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24 juillet 2021 à 17 h 30 min #41796bzoParticipant
sur, Discord, dans un lien vers un article de Libération,
le fameux blog, les 4000 culs,
l’auteur évoque et analyse un livre:
https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/les-femmes-ont-une-prostate-vrai-ou-faux-20210724_F4QSJ62SB5FOZJ2DKNNOSX3ZHE/l’article se termine par cette phrase, que j’ai adorée,
que je pourrais totalement faire mienne tellement elle correspond à mon idée du corps:Pour Shannon Bell, il n’existe qu’un seul corps humain et les frontières du genre fluctuent au gré des jeux.
25 juillet 2021 à 13 h 54 min #41806bzoParticipantj’écris beaucoup de conneries,
il faut que je le répète régulièrement, c’est important, pour que cela reste bien à l’esprit,
je devrais essayer à m’en tenir à des textes plutôt à “caractère poétique”,
où avec mon lyrisme et mes images,
j’essaie de chanter les louanges du plaisir, de la volupté, du corps habité par le désir
et du yin qui est enfoui en nous, de son tellement splendide potentiel
qui peut tellement nous faire épanouirmais souvent, je m’égare dans des tentatives plus techniques
et je le regrette bien
car je ne parviens à prendre aucune distance critique, aucun recul, réellement,
je me suis rendu comptedonc il m’arrive de décrire en long et en large, par le menu détail,
des techniques, des comportements que je crois, définitifs, gravés dans le marbre,
dans ma pratique
mais déjà le lendemain, je suis passé à autre chose et fais tout le contrairedonc, vraiment, j’essaie d’en tirer la leçon et de ne plus trop me laisser aller
à ce genre de texte
mais bon, pas sûr non plus que mon enthousiasme ne m’entrainera pas à à nouveau à en produire26 juillet 2021 à 17 h 53 min #41815bzoParticipanten télétravail à la maison, aujourd’hui,
j’ai appliqué ma résolution de mettre un short
pour ne pas être tout le temps distrait par mon corps nu
qui me fait des appelscependant de temps à autre, je ne pouvais pas y résister
je me levais, m’abaissais un peu et le descendais sur mes genoux,
la soudaine nudité créait en moi comme une bouffée d’excitation irrésistible
et debout au milieu de la pièce, je commençais à jouer avec moi-même avec passion,
mes bras se croisaient sur la poitrine comme si je m’enlaçais,
mes cuisses enveloppaient doucement les génitaux,
mon bassin commençait à danser un peu,
je fus envahi, instantanément, d’ondes voluptueuses, de tous les côtéscomme la caresse intérieure, était intense, douce, invasive,
ineffables moments de communion avec moi-même,
de complicité voluptueuse avec mon corpset puis est arrivé ce petit moment bizarre,
bizarre et assez miraculeux finalement,
le yin m’avait tellement totalement envahi, je frémissais intérieurement de partout,
c’était comme s’il n’existait plus rien d’autre du tout au monde
qu’un océan de soie caressante, ondulante, chaude,
partout, dedans, dehorsquant tout à coup, en bas,
j’ai commencé à sentir mon sexe, s’épaissir, se gorger de sang et se dresser peu à peu,
cela devenait de plus en plus distinct,
je le sentais, de plus en plus dur, vibrant, pointant sa tête violacéecela me faisait soudainement un tel contraste à vivre,
d’une part, tellement entièrement envahi par le yin partout ,
sentant tout mon être vibrer au féminin, jusqu’au bout des ongles, jusqu’à la racine des cheveux,
avec mon bassin aussi qui n’avait qu’une envie, c’est d’onduler comme une liane,
une envie irrésistible de me sentir pénétrer par les contractions,
de sentir mes entrailles s’enflammer avec le va et vient langoureuxet puis ce sexe entre mes jambes, de plus en plus lourd, de plus en plus raide,
comme un appendice alien qui aurait atterri là en douce, sans que je m’en rende compte
s’était soudé à mon pubis et là, commençait à se manifester ,
me transmettant tout un autre spectre de sensations que le reste du corps,
une ivresse très localisée de sensations criardes, de puissance animale, de puissance mâle,
de dard pointant fièrement, prêt à pourfendre, prêt à s’enfoncermagnifique écart sur le spectre des sensations,
en même temps, tout mon être, totalement vibrant au féminin
et puis ce sexe, presque complètement rigide maintenant,
qui manifestait sa différence comme un chien qui n’arrêtait d’aboyerjamais je n’avais encore perçu l’androgynie dans ma chair avec une telle puissance,
je me sentais femme portant pénis,
je me sentais femme bandant ferme,
je me sentais femme guerrière avec braquemart dressé,
femme guerrière prête à s’enfoncer jusqu’à la garde dans le premier orifice venu
femme à bite, femme à gourdin, femme distributrice de sperme, femme à couilles poilues28 juillet 2021 à 1 h 38 min #41834bzoParticipantil y a comme une puissance tranquille qui s’est installée en moi,
maintenant que cela fait des semaines que je n’ai plus éjaculé,
que j’accumule mes énergiesl’explosivité des débuts, n’a pas continué à augmenter,
elle s’est transformée en une sorte de flux irrépressible mais calme,
dès que je le sollicite, il déborde de tous les côtés,
je suis emporté par lui irrésistiblementle miracle dans ma chair, c’est que n’importe quel mouvement, n’importe quel geste,
semble désormais avoir une telle portée,
la sensation s’élance en moi et semble ne plus avoir de fin,
semble se prolonger autant de temps que je le désire,
elle passe par toutes sortes de métamorphoses,
un arc en ciel qui s’étire comme un chewing-gum,
je tire dessus, il continue, continue,
se transforme, transmute,
s’éloigne, me tire derrière luima chair semble ne plus tout à fait être chair dans le quotidien, à tout instant,
j’ai l’impression de cohabiter désormais dans mon corps avec le plaisir,
il semble avoir pousser démesurément,
une plante qu’on aurait arrosé d’un engrais miracle
et la voilà qui occupe tout plein d’espace,
j’écarte ses feuilles, je passe entre ses branchescela ne me gêne en aucune mesure, quel compagnonnage,
je suis honoré et je vais essayer de faire honneur
à ce qui me fait l’honneur de s’être installé chez moile dialogue avec mon corps est ouvert en permanence
je lui chuchote des choses , il me répond, il me questionne, je l’écoute,
comme de vieux complices, nous préparons nos coups,
nous échafaudons toutes sortes de plansles forces vives de la vie sont à l’oeuvre,
quelque chose en nous, ne vieillit jamais,
meurt jeune, aussi jeune qu’au premier jour,
ce diamant liquide dans l’invisible, ma source,
que monte le torrent joyeux, que m’inonde la joie frémissante,
la jouissance est dans la chair comme un grand rire des dieux31 juillet 2021 à 0 h 46 min #41844bzoParticipantcomme le plaisir se sent bien dans ma chair,
je le sens tellement qui a pris ses aises,
il m’accompagne toute la journée, quelque soit mon occupation,
il y a toujours quelque chose à faire en bas, quoique je fasse
pour avoir au moins, un petit feu doux allumé dans le bassin
qui se répand, qui se répand, qui nage, qui nage un peu,
je laisse mes mains vaquer aux tâches diverses
et puis en bas, ça s’active,
un petit peu, beaucoup, à la folie, selon les momentsmon bassin danse lentement tandis que mes mains épluchent les patates,
je suis tellement saturé d’énergies,
que j’ai besoin d’en faire si peu, si si peu
et déjà, le miel chaud, frémissant, coule en moi partout,
se transforme en fontaine avec un magnifique jet, au milieuma technique évolue aussi, à la vitesse grand V,
elle doit s’adapter au fait que mon moteur a de plus en plus de chevaux,
avec chaque jour qui passe, sans éjaculerje l’ai déjà évoquée, la lenteur,
la lenteur est sacrée, va tellement bien à la volupté,
la lenteur semble former comme une piste de danse pour les sensations,
elles se dessinent avec une telle précision, une telle finesse,
des nuances tellement constamment remarquables et changeantes
quand tout s’est ralenti, voire s’immobilise complètement par instantla chair, une grande page blanche pour dessiner le plaisir dans l’instant
et je recommence et recommence, je crayonne,
je dessine le délire des sens, je dessine l’ivresse, je dessine l’incandescence,
je dessine mon double sexeoh comme je l’aime, mon double sexe, je le sens dur et allongé
et en même temps, je le sens fendu, humide et palpitant,
tellement chaud, souple et malléable,
il est là au creux de mes reins comme une petite pile atomique,
qui me fait vibrer des pieds à la tête31 juillet 2021 à 10 h 13 min #41845bzoParticipantla complicité de mon corps,
je ne me lasserais jamais de la chanter, de la célébrer,
il n’y a pas plus merveilleux acquis
dans cette pratique qu’est la miennecomplicité sous-entend tellement de choses,
proximité, dialogue, entente, coordination,
oui, il est là avec moi, je le sens à chaque instant, nous marchons de concert,
un lent et long travail a fait qu’à présent,
à chaque instant, nous sommes connectés,
nous nous entendons, nous sommes de chevilleles preuves sont là,
elles se manifestent en sensations, en volupté, en jouissance,
des flots ininterrompus d’eux, à la moindre sollicitationêtre accordé à mon corps,
c’est en soi déjà tellement enrichissant, épanouissant,
je suis capable de faire ce qu’il faut pour qu’il puisse s’exprimer pleinement,
qu’on arrive à explorer des territoires toujours plus vastes, plus éloignéscette capacité de s’accorder à lui, de me plier à lui,
pour qu’il puisse nous faire décoller, toujours plus facilement, toujours mieux,
c’est mon acquis, c’est mon trésor,
je le peaufine, je le travaille comme un orfèvreoh mon corps, comme nous sommes bien ensemble désormais,
il était temps après tant de décennies à t’ignorer,
à t’avoir fait beaucoup de mal, par ignorance, par indifférence,
j’ai fini par comprendre que tu es ma chance, que tu portes en toi tant de ressources secrèteset que pour exploiter celles-ci,
il n’y avait qu’à me mettre à ton service du mieux que je pouvais,
te laisser s’exprimer, désenclaver tout ce que tu portes en toi,
que monte la joie vibrante, que tourne le carrousel dans ma chairces coloris toujours plus magnifiques, que tu me fais vivre,
auxquels tu me permets de goûter,
qui ornent mes instants,
qui me font comme un petit arc en ciel en permanence dans ma chair,
je l’agrandis de plus en plus à ma guise,
pour qu’en un instant, il occupe toute la place, qu’il déborde de tous les côtés,
qu’il rayonne partout,
m’inondant d’un tellement intense bonheur de vivre1 août 2021 à 10 h 25 min #41847bzoParticipantchaque geste, chaque mouvement, chaque posture, chaque contraction, chaque déplacement,
de n’importe quelle partie du corps,
est une occasion de générer des sensations,
d’éveiller des subtils, des variées, nuances,
de les mélanger, de les faire évoluer, sans cessemon corps chante comme un instrument de musique
aux possibilités de notes, d’accords,
à la richesse sans finje me fige dans une position,
je m’en sers comme plateforme de décollage, un moment,
j’en lance des petits gestes, des petites contractions, à gauche et à droite,
comme on lance des avions pour explorer un continent, mystérieux, richemes bras m’enveloppent de leur chaleur,
mes doigts de temps à autre, décollent aussi,
se mettent à voler en rase-motte,
zigzaguant tout doucement, effleurant, titillantfluide relai dans ma chair, j’enchaîne sans heurt,
l’écoute lie, la proximité fusionne,
la tête est dans le corps, le corps dans la tête,
mes pieds et mon cerveau et tout ce qu’il y a entre eux,
ne forment plus qu’une immense plaine de jeuje bouge lentement, très lentement,
volupté de la lenteur, lascivité du ralenti
mes mouvements se féminisent par moments, je me laisse totalement aller,
juste le désir en mode yin, aux commandes,
je me déhanche, j’ondule, je bouge les fesses, j’écarte, je serre, je contracte,
comme une danse dans les muscles,
caresse velouteuse, douce et chaude, partout dans ma chair,
tout vibre comme un chat qui ronronnele chant est partout, libre comme l’air,
dansante, tournoyante, fournaise,
aquarium de volupté2 août 2021 à 20 h 38 min #41868bzoParticipantc’est mystérieux, le désir tourné vers soi,
chercher du plaisir, chercher à se satisfaire,
sans essayer de substituer de la pornographie
ou des fantasmes, associés éventuellement à des objets,
pour pallier à l’absence du corps de l’autre,
à l’absence du désir de l’autre, tourné vers notre propre corpsle désir tourné vers soi,
se désirer comme on désirerait quelqu’un d’autre
et arriver à se satisfaire avec le même degré d’intensité, voire plus
que si on avait eu une interaction sexuelle avec autrui,
cela peut paraitre incongru, voire impossible, pour certains,
maladroit, claudiquant, pâle, dérisoire, maladif, au mieux,
ah ils ne savent pas, comment pourraient-ils savoir,
ce n’est pas quelque chose que l’on peut appréhender avec son intellect,
il faut l’avoir vécu dans sa chair ou du moins fortement pressentiles femmes,
enfin celles qui explorent avec curiosité, gourmandise et audace, leur sexualité,
savent que leur plaisir n’a fondamentalement besoin de personne,
juste de leur désir, de leur corps et de ses ressources secrètes,
qu’on peut très bien danser, toute seule, même en présence de l’autre,
vaut mieux même souventla déraison dans la chair, n’a pas de limites, seul ou à plusieurs,
le désir est magique, le désir peut tout,
le libérer,
pour qu’il ne soit plus conditionné à aucune présence,
c’est être doublement présent,
présent à soi-même, comme présent à l’autrenotre chair est chaude, notre chair ne demande qu’à frémir,
une plaine de jeu pour le désir,
rendre autonome celui-ci, capable de s’élancer éventuellement, sans aucun support extérieur,
que notre corps devienne, pour quelques instants, comme un palais aux fenêtres illuminées,
vibrant d’une fête dans toutes ses pièces,
à habiter, selon les moments, tout(e) seul(e) ou à plusieurs3 août 2021 à 21 h 19 min #41873bzoParticipantplus on pense,
moins on a l’opportunité d’être connecté à son corps
et donc d’être capable de percevoir les sensationsla difficulté étant,
que quand on est débutant et qu’on n’a à peu près aucune sensation,
on a tendance, malgré soi, à se mettre à penser, pour meubler le vide,
le cercle vicieuxc’est une sorte d’exercice d’équilibriste, au début,
il faut pouvoir quelque peu se faire violence,
essayer bien rester concentré sur les sensations naissantes,
aussi minimes, soient-elles,
bien à l’écoute ,tout en essayant de ne pas trop penser,
sans jamais trop forcer non plus
car vouloir absolument ne pas penser,
c’est se mettre à penser qu’il ne faut pas penser,
sans même qu’on s’en rende comptequand les sensations prendront de la consistance,
cela deviendra nettement plus facile
de leur laisser la place libre dans notre têterester détendu est tellement important,
cela veut dire aussi ne pas se relâcher inutilement,
penser qu’on doit se détendre et agir en conséquence,
c’est se relâcher, perdre de la bonne tensionla seule bonne façon de rester détendu,
c’est de ne jamais réfléchir si on est détendu ou pas,
laisser le corps gérer tout cela, il fait cela bien mieux que nous,
ainsi, on aura toujours la tension qu’il faut
en fonction des besoins du moment4 août 2021 à 11 h 41 min #41874bzoParticipantje m’offre une longue séance libre, volage, papillonnante,
tantôt au milieu de la pièce, tantôt je vais me coucher dans le lit,
tantôt je me relève, vais m’asseoir, tantôt debout contre un meuble,
tantôt en prostatique pur, tantôt en mélange d’ondes,
tout me va, vive la diversité, vive le cosmopolitismedebout au milieu de la pièce, à un moment donné,
nu et allumé jusqu’au fond de la moelle,
je me suis quasiment immobilisé pendant de longues secondes,
un peu déhanché, je maintiens une certain tension musculaire
tandis que le bout d’un doigt glisse lentement sur mon flanc,
il remonte lentement, très très lentement,
comme il me fait frissonnerje le laisse faire son solo,
quelle délicieuse traînée de volupté, légère, éphémère, sur son passage,
tout le reste est en tension dans une posture, un peu déhanchée,
me permettant de maintenir la sensation de yin dans tout mon corps,
je sens mon bassin tellement chaud, tellement doux,
une envie de pénétration languissante, en son milieu, dans les profondeurs
qui m’envoie des frissons régulièrement, le long de la colonne vertébraleça y est, une contraction prend le relai du doigt qui glissait nonchalamment,
oh vingt dieux de biquette, comme elle est dense, chaude, compacte,
comme tout devient moelleux, doux, feutré, sur son passage,
un estuaire de volupté semble maintenant s’ouvrir en moi,
delta qui va s’agrandissant sous un ciel de plus en plus immense,
j’ai la sensation de m’ouvrir, d’accueillir souverainement,
d’avoir le dedans accessible par le haut comme une bouteille dont on a fait sauter le bouchon,
d’être pollinisé de toutes parts par les rayons d’un soleil intérieur,
tout mon être semble monter, comme entraîné par un ascenseur hydraulique,
quel mouvement tout en douceur, irrésistibleoh rester ainsi pour l’éternité, un instant,
je me mets à marcher tout doucement, avec langueur, laissant mon bassin danser son chemin,
mes mains se collent à mes seins que je me mets à caresser tout doucement,
je les enveloppe, je titille les pointes avec les paumes,
mes cuisses se serrent autour de mes génitaux,
quelle explosion de douceur, des ondes s’élancent dans toutes les directions,
je ne bouge plus mes cuisses, juste elles viennent comme envelopper mes couilles, mon sexe,
tout cela échange sa chaleur à qui mieux mieux, cela nage dans toutes les directions,
comme mes couilles sont douces, des boules de soie en train d’irradier, de prendre de l’expansion
dardant leur chaleur frémissante comme des tentacules louvoyantes, toujours plus loinje laisse un doigt glisser vers ma petite fente derrière,
missile à tête chercheuse, il trouve son chemin sans l’ombre d’une hésitation,
oh la petite bombe de chaleur qui vient d’atterrir en moi,
mes entrailles se mettent à fondre immédiatementje le remue un peu mais je laisse surtout la contraction comme venir l’envelopper,
ils semblent à chaque fois fusionner tellement,
c’est délicieux, comme s’ils ne formaient plus qu’un,
qu’ils dansaient, tellement serrés, l’un contre l’autre,
qu’ils ne semblent vraiment, ne plus former qu’un seul organe, nouveau,
qui bouge en moi, provoquant des torrents de sensationstout mon corps veut tellement participer,
chaque millimètre de peau, chaque organe interne, chaque membre,
je mets en mouvement en moi, quoi que ce soit
et directement, il y a une telle génération d’ondes
qui vient rejoindre le flux général qui coule, vibre, en moi,
ça c’est le miracle de l’accumulation des énergies
parce que je n’éjacule plus depuis pas mal de temps maintenant,
c’est devenu tellement facile,
tout vibre, tout frémit, tout réagit, avec une telle richesse, une telle variété,
j’ai l’impression que je vais m’évanouir de plaisir, tellement je me pâme pour l’instant,
tellement tout mon être est empli d’un bonheur
qui épanouit ma chair et mon âme, réunies pour l’occasion4 août 2021 à 19 h 36 min #41875bzoParticipantconcernant l’accumulation d’énergie,
grâce au fait de ne plus éjaculer pendant une période plus ou moins longue
et ses bienfaitsd’abord, je crois vraiment que cela n’a d’intérêt
que pour les gens qui n’ont aucune d’interaction sexuelle, (voulue ou forcée ou entre deux relations),
au moins pour quelque temps, une vraie durée, pas deux, trois jours, une semaine,
si vous êtes en couple, que vous faites l’amour régulièrement
ou que vous avez des amants, des amantes, avec lesquels vous interagissez,
vous bénéficiez du renouvellement de vos énergies
grâce à l’échange massif de celles-ci avec votre ou vos partenairescela donne le même résultat concernant la qualité et l’intensité des sensations,
la réactivité du corps, la capacité de jouir, d’avoir des orgasmes,
renouveler ses énergies grâce à des partenaires ou les accumuler en solo strict,
j’en suis persuadédonc, acte
aussi, c’est très injuste
mais le système bénéficie surtout à ceux qui sont déjà bien avancés dans leur parcours,
en fait, au plus vous êtes un utilisateur avancé,
au plus vous tirerez des bénéfices de cette forme d’abstinence, ne plus éjaculerc’est exponentiel, sur la durée,
donc si vous êtes un débutant, que votre acquis est encore mince,
c’est pas grand chose, multiplié par de plus en plus,
cela reste toujours minime, même si bien réel néanmoinsde plus, c’est plus difficile à tenir,
même si vous respectez les deux règles,
pas de porno et pas de contact de vos mains avec les génitaux
car vos séances ne vous apportent pas encore de satisfaction profonde,
vous n’avez pas votre dose d’orgasmes, de volupté et de jouissance, quotidiennes
ou à peu près quotidiennesdonc si on se lance, il faut vraiment, au jour le jour, peser le pour et le contre,
si les gains sont réels ou si les inconvénients prennent trop le pas,
ne pas forcer, c’est toujours contre-productif,
vaut mieux encore se secouer le prunier de temps à autre, pour se soulager
quitte à perdre pour quelques jours en puissance et en richesse des sensations,
que laisser la frustration, l’exaspération, s’installer et vous ruiner le quotidien6 août 2021 à 22 h 10 min #41883bzoParticipantah nom de nom,
le plaisir que je peux prendre, assis sur le tabouret haut dans la cuisine,
juste à croiser lentement les jambes, à senti les peaux entrer en contact,
les poils d’une jambe se frotter doucement contre les poils de l’autredès que les cuisses touchent mes génitaux ,
oh la douce décharge, j’ai l’impression de fondre sur place, je frissonne de partout,
je continue à garder les cuisses serrées
qui semblent former comme un nid douillet où se sont lovés mes bijoux de famille
tandis que les bras commencent à caresser mon torse, mes seins,
que d’incandescence jouissive, de torrents de volupté, tout de suite partout en moiet je n’ai même pas encore fait monter de contraction, je m’en rends compte,
directement je commence à en préparer une,
ma chair la devine déjà, semble la sentir déjà remonter, j’en frissonne de plus belle,
tout mon corps la veut, se pâme déjà à l’avance,
l’ogive à la densité compacte, soyeuse, va bientôt naître entre mes reins,
va remonter dans mes entrailles, remonter toujours plus,
exploser en un bouquet délicieux, ineffable, jusqu’à dans ma têteça y est, elle est lancée, tout doucement, tout en retenue, faire durer, faire durer,
que les chairs s’enflamment toujours plus,
là, elle progresse, elle monte, comme elle frotte, comme elle affole tout sur son passage8 août 2021 à 10 h 17 min #41886bzoParticipanton évoque essentiellement le rewiring de la prostate
mais en fait on peut “rewirer” à peu près n’importe quelle partie de son corpsje veux dire par là, faire comprendre à celui-ci, l’emmener à collaborer,
pour qu’on éprouve des sensations de plaisir, en effectuant une série d’actions
par rapport, à peu près, à n’importe quelle partie de notre anatomieje vais prendre un exemple concret, tiré de ma pratique,
quelque chose que j’expérimente, que je vis donc, au quotidien,
les contacts entre mes cuisses et mes génitauxla sensibilité des ces dernières,
s’est développée peu à peu aux frottements, effleurements et pressions, diverses,
effectuées par mes cuisses,
elle s’est formidablement accrue, enrichie au fil du temps,
c’est un jeu sensuel, érotique qui est présent toute la journée quand je suis seul à la maison,
je ne m’en lasse pas, cela se déguste sans faim, sans y réfléchir, en faisant n’importe quoi,
là, à l’instant-même où je tape ce texte, j’ai mon bassin empli de volupté,
une partie de moi écrit ces phrases
et une autre, est en train de prendre du plaisir à ce qui se passe en bascette sensibilité s’est accentuée au fur et à mesure des jours, des mois, des années,
pour être devenue ces derniers mois,
surtout avec l’abstinence d’éjaculation qui a tellement augmenté mes réserves d’énergie,
qui fait que chaque jour je me réveille avec toujours plus de chevaux dans le moteur,
toujours plus de réactivité de mon corps,
c’est devenu, donc, quelque chose de tellement incroyable,
simple, naturel à faire, à vivre,
je veux dire, le moindre effleurement, la moindre pression, de mes cuisses,
sur mes bijoux de famille
et je dois me retenir de ne pas crier souvent,
tellement une sensation de volupté ineffable m’envahit le bassin
et si j’insiste un peu, tout le corpsdurant ma douche, oh le jeu sensuel, érotique,
mes mains qui vont partout,
les gouttes d’eau qui descendent de tous les côtés, tout le long de mon corps,
mes cuisses tout contre mes génitaux
et puis des contractions qui remontent doucement, tout doucement,
oh, je me savonne en jouissant, je jouis en me savonnant,
moments exquis, la chair en fleur, la chair butinée de partoutmais donc cela ne s’est pas fait en un jour que mes génitaux réagissent comme cela,
déversent des torrents de volupté,
envoient des ondes délicieuses dans toutes les directions,
au moindre contactc’est toute une technique à mettre au point, un apprentissage, aussi,
déjà, si on fait cela maladroitement, avec excès, trop fort, trop vite, trop frénétiquement,
cela devient un plaisir pénien,
une masturbation avec les cuisses qui se terminera par une éjaculation,
il faut apprendre à écouter cette partie de notre corps, la titiller avec finesse, délicatesse, progressivité,
pour qu’il ait pendant des heures sans discontinuité, si on a envie,
ces ondes de volupté tellement délicieuses, fines, riches,
sans même que notre sexe s’épaississe, se dresse, un seul instantapprendre à jouer avec, donc, faire ses gammes, découvrir de nouveaux accords, là en bas,
apprendre aussi à intégrer ce jeu au reste de la pratique,
surtout, bien sûr, avant tout, aux contractions qui vont faire vibrer la prostateen fait, une fois que tout cela est bien synchronisé, bien au point,
les contractions chez moi, vont faire en même temps, vibrer la prostate
et quand mes cuisses sont en contact avec mes génitaux,
assurent aussi les différents changements de pressions, de frottements, contre mon sexe, mes couillesainsi, la prostate et les génitaux
génèrent des ondes vraiment en même temps, parfaitement amalgamées, grâce aux contractions,
tout un jeu tellement subtil et riche,
les ondes prostatiques et génitales, ne se diffusent pas de la même façon,
les premières ont tendance à monter, monter puis à s’écarter en une sorte de bouquet dans la tête,
de plus en plus accentué au fur et à mesure qu’elle s’intensifient,
elles ont relativement peu de nuances,
par contre, elles ont la perspective d’orgasmes sans fin, de super O, d’extases calmes, interminablesles ondes génitales, elles,
ont tendance à se répandre dans toutes les directions, comme quand on lance un caillou dans l’eau,
très riche en nuances, sans cesse changeantes,
elles sont plus légères, plus éphémères,
la sensation de volupté qui s’installe, peut devenir tellement intense et ineffable
qu’on a l’impression de jouiret donc si vous vous mettez à les mélanger, vous obtenez un nouvelle alliage d’ondes, en quelque sorte,
comportant les propriétés de l’une et de l’autre, en des proportions variables,
selon les moments, selon que vous injectez plus de l’une que de l’autre,
cela peut devenir un kaléidoscope sans fin dans notre chair,
une volupté jouissive tellement riche et intense, à tout instant8 août 2021 à 11 h 49 min #41887bzoParticipantil y avait une émission sur France-Culture
avec une jeune femme à la voix si fine, si cristalline, si riche, si naturellement sensuelle,
qu’ instantanément, je n’ai pas pu y résister,
je me levais, fermais les yeux, me déconnectais des mots qu’elle disait, de leur sens,
me concentrais sa voix, sur son flux si mélodieux, si sensuel,
et commençais à me caresser lentement, à faire monter des contractionssa voix m’envahissait, se connectait à mon bassin,
sa bouche, ses lèvres, semblaient de plus en plus remuer en moi,
le rythme de sa voix, les sonorités qu’elle émettait,
étaient devenus le rythme dans mon bassin, le rythme de mes contractions, le rythme de mes caresses,
je me laissais porter, porter, portermes gémissements semblaient chercher à se réunir à sa bouche, à s’y glisser
je sentais le mouvement de ses lèvres, de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle disaient ses mots,
mon bassin semblait entremêlé à cette voix,
tout mon corps bientôt, semblait onduler à son rythme,
nous chevauchions l’air ensembleje me laissais porter, emporter,
comme elle me caressait, comme elle me faisait bouger, cette voix,
certaines de ses intonations me faisaient décoller à la verticale
comme si j’avais des ressorts sous moi,
je reconstituais tout son corps, je sentais sa nudité, ses hanches, sa démarche,
je sentais tous ses gestes amoureux,
je sentais son sexe s’entrouvrir, devenir humide,
je sentais ses vibrations intimesmerveilleuse découverte ce matin,
une faculté, une aisance, à me laisser emporter, corps et âme,
par une voix féminine, entendue à la radio,
la laisser prendre les commandes de mon corps en action,
frissonner au rythme des sonorités émises par une bouche fémininemais pas toutes les voix, définitivement
car il y avait plusieurs femmes qui dialoguaient dans cette émission,
juste une qui me faisait cet effet,
heureusement c’est elle qui parlait quasi tout le temps,
une gourmande de phrases, pour mon plus grand bonheur9 août 2021 à 0 h 04 min #41888bzoParticipantje découvre cette connexion intime de ma pratique aux sons,
j’ai décris juste au-dessus cette très agréable expérience de ce matin
avec la voix d’une jeune femme entendue à la radiocela a éveillé ma curiosité
et j’ai fais quelque expérimentation avec de la musique
et j’ai été très étonné de découvrir que je pouvais arriver à des résultats très similaires,
juste avec des notes de musiquelà encore, pas n’importe quelle musique, bon, je n’ai pas encore été très loin,
il faut effectuer plus d’essai
mais j’ai eu quelques moments superbes avec du free jazz lent, suave,
la musique pilotait l’action, la rythmaient, dans mes profondeurs,
elle semblait dialoguer avec mes entrailles, avec mon désir,
c’était fascinantje n’irai pas plus loin
car pour l’instant, j’en suis qu’à mes débuts
mais il est clair que les sonorités me font de l’effet, je n’avais pas encore découvert cela,
mon corps lancé en pleine action a des capacités de se laisser mener par des sonorités,
d’interagir quelque part avec elles,
de vivre des vibrations qui semblent s’accorder aux vibrations des notesje vais explorer tout cela,
c’est une piste bien intéressante
l’interaction de ma pratique avec mon univers ambiant est de plus en plus ample,
de plus en plus protéiforme, riche, insolite,
passionnant, tout cela9 août 2021 à 20 h 35 min #41896bzoParticipantj’ai senti aujourd’hui tellement distinctement en moi,
certaines engrenages intimes du mode yin en action,
j’avais pris un petit break de mon travail devant l’écran,
m’était levé, avais enlevé mon peignoir (il faisait un peu froid ce matin à Bruxelles)
et nu, au milieu de la pièce, j’avais commencé à bouger lentement,
toutes sortes de mouvements avec les hanches, le bassin,
du va et vient, des contractions diverses et variées, des ondulations,
les fesses, le périnée, les muscles autour de l’anus, diversement sollicités,
des déhanchements plus ou moins prononcés, des cambrementsun bras croisé sur la poitrine, les doigts un peu sur l’épaule opposée,
l’autre à plat sur le ventre, de temps à autre qui se mettait à errer,
les cuisses bien écartées, en prostatique pure à 100%,
et donc lentement, très lentement, j’effectuais ces mouvements, cette gestuelle
qui me donnaient cette sensation de me faire l’amour, toujours plusà partir d’un moment donné, j’ai commencé à sentir très distinctement,
que mon corps était devenu comme un terrain neutre, totalement neutre, sans identité sexuelle
il me semblait y avoir dans ma chair, comme une formidable ouverture, plus aucune barrière,
un élargissement possible à tout moment du spectre du ressenti
qui semblait être devenu tellement élastique, ductile, dansantje sentais à quel point, j’étais en train d’abandonner les commandes de mon corps,
à quel point, j’étais en train de capituler toute volonté
autre que de me laisser entraîner de plus en plus dans le plaisirje sentais les frontières de mon identité sexuelle, devenues tellement troubles,
comme c’était délicieux de ressentir tant d’ambiguïté dans sa chair,
tout pouvait arriver désormais,
j’étais sous l’emprise, corps et âme, d’un sortilège, de plus en plus,
le désir était en train s’exprimer sans plus aucune entrave, ni tabou,
je sentais très distinctement en moi, le pôle féminin et le pôle masculin commencer à interagir,
je les sentais totalement en charge de la manœuvre,
mon corps leur était livré,
je m’effaçais à tout instant, du mieux que je pouvaisje sentais aussi que j’avais un braquemart bien dur, en action en bas,
bien que mon sexe de chair et de sang, lui, était totalement au repos, entre mes jambes,
je me sentais des hanches, larges, souples, allumeuses,
je sentais comme un chaudron vibrant dans mon bassin, accessible par une petite fente,
dans lequel toutes mes actions touillaient,
je me sentais capable de m’entrebâiller, d’ouvrir ma chair en écartant les cuisses,
de vibrer toujours plus par en bas en m’offrant, en me laissant aller11 août 2021 à 1 h 53 min #41901bzoParticipantil y a quelques minutes une courte mais tellement délicieuse séance au lit,
un bon quart d’heure en mode yinc’est plutôt rare ces derniers temps que je sois encore en mode yin au lit,
j’essaie de mettre au point plutôt une pratique en mode yang
qui me fasse regoûter aux orgasmes prostatiques, aux super O, etc.
mais là, j’en avais trop enviepar contre, je n’utilisai pas du tout les mains,
elles restaient ballantes, allongées, sur les côtés ou derrière la tête,
juste les cuisses donc, les contractions, la danse des hanches, les ondulations,
les jambes qui se frottent l’une contre l’autre, le corps qui se tord,
mes génitaux, ma prostate,
bref du beau monde quand mêmecomme c’est bon d’acquérir cette capacité à se laisser aller de tout son être,
de s’en remettre entièrement entre les mains du plaisir,
on glisse sur un toboggan tellement doux, tellement soyeux,
le cerveau comme dans du coton chaud dans lequel on s’enfonce inlassablement
les sens qui se dérèglent, la délicieuse anarchie du plaisir qui s’installemes génitaux sont tellement doux,
irradiant une soie frémissante, sans cesse, dans toutes les directions,
ma prostate, elle, est bien virile comme il faut, en mode yin,
chaque contraction comme chargée lourdement d’ondes prostatiques,
générant dans mes entrailles une sensation de pénétration tellement irrésistible,
je ne peux que me rendre, m’ouvrir toujours plussur le lit, je me tordais doucement,
j’aime tellement la lenteur, le plaisir dans la lenteur,
le yin m’entrouvrait par en bas, je sentais mes entrailles comme bâiller entre mes jambes,
comme si j’avais une torrent de chaleur qui se déversait par là,
je remuais les cuisses, je remuais les hanches,
cela provoquait une telle ivresse dans mon bassin,
touiller, touiller, dans la marmite d’ondesje serrais les jambes de plus en plus,
frottant bien lentement les poils les uns contre les autre, comme j’aime tellement le faire,
je faisais monter une contraction, avec les génitaux désormais fort pressés et un peu tordus par les cuisses,
oh quel ogive en moi, c’était du concentré de chez concentré, d’ondes mixtesmes couilles me font un peu mal maintenant tellement je presse fort mes bijoux de famille
mais je n’en ai cure,
la douleur, à partir d’un certain niveau d’excitation, est la bienvenue aussi chez moi,
il faudra, tiens que j’explore à nouveau plus des pistes que j’avais un peu fréquentée par le passé,
avec des pincements, des torsions de chair, les ongles qui griffent,
c’est ce que je préfère, les ongles qui griffent,
vais les laisser pousser un peu, tiens, pour que ce soit bien efficaceet puis aussi presser, tordre fort, les génitaux avec les cuisses,
bref, pimenter, m’offrir toutes sortes de nuances nouvelles, de sensations fortes,
j’ai déjà goûté à tout cela, j’avais tellement aimé à l’époque
faire danser la douleur avec le plaisir, en tête à tête intime, dans ma chair,
avec mes réserves d’énergie qui se sont tellement accumulées, pour l’instant,
je suis vraiment curieux d’expérimenter à nouveau tout cela,
je sens que cela va être intéressant11 août 2021 à 10 h 34 min #41903bzoParticipantdebout au milieu de la pièce, nu,
je n’arrête pas de jouir pour l’instant,
l’accumulation des énergies,
grâce à la non-éjaculation prolongée depuis des semaine maintenant,
est devenue telle,
qu’après quelques contractions, mouvements des hanches
et doigts qui ont glissé sur ma peau, à gauche, à droite,
cela a démarré et cela n’arrête plusje me tords de plaisir debout,
c’est mauvais pour mes articulations mais qu’est-ce que c’est bon pour le reste,
j’ai l’impression d’être empalé en plein ciel
et de tournoyer comme un poulet en train de frire dans un four à ondes prostatiquesje vais finir par me casser la gueule, mon équilibre devient très incertain,
tant pis adviendra ce qui adviendra, je ne vais pas couper mon élancomme j’arrive à bouger mon cul,
j’ai l’impression d’avoir le contrôle de chaque muscle, séparément,
précision chirurgicale,
j’ai l’impression de serrer ma prostate entre les doigts et de la presser comme je veux, quand je veux
et elle aime cela, la bougresse, elle me le rend bien,
elle me fait monter dans les entrailles , un de ces pieux
qui m’enflamme comme rarement je l’ai été jusqu’icije suis un pot de miel chaud sans fond,
cela s’écoule sans cesse vers le bas et cela se remplit par le haut,
ou l’inverse,
l’inverse plutôt, oui,
un tonneau des Danaïdes, avec un torrent de miel chaud, frémissant, qui passe dedans, quoiah, ma chair, que me fais-tu là,
dans quel état on est,
c’est merveilleux,
oh mon cul, quel volcan tu es,
merci, merci12 août 2021 à 22 h 44 min #41909bzoParticipantje pratique à nouveau beaucoup debout,
j’apprécie tellement la liberté totale de mouvement, de geste, ainsi,
aucune surface de mon corps en contact avec rien, sinon les pieds sur le sol,
les bras, les jambes, les hanches, le tronc, la tête, les mains,
peuvent partir dans n’importe quelle direction,
tel que le désir les entraîne, aucunement entravés,
j’ai l’impression de voler par momentsbien sûr, il y a le poids, on le porte constamment,
pas comme au lit où il n’est plus présent,
où on peut directement se laisser emporter comme une plume,
non, debout, le poids est constamment là et la nécessité de rester en équilibre, aussi,
ce sont des contraintes,
elles définissent la pratique, lui confèrent ses spécificités, ses limites, ses avantagesoh, un jour, si je pouvais pratiquer en apesanteur,
flottant, voltigeant, dérivant, montant, descendant comme un ballon,
libre comme le ventil y a vraiment lieu d’accepter qu’il a une pente à escalader constamment,
au lit, je suis emporté comme un fétu de paille, quasi instantanément,
je n’ai qu’à me laisser porter par les vagues,
debout, il faut bâtir et rebâtir, j’ai l’impression de faire de l’alpinisme,
c’est vraiment une affaire de dégustation dans l’instantnéanmoins, la richesse des nuances est remarquable, debout,
je laisse juste glisser le bout d’un doigt ou deux, un peu partout sur mon corps
et je balance lentement, langoureusement, mon bassin,
je peux rester ainsi de longues minutes,
sous ma peau, dans le sillage de mes doigts qui dansent dessus,
la touchant à peine, la plupart du temps,
c’est un tel délicieux enflammement léger qui suit à la trace,
kaléidoscope sous la peau, c’est juste magiquemes mains retournent, bien sûr, régulièrement, vers la pointe de mes seins,
qui semblent vibrer comme des antennes émettrices au moindre contact,
je laisse aussi régulièrement, un doigt ou deux se glisser derrière,
oh, traîner dans la petite crevasse,
jouer au piston qui rentre et qui sort, avec un doigt ou deux,
s’immobiliser, laisser la contraction, comme se resserrer progressivement,
les muscles semblent se souder à ce doigt qui rentre à l’intérieurj’aime aussi garder le doigt un peu à l’entrée, à peine enfoncé,
frottant légèrement par moments,
et avec la paume, caresser la fesse, la palper, la presser
une fois que je suis bien échauffé,
la sensation de danser, que le désir me danse, que je danse le désir, s’installe,
une harmonie sensuelle où chaque geste, chaque mouvement, semble faire partie d’une chorégraphietout est toujours très lent,
dans la lenteur, les petites graines ont le temps de pousser, de germer l’espace d’un instant,
au passage de mes doigts, un bref jardin dans l’invisible,
au mouvement lancinant de mes hanches, des oiseaux s’envolent dans toutes les directions,
parmi des orchidées dévalant en cascade des arbres,
le soleil transperce la canopée de ses innombrables diamants, le désir règne,
une vibration ardente, ineffable, jaillit du plus intime de soi,
baignant toutes choses,
parfum de paradis charnel, parfum d’âme en communion14 août 2021 à 0 h 00 min #41910bzoParticipantdebout, les bras ballants, inertes,
pour débuter,
je me laisse entraîner par mon bassin,
par sa masse langoureuse qui se met lentement en mouvement,
la contraction me tire, m’étire, me désarticule,
me fait se pencher, se tordre, progressivement,
un pantin bienheureuxdélicieuse anarchie, rattaché radicalement au règne animal,
me sentir ainsi, gouverné totalement par mon instinct, mes pulsions, mon désir,
sentir ma chair, mon sang, mes os, comme communier avec eux,
sentir mes fibres envahies par la vibration,
sentir que j’ai les deux sexes,
me sentir en mode auto-combustion, brûlant sur un autella bête et le sacré, créer un pont, marcher dessus,
tout libérer, vivre un moment d’incandescence absolue -
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