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  • Ce sujet contient 1,625 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 1 semaine.
30 sujets de 691 à 720 (sur un total de 1,626)
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    Articles
  • #43978
    bzo
    Participant

    mon corps de vieux mâle enrobé ,

    en mode yin,

    doit être très certainement,

    moins liane dansante,

    mélodieusement, félinement,

    que ce que je ressens,

    que ce que je vis

     

    la fête colorée se passe sous la peau,

    à volets fermés,

    la bâtisse, de l’extérieur,

    ne paie pas de mine,

    rien de  très attirant,

    semble pouvoir se passer,

    par là

     

    la magnificence, le flamboiement,

    le chatoiement, l’harmonie sauvage,

    sont pourtant,

    sans restrictions, sans limites

    mais personne d’autre,

    n’y goûtera jamais

     

    le palais cinq étoiles,

    en fête dans la chair,

    se consume dans l’instant,

    se consume dans la solitude,

    dans l’intimité de l’alcôve,

    est à usage très personnel

     

    #43979
    bzo
    Participant

    malaxez, manipulez, ce doigt, ô mes fesses,

    il s’est mis, passivement,

    tout entièrement à votre disposition,

    faites-le errer, à gauche, à droite,

    faites-le s’enfoncer, faites-le remonter,

    pressez-le, frottez-le,

    enveloppez-le, dorlotez-le,

    avec vos muqueuses sensibles

     

    comme il est, en même temps,

    familier et corps étranger,

    ce petit sous-marin de chair,

    souple, doux, dur,

    ce petit obus gentil,

    qui explose doucement, inlassablement,

    dans mon bassin,

    à chaque déplacement, à chaque pression

     

    je voudrais pouvoir le couper,

    l’installer là, à demeure,

    comme au nid,

    tantôt, glissant tranquillement,

    tantôt, s’immobilisant,

    toujours entouré d’une chaleur ineffable

    faisant fondre mes entrailles, aux alentours

     

     

     

    #43980
    bzo
    Participant

    j’ai évoqué plus haut, des contacts avec les doigts, sur les génitaux,

    une première pour moi,

    mon enthousiasme d’abord,

    puis des constatations plus mesurées, plus circonspectes,

    d’ailleurs pendant deux jours, je n’en ai plus du tout fait,

    cela m’était totalement sorti de l’esprit,

    aux oubliettes des trouvailles, n’ayant pas duré

     

    cependant ce matin,

    j’ai à nouveau expérimenté cela avec succès,

    pour que cela produise un effet intéressant,

    que cela s’intègre bien aux ondes en mode yin,

    j’ai procédé un peu différemment,

    j’injecte vraiment à petites doses,

    par de légers contact, au bas du sexe, depuis le pubis ,

    un petit mouvement frotté, une vague caresse,

    avec deux, trois, doigts

     

    je dois dire qu’ainsi, j’ai beaucoup aimé,

    le coup de turbo, semblait avoir juste la puissance qu’il fallait,

    pour, en même temps,

    ne pas déranger l’équilibre du flux des ondes en mode yin,

    parfaitement s’assimiler, donc

    mais aussi, d’y provoquer son petit effet explosif,

    une subtile mais franche accélération de la tension sexuelle,

    accompagnée de gémissements

    qui montaient, brusquement,  de volume, aussi

     

    j’expérimente, j’expérimente

    mais bientôt, c’est l’heure de la forêt,

    moi, vaquant par les chemins forestiers,

    entouré des grands et majestueux hêtres et chênes,

    oh comme j’ai hâte d’y être,

    le désir, en a besoin aussi, de la forêt,

    pas juste de ma peau, de ma prostate, de mon sexe, de ma chair

     

    là, dans le silence de la forêt,

    mon désir cherche son chemin,

    vers les arbres, la lumière, les oiseaux et le vent

    #43991
    bzo
    Participant

    après une journée, pourtant, de télétravail

    mais je n’ai pas du tout eu de moment d’intimité avec ma chair,

    ce n’est que quand j’eu éteint ma station de travail

    et passé sur mon ordinateur personnel,

    que je me suis complètement déconnecté, que je me suis retrouvé,

    qu’automatiquement tout cela s’est remis en route

     

    cela a démarré par un superbe et long moment

    où assis, j’ai juste pressé mes cuisses contre mes génitaux,

    fais monter progressivement une contraction que j’ai maintenue longuement

    et puis je frottais tout lentement le bas de mes jambes, l’un contre l’autre,

    j’adore tellement cela,

    les poils et les peaux des mollets qui s’entremêlent

     

    j’ai tellement distinctement senti les trois types d’ondes,

    les génitales, les prostatiques et celles générées en bas, dans mes jambes,

    courir les unes vers les autres et fusionner, s’amalgamer

    et ainsi m’emplir peu peu totalement,

    comme un évier qui se serait rempli

     

    cela n’aura duré qu’une trentaine de secondes

    mais quelle splendeur, quelle richesse de nuances,

    cette sensation d’être tout entièrement un réceptacle, une chambre d’écho

    et soudainement la musique s’élève de toutes parts,

    mon être, tout entier, devient chant,

    moment de communion, de volupté, d’effusion

     

    mon corps, mon vrai, a parlé,

    le désir comme un coup de vent , est passé à travers,

    a fait résonner toutes mes cordes les plus secrètes,

    j’étais une flamme dansante, un moment,

    un fleuve de vibrations, à la verticale

     

    #43993
    bzo
    Participant

    la richesse du langage des doigts,

    m’étonnera toujours

     

    autant tout le reste,

    contraction, jeu des cuisses avec les génitaux, ondulations du corps, etc,

    je  maîtrise assez bien,

    je peux laisser libre cours à mon instinct,

    autant pour ce qui est des mains,

    il y a toujours une incertitude, une fébrilité

    qui me fait toujours remettre en question

    la façon dont je les utilise

     

    et ce n’est pas faute d’y avoir consacré du temps,

    pour mettre cela bien au point,

    tout le contraire

    mais les doigts sur la peau,

    peuvent agir parfois, comme des électrons libres capricieux

    qui n’en font qu’à leur tête

     

    ils sont tellement capable d’éveiller tout le corps,

    de le faire participer de toutes parts,

    à l’incandescence, à l’essor du désir,

    qu’ils emballent parfois le moteur,

    trop de chevaux s’en échappent dans le désordre,

    et le bolide dérape, se met en travers de la route

     

    on est avec les différentes parties de son corps,

    comme  un orchestre qui doit apprendre à jouer ensemble

    et nous pas des solistes

    qui font leur numéro, chacun dans leur coin,

     

    mais les doigts,

    c’est un rapport tellement particulier aux tétons,

     

    c’est selon que vous vous caressiez avec les  paumes plus ou moins, à plat,

    ou uniquement avec le bout des doigts,

    un tout autre univers de sensations

    qui s’offre à vous

     

    posez les mains quelque part sur la peau,

    les laissez tranquillement là-bas

    et vos doigts, au bout d’un moment,

    semblent avoir fusionné à la peau,

    semblent avoir poussé des racines dedans,

    semblent avoir modifié, étendu,

    votre géographie intime,

    le réseau de course des ondes,

    qui semble se redessiner à chaque fois

    que vous bougez un peu les mains

    et les déposer ailleurs

     

    enlacez-vous, tendrement,

    enlacez-vous, ardemment,

    apprenez à sentir votre propre chaleur sous la peau,

    écoutez avec vos doigts,

    ce sont des baguettes de sourcier qui attirent les énergies,

    les font galoper derrière elles,

    même immobiles, posés quelque part,

    elles attirent comme des aimants

     

    c’est la grande mobilisation, là-dedans,

    toute ma chair frémit, toute ma chair chante,

    les doigts sont cette partie de nous,

    faite pour la danse

    ou immobile, pour faire danser

     

    apprenez-leur aussi à faire danser,

    pas seulement à courir par monts et par vaux,

    cela peut paraître contradictoire à écrire

    pour quelqu’un comme moi,

    qui prône l’instantanéité de l’instinct et du désir

    comme seul maître à bord

    mais les mains doivent se discipliner quelque peu,

    ne pas courir totalement librement, tout le temps,

    ils doivent acquérir une certaine discipline

    pour se fondre dans l’ensemble

     

    apprendre à écouter les détails,

    apprendre à entendre les dissonances,

    apprendre à chevaucher l’harmonie sauvage,

    vos doigts contemplatifs, semblent dessiner,

    semblent des pinceaux en pleine action,

    sous la peau

     

    #44005
    bzo
    Participant

    si un ou des dieux, existent,

    je suis sûr que c’est dans les moments où l’on jouit,

    qu’ils doivent nous sentir le proche d’eux

     

    cela doit les emmerder de voir tous ces gens à genoux, dans les églises,

    les évoquant bien sagement, avec des mots chantonnés, ensemble,

    au lieu d’être les uns sur les autres, entremêlés,

    vivant l’incandescence de la chair, en commun

    #44006
    bzo
    Participant

    il y a quelques instants,

    ma peau était parcourue de caresses,

    ma chair semblait soudainement fleurir, de toutes parts

    comme des fleurs du désert, sous l’effet d’une pluie

     

    mon bassin ondulait,

    mes cuisses et mes génitaux, s’ entremêlaient,

    des contractions insistaient lourdement,

    mes gémissement s’envolaient comme des bourdons,

    depuis des corolles en flammes

     

    la pointe de mes seins et les bouts de mes doigts,

    se faisaient leur cinéma érotique, dans un coin,

    il y a comme cela des couples qui se forment toujours chez moi,

    en bas, mes cuisses et mes bijoux de famille,

    en haut, les pointes de sein

    et le bout de mes doigts

    qui semblent comme jouer de la guitare, lentement, dessus

     

    de lentes coulées verticales de miel chaud, montaient,

    une sensation d’être imbibé de stupre et d’ineffable,

    jusqu’au plus profond de l’âme,

    de vivre quelques uns de ces rares moments

    où l’on profite vraiment de la vie

     

    #44007
    bzo
    Participant

    je suis à nouveau à faire ma gym et mon yoga,

    enfin un embryon de chaque,

    je ne peux pas beaucoup plus, malheureusement,

    dans l’état où sont mes articulations,

    je les fais toujours la nuit

    et à nouveau,

    j’y mêle constamment des petits moments de plaisir

     

    l’effet est tellement irrésistible de mêler comme cela,

    aux gestes et mouvements de la gym et du yoga,

    des micro-interruptions où mon corps

    se met, une fraction de seconde, en mode yin,

    le temps d’une brève vague à déguster

     

    juste un peu cambrer les reins,

    onduler,

    frotter un instant avec la cuisse, au passage, mes génitaux,

    contracter les fesses ou plus précisément, autour de l’anus,

    prendre une  position lascive,  un instant, en me levant,

    en sortant de la position dans laquelle j’étais,

    pour mon yoga ou ma gym

     

    tout cela forme comme un collier de fleurs de fête, à mon cou,

    le plaisir m’ornemente, m’injecte plein de couleurs,

    je laisse le chant s’élever , comme cela, par bribes,

    c’est plus pour sentir mon corps ,  tellement, complice,

    réagir au quart de tour,

    vibrer de fond en comble,

    m’offrir une communion voluptueuse, avec lui,

    à tout bout de champs, même pour moins d’une seconde

     

    la durée ne compte plus,

    l’intensité est verticale, transversale, circulaire,

    invasive au possible,

    occupation instantanée, de tout mon être,

    cela fait à chaque fois

    comme une injection d’ineffable , partout en moi

     

    et puis le fait que ce soit entrelacé à mes faits et mes gestes,

    tellement intimement, tellement parfaitement,

    cela rend la chose, encore plus sublime à goûter,

    l’instant devient magique instantanément,

    l’instant magique se mêle à tout,

    comme un oiseau bavard,

    il est là sur mon épaule,

    je me promène avec lui, nu dans mon appartement,

    il me tient compagnie, un petit mouvement de sa part

    et tout mon être se met à vibrer,

    un autre mouvement de sa part

    et tout change de coloration, de nuances,

    c’est déjà une toute autre musique

     

    #44022
    bzo
    Participant

    mes seins ont gonflé sous mes doigts,

    je les malaxe, je les triture, je les frotte,

    je les sens de plus en plus bombés,

    comme en érection ovale, souple, dense, malléable,

    avec les pointes qui bougent comme des gâchettes de revolver

     

    mon sexe est dur, mon sexe est mou, selon les instants,

    ses ondes voyagent partout, tout le temps,

    en combinaison avec celles de la prostate,

    quand j’écris, comme j’ai envie de baiser,

    cela veut dire que j’ai envie d’être emporté par des flots rugissants,

    cela veut dire que je ne veux plus me sentir homme

    mais me sentir, en même temps, homme et femme,

    me sentir, en même temps, être baisé

    et baisant quelqu’un

     

    oh, ça y est, je vais encore chanter les louanges

    de ce petit miracle qui a lieu tellement dans ma chair,

    d’une part en moi, faisant l’amour à une autre part de moi-même,

    quoi de plus délicieux que de sentir son corps,

    être devenu tellement complice,

    que de sentir sa  chair être devenue,

    tellement un lieu de rendez-vous intime,

    un lieu de rendez-vous ardent,

    avec soi-même

     

    la communion avec mon corps,

    il n’y a plus que cela qui m’intéresse,

    sentir le yin et le yang, inextricablement entremêlés,

    se sentir irradié, de volupté, de la tête aux pieds,

    un carrousel de sensations qui tournent follement,

    se sentir le théatre d’une copulation généralisée, au niveau cellulaire,

    lentement, ineffablement, chacune de mes cellules

    formant un relai dans la nuit de mon sang,

    tout mon être qui en frémit, tout mon être qui en vibre

     

    plus aucun tabou, plus aucune frontière,

    100% femme pénétrée qui se donne, qui s’offre,

    déliée, à la puissance ultime,

    100% mâle turgescent, à l’idée fixe de pénétrer,

    le plaisir comme une danse dans les hanches,

    le plaisir comme une ondulation, chantée de haut en bas,

    le plaisir comme un soleil en érection

     

    j’ai une bouche entre les cuisses,

    elle est ouverte sur mes entrailles,

    elle a une haleine de chaleur intime, de sang, de mucus, d’urine,

    elle engloutit constamment,  goulument, ce sexe,

    dehors, au même endroit qu’elle,

    il se laisse faire, il aime cela, comme il aime cela,

    être englouti, tout cru, sans rien qui reste dehors,

    bien au chaud,

    bien entouré d’une humidité chaude, frottante et caressante

     

    #44024
    bzo
    Participant

    oui, c’est bien cela, mon plaisir,

    ce torrent brûlant qui monte,

    qui me traverse de part en part

    et puis mes hanches, mes membres, mon tronc

    qui dansent autour, qui ondulent autour,

    comme autour d’un feu sacré

     

    suis resté ainsi de longues minutes, ce matin,

    les flammes dans ma chair,

    gémissant extatiquement,

    assis sur le bord de la table, nu,

    le désir, comme un immense arbre,

    ayant pris possession de moi,

    bruissant de toutes ses feuilles

     

    mon cul, ma prostate, ma peau,

    mes génitaux, mes mouvements et mes gestes,

    comme un volcan en éruption,

    produisant des ondes,

    se répandant de tous les côtés

     

    #44027
    bzo
    Participant

    cette nuit,

    ces moments où je me réveille

    et où mon corps se met en route tout seul

    ont été particulièrement nombreux et délicieux

     

    cela ne dure jamais plus d’une trentaine de secondes,

    mes hanches se mettent à onduler langoureusement,

    mes mains à lentement caresser avec ardeur et passion

    et puis mes cuisses viennent presser, frotter mes génitaux

    en parfaite synchronisation avec de, plus ou moins légères, contractions

    qui font travailler ma prostate

     

    instantanément, ma chair semble se transformer en une corolle de soie, capiteuse, colorée,

    bruissante de bourdons qui la fouillent, qui pompent le pollen,

    je me mets à gémir

    mais déjà je me rendors, je m’éloigne de moi,

    entraînant mes gémissements avec moi, vers un autre monde

    où ils sont accueillis avec ravissement

     

    je n’éprouve jamais le besoin que cela dure plus longtemps,

    ces capsules sont tellement intenses, tellement riches,

    c’est juste parfait ainsi,

    une soudaine injection de félicité, tellement épanouissante, tellement pleine

    qui envahit tout mon être

    #44028
    bzo
    Participant

    durant la journée,

    je n’ai quasi plus de moments dédiés, où je ne me consacre qu’à cela,

    plus vraiment de séances au lit,  en mode yin, en tout cas,

    ni même de micro-séances

     

    je ne suis plus intéressé actuellement

    qu’à ces très brèves mais innombrables injections

    dans mes faits et gestes du quotidiens,

    ainsi, la complicité avec mon corps, la communion, avec lui,

    est ressentie avec une intensité remarquable

     

    en faisant n’importe quoi, soudainement mon geste dévie un peu, se ralentit,

    mes cuisses se rapprochent, un instant, de mes génitaux,

    j’ondule vaguement,

    enfin, cela peut être pas mal de choses

    et instantanément, mon corps est envahi du yin,

    ce n’est plus mon corps d’homme, juste mon véhicule de tous les jours

    mais un autre corps, en même temps masculin et féminin

    dont les deux parts s’entremêlent, se font l’amour

     

    ainsi, parfois, juste pour une seconde ou deux

    mais le temps n’a tellement plus d’importance, que cela ne dure si peu,

    l’intensité est instantanée, magnifique,

    ressentie partout, dans tout mon être

    et comme je l’ai écrit plus haut, si particulière

     

    la sensation de se faire l’amour, ressort tellement ainsi,

    quand c’est un geste , un mouvement, une position du quotidien

    de mon corps de tous les jours

    qui est interrompu, un instant,

    qu’il fleurit brièvement,

    moment magique, moment d’incandescence,

    moment de fusion avec mon corps

     

    mais je multiplie ces moments, ils sont innombrables,

    cela me fait comme un collier de félicité, au cou de ma journée,

    le plaisir ne me quitte jamais, en fait,

    je le sens constamment en moi,

    juste qu’il s’exprime différemment

    mais sa présence est constamment en moi,

    comme un gros oiseau perché,

    il bat des ailes, un instant et tout de suite, je m’envole,

    je suis empli de plumes qui bougent de tous les côtés

    #44047
    bzo
    Participant

    quel tableau de sensations

    en quelques coups de pinceaux, sur la peau,

    mes bouts de doigt génèrent

     

    je les fais virevolter, par monts et par vaux,

    parfois effleurant à peine,

    les fait dialoguer , sans cesse,

    avec les ondes  montant du bassin,

    quel charivari de nuances

     

    calligraphie sensuelle,

    tout en finesse et en  légèreté,

    je suis aux anges,

    cela chante dans ma chair,

    oh comme cela chante!

     

    #44048
    bzo
    Participant

    être complice avec son corps,

    cela veut juste dire,

    être là dans l’instant,

    totalement, avec lui

     

    être là , totalement avec lui, dans l’instant,

    c’est être dans un état de réceptivité maximale,

    prêt à se laisser imprégner,

    de tout son être,

    se sentir comme un buvard,

    avide d’être imbibé,

    de fond en comble

     

    on laisse son corps,

    se faire l’amour

    ou du moins essayer,

    on n’intervient pas,

    juste, on est à  son écoute,

    de notre mieux

     

    on laisse les pensées,

    dériver tout seules,

    on n’essaie pas d’intervenir,

    de les arrêter

    c’est mission impossible

    de tenter d’influer sur leur cours,

    juste ne plus en tenir compte,

    ne plus les écouter,

    en aucune manière,

    comme si elles n’existaient plus,

    elles doivent devenir des fantômes impuissants,

    qui errent dans notre tête

     

    ainsi,

    on apprendre à libérer son désir,

    ainsi, on apprend à écouter son corps,

    ainsi,

    on apprend à se rapprocher de lui,

    à lui laisser les commandes

    #44050
    bzo
    Participant

    j’aime tellement ces petits moments nocturnes où je m’éveille brièvement

    et mon corps se met en route,

    tout semble tellement fonctionner à 100%, ainsi dans l’obscurité,

    sorti pour quelques instants de mes rêves

     

    la perception que j’ai de mon corps,

    la liberté qu’il a,

    tout semble optimal,

    c’est comme si quand je me réveille comme cela,

    la fusion entre mon corps et mon esprit s’effectue plus facilement,

    plus complètement

     

    mes mains qui vont et qui viennent pendant quelques instants,

    mes reins qui se mettent à danser, mon tronc à onduler,

    les contacts de mes cuisses avec mes génitaux,

    les contractions,

    tout semble se mettre en place parfaitement

    pour des moments merveilleusement débridés et ardents

     

    en journée, c’est extraordinaire aussi, bien sûr

    mais il semble qu’il y a des mécanismes de défense en place,

    la réalité est là qui m’entoure,

    mon corps fonctionne dedans, est en place dedans

    et il semble que pour cela,

    une petite part de moi, ne peut se lâcher aussi totalement

    que la nuit, couché dans l’enveloppe protecteur de l’obscurité,

    sorti pour quelques secondes, à peine , de mes rêves

     

     

     

     

    #44051
    bzo
    Participant

    mais en journée, c’est merveilleux aussi, bien sûr,

    il n’y a pas cette sensation de liberté totale, complète,

    dans l’expression du désir,

    dans son enflammement,

    comme s’il n’y avait aucune entrave,

    aussi bien, externe, qu’interne,

    à son cours,

    que la fusion entre le corps et l’esprit,

    semble totale, absolue, sans restrictions

     

    c’est différent, en fait,

    les choses suivent leur cours, on vit notre vie

    où le sexuel constitue, en principe, des moments précieux , bien à part,

    chez moi, je me prépare un thé, je prends mon petit déjeuner, je vais aux toilettes,

    je lis, je regarde un film, je bricole, je fais mon yoga, ma gym,

    mais toutes ces actions peuvent devenir tellement spéciaux, pour de courts moments,

    avec mon mode yin tellement  prêt en moi, constamment,

    cela peut se mettre à chanter, à danser, en moi

    le désir peut m’envahir , me faire vibrer,

    à tout moment, de fond en comble,

    quoique que je fasse

     

    ma réalité, tout seul à la maison, chez moi,

    c’est comme du piano à quatre mains,

    deux mains pour les taches et évènements du quotidien

    et deux mains pour la fusion, l’incandescence, la volupté, la jouissance,

    la communion avec mon corps

     

    dans ces moments, j’ai l’impression de m’élancer intérieurement vers lui, sans rien retenir

    comme deux amants s’élanceraient l’un vers l’autre

    et qu’on se met à galoper follement ensemble,

    collés l’un à l’autre, fusionnés l’un à l’autre

     

    sensation aussi de se faire l’amour,

    il faut avoir vécu cela au moins une fois,

    pour saisir à quel point c’est divin, ineffable,

    notre chair, enflammée, incandescente,

    sans tabou, se percevant en même temps,

    au féminin et au masculin

     

    on semble complet, un moment, dans sa chair,

    entier,

    être un homme ou être une femme,

    c’est fondamentalement être incomplet, divisé,

    on cherche toute sa vie à se sentir plus uni à soi-même,

    aux autres

     

    notre corps nous offre une possibilité secrète d’union,

    à nous-même,

    unique, splendide,

    de vibrer au-delà des frontières de notre identité sexuelle,

    avec cette part de l’autre sexe,  enfouie en nous,

    dans nos profondeurs,

    des moments magiques de ruts androgynes, parmi les étoiles

     

    #44052
    bzo
    Participant

    le monde qui m’entoure, veut aussi participer aux ébats,

    pour qu’il puisse le faire,

    il faut que je garde les yeux, bien ouverts,

    j’ai de la capacité de transport par le regard,

    une capacité de téléportation d’ondes,

    ainsi, l’armoire, la table, les chaises, acquiert de la puissance de pénétration

    et je les sens venir pondre en moi

     

    c’est au moment des contractions, qu’elles en profitent,

    pour aller et venir en moi,

    je sens la chaise, je sens l’armoire,

    je les sens envoyer une part d’elles, en moi,

    de l’onde bien raide, de l’onde bien dressée,

    de l’onde qui aime titiller les entrailles

     

    toute la masculinité du monde qui m’entoure, s’est révélée, à moi,

    est venue participer à la fête dans ma  chair,

    moi, dans ces instants, qui suis tout réceptacle sensible, ouvert,

    prêt à m’imbiber , prêt à m’imprégner, prêt à l’incandescence

     

    cela a fait feu de toutes parts, en moi,

    cela a fait feu aussi, toutes parts, de l’extérieur,

    j’ai senti l’armoire, la chaise,  le lit, la bibliothèque, les livres,

    tous venir participer au tirage de coup , en moi

    et  comme j’ai aimé cela

     

    il y a eu un moment, où par mon oeil

    je les ai senti commencer à essayer d’entrer,

    les objets de la chambre, jusque là, inertes,

    se sont mis en mouvement,

    sont venus vers moi,

    profitant de mon état d’excitation avancée,

    pour venir participer à la fête

     

    une chance de partouze, ce n’est pas tous les jours,

    les gens d’habitude, sont si restrictifs, restent entre eux,

    entre chairs enflammées, incandescentes

    mais moi, je suis tout ouvert, tout accueillant, pour toutes les formes d’énergies,

    d’où qu’elles viennent,

    j’aimerai une fois pratiquer dans la forêt,

    cela pourrait être grandiose, avec tous les grands arbres autour de moi,

    avec le ciel, le soleil, le vent

     

    hé hé, ils doivent se dire, qu’est-ce qu’il a fumé de bon matin

    ou a-t-il bu,

    non, non, rien de tout cela,

    enfin si, je suis ivre d’ondes, ma chair est en ébullition,

    ma chair me fait délirer, me fait sentir tout chose

    et ma plume à l’ordinateur, transcrit le plus fidèlement possible,

    le tapis volant, à l’oeuvre, dans ma chair,

    sa puissance tellement magistrale

     

    c’est le gros lot à la loterie,

    un corps dans un tel état avancé

    de capacité d’incandescence instantanée,

    bah, c’est le fruit d’un lent travail sur soi, en fait,

    d’une longue progression,

    rien de miraculeux,

    ou bien de du à la chance

    #44056
    bzo
    Participant

    il n’y a plus vraiment de différence de niveau

    entre mes séances nocturnes et mes séances diurnes,

    c’est du passé, ce que j’écrivais un peu plus haut

     

    je me suis inspiré de ce que je faisais la nuit ,

    quand je me réveillais pour quelques secondes

    et que mon corps se mettait en route,

    m’offrant quelques moments tellement délicieux et complètement débridés

     

    je me suis rendu compte que durant le jour,

    j’analysais encore trop,

    n’avait pas cette totale spontanéité dans l’action,

    comme durant la nuit,

    en fait c’est essentiellement sur la technique des mains

    que je réfléchissais trop, disséquais encore trop

     

    enfin, quand j’écris cela, il faut relativiser,

    disons que ce n’étais pas encore aussi totalement spontané

    que durant la nuit,

    désormais c’est le cas, je me laisse aller de la même manière,

    il n’y a plus que l’élan de mon désir, comme durant la nuit,  pour me guider

    et je retrouve la même sensation de communion totale avec mon corps,

    la même richesse et diversité splendides que durant ces séances nocturnes,

    brèves mais tellement intenses, magiques

     

    magique est bien le mot, le seul qui puisse convenir

    à ce que je parviens à faire avec mon corps,

    tout seul dans mon coin,

    cette sensation de se faire l’amour, c’est juste divin,

    cette sensation de se sentir vibrer, en même temps au féminin et au masculin,

    c’est juste magique aussi

     

     

    #44065
    bzo
    Participant

    je suis enfin sur la bonne voie pour retrouver les orgasmes prostatiques

     

    au lit, je ne m’exerce plus qu’en massage prostatique quasiment,

    ayant en mode yin, que mes moments nocturnes tellement torrides

    ou juste quelques secondes à gauche et à droite, en journée, au réveil, par exemple,

    ou avant de m’endormir

    mais sinon, ce n’est plus que massage prostatique aneroless

     

    et cela commence à bien payer,

    sur le dos, le bassin inerte,

    plus la danse langoureuse du mode yin ,

    les mains parfois caressant un peu

    mais restant surtout immobiles quelque part sur le corps

    comme m’enlaçant, m’étreignant, moi-même,

    ce qui m’az mis sur le bon chemin,

    c’est d’avoir trouvé la bonne façon de contracter,

    là non plus, plus rien à voir avec les contractions du mode yin,

    qui sont comme des va et vient, des mouvements de pénétration de pénis en érection

     

    non, en mode prostatique, ce sont de longues pressions maintenues,

    pas trop puissantes, je change la pression, néanmoins, régulièrement,

    je relâche aussi, parfois totalement

    mais je remets directement la pression,

    cela reste cependant, des mouvements, soft, caressant,

    sans aller toutes fois, à  évoquer en moi, un braquemart au travail

     

    des longues pressions maintenues, donc,

    relâchées régulièrement puis reformées,

    le dialogue avec  ma prostate est bien là,

    la contraction se fait uniquement avec les muscles du périnée,

    il me semble, peut-être , aussi au niveau de l’anus,

    j’ai difficile à dire

    mais surtout, périnée

     

    je maintiens donc la pression, je relâche, je resserre, cela reste relativement léger,

    je relâche complètement un instant mais déjà je resserre,

    les mouvements des muscles, ne sont pas brusques, doux,

    aucun effet pénétration recherché

     

    et cela marche, mes muscles du bassin se mettent à trembler,

    je sens la chaleur des ondes prostatiques qui montent,

    une sensation pré-orgasmique, s’installe

     

    bon, c’est définitivement différent de mon mode yin

    mais c’est ce que je veux,

    la séance idéale, pour moi, serait,

    une demie heure ou plus en mode yin,

    volupté et jouissance à gogo,

    sensation de communion avec mon corps

    puis je passerai en mode massage prostatique, pour terminer en beauté,

    une succession d’orgasmes, comme feu d’artifice final

    #44067
    bzo
    Participant

    mes essais de hier soir en massage prostatique,

    ont été moins fructueux,

    j’ai de nouveau pas eu l’attitude qu’il fallait,

    la patience nécessitée

     

    en mode yin, ce que je recherche avant tout,

    c’est cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,

    le plaisir en est l’instantanée résultante

     

    c’est comme si intérieurement, je me rapprochais de lui,

    que je me collais tout contre lui,

    qu’on fusionnait de plus en plus,

    qu’on se mette à bouger ensemble, à galoper ensemble,

    le plaisir nait de toutes parts,

    je me sens comme un bouquet ardent,

    ma chair devient incandescente,

    je me sens uni totalement à mon corps

     

    alors que dans le massage prostatique,

    il y a quelque chose de mécanique, de systématique

    qui me freine, qui m’éteint progressivement,

    pour l’instant,

    je ne sens pas mon corps, je ne le sens pas intimement,

    je ne le sens pas réagir à mes sollicitations,

    je me sens embarqué plutôt dans une sorte de masturbation très sophistiquée,

    pas dans un acte sexuel, ardent, passionné, sans concession,

    avec moi-même

     

    il y a le dialogue avec ma prostate

    mais ce n’est pas la même chose,

    ce n’est pas quelque chose d’aussi global,

    d’instantanément envahissant,

    d’omniprésent jusqu’au fond de mon âme

     

    bon, c’est une question de persistance aussi,

    dès que des résultats plus sérieux reviendront,

    ce sera sans doute plus facile à accepter,

    de ne pas sentir tout mon corps, comme engagé dans un acte,

    de ne pas me sentir enflammé de la tête aux pieds

    #44068
    bzo
    Participant

    je me demande pourquoi je me casse la tête

    à essayer de retrouver mon plaisir prostatique,

    alors que mon mode yin  est tellement instantanément jouissif, voluptueux, épanouissant,

    d’une richesse de nuances inouïe, changeant constamment,

    est-ce que j’ai vraiment besoin de plus que cela?

     

    pour justifier ces efforts, je me force à creuser dans ma mémoire,

    à me remémorer mes deux premières années

    où je n’ai pratiqué qu’en massage prostatique, avec un masseur en silicone,

    j’essaie de me souvenir dans ma chair

    de tous ces splendides orgasmes que j’ai vécus

     

    ces séances qui duraient, parfois, pendant des heures, au lit

    où les orgasmes venaient à la queue leu leu,

    des dizaines, l’un à la suite de l’ autre,

    avec juste quelques secondes de répit, entre eux,

    ou ces super O qui me faisaient tomber du lit

    et où je continuais de faire des rebonds de kangourou par terre,

    me cognant aux meubles

    ou encore ces longues extases tranquilles,

    certaines même, avec des hallucinations,

    d’extraordinaires moments, tout ça

     

    je voudrais retrouver tout cela

    et l’additionner à mon mode yin,

    est-ce possible?

    dans celui-ci, la prostate est constamment sollicitée aussi

    mais différemment, foncièrement différemment,

    en conjonction avec mes génitaux, la plupart du temps,

    ou l’anus, de temps à autre, ou encore les trois,

    peut-être, je l’ai totalement habituée à ne plus réagir qu’ainsi,

    plus du tout en solo, sur de plus longues périodes?

     

    bien que ce soit possible,

    que ce ne soit pas possible de faire cohabiter

    les deux manières si différentes de solliciter sa prostate,

    je ne le crois pas cependant,

    je crois qu’il y a moyen de combiner les deux,

    d’avoir ces deux façons de faire travailler sa prostate, dans sa chair,

    enfin je l’espère

     

    ce serait idyllique, juste parfait,

    la combinaison gagnante,

    les orgasmes en tous genres et de toutes les couleurs,  du plaisir prostatique

    alternées avec la volupté et jouissance en continu,

    ressenties de partout comme si on était plongé dans une piscine

    plus  la sensation de communion avec le corps, tellement épanouissante, riche,

    de mon mode yin

     

    alternée, voire combinée, qui sait

    mais là, je mets déjà la charrue avant les boeufs

    #44073
    bzo
    Participant

    je déambule dans mon appartement, nu, comme à mon habitude,

    tout en me déplaçant, avec les cuisses, je presse un peu, je frotte, les génitaux,

    une chaleur soyeuse semble s’en dégager,

    envahir mes cuisses, mon bassin

     

    je m’arrête, j’ondule un peu des hanches,

    je me laisse envahir du yin,

    la chaleur soyeuse semble se diffuser de plus en plus,

    grâce à cette langueur , à cette lascivité, qui ont envahi ma position, mes mouvements,

    je ferme les yeux,

    juste goûter cette vague qui m’ a envahi,

    que plus rien d’autre, n’existe

     

    déguster cette ineffable sensation de bien-être, de volupté,

    omniprésente, désormais,

    un ciel d’été, s’est installé, un instant, dans ma chair,

    je vole là-haut, parmi les airs,

    je me laisse glisser, ivre d’altitude, sans poids

     

     

     

     

     

    #44081
    bzo
    Participant

    pour les jours à venir,

    je ne vais plus utiliser que le bout des doigts sur la peau

     

    ainsi, je parviens à obtenir une telle finesse et richesse des nuances

    mais pas seulement cela,

    il s’établit comme une sorte d’équilibre et de dialogue,

    entre les ondes produites dans le bassin

    et puis avec celles générées par mes bouts de doigt,

    filant à gauche, à droite, tantôt au ralenti, tantôt, plus prestement

     

    c’est vraiment étonnant,

    c’est de la dégustation de sensations, optimisée,

    mes doigts courent, dansent,

    les ondes montent du bassin,

    il s’effectue une sorte de ballet entre les deux types d’ondes,

    d’enchaînements, de relais,

    elles se synchronisent, se coordonnent, se meuvent ensemble

    et moi, je suis aux anges,

    de sentir ainsi ma chair s’enflammer en douceur,

    être de plus en plus entraîné dans un carrousel de nuances,  sans cesse, changeantes

     

    de la lenteur extrême à des rythmes plus voltigeant,

    les ondes semblent danser en moi,

    ce ne sont plus des vagues, cela semble vraiment une sorte de chorégraphie ardente,

    orchestrée par la rencontre des différents types d’ondes,

    elles s’émulent, se questionnent, se répondent

     

    et c’est possible car une sorte d’équilibre s’établit et persiste,

    les ondes se marient en se respectant, laissant les caractéristiques de chacune s’exprimer,

    se valorisant les unes les autres, s’émulant, se conjuguant, s’alliant,

    jamais aucun type d’ondes, ne submerge le reste, le noyant de son flux,

    pourtant la puissance, l’intensité, sont là, de tous les côtés

    mais encore une fois, une sorte d’équilibre prévaut,

    rétablit constamment une finesse , une précision des détails, remarquables

    #44083
    bzo
    Participant

    j’ai désormais un nom pour cette manière que j’ai de pratiquer pour l’instant,

    rien qu’avec les bouts de doigt sur la peau,

    c’est le mode dégustation

     

    je me suis rendu compte qu’ainsi, en fait,

    ce sont les doigts qui dictent le rythme de la séance,

    il y a un constant et lumineux dialogue avec les ondes du bassin

    mais malgré tout, ce sont les doigts sur la peau

    qui dictent le rythme

    et ceux-ci, se déplaçant lentement, voire , très très lentement,

    la plupart du temps

    eh bien, le bassin se met au pas, retient ses chevaux,

    ce serait un peu, comme si un dinosaure suivait docilement,

    une souris qui zigzague dans tous les sens, devant elle

    le mastodonte joue le jeu,

    répond à sa manière aux sensations feu-follet des bouts de doigt

     

    la tension sexuelle ainsi, due à la lenteur,

    n’augmente que relativement peu,

    me permettant de générer toutes sortes de sensations de tous les côtés,

    de les déguster bien tranquillement, tout à mon aise,

    d’en apprécier jusqu’à la moindre nuance,

    d’en extraire toutes sortes de variations

     

    le corps, plus instrument de musique que jamais, ainsi

    #44084
    bzo
    Participant

    avec mon mode dégustation, hier soir, au lit,

    j’en ai découvert un autre aspect très très intéressant

     

    j’étais resté à nouveau plus de trois semaines sans éjaculer,

    j’avais fait cela pour tenter de favoriser au maximum,

    la reprise de ma pratique prostatique,

    me sursaturer d’énergie pour que la prostate soit la plus réactive possible,

    sans les résultats escomptés d’ailleurs, malheureusement,

    même si j’ai rapporté ici, quelques progrès intéressants,

    quelques beaux moments, en massage prostatique seulement

    mais un flux consistant d’orgasmes prostatiques, n’est toujours pas rétabli,

    loin de là, hélas

     

    cependant, hier soir, je me suis mis au lit, en mode dégustation,

    avec donc, rien que les bouts de doigt sur le peau, tel que décrit plus haut

    et je suis parvenu à retarder remarquablement, le moment où l’éjaculation est arrivée,

    ce fut une découverte tout à fait étonnante et précieuse,

    avec le bout de mes doigts, dictant le tempo de la séance,

    imprimant un rythme très lent,

    je suis parvenu à contrôler la tension sexuelle,

    je suis parvenu à freiner autant que je voulais le moment,

    où l’éjaculation a eu lieu

     

    entre le moment où l’excitation pré-éjaculatoire est apparu

    et le moment où l’éjaculation s’est déclenchée, effectivement,

    au moins une heure s’est écoulée,

    une heure durant laquelle j’ai orgasmé

    et à chaque fois que je sentais que l’éjaculation se rapprochait,

    je ralentissais au maximum la course de mes doigts sur la peau

    et cela marchait, je parvenais ainsi, à s’étirer le processus,

    encore et encore

     

    ce fut une expérience tout à fait étonnante

    car cela faisait des semaines que je n’avais plus éjaculé

    mais cela fonctionnait, c’était effectif,

    cela durait et encore durait, j’avais l’impression d’éjaculer,

    que cela allait sortait d’un moment à l’autre

    mais non,

    c’était vraiment comme si je parvenais à étirer

    la première partie du processus d’éjaculation,

    celle où l’on commence  à jouir, juste avant que le jet de sperme se mette à sortir

    qui dure normalement que quelques secondes,

    là j’ai réussi à faire durer au moins une heure,

    une heure, à rugir, à gémir, à ruer, à crier, de plaisir

     

    à tout instant, le jet laiteux semblait aller  s’échapper de mon sexe

    mais non, en ralentissant mes doigts sur la peau, je contrôlais,

    je retardais, encore et encore,

    j’aurai pu rester ainsi, indéfiniment

    mais finalement il était tard, trois heures du matin, j’ai laissé venir

     

    l’intensité et la durée de l’éjaculation même,  furent assez décevantes,

    d’habitude, dans ce genre de circonstances,

    plus éjaculer depuis des semaines,

    longue séance où la tension sexuelle était montée bien progressivement

    et avait atteint une superbe intensité,

    cela aurait du durer au moins une minute

    et puis j’aurai du me tordre dans tous les sens,

    secoué comme un épileptique par l’orgasme,

    un tremblement de terre généralisé qui aurait du secouer tout mon être,

    là ce fut comme estompé, rabougri, étouffé, raccourci

     

    mais j’ai compris la leçon,

    continuer avec le bout des doigts pour étirer au maximum la jouissance pré-éjaculatoire,

    mais après quand je décide de laisser monter le sperme,

    il faut lâcher tous les chevaux

    et puis stopper les doigts en  mode dégustation,

    reprendre des caresses ardentes, passionnées,

    enfin, les mains qui font ce qu’ils veulent sur la peau,

    tout lâcher pour bénéficier aussi d’une éjaculation d’une ampleur splendide

    avec un orgasme, en mode yin, digne de lui

    #44086
    bzo
    Participant

    je sentais bien que j’en avais encore dans le réservoir ce matin

    et une envie irrésistible grâce à cela,

    l’orgasme éjaculatoire de hier, dans la nuit,

    m’avait laissé sur ma faim,

    aussi dès que j’eu terminé mon texte juste au-dessus,

    je me suis remis au lit

     

    plus de mode dégustation,

    mes mains allaient et venaient partout sur mon corps,

    passionnément,

    je laissais libre cours à ma fantaisie et à mon désir

    et quand l’orgasme éjaculatoire arriva,

    ce fut comme je les aimais,

    je fus tordu dans tous les sens, pris de convulsions puissantes

    qui me déchiraient délicieusement l’intérieur

     

    ce ne fut pas une minute complète,

    ni la puissance totale

    mais ce fut quand même très très agréable,

    je me sens bien vidé, vidangé

    et de la satiété plein les muscles,

    tout mon corps me dit, pour l’instant,  je me sens bien,

    mes fibres ont valsées, mes fibres ont valdinguées,

    mes fibres ont vibrées comme il faut,

    je suis heureux,  je suis repu,

    imbibé encore de traces de plaisir, tout à l’intérieur

     

    bon, j’avoue, pour que cela se passe aussi vite,

    à peine plus d’un quart d’heure,

    j’ai un peu, un peu beaucoup, triché,

    j’ai fait jouer mes fantasmes de bisexuel en puissance,

    tantôt j’avais la langue collé entre les lèvres d’une chatte,

    tantôt j’avais la bouche emplie par la hampe durcie d’un braquemart

    et comme mon imagination, ma fois, je m’en vante,

    est d’une puissance et d’une fertilité, rares,

    cela a très vite fonctionné

     

    bien que cela explique peut-être aussi, la puissance moindre

    car c’est malgré tout, comme de mettre de l’eau dans son vin,

    faire jouer les fantasmes

    mais j’avais envie folle de vider mes réservoirs, au plus vite,

    pour passer à autre chose

     

    cela reste , malgré tout, de la production maison,

    de la production locale, d’entre mes quatre murs de chair

    et pas du tout servi d’usine, genre porno sur internet,

    qui pour le coup, cela aurait été comme de mettre,

    un tank complet d’eau dans son vin,

    je n’aurai plus eu que vaguement le goût du nectar désiré

    #44101
    bzo
    Participant

    la moitié de l’internet,

    ce sont des bites dressées, des vagins entrouverts,

    des éjaculations, des fellations,

    des gémissements et des orgasmes simulés

     

    c’est devenu trop facile d’accéder à tout cela,

    il n’y a plus de place pour  l’imagination qui s’enflamme dans son coin,

    je ne peux m’empêcher de penser

    que cela rabougrit le désir, quelque part, tout cela,

    lentement mais sûrement

     

     

     

    #44103
    bzo
    Participant

    équilibre…

    j’ai pas mal utilisé ce mot ces derniers temps,

    j’écrivais qu’en ne laissant se déplacer sur la peau

    que le bout de mes doigts,

    j’obtenais une sorte d’équilibre, entre les énergies montant du bassin

    et puis celles générés par mes doigts

     

    j’irai plus loin, exprimant plus précisément,

    en formulant autrement,

    équilibre des énergies qui circulent,

    équilibre des énergies mises en mouvement,

    voilà, ainsi, les mots touchent plus juste,

    reflètent plus correctement

     

    ainsi,  les sensations qui naissent,

    à partir des énergies qui ont été générées,

    sont  perçues plus optimalement

    sont plus riches, plus variées, plus intenses

     

    on est décoché vers le centre de la cible,

    à chaque instant ,

    et au plus, on reste ainsi, touchant juste,

    au plus cela devient un  maelstrom délicieux,

    en nous

     

    l’équilibre des énergies qui circulent,

    c’est aussi,

    une précision et une finesse, maximales,  des sensations,

    des nuances, perçues dans toute leur richesse et toute leur diversité

     

    des sensations en dialogue,

    qui se questionnent, qui se répondent,

    qui se respectent,

    s’amalgamant parfaitement, envahissant ensemble,

    additionnant tout l’arc en ciel de leur spécificités

     

    c’est aussi, le corps qui est perçu dans sa globalité,

    c’est le corps à corps, la communion, la fusion,

    c’est la libération du désir, toujours plus immensément,

    c’est le yin et le yang en nous,

    enlacés, toujours plus splendidement,

    c’est en même temps, un rut animal

    et une volupté sophistiquée, cérébrale, céleste

     

    d’après mes expérimentations, de ces derniers jours,

    je parviens pour l’instant, à cet équilibre suprême,

    entre les énergies générées dans le bassin

    et puis celles du reste du corps,

    celles éveillées par mes doigts,

    des ondulations  des hanches, en mode liane lascive,

    mes gestes, mes mouvements, mes postures,

    les contractions diverses et variées,

    dans le bassin ou ailleurs

     

    soit, en ne laissant circuler sur la peau,

    que le bout de mes doigt,

    ceux-ci alors, dictant aussi le rythme de la séance,

    l’intensification très progressive de  la tension sexuelle

     

    ou alors avec les mains et les bras ,

    quelque part, immobiles sur le corps,

    comme si je me serrai, m’enlaçais, moi-même

     

    seules, de très minimes mouvements, presque involontaires,

    de mes bras, collés sur ma poitrine ou ailleurs,

    plutôt des changements de pression, des ajustements

    pour perfectionner la position

    en fonction de l’intensité des énergies qui circulent,

    qui change

     

    je cherche dans ces moments, à mieux m’enlacer,

    à mieux me serrer contre moi-même,

    me sentir collé tout contre moi,

    me sentir de plus en plus entièrement en fusion,

    incandescent

     

    me sentir uni,

    un tout uni dans le même but,

    que les énergies circulent le plus optimalement

    tout s’est immobilisé, à peu près,

    sinon dans le bassin,

    celui imprime le rythme,

    le reste ne bouge que parce que le bassin est en feu et fait son show

    les énergies se ruent vers le haut

     

    les contractions sont en action dans le bassin,

    les frottements et pressions des cuisses sur les génitaux, aussi,

    générant comme un mouvement de pénétration, de va et vient

    entre deux corps qui tanguent, incrustés l’un dans l’autre,

    tentent de fusionner,

    qui se cherchent et qui se trouvent,

    qui amalgament leurs énergies

     

    un corps, un seul corps

     

    mais dans toute sa richesse et sa diversité,

    ne tenant plus compte, pour l’instant,

    des frontières de son identité sexuelle

    mais ayant libéré le féminin aussi en lui

     

     

     

     

    #44104
    bzo
    Participant

    hier soir, entre 23h et 02h du matin,

    est-ce que j’ai eu une longue séance de gymnastique et de yoga

    ou alors de moments ardents, de moments sexuels, avec moi-même?

     

    je ne saurai plus trop faire la différence,

    tellement le tout s’entremêlait,

    tellement la fusion entre les différents types d’activités,

    étaient parfaites,

    des passages de relai entre les gestes du yoga, de la gymnastique

    vers des gestes langoureux en mode yin,

    qui me rendaient instantanément incandescent,

    étaient sans faille

     

    et le tout fut un bouquet splendide,

    une fête dans ma chair et mon esprit,

    de communion ardente et de volupté débridée,

    les gestes en mode yin,

    me déposaient vers les gestes du yoga, de la gymnastique

    et vice et versa,

    en parfaite entente, en parfait accord

     

    #44106
    bzo
    Participant

    ce moment-là,

    après une longue journée dehors,

    en l’occurrence, aujourd’hui,

    au boulot, dans ma boîte, en présentiel, comme on dit

    et après quelques courses,

    un peu flâner , aussi, dans les magasins

     

    ce moment-là, donc,

    où je me déshabille, me retrouve nu

    et où pour la première fois, mes doigts entrent en contact avec la peau,

    où mes cuisses effleurent les génitaux,

    où  mes hanches peuvent bouger librement

    en d’autres termes,

    où je  suis libre me laisser envahir par le yin comme je veux

     

    ce moment-là, il est magique,

    ce moment-là, il est ineffable,

    ce moment-là, il est inoubliable

    et oublié aussitôt,

    comme à chaque fois

     

    ce moment-là, il n’appartient qu’à moi

    et  à tout ce long travail que j’ai fait sur moi-même

    pour être capable de ces incandescences si spéciales,

    si totales

     

    ce moment-là, aucun femme, aussi belle, aussi désirable,

    aussi adroite, sexuellement, soit-elle,

    ne pourra me l’offrir

     

    ce moment-là, aucun homme, aussi beau, aussi désirable,

    aussi adroit, sexuellement, soit-il,

    ne pourra me l’offrir

     

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