Mots-clés : aneroless
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27 avril 2022 à 8 h 54 min #43978bzoParticipant
mon corps de vieux mâle enrobé ,
en mode yin,
doit être très certainement,
moins liane dansante,
mélodieusement, félinement,
que ce que je ressens,
que ce que je vis
la fête colorée se passe sous la peau,
à volets fermés,
la bâtisse, de l’extérieur,
ne paie pas de mine,
rien de très attirant,
semble pouvoir se passer,
par là
la magnificence, le flamboiement,
le chatoiement, l’harmonie sauvage,
sont pourtant,
sans restrictions, sans limites
mais personne d’autre,
n’y goûtera jamais
le palais cinq étoiles,
en fête dans la chair,
se consume dans l’instant,
se consume dans la solitude,
dans l’intimité de l’alcôve,
est à usage très personnel
27 avril 2022 à 10 h 43 min #43979bzoParticipantmalaxez, manipulez, ce doigt, ô mes fesses,
il s’est mis, passivement,
tout entièrement à votre disposition,
faites-le errer, à gauche, à droite,
faites-le s’enfoncer, faites-le remonter,
pressez-le, frottez-le,
enveloppez-le, dorlotez-le,
avec vos muqueuses sensibles
comme il est, en même temps,
familier et corps étranger,
ce petit sous-marin de chair,
souple, doux, dur,
ce petit obus gentil,
qui explose doucement, inlassablement,
dans mon bassin,
à chaque déplacement, à chaque pression
je voudrais pouvoir le couper,
l’installer là, à demeure,
comme au nid,
tantôt, glissant tranquillement,
tantôt, s’immobilisant,
toujours entouré d’une chaleur ineffable
faisant fondre mes entrailles, aux alentours
27 avril 2022 à 11 h 56 min #43980bzoParticipantj’ai évoqué plus haut, des contacts avec les doigts, sur les génitaux,
une première pour moi,
mon enthousiasme d’abord,
puis des constatations plus mesurées, plus circonspectes,
d’ailleurs pendant deux jours, je n’en ai plus du tout fait,
cela m’était totalement sorti de l’esprit,
aux oubliettes des trouvailles, n’ayant pas duré
cependant ce matin,
j’ai à nouveau expérimenté cela avec succès,
pour que cela produise un effet intéressant,
que cela s’intègre bien aux ondes en mode yin,
j’ai procédé un peu différemment,
j’injecte vraiment à petites doses,
par de légers contact, au bas du sexe, depuis le pubis ,
un petit mouvement frotté, une vague caresse,
avec deux, trois, doigts
je dois dire qu’ainsi, j’ai beaucoup aimé,
le coup de turbo, semblait avoir juste la puissance qu’il fallait,
pour, en même temps,
ne pas déranger l’équilibre du flux des ondes en mode yin,
parfaitement s’assimiler, donc
mais aussi, d’y provoquer son petit effet explosif,
une subtile mais franche accélération de la tension sexuelle,
accompagnée de gémissements
qui montaient, brusquement, de volume, aussi
j’expérimente, j’expérimente
mais bientôt, c’est l’heure de la forêt,
moi, vaquant par les chemins forestiers,
entouré des grands et majestueux hêtres et chênes,
oh comme j’ai hâte d’y être,
le désir, en a besoin aussi, de la forêt,
pas juste de ma peau, de ma prostate, de mon sexe, de ma chair
là, dans le silence de la forêt,
mon désir cherche son chemin,
vers les arbres, la lumière, les oiseaux et le vent
29 avril 2022 à 22 h 29 min #43991bzoParticipantaprès une journée, pourtant, de télétravail
mais je n’ai pas du tout eu de moment d’intimité avec ma chair,
ce n’est que quand j’eu éteint ma station de travail
et passé sur mon ordinateur personnel,
que je me suis complètement déconnecté, que je me suis retrouvé,
qu’automatiquement tout cela s’est remis en route
cela a démarré par un superbe et long moment
où assis, j’ai juste pressé mes cuisses contre mes génitaux,
fais monter progressivement une contraction que j’ai maintenue longuement
et puis je frottais tout lentement le bas de mes jambes, l’un contre l’autre,
j’adore tellement cela,
les poils et les peaux des mollets qui s’entremêlent
j’ai tellement distinctement senti les trois types d’ondes,
les génitales, les prostatiques et celles générées en bas, dans mes jambes,
courir les unes vers les autres et fusionner, s’amalgamer
et ainsi m’emplir peu peu totalement,
comme un évier qui se serait rempli
cela n’aura duré qu’une trentaine de secondes
mais quelle splendeur, quelle richesse de nuances,
cette sensation d’être tout entièrement un réceptacle, une chambre d’écho
et soudainement la musique s’élève de toutes parts,
mon être, tout entier, devient chant,
moment de communion, de volupté, d’effusion
mon corps, mon vrai, a parlé,
le désir comme un coup de vent , est passé à travers,
a fait résonner toutes mes cordes les plus secrètes,
j’étais une flamme dansante, un moment,
un fleuve de vibrations, à la verticale
30 avril 2022 à 1 h 53 min #43993bzoParticipantla richesse du langage des doigts,
m’étonnera toujours
autant tout le reste,
contraction, jeu des cuisses avec les génitaux, ondulations du corps, etc,
je maîtrise assez bien,
je peux laisser libre cours à mon instinct,
autant pour ce qui est des mains,
il y a toujours une incertitude, une fébrilité
qui me fait toujours remettre en question
la façon dont je les utilise
et ce n’est pas faute d’y avoir consacré du temps,
pour mettre cela bien au point,
tout le contraire
mais les doigts sur la peau,
peuvent agir parfois, comme des électrons libres capricieux
qui n’en font qu’à leur tête
ils sont tellement capable d’éveiller tout le corps,
de le faire participer de toutes parts,
à l’incandescence, à l’essor du désir,
qu’ils emballent parfois le moteur,
trop de chevaux s’en échappent dans le désordre,
et le bolide dérape, se met en travers de la route
on est avec les différentes parties de son corps,
comme un orchestre qui doit apprendre à jouer ensemble
et nous pas des solistes
qui font leur numéro, chacun dans leur coin,
mais les doigts,
c’est un rapport tellement particulier aux tétons,
c’est selon que vous vous caressiez avec les paumes plus ou moins, à plat,
ou uniquement avec le bout des doigts,
un tout autre univers de sensations
qui s’offre à vous
posez les mains quelque part sur la peau,
les laissez tranquillement là-bas
et vos doigts, au bout d’un moment,
semblent avoir fusionné à la peau,
semblent avoir poussé des racines dedans,
semblent avoir modifié, étendu,
votre géographie intime,
le réseau de course des ondes,
qui semble se redessiner à chaque fois
que vous bougez un peu les mains
et les déposer ailleurs
enlacez-vous, tendrement,
enlacez-vous, ardemment,
apprenez à sentir votre propre chaleur sous la peau,
écoutez avec vos doigts,
ce sont des baguettes de sourcier qui attirent les énergies,
les font galoper derrière elles,
même immobiles, posés quelque part,
elles attirent comme des aimants
c’est la grande mobilisation, là-dedans,
toute ma chair frémit, toute ma chair chante,
les doigts sont cette partie de nous,
faite pour la danse
ou immobile, pour faire danser
apprenez-leur aussi à faire danser,
pas seulement à courir par monts et par vaux,
cela peut paraître contradictoire à écrire
pour quelqu’un comme moi,
qui prône l’instantanéité de l’instinct et du désir
comme seul maître à bord
mais les mains doivent se discipliner quelque peu,
ne pas courir totalement librement, tout le temps,
ils doivent acquérir une certaine discipline
pour se fondre dans l’ensemble
apprendre à écouter les détails,
apprendre à entendre les dissonances,
apprendre à chevaucher l’harmonie sauvage,
vos doigts contemplatifs, semblent dessiner,
semblent des pinceaux en pleine action,
sous la peau
1 mai 2022 à 11 h 16 min #44005bzoParticipantsi un ou des dieux, existent,
je suis sûr que c’est dans les moments où l’on jouit,
qu’ils doivent nous sentir le proche d’eux
cela doit les emmerder de voir tous ces gens à genoux, dans les églises,
les évoquant bien sagement, avec des mots chantonnés, ensemble,
au lieu d’être les uns sur les autres, entremêlés,
vivant l’incandescence de la chair, en commun
1 mai 2022 à 12 h 05 min #44006bzoParticipantil y a quelques instants,
ma peau était parcourue de caresses,
ma chair semblait soudainement fleurir, de toutes parts
comme des fleurs du désert, sous l’effet d’une pluie
mon bassin ondulait,
mes cuisses et mes génitaux, s’ entremêlaient,
des contractions insistaient lourdement,
mes gémissement s’envolaient comme des bourdons,
depuis des corolles en flammes
la pointe de mes seins et les bouts de mes doigts,
se faisaient leur cinéma érotique, dans un coin,
il y a comme cela des couples qui se forment toujours chez moi,
en bas, mes cuisses et mes bijoux de famille,
en haut, les pointes de sein
et le bout de mes doigts
qui semblent comme jouer de la guitare, lentement, dessus
de lentes coulées verticales de miel chaud, montaient,
une sensation d’être imbibé de stupre et d’ineffable,
jusqu’au plus profond de l’âme,
de vivre quelques uns de ces rares moments
où l’on profite vraiment de la vie
1 mai 2022 à 23 h 47 min #44007bzoParticipantje suis à nouveau à faire ma gym et mon yoga,
enfin un embryon de chaque,
je ne peux pas beaucoup plus, malheureusement,
dans l’état où sont mes articulations,
je les fais toujours la nuit
et à nouveau,
j’y mêle constamment des petits moments de plaisir
l’effet est tellement irrésistible de mêler comme cela,
aux gestes et mouvements de la gym et du yoga,
des micro-interruptions où mon corps
se met, une fraction de seconde, en mode yin,
le temps d’une brève vague à déguster
juste un peu cambrer les reins,
onduler,
frotter un instant avec la cuisse, au passage, mes génitaux,
contracter les fesses ou plus précisément, autour de l’anus,
prendre une position lascive, un instant, en me levant,
en sortant de la position dans laquelle j’étais,
pour mon yoga ou ma gym
tout cela forme comme un collier de fleurs de fête, à mon cou,
le plaisir m’ornemente, m’injecte plein de couleurs,
je laisse le chant s’élever , comme cela, par bribes,
c’est plus pour sentir mon corps , tellement, complice,
réagir au quart de tour,
vibrer de fond en comble,
m’offrir une communion voluptueuse, avec lui,
à tout bout de champs, même pour moins d’une seconde
la durée ne compte plus,
l’intensité est verticale, transversale, circulaire,
invasive au possible,
occupation instantanée, de tout mon être,
cela fait à chaque fois
comme une injection d’ineffable , partout en moi
et puis le fait que ce soit entrelacé à mes faits et mes gestes,
tellement intimement, tellement parfaitement,
cela rend la chose, encore plus sublime à goûter,
l’instant devient magique instantanément,
l’instant magique se mêle à tout,
comme un oiseau bavard,
il est là sur mon épaule,
je me promène avec lui, nu dans mon appartement,
il me tient compagnie, un petit mouvement de sa part
et tout mon être se met à vibrer,
un autre mouvement de sa part
et tout change de coloration, de nuances,
c’est déjà une toute autre musique
7 mai 2022 à 12 h 36 min #44022bzoParticipantmes seins ont gonflé sous mes doigts,
je les malaxe, je les triture, je les frotte,
je les sens de plus en plus bombés,
comme en érection ovale, souple, dense, malléable,
avec les pointes qui bougent comme des gâchettes de revolver
mon sexe est dur, mon sexe est mou, selon les instants,
ses ondes voyagent partout, tout le temps,
en combinaison avec celles de la prostate,
quand j’écris, comme j’ai envie de baiser,
cela veut dire que j’ai envie d’être emporté par des flots rugissants,
cela veut dire que je ne veux plus me sentir homme
mais me sentir, en même temps, homme et femme,
me sentir, en même temps, être baisé
et baisant quelqu’un
oh, ça y est, je vais encore chanter les louanges
de ce petit miracle qui a lieu tellement dans ma chair,
d’une part en moi, faisant l’amour à une autre part de moi-même,
quoi de plus délicieux que de sentir son corps,
être devenu tellement complice,
que de sentir sa chair être devenue,
tellement un lieu de rendez-vous intime,
un lieu de rendez-vous ardent,
avec soi-même
la communion avec mon corps,
il n’y a plus que cela qui m’intéresse,
sentir le yin et le yang, inextricablement entremêlés,
se sentir irradié, de volupté, de la tête aux pieds,
un carrousel de sensations qui tournent follement,
se sentir le théatre d’une copulation généralisée, au niveau cellulaire,
lentement, ineffablement, chacune de mes cellules
formant un relai dans la nuit de mon sang,
tout mon être qui en frémit, tout mon être qui en vibre
plus aucun tabou, plus aucune frontière,
100% femme pénétrée qui se donne, qui s’offre,
déliée, à la puissance ultime,
100% mâle turgescent, à l’idée fixe de pénétrer,
le plaisir comme une danse dans les hanches,
le plaisir comme une ondulation, chantée de haut en bas,
le plaisir comme un soleil en érection
j’ai une bouche entre les cuisses,
elle est ouverte sur mes entrailles,
elle a une haleine de chaleur intime, de sang, de mucus, d’urine,
elle engloutit constamment, goulument, ce sexe,
dehors, au même endroit qu’elle,
il se laisse faire, il aime cela, comme il aime cela,
être englouti, tout cru, sans rien qui reste dehors,
bien au chaud,
bien entouré d’une humidité chaude, frottante et caressante
8 mai 2022 à 9 h 46 min #44024bzoParticipantoui, c’est bien cela, mon plaisir,
ce torrent brûlant qui monte,
qui me traverse de part en part
et puis mes hanches, mes membres, mon tronc
qui dansent autour, qui ondulent autour,
comme autour d’un feu sacré
suis resté ainsi de longues minutes, ce matin,
les flammes dans ma chair,
gémissant extatiquement,
assis sur le bord de la table, nu,
le désir, comme un immense arbre,
ayant pris possession de moi,
bruissant de toutes ses feuilles
mon cul, ma prostate, ma peau,
mes génitaux, mes mouvements et mes gestes,
comme un volcan en éruption,
produisant des ondes,
se répandant de tous les côtés
11 mai 2022 à 9 h 16 min #44027bzoParticipantcette nuit,
ces moments où je me réveille
et où mon corps se met en route tout seul
ont été particulièrement nombreux et délicieux
cela ne dure jamais plus d’une trentaine de secondes,
mes hanches se mettent à onduler langoureusement,
mes mains à lentement caresser avec ardeur et passion
et puis mes cuisses viennent presser, frotter mes génitaux
en parfaite synchronisation avec de, plus ou moins légères, contractions
qui font travailler ma prostate
instantanément, ma chair semble se transformer en une corolle de soie, capiteuse, colorée,
bruissante de bourdons qui la fouillent, qui pompent le pollen,
je me mets à gémir
mais déjà je me rendors, je m’éloigne de moi,
entraînant mes gémissements avec moi, vers un autre monde
où ils sont accueillis avec ravissement
je n’éprouve jamais le besoin que cela dure plus longtemps,
ces capsules sont tellement intenses, tellement riches,
c’est juste parfait ainsi,
une soudaine injection de félicité, tellement épanouissante, tellement pleine
qui envahit tout mon être
11 mai 2022 à 9 h 31 min #44028bzoParticipantdurant la journée,
je n’ai quasi plus de moments dédiés, où je ne me consacre qu’à cela,
plus vraiment de séances au lit, en mode yin, en tout cas,
ni même de micro-séances
je ne suis plus intéressé actuellement
qu’à ces très brèves mais innombrables injections
dans mes faits et gestes du quotidiens,
ainsi, la complicité avec mon corps, la communion, avec lui,
est ressentie avec une intensité remarquable
en faisant n’importe quoi, soudainement mon geste dévie un peu, se ralentit,
mes cuisses se rapprochent, un instant, de mes génitaux,
j’ondule vaguement,
enfin, cela peut être pas mal de choses
et instantanément, mon corps est envahi du yin,
ce n’est plus mon corps d’homme, juste mon véhicule de tous les jours
mais un autre corps, en même temps masculin et féminin
dont les deux parts s’entremêlent, se font l’amour
ainsi, parfois, juste pour une seconde ou deux
mais le temps n’a tellement plus d’importance, que cela ne dure si peu,
l’intensité est instantanée, magnifique,
ressentie partout, dans tout mon être
et comme je l’ai écrit plus haut, si particulière
la sensation de se faire l’amour, ressort tellement ainsi,
quand c’est un geste , un mouvement, une position du quotidien
de mon corps de tous les jours
qui est interrompu, un instant,
qu’il fleurit brièvement,
moment magique, moment d’incandescence,
moment de fusion avec mon corps
mais je multiplie ces moments, ils sont innombrables,
cela me fait comme un collier de félicité, au cou de ma journée,
le plaisir ne me quitte jamais, en fait,
je le sens constamment en moi,
juste qu’il s’exprime différemment
mais sa présence est constamment en moi,
comme un gros oiseau perché,
il bat des ailes, un instant et tout de suite, je m’envole,
je suis empli de plumes qui bougent de tous les côtés
13 mai 2022 à 0 h 11 min #44047bzoParticipantquel tableau de sensations
en quelques coups de pinceaux, sur la peau,
mes bouts de doigt génèrent
je les fais virevolter, par monts et par vaux,
parfois effleurant à peine,
les fait dialoguer , sans cesse,
avec les ondes montant du bassin,
quel charivari de nuances
calligraphie sensuelle,
tout en finesse et en légèreté,
je suis aux anges,
cela chante dans ma chair,
oh comme cela chante!
13 mai 2022 à 23 h 11 min #44048bzoParticipantêtre complice avec son corps,
cela veut juste dire,
être là dans l’instant,
totalement, avec lui
être là , totalement avec lui, dans l’instant,
c’est être dans un état de réceptivité maximale,
prêt à se laisser imprégner,
de tout son être,
se sentir comme un buvard,
avide d’être imbibé,
de fond en comble
on laisse son corps,
se faire l’amour
ou du moins essayer,
on n’intervient pas,
juste, on est à son écoute,
de notre mieux
on laisse les pensées,
dériver tout seules,
on n’essaie pas d’intervenir,
de les arrêter
c’est mission impossible
de tenter d’influer sur leur cours,
juste ne plus en tenir compte,
ne plus les écouter,
en aucune manière,
comme si elles n’existaient plus,
elles doivent devenir des fantômes impuissants,
qui errent dans notre tête
ainsi,
on apprendre à libérer son désir,
ainsi, on apprend à écouter son corps,
ainsi,
on apprend à se rapprocher de lui,
à lui laisser les commandes
14 mai 2022 à 10 h 31 min #44050bzoParticipantj’aime tellement ces petits moments nocturnes où je m’éveille brièvement
et mon corps se met en route,
tout semble tellement fonctionner à 100%, ainsi dans l’obscurité,
sorti pour quelques instants de mes rêves
la perception que j’ai de mon corps,
la liberté qu’il a,
tout semble optimal,
c’est comme si quand je me réveille comme cela,
la fusion entre mon corps et mon esprit s’effectue plus facilement,
plus complètement
mes mains qui vont et qui viennent pendant quelques instants,
mes reins qui se mettent à danser, mon tronc à onduler,
les contacts de mes cuisses avec mes génitaux,
les contractions,
tout semble se mettre en place parfaitement
pour des moments merveilleusement débridés et ardents
en journée, c’est extraordinaire aussi, bien sûr
mais il semble qu’il y a des mécanismes de défense en place,
la réalité est là qui m’entoure,
mon corps fonctionne dedans, est en place dedans
et il semble que pour cela,
une petite part de moi, ne peut se lâcher aussi totalement
que la nuit, couché dans l’enveloppe protecteur de l’obscurité,
sorti pour quelques secondes, à peine , de mes rêves
14 mai 2022 à 11 h 03 min #44051bzoParticipantmais en journée, c’est merveilleux aussi, bien sûr,
il n’y a pas cette sensation de liberté totale, complète,
dans l’expression du désir,
dans son enflammement,
comme s’il n’y avait aucune entrave,
aussi bien, externe, qu’interne,
à son cours,
que la fusion entre le corps et l’esprit,
semble totale, absolue, sans restrictions
c’est différent, en fait,
les choses suivent leur cours, on vit notre vie
où le sexuel constitue, en principe, des moments précieux , bien à part,
chez moi, je me prépare un thé, je prends mon petit déjeuner, je vais aux toilettes,
je lis, je regarde un film, je bricole, je fais mon yoga, ma gym,
mais toutes ces actions peuvent devenir tellement spéciaux, pour de courts moments,
avec mon mode yin tellement prêt en moi, constamment,
cela peut se mettre à chanter, à danser, en moi
le désir peut m’envahir , me faire vibrer,
à tout moment, de fond en comble,
quoique que je fasse
ma réalité, tout seul à la maison, chez moi,
c’est comme du piano à quatre mains,
deux mains pour les taches et évènements du quotidien
et deux mains pour la fusion, l’incandescence, la volupté, la jouissance,
la communion avec mon corps
dans ces moments, j’ai l’impression de m’élancer intérieurement vers lui, sans rien retenir
comme deux amants s’élanceraient l’un vers l’autre
et qu’on se met à galoper follement ensemble,
collés l’un à l’autre, fusionnés l’un à l’autre
sensation aussi de se faire l’amour,
il faut avoir vécu cela au moins une fois,
pour saisir à quel point c’est divin, ineffable,
notre chair, enflammée, incandescente,
sans tabou, se percevant en même temps,
au féminin et au masculin
on semble complet, un moment, dans sa chair,
entier,
être un homme ou être une femme,
c’est fondamentalement être incomplet, divisé,
on cherche toute sa vie à se sentir plus uni à soi-même,
aux autres
notre corps nous offre une possibilité secrète d’union,
à nous-même,
unique, splendide,
de vibrer au-delà des frontières de notre identité sexuelle,
avec cette part de l’autre sexe, enfouie en nous,
dans nos profondeurs,
des moments magiques de ruts androgynes, parmi les étoiles
15 mai 2022 à 9 h 48 min #44052bzoParticipantle monde qui m’entoure, veut aussi participer aux ébats,
pour qu’il puisse le faire,
il faut que je garde les yeux, bien ouverts,
j’ai de la capacité de transport par le regard,
une capacité de téléportation d’ondes,
ainsi, l’armoire, la table, les chaises, acquiert de la puissance de pénétration
et je les sens venir pondre en moi
c’est au moment des contractions, qu’elles en profitent,
pour aller et venir en moi,
je sens la chaise, je sens l’armoire,
je les sens envoyer une part d’elles, en moi,
de l’onde bien raide, de l’onde bien dressée,
de l’onde qui aime titiller les entrailles
toute la masculinité du monde qui m’entoure, s’est révélée, à moi,
est venue participer à la fête dans ma chair,
moi, dans ces instants, qui suis tout réceptacle sensible, ouvert,
prêt à m’imbiber , prêt à m’imprégner, prêt à l’incandescence
cela a fait feu de toutes parts, en moi,
cela a fait feu aussi, toutes parts, de l’extérieur,
j’ai senti l’armoire, la chaise, le lit, la bibliothèque, les livres,
tous venir participer au tirage de coup , en moi
et comme j’ai aimé cela
il y a eu un moment, où par mon oeil
je les ai senti commencer à essayer d’entrer,
les objets de la chambre, jusque là, inertes,
se sont mis en mouvement,
sont venus vers moi,
profitant de mon état d’excitation avancée,
pour venir participer à la fête
une chance de partouze, ce n’est pas tous les jours,
les gens d’habitude, sont si restrictifs, restent entre eux,
entre chairs enflammées, incandescentes
mais moi, je suis tout ouvert, tout accueillant, pour toutes les formes d’énergies,
d’où qu’elles viennent,
j’aimerai une fois pratiquer dans la forêt,
cela pourrait être grandiose, avec tous les grands arbres autour de moi,
avec le ciel, le soleil, le vent
hé hé, ils doivent se dire, qu’est-ce qu’il a fumé de bon matin
ou a-t-il bu,
non, non, rien de tout cela,
enfin si, je suis ivre d’ondes, ma chair est en ébullition,
ma chair me fait délirer, me fait sentir tout chose
et ma plume à l’ordinateur, transcrit le plus fidèlement possible,
le tapis volant, à l’oeuvre, dans ma chair,
sa puissance tellement magistrale
c’est le gros lot à la loterie,
un corps dans un tel état avancé
de capacité d’incandescence instantanée,
bah, c’est le fruit d’un lent travail sur soi, en fait,
d’une longue progression,
rien de miraculeux,
ou bien de du à la chance
15 mai 2022 à 21 h 29 min #44056bzoParticipantil n’y a plus vraiment de différence de niveau
entre mes séances nocturnes et mes séances diurnes,
c’est du passé, ce que j’écrivais un peu plus haut
je me suis inspiré de ce que je faisais la nuit ,
quand je me réveillais pour quelques secondes
et que mon corps se mettait en route,
m’offrant quelques moments tellement délicieux et complètement débridés
je me suis rendu compte que durant le jour,
j’analysais encore trop,
n’avait pas cette totale spontanéité dans l’action,
comme durant la nuit,
en fait c’est essentiellement sur la technique des mains
que je réfléchissais trop, disséquais encore trop
enfin, quand j’écris cela, il faut relativiser,
disons que ce n’étais pas encore aussi totalement spontané
que durant la nuit,
désormais c’est le cas, je me laisse aller de la même manière,
il n’y a plus que l’élan de mon désir, comme durant la nuit, pour me guider
et je retrouve la même sensation de communion totale avec mon corps,
la même richesse et diversité splendides que durant ces séances nocturnes,
brèves mais tellement intenses, magiques
magique est bien le mot, le seul qui puisse convenir
à ce que je parviens à faire avec mon corps,
tout seul dans mon coin,
cette sensation de se faire l’amour, c’est juste divin,
cette sensation de se sentir vibrer, en même temps au féminin et au masculin,
c’est juste magique aussi
17 mai 2022 à 8 h 47 min #44065bzoParticipantje suis enfin sur la bonne voie pour retrouver les orgasmes prostatiques
au lit, je ne m’exerce plus qu’en massage prostatique quasiment,
ayant en mode yin, que mes moments nocturnes tellement torrides
ou juste quelques secondes à gauche et à droite, en journée, au réveil, par exemple,
ou avant de m’endormir
mais sinon, ce n’est plus que massage prostatique aneroless
et cela commence à bien payer,
sur le dos, le bassin inerte,
plus la danse langoureuse du mode yin ,
les mains parfois caressant un peu
mais restant surtout immobiles quelque part sur le corps
comme m’enlaçant, m’étreignant, moi-même,
ce qui m’az mis sur le bon chemin,
c’est d’avoir trouvé la bonne façon de contracter,
là non plus, plus rien à voir avec les contractions du mode yin,
qui sont comme des va et vient, des mouvements de pénétration de pénis en érection
non, en mode prostatique, ce sont de longues pressions maintenues,
pas trop puissantes, je change la pression, néanmoins, régulièrement,
je relâche aussi, parfois totalement
mais je remets directement la pression,
cela reste cependant, des mouvements, soft, caressant,
sans aller toutes fois, à évoquer en moi, un braquemart au travail
des longues pressions maintenues, donc,
relâchées régulièrement puis reformées,
le dialogue avec ma prostate est bien là,
la contraction se fait uniquement avec les muscles du périnée,
il me semble, peut-être , aussi au niveau de l’anus,
j’ai difficile à dire
mais surtout, périnée
je maintiens donc la pression, je relâche, je resserre, cela reste relativement léger,
je relâche complètement un instant mais déjà je resserre,
les mouvements des muscles, ne sont pas brusques, doux,
aucun effet pénétration recherché
et cela marche, mes muscles du bassin se mettent à trembler,
je sens la chaleur des ondes prostatiques qui montent,
une sensation pré-orgasmique, s’installe
bon, c’est définitivement différent de mon mode yin
mais c’est ce que je veux,
la séance idéale, pour moi, serait,
une demie heure ou plus en mode yin,
volupté et jouissance à gogo,
sensation de communion avec mon corps
puis je passerai en mode massage prostatique, pour terminer en beauté,
une succession d’orgasmes, comme feu d’artifice final
18 mai 2022 à 10 h 39 min #44067bzoParticipantmes essais de hier soir en massage prostatique,
ont été moins fructueux,
j’ai de nouveau pas eu l’attitude qu’il fallait,
la patience nécessitée
en mode yin, ce que je recherche avant tout,
c’est cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,
le plaisir en est l’instantanée résultante
c’est comme si intérieurement, je me rapprochais de lui,
que je me collais tout contre lui,
qu’on fusionnait de plus en plus,
qu’on se mette à bouger ensemble, à galoper ensemble,
le plaisir nait de toutes parts,
je me sens comme un bouquet ardent,
ma chair devient incandescente,
je me sens uni totalement à mon corps
alors que dans le massage prostatique,
il y a quelque chose de mécanique, de systématique
qui me freine, qui m’éteint progressivement,
pour l’instant,
je ne sens pas mon corps, je ne le sens pas intimement,
je ne le sens pas réagir à mes sollicitations,
je me sens embarqué plutôt dans une sorte de masturbation très sophistiquée,
pas dans un acte sexuel, ardent, passionné, sans concession,
avec moi-même
il y a le dialogue avec ma prostate
mais ce n’est pas la même chose,
ce n’est pas quelque chose d’aussi global,
d’instantanément envahissant,
d’omniprésent jusqu’au fond de mon âme
bon, c’est une question de persistance aussi,
dès que des résultats plus sérieux reviendront,
ce sera sans doute plus facile à accepter,
de ne pas sentir tout mon corps, comme engagé dans un acte,
de ne pas me sentir enflammé de la tête aux pieds
18 mai 2022 à 12 h 24 min #44068bzoParticipantje me demande pourquoi je me casse la tête
à essayer de retrouver mon plaisir prostatique,
alors que mon mode yin est tellement instantanément jouissif, voluptueux, épanouissant,
d’une richesse de nuances inouïe, changeant constamment,
est-ce que j’ai vraiment besoin de plus que cela?
pour justifier ces efforts, je me force à creuser dans ma mémoire,
à me remémorer mes deux premières années
où je n’ai pratiqué qu’en massage prostatique, avec un masseur en silicone,
j’essaie de me souvenir dans ma chair
de tous ces splendides orgasmes que j’ai vécus
ces séances qui duraient, parfois, pendant des heures, au lit
où les orgasmes venaient à la queue leu leu,
des dizaines, l’un à la suite de l’ autre,
avec juste quelques secondes de répit, entre eux,
ou ces super O qui me faisaient tomber du lit
et où je continuais de faire des rebonds de kangourou par terre,
me cognant aux meubles
ou encore ces longues extases tranquilles,
certaines même, avec des hallucinations,
d’extraordinaires moments, tout ça
je voudrais retrouver tout cela
et l’additionner à mon mode yin,
est-ce possible?
dans celui-ci, la prostate est constamment sollicitée aussi
mais différemment, foncièrement différemment,
en conjonction avec mes génitaux, la plupart du temps,
ou l’anus, de temps à autre, ou encore les trois,
peut-être, je l’ai totalement habituée à ne plus réagir qu’ainsi,
plus du tout en solo, sur de plus longues périodes?
bien que ce soit possible,
que ce ne soit pas possible de faire cohabiter
les deux manières si différentes de solliciter sa prostate,
je ne le crois pas cependant,
je crois qu’il y a moyen de combiner les deux,
d’avoir ces deux façons de faire travailler sa prostate, dans sa chair,
enfin je l’espère
ce serait idyllique, juste parfait,
la combinaison gagnante,
les orgasmes en tous genres et de toutes les couleurs, du plaisir prostatique
alternées avec la volupté et jouissance en continu,
ressenties de partout comme si on était plongé dans une piscine
plus la sensation de communion avec le corps, tellement épanouissante, riche,
de mon mode yin
alternée, voire combinée, qui sait
mais là, je mets déjà la charrue avant les boeufs
19 mai 2022 à 8 h 38 min #44073bzoParticipantje déambule dans mon appartement, nu, comme à mon habitude,
tout en me déplaçant, avec les cuisses, je presse un peu, je frotte, les génitaux,
une chaleur soyeuse semble s’en dégager,
envahir mes cuisses, mon bassin
je m’arrête, j’ondule un peu des hanches,
je me laisse envahir du yin,
la chaleur soyeuse semble se diffuser de plus en plus,
grâce à cette langueur , à cette lascivité, qui ont envahi ma position, mes mouvements,
je ferme les yeux,
juste goûter cette vague qui m’ a envahi,
que plus rien d’autre, n’existe
déguster cette ineffable sensation de bien-être, de volupté,
omniprésente, désormais,
un ciel d’été, s’est installé, un instant, dans ma chair,
je vole là-haut, parmi les airs,
je me laisse glisser, ivre d’altitude, sans poids
20 mai 2022 à 0 h 52 min #44081bzoParticipantpour les jours à venir,
je ne vais plus utiliser que le bout des doigts sur la peau
ainsi, je parviens à obtenir une telle finesse et richesse des nuances
mais pas seulement cela,
il s’établit comme une sorte d’équilibre et de dialogue,
entre les ondes produites dans le bassin
et puis avec celles générées par mes bouts de doigt,
filant à gauche, à droite, tantôt au ralenti, tantôt, plus prestement
c’est vraiment étonnant,
c’est de la dégustation de sensations, optimisée,
mes doigts courent, dansent,
les ondes montent du bassin,
il s’effectue une sorte de ballet entre les deux types d’ondes,
d’enchaînements, de relais,
elles se synchronisent, se coordonnent, se meuvent ensemble
et moi, je suis aux anges,
de sentir ainsi ma chair s’enflammer en douceur,
être de plus en plus entraîné dans un carrousel de nuances, sans cesse, changeantes
de la lenteur extrême à des rythmes plus voltigeant,
les ondes semblent danser en moi,
ce ne sont plus des vagues, cela semble vraiment une sorte de chorégraphie ardente,
orchestrée par la rencontre des différents types d’ondes,
elles s’émulent, se questionnent, se répondent
et c’est possible car une sorte d’équilibre s’établit et persiste,
les ondes se marient en se respectant, laissant les caractéristiques de chacune s’exprimer,
se valorisant les unes les autres, s’émulant, se conjuguant, s’alliant,
jamais aucun type d’ondes, ne submerge le reste, le noyant de son flux,
pourtant la puissance, l’intensité, sont là, de tous les côtés
mais encore une fois, une sorte d’équilibre prévaut,
rétablit constamment une finesse , une précision des détails, remarquables
22 mai 2022 à 0 h 10 min #44083bzoParticipantj’ai désormais un nom pour cette manière que j’ai de pratiquer pour l’instant,
rien qu’avec les bouts de doigt sur la peau,
c’est le mode dégustation
je me suis rendu compte qu’ainsi, en fait,
ce sont les doigts qui dictent le rythme de la séance,
il y a un constant et lumineux dialogue avec les ondes du bassin
mais malgré tout, ce sont les doigts sur la peau
qui dictent le rythme
et ceux-ci, se déplaçant lentement, voire , très très lentement,
la plupart du temps
eh bien, le bassin se met au pas, retient ses chevaux,
ce serait un peu, comme si un dinosaure suivait docilement,
une souris qui zigzague dans tous les sens, devant elle
le mastodonte joue le jeu,
répond à sa manière aux sensations feu-follet des bouts de doigt
la tension sexuelle ainsi, due à la lenteur,
n’augmente que relativement peu,
me permettant de générer toutes sortes de sensations de tous les côtés,
de les déguster bien tranquillement, tout à mon aise,
d’en apprécier jusqu’à la moindre nuance,
d’en extraire toutes sortes de variations
le corps, plus instrument de musique que jamais, ainsi
22 mai 2022 à 10 h 45 min #44084bzoParticipantavec mon mode dégustation, hier soir, au lit,
j’en ai découvert un autre aspect très très intéressant
j’étais resté à nouveau plus de trois semaines sans éjaculer,
j’avais fait cela pour tenter de favoriser au maximum,
la reprise de ma pratique prostatique,
me sursaturer d’énergie pour que la prostate soit la plus réactive possible,
sans les résultats escomptés d’ailleurs, malheureusement,
même si j’ai rapporté ici, quelques progrès intéressants,
quelques beaux moments, en massage prostatique seulement
mais un flux consistant d’orgasmes prostatiques, n’est toujours pas rétabli,
loin de là, hélas
cependant, hier soir, je me suis mis au lit, en mode dégustation,
avec donc, rien que les bouts de doigt sur le peau, tel que décrit plus haut
et je suis parvenu à retarder remarquablement, le moment où l’éjaculation est arrivée,
ce fut une découverte tout à fait étonnante et précieuse,
avec le bout de mes doigts, dictant le tempo de la séance,
imprimant un rythme très lent,
je suis parvenu à contrôler la tension sexuelle,
je suis parvenu à freiner autant que je voulais le moment,
où l’éjaculation a eu lieu
entre le moment où l’excitation pré-éjaculatoire est apparu
et le moment où l’éjaculation s’est déclenchée, effectivement,
au moins une heure s’est écoulée,
une heure durant laquelle j’ai orgasmé
et à chaque fois que je sentais que l’éjaculation se rapprochait,
je ralentissais au maximum la course de mes doigts sur la peau
et cela marchait, je parvenais ainsi, à s’étirer le processus,
encore et encore
ce fut une expérience tout à fait étonnante
car cela faisait des semaines que je n’avais plus éjaculé
mais cela fonctionnait, c’était effectif,
cela durait et encore durait, j’avais l’impression d’éjaculer,
que cela allait sortait d’un moment à l’autre
mais non,
c’était vraiment comme si je parvenais à étirer
la première partie du processus d’éjaculation,
celle où l’on commence à jouir, juste avant que le jet de sperme se mette à sortir
qui dure normalement que quelques secondes,
là j’ai réussi à faire durer au moins une heure,
une heure, à rugir, à gémir, à ruer, à crier, de plaisir
à tout instant, le jet laiteux semblait aller s’échapper de mon sexe
mais non, en ralentissant mes doigts sur la peau, je contrôlais,
je retardais, encore et encore,
j’aurai pu rester ainsi, indéfiniment
mais finalement il était tard, trois heures du matin, j’ai laissé venir
l’intensité et la durée de l’éjaculation même, furent assez décevantes,
d’habitude, dans ce genre de circonstances,
plus éjaculer depuis des semaines,
longue séance où la tension sexuelle était montée bien progressivement
et avait atteint une superbe intensité,
cela aurait du durer au moins une minute
et puis j’aurai du me tordre dans tous les sens,
secoué comme un épileptique par l’orgasme,
un tremblement de terre généralisé qui aurait du secouer tout mon être,
là ce fut comme estompé, rabougri, étouffé, raccourci
mais j’ai compris la leçon,
continuer avec le bout des doigts pour étirer au maximum la jouissance pré-éjaculatoire,
mais après quand je décide de laisser monter le sperme,
il faut lâcher tous les chevaux
et puis stopper les doigts en mode dégustation,
reprendre des caresses ardentes, passionnées,
enfin, les mains qui font ce qu’ils veulent sur la peau,
tout lâcher pour bénéficier aussi d’une éjaculation d’une ampleur splendide
avec un orgasme, en mode yin, digne de lui
22 mai 2022 à 11 h 17 min #44086bzoParticipantje sentais bien que j’en avais encore dans le réservoir ce matin
et une envie irrésistible grâce à cela,
l’orgasme éjaculatoire de hier, dans la nuit,
m’avait laissé sur ma faim,
aussi dès que j’eu terminé mon texte juste au-dessus,
je me suis remis au lit
plus de mode dégustation,
mes mains allaient et venaient partout sur mon corps,
passionnément,
je laissais libre cours à ma fantaisie et à mon désir
et quand l’orgasme éjaculatoire arriva,
ce fut comme je les aimais,
je fus tordu dans tous les sens, pris de convulsions puissantes
qui me déchiraient délicieusement l’intérieur
ce ne fut pas une minute complète,
ni la puissance totale
mais ce fut quand même très très agréable,
je me sens bien vidé, vidangé
et de la satiété plein les muscles,
tout mon corps me dit, pour l’instant, je me sens bien,
mes fibres ont valsées, mes fibres ont valdinguées,
mes fibres ont vibrées comme il faut,
je suis heureux, je suis repu,
imbibé encore de traces de plaisir, tout à l’intérieur
bon, j’avoue, pour que cela se passe aussi vite,
à peine plus d’un quart d’heure,
j’ai un peu, un peu beaucoup, triché,
j’ai fait jouer mes fantasmes de bisexuel en puissance,
tantôt j’avais la langue collé entre les lèvres d’une chatte,
tantôt j’avais la bouche emplie par la hampe durcie d’un braquemart
et comme mon imagination, ma fois, je m’en vante,
est d’une puissance et d’une fertilité, rares,
cela a très vite fonctionné
bien que cela explique peut-être aussi, la puissance moindre
car c’est malgré tout, comme de mettre de l’eau dans son vin,
faire jouer les fantasmes
mais j’avais envie folle de vider mes réservoirs, au plus vite,
pour passer à autre chose
cela reste , malgré tout, de la production maison,
de la production locale, d’entre mes quatre murs de chair
et pas du tout servi d’usine, genre porno sur internet,
qui pour le coup, cela aurait été comme de mettre,
un tank complet d’eau dans son vin,
je n’aurai plus eu que vaguement le goût du nectar désiré
24 mai 2022 à 2 h 29 min #44101bzoParticipantla moitié de l’internet,
ce sont des bites dressées, des vagins entrouverts,
des éjaculations, des fellations,
des gémissements et des orgasmes simulés
c’est devenu trop facile d’accéder à tout cela,
il n’y a plus de place pour l’imagination qui s’enflamme dans son coin,
je ne peux m’empêcher de penser
que cela rabougrit le désir, quelque part, tout cela,
lentement mais sûrement
26 mai 2022 à 10 h 17 min #44103bzoParticipantéquilibre…
j’ai pas mal utilisé ce mot ces derniers temps,
j’écrivais qu’en ne laissant se déplacer sur la peau
que le bout de mes doigts,
j’obtenais une sorte d’équilibre, entre les énergies montant du bassin
et puis celles générés par mes doigts
j’irai plus loin, exprimant plus précisément,
en formulant autrement,
équilibre des énergies qui circulent,
équilibre des énergies mises en mouvement,
voilà, ainsi, les mots touchent plus juste,
reflètent plus correctement
ainsi, les sensations qui naissent,
à partir des énergies qui ont été générées,
sont perçues plus optimalement
sont plus riches, plus variées, plus intenses
on est décoché vers le centre de la cible,
à chaque instant ,
et au plus, on reste ainsi, touchant juste,
au plus cela devient un maelstrom délicieux,
en nous
l’équilibre des énergies qui circulent,
c’est aussi,
une précision et une finesse, maximales, des sensations,
des nuances, perçues dans toute leur richesse et toute leur diversité
des sensations en dialogue,
qui se questionnent, qui se répondent,
qui se respectent,
s’amalgamant parfaitement, envahissant ensemble,
additionnant tout l’arc en ciel de leur spécificités
c’est aussi, le corps qui est perçu dans sa globalité,
c’est le corps à corps, la communion, la fusion,
c’est la libération du désir, toujours plus immensément,
c’est le yin et le yang en nous,
enlacés, toujours plus splendidement,
c’est en même temps, un rut animal
et une volupté sophistiquée, cérébrale, céleste
d’après mes expérimentations, de ces derniers jours,
je parviens pour l’instant, à cet équilibre suprême,
entre les énergies générées dans le bassin
et puis celles du reste du corps,
celles éveillées par mes doigts,
des ondulations des hanches, en mode liane lascive,
mes gestes, mes mouvements, mes postures,
les contractions diverses et variées,
dans le bassin ou ailleurs
soit, en ne laissant circuler sur la peau,
que le bout de mes doigt,
ceux-ci alors, dictant aussi le rythme de la séance,
l’intensification très progressive de la tension sexuelle
ou alors avec les mains et les bras ,
quelque part, immobiles sur le corps,
comme si je me serrai, m’enlaçais, moi-même
seules, de très minimes mouvements, presque involontaires,
de mes bras, collés sur ma poitrine ou ailleurs,
plutôt des changements de pression, des ajustements
pour perfectionner la position
en fonction de l’intensité des énergies qui circulent,
qui change
je cherche dans ces moments, à mieux m’enlacer,
à mieux me serrer contre moi-même,
me sentir collé tout contre moi,
me sentir de plus en plus entièrement en fusion,
incandescent
me sentir uni,
un tout uni dans le même but,
que les énergies circulent le plus optimalement
tout s’est immobilisé, à peu près,
sinon dans le bassin,
celui imprime le rythme,
le reste ne bouge que parce que le bassin est en feu et fait son show
les énergies se ruent vers le haut
les contractions sont en action dans le bassin,
les frottements et pressions des cuisses sur les génitaux, aussi,
générant comme un mouvement de pénétration, de va et vient
entre deux corps qui tanguent, incrustés l’un dans l’autre,
tentent de fusionner,
qui se cherchent et qui se trouvent,
qui amalgament leurs énergies
un corps, un seul corps
mais dans toute sa richesse et sa diversité,
ne tenant plus compte, pour l’instant,
des frontières de son identité sexuelle
mais ayant libéré le féminin aussi en lui
26 mai 2022 à 11 h 07 min #44104bzoParticipanthier soir, entre 23h et 02h du matin,
est-ce que j’ai eu une longue séance de gymnastique et de yoga
ou alors de moments ardents, de moments sexuels, avec moi-même?
je ne saurai plus trop faire la différence,
tellement le tout s’entremêlait,
tellement la fusion entre les différents types d’activités,
étaient parfaites,
des passages de relai entre les gestes du yoga, de la gymnastique
vers des gestes langoureux en mode yin,
qui me rendaient instantanément incandescent,
étaient sans faille
et le tout fut un bouquet splendide,
une fête dans ma chair et mon esprit,
de communion ardente et de volupté débridée,
les gestes en mode yin,
me déposaient vers les gestes du yoga, de la gymnastique
et vice et versa,
en parfaite entente, en parfait accord
27 mai 2022 à 19 h 50 min #44106bzoParticipantce moment-là,
après une longue journée dehors,
en l’occurrence, aujourd’hui,
au boulot, dans ma boîte, en présentiel, comme on dit
et après quelques courses,
un peu flâner , aussi, dans les magasins
ce moment-là, donc,
où je me déshabille, me retrouve nu
et où pour la première fois, mes doigts entrent en contact avec la peau,
où mes cuisses effleurent les génitaux,
où mes hanches peuvent bouger librement
en d’autres termes,
où je suis libre me laisser envahir par le yin comme je veux
ce moment-là, il est magique,
ce moment-là, il est ineffable,
ce moment-là, il est inoubliable
et oublié aussitôt,
comme à chaque fois
ce moment-là, il n’appartient qu’à moi
et à tout ce long travail que j’ai fait sur moi-même
pour être capable de ces incandescences si spéciales,
si totales
ce moment-là, aucun femme, aussi belle, aussi désirable,
aussi adroite, sexuellement, soit-elle,
ne pourra me l’offrir
ce moment-là, aucun homme, aussi beau, aussi désirable,
aussi adroit, sexuellement, soit-il,
ne pourra me l’offrir
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