,
    les bras, les jambes, les hanches, le tronc, la tête, les mains,
    peuvent partir dans n’importe quelle direction,
    tel que le désir les entraîne, aucunement entravés,
    j’ai l’impression de voler par moments

    bien sûr, il y a le poids, on le porte constamment,
    pas comme au lit où il n’est plus présent,
    où on peut directement se laisser emporter comme une plume,
    non, debout, le poids est constamment là et la nécessité de rester en équilibre, aussi,
    ce sont des contraintes,
    elles définissent la pratique, lui confèrent ses spécificités, ses limites, ses avantages

    oh, un jour, si je pouvais pratiquer en apesanteur,
    flottant, voltigeant, dérivant, montant, descendant comme un ballon,
    libre comme le vent

    il y a vraiment lieu d’accepter qu’il a une pente à escalader constamment,
    au lit, je suis emporté comme un fétu de paille, quasi instantanément,
    je n’ai qu’à me laisser porter par les vagues,
    debout, il faut bâtir et rebâtir, j’ai l’impression de faire de l’alpinisme,
    c’est vraiment une affaire de dégustation dans l’instant

    néanmoins, la richesse des nuances est remarquable, debout,
    je laisse juste glisser le bout d’un doigt ou deux, un peu partout sur mon corps
    et je balance lentement, langoureusement, mon bassin,
    je peux rester ainsi de longues minutes,
    sous ma peau, dans le sillage de mes doigts qui dansent dessus,
    la touchant à peine, la plupart du temps,
    c’est un tel délicieux enflammement léger qui suit à la trace,
    kaléidoscope sous la peau, c’est juste magique

    mes mains retournent, bien sûr, régulièrement, vers la pointe de mes seins,
    qui semblent vibrer comme des antennes émettrices au moindre contact,
    je laisse aussi régulièrement, un doigt ou deux se glisser derrière,
    oh, traîner dans la petite crevasse,
    jouer au piston qui rentre et qui sort, avec un doigt ou deux,
    s’immobiliser, laisser la contraction, comme se resserrer progressivement,
    les muscles semblent se souder à ce doigt qui rentre à l’intérieur

    j’aime aussi garder le doigt un peu à l’entrée, à peine enfoncé,
    frottant légèrement par moments,
    et avec la paume, caresser la fesse, la palper, la presser
    une fois que je suis bien échauffé,
    la sensation de danser, que le désir me danse, que je danse le désir, s’installe,
    une harmonie sensuelle où chaque geste, chaque mouvement, semble faire partie d’une chorégraphie

    tout est toujours très lent,
    dans la lenteur, les petites graines ont le temps de pousser, de germer l’espace d’un instant,
    au passage de mes doigts, un bref jardin dans l’invisible,
    au mouvement lancinant de mes hanches, des oiseaux s’envolent dans toutes les directions,
    parmi des orchidées dévalant en cascade des arbres,
    le soleil transperce la canopée de ses innombrables diamants, le désir règne,
    une vibration ardente, ineffable, jaillit du plus intime de soi,
    baignant toutes choses,
    parfum de paradis charnel, parfum d’âme en communion

    #41910
    bzo
    Participant

    debout, les bras ballants, inertes,
    pour débuter,
    je me laisse entraîner par mon bassin,
    par sa masse langoureuse qui se met lentement en mouvement,
    la contraction me tire, m’étire, me désarticule,
    me fait se pencher, se tordre, progressivement,
    un pantin bienheureux

    délicieuse anarchie, rattaché radicalement au règne animal,
    me sentir ainsi, gouverné totalement par mon instinct, mes pulsions, mon désir,
    sentir ma chair, mon sang, mes os, comme communier avec eux,
    sentir mes fibres envahies par la vibration,
    sentir que j’ai les deux sexes,
    me sentir en mode auto-combustion, brûlant sur un autel

    la bête et le sacré, créer un pont, marcher dessus,
    tout libérer, vivre un moment d’incandescence absolue

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