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  • Ce sujet contient 1,442 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 1 jour.
20 sujets de 481 à 500 (sur un total de 1,443)
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  • #42693
    bzo
    Participant

    au lit, désormais, je ne pratique plus qu’en prostatique pure,
    des ondes, donc, 100% produites par la prostate

    la saturation de ma chair d’énergie des profondeurs,
    grâce à la non-éjaculation, maintenant, depuis des mois,
    est devenu telle,
    que je sens que le moment est venu
    pour retrouver les bons vieux chapelets d’orgasmes d’antan
    et les super O

    ma pratique en mode yin, c’est dès que je suis hors du lit
    ou alors la nuit quand je dors et que j’ai mes micro-réveils de quelques secondes
    où je laisse mon corps faire ce qu’il veut et qu’il me met dans tous les états,
    à tel point que quand je me réveille, j’ai l’impression d’avoir fait l’amour toute la nuit,
    tellement ces moments de plaisir sont puissants et riches,
    m’entraînent loin en quelques secondes

    mais donc dehors, c’est mon cher mode yin,
    partout, tout le temps, il m’accompagne, c’est devenu un mode de vie,
    de faire tout en plaisir, cuisiner, étendre mon linge,
    je partage mon corps entre le plaisir et l’activité banale en cours,
    cohabitation délicieuse, piano à quatre mains

    mon mode yin est plus libre que jamais,
    m’enchante plus que jamais,
    le désir, quel cadeau des dieux

    #42697
    bzo
    Participant

    slow sexe avec moi-même,
    debout, nu, je me caresse partout,
    lentement, très lentement,
    ma peau est électrique,
    réagit tellement au moindre contact

    mon corps est à l’abreuvoir,
    à l’abreuvoir dans l’invisible,
    à l’abreuvoir à nectar,
    des deltas de sensations, naissent dans ma chair,
    vont s’agrandissant,
    se répandent dans toutes les directions,
    des filets d’ineffable courant soyeusement,
    faisant frémir tout sur leur passage

    je me sens comme une plante capiteuse,
    ivre de moi-même,
    chaque ondulation
    me remplit toujours plus
    de vagues soyeuses et chaudes,
    quelle volupté jouissive,
    le yin s’exprime sans retenue en moi

    je me sens amant, je me sens amante,
    je me sens enlaçant, je me sens enlacée,
    mes hanches se sont dédoublées,
    mes hanches vont et viennent,
    mes hanches entrent en contact,
    mes hanches s’incrustent, de plus en plus,
    les unes dans les autres,
    mes hanches fusionnent,
    mes hanches repartent,
    mes hanches se séparent,
    mes hanches s’éloignent un peu,
    mes hanches cherchent à se joindre à nouveau,
    mes hanches tout à la fois, viriles et efféminées

    #42721
    bzo
    Participant

    je réapprends à dialoguer en tête à tête exclusivement avec ma prostate,
    un royaume à reconquérir
    qui a été enfoui peu à peu sous les sables, chez moi, il y a quelques années
    un tellement autre versant de la montagne que mon mode yin

    le plus dur, c’est retrouver la patience,
    toute une discipline au début,
    accepter que le plaisir n’est pas instantané,
    ne se répand pas à tout le corps rapidement,
    que les sensations ne varient pas constamment
    comme avec mon mode yin,
    qu’il n ‘y a pas cette sensation de complicité,
    d’intimité fusionnelle,
    avec mon corps,
    qu’on ne ressent pas cette dualité masculin-féminin, à l’oeuvre

    les enjeux sont tellement différents, dans le massage prostatique,
    les préliminaires n’ont de sens
    que dans la mesure où ils aboutissent à des orgasmes, après un certain temps
    sinon on reste insatisfait

    alors que dans le mode yin, il n’y a pratiquement que des préliminaires,
    je recherche les nuances de sensations, je recherche la volupté,
    je recherche la communion avec mon corps
    et la forme de jouissance qui s’installe,
    je l’appelle jouissance
    mais c’est peut-être juste de la volupté qui est devenue extrêmement intense et ineffable,
    bah c’est déjà pas mal, tout cela,
    de quoi satisfaire largement

    néanmoins, retendre aussi la corde du plaisir prostatique sur mon arc,
    ce sera encore mieux,
    là ce sera complet, là j’occuperais vraiment tout le spectre possible,
    du plaisir en solitaire, enfin celui qui m’intéresse

    pourquoi je ne l’avouerais pas, cela me manque les orgasmes prostatiques,
    si je devais choisir, je choisirais mon mode yin
    mais s’il y a moyen d’avoir les deux, alors ce sera juste parfait

    après c’est pas encore fini, bien sûr,
    ce n’est jamais fini,
    il me restera le tantrisme, cet autre royaume, à explorer plus sérieusement,
    dans trois ans , je suis à la retraite,
    plein de pain délicieux sur la planche,
    qui m’attend

    cependant désormais le plaisir prostatique est là constamment, il monte en puissance,
    l’autre jour dans la forêt, je l’ai conté, j’ai un délicieux petit orgasme,
    ici chez moi, c’est autre chose, mon corps est en mode sans restriction, il en veut, le bougre,
    il est affamé, je l’ai habitué à des plaisirs consistants, massifs et sans concessions

    la piste est construite et m’invite constamment à décoller, à aller faire du vol plané en l’air,
    à monter jouer avec les nuages,
    je dois retrouver mes déclencheurs prostatiques, toute leur puissance,
    comme je les avais à l’époque,
    qui m’avaient permis même un jour d’avoir un super O de 5 bonnes minutes au premier contact du masseur

    bah, Rome ne s’est pas bâtie en un jour
    et puis j’ai déjà Paris et ses mille et nuits, dans ma besace

    #42748
    bzo
    Participant

    cela faisait quelques jours maintenant
    que je n’avais pas pu un peu sérieusement m’appliquer à des moments intimes avec mon corps,
    je ne sais pas comment je fais, pourtant je ne suis pas marié, je n’ai pas d’enfants,
    je n’ai pas un boulot qui me dévore tout mon temps, loin de là
    ou qui me vide de toute mon énergie, me laissant ivre de fatigue en fin de journée,
    en télétravail, certains jours, je ne fous vraiment pas grand chose,
    pratiquement rien en fait

    pourtant, voilà, je n’avais pu m’accorder que des petits moments à gauche, à droite,
    tout en étant occupé à tout autre chose,
    certes, moments délicieux de complicité avec mon corps,
    de sensations riches et intenses qui viennent comme décorer mes faits et gestes du quotidien
    mais ce n’est pas la même chose que d’avoir des moments entièrement dédiés
    à faire chanter ma chair, à me laisser emporter sans rien retenir

    j’ai parfois l’impression de tricher,
    tellement cela devient de plus en plus facile,
    je n’ai vraiment rien à faire,
    avec les mêmes gestes, les mêmes mouvements, la même façon de me caresser du bout des doigts,
    les mêmes types de contractions, la même façon de faire danser mes cuisses contre mes génitaux,
    la même façon d’onduler mes hanches,
    j’obtiens de plus en plus d’effets, de plus en plus de nuances, de plus en plus de finesse, de plus en plus d’intensité,
    de plus en plus de volupté, de plus en plus de jouissance, de plus en plus de sensation de communion avec mon corps

    juste je n’ai qu’à laisser passer les jours
    en continuant cette forme d’abstinence, de ne pas éjaculer,
    cette action elle-même, m’est devenu tellement facile, tellement naturelle,
    mon corps a bien compris où était son intérêt, quels étaient les enjeux,
    aussi il collabore totalement
    et c’est vraiment plus compliqué pour un sou de rester ainsi,
    mon trésor national croit de jour en jour,
    je deviens de plus en plus une bombe de volupté et de jouissance sur pattes

    mais il faut pas imaginer que tout cela est accompagné d’une sorte de frénésie dans ma chair,
    de désir qui explose à tout bout de champs ou que j’ai du mal à retenir,
    bon, c’est vrai que ma peau est devenu incroyablement électrique,
    si je me mets à me caresser ou si quelqu’un d’autre le faisait,
    cela provoquerait directement une sorte de séisme sensoriel et des vagues de volupté, en moi
    mais tant que je ne cherche pas à démarrer le moteur,
    toute cette énergie accumulée, me rend plutôt,
    de plus en plus serein, équilibré et calme
    je me sens puissant, je sais les sortilèges dont ma chair est capable,
    que je peux déclencher à tout instant
    et cela me donne tellement de confiance, d’assurance

    et puis rien que le fait que ma chair soit tellement imbibée de toutes ces énergies,
    je la sens de plus en plus apaisée,
    de l’excitation au repos mais ayant comme installé son nid, en permanence, en moi
    qui m’infuse d’une sorte de bien-être constant

    je me sens, en fait, de plus en plus épanoui,
    une simple caresse peut me rendre heureux pour des heures,
    une cuisse frottée un instant contre mon sexe, m’emplit de joie,
    jusqu’au plus profond de la moelle, pour de longues secondes

    parfois, au boulot,
    je glisse discrètement un doigt ou deux, sous ma chemise,
    juste les bouts
    les posant sur ma peau nue,
    le contact provoque toute de suite comme une telle onde de choc,
    je dois me retenir de toutes mes forces de ne pas gémir,
    je les tourne un peu en cercle, doucement, sur place,
    les déplace un peu,
    cela me fait comme un courant délicieux qui se met à circuler dans les directions,
    mon corps me susurre des douceurs, répond immédiatement à mes sollicitations,
    mon lien avec lui est devenu tellement fort,
    je me sens comme un shaman ayant libre accès aux énergies de ses profondeurs,
    déclenchant des tempêtes du bout de ses doigts

    #42752
    bzo
    Participant

    le matin, avant d’allumer l’ordinateur de travail,
    je satisfais toujours à un petit rituel, dans la cuisine

    assis sur mon tabouret haut, nu, bien sûr,
    après avoir sorti d’un tiroir, une crème hydratante à l’Aloe Vera,
    je commence à m’en enduire, lentement, très lentement,
    le visage, la plante des pieds, les mains, les cuisses,
    tout en croisant et en décroisant les jambes,
    les frottant l’une contre l’autre,
    un festival de poils de gambette et de peaux s’entremêlant
    et puis bien sur, un peu plus haut,
    les cuisses avec les génitaux,
    leur habituel petit manège de frotti frotta, de pressi pressa,
    je fais monter aussi de temps à autre, une contraction,
    pour faire bonne mesure

    le tout ne dure que quelques minutes
    mais quelle volupté à gogo,
    des contacts tout en frottements, en effleurements,
    en mouvements lascifs de jambes, de hanches,
    j’en raffole! quelle ivresse, mes amis

    #42755
    bzo
    Participant

    en mode yin,
    le regard comme tout le reste, peut participer à l’action

    je veux dire , je me surprends parfois à regarder mes seins,
    les doigts qui les effleurent, les caressent,
    les paumes qui les pressent, les enveloppent,
    à fixer mes hanches lascivement en mouvement
    avec mon sexe pressé, entre mes cuisses
    et cela ajoute à mon excitation,
    ainsi, se voir, fixer une partie de son corps durant l’action,
    contribue positivement à la tension sexuelle

    parfois, m’offrant quelques bons moments dans la salle de bain,
    je me surprends à me regarder dans la grande glace,
    à suivre mes mouvements, mes caresses, mes gestes,
    ça, par contre, est une chose que j’arrête très rapidement,
    je romps le contact visuel et me détourne dans une autre direction,
    pour ne plus voir le miroir qui capture mon reflet

    si au début, l’excitation semble sérieusement monter de plusieurs crans
    quand je me regarde, ainsi, quelques instants en action, dans le miroir,
    j’ai remarqué cependant que la nature de mon plaisir changeait complètement,
    très vite, ce n’est plus moi en mode yin, emporté sans retenue par le désir
    mais moi, homme, se regardant ainsi en action,
    la tension sexuelle change du tout au tout

    ce qui nait ainsi dans le regard,
    me voyant bouger en mode yin, sans me soucier des limites de mon identité sexuelle,
    avec des gestes, des mouvements, des postures, parfois qui se féminisent,
    subit une accentuation caricaturale dans le faisceau de la vue,
    sans plus la spontanéité du désir, derrière,
    c’est un plaisir de voyeur à 100% et qui me met profondément mal à l’aise,
    moi pourtant, qui ne me gêne pas pour d’aller dans certains extrêmes quotidiennement,
    ici, devant le miroir, je me détourne, en ressentant un profond malaise,
    qui apparait très rapidement en parallèle au plaisir qui est certes intense
    mais qu’une partie de moi, rejette, n’en veut pas

    je me sens pervers, ainsi, c’est plus fort que moi,
    que je m’aventure dans des territoires
    qui ne font pas partie de ma “philosophie du plaisir”,
    je me limite peut-être ainsi,
    peut-être un jour, je briserai ce tabou
    mais pour l’instant, je n’en veux absolument pas

    #42756
    bzo
    Participant

    je bricole, je bricole,
    enfin j’essaie
    car mon corps et moi, on n’arrête pas de faire des polissonneries

    j’ai deux bibliothèques à monter depuis des semaines,
    j’ai déjà découpé tout le bois, il ne reste plus qu’à les monter
    et les fixer au mur

    plus qu’à…
    tous ceux qui bricolent, savent que dans ce genre d’expression,
    il y a beaucoup d’heures de travail en embuscade
    si on veut obtenir un résultat bien satisfaisant,
    à l’aspect à peu près professionnel,
    pas juste un bricolage d’amateur qui accroche négativement le regard,
    surtout chez moi, avec tous mes beaux meubles modernes, mes tableaux, mes sculptures, mes vases,
    cela jurerait, une bibliothèque avec un air de montage amateur

    je devrais peut-être me revêtir un peu,
    nu ainsi, à tout bout de champ, toute cette peau à portée de main,
    la chaleur de cette chair, tous mes gestes, mes mouvements,
    quand je me penche en avant, que j’écarte un peu les jambes,
    tout m’invite à la gaudriole pour l’instant,
    oh comme c’est délicieux tout cela
    mais je n’avance pas beaucoup

    shit, si au moins, je pouvais arrêter de venir écrire ici,
    cela me ferait gagner aussi pas mal de temps

    #42760
    bzo
    Participant

    de la moindre sensation qui passe en moi,
    mon corps semble en faire le maximum,
    je la sens s’en imbiber avec gourmandise,
    en extraire jusqu’à la dernière goutte d’ineffable,
    la dernière goutte de volupté

    c’est comme si je nourrissais un grand fauve
    et le désir semble être comme un appel à nourriture, de sa part,
    en retour, il me fait vivre son festin de l’intérieur,
    je suis dans sa gueule avec lui,
    avec ses papilles gustatives, avec ses dents, avec sa langue,
    je vis son souffle, je vis son élan,
    je vis sa mâchoire en action,
    je vis sa digestion-éclair

    il me fait percevoir de plus en plus, sa double existence,
    tant de sublime, à la fois si proche et si éloigné,
    si saisissable et si insaisissable

    #42765
    bzo
    Participant

    cela fait maintenant, six mois, grosso modo, que je n’ai plus éjaculé,
    que j’accumule les énergies en moi,
    quelle expérience passionnante, étonnante, unique,
    je suis dans un état si spécial,
    je me sens bien, merveilleux bien, puissant, calme

    on pourrait imaginer que je suis constamment surexcité, que cela bouillonne en moi,
    non, c’est tout le contraire,
    bien sûr si je commence à me toucher, à me caresser, à me mettre en action,
    un séisme délicieux s’empare directement de moi,
    cela va si loin, cela m’envahit tellement de fond en comble,
    une simple caresse suffit à me combler,
    j’ai besoin de moins en moins

    mais c’est juste ce calme qui m’impressionne le plus,
    ma chair semble dans un état permanent de bien-être apaisant,
    je la sens chargée, gorgée de vie, vibrante, je la sens avec une acuité, une précision,
    on est en permanence ensemble, comme lié, notre dialogue est constant,
    même en-dehors des moments d’action

    je me sens tellement affuté, réactif, j’éprouve beaucoup plus puissamment les émotions aussi,
    lorsque je regarde un film, lit ou contemple un tableau,
    je suis tellement plus capable de m’émouvoir, de vibrer,
    c’est magique de vibrer, d’être emporté par une oeuvre d’art ou un livre, comme cela

    une chose que je crois avoir compris ces derniers temps,
    c’est que le corps a moins besoin de quantité mais de qualité,
    au plus nos sensations deviennent d’une qualité extrême,
    au moins on en a besoin de faire pour satisfaire sa chair

    chez moi, le plaisir est devenu un flux constant quoique je fasse chez moi,
    il m’irrigue constamment, cela monte, cela descend en intensité mais c’est constamment là,
    ce flux m’abreuve, me convient pour l’instant totalement,
    rien besoin de plus,
    que je pende mon linge, que je fasse la cuisine, que je vide ma poubelle,
    que je travaille,
    il y a toujours un fil de plaisir en train de couler en moi,
    il est comme notre enfant entre mon corps et moi,
    on lui tient la main, il sautille entre nous,
    on ne le lâche pas, il nous relie,
    il est le fruit de notre intimité extrême

    j’ai rien besoin d’autre pour le moment,
    me sentir uni à mon corps, capable à tout moment de vibrer à l’unisson avec lui,
    pas besoin d’orgasme, ni même de jouir,
    juste sentir cette proximité délicieuse,
    me sentir pleinement au diapason avec ma chair

    #42767
    bzo
    Participant

    en mode yin,
    s’ouvrir, céder, ne pas résister,
    se laisser emporter,
    est tellement important

    c’est quelque chose que je parviens
    à particulièrement bien faire
    et que j’affine toujours plus,
    je sens une vague naître en moi,
    je cède devant elle, de tout mon être,
    je m’ouvre au maximum,
    pour qu’elle puisse courir,
    le plus librement possible,
    dans mes fibres

    cela se fait avec la posture,
    avec les gestes, avec les mouvements,
    l’accompagner, lui faire comme un éc.rin délicat, une es.corte,
    l’envelopper comme de tendresse, d’ardeur, d’attention,
    pour qu’elle puisse, un instant, briller de mille feux,
    en nous

    #42768
    bzo
    Participant

    comme j’aime les jeux coquins
    tout en frottements, effleurement, pressions,
    petits déplacements de toutes sortes,
    de mes cuisses avec mes génitaux

    à chaque fois que je les serre,
    les unes contre les autres,
    dans les premiers instants,
    c’est comme si elles fondaient ensemble

    comme si mes couilles et mon sexe,
    fusionnaient à la chair de mes cuisses
    et s’introduisaient en elles instantanément
    sous forme de masse, chaude, dense, soyeuse

    la volupté,
    comme une pieuvre ou une méduse,
    selon les moments,
    commence à se répandre dans mon bassin,
    à en déborder peu à peu,
    à remonter dans mon torse,
    à redescendre dans mes jambes,
    à m’envahir partout

    l’ineffable,
    comme des sables mouvants,
    au mouvement lent,
    me happe, m’entraîne

    une fois entièrement englouti,
    je dérive là-dedans, au ralenti, au hasard,
    tout en arabesques
    et voiles de chaleur vibrante, dansantes

    #42769
    bzo
    Participant

    ma prostate,
    en mode yin,
    tu es ma brute chérie,
    ta puissance me pénètre de fond en comble,
    me fait trembler et danser jusqu’à dans les tréfonds

    ma prostate ,
    maître empaleur,
    adulé par mes entrailles

    #42784
    bzo
    Participant

    cela veut dire quoi, se donner les moyens?
    cela veut dire développer un scénario dans sa chair
    et le vivre à fond

    on l’enrichit de toujours plus de détails,
    on le rend de plus en plus consistant,
    il peut être dans une voie plus ou moins balisée
    comme du total hors piste

    la vérité,
    c’est que notre corps est prêt à toutes les extravagances,
    aux histoires les plus folles,
    si on les lui présente de façon suffisamment convaincante,
    avec toute la patience et l’audace nécessaire

    notre sexualité est à réinventer
    tout le long de notre parcours,
    nous pouvons la faire aller dans la direction qu’on veut,
    avec la complicité de notre corps

    #42787
    bzo
    Participant

    mon sexe, est plus capable au repos,
    plus puissant, plus persistant,
    plus rayonnant

    il capte les énergies des profondeurs
    et les redistribue, avec sa générosité habituelle,
    il en asperge les alentours, inlassablement
    d’abord dans mon bassin
    puis plus loin,
    partout

    mon sexe capte les ondes,
    il est comme le mât d’un bateau, dans l’invisible,
    la voile gonflée par plein de vent

    si vous pouviez le voir,
    il est là, tout flasque, tout recroquevillé
    mais moi je sens, à quel point,
    il est en action, magnifiquement,
    pas pour 5 minutes, non,
    des heures durant si je le veux,
    même pour un instant,
    instantanément disponible,
    nuit et jour,
    inondant de volupté aux nuances sans cesse changeantes,
    ma chair

    ô, comme j’adore tes nouveaux types d’exploits,
    mon cher pénis

    #42789
    bzo
    Participant

    me connecter à mon corps par le yin,
    oh, être uni à lui,
    cette chair s’ouvre comme une fleur,
    dardée des rayons d’un soleil intérieur,
    butinée de toutes parts

    mes caresses, mes postures, mes gestes, mes mouvements,
    sculpture dans le moment, l’échappée belle,
    l’instant précieux, l’instant unique, l’instant magique,
    offert, s’offrir, être cueilli, recueilli,
    le refuge ardent de la communion intime,
    boire aux ressources secrètes de son corps

    #42790
    bzo
    Participant

    ma peau s’embrase tellement au passage des doigts,
    tout mon corps en tremble, en fait,
    j’ai l’impression d’être un tambour,
    comme je résonne, au moindre frôlement,
    par moments, j’ai l’impression de ne plus être que vibrations
    dansant dans l’espace

    mes bouts de doigts sont magiques, ils me font un de ces effets,
    j’adore les laisser glisser au hasard,
    j’écarte les cuisses, je fais monter une contraction
    tandis que je me mets à chipoter un téton en même temps,
    des petits mouvements circulaires dessus

    oh cette contraction,
    comme ma chair se met à fondre entre mes jambes,
    comme je la sens ma fente,
    comme je la sens s’emplir d’une chaleur soyeuse
    qui se répand vers le haut,
    c’est indescriptiblement bon,
    ce baume ineffable de plus en plus imbibant mes entrailles
    qui monte vers le cerveau

    je me suis surpris à m’arrêter plusieurs fois de suite
    tellement mes gémissements étaient devenus forts, tellement ils étaient yin,
    j’ai eu un moment de honte, je l’avoue de gémir comme cela au féminin
    mais cela n’a pas durer longtemps, je me suis lâché de plus belle
    oh, j’en pleurerai, tellement tout mon corps était envahi de plaisir

    de temps à autre, j’arrête de me caresser et resserre les cuisses,
    j’aime beaucoup cet équilibre,
    ondes prostatiques + ondes de tout le corps, enflammées par mes caresses
    et puis d’un autre côté,
    cuisses serrées, juste ondes génitales accompagnées par un peu d’ondes du corps
    telles que je peux les obtenir juste en bougeant, en ondulant, en dansant le bassin
    mais sans les mains

    cela me fait un équilibre et une complémentarité parfaite, je le sens,
    ma queue reste bien molle,
    dans ce genre de pratique, c’est toujours bon signe,
    cela veut dire qu’il n’y a aucune interférence de plaisir pénien,
    je peux monter en puissance sans arrière-pensée
    tout en continuant d’utiliser abondamment par moments
    les ondes génitales qui éveillent tellement de volupté en moi

    mais comme toujours, c’est la prostate qui mène le bal,
    c’est elle, la reine du show,
    en mode yin, sa puissance me procure la sensation sublime de pénétration
    et permet à la tension sexuelle de décoller de plus en plus,
    jusqu’aux orgasmes prostatiques en mode yin

    l’océan m’emporte, juste l’océan m’emporte,
    je ne suis plus qu’un fétu de paille
    balloté par les eaux,
    ce corps abrite tout un océan, dans ses ténèbres,
    prêt à nous danser jusqu’à l’horizon

    #42792
    bzo
    Participant

    chez moi, je bricole entièrement nu,
    c’est le plus confortable et puis bien sûr,
    il y a les innombrables moments de complicité, d’intimité, avec mon corps,
    tout le long

    mais je me suis rendu compte que vraiment totalement nu, plus de chaussettes , plus rien,
    j’aimais vraiment bien cela,
    que je me sentais particulièrement bien ainsi,
    tout le corps dénudé

    il y a un rapport à l’espace, à l’environnement
    qui est différent,
    il y a une sorte de réceptivité,
    comme si toute la peau nue, partout,
    n’était plus entravée d’aucune sorte,
    une sensation d’ouverture vers le monde,
    difficile à expliquer
    mais ,il y a définitivement quelque chose de différent, entièrement nu

    si jamais je retourne jamais en vacance quelque part,
    ce sera impérativement dans un environnement nudiste,
    il n’est jamais trop tard pour s’y mettre

    #42794
    Caktil
    Participant

    Il est vrai que c’est très agréable d’être tout nu.
    Je n’ai jamais vraiment pratiqué le naturisme, mais je me souviens de vacances dans les Cyclades où j’ai passé quelques après-midi entièrement nu sur la plage et le sentiment de liberté et de communion avec la nature était très présent. Ce sont de très bons souvenirs.

    #42809
    bzo
    Participant

    on capte beaucoup plus qu’on pourrait croire, avec la peau,
    nous, occidentaux, on est habitué à être constamment habillé
    mais je suis sûr qu’avec notre peau nue ,
    on serait comme avec un radar, détectant des tas de choses de ce monde
    qu’on est plus du tout habitué à percevoir

    #42810
    bzo
    Participant

    comme j’aime faire de mes cuisses,
    un berceau chaud, enveloppant,
    pressant doucement les génitaux,
    mon bassin se remplit immédiatement
    de leurs ondes si velouteuses

    je reste ainsi debout, pendant de longues minutes,
    quasi immobile, les yeux fermés,
    je serre, je desserre, un peu, les jambes,
    danse lascivement le bassin,
    vers la gauche, vers la droite,
    le moindre mouvement provoque en moi
    de tels élancements de plaisir

    je me déhanche lentement
    comme si une partie de mon corps dérivait langoureusement, latéralement
    tandis que le reste, semble comme figé,
    prêt à s’élancer sur une piste de danse dans l’invisible
    le yin qui m’emplit,
    me sculpte, avec de plus en plus de précision, de finesse

    mon corps intérieur se confond tellement à ma chair, par moments,
    je me pâme de me sentir ainsi,
    tellement pleinement, tellement richement,
    habité des deux sexes,
    comme interagissant ardemment

    les énergies s’élancent au ralenti,
    tout en arabesques et en ondulations,
    le mouvement semble à présent, entièrement intériorisé,
    je ne me rends même plus compte si je bouge vraiment
    ou si c’est juste mon intérieur tout en vagues
    qui me donne l’impression, encore de bouger

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