Mots-clés : aneroless
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18 juillet 2022 à 7 h 53 min #44267bzoParticipant
cela fait maintenant, des semaines, à nouveau, que je n’ai plus éjaculé,
résultat, ma chair est tellement sursaturée d’énergie,
que mon corps est redevenu d’une réactivité incroyable,
le moindre geste, le moindre mouvement, le moindre contact,
effectués dans un but sexuel,
laisse en moi une traînée de sensations d’une intensité indescriptible,
c’est à chaque fois comme un segment de jouissance douce,
de la poudre de septième ciel
qui se répand en moi et dissout ma chair
elle semble en pleurer de plaisir
et moi, j’en miaule, j’en couine,
en suis soulevé comme un fétu de paille,
à chaque fois, intérieurement,
soulevé comme une plume et emporté plus loin,
vers une autre galaxie,
dont les seules lois élémentaires, physiques,
sont la volupté, la jouissance et l’extase
un sublime dérèglement, désordre,
à tous les étages, de mon être, règne,
comme j’aime sentir toute cette confusion du plaisir,
m’envahir
18 juillet 2022 à 23 h 34 min #44268bzoParticipantc’est comme si j’avais
de la poussière d’éternité
qui m’envahissait,
qui se consume, en un éclair,
au contact de ma chair
le temps d’un rêve éveillé,
j’ai été envahi d’étoiles de soie,
j’ai été envahi de la frénésie,
du fleuve de la vie
le temps d’un rêve éveillé,
j’ai germé,
j’ai brûlé sur un autel,
j’ai déployé des ailes
20 juillet 2022 à 2 h 03 min #44269bzoParticipantnous parvenons au parfait équilibre entre les énergies libérées,
à leur optimale consumation,
quand notre écoute est à son maximum, aussi
l’oreille intérieure,
totalement déployée, totalement réceptive,
ne manquant rien de ce qui se passe,
de ce que la chair nous envoie comme informations
il se produit, dans ces moments-là,
comme une parfaite balance,
un jaillissement, à chaque instant,
idéal
le fait est qu’alors,
la coopération de l’esprit et du corps,
est à son maximum,
leurs efforts sont parfaitement coordonnés,
aucun ne cherche à tirer la couverture,
tous les deux, sont entièrement tournés
à vivre l’instant incandescent,
le plus totalement possible,
en travaillant en conjonction,
à tout instant,
l’un avec l’autre
à tous les étages,
des duos, des couples,
en nous,
à l’oeuvre,
des bipolarités , des tandems
qui apportent la possibilité de fusion,
la possibilité de tension,
la possibilité d’élévation,
la possibilité de volupté,
la possibilité de jouissance,
la possibilité d’extase
le corps et l’esprit,
le masculin et le féminin,
plus prosaïquement,
la prostate et le masseur ou les contractions,
les mains et la peau,
chez moi, les cuisses et les génitaux,
tout fonctionne en tandem, en nous,
deux cailloux sont nécessaires
pour obtenir des étincelles
pour allumer le feu
21 juillet 2022 à 11 h 01 min #44271bzoParticipantle fait que je n’ai plus éjaculé depuis maintenant bien longtemps,
exacerbe tellement tout en moi,
pas seulement sexuellement,
je ressens avec beaucoup plus d’acuité, d’une manière générale,
je suis plus ému, aussi,
mes rêves sont plus puissants
les énergies, en nous, j’ai l’impression
interfèrent vraiment avec tout,
positivement ou négativement,
c’est à double tranchant, bien sur
mais c’est vraiment miraculeux, par moments,
à quel point mon corps peut devenir réactif,
capable de se transformer en un bouquet de sensations, instantanément,
juste, avec un petit geste, un vague mouvement,
une légère contraction de muscle
et puis, avec, moi, à l’intérieur, bien sûr,
qui me donne tout entièrement,
me désenclave, me lâche, me laisser entraîner,
sans retenue,
fétu de paille, je deviens, roulé, balloté, chahuté
les sensations deviennent, tellement fines, précises,
ciselées comme de brefs joyaux, dans ma chair,
j’en pleurerais de bonheur,
d’être capable de vivre de tels moments de grâce et de sensualité
mais tout d’abord,
c’est vraiment simple à rester ainsi, pour moi, avec cette forme d’abstinence
malgré que je pratique très peu, ces derniers temps
et que donc, relativement peu de plaisir sexuel, passent dans les tuyaux,
pour me garder assagi, rassasié, assouvi
mais le fait que j’évite, vraiment systématiquement,
toute forme de pornographie,
tout ce qui peut artificiellement allumer mon désir
le rendre comme des braises rougeoyantes qui ne s’éteignent plus, quelque part,
jusqu’au point, qu’à un moment donné,
même des heures, voire des jours , après
qu’on ait regardé un peu de sexes en action, sur la toile ou ailleurs,
on n’y tienne plus
et on se sente obligé de faire cracher le bâtonnet raidi
je suis vraiment en circuit fermé,
ma tension sexuelle m’appartient,
est nourrie uniquement par moi,
ma chair est sursaturée d’énergie, vibrante constamment,
prête à exploser en feux d’artifice, à tout moment
m’inonder de flots de notes sensuelles, à la moindre demande
c’est vécu de façon très positive, ainsi,
aucune frustration
j’oublie le corps des autres, ce dont ils sont capables,
ce qu’ils peuvent faire quand ils sont en contact les uns avec les autres, entremêlés
néanmoins, je vis leur attraction, au quotidien, dans la réalité, malgré tout,
c’est aucunement gênant, j’adore cela, c’est agréable, sain, rafraîchissant,
quand je suis dehors, par exemple
ou qu’il y a des gens chez moi
et donc, si l’occasion se présente, en rue,
d’admirer discrètement le cul en mouvement d’une passante, ses formes,
des seins qui bougent librement sous un chemisier, un teeshirt,
je ne me gêne pas pour baigner mon regard là-dedans
c’est l’été,
les jupes sont courtes, les leggings sont plus collants que jamais,
les bosses de jeans de certains mecs, aussi, parfois,
sont tellement suggestives,
laissant deviner des braquemarts
qu’il fait bon imaginer, recroquevillés sous la toile du pantalon,
prêts à se dresser , prêts à entrer fougueusement en action,
qu’il fait bon imaginer, l’éclair d’un instant,
devenir raide dans ma bouche, enveloppés par mes lèvres,
gonfler, gonfler,
sentir la hampe de chair chaude se tendre , devenir dure,
se gorger de sang, sous le râpeux de mes coups de langue
je suis assez obsédé par les relations génito-buccales,
plus que par la pénétration, elle-même,
mes textes de fantasmes, en témoignent
mais revenons-en à nos moutons,
de telles masses d’énergie, circulent en moi,
je parviens à en libérer, instantanément, de telles quantités,
avec le plus petit geste, le plus petit mouvement,
la moindre contraction musculaire
j’évoque souvent, ces derniers temps, le terme d’équilibre
car oui, si on veut profiter au maximum, de toutes ces ondes
qui peuvent être générées et mises en mouvement,
de tous ces geysers, dans notre chair,
il faut savoir équilibrer un peu, tout cela
sinon c’est du gaspillage,
on vit quelques frissons mais le feu ne prend pas
le brasier a besoin de notre attention, avant tout
celle-ci est comme le vent qui couve,
qui attise les flammes,
qui permet au feu d’amplifier, de s’étendre
hors du lit,
les ondes du bassin ont un débit moindre que dedans,
très important de se rendre compte de cela,
donc pour maintenir la balance,
les mains ne doivent pas pouvoir voyager sur la peau comme elles veulent
ce que j’appelle, mon mode dégustation,
c’est-à-dire, uniquement des contacts sur la peau,
rien qu’ avec les bouts de doigts,
des effleurements, de légères pressions, des frôlements,
permettent de maintenir cet équilibre, entre les ondes du bassin
et puis celles du reste du corps
et ainsi, de générer un plaisir riche, varié, intense,
en toute occasion, en tout lieu, à toute heure,
quelque soit mon occupation
au lit, c’est différent,
là, les ondes du bassin, retrouvent leur débit normal,
toutes les vannes sont ouvertes au grand
et donc les mains peuvent y aller, aussi, sans restriction,
peuvent improviser leur ballet, sans se freiner, sans se restreindre
hors du lit, comme dedans,
il est tellement bon d’avoir des moments
où les mains restent totalement au repos, les bras complètement passifs,
on laisse, alors, le bassin avoir tout seul, le devant de la scène, pour un temps,
enfin plutôt, en dialogue avec tout le reste du corps
mais sans les bras, donc,
c’est-à-dire tous les mouvements qu’on peut faire avec,
les ondulations, les positionnements, aussi,
les changements de position,
le bassin, alors est en dialogue, avec tout cela
tellement spéciaux, ces moments,
on sent tellement le yin à l’oeuvre en soi , ainsi,
plus que dans n’importe quelle autre manière de faire,
je trouve
et c’est divin à vivre
si je suis uniquement en mode prostatique,
ne sollicitant que ses ondes, donc,
au lit, mon bassin s’immobilise,
je suis couché toujours, sur le dos,
les cuisses s’écartent fort pour qu’il n’y ait aucun contact avec les génitaux,
les genoux repliés vers l’extérieur,
les deux plantes de pieds se collent l’un contre l’autre
et ainsi, dans le bassin,
il n’y a plus que les contractions des muscles du périnée et autour de l’anus
qui bougent en moi
et puis les doigts qui voyagent inlassablement sur la peau,
rien que les bouts de doigt, donc,
même méthode que hors du lit
pour maintenir un équilibre avec les ondes de la prostate,
c’est juste parfait
22 juillet 2022 à 23 h 50 min #44272bzoParticipantcela a encore évolué spectaculairement pour moi,
hier, j’écrivais encore que hors du lit,
debout, assis, immobile ou en marchant,
le débit d’ondes du bassin était réduit
et que pour cela, donc,
pour garder un équilibre entre les différents types d’ondes,
une balance, un dialogue,
je ne laissais que les bouts de doigts, jouer avec la peau,
s’y balader, y prospecter
eh bien, à peine 36 h heures plus tard, ce n’est déjà plus vrai,
j’arrive désormais à ouvrir en grand les vannes dans mon bassin,
n’importe où, dans n’importe quelle position
et par conséquent, je laisse aussi les mains s’en donner à coeur joie
comment faire ressentir un instant avec des mots,
à quel point, je deviens instantanément,
un volcan crachant des flots de soie lentement vers le haut?
comment faire ressentir un instant avec des mots,
à quel point, toute ma chair est prise dans un flot vertical,
chaud, velouteux, doux, tellement frissonnant, tellement pénétrant,
tellement glissant, tellement ondoyant,
tellement tellurique, aussi, en même temps?
comment faire ressentir un instant avec des mots,
à quel point, tout mon être semble d’un bloc,
semble uni, semble pris dans un frisson généralisé,
semble fondre et se reconstituer, sur place, en même temps,
semble un tunnel dans lequel passe de la lave ineffable?
je semble continuellement jouir, désormais, dès le premier instant
et cela ne me quitte plus,
cela ne fait que changer sans arrêt,
les nuances de sensations, je veux dire
semblent danser en moi comme des vagues
qui brusquement changent du tout au tout
mais très fluidement
l’intensité, elle, augmente peu ,
elle semble quasi maximale dès le début
23 juillet 2022 à 8 h 57 min #44273bzoParticipantqu’il fait bon de se caresser,
je suis assis à mon bureau,
nu comme d’habitude
et je me caresse
ma peau est tellement accueillante, pour les doigts,
mon sexe se durcit pour un oui, pour un non,
comme j’aime cela,
le sentir bien dur, quelques instants,
pointant vers le haut
sa raideur semble emplie de vibrations
qui se répandent dans mon bassin,
je le presse avec mes cuisses, un peu,
mon sexe durci,
il semble tellement empli de désir,
toute ma chair, en fait,
je me rends compte
là, assis, avec ma main qui caresse tout doucement,
je bouge un peu, en plus, les hanches,
je commence à gémir,
une animale musique
mais en même temps, tellement sophistiquée,
commence à m’envahir,
oh comme toutes ces notes, dans mon sang,
sont douces, chaudes, frissonnantes,
roulent légèrement de tous les côtés
les secondes deviennent ineffables,
pour un oui, pour un non, ces derniers temps
je me laisse emporter,
comme sur un tapis volant
ma cargaison chérie,
arrimée dans tout mon être,
tu exploses à répétition, en moi,
avec tellement de douceur,
tellement empli de vie, d’ardeur,
en ces moments-là,
je suis
indicibles instants,
amour, amour,
vibrant amour,
vibrante chair
24 juillet 2022 à 10 h 56 min #44280bzoParticipanthier soir, je me suis mis au lit,
j’ai mis la puissance à fond et j’ai foncé, foncé,
oh comme j’ai joui,
quels moments splendides j’ai vécu
à un moment donné, j’ai fini par éjaculer,
donc c’est fini, la chair sursaturée en énergie,
pas grave, c’est un cycle chez moi
le lendemain, tout est bien en place pour de nouvelles aventures,
je suis assis à mon bureau, tapant ce texte
mais je m’interromps souvent
pour reprendre le dialogue ardent avec ma chair,
pour communier avec elle,
elle me répond présent comme si de rien n’était
malgré que j’aie les couilles vidées,
par cette éjaculation monstre de hier soir
24 juillet 2022 à 11 h 18 min #44281bzoParticipantah, ce matin, je n’ai pas encore pris mon petit déjeuner,
je l’ai passée jusqu’ici à me donner du plaisir,
pas se retenir, n’est-ce pas quand le désir est là,
ma chair voulait cette nourriture d’abord,
pour le fromage et le thé, cela viendra après
comme c’est beau de jouir,
tout ce mécanisme de décollage, de folie et de dérèglement, intérieurs,
la vie est là, dans toute sa splendeur,
sa densité ineffable, la richesse de ses multiples couleurs,
concentrée quelques instants, dans nos veines,
faisant tout éclater, faisant tout miroiter,
rendus multicolores, chatoyant, brillant, soyeux
c’est beau, parce que pendant quelques instants,
on est une cathédrale gothique,
pointant vers le ciel,
cherchant à s’unir à celui-ci
25 juillet 2022 à 0 h 45 min #44284bzoParticipantcomme les choses peuvent paraître simples, naturelles, aller de soi
vues d’où je suis,
il faut que je me force, de temps à autre, à me rappeler,
à quel point le parcours a été long
pour en arriver là,
à cette simplicité, qui semble aller de soi,
à ce naturel, à cette complète spontanéité,
des gestes, des mouvements, des positions,
totalement guidé par mon instinct et par mon désir,
à cette facilité de tout déclencher
je me me caresse, je me fais l’amour,
je jouis, je suis envahi par un océan de volupté,
j’ai un couple à l’intérieur de moi
qui peut prendre instantanément,
les commandes de mon corps
qu’il est bon, de se laisser faire comme cela,
de se laisser diriger ainsi, avec de pareils résultats,
je me caresse et en même temps,
il la caresse, elle se laisse faire,
elle ouvre ses jambes, se cambre, gémit,
le laisse s’emparer de ses seins,
le laisse les malaxer, les presser, les frotter,
le laisse s’emparer de son sexe,
il la lèche, la fouille de ses doigts,
elle se laisse prendre, elle ondule, elle vacille,
elle gémit toujours plus,
il est en elle,
elle est en moi
tout cela se passe,
je le vis,
croyez-moi ou ne me croyez pas,
je m’en fous,
je vous relate juste mon expérience,
vous en faites ce que vous voulez
27 juillet 2022 à 12 h 07 min #44287bzoParticipantje bricole ce matin,
enfin, monte un meuble Ikea, plutôt,
mes bras sont occupés
mais mon cul, mes génitaux, mes cuisses, ma prostate,
aussi, ont leur mot à dire,
dans tout cela
tournevis dans une main
et le vice au cul,
qui tourne discrètement, au ralenti
mais néanmoins bien présent, constamment,
entre mes reins
oh comme c’est agréable,
j’étais tout entièrement concentré à enfoncer bien droit cette vis,
le suis encore
mais différemment,
comme imprégné de langueur, de volupté,
désormais
c’est parti de mon périnée,
tout d’un coup,
cela s’est mis à presser, à contracter, un peu, là en bas,
et puis mes fesses se sont écartées, un chouia,
mes hanches se sont cambrées, un zeste
mes couilles et mon sexe, pendouillant à l’air libre,
ont été rejoint par mes cuisses
qui sont venus les envelopper, les frotter,
avec expertise
et puis là,
cela a monté lentement, un paquet d’ondes,
bien denses, bien dodues,
elles ont déboulé dans mon cerveau, déboulé dans mon bras,
enfin déboulé un peu partout
ma main qui tournait le tournevis,
semblait comme prise dans un halo de langueur,
et son mouvement, automatiquement, s’est comme synchronisé
à celui de mes contractions et de mes frottements,
dans mon bassin
tout mon être , instantanément,
semblait comme pris dans un élan de volupté, d’ineffable,
je me suis mis à onduler un peu,
les énergies dansant en moi,
me font cet effet irrésistiblement
je gémissais doucement,
mon sexe s’est raidi un peu,
je continuais à bien me concentrer sur le vissage,
pas rater mon meuble, tout de même
mais c’était comme du piano à quatre mains,
deux mains occupées avec le montage Ikea
et les deux autres à m’envoyer en l’air,
juste ce qu’il fallait
pour pouvoir encore continuer l’autre tache
mais c’était un peu, un numéro d’équilibriste, tout de même
28 juillet 2022 à 0 h 05 min #44288bzoParticipantj’adore ces éjaculations en mode couple intérieur, en mode yin-yang,
la sensation est exactement la même que lors d’une éjaculation normale
mais à la puissance dix
et puis l’orgasme qui l’accompagne,
a commencé bien , bien, avant
il semble s’étirer indéfiniment,
je tire dessus comme sur un élastique
jusque ce que tout à coup,
mon corps soit envahi de soubresauts, se contorsionne dans tous les sens,
une danse de saint-guy, absolument extraordinaire,
tellement puissante,
j’ai l’impression de me vider de toutes mes énergies
l’orgasme me lance comme un chiffon désarticulé, à gauche, à droite,
c’est d’une brutalité absolue, tellement délicieuse,
je me laisse bien aller, n’oppose aucune résistance,
la subtilité, ce sera pour plus part,
là, il s’agit de jouir au maximum,
mon corps se dérègle complètement,
c’est comme si un géant m’avait attrapé par un pied
et rageusement me secoue et m’envoie dans toutes les directions
déchiquetage en règle
mais la lave est ineffable
et est ma chair pour l’instant
et je veux la sentir au maximum
et le plus longtemps possible
28 juillet 2022 à 22 h 24 min #44289bzoParticipant…
28 juillet 2022 à 22 h 54 min #44290bzoParticipantil y a un équilibre général et un épanouissement sexuel,
pour les gens comme moi,
sans aucun partenaire, depuis longtemps,
possible aussi
un autre individu nous offre l’altérité,
la possibilité de découvrir un tout autre univers,
à la fois si similaire et si différent,
du notre,
la possibilité de découvrir une autre chair
que la notre
cependant, en soi,
nous avons aussi toute une altérité,
avec laquelle on peut entrer en contact,
laquelle on peut explorer,
inlassablement
nous avons le yin et le yang,
pôles indépendants dans notre chair
qui peuvent interagir, entre eux,
tout en interagissant avec elle
bon,
il faut être prêt à aller loin, très loin,
prêt à briser beaucoup de frontières et de tabous,
en nous
mais nous avons la possibilité d’éveiller,
un soi agissant, ressentant, percevant,
tellement totalement différent,
un soi enrichi,
de tout le féminin et du masculin
que nous portons en nous
nous utilisons de notre corps,
comme de notre cerveau,
qu’une toute petite partie,
finalement, aussi bien pour l’un comme pour l’autre,
c’est comme si nous étions installé sur un tout petit bout de territoire
planté au bord d’un immense continent, sans limites,
territoire inexploré, essentiellement,
terra incognita
il s’agit donc, grâce au désir,
grâce aux ressources infinies de celui-ci,
grâce à ce moteur
qui peut tout traverser, tout briser, tout révéler,
quelques instants, en nous
de se découvrir un tout autre, un instant,
de se découvrir être un tout autre et une toute autre, entremêlés,
de révéler ce que la toute puissance du désir,
quand il est lâché, sans aucun tabou,
peut en nous
30 juillet 2022 à 22 h 46 min #44292bzoParticipantsors du lit,
le sperme a fini par couler
mais que ce fut bon avant,
quelle séance
je commence à sacrément bien maîtriser mon sujet,
alors j’étire, j’étire, l’élastique,
des dizaines de minutes de jouissance, non stop
ne me conseillez pas de me mettre un doigt dans le cul,
j’ai cru que j’allais m’évanouir à chaque fois,
tellement l’onde de choc était intense
mes couilles sont propres, mon sexe est propre,
tellement je les frotte, tellement je les presse,
c’est étonnant tout ce qu’il y a moyen d’en tirer comme sensations,
avant qu’il lâche son petit jet laiteux
mais toutes ces ondes que me fournissent mes génitaux, ma prostate, ma peau,
mes muscles,
enfin tout mon corps,
elles sont retraitées par le yin et le yang, en action, en moi
non, je ne sens pas des couilles et un pénis, pressés par des cuisses,
c’est tout autre chose que je ressens,
tout autre chose,
ils me fournissent la sève d’un arbre qui a poussé partout,
ses branches et ses feuilles, en moi
j’effleure, avec ma cuisses, un peu mon sexe, une couille
et directement tout l’arbre est alimenté,
ses feuilles se mettent à frissonner
avez-vous déjà senti cent mille millions de feuilles
se mettre à frissonner, en même temps, dans vos veines?
oh l’extase, oh la volupté généralisée,
à chaque instant
quelle torture, que le plaisir,
quand il est si changeant, en plus,
vous avez eu une sensation d’un certain coloris
qui est passé en vous
et l’instant d’après,
c’est une autre d’une toute autre couleur qui vous envahit,
vous ne savez plus à quel sein vous vouez,
vous neurones deviennent folles de surexcitation,
vous miaulez, vous couinez, vous haletez comme une locomotive
et quand le sperme finit par venir,
ah la la la la,
accrochez votre ceinture
ou plutôt non, détachez-la bien,
laissez-vous rouler sur cette pente d’enfer,
ce sont des montagnes russes, dans tous mes muscles
et mon cerveau semble dévaler un tobogan
après, c’est le silence , soudainement,
une sensation de reflux généralisé,
mon souffle est encore emballé un peu
mais quel apaisement de tous les côtés,
quelle splendide lutte
3 août 2022 à 1 h 26 min #44352bzoParticipantma plus grande récompense,
ce ne sont pas,
la jouissance, les orgasmes,
tout cela,
c’est la cerise sur le gâteau
mais le gâteau, lui-même,
c’est ce corps qui réagit, au quart de tour,
à la moindre de mes sollicitations
c’est ce corps qui semble un instrument de musique
le moindre geste, avec,
le moindre mouvement, la moindre contraction,
le moindre changement de position,
enfin tout,
semblent produire une note
et elles accourent de toutes parts
quand je me mets en action
c’est ce corps qui est disponible à tout instant,
quoi que je fasse
pour un petit interlude,
même juste de quelques secondes
et immédiatement,
avec une intensité splendide
je n’enchaîne, peut-être plus, comme avant,
avec ma pratique prostatique,
les orgasmes à la queue leu leu
mais tout mon corps me répond présent, immédiatement,
dès le premier instant,
et les sensations viennent de partout,
tout participe, tout collabore, en moi,
la sensation de se faire l’amour, est constante
et la sensation de complicité,
de communion,
avec mon corps,
totale,
absolue
une limpidité cristalline,
un sentiment d’épanouissement,
jusqu’au fond de l’âme,
des moments pleins, aboutis,
d’exploration radieuse, solaire,
de moi-même
3 août 2022 à 11 h 57 min #44353bzoParticipantma sensibilité aux caresses, aux contacts
mais aussi aux contractions de muscle,
pas seulement du côté du périnée, de l’anus,
aux changements de posture,
au moindre déplacement de mon corps,
aux postures, elles-mêmes,
augmente de jour en jour
je n’ose même pas penser
si c’est quelqu’un d’autre qui s’y mettait,
à explorer ma peau, à la toucher de tous les côtés,
ce que cela donnerait,
quand je vois déjà quand c’est moi-même
cela plus la capacité à faire monter les énergies en soi,
il ne faut pas aller chercher plus loin,
les fondements de ma pratique
je crois que c’est avant tout, une question d’entraînement,
preuve en est,
des années durant, des décennies même,
quotidiennement mes cuisses allaient se frotter contre mes génitaux
et je ne m’en rendais même pas compte,
alors qu’à présent,
cela provoque en moi, des vagues lentes de soie,
au moindre effleurement,
nu, chez moi
question d’entraînement, au quotidien, donc,
s’observer, se caresser,
prodiguer de l’attention, à ce corps,
à ce qui se passe au niveau de la peau, de la chair,
porter notre loupe, notre télescope, vers l’intérieur,
défier l’inertie, l’insensibilité, la non réponse apparente,
insister, faire comprendre à ce corps,
ce qu’on attend de lui,
s’engager entièrement, sans se retenir,
dans le moindre geste, la moindre caresse
et ainsi, lui faire comprendre qu’on est sérieux ,
qu’on est près à faire ce qu’il faut
pour nous rapprocher de lui,
dialoguer intimement
on sera de plus en plus récompensé,
les sensations vont bourgeonner, éclore, de tous les côtés,
tous ces petits détails, ces nuances, fines, colorées,
délicieuses, une fois qu’on parvient à les apprécier à leur juste valeur,
vont finir par se tisser ensemble,
former comme une tapisserie mouvante,
c’est la mer intérieure
3 août 2022 à 18 h 43 min #44355bzoParticipantoh comme je me sens décadent, dépravé, lascif
je suis assis nu à mon bureau, les pieds sur la table,
une coupe de champagne dans une main,
l’autre caressant lentement un sein
et puis mes cuisses qui font frotti frotta,
lentement, avec mes bijoux de famille
délicieux,
la décadence,
délicieux,
la dépravation
et puis surtout,
délicieux, la lascivité
capiteux,
je me sens capiteux,
prêt à être cueilli,
en pleine floraison intérieure
et puis les petites bulles font leur effet,
c’est l’avantage de ne pas boire beaucoup d’alcool,
on attrape vite le tournis,
avec le champagne, c’est tellement léger
du coup, ma main s’aventure,
avec de plus en plus d’insistance,
à gauche, à droite,
je sens mon sexe, entre mes cuisses,
comme il est chaud, comme il est doux,
les frottements dessus, font leur effet,
il s’épaissit un peu,
il se met comme à vibrer, par moments
je fais monter une contraction,
à partir du périnée,
la sensation de pénétration, dans mes boyaux,
est incroyable,
l’impression qu’ils se mettent à fondre
et encore à fondre,
l’impression que mon cerveau est envahi d’étoiles de soie
qui se mettent aussi, à fondre
et encore à fondre
oh comme j’aime bouger
quand je suis dans cet état d’excitation,
le moindre mouvement génère tellement de vagues de plaisir, en moi,
tout ondule, encore plus fort grâce au champagne,
je reprends une gorgée,
tout en pressant bien fort mes génitaux, entre mes cuisses,
je mes frotte, je les récure un peu,
les sensations qui en naissent, m’emplissent délicieusement
c’est tellement fin, tellement soyeux,
lumineux, est le qualificatif, peut-être, le plus approprié,
les sensation sont lumineuses en moi,
du cristal qui brille, qui vibre
oh mon corps,
nous avons fait une belle promenade dans la forêt,
ce temple mystérieux, tellement émouvant par moments,
tellement de choses s’éveillent en moi, par là-bas,
dans l’épaisseur du silence
et maintenant, mon cher corps,
nous dialoguons dans les flots de la volupté,
tandis qu’en même temps,
je m’offre quelques gorgées de champagne
7 août 2022 à 0 h 53 min #44406bzoParticipantcomme c’est agréable de sortir d’une posture de yoga
et de la conclure par quelques notes de plaisir
comme transition vers un exercice pour les abdominaux
mon instrument est accordé,
mon instrument est prêt à en être joué,
il n’attend que mes doigts, mes contractions, mes mouvements, mes gestes,
il est une invitation constante, à vivre la joie du moment,
à me laisser envahir par la volupté,
à vivre des moments de grâce dans la chair
comme tes notes sont limpides, sont cristallines,
ô, mon corps,
comme elles roulent facilement,
montant de tous les côtés
nous explorons l’infinité des accords possible, ensemble,
je ne me lasse pas de ton intimité miraculeuse,
tellement foisonnante, tellement fertile
ma sexualité est devenue comme un bac à sable
où je joue et encore je joue,
ultime liberté,
se défaire de tous les carcans, de tous les tabous
et juste laisser le désir,
s’exprimer le plus librement possible
7 août 2022 à 1 h 46 min #44407bzoParticipantje me force toujours à garder les yeux bien ouverts durant l’action,
je prête une attention toute particulière à cela
et dès que je me rends compte
que sous la pression de sensations plus intenses,
mes paupières se sont refermées,
je les rouvre directement
ainsi, non, seulement, j’entends mon plaisir
mais aussi, je le vois
ainsi il devient encore plus détaillé, plus puissant
car non seulement,
je le ressens directement dans ma chair
mais il semble aussi me parvenir par les oreilles et par les yeux
ces deux sens, ainsi, semblent participer pleinement à l’action,
je ressens les caresses par les yeux,
la lascivité de mes gestes, de mes mouvements, de mes postures,
semblent me pénétrer par le regard,
se faire encore plus caressant, encore plus soyeux, ainsi
8 août 2022 à 23 h 43 min #44424bzoParticipantj’avais évoqué , il y a quelque temps,
à quel point, l’imagination jouait un rôle important dans ma pratique
par imagination, il ne faut pas comprendre une rêvasserie depuis notre conscience,
on se laisse entraîner par des pensées, des idées, des situations, des faits, des souvenirs, des fantasmes
qui pourraient exister , qui ont peut-être existé
qu’on voudrait qu’ils existent ou qu’ils n’existent pas,
juste, on divague par la pensée,
on se laisse dériver
non,
rien à voir, absolument rien,
par imagination, il faut plutôt voir un processus dans l’instant
qui nous saisit irrésistiblement , à notre insu
et qui nous fait vivre des choses
qu’on a beau savoir qu’elles ne sont pas réelles,
on les perçoit malgré tout, on les ressent,
elles sont là, dans notre réalité, un moment
cela peut être subi,
comme par exemple,
si l’obscurité nous attrape lors d’une balade en forêt,
on se retrouve au milieu des grands arbres, des feuillages qui bruissent,
totalement dans le noir,
notre imagination, malgré nous,
se met à travailler et nous fait vivre des choses,
souvent pas très agréables,
même assez effrayantes,
on se force à garder son sang froid, ne pas paniquer,
on essaie de se raisonner
mais rien n’y fait
car la réalité semble trop menaçante, pour l’instant
dans cet exemple, on subit les effets de notre imagination
qui s’est mise à travailler contre nous,
on a beau essayer de se rassurer, de se dire que notre peur est irrationnelle,
les effets de notre imagination, sont vécus, bien réellement
face à une réalité inhabituelle qui semble, à première abord, hostile,
totalement inhabituelle, inconnue ,
les effets de notre imagination, sont vécus, sont puissants,
nous débordent complètement par moments, malgré nous
eh bien, notre imagination peut aussi travailler, de la même façon, dans l’autre sens,
totalement pour nous,
pour nous offrir ce qu’il y a de plus délicieux, de plus jouissif, en ce bas monde,
se mettre en route,
dans des circonstances, toutes autres,
nous faire vivre des choses tellement agréables, délicieuses, paradisiaques
et on va vraiment les vivre,
même si on sait parfaitement qu’elles ne sont pas réelles
mais notre imagination a ses racines, tellement dans nos profondeurs,
elle est tellement connectée au corps, aux sens, aux sensations,
que si je vous dis que j’ai un couple intérieur
qui commence à s’entremêler, le yin et le yang ,
dès que moi-même, je suis en action
et ainsi me faire vivre des moments superbes
alors quand j’écris que je suis envahi de la tête aux pieds
et jusqu’au fond de l’âme, par le yin,
qu’il a pris les commandes de ma chair,
c’est quelque chose que je vis réellement,
vous pouvez me croire
et ce sont des moments fabuleux, miraculeux, à vivre
c’est cette imagination que vous devez parvenir à éveiller,
associée à vos sens, associée à votre chair, à votre sang, à vos nerfs,
elle a un pouvoir sans limites
et vous permettra de vivre des expériences sans limites,
à condition que vous ayez su obtenir l’accord de votre corps,
sa complicité, sans restrictions
9 août 2022 à 20 h 12 min #44429bzoParticipantchez mon bouquiniste,
j’ai trouvé un livre sur le Qi Gong, cette gymnastique traditionnelle chinoise
fondée sur la connaissance et la maîtrise du souffle
qui associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration.
Quand je parcours la quatrième de couverture,
ils parlent de se connecter à son corps, de libérer les énergies,
de les faire circuler.
Ah, étonnant, à quel point, c’est similaire à ce qui fait les fondements de nos pratiques
Ils m’enlèvent les mots de la bouche,
j’écris ce genre de phrase
9 août 2022 à 23 h 07 min #44430bzoParticipantje suis assis à mon bureau, nu, bien sûr,
les pieds sur la table,
je passe et repasse, lentement, une jambe contre l’autre,
les peaux et les poils qui se frottent, qui s’entremêlent,
qui semblent , de plus en plus, de satin, à chaque passage,
cela me donne des frissons partout
je passe, aussi, avec ma main , sur un sein,
je presse la pointe, je l’agace, la titille,
mon sexe se durcit un peu,
un peu, beaucoup, même un instant,
il se dresse, prend de l’épaisseur
mais déjà il se met à s’incliner, de plus en en plus,
néanmoins, ce fut délicieux, ce brusque afflux de sang,
il a provoqué comme des vibrations, dans tout mon membre
je continue mon manège avec les gambettes,
de temps à autre, je m’arrête
et je serre assez fortement les muscles des fesses,
tout en faisant monter une contraction,
cela provoque directement comme un coup de boutoir,
d’ondes de la prostate
qui semble fendre le flot de mes entrailles, vers le haut
comme j’aime cette sensation de pénétration
qui soudainement, semble parer de mille couleurs,
le yin, en moi,
il semble se déployer de plus belle, partout en moi,
je me sens pousser des ailes,
des envies d’onduler, de me caresser,
de me laisser aller toujours plus,
de me donner au plaisir, sans rien retenir,
oui, c’est bien mon état d’esprit,
j’ai envie de m’offrir corps et âme, au plaisir,
qu’il fasse de moi, sa chose
je me cambre, rejette la tête en arrière,
les reins se mettent à chalouper,
je gémis de plus en plus fort,
tandis que mes deux mains, maintenant,
caressent un peu partout, plus rapidement,
ma peau est, de plus en plus, en feu, sous mes doigts
cela n’aura duré que 2, 3 minutes,
pas besoin de faire durer plus,
je peux recommencer autant que je veux,
j’aime ces petites doses ultra-concentrées, à l’impromptu,
un peu n’importe où, chez moi
11 août 2022 à 1 h 09 min #44432bzoParticipanthonorer le moment,
honorer le désir,
honorer la chair
bâtir avec les énergies,
des châteaux de cartes
légèreté affolante de l’ineffable,
tellement fragile, tellement évanescent,
tellement comme par miracle,
en équilibre, un instant,
tellement comme en suspens,
miraculeux filigrane,
qui se dessine dans la chair
ce qui se consomme,
se construit
11 août 2022 à 23 h 54 min #44433bzoParticipantj’ai mon corps
et le désir, de plus en plus,
a son corps à lui
j’essaie le plus possible
de n’être qu’un passager, un spectateur,
quand le sien entre en action,
goûter goulument à ce spectacle,
n’en perdre aucune miette
moments de chamanisme
quand le désir s’exprime,
sans entraves et sans retenue,
ne fusse que pour quelques secondes,
il a le double sexe,
le dialogue intime dans l’invisible,
d’une fente ardente
et d’un vit dressé,
tout à son service
comme j’aime le sentir,
tout ce spectre, dans ma chair,
c’est insoupçonnable, la plupart du temps,
cette face cachée de la lune
qui nous enveloppe de ses rayons
pourtant, elle est continuellement là, en nous,
nous attendant pour une réunion
12 août 2022 à 23 h 24 min #44468bzoParticipantle cul contre ma table,
je déplace le plus lentement possible la main sur la peau,
aussi, mes cuisses pressent tout doucement ce qu’ils ont à presser,
les ondes semblent tout docilement suivre mon rythme,
elles semblent là de l’autre côté de la peau,
elles sont le fruit poussé sous mes doigts
que je suis en train de croquer de tout mon être
je commence à bouger les hanches, cela me démangeait,
de sentir mon bassin chalouper lascivement,
j’écarte les cuisses et je fais monter des contractions,
là aussi, progression millimètre par millimètre,
déguster, déguster, déguster, le plus longtemps possible,
sentir l’ineffable en moi, m’emplir,
baigner dedans, en être inondé,
quel pur nectar, la soie ardente de la vie, frissons de cristal
boire à cette source si totalement dépourvue d’impureté,
dans le creuset de l’instant,
sur l’autel sacré de la volupté, envahi d’une langueur sans bornes,
je fête la vie qui coule en moi,
incandescente fête de la chair
qui se révèle soudainement, dans toute sa splendeur enfouie
13 août 2022 à 1 h 08 min #44485bzoParticipantje suis vraiment en mode dégustation, en ce début de nuit,
mon corps est là comme une grosse friandise offerte,
je le chipote, je le tapote, je le presse, je le frotte,
je l’effleure
mais pour l’instant, toujours du bout des doigts,
avec des gestes très maniérés, très décadents,
très efféminés, aussi, par longs moments
le plaisir, que voulez-vous, m’entraîne, dans ces eaux-là,
pas très catholiques,
pas catholiques, du tout, en fait
mais qu’est-ce que c’est bon,
notre corps est magique, je vous dis,
magique, il n’y a pas d’autre mot,
pour décrire l’expérience que je suis en train de vivre
mon corps,
ma boîte à musique, chérie,
comme j’aime notre complicité
car c’est bien là , mon plus grand fait d’arme,
d’avoir acquis cette complicité intime avec ma chair,
je dialogue avec elle,
notre conversation est faite de sensations, de volupté, de jouissance, d’extase
il suffit de poser les bonnes questions,
notre corps, lui,
ne demande qu’à répondre,
avec son langage à lui,
le mystère est là,
n’allez pas chercher plus loin,
c’est que nous pouvons vibrer,
vibrer toujours plus,
nous mettre au diapason du monde,
vibrer jusqu’au noyau de la terre,
vibrer jusqu’au firmament,
vibrer jusqu’à l’horizon,
vibrer jusqu’à plus loin
que le télescope de Hubble peut laisser entrevoir
13 août 2022 à 1 h 26 min #44486bzoParticipantje ne vais plus essayer de donner des conseils,
essayer d’expliquer, essayer de théoriser,
cela donne juste des textes maladroits, souvent, à côté de la plaque
ou alors, je me répète sans cesse, j’annone
tout cela est trop fluctuant, trop intime, trop personnel,
je suis dans ma galaxie, elle a ses règles, son principe de gravité,
je suis à cent mille année-lumière, de la votre
ou de la votre ou encore de la votre,
je suis à cent mille année-lumière, de vos règles,
de votre principe de gravité, à chacun
nous sommes décidément trop éloignés
pour que les mots puissent couvrir la distance comme il faut,
ils subissent trop d’altération au passage,
ils peuvent juste convoyer un peu de chaleur, un peu de sensualité,
titiller un brin l’imagination
ne pas essayer de péter plus haut que son cul,
juste chantonner, juste siffloter,
juste compléter mes moments de plaisir de la chair
par quelques moments de plaisir d’écriture
13 août 2022 à 23 h 43 min #44507bzoParticipantavoir le yin et le yang, en action,
s’entremêlant en nous,
c’est sentir constamment, une part de sa chair,
s’offrant sexuellement, à une autre,
même si l’on sent surtout la première part, le yin,
que c’est par lui qu’on vit surtout l’action,
cependant l’on sent aussi que l’autre part, le yang, est là,
s’activant, avec dévotion, ardeur et patience,
entièrement au service du yin
envahi du celui-ci, lui-même, envahi du yang,
comme j’aime écarter mes cuisses,
sentant entre elles, des coulées de chaleur,
des lèvres murmurant déjà une éruption,
prête à se répandre dans toute ma chair
je les referme, je les rouvre,
je joue avec les muscles de mon périnée, de mon anus,
je bouge mon bassin,
je sens le feu prendre de plus en plus,
un feu de soie, avec des flammes dansantes,
mes entrailles réagissent comme de la paille sèche, à leur contact
oh, le rythme, tant de lascivité, dans le moindre mouvement,
l’impression que toutes mes cellules font l’amour, les unes avec les autres,
ça baise du fond de la cale, jusqu’à en haut du mât, chez moi,
personne n’est laissé à la traîne, tout le monde participe
je rassemble toutes les énergies ,
arrivant de partout
les cheveux m’en envoient, les doigts de pieds m’en envoient,
les ongles m’en envoient,
des délégations d’ondes, de tous les côtés, arrivent
et ainsi, ma main semble envoyer des vibrations,
de tous les côtés,
cela se répand en vagues denses et douces, aux infinies nuances,
lenteur, lenteur, lenteur,
pour révéler tous les coloris de la soie,
pour prolonger la douceur ineffable de son toucher
onduler, aussi, lentement,
serpent de lascivité, dans tous les membres, dans tout le tronc,
dans le bassin, surtout,
oh oui, cent mille serpents se tordent lascivement dans mon bassin
et quand je contracte un muscle, là en bas,
ils se mettent à remuer, de plus en plus, dans tous les sens,
explosant peu à peu leur groupe,
allant répandre la bonne parole de la volupté, de la jouissance et de l’extase
14 août 2022 à 8 h 45 min #44508bzoParticipantje viens à peine de me réveiller,
j’ai encore le cerveau embrumé, les yeux lourds
mais mon désir, déjà, a de l’avance sur moi
semble, lui, déjà, sorti des startings blocks, depuis quelque temps
(peut-être qu’il est toujours comme cela, c’est dans sa nature,
de ne jamais s’arrêter, d’être toujours comme en pleine effort déjà)
je pose ma main quelque part, je presse dessus,
comme c’est bon de sentir cette chair chaude sous la peau,
imbibée de sang, de nerfs,
tout cela semble former un matériau spongieux, tellement réactif, tellement vibrant,
de la terre riche, fertile,
prête à libérer dans l’instant, la végétation des sensations
je sens le réseau des énergies circuler en moi,
c’est comme une Venise dans l’obscurité de mes veines,
avec ses innombrables canaux, ses palais,
ses fêtes fastueuses, costumées, son et lumière
la vie vibre en moi, se consume en moi,
flamboyance sans bornes,
autel chéri du plaisir,
être sans limites, un instant
14 août 2022 à 11 h 44 min #44509bzoParticipantaujourd’hui, dernier jour de canicule annoncée, ici à Bruxelles,
je vais rester toute la journée chez moi,
je ferme toutes les fenêtres, mets en route mon super climatiseur,
me mets à poil et vais bricoler toute la journée
pour peaufiner toujours plus mon appartement
en toute modestie,
c’est en train de devenir une oeuvre d’art en soi, mon appartement,
tout mon argent y passe,
cela aura pris des années mais il commence à ressembler
à quelque chose issu entièrement de mon imagination,
avec des tableaux, des sculptures, des vases, des masques ethniques,
des meubles design, partout,
le moindre détail pensé, le moindre petit objet choisi, élu, coopté
rien de trivial, nulle part,
des centaines d’heures de travail,
de recherches patientes pour trouver l’oiseau rare qui va aller dans un coin,
des erreurs, plein d’erreur
mais voilà, le résultat est là
et avec le plus de confort possible, aussi,
que cela reste pratique, tout le temps, rende ma vie plus facile,
le plus agréable à vivre possible,
pas seulement un plaisir de l’oeil et de l’imagination,
tout pensé jusque dans le moindre détail
ne pas oublier , bien sûr, cette autre activité qui va m’accompagner
qui accompagne à peu près toutes mes activités à mon domicile,
quand je suis seul,
le dialogue intime avec ma chair,
le bricolage s’y prête tellement bien,
on est en mouvement, on se penche de tous les côtés,
on s’accroupit, on se relève, on se contorsionne parfois,
on bouge beaucoup, on entre en contact avec des tas d’objets,
prend toutes sortes de poses, on se frotte, on se presse à divers matériaux bruts,
tout cela favorise, chez moi, aussi, constamment,
les moments ardents avec mon corps
j’entremêle tout cela, parfaitement, c’est parfaitement au point comme mécanisme,
je prolonge un geste de bricolage par quelques secondes de volupté ineffable,
ce sont deux mondes parallèles superposés
qui sont tellement bien rodés chez moi,
je les fais se joindre quand je veux, comme je veux, où je veux,
tant qu’il n’y a personne
car mon corps est mon complice sans faille
et on est parfaitement d’accord sur tout cela
et le désir est là, splendidement développé, entre nous,
comme une magnifique plante verte bien entretenue,
qui a poussé au-delà de tous les espoirs
la laisser ainsi prendre toute la place, entre mon corps et moi,
c’est nous assurer tout un monde de feuilles qui bruissent , qui tremblent , constamment,
c’est là-dedans que baignent, aussi, mes sens, en même temps que dans le monde réel,
c’est là-dedans que baigne mon sang et mes nerfs,
la soupe à la lumière et le vent
et aux feuilles frémissantes à l’unisson, dans l’invisible de ma chair
sans rien retenir, sans aucun tabou,
je suis seul, je fais ce que je veux,
j’extrais de moi un plaisir sans concession, sans limites
et je vais le chercher dans des zones, au-delà des frontières de mon identité sexuelle,
laissant mes gestes, mes mouvements, mes postures, mes gémissements,
se féminiser, au passage,
si le désir m’emmène par là
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