Mots-clés : aneroless
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27 mai 2022 à 20 h 33 min #44107bzoParticipant
laissons-nous aller à quelques fantasmes,
sans rien retenir, voulez-vous,
soyons très cochon,
aussi cochon que possible, vous et moi,
au fur et à mesure de mes mots
je meurs d’envie, désormais,
de sentir votre pine bien dure et chaude,
dans ma bouche,
de la sentir couler sur ma langue
je meurs d’envie de lécher de longues minutes,
ce gland votre
j’écris tout cela, en fait, juste, pour assouvir un fantasme
qui s’improvise, pour l’instant, en moi, au gré de la plume
et pour bien sentir, ainsi, plus bas, mon pénis se durcir
imaginez comme mon pénis est en train de durcir
en écrivant ces mots,
je le frotte aussi, un peu avec mes cuisses au fur et à mesure,
comme c’est bon tout cela,
déjà, il coule sans discontinuité
vous le voyez, vous l’imaginez,
mon pénis déjà bien durci
en train de couler de bonheur
en vous imaginant lisant mes mots
et votre pénis se durcir, grâce à cela?
j’ose espérer que le votre
durcira autant que le mien, en me lisant
le mien déjà l’est tellement
et il durcit toujours plus,
en imaginant le votre durcir progressivement,
en me lisant
de plus en plus excité,
je vous imagine maintenant,
imaginer mon pénis devenir dur en écrivant ces mots
j’imagine le votre durcir, aussi, en même temps
durcir à cette pensée du mien se durcissant
dans votre bouche, donc,
grâce à mon imagination,
mon sexe a enfoui sa tête violacée,
dans votre orifice à vocables, entre vos lèvres,
c’est là, le centre de ma cible, avec obstination,
c’est là que je veux aller le fourrer,
c’est là que je veux aller le frotter,
le faire aller et venir
imaginons qu’on imagine en même temps,
malgré le décalage spatio-temporel,
votre bouche, autour de ma pine bien durcie, donc,
vos lèvres sont bien chaudes , bien humides, bien enveloppantes,
comme vous aimez sucer ma pine, la frotter avec votre langue,
oh elle est devenue encore plus dure, maintenant, avec ces mots,
la mienne
et la votre, aussi, j’espère
j’imagine mon gland et ma hampe,
entièrement disparues entre vos lèvres,
elle n’est pas trop grande, rassurez-vous,
vous hoquetez quand même, une fois de temps à autre
mais c’est de bonne guerre,
on est tellement excité ainsi
et puis on n’est pas des mimosas
j’imagine maintenant, longuement, avec insistance,
votre langue tourner autour de ma hampe
mais j’imagine aussi, en même temps, ma langue à moi,
tourner autour de la votre, de hampe,
eh oui, nous somme tête-bêche,
je nous imagine en 69,
nos deux hampes durcies, englouties,
nos langues, nos lèvres, respectivement, occupées ,
par le dard de l’autre
crachons en même temps, voulez-vous,
libérons nos bourses, parfaitement synchronisés,
mêlons nos gémissements et nos tremblements,
dans un bref concert improvisé
par nos reins en train de se vider
je vous imagine bien poilu, un peu bestial, pour l’instant,
je vous imagine avec la mâle attitude, autoritaire, compulsif, acharné,
bien que d’habitude,
vous soyez quelqu’un de très gentil et de très doux,
vous me retournez
et votre pine toujours aussi dure qu’elle l’était , il y a quelques instants,
entre mes lèvres,
vous me l’enfoncez d’un coup sec, entre les fesses
oh comme c’est bon de la sentir toujours aussi dure
et de chercher à s’enfoncer toujours plus dans mes entrailles,
j’aime sentir votre bassin se cogner contre mes fesses,
j’aime vous sentir enfoncé jusqu’à la garde,
j’aime sentir vos couilles poilues venir se presser contre ma peau
28 mai 2022 à 9 h 43 min #44108bzoParticipantce que j’ai décris plus haut,
cet équilibre entre les énergies en circulation,
pendant plusieurs jours, je l’ai atteint,
en adoptant des contraintes, à ma façon d’utiliser les mains sur la peau,
soit, en n’utilisant que le bout de mes doigts,
soit, en gardant les mains à peu près immobiles, quelque part, sur mon corps,
cela permettait de bien me connecter à celui-ci,
de bien être à son écoute,
tout en éveillant tout un carrousel, sans cesse changeant, de sensations
dès qu’on utilise les paumes aussi à plat,
on s’engage , en fait, sur un chemin beaucoup plus étroit, beaucoup plus instable,
beaucoup plus déchaîné, aussi, encore,
ne pas le faire pendant plusieurs jours,
m’a permis d’apprendre à bien sentir cet équilibre entre les énergies qui circulent en moi
et à bien le garder en point de mire, tout le long des instants
cependant c’était une étape intermédiaire,
désormais depuis hier soir, je peux à nouveau faire ce que je veux avec les mains,
les laisser divaguer au gré de mon désir, sur la peau,
les laisser générer comme elles le veulent,
je parviens à maintenir cet équilibre entre les ondes du bassin
et celles générées par le reste de mon corps, constamment
je me concentre désormais uniquement
à être le plus fusionné possible dans l’instant, à mon corps,
c’est une sorte de fuite en avant,
ainsi, on garde toujours une micro-longueur d’avance
sur le déchaînement en nous,
ainsi en fait, paradoxalement,
on atteint une sorte de stabilité, dans l’instabilité,
suprêmement
autant dire, que je me concentre sur rien du tout,
sur rien et sur tout,
juste je suis là, dans l’instant, totalement à l’écoute de mon corps,
juste je tends constamment vers la perception de cet équilibre
des énergies générées de toutes parts
ce point d’équilibre
est comme un bouchon qui danserait sur des flots déchaînés,
il est là, il est submergé de toutes parts, trempé, inondé, dégoulinant,
il vacille, se penche de tous les côtés
mais constamment se redresse et danse sur les eaux
qui elles-mêmes, ne sont plus qu’une masse dansante
s’agitant de toutes parts
le point d’équilibre
est une sorte de point de focalisation dansant, insubmersible,
même si constamment vacillant, tremblant, plongé, secoué, de tous les côtés
je suis là au milieu de tout cela,
percevant, m’imbibant, ressentant, en mode majeur
dégustant l’instant ardent, l’instant incandescent,
vibrant de tout mon être
avec juste au milieu de moi-même,
flamme dansante , vacillante,
ce petit point de focalisation qui garde tout l’édifice ensemble,
tout en le laissant se désagréger, se désenclaver, exploser, se disperser,
entrer en éruption, à chaque instant,
plus rien n’est retenu, plus rien,
tout coule librement,
tout se rue divinement
mais donc, il y a quelque part, au milieu de moi,
ce petit flotteur dansant sur les flots,
c’est là-dessus que je me concentre
pour le reste, je me laisse complètement entraîner, chahuter ,
par ce divin torrent,
toujours et toujours, plus
28 mai 2022 à 13 h 15 min #44109bzoParticipantau plus l’accord avec mon corps,
se fera parfaitement,
au plus le brasier,
sera riche, intense , varié et délicieux
je n’ai plus que cela comme objectif,
dans l’instant,
me rapprocher le plus possible de mon corps,
me mettre tout entièrement à son service,
le laisser mener l’action, le plus possible
la récompense sera automatiquement là,
un flamboyant défilé de sensations, de volupté et de jouissance,
le désir déployé, dans toute sa splendeur,
le yin et le yang, libérés en moi,
interagissant dans ma chair,
comme deux amants ardents et passionnés
29 mai 2022 à 10 h 54 min #44110bzoParticipantdès que je passe en mode yin,
mon corps réagit instantanément,
comme un instrument de musique,
délivre des torrent de notes de plaisir,
au moindre contact, au moindre mouvement,
au moindre changement de position,
à la moindre contraction
je peux vraiment me dire
que cela commence à être sérieusement bien au point,
tout cela,
oh que oui,
comme j’ai appris à l’aimer ce corps,
à vivre une intimité avec lui,
à libérer le désir ,
à faire flamboyer les énergies qu’il porte en ses flancs
tout n’est pas rose, cependant,
le massage prostate, je n’y arrive pas,
malgré que j’ai eu deux années de pratique avec
où j’ai été aussi loin qu’il y a moyen,
je n’arrive pas à le redémarrer en moi,
je n’obtiens avec,
que des résultats très peu satisfaisants
je manque surtout de temps
pour pouvoir produire cet effort
qui me permettrait de me remettre en selle,
dans ce type de pratique aussi
et puis dans le domaine du plaisir anal,
il y a aussi des pistes à explorer
mais je ne le fais presque pas
avant de me coucher,
je m’enduis de beurre de karité et d’huile de jojoba,
certaines parties du corps,
dans l’anus, je me mets un peu du beurre de karité,
c’est chaque fois l’occasion de jouer quelques secondes dedans avec le doigt,
avec systématiquement, des résultats très très plaisants
je devrais faire cela , à d’autres moments, aussi,
que juste avant de me coucher , vers 3 heures du matin,
explorer un peu cela, plus en avant,
le jeu avec les doigts, avec l’anus, offrent pourtant des sensations bien spécifiques
mais je n’ai jamais vraiment développé cela
et c’est bien dommage
là, aussi, dans deux ans , quand je serai à la retraite,
c’est au programme
plaisir en mode yin,
massage prostatique,
plaisir anal avec mes petits doigts,
je revendique le tout naturel, sans aucun accessoires,
sans aucune béquilles extérieures, genre porno
le circuit fermé, avec ses propres énergies,
quand on a une sexualité en solitaire,
ce n’est pas juste pour satisfaire des idées qu’on a,
non, pas un seul instant,
c’est juste que c’est ainsi que c’est le plus efficace,
le plus puissant, le plus riche, le plus varié au niveau des sensations
je reprend toujours cette image de mettre de l’eau dans son vin,
ainsi, on le consomme pur,
on consomme ses énergies, pures, sans aucun additif, du tout BIO, fait maison,
sans rien d’ajouter,
le nectar produit par sa chair, dans toute sa splendeur
29 mai 2022 à 11 h 53 min #44111bzoParticipantje suis resté au lit, longuement, sans bouger,
reprendre mon souffle,
reprendre mes esprits
mais avant tout,
goûter à cette sensation de satiété,
de paix et d’épanouissement,
dans ma chair
je me sens bien, comme rarement,
cette délicieuse tempête qui a pris fin, il y a quelques instants,
j’en sens encore partout, en moi, les traces, dans mes fibres
mon corps et moi, nous avons fait un,
nous avons galopé, ensemble,
le dérèglement produit du sens,
le dérèglement a fait sens, impérialement, un instant,
c’est ce que ma chair me susurre
quelque chose ici bas, a fait sens, un instant,
pour moi,
pour tout mon être, de fond en comble,
quelque chose était en accord en moi,
a produit de l’épanouissement, de la communion,
une ineffable incandescence
quelque chose s’est accompli, un instant,
mais s’il n’en reste plus rien,
qu’un vague souvenir, désormais,
cela s’est éloigné,
un certain état de mon être, s’est éloigné de moi,
m’a laissé dans son sillage,
s’est évanoui vers la ligne d’horizon
30 mai 2022 à 0 h 12 min #44117bzoParticipanthors du lit,
je continue d’utiliser les mains qu’en mode dégustation,
c’est à dire, rien qu’avec les bouts de doigt,
filant à gauche, à droite,
ce ne sont pas vraiment des caresses,
le geste n’a rien de sensuel, de langoureux,
plutôt, j’entre en contact avec les touches innombrables
de mon instrument de musique,
j’en tire des notes, des accords,
je goûte aux mille et une nuances de sensations
que mon corps est capable de produire,
je m’en régale, je ne m’en lasse pas
par contre, au lit,
il n’est plus question de mode dégustation,
il s’agit de s’envoyer en l’air, le plus haut possible
et pour cela, il me faut les mains en full mode,
tout l’éventail possible des caresses sur la peau,
plus rien n’est retenu,
je veux le tapis volant avec tous ses chevaux dans le moteur,
je veux les tomes complets
des mille et une nuits,
à chaque instant, dans ma chair
31 mai 2022 à 1 h 29 min #44119bzoParticipantpar moments,
les sensations semblent former
comme une sculpture, en moi,
le yin danse,
le yin s’élance amoureusement,
harmonie calme, sophistiquée
ma chair est habitée,
ma chair est une demeure,
ma chair est un nid incandescent,
un éventail coloré qui s’ouvre
1 juin 2022 à 12 h 07 min #44120bzoParticipantje suis content,
une petite séance de rien du tout, il y a quelques minutes,
en massage prostatique, aneroless,
mais très riche d’enseignement
pas eu de vrai orgasme prostatique, encore
mais cette demie heure m’a rassuré de fond en comble
quant à mes capacités de retrouver les orgasmes prostatiques,
dans un futur plus ou moins proche
mes tentatives avaient été jusqu’ici, très inégales
mais la vérité, c’est que je n’ai jamais assez sérieusement et assez patiemment essayé,
manque de temps
mais surtout,
avec mon mode yin, ayant tellement pris racine en moi,
m’étant devenu tellement naturelle
il m’est devenu beaucoup plus difficile de m’engager en d’autres voies,
dans la mesure où il m’est si facile de mettre en route instantanément,
cette sexualité si riche, si intense et si variée
et avec des résultats immédiats dans la chair
à l’instant même où je commence,
le plaisir se déclare de partout,
tout mon corps est engagé dans un dialogue ardent
et la sensation de me faire l’amour,
ne me quitte pas un seul instant
la puissante sensation de complicité, de communion, avec ma chair,
de la volupté à gogo, tellement jouissive,
il est très difficile à résister à tout cela,
quand vous êtes là, couché sur votre lit,
à essayer de retrouver vos sensations prostatiques,
donc avec un plaisir absent,
tout votre corps réduit à une quasi immobilité
et où plus grand chose ne circule
il y a un moment où tout mon corps et tout mon esprit, se révoltent
et je ne peux y résister,
je passe en mode yin,
mon bassin se met à danser, mes cuisses à frotter mes génitaux,
enfin tout le barnum se met en route
et je commence à gémir et à jouir,
le lit du torrent est à nouveau irrigué
le dialogue avec la prostate,
c’est comme de frapper deux pierres, l’une contre l’autre,
pour l’instant,
je sens des étincelles dans mon bassin,
par moments, énormément même, d’étincelles
mais le feu ne se déclenche pas encore ,
les flammes prostatiques ne se déclarent pas encore, dans mon bassin
cependant, aujourd’hui, je suis parvenu à rester presque une demie heure
et j’ai senti un véritable dialogue, s’établir avec ma prostate,
j’ai senti les deux pierres s’entrechoquer,
j’ai senti les étincelles, de plus en plus nombreuses
et j’ai très distinctement senti dans ma chair,
que je pouvais y arriver
je ne vais pas chercher à forcer l’issue,
tout à mon aise, il n’y a pas d’urgence,
là aujourd’hui, cela a été décisif
donc patience
et puis aussi, j’ai senti que ce n’était pas un problème
que ma prostate soit habituée depuis des années,
en mode yin,
a travaillé en étroite coordination , avec mes génitaux, avec mon anus,
avec tout mon corps, en fait,
et que je pourrais avoir les deux systèmes de plaisir,
en parallèle, dans mon corps, sans problème
2 juin 2022 à 20 h 46 min #44122bzoParticipantj’aime oublier complètement en journée
quand je suis sur mon lieu de travail,
donc plus de petites séances,
détente sensuelle,
détente voluptueuse,
aux toilettes
j’oublie complètement
mais alors complètement
que cela existe
et puis le soir, après mes courses,
quand je rentre,
je me déshabille,
comme à mon habitude
car j’aime être nu chez moi,
quand je suis tout seul
c’est alors que
dès que toute ma peau est à l’air libre,
aux premiers effleurements involontaires
de mes cuisses contre les génitaux,
que quelque chose s’éveille en moi,
ma main alors, se pose automatiquement, sur la peau,
erre un peu, au hasard, dessus
comme pour en estimer le grain, aujourd’hui,
mon bassin a quelques mouvements alanguis
et là, tout à coup, seulement à ce moment-là,
cela me revient, tout me revient, tout mon parcours,
en même temps qu’il y a comme une machinerie
à produire de la volupté, à produire de l’ineffable
qui se déclenche en moi
il y a toujours comme un éblouissement, alors, en moi,
pendant quelques instants,
quand je me rends compte de ce qui s’est développé en moi,
de ce qui m’a attendu chez moi que je revienne,
de ce qui est prêt à se déclencher dans ma chair, à volonté,
selon mon envie
3 juin 2022 à 2 h 04 min #44123bzoParticipantla réponse de notre corps peut être pure magie
mais il faut travailler longtemps sur soi,
creuser, creuser,
être toujours plus à l’écoute, être toujours plus intime de sa chair,
jusqu’à ce que le moindre mouvement, le moindre geste, le moindre contact,
la moindre contraction, la moindre position,
semblent délivrer une sensation
dès lors, vous vous mettez à vous caresser, à bouger, à faire des gestes,
à contracter par-ci, par-là,
vous changez de posture
et c’est comme si tout cela formait,
des accords de sensations,
aux nuances sans cesse changeantes
tout votre être,
ne semble plus qu’un avion et une piste de décollage,
cela vient de partout, tout semble lié,
tout réagit, vous n’êtes plus qu’un immense orchestre,
toutes les parties de votre corps,
semblent dialoguer entre eux,
le décollage est un chant généralisé
de tout votre être
on n’y arrive pas toujours,
la disponibilité doit être totale
4 juin 2022 à 9 h 58 min #44126bzoParticipantà certains moments,
je parviens à faire réagir mon corps, hors du lit,
avec un total abandon, une totale réactivité, avec une totale montée des énergies,
comme le texte juste au-dessus, le décrit
cela correspond au même niveau de fusion avec mon corps,
à la même réactivité de celui-ci,
que la nuit,
je suis alors dans le “no limit”, à chaque instant,
cela devient vraiment des moments magiques à vivre
mais je n’en suis encore pas capable tout le temps,
cela me frustre un peu,
j’aimerai pouvoir sentir que la circulation est totale, sans limites
car les sensations dans ces moments-là,
acquièrent une dimension tellement spéciale,
cela devient cosmique en moi,
une galaxie semble se déployer
et je voyage là-dedans, parmi les étoiles
cosmique mais tellement charnelle,
la chair est une galaxie,
en même temps, tellement terre à terre
et céleste,
l’instant devient hurlant, l’instant devient miel,
l’instant devient étoile voyageuse,
j’aime l’animal en moi,
tout autant que l’ineffable de l’aile de l’ange
mais donc, oui, par moments, les caresses semblent tourner à vide,
c’est le risque d’essayer de s’engager totalement,
sans rien retenir,
mon bassin ne me fait jamais défaut
mais c’est le reste du corps qui est plus difficile à convoquer, par moments,
il est plus capricieux, plus lointain,
il demande un télescope parfois, parfois une loupe,
parfois les deux
la communion avec son corps, hors du lit,
est aussi un exercice de haute voltige,
cela fait partie de son charme ou pas,
selon les moments
4 juin 2022 à 10 h 48 min #44127bzoParticipantau lit, par contre, de jour comme de nuit,
je n’ai plus aucun problème à me mettre en mode “disponibilité totale”,
je sors d’un petit orgasme matinal,
quels moments délicieux,
je me suis tortillé dans tous les sens, un bon quart d’heure,
comme une écrevisse qu’on chatouille
c’est le désir, ce grand coquin, en moi,
il me fait cet effet,
mes jambes, mes bras, mon torse, mes hanches, prennent de l’indépendance
et bougent dans toutes les directions sans que j’ai plus aucun contrôle sur eux
aucune envie , d’ailleurs, d’avoir du contrôle sur eux,
au plus ils n’en font qu’à leur tête,
au plus je suis heureux, extatique, au septième ciel,
heureux comme une éponge , au milieu de l’océan,
battue par les vagues, entraînée par les courants
5 juin 2022 à 10 h 21 min #44131bzoParticipantnotre corps est capable de tout
mais alors, de tout,
il faut juste lui faire comprendre ce qu’on attend de lui,
effectuer notre demande d’une manière qui soit lisible pour lui,
compréhensible pour la chair et tout ce qu’elle charrie en elle
nous le questionnons,
nous aimerions qu’il nous réponde,
il faut formuler notre demande, de manière intelligible,
à tout instant, il faut instaurer un dialogue
nous cherchons à agir sur la couche sensible,
sur la couche des émotions,
avant tout,
à ce qu’elles prennent des proportions épiques,
qu’un grain de folie y règne,
en fasse une cour des miracles où tout est possible
elles nous relient au monde, nous relient aux autres,
nous relient à nous-même,
sans la collaboration, sans la complicité, du corps,
nous n’en serons pas capable
avec,
tout est possible, toutes les folies sensorielles, sensitives,
jouissives, orgasmiques, extatiques
seront à notre portée
le monde sensible, le monde du ressenti,
est faite de vagues de tentacules
qui peuvent aller loin, tellement loin,
s’insinuer au plus profond de nous même,
comme s’insinuer entre les objets, entre les êtres,
s’insinuer en eux, même,
aller sonder leurs profondeurs
comment questionne-t-on son corps?
c’est bien sûr, la question,
la seule et unique qui compte
il faut mettre en place un langage commun,
en surface, il consistera de certains mouvements, de certains gestes
qu’on aura découvert
qu’ils sont comme des signaux pour le corps
mais intérieurement, c’est là que cela se passera avant tout,
le geste, le mouvement, seront associés
à une attitude de tout notre être,
à de l’ouverture, du relâchement, du lâcher-prise,
une disposition mentale
on ne peut pas juste envoyer des signaux physiques
et espérer que le corps réagira uniquement à cela,
il veut notre esprit, il a besoin d’une forme de collaboration de notre esprit
lui donner juste un geste, un mouvement,
une action avec un masseur ou une contraction,
cela reste une aumône négligeable pour lui,
cela doit être accompagné par une part immatérielle de notre être,
la tartine doit être beurrée et garnie,
pas juste du pain sans rien,
il est déjà rassis et partant en miettes,
avant même d’arriver au but
d’où la difficulté,
le geste doit être habité, le geste doit contenir une part de nous,
il doit être une offrande de valeur,
il doit comprendre une part de nous, du vrai nous,
alors le corps prendra la peine de réagir positivement
prendra la peine d’auto-injecter un petit grain de folie
là où cela peut agir, là où cela compte,
les règles dans notre chair, l’instant d’avant, qui semblaient d’airain,
s’en vont à vau l’eau, disparaissent,
le désir, folie momentanée, folie sacrée, folie titanesque
semble dominer de plus en plus ,
bouleversant toutes les charpentes et assises
du monde, en place, en nous et hors de nous,
bref, cela devient magique, pour un moment
6 juin 2022 à 11 h 25 min #44132bzoParticipantune fois que vous parvenez à bien faire dialoguer,
toutes les parties de votre corps,
que tout, plus ou moins, en vous, répond,
se met en action quand sollicité,
l’architecture, que dis-je, la géographie,
de votre corps d’énergie,
commence à être perçue irrésistiblement,
se révèle à vous,
comme un ensemble où tout est relié
c’est votre corps intérieur , désormais
que vous caressez,
c’est votre corps intérieur , désormais
que vous bougez,
c’est votre corps intérieur, désormais
que vous écoutez,
c’est votre corps intérieur , désormais
avec lequel vous éprouvez
il semble comme superposé à votre chair,
en filigrane,
en palimpseste,
c’est sa face cachée, en fait,
multitude de filaments vibrant, ondulant,
sillonnée d’étoiles de soie, de planètes de chaleur,
c’est votre galaxie intérieure,
très personnelle,
vous êtes plongé dedans,
vous y êtes immergé, vous en êtes imbibé,
vous y dérivez, au gré du désir
elle s’est formée,
vous en avez perçu l’immensité, au moins, un moment,
elle peut désormais renaître, à la moindre sollicitation,
on y entre, par une caresse, par un frôlement,
par une hanche qui bouge un peu lascivement,
par une contraction,
par une position de l’ensemble du corps,
par un léger déplacement du bras,
comme on tournerait une clef dans une serrure
elle est là immédiatement,
vous en buvez l’immensité par tous les pores,
on y entre, de par ci, de par-là,
on en explore l’infinité des trajectoires possibles,
l’infinité des détours possibles,
l’infinité des moments suspendus possibles,
l’infinité des escales possibles
7 juin 2022 à 11 h 20 min #44133bzoParticipantbonjour couilles, bonjour pénis,
bonjour prostate, bonjour anus,
bonjour fesses, bonjour seins,
bonjour hanches, bonjour torse,
bonjour mains, bonjour cuisses,
bonjour peau
vaut mieux tard que jamais,
un ouvrier a passé une bonne partie de la matinée
à installer des thermostats sur mes radiateurs,
du coup, je n’ai pas pu être aussi proche de vous
que j’aime à l’être quand je suis à la maison
cette intimité de tous les instant, avec ma chair,
quand je suis seul chez moi, entre mes quatre murs,
comme elle m’a manqué quelque part,
même si je n’y ai pas pensé, un seul instant
oh, mes agneaux,
plein de vaisseaux sanguins, de nerfs, de muscles,
comme on se sent bien ensemble,
comme on lève des tempêtes délicieuses,
rien que d’écrire ces mots,
je bande déjà comme un âne,
je me mets à me caresser les seins,
à bouger les hanches,
ne voilà-t-il pas déjà que je suis envahi d’ondes,
que la volupté s’est emparé de moi,
de la tête aux pieds
qu’il est doux de gémir de plaisir,
comme cela va bien aux oreilles,
comme cela glisse onctueusement dans la bouche,
ah, je ne bande plus
mais mon sexe est toujours en action,
plus que jamais, pourvoyeur d’ondes
oh ma chair,
quel nid ardent, constant,
tu es, désormais, pour moi,
éloigné des autres corps, depuis des années,
mais plus tant que cela, quelque part, finalement,
car je vis tellement à fond le mien,
cela m’a appris à ressentir les autres, aussi,
à me sentir plus proche des gens que jamais
le magnétisme des corps,
me fait trembler de fond en comble, par moments,
je me sens pénétré à distance,
je sens, par moments, mon sexe, irrésistiblement,
dériver vers des bouches, des vagins, des mains,
je sens des pénis contre ma bouche, contre ma peau,
je sens des vulves humides contre mon gland,
je sens des forêts de lèvres, de langues, de mains,
en action, entre nous, par moments
un noyau en commun, à éveiller,
en chacun de nous,
en communiant à fond en moi,
avec ce qui nous unit, avec ce qui nous rapproche,
quand nous nous serrons ardemment,
les uns contre les autres,
je communie en même temps,
avec personne, avec tout le monde
8 juin 2022 à 8 h 23 min #44134bzoParticipantme suis beaucoup réveillé, la nuit passée
mais ce n’est pas grave, c’était chaque fois l’occasion
de passer un moment ardent avec ma chair,
mon corps se mettant chaque fois, automatiquement en route
quand je repense à cette nuit, je suis ému et heureux,
même si fatigué du manque sommeil
mais le souvenir combiné de mes rêves et de mes moments de plaisir,
est quelque chose d’intrinsèquement très satisfaisant
beaucoup eu de doigt dans l’anus, cela je m’en souviens très précisément,
c’était chaque fois le même procédé,
le petit doigt, complètement de travers, latéralement, qui faisait le plongeon,
l’endroit glissait à merveille car bien lubrifié
de tout le beurre de karité dont je m’étais enduit avant d’aller dormir
donc, le petit doigt, plongé, non pas verticalement
mais vraiment complètement de travers,
une fois ainsi, en place, il ne bougeait plus de lui-même,
juste avec la danse lascive du bassin,
il acquérait le rythme général, langoureux, nonchalant, de houle
et bougeait, ainsi, de-ci, de-là,
générant les ondes puissantes si caractéristiques
qui venaient se combiner dans le bassin,
aux ondes génitales, occasionnées par les frottements de mes cuisses
et celles de la prostate
qui chez moi, est comme un perroquet bavard qui se mêle de tout,
à tout bout de champ
divine combinaison, le bassin à pleine puissance
qui répand ses ondes, dans toutes les directions,
venant se mêler aux autres types d’ondes , générées par le reste de mon corps,
mes mains caressant, lentement, passionnément, mes seins, mes flancs, mes cuisses
et puis les lentes ondulations générales de mon corps en mode liane lascive
le tout, à chaque fois, ne durait qu’entre une dizaine de secondes, jusqu’à une minute
mais c’était tellement intense, tellement débridé, à chaque fois
puis je replongeais au royaume des rêves,
emportant avec moi quelques gémissements
comme bagages pour la route
9 juin 2022 à 8 h 24 min #44138bzoParticipantah, doigt(s) dans le cul,
comme j’adore
un peu de beurre de karité dans le tuyau
et c’est parti,
de lents va et vient,
du tripatouillage, de la fouille, du chipotage,
des serrements et desserrements de sphincter
il me faut rien de plus
pour des sensations fortes,
tellement intenses,
tellement jouissives
vive le doigt au cul,
vive l’anus,
vive le sphincter
10 juin 2022 à 1 h 24 min #44139bzoParticipantcomme j’aime presser, malaxer,
triturer, frotter, contracter,
même juste bouger,
cette chair
masse de viande, de sang et de nerfs
mais aussi, éponge imbibée de plaisir
au moindre contact,
au moindre mouvement,
qui se met à dégorger
11 juin 2022 à 0 h 53 min #44140bzoParticipantl’ineffable aux innombrables tentacules de soie,
nage en moi,
danse en moi,
je le sens s’engouffrer partout,
fouiner partout,
explorer la moindre cellule de mon être,
s’y lover comme dans un nid
11 juin 2022 à 9 h 51 min #44141bzoParticipantje crois que pas un jour,
je n’ai cessé d’avoir une part, laboratoire, en moi,
explorer dans toutes les directions, tester ceci, tester cela,
les résultats ne sont pas toujours autant au rendez-vous qu’on l’espère
mais cela fait progresser, cela fait bouger les choses,
cela met en branle
cela explique d’ailleurs que parfois, j’écris n’importe quoi par ici,
quelque chose que je croyais positif, un réel plus,
je l’évoque ici avec enthousiasme et conviction
mais le lendemain, c’est déjà relégué aux oubliettes
car finalement pas aussi intéressant qu’il semblait
dans le feu de l’action, quand la tension sexuelle est bien établie,
que l’excitation est bien avancée,
certaines choses peuvent fonctionner, peuvent apporter leur lot de sensations
mais qui le lendemain, à froid ou à peu près,
apparaissent sous un jour bien moins reluisant, dans notre chair
mais pour qu’un vrai progrès,
ait eu lieu, se soit accompli,
cela doit pouvoir fonctionner en toute circonstance,
comme par exemple, ma trouvaille de hier
et que ce matin j’applique encore,
que j’applique tout le temps, désormais
car elle est une réelle amélioration de chaque instant,
dans ma pratique
plus délié, plus libre, que jamais,
je suis
j’écrivais encore , il y a pas longtemps
que j’avais des différences de capacité à me lâcher, à me laisser entraîner ,
au lit, hors du lit,
la nuit quand je me réveille pour quelques instants
et puis en cours de journée,
tout est désormais au même niveau, bien optimal,
en toute circonstance, en tout lieu,
avec quoique que je sois occupé dans mon quotidien,
je parviens, désormais, à me lâcher de la même manière,
à me débrider , sans rien retenir,
quoi que soient les circonstances, le lieu
à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit
souvent, les réels progrès qu’on peut faire,
sont d’une simplicité enfantine, d’une lumineuse simplicité,
il faut arriver à un certain point de préparation du terrain, en soi,
être prêt à l’accueillir, que tout soit en place,
pour que la découverte puisse être faite
ce que je parviens, désormais, à faire, en tout lieu, en toute heure,
quoique que je fasse, moments dédiés exclusivement au plaisir ou pas,
c’est à me lâcher de la même manière,
à libérer les forces en moi, optimalement,
c’est, désormais, bien maîtrisé, ce mécanisme
comment je fais? easy peasy,
je n’entrave plus le flux de l’action,
dès que le désir se met en route en moi,
je ne me mets plus en son chemin en aucune manière,
je n’ai plus d’écoute que pour lui, quoiqu’il se passe,
je ne laisse plus le doute, les hésitations, éventuellement me faire dévier
quoiqu’il se passe, quoi qu’il ne se passe pas
même si les sensations,
ne sont pas encore, tout à fait, au rendez-vous
c’est très important à comprendre, cette notion,
le flux, le cours du désir, il faut parvenir à le lier,
sans aucun entraves,
à tout ce que vous faites, à tout votre être, dans l’instant,
même si les résultats ne sont pas encore optimaux,
voire même totalement absents pour quelques secondes,
ce n’est pas une raison pour dévier,
il ne faut jamais reprendre les commandes,
même pour une fraction de secondes,
il faut faire entièrement confiance,
au corps et au désir,
ce sont leurs moments,
il ne faut plus être que spectateur
faire totalement, sans rien retenir,
faire confiance au flux
et à rien d’autre
le résultat, chez moi,
c’est que le plaisir retombe,
désormais, toujours sur ses pattes,
il se manifeste très rapidement,
en toute circonstances,
même si ce n’est pas toujours instantané,
qu’il peut y avoir un décalage,
des coupures de jus, des déconnexions
mais il revient constamment,
je le sens en moi, au travail, je le laisse faire
je garde le lien, je le chéris,
je sais que lui seul, si on lui fout la paix,
se débrouille à merveille
et va tirer rapidement, de chaque instant qui passe,
le maximum de sensations, de jouissance et de volupté
le laisser faire, contre vents et marées
en toute circonstance, en tout lieu,
rester en contact avec lui,
les coupures de ligne seront toujours brèves
le flux redevient effectif, désormais, en une fraction de seconde, en moi
se manifeste dans toute sa splendeur,
plus aucun yo yo sérieux, de perte de tension
les sensations se sculptent,
se sculptent avec patience,
faire confiance à la main qui dirige,
s’en remettre entièrement à lui,
en toute circonstance,
voilà ce que j’ai appris à faire ,
depuis hier
12 juin 2022 à 0 h 38 min #44142bzoParticipantl’orgasme, pendant de longues secondes,
m’a secoué dans tous les sens,
comme une poupée de chiffon
à l’intérieur,
c’était les montagnes russes,
la terre semblait se déchirer,
de tous les côtés,
mon noyau semblait vouloir prendre l’air,
par tous les pores de la peau
12 juin 2022 à 10 h 27 min #44143bzoParticipantun petit orgasme, avant le petit déjeuner,
rien de tel pour démarrer la journée,
on se sent guilleret, léger,
la chair, pleine d’étoiles de douceur,
mes mouvements sont souples, presque félins,
mon sexe est repu, pend benoitement
l’odeur du bon pain émane de la cuisine,
temps d’aller me rassasier le ventre, aussi,
presser quelques oranges,
un bon thé de Chine
durant le repas,
quelques caresses pour accompagner,
les frissons, immédiatement sous la peau,
sont comme du champagne,
vont bien avec tout,
arrosent les instants,
d’une légère couche d’ineffable,
toujours la bienvenue
14 juin 2022 à 23 h 07 min #44151bzoParticipantcomme il y a moyen de tirer des nuances de sensation de ce corps
chaque centimètre carré de peau, a ses spécificités,
combinées à des mouvements, des gestes
qui, eux aussi, délivrent leurs propres coloris,
plus encore les postures
plus encore les contractions diverses et variées
et le tout,
cela fait comme un orchestre,
la musique arrive de toutes parts,
les notes s’élancent de partout,
un continuel kaléidoscope,
un carrousel sans cesse changeant,
dans ma chair
comme je suis devenu complice de ce corps,
nous nous entendons, vraiment, comme larrons en foire,
c’est vraiment la clef de la magie, de la sorcellerie, en nous,
devenir total proche, totalement intime, de son corps,
en dialogue rapproché avec lui
14 juin 2022 à 23 h 21 min #44152bzoParticipantdoublon
14 juin 2022 à 23 h 23 min #44153bzoParticipantje suis étonné et très excité de me rendre compte de plus en plus,
à quel point le plaisir prostatique
est un monde différent
mais alors vraiment différent,
de mon plaisir en mode yin
ces deux-là, vont être tellement complémentaires,
je le sens déjà,
je n’ai pas encore retrouvé toute ma puissance
en utilisation seule de la prostate,
les cascades d’orgasmes , ne sont pas encore là,
je ne parle même pas de tout le reste, les super O,
les interminables extases
cependant, cependant, le dialogue avec ma prostate, seule, est rétabli
et s’amplifie de plus en plus
et donc, je sens à quel point,
ils m’offrent des facettes différentes du plaisir en moi
au lit, il y a quelques minutes, je me suis entraîné, aneroless, bien sûr,
j’alternais des minutes en mode yin
et des minutes en mode prostatique,
c’est ainsi que je veux que cela aboutisse,
en ayant cette capacité de passer de l’un à l’autre
et ma foi, cela se passait très bien
mon plaisir en mode yin,
dès le premier instant,
c’est comme si tous les robinets étaient ouverts en grand,
les sensations arrivent de tous les côtés, continuellement,
en mode prostatique, c’est limité au bassin
et puis il n’y a que la prostate en action,
alors que de l’autre côté,
j’utilise mon anus et mes génitaux, aussi, dans le bassin,
tout mon corps participe constamment, en fait
cependant j’aime ce dialogue, uniquement avec la prostate
qui se renforce de plus en plus,
je réapprends à l’écouter, elle, toute seule,
je réapprends à adapter mes contractions, mes mouvements,
à ce que je perçois ainsi
patience, humilité,
cela me manque tout de même,
je me considère un peu quand même comme un roi sur son trône,
avec mon mode yin qui est tellement avancé, tellement abouti,
tellement capable de m’emmener loin, instantanément
mais j’y arriverais,
je ne fais même pas tous les jours,
quelques minutes en mode prostatique,
donc je ne peux vraiment pas me plaindre
que je ne fais pas des progrès plus rapidement
mais je ne suis pas pressé,
il n’y a pas urgence
15 juin 2022 à 9 h 49 min #44154bzoParticipantparfois j’ai l’impression que tout mon plaisir
n’est que de l’autosuggestion,
de l’autosuggestion à la puissance XXL
mais là, il y a quelques instants, debout,
les hanches dansant langoureusement,
embarquées dans un mouvement de va et vient,
gémissant de plus en plus,
me caressant avec passion, partout,
avec cette sensation irrésistible, incroyable,
de me faire l’amour
qui m’habitait de fond en comble,
avec cette sensation irrésistible, incroyable,
de me sentir, être pénétré et en même temps, de pénétrer,
j’ai bien observé, une fraction de seconde, ce qui se passait,
durant un moment d’impression, comme cela
et en fait c’est le contraire,
ce sont bien les vagues de sensations
qui me suggéraient ce que j’étais en train de vivre
et non le contraire,
c’est ce que je percevais qui me suggérait tout cela
mais de toutes façons, quand bien même,
ce ne serait que de l’autosuggestion,
bah, je m’en fous royalement,
c’est juste délicieusement, tellement vécu ,
tellement ressenti,
dans tout mon être,
il n’y a que cela qui compte, dans cette histoire
si c’est avec de l’autosuggestion
que je parviens à libérer toutes ces forces en moi,
que je parviens à éveiller tout ce maelstrom dans ma chair,
je suis preneur aussi
pas faire le difficile, éthiquement,
quand on parvient à avoir, à volonté,
une pareille jouissance, une pareille volupté,
dans sa chair,
un pareil kaléidoscope de sensations
16 juin 2022 à 19 h 47 min #44159bzoParticipantil faut arrêter de réfléchir,
à un moment donné
et apprendre à agir avec son corps,
pas avec sa tête
c’est là que cela se passe,
au niveau de la chair, des nerfs, des os, du sang,
c’est là que naissent et meurent les sensations,
c’est là qu’elles s’élancent,
pour leurs éphémères galops,
sinon,
on ne percevra jamais
que les échos lointains de la fête,
on ne goûtera qu’aux miettes
qui seront tombées de la table de dégustation,
enfouie dans notre chair
18 juin 2022 à 0 h 48 min #44160bzoParticipantle yin est l’invitée
celle à qui, j’ai remis toutes les clefs,
celle qui a licence de se servir,
de tout,
partout
celle à qui l’on demande
de se matérialiser, un instant,
dans cette chair,
de se glisser dans ces nerfs,
dans ces muscles,
dans ces mouvements,
dans ces gestes, dans ce bassin,
dans ces hanches,
dans ce sexe,
dans cette prostate,
dans cet anus,
dans ces seins
et de faire vibrer tout cela,
autrement,
radicalement autrement,
d’éclairer les pièces,
d’une lumière plus absolue,
plus totale,
enfouie en nous,
réveillée par le désir
18 juin 2022 à 1 h 46 min #44161bzoParticipantme laisser de plus en plus intégralement
envahir par le yin,
galoper quelques instants, ensemble,
oh, vibrer de fond en comble!
je est un autre
et une autre,
entremêlés
n’être plus qu’une affaire,
de communion ardente,
de volupté débridée,
de jouissance sans fin
18 juin 2022 à 10 h 30 min #44162bzoParticipantpetites gâteries du matin,
dans la cuisine, je m’assieds sur mon tabouret haut,
lentement, je croise et je décroise les jambes,
au passage, je presse, je frotte, avec les cuisses, mes génitaux,
de temps à autre, j’y ajoute une contraction
qui fait résonner délicieusement ma prostate
mes mains, ne sont pas en reste,
caresse ma poitrine, mes seins, mes flancs, mes fesses,
tout mon tronc se cabre, se détend, se retend, danse un peu sur place,
joue avec la posture, avec les gestes, les mouvements
ma tête se rejette en arrière, je ferme les yeux,
comme je suis envahi de volupté,
comme je suis envahi d’une chorégraphie, langoureuse, soyeuse,
d’ondes qui circulent,
comme je suis au bord de la jouissance,
déjà, en quelques instants
avec le yin et le yang,
tellement développés, tellement réactifs, en moi,
tellement s’emparant , au masculin, comme au féminin,
de tout mon corps,
de mes gestes, de mes mouvements, de mes positions,
en action,
je deviens un autel, dédié à la volupté et à la jouissance,
je suis en cérémonie de plaisir
un réceptacle, inondé de toutes parts, de sensations
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