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20 sujets de 401 à 420 (sur un total de 1,444)
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  • #42249
    bzo
    Participant

    cela fait longtemps que je ne m’étais plus mis contre ma grande armoire en hêtre massif
    mais là, de bouger, de frotter, mon cul contre le bois,
    cela m’a rendu chose tout de suite,
    quel contact sensuel, c’est tellement doux et en même temps, un peu râpeux

    je me caresse beaucoup, partout,
    j’aime tellement sentir courir mes doigts sur moi,
    j’aime aussi en sentir, de temps à autre, un ou deux, derrière,
    s’attarder un peu dans ma crevasse, jouer à l’entrée
    puis plonger dedans, touiller, farfouiller,
    laisser aussi beaucoup faire les contractions
    qui viennent leur faire un manchon enveloppant, serrant, enveloppant

    donc là, debout, contre ce meuble,
    je gigote lentement, je balance langoureusement les hanches,
    je suis en mode liane lascive,
    comme c’est bon de frotter mon cul contre ce bois, je ne m’en lasse pas,
    c’est tellement excitant, je me sens animal en rut, de plus en plus

    j’écarte bien les cuisses, temps de me labourer un peu, avec des contractions,
    rien de tel que les ondes prostatiques en mode yin pour se sentir pénétré,
    les va et vient ainsi, me mettent rapidement hors de moi,
    je ahane de plus en plus
    et mon cul se tord, se balance, dans toutes les directions

    l’orgasme est tout prêt, je sens ma chair qui fond massivement, à présent
    et puis je sens l’engin formé par les contractions,
    me remonter toujours haut, toujours plus facilement,
    de plus en plus émerger dans ma tête y provoquant des débuts d’explosion,
    il semble avoir trouvé son chemin pour me connecter aux cieux

    #42250
    bzo
    Participant

    je trouve tout cela, toujours aussi magique,
    de plus en plus, en fait, avec chaque jour qui passe,
    je veux dire par là, aucun signe d’érosion, d’être blasé, de s’y être habitué,
    c’est toujours l’émerveillement qui prévaut de ce que ma chair a à m’offrir,
    de ce qu’elle me fait découvrir,
    de pouvoir vivre des moments pareils
    malgré que tout le temps passé déjà, à pratiquer

    là, j’ai les deux mains sur le clavier pour taper ce texte
    mais si j’ai envie de quelques instants d’intimité incandescente avec moi-même,
    juste, j’en glisse une sur un sein, chipote le téton,
    effectue quelques contractions, laisse mon bassin danser un peu sur le siège,
    frotte les cuisses contre les génitaux,
    et déjà je suis au septième ciel, empli d’une volupté ineffable, de la tête aux pieds,
    suis obligé de fermer les yeux, tellement c’est jouissif,
    tellement mon cerveau est empli d’étoiles chaudes qui fondent

    oui c’est toujours aussi miraculeux, neuf, resplendissant,
    plus que jamais en fait,
    il y a ce bloc de mystère, ce coffre à trésor, dans ma vie qui a poussé,
    qui a agrandi, est devenu énorme, tellement puissant, omnipotent, protéiforme,
    est à ma disposition, là dans mon quotidien,
    peut faire chanter toutes les cellules de mon être,
    comme cela sur commande, à la moindre envie

    mon corps et moi, nous communions,
    sommes complices, tellement complices,
    oui car c’est bien de cela qu’il s’agit avant tout,
    mes textes sont truffés de mots et d’expressions du genre, plaisir, sensation, jouissance, volupté, orgasme,
    vivre son corps au féminin, mode yin, liane lascive, effacer les frontières de son identité sexuelle,
    mais c’est avant tout de communion avec mon corps qu’il s’agit,
    d’instants de rapprochement total, de fusion, de ne plus faire qu’un avec lui

    #42258
    bzo
    Participant

    appuyé sur le bord de la table avec les fesses,
    je me caresse un peu partout,
    tantôt avec les bouts de doigt, effleurant à peine,
    tantôt avec la paume complète,
    je déguste les nuances sans cesse changeantes
    qu’éveillent sous ma peau, les trajectoires aléatoires

    mon sexe s’est raidi un peu, je le sens plein d’ondes prostatiques,
    vibrant comme un arc tendu,
    je frotte lentement, longuement, une jambe contre l’autre,
    comme j’aime sentir les poils s’entremêler, frissonner ensemble,
    les peaux glisser l’une tout contre l’autre

    le yin s’empare de plus en plus de moi,
    c’est tellement comme une danse lascive dans ma chair,
    sensation de liberté inouïe,
    du désir délié, du désir sans retenue,
    du désir s’exprimant en même temps au masculin comme au féminin

    #42259
    bzo
    Participant

    il n’y a rien à faire,
    c’est vraiment très agréable et très spécial d’effectuer des contractions
    avec un gros étron bien formé, bien dodu, près de la sortie
    qui s’est signalé à notre attention et qu’on s’apprêtait à évacuer

    effet boeuf garanti,
    c’est un peu comme si on avait un masseur, extrêmement doux, un peu souple,
    dans les profondeurs
    qui venait renforcer chaque contraction,
    j’ai encore joué avec un, il y a quelques minutes,
    juste avant de le larguer dans les toilettes

    là encore,
    j’étais dans exactement les mêmes circonstances que la fois précédente,
    c’est-à-dire, un peu avant que la femme de ménage arrive,
    donc pas trop le temps de m’attarder sur le sujet, d’explorer plus en avant,
    me suis rassis et m’en suis délesté

    #42260
    bzo
    Participant

    ceci est mon jardin secret,
    étranger qui passez par ici, attention où vous mettez les pieds,
    pas marcher sur les fleurs,
    respecter le moindre papillon qui vole, le moindre insecte qui rampe,
    aussi insignifiant, aussi terne, d’aspect, soit-il

    bon, c’est n’importe quoi, ce que je viens d’écrire, bien sûr,
    ce sont des images sans grand sens, c’est bidon,
    rien n’est innocent par ici, pas pour un sou,
    le ruisseau qui irrigue mon jardin secret
    qui rend les plantes, par ici, si verdoyantes, si éclatantes,
    qui fait qu’il y a une faune tellement abondante
    que cela court, que cela vole, que cela saute, dans tous les sens,
    c’est le stupre

    il donne vie à tout par ici,
    tout par ici le consomme par les racines,
    s’en imbibe, s’en abreuve, s’en désaltère,
    tout vibre, tout fourmille, tout autour,
    plein de vie, grâce à lui

    mon jardin secret, baigne donc dans la luxure jusqu’au cou,
    et je me sens, au milieu de tout cela,
    comme dans mon nid, bien au chaud,
    à poil, les couilles reposant sur l’herbe,
    je m’exhibe avec des mots et j’aime cela,
    par moments, j’ai l’impression de me promener, bandant sous vos yeux,
    et fièrement m’exclamant à tout bout de champ,
    “belle érection, n’est-ce pas, belle érection!
    voyez comme c’est rigide, comme c’est turgescent! on voit bien les veines,
    on voit bien comme cela monte avec une légère courbure, un léger arc,
    il faudra que je mesure l’angle, un de ces jours!”

    je partage donc avec vous, inconnus, mes émois, mes ruts, mes orgasmes,
    mon intimité la plus troublée, la plus troublante,
    là où le genre dans ma chair devient indistinct,
    où toutes les frontières de mon identité sexuelle s’effacent,
    mes expérimentations les plus radicales

    ce féminin dont je me laisse envahir,
    que je laisse prendre possession de mon corps et de mon âme, durant les séances,
    je ne vous en cache rien, je vous en révèle tout,
    je vous ai avoué déjà maintes fois qu’il m’arrivait de gigoter le cul comme une femme
    et que quand j’écarte les cuisses,
    j’ai la sensation d’avoir au milieu, un pussy
    comme un puit de chaleur tournante, prêt à entrer en action

    oh comme c’est divin de recevoir dans sa chair,
    d’être devenu un réceptacle, corps et âme, accueillant et encore accueillant,
    s’imbibant comme une éponge,
    d’avoir la sensation qu’un océan se déverse en soi
    on est comme une terre fertile, capable de moissons en quelques secondes,
    les quatre saisons passent en un clin d’oeil

    mais ça m’a pris quand même un certain temps, un temps certain, pour me livrer comme cela,
    ce sont des choses que je ne dirai jamais, ô grand jamais, aux gens autour de moi,
    qui me sont proches et que j’aime,
    le sexe tel que je le pratique en solitaire, tellement dans la transgression,
    n’est pas pour toutes les oreilles, n’est pas pour tous les yeux, ​
    encore ce matin, j’exposai avec moultes détails,
    mes expérimentations de contractions, debout aux toilettes, avec un étron coincé dans le fion,

    vous avez une vue plongeante sur tout ce qui se passe dans mon jardin secret,
    je ne vous épargne aucun détail, vous êtes aux premières loges,
    je passe entre les rangées, avec des loupes et des jumelles que je distribue
    pour que vous ne ratiez rien du spectacle,
    sur les planches s’ébattent passionnément le couple qui a poussé en moi,
    deux belles plantes qui s’enlacent inlassablement,
    qui frémissent de toutes leurs feuilles

    #42261
    bzo
    Participant

    ô le bel, le merveilleux orgasme,
    comme il était sonore, comme il m’a empli les oreilles, un instant,
    que le moment était copulatoire,
    j’avais l’impression de chevaucher, en même temps que d’être chevauché

    comme j’ai hurlé, comme c’était bon de hurler ainsi,
    de sentir ces sons orgasmiques montant à la queue leu leu depuis mes boyaux,
    des gargouillements gras comme parcourus de stridences un peu folles,
    arrivant jusqu’à ma bouche,
    s’envolant lourdement à la ronde,
    comme surchargés de leur cargaison de jouissance tout juste consommée,
    l’air autour de moi semblait vibrer du stupre exsudant de tout mon être

    mes mouvements s’accordaient à mes cris, à mes gémissements,
    le même flot sans retenue d’entrailles enflammées, d’entrailles en fusion,
    qui éructaient à travers mes membres
    qui me faisaient bouger tantôt comme une liane en rut, déchainée
    tantôt comme une danseuse de flamenco, secouée par une crise d’apoplexie
    mais qui continuait à onduler fièrement au rythme de la musique

    #42262
    bzo
    Participant

    hé hé, très pipi, caca, aussi, le @bzo,
    que voulez-vous, je fais feu de tous bois

    le soir, ma petite séance avec l’urine dans la baignoire, avant de prendre ma douche,
    maintenant mon petit moment, à côté des toilettes,
    avec mon étron du matin, en général, de taille XXL, dans les tuyaux, entre les fesses

    mais aussi, j’ai découvert hier soir, que quand je suis assis sur la lunette ,
    il y avait aussi moyen d’obtenir des sensations très intéressantes,
    durant l’opération de délestage,
    alternant les contractions qu’on effectue pour les expulser, s’en débarrasser
    et puis mes contractions habituelles que je fais pour aller taquiner ma prostate,
    elles semblent diamétralement opposées,
    les premières semblent presser vers l’extérieur, vers le bas,
    les secondes, vers l’intérieur, vers le haut,
    cela fait comme un contraste très saisissant,
    la tension musculaire semble complètement s’inverser instantanément

    assis donc sur la lunette des toilettes, j’ai surpris ma prostate avec cela,
    elle m’a gratifié de sensation s tout à fait inédites et exquises,
    je me suis mis à me caresser et à un peu danser le cul
    mais donc une petit contraction pour faire descendre l’étron, le pousser vers la sortie,
    suivie d’une contraction dans l’autre direction, vers l’intérieur, vers le haut,
    pour aller presser ma prostate
    et ainsi de suite,
    des moments tout à fait délicieux, là aussi

    ah c’est très bien, tout cela,
    vive le plaisir, vive ma chair,
    toute la sainte et lubrique journée,
    envoyons-nous en l’air, jouissons, jouissons,
    baignons dans la volupté ,
    cela garde jeune et souple de corps et d’esprit

    #42263
    bzo
    Participant

    mes gestes du quotidien,
    pour accomplir les différentes taches, anodines pour la plupart,
    une partie du temps,
    je les enrobe, je les décore, je les enrichis,
    la complicité incandescente avec mon corps,
    s’enroule autour d’eux comme un boa, leur ajoute une surcouche,
    de la valeur ajoutée, momentanément

    ce qui se joue ici, c’est un moment d’accord subtil,
    les sensations dans ces moments, sont cela,
    la résultante d’un moment d’accord, vite fait, bien fait,
    entre mon corps et moi, embarqués dans une action,
    initialement autre que la recherche directe d’un plaisir

    nous dévions soudainement, comme un bateau qui a rompu ses amarres
    et sort du canal de navigation qui lui était réservé, tiré par des remorqueurs,
    mon corps et moi allons dériver l’un vers l’autre, passionnément,
    jusqu’à entrer en contact un instant,
    le moment s’enflamme, des étincelles naissent,
    nous avons réussi à nous unir un moment

    je pose des questions à mon corps,
    sous formes de gestes, de caresses, de contractions,
    nous allons devoir accorder nos violons, très très rapidement,
    pour que ses réponse puissent fuser sous forme de sensations,
    au plus mes questions seront pertinentes,
    au plus ses réponses seront satisfaisantes

    je questionne notre intimité,
    notre lien dans l’invisible,
    je le recherche, juste lui, je cherche à le saisir,
    à le ressentir le plus fort possible
    avec ma caresse, ma contraction, mon geste

    cela peut paraître qu’une formalité, chez moi,
    tant chaque jour, je suis envahi facilement, copieusement, à volonté, même,
    par de nombreuses tempêtes délicieuses
    mais le fait est que chacune, est le résultat d’un mécanisme,
    si fragile, si ténu
    et à la fois, si puissant, si riche

    ça passe à chaque fois
    mais à chaque fois, cela tient du miracle que cela passe, pourtant

    #42264
    bzo
    Participant

    je me réveille, je m’étire langoureusement,
    bonjour mon corps, bonjour ma chair,
    quelle chaleur soyeuse, déjà partout en moi,
    le yin s’est éveillé aussi,
    il a suffit de ce mouvement un peu lascif de mes hanches
    pour que tout mon être se mette à vibrer doucement

    je serre les cuisses, je les frotte un peu, contre mes génitaux,
    oh, comme tout mon bassin est empli d’une houle ineffable, immédiatement,
    je jouis déjà, tranquillement, imparablement,
    je reste ainsi sans bouger,
    avec les cuisses pressant précautionneusement mes bijoux de famille,
    comme s’ils étaient la belle dans la main de King Kong

    je bouge un peu les jambes,
    je sens en bas, entre elles, comme la chair intime, la muqueuse, d’un sexe
    pliée sagement pour l’instant,
    réceptacle ardent, au repos,
    volcan inversé qui quand il entre en éruption,
    aspire la lave de l’extérieur
    et s’en emplit encore et encore

    bourdonnante, soyeuse, présence, du yin,
    son magnétisme irradiant, est partout, dans mon être,
    je m’en imbibe pour l’instant, comme un buvard, jusqu’au fond de mon âme,
    comme cela désaltère, comme cela caresse

    assez,
    je me lève, va vers les toilettes, pour mon nouveau petit rituel du matin,
    je sens le gros étron qui a été pondu durant la nuit,
    il est mûr, il est prêt pour son voyage, bientôt, à travers les canalisations de Bruxelles
    mais avant, on va un peu jouer ensemble

    debout près de la lunette, je contracte, cuisses écartées,
    je joue quelques instants, avec sa présence, avec sa consistance, dans mes boyaux,
    masseur un peu mou, très très doux, avec une chaleur particulière,
    dérivant un peu, à gauche, à droite,
    frottant, frottant, tout ce qu’il y a autour

    assez,
    je m’assieds, commence à l’expulser,
    je contracte des muscles pour le faire sortir lentement
    mais je m’arrête quasi tout de suite
    et puis c’est comme si je voulais l’aspirer, le faire remonter,
    j’effectue ma contraction habituelle,
    j’alterne ainsi constamment,
    cela génère vraiment plein de sensations neuves, inédites, très agréables

    bientôt cela devient un continuum, un enchaînement, un mouvement sans discontinuité,
    je contracte dans une direction puis dans l’autre,
    le contraste est vraiment étonnant, tellement plaisant,
    je m’amuse ainsi, de longues secondes,
    presque l’impression de faire une gymnastique avec tous les muscles de la zone,
    tellement cela s’enchaîne bien,
    cela doit muscler,
    je dois avoir réinventé, sans le savoir, un exercice qui existe déjà

    assez,
    je tire la chasse, me lève, marche, tout en continuant de me caresser
    et bougeant un peu langoureusement les hanches,
    mes tétons aiment définitivement cela, les doigts s’attardant dessus
    je m’arrête au milieu de la pièce,
    je me déhanche de plus en plus tout en me cambrant,
    fais à nouveau quelques contractions,
    coordonnées avec les doigts chipotant les tétons,
    oh je recommence à jouir, ah mes amis

    la sainte et lubrique journée commence bien,
    je suis déjà un gros joujou entre mes propres mains, avides et inventives
    et je m’amuse comme un petit fou,
    tout est bon dans le cochon,
    vraiment, tout est bon dans le cochon

    #42268
    bzo
    Participant

    nous pouvons éprouver du plaisir à la moindre information qui monte de notre corps,
    aussi insignifiante, aussi anodine, soit-elle,
    elle peut passer comme cela, sans aucune connotation de plaisir, complètement inaperçue,
    comme nous pouvons la vivre comme une sensation extrêmement voluptueuse, jouissive,
    c’est juste une question d’interprétation, de notre part,
    d’adhérer à notre corps, d’avoir envie avec lui

    en caricaturant le trait, on pourrait décider un jour,
    “tiens, ce geste, je veux éprouver du plaisir avec”
    et si on le répète suffisamment longtemps
    avec cette conviction associée avec comme une mantra,
    eh bien, on va finir par éprouver ce que l’on voulait,
    on va finir par le vivre vraiment dans son corps

    notre corps devient notre complice,
    on lui a fait comprendre ce qu’on voulait,
    on le lui a demandé suffisamment longtemps
    et il a fini par nous l’accorder

    le miracle de ce corps,
    c’est que notre réalité sensible et sensorielle, est ductile, malléable, à l’infini
    et c’est celle dans laquelle on vit dans le moment présent

    #42269
    bzo
    Participant

    je laisse courir mes doigts,
    sur la peau, au hasard,
    je ferme les yeux,
    je suis envahi par cette sensation
    de dentelle chaude, frissonnante
    qui nait sur leur passage,
    nuances sans cesse changeantes,
    tellement légères, tellement fines,
    tellement dansantes

    je pourrais rester ainsi,
    debout, au milieu de la pièce,
    jusqu’à la fin des temps,
    à déguster cette ambroisie
    qui coule, pour l’instant, en moi

    mes hanches bougent un peu,
    la danse dans mon bassin,
    en mode yin,
    c’est comme une respiration,
    j’en ai besoin constamment

    tout mon être vibre,
    je suis dans un état extatique,
    j’ai l’impression de flotter,
    de dériver lentement dans les airs,
    je me sens léger comme un ballon,
    je me sens entraîné par le vent,
    la caresse des nuages,
    est partout sur moi

    #42270
    bzo
    Participant

    bientôt temps d’aller me coucher,
    comme cela va être délicieux,
    car mes activités ne s’arrêtent pas avec le fait que je m’endorme,
    loin de là

    le matin quand je me réveille,
    j’ai toujours la sensation d’avoir vécu des moments extraordinaires,
    incroyablement haut en relief,
    mes rêves sont tellement puissants, tellement riches, tellement exotiques,
    quand ils me redéposent au pas de la porte du jour, en ce monde, en cette réalité,
    je me sens un peu comme un Indiana Jones sous acide,
    revenant de son voyage aux confins de la planète

    et puis, et puis, mon sommeil est entrecoupé de nombreux moments de volupté,
    mon corps s’en donne à coeur joie,
    quand mon esprit ne tient plus le gouvernail,
    des nombreux instants où je me réveille, chaque nuit,
    complètement dans les vaps mais néanmoins je m’en rends compte,
    que ma chair, elle, est parfaitement en éveil,
    que le désir semble avoir libre cours,
    ne semble avoir plus besoin de respecter aucune règle, aucune limitation,
    ce sont des moments absolument fous

    pendant 10 , 15, maximum 30 secondes, de nombreuses fois, chaque nuit,
    je pars complètement en roue libre,
    mes mains caressent avidement, mon corps se met en mode liane lascive, des contractions montent
    et puis mes cuisses sont engagés dans un tango torride avec mes génitaux
    quelques secondes et je replonge déjà dans l’autre aventure en cours,
    c’est un chassé croisé, une sublime alternance,
    l’esprit et le corps jouent au ping pong, se renvoient la balle

    j’ai parfois l’impression qu’il y a un scénario qui se joue là,
    que c’est n’est pas aussi totalement improvisé qu’on pourrait le croire,
    en tout cas, d’une chose, je suis sûr,
    ils consomment, définitivement, le même carburant,
    j’en ai acquis la conviction à 100%,
    les rêves tout comme mon plaisir sexuel,
    carburent aux énergies des profondeurs

    je crois en fait que c’est le lien, le fil conducteur,
    les énergies ont absolument libre cours la nuit, font ce qu’ils veulent,
    ils se libèrent, se déplacent sans aucune restriction, sans aucune limitation
    comme dans Toy Story, la nuit, les jouets qui reprennent vie,
    m’emportant, d’une part, sur le toboggan extravaguant des rêves, follement,
    d’autre part, faisant passer dans ma chair,
    pendant de courts moments, des torrents de volupté

    #42271
    Caktil
    Participant

    il n’y a rien à faire,
    c’est vraiment très agréable et très spécial d’effectuer des contractions
    avec un gros étron bien formé, bien dodu, près de la sortie
    qui s’est signalé à notre attention et qu’on s’apprêtait à évacuer

    Et voilà que @bzo invente le masseur prostatique à usage unique !
    Et écolo, en plus, vu qu’il ne demande pas de matières premières supplémentaires, pas d’énergie supplémentaire qu’il n’y ni emballage ni transport et qu’il est recyclé à 100%.
    Bravo @bzo !

    #42275
    bzo
    Participant

    ah, vu sous cet angle,
    j’apporte ma petite pierre à l’environnement, alors,
    c’est bien,
    massage prostatique 100% vert, respectueux de la nature

    peut-être devrais-je breveter mon masseur maison, à usage unique, comme tu l’écris

    #42302
    bzo
    Participant

    hé hé, toujours pas d’éjaculation,
    je continue sans effort cette forme d’abstinence,
    tant de semaines ont passées maintenant,
    les énergies sont tellement en sursaturation dans ma chair,
    c’est juste magique à vivre,
    au moindre mouvement langoureux des hanches,
    la moindre caresse ou contraction,
    je pars immédiatement en vrille,
    cela se déclenche avec une telle puissance en moi,
    juste en pensant déjà au plaisir, sans rien faire,
    je suis tout de suite au bord de l’orgasme,
    un rien suffit à me faire basculer

    #42304
    bzo
    Participant

    je fais désormais à tout bout de champ, des contractions fortes, voire, très fortes
    tout en gardant les cuisses bien serrées,
    jusqu’ici j’avais plutôt tendance à dissocier les sollicitations appuyées de ma prostate
    créer la sensation de pénétration, les sensations de va et vient
    et les ondes génitales
    mais là, j’ai découvert que c’est, en fait, ainsi, un mix absolument assez irrésistible

    cela forme des sortes d’ogives d’ondes prostatiques à tête explosive
    qui montent, qui montent, rien ne résiste sur leur passage,
    tout fond le long de ma colonne vertébrale,
    arrivées dans ma tête, elles explosent délicieusement,
    les parois de ma boîte crânienne sont réduites à néant,
    mes cellules grises partent dans tous les sens,
    se disperse aux quatre coints de l’horizon, un instant
    puis se regroupent à nouveau

    dans ces ogives, les ondes prostatiques sont très majoritaires,
    du fait de la puissance de la contraction,
    cependant il y a tout de même, grâce à la pression des cuisses sur les génitaux,
    un pourcentage non négligeable d’ondes génitales, aussi,
    celles-ci sont parfaitement amalgamées, fusionnées, aux premières,
    ainsi cette mixture a vraiment des caractéristiques très très intéressantes,
    empruntées aux deux types d’ondes,
    la puissance de la prostate, sa capacité à me faire décoller,
    leur accélération verticale obstinée, leur potentiel orgasmique
    et puis la richesse des nuances, la volupté soyeuse, des ondes génitales,
    tout cela parfaitement combiné

    autre avantage non négligeable,
    j’ai pu constater à quel point, malgré la force de la pression et des frottements
    sur mes bijoux de famille,
    à aucun moment, cela ne se transforme en plaisir pénien,
    grâce à la génération aussi, en parfaite synchronisation, des ondes prostatiques,
    cela se traduit par un sexe, qui reste totalement au repos
    malgré des contacts très appuyés dessus

    toute la dynamique générale, s’en trouve modifiée
    car ces ogives me font rester beaucoup plus immobile, pour pouvoir parfaitement les goûter,
    déguster jusqu’à la dernière goutte, toutes les nuances relâchées durant leur montée
    et puis savourer comme il faut, leur explosion dans ma tête,
    plus que jamais je me sens comme une fusée s’arrachant de l’atmosphère,
    je me retrouve, en un clin d’oeil, en apesanteur,
    flottant, dérivant, quelque part, dans un espace lointain, très intime, à moi

    #42350
    bzo
    Participant

    il y aura un moment où il y aura une étincelle,
    il y aura un moment où le plaisir va vous demander
    de céder de tout votre être,
    de vous soumettre sans condition

    il y aura un moment où le plaisir va vous demander
    de lui dérouler le tapis rouge
    pour qu’il puisse faire son entrée
    au son des tambours et des trompettes

    #42356
    bzo
    Participant

    il faut savoir s’offrir au plaisir,
    s’offrir à sa prostate

    offrir son corps,
    s’offrir de tout son être

    #42367
    bzo
    Participant

    quelques superbes moments avant la douche, debout dans la baignoire,
    lente éjaculation de liquide jaune doré, chaud et velouteux
    servi avec son orgasme, en garniture

    j’ai bien observé comme j’ai réussi à faire fonctionner cela,
    c’est comme si j’imaginais avec mon corps,
    qu’on sculptait ensemble, de toutes pièces

    on s’est servi de tout ce que l’on avait sous la main,
    de la contraction faisant monter le liquide,
    de la pression de l’urine dans l’urètre,
    de la caresse chaude sur les cuisses, sur les génitaux
    quand elle sort et se répand

    on a emballé tout cela de contractions, de quelques mouvements langoureux du bassin
    de quelques frottements et pressions des cuisses sur les bijoux de famille,
    de quelques caresses aussi, bien sûr
    et c’est parti, yeux fermés, il n’y a plus qu’à se laisser emporter, à céder,
    à se laisser envahir par les sensations qui montent, s’en imbiber comme un buvard

    j’ai été tellement surpris que cela fonctionne si bien,
    que cela a coupé l’effet, cela peut être si fragile tout cela
    mais cela aura bien duré une vingtaine de secondes tout de même,
    la prochaine fois, ce sera mieux puis encore mieux et ainsi de suite,
    je sens qu’il y a moyen de prolonger cela, largement au-delà de la minute

    #42368
    bzo
    Participant

    mes cuisses font des miracles,
    quand elles viennent se frotter contre mes génitaux,
    je voudrais pouvoir exprimer avec des mots
    à quel point, je suis envahi de tous parts, d’une volupté ineffable, délicieuse

    le moindre contact sur eux, la moindre contraction dans mon bassin,
    le plus léger mouvement langoureux avec mes hanches,
    la moindre ébauche de danse lascive avec mes reins
    et je suis tout de suite dans tous mes états,
    je pars en roue libre, je m’envole comme une plume

    oh, cette puissance qu’il y a en nous,
    parvenir à la libérer de plus en plus,
    c’est mystérieux comme cela fonctionne,
    tout semble tellement permis quand notre corps devient notre complice

    mais cela fonctionne, l’impensable se réalise,
    on est n’est plus assujetti à un plaisir conventionnel,
    un doigt passé sur un sein, une contraction des fesses,
    s’abaisser pour ramasser quelque chose,
    tout est bon, tout devient sensation,
    tout le corps devient un instrument sur lequel il n’y a plus qu’à improviser,
    qui semble jouer tout seul, même, de longs moments

    tout mon être, de la tête aux pieds,
    me semble plus qu’un sexe entrouvert, en émoi extrême, entre des jambes dans l’invisible,
    je regarde autour de moi, le monde entier me semble un bélier,
    de toutes parts, en train de me labourer,
    l’armoire me pénètre, le plafond me pénètre, la table de nuit me pénètre,
    la lampe de chevet me pénètre, la couverture me pénètre, la lumière me pénètre

    je me laisse aller royalement,
    je deviens tellement onctueux, coulant,
    ondulations, arabesques, courbes qui montent, courbes qui descendent,
    courbes qui s’entremêlent

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