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30 sujets de 871 à 900 (sur un total de 1,623)
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    Articles
  • #44699
    bzo
    Participant

    le corps en  mode dégustation, en mode instrument de musique,

    c’est vraiment ce que je préfère,

    il ne cesse de m’étonner, de me ravir, instant après instant,

    c’est cela, vraiment,

    je suis ébloui, étonné, ravi, instant après instant,

    quand je pratique ainsi

     

    bon, les longs galops, au lit, plus ou moins effrénés,

    avec les orgasmes, la jouissance, non stop, la volupté à gogo,

    c’est pas mal aussi, bien sûr,

    ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit

     

    mais toute la richesse, toute la finesse, toute la variété, toute le raffinement

    dont ce corps est capable,

    se révèle, chez moi,  dans ces courts moments, hors du lit

    où je recherche  à vivre les sensations

    comme des accords générés,

    aux nuances vibrantes, chaudes, colorées

     

    mon corps me répond présent, je sens tellement cela,

    qu’il est là avec moi, dans l’instant,

    totalement complice, dans ces petits jeux

     

    quand je glisse juste un doigt sur la hanche, par exemple,

    en même temps, effleurant une couille, de la cuisse

    et faisant monter une contraction

    qu’une vague nait, ainsi, fine, précise, riche,

    je sens tellement sa trajectoire en moi,

    je semble la suivre avec des capteurs, à l’intérieur,

    qui ne ratent rien de sa progression, millimètre par millimètre,

    la dégustant jusqu’à la dernière goutte

     

    la sensation,  je la perçois,

    en même temps, très localisée,

    montant des différents endroits où les actions ont lieu,

    doigt glissant sur la peau, contact entre cuisse et couille, contraction, etc

    mais je semble la percevoir, quasi instantanément, de partout,

    je semble m’en imbiber, comme un buvard, de toutes parts,

    m’en nourrir avidement

     

    comme s’il y avait un musicien avec son instrument,

    au milieu d’un auditorium

    et que j’étais en même temps, l’instrument de musique,

    le musicien

    et l’innombrable public, autour

    et qu’en une fraction de seconde,

    je suis d’abord, le musicien qui agit avec ses doigts, son cœur, son inspiration

    puis l’instrument qui répond au musicien

    et enfin, la multitude dans le public

    qui absorbe, chacun, individuellement, les notes générées

    mais aussi qui vit une expérience collective

    de symbiose avec les autres spectateurs et le musicien,

    par la musique

     

     

    #44702
    bzo
    Participant

    j’ai appris à réfléchir avec mon corps

    durant l’action,

    ce sont les sensations, l’instinct, le ressenti, les pulsions,

    les gestes, les mouvements, les postures,

    les couilles, la prostate, l’anus, le torse, les jambes, les seins,

    les poils, le torse, les bras, les fesses, la pine

    qui sont aux commandes, chez moi

    #44706
    bzo
    Participant

    moment fantasme débridé,

    me lâchant complètement,

    entraîné, à bride abattue, par des bites

     

    un rêve, une obsession, en moi,

    depuis toujours,

    le temps des mots,

    je ne retiens rien,

    je me livre, je me délivre,

    je les accueille dans mon intimité,

    je me love tout contre,

    je m’en gave, jusqu’à plus faim

     

    la douceur puissante, la douceur violente,

    d’un sexe en érection,

    le sentir près de sa bouche,

    à portée de coups de langue

    le sentir vouloir s’y engouffrer

     

    poser ses lèvres, pour le faire patienter,

    sur le dôme élastique du gland ,

    le parcourir en y appliquant de petites pressions,

    le sentir grandir encore un peu,

    le sentir devenir encore plus dur

     

    coller sa joue, contre la flexible raideur,

    la bouillante de l’intérieur, raideur,

    parcourir maintenant la peau nerveuse du gland,

    avec le bout rêche de la langue

     

    humidifier la colonne de chair, des lèvres,

    bien consciencieusement, de haut en bas, de bas en haut,

    descendre jusqu’aux couilles,

    y enfouir le nez et les yeux, un instant,

    c’est tout strié, tout mou, tout souple, tout moite, là en bas,

    légères odeurs d’urine et de sueur, emmêlées,

    manque plus que celle du sperme

     

    glisser un doigt, dans l’anus, bien profond,

    spasme violent,

    quelques gouttes sortent du braquemart,

    les recueillir religieusement du bout de la langue

     

    l’engloutir soudainement,

    le plus profondément possible,

    comme on saute sur le dos d’un mustang

    qu’on fait démarrer au galop,

    monter, descendre, de plus en plus rapidement, la tête,

    le sentir, à chaque fois, bien au fond de sa gorge,

    dans le même temps, tourner, tourner, follement, la langue,

    presser avec, frotter avec, racler avec

     

    garder le doigt bien enfoncé,

    aussi profondément que possible

    et le remuer temps à autre, avec passion,

    presque avec violence

     

    qu’il vienne désormais,

    une envie folle de le sentir venir,

    une envie folle de le sentir gicler son foutre,

    une envie folle de sentir son foutre dégouliner sur le visage,

    puis de lui nettoyer le restant qui lui est retombé sur la bite,

    avec la langue, bien consciencieusement

     

    je vous défie de ne pas avoir bandé,

    en m’ayant lu,

    c’est devenu de plus en plus raide, entre vos jambes,

    c’est ma récompense,

    de vous imaginer dans cet état,

    cela me fait bander superbement

     

    bandons un instant, à distance,

    ensemble, voulez-vous,

    c’est en même temps,

    tellement innocent et tellement subversif,

    cela restera caché, entre nous,

    personne n’en saura rien

     

    #44709
    bzo
    Participant

    mes doigts, mes doigts,

    vous êtes des petites fées,

    vous voletez sur la peau

    et vous éveillez des trainées d’étoiles,

    sous elle, dans votre sillage

     

    qu’il fait bon, dans un même mouvement,

    sentir mes hanches se cambrer,

    mes cuisses se serrer, autour de mes bijoux de famille,

    et une contraction monter lentement mais puissamment,

    tout devient tellement soyeux en moi,

    volupté instantanée, généralisée

     

    comme je suis emporté,

    comme je suis roulé,

    fétu de paille,

    se lâcher, c’est se laisser dissoudre,

    n’être plus grand chose,

    il faut accepter de laisser la place,

    de laisser la place au plaisir,

    il faut accepter de lâcher complètement le gouvernail

     

    moi, je m’ouvre en grand,

    je me fends, de haut en bas

    une ouverture géante de sexe,

    s’y engouffre une multitude butinante,

    s’y répand une multitude butinante

     

     

    #44710
    bzo
    Participant

    tant de tempêtes délicieuses,

    encore en réserve pour moi,

    j’ai l’impression que ma chair est devenue une sorte de caverne d’Ali Baba,

    de laquelle j’ai mémorisé l’accès,

    et dans laquelle je puise à volonté

     

    oh mon corps, nous nous parlons,

    toute cette incandescence, c’est juste cela,

    nous échangeons, nous dialoguons

    mais réellement, pour du vrai,

    dans l’instant, nous avons appris à nous retrouver,

    dans l’instant, nous avons appris à nous consumer,

    ensemble

     

    le mot est lancé, se consumer ensemble,

    je forme un ensemble, un instant, avec mon corps

    ou avec d’autres,

    on s’allume et on se consume,

    ensemble

     

    la chair est un matériau hautement inflammable,

    tout notre être, en fait,

    est un matériau hautement inflammable,

    on n’est que cela,

    une flamme possible, dans l’instant

     

    je brûle de tout mon être, par moments,

    dans ces moments-là, je vis,

    je veux dire,

    je vis vraiment

     

    je partage par ici, mes moments de flamme,

    je brûle de plus en plus singulièrement,

    je brûle avec toujours plus d’intensité,

    ma chaleur s’élève,

    ma chaleur se détache sur l’horizon,

    ma chaleur est un tout petit point, sur l’horizon,

    tellement insignifiant

     

    c’est si bon de se sentir un petit point insignifiant,

    en train de brûler avec une singulière intensité,

    on se sent en accord avec la terre

    et les bêtes qui habitent sur son dos,

     

    par moments,

    on croit percevoir ce noyau dans ses profondeurs,

    mère nourricière de tous les volcans,

    être au diapason avec,

    vibrer, accordé avec

     

     

     

    #44718
    bzo
    Participant

    il faudrait vraiment que je trouve du temps,

    pour me refamiliariser avec le plaisir prostatique

    et puis aussi explorer plus sérieusement le plaisir anal,

    le tout aneroless, pour le premier

    et rien qu’avec mes petits doigts, pour le second

     

    pour les jeux avec mon anus,

    en-dehors des moments où je mixe les ondes anales,

    dans le cadre de ma pratique yin/yang, le couple intérieur

    mais strictement du plaisir anal,

    je ne m’en offre que quelques minutes, juste avant d’aller dormir,

    comme je m’enduis toujours les génitaux et l’anus, de beurre de karité,

    avant de m’endormir,

    c’est donc toujours vers 2,3 heures du matin,

    que je m’accorde quelques minutes, de ce plaisir tellement délicieux

     

    oh pourtant comme c’est irrésistible,

    j’aurai envie de pleure tellement c’est bon,

    quand je sens deux de mes doigts, s’engouffrer là-derrière,

    je joue alors avec les muscles du sphincter,

    les resserre autour de mes doigts,

    freine leurs allers et venues, avec

     

    je sens bien qu’en persévérant, il y aurait des orgasmes délicieux et tellurique, à la clef

    mais j’arrête après quelques minutes car j’ai déjà très sommeil, à ce moment-là,

    si je me décide d’aller au lit,

    c’est que je tombe de sommeil

     

    quant au plaisir prostatique,

    bon je l’ai écrit déjà maintes fois,

    mes deux premières années, hors des sentiers battus,

    se sont déroulées, avec des masseurs

    et j’ai atteint avec, tout ce qu’il y avait moyen d’atteindre comme plaisirs,

    des orgasmes de toutes les couleurs et de toutes les formes,

    des courts, des interminables,

    des calmes , des séismiques

     

    mais bon, comme ces dernières années, j’ai tellement habitué ma prostatique,

    à fonctionner en conjoncture avec mes génitaux,

    synchronisés ou en alternance,

    que malgré qu’elle soit parfaitement éveillé,

    réagissant au quart de tour à toutes mes sollicitations, aussi légère soit-elle,

    il faudrait que je la réhabitue à fonctionner toute seule,

    que je retrouve avec elle la capacité d’emballer mon corps,

    rien qu’avec ses ondes à elle,

    me mettre en roue libre, vertigineusement,

    comme dans le bon vieux temps

     

    une sorte de “rewiring”, donc

    mais aussi, je dois mettre au point, une nouvelle technique

    car celle que j’avais peu à peu perfectionner durant cette période,

    c’est celle à partir de laquelle,

    j’ai dérivé ma technique actuelle

     

    il n’y a plus de retour possible, vers une pratique exclusivement prostatique,

    avec elle,

    non, je dois mettre au point quelque chose de nouveau,

    une nouvelle manière pour dialoguer avec ma prostate

     

    je m’y emploie, ça vient, c’est sur le feu,

    en temps utile, quand ce sera bien au point,

    je m’expliquerai dessus,

    pour en faire bénéficier d’autres

    #44719
    bzo
    Participant

    on va commencer la journée,

    avec un petit texte,

    cela me fait une petite gymnastique des doigts, au clavier,

    cela m’éveille tellement agréablement l’esprit

    et souvent cela me descend dans le bassin,

    une nappe de titillements qui s’installe,

    qui dialogue avec les mots

     

    ce doigt que je me suis enfoncé, directement au réveil,

    bien verticalement, dans le cul,

    oh, comme il a explosé,

    comme il a explosé joyeusement, gentiment, soyeusement,

    ses ondes de choc, voyagent encore, une heure après,

    je les sens, dans le lointain de ma chair,

    je les sens, dans ma mémoire, aussi,

    je les sens aussi, dans ma voix, dans ma gorge,

    tellement le râle qu’il a provoqué,

    a traversé tout mon être de sa douceur gorgée de volupté,

    dégoulinement généralisé, de langueur, de lascivité

     

    mon corps s’est mis à se tordre, tout doucement,

    sous l’effet de ce doigt qui descendait lentement,

    ondulait, ondulait

    et cela accentuait tellement l’effet,

    toute la soie du monde, s’était donné rendez-vous, dans ma chair

    et me frottait de l’intérieur,

    une mer, une galaxie, de soie

    qui m’avait envahi et qui rythmiquement, tentaculairement,

    ondulatoirement,  bougeait,

     

    comme une myriade de danseuses en tutu, miniatures, moléculaires

    qui gracieusement évoluaient, parfaitement coordonnées,

    dans leurs gestes, leurs mouvements, leurs positions,

    tournoyaient, couraient ensemble, allaient par-ci, par-là,

    en effectuant des pirouettes, des entrechats,

    des grands mouvements des bras

     

    oh ma chair, comme nous étions emportés, instantanément,

    dans notre sillage, nous laissons derrière nous,

    ce long râle qui portait en lui,

    toute la douceur et toute la volupté, du monde

     

    jouir de bon matin,

    communier avec son corps de bon matin,

    des bouts de rêves trainaient encore, à gauche, à droite

    qui me saluaient, qui applaudissaient, au passage,

    infini festoiement, dans l’instant

    #44720
    bzo
    Participant

    j’ai à peine terminé le texte juste au-dessus

    que je recommence mon manège,

    je suis surexcité ce  matin,

    je suis assis à mon bureau, les pieds sur la table,

    mes cuisses pressent avec ardeur, avec passion, mes génitaux

    faisant rouler mes couilles,

    mes mollets, vont l’un contre l’autre, frottant, frottant

    et mes doigts tapent au clavier, au fur et à mesure,

    en direct,

    c’est du reportage, sur le vif, à chaud,

    au coeur de l’action, au coeur tremblant, au coeur vibrant, de l’action,

    au coeur en feu de l’action

     

    mes petits doigts vous racontent tout,

    mon bassin en train de danser,

    les contractions qui montent rythmiquement,

    de temps à autre, un râle bien gras, bien juteux,

    qui monte de mes entrailles, relayé par ma gorge

     

    le miracle ensorcelant de la chair,

    de la chair incandescente,

    mon âme est en feu, plane sur l’horizon

    comme un avion touché par la grâce

     

    #44721
    bzo
    Participant

    l’instant nous appartient,

    je veux dire, nous appartient vraiment,

    d’habitude, nous flottons, juste, à sa surface,

    comme un bateau à la dérive

     

    là, l’instant nous appartient,

    je veux dire, nous investissons sa profondeur,

    nous explorons ses tréfonds

     

    le temps et l’espace, à de rares moments,

    peuvent former comme un nid ardent

    où tout peut arriver,

    il est question, alors, d’incandescence,

    d’épanouissement, de dépassement de soi

     

    il est alors question de fusion, de communion,

    de moments aboutis,

    de corps et d’esprits qui se divulguent,

    de corps et d’esprits qui se libèrent,

    de désir qui s’exprime, impérialement, sans restrictions

     

    libre, un instant,

    totalement libre, un instant,

    c’est déjà passé,

    ce qui nous a fait exister réellement, un instant,

    n’est plus qu’une illusion, un vague souvenir

     

    nous nous recherchons, à nouveau,  désormais,

    le sphinx est tapi dans l’ombre,

    pour renaître un instant,

    plus resplendissant que jamais

    #44722
    bzo
    Participant

    il y a des millions d’hommes et de femmes,

    actuellement, dans cette seconde, de part le monde,

    la bitte dressée, la chatte humide et béante,

    en train d’ahaner et de s’activer,

    peau contre peau, leurs sueur s’emmêlant

     

    cette pensée me fait bien bander,

    un instant,  j’ai entrevu comme une chaîne infinie,

    formant comme un maillage serré, un réseau, sans cesse changeant,

    recouvrant la planète,

    de foutre giclant, de jambes écartées, de seins pressés,

    d’anus, de prostates, de clitoris et de vagins,

    sollicités, de toutes les manières possibles et imaginables,

    de fellations, de cunnilingus,

    à deux, à trois , à quatre ou plus

     

    il y aurait moyen de faire tourner

    toute une série de centrales électrique,

    à plein temps, 24h sur 24,

    avec toute cette énergie dépensée

     

     

     

    #44723
    bzo
    Participant

    je vais prendre cette bonne habitude

    dès que mes yeux s’ouvrent en m’éveillant,

    d’aller enfoncer un doigt bien profond, dans mon  séant

     

    l’effet est tellement délicieux,

    ma chair, encore, tout à fait, au repos,

    pris par surprise par une ineffable déflagration de voluptueux, de soyeux

    qui se répand, en parachute envahissant, vers le haut,

     

    cela réagit instantanément,

    cependant, c’est si spécial car le terrain est encore dans l’indolence,

    dans l’activité physique réduite, de la nuit,

    cela grouillait, cela bougeait , ailleurs,

    tout mon univers nocturne,

    le monde des rêves, tellement puissant, tellement riche,

    déplié, il y a encore quelques instants,  dans la chair et dans l’esprit,

    faisait participer mon corps autrement,

    bien que comme je l’ai déjà écrit maintes fois,

    je me réveille souvent la nuit

    pour m’offrir quelques secondes d’intenses activités sexuelles,

    de brèves séquences de moins d’une minute

    où cela se déchaînait ardemment en moi

     

    mais c’est différent, là, même si je suis encore dans les vaps,

    mon corps et mon esprit,  “du jour” ont repris possession,

    ont commencé du moins,

    mon “corps du jour” est encore en voie de reprise en main, de son territoire,

    alors ce doigt intrusif, il prend un peu toutes les cellules, par surprise,

    elles ne peuvent , cependant, pas faire autrement, c’est plus fort qu’elles,

    que de basculer immédiatement du côté du yin, du côté de la langueur généralisée,

    du côté de la mer de volupté

     

    alors la jouissance est quasi instantané,

    mon bassin s’emplit de lave

    j’enfonce le doigt très lentement,

    oh je sens chaque millimètre de sa progression,

    cela semble se déchirer partout

    mais agréablement, tellement agréablement

     

    l’ineffable déchirure de la jouissance,

    la chair semble partir en lambeaux,

    fondre même finalement

    #44724
    bzo
    Participant

    à titre d’épanouissement personnel,

    éveiller son corps,

    cultiver,  faire pousser, son désir,

    en une plante, la plus magnifique, possible,

    qui se déploiera ponctuellement,

    nous fera vivre sa magie

     

    est très certainement, à mon avis,

    une de nos missions, ici-bas,

    c’est un devoir vis-à-vis de la vie

    qui coule dans nos veines

     

    honorer la vie,

    vivre avec beaucoup d’amour et de volupté,

    dans sa chair et dans son esprit

     

    #44725
    bzo
    Participant

    les sensations ont l’air d’être de la dentelle, ce soir,

    une mer de dentelles, entre mes reins,

    je n’en finis pas de gémir

     

    mes bras rejetés en arrière,

    couché par terre, les hanches cambrées,

    je n’en finis pas de jouir,

    à chaque contraction,

    à chaque effleurement de mes cuisses, sur mes génitaux,

    cela repart de plus belle

     

    enfin, j’appelle cela de la jouissance,

    disons, que cela me fait tellement de bien,

    c’est tellement ineffable

    que j’ai l’impression de jouir

    mais c’est peut-être juste du plaisir très intense,

    dans tout le corps,

    avec des sensations qui varient constamment

     

     

    #44726
    bzo
    Participant

    lentement, lentement,

    le plus lentement possible,

    bien me laisser imprégner,

    bien me sentir, être imprégné,

    je suis de plus en plus, comme un buvard,

    avec chaque jour qui passe

     

    prostate, génitaux, anus,

    chaque mouvement, chaque geste,

    chaque contraction, chaque contact,

    mon corps et moi, vibrons tellement à l’unisson,

    des tempêtes de poussière d’étoile, partout en moi

     

    j’ai l’oreille absolue, désormais,

    elle est, en fait, enfouie en chacun de nous,

    comme un diamant dans sa gangue, dans les profondeurs,

    je l’ai mis au jour

    et j’entends tout ce qui se passe en moi,

    la moindre vague, la moindre goutte, qui passe,

    a mon attention,

    a toute mon attention

     

    poussière d’étoile,

    toute cette chair n’est plus que poussière d’étoile

    et je suis embarqué là-dedans,

    comme sur un bateau à la dérive,

    naviguant dans cette galaxie que forme mon être,

    au hasard des courants du désir

    #44728
    bzo
    Participant

    toute pratique en solitaire

    qui permet à son utilisateur d’atteindre une sorte d’autonomie sexuelle,

    qui lui apporte  suffisamment de satisfaction

    que pour ne plus ressentir aucune frustration, aucune jalousie, aucun complexe,

    en marchant parmi les gens, heureux et riant d’être en couple,

    heureux et riant, de faire l’amour les uns avec les autres

     

    une pareille pratique

    qui permet de rassasier  la chair en solitaire, donc, de façon suffisamment convaincante,

    est une pratique monstrueuse , quelque part

    car on ne devrait absolument pas pouvoir se passer de l’autre,

    du corps de l’autre, du sexe de l’autre,

    de sa peau, de ses odeurs, de ses gestes,  de ses mouvements

     

    pourtant ce potentiel est là, en nous,

    en chacun de nous,

    il peut être remonté à la surface, en des circonstances exceptionnelles,

    activé, devenir opérationnel,

    c’est le recours ultime,

    pour quelqu’un qui a été complètement acculé,

    pour quelqu’un,  qui  à un moment donné,

    ça a été une question de vie ou de mort

    et qui aura su saisir une opportunité

    qui lui aura été offerte,

    qu’il a entrevue

     

    seul quelqu’un qui n’a plus rien à perdre,

    pourra trouver l’audace et la ténacité, nécessaires

    pour suivre cette voie en soi,

    tellement elle est incertaine et hasardeuse, pour un bon bout de temps,

    tellement elle est inconnue et non documentée,

    tellement il faudra reculer ses frontières,

    tellement il faudra confronter ses tabous,

    tellement la récompense est spéciale, unique,

    tellement tout un côté obscur et trouble,

    devient une fête joyeuse,

    plein de volupté et d’innocence première

     

     

    #44763
    bzo
    Participant

    l’accumulation des énergies,

    dans une chair,  enfin prête,  enfin capable,

    de les utiliser d’une manière optimale,

    est juste magique

     

    je contracte un peu les fesses

    je glisse un doigt sur ma cuisse,

    je me cambre

    et c’est déjà le carnaval, partout en moi

     

    quelque chose tape à ma porte,

    quelque chose me dit de m’ouvrir,

    quelque chose me dicte de me rendre, sans conditions,

    quelque chose veut m’envahir, brutalement, sauvagement

    ou avec une infinie douceur et sophistication,

    selon les moments,

    quelque chose veut que j’étale tout mon intérieur

    comme une plaine sur laquelle faire galoper et faire paître, ses chevaux

     

    #44768
    bzo
    Participant

    la façon dont mon corps se laisse faire,

    répond à toutes mes sollicitations,

    réagit au quart de tour,

    cela tient du miracle,

    quand je pense à ce même corps, il y a quelques années,

    à quel point, c’était la grande muette,

    à quel point, les seules réponses que j’avais à des stimulations sexuelles,

    étaient quand je me touchais ou qu’on me touchait, la queue

     

    aujourd’hui, je peux m’effleurer n’importe où

    et c’est comme si un grand hangar se mettait à résonner,

    d’un objet qu’on a fait tomber dans un coin

    ou encore comme une étendue d’eau,

    dans laquelle on a jeté quelque chose,

    des vagues en cercles concentriques, immédiatement,

    s’en allant dans toutes les directions

     

    il y a au fond de l’imagination,

    je m’en suis rendu compte, en la scrutant bien,

    une sorte de no man’s land, une zone floue,

    constamment comme brumeuse, comme enveloppée d’un halo de mystère

    qui semble avoir ses racines profondément enfouies,

    dans la chair, dans le sang, les os

     

    je vois cela comme une sorte de zone tampon entre le corps et l’esprit

    par où des messages peuvent se transmettre,

    par où peut s’établir un dialogue entre eux

     

    faire taire son intellect durablement durant l’action,

    rendre sa liberté à l’imagination, la désenclaver,

    cette zone prend peu à peu vie,

    commence à grouiller d’informations allant dans les deux sens

     

    le corps se met à réfléchir,

    l’esprit, se met à gambader dans les organes,

    les muscles, le pénis, l’anus, les poils, les cheveux,

    les gémissements

     

    #44773
    bzo
    Participant

    ce matin, il y a quelques minutes,

    j’ai joui pendant de longues secondes,

    rien  qu’en sortant de mon lit

     

    le réveil n’avait pas encore sonné,

    n’a d’ailleurs, toujours pas sonné,

    je me suis couché plus tôt que d’habitude,

    j’étais déjà éveillé depuis pas mal de temps

    et je me turlupinais ardemment sous la couette,

    gémissant, me caressant, faisant monter des contractions

    tout en pressant mes génitaux, avec les cuisses,

    frotti frotta, frotti frotta, frotti frotta, frotti frotta

     

    de temps à autre, je passai en prostatique à 100%,

    c’est encore expérimental, ces transitions-là

    mais cela donne malgré tout, déjà, de belles vibrations à vivre dans ma chair,

    même si les orgasmes prostatiques,

    ne sont pas encore revenus comme dans le bon vieux temps

     

    puis à un moment donné, je me suis décidé à me lever,

    devançant la sonnerie du réveil,

    je m’étais interrompu déjà, depuis quelques minutes, rêvassant,

    des mots jouaient entre eux,

    formaient des phrases dans ma tête,

    j’avais hâte d’aller les coucher sur le papier,

    euh, non, d’aller les coucher sur internet

     

    je suis sorti de mon lit, de telle manière

    que mes génitaux ont été effleurés, sans que je le fasse en exprès,

    immédiatement, il y a eu une telle réponse généralisée, dans tout mon corps,

    je me suis immobilisé pour déguster cette vague soudaine et extra forte

    qui passait ineffablement dans toutes les cellules de mon être

     

    ça, c’est le miracle de l’accumulation des énergies,

    je suis prêt à exploser à tout moment, désormais

    mais ce sont des explosions d’une telle ineffable douceur,

    cela passe en moi,

    comme la caresse de tout mon intérieur,

    cela semble pénétrer soyeusement,

    dans toutes mes cellules, à la fois

    #44775
    bzo
    Participant

    je ne me lasse pas d’explorer,

    les infinies nuances de volupté, possibles,

    de mon corps

     

    des brefs accords,

    des notes soyeuses, chaudes, caressantes,

    s’élevant quelques instants, dans ma chair

    moments d’intense complicité, de communion, avec mon corps,

    tout le long de la journée et de la nuit

     

    sensation tellement épanouissante, tellement riche,

    d’être en même temps,

    l’instrument de musique, le musicien et la musique,

    de tout mon être

     

    densité aboutie, plénitude,

    jouissance voluptueuse, irradiante

     

     

    #44795
    bzo
    Participant

    chacun de nos faits et gestes du quotidien,

    je veux dire par là,

    tous ces enchaînements de mouvements

    que nous effectuons avec nos corps,

    toutes ces positions que l’on prend,

    même pour un bref instant,

    tous ces muscles que l’on contracte,

    les uns à la suite des autres,

    pour accomplir nos taches, diverses et variées,

    ont un côté cour, anonyme,

    façade monotone,  grise, quelconque

    et puis un côté jardin, ensoleillé,

    plein de vie, plein de chaleur,

    plein de couleurs

     

    passer tout à coup,

    durant un enchaînement de gestes et de postures

    de leur côté cour à leur côté jardin,

    c’est devenu ma spécialité, c’est que j’adore tout particulièrement,

    c’est dans ces moments que s’exprime le mieux,

    la complicité que j’ai acquise avec mon corps,

    c’est dans ces moments qu’il y a moyen de vivre le plus intensément,

    la communion avec lui

     

    le banal, le quelconque, le trivial,

    soudainement, instantanément,

    devient chorégraphie ardente,

    soudainement, instantanément,

    devient kaléidoscope ineffable,

    tournant dans ma chair

     

    le jardin ensoleillé grouillant de vie, plein de couleurs

    où cela volète, cela sautille, cela court, cela rampe, dans tous les sens,

    c’est une myriade de sensations voluptueuses,

    aux nuances sans cesse changeantes

    qui s’éveillent de toutes parts

     

    la chair demande à s’exprimer,

    demande à exprimer la vie, coulant au fond de moi,

    la vie qui danse habituellement si discrètement, au fond de moi

    demande à flamboyer, un instant,

    demande un instant, à flamboyer, au travers moi,

    la chair réclame,

    la chair réclame son moment d’incandescence,

    son moment d’union vibrante

     

    #44798
    bzo
    Participant

    enveloppés, emmaillottés, entre mes cuisses,
    bien au chaud, mon pénis, mes couilles,
    tellement doux, tellement soyeux, au moindre contact

    des plis et des replis, bien moelleux,
    souplesse, mollesse, de coussins de chair, de nerfs et de sang,
    peau fripée, moite, odorante qui s’étire et qui se rétracte, sans cesse,
    matériau spongieux, élastique, chaud,
    comme tout cela se donne,
    comme tout cela est en mouvement,
    moelleusement, paresseusement,
    changeant inlassablement de forme, sous la pression

    je joue à les chiffonner, à les presser,
    à les plisser, à les déplisser,
    inlassablement, avec les cuisses
    on dirait de la pâte à modeler
    que je triture

    entre mes hanches dansantes,
    une fente verticale se forme, s’entrouvre,
    des lèvres bourgeonnent,
    des lèvres se mettent à chanter,
    je moule dans ma chair, un coquillage
    qui emprunte à la mer, ses vagues, un moment

    mes doigts se posent sur les seins,
    qu’il fait bon les presser,
    les prendre à plein main,
    comme les pointes durcissent,
    offrant comme deux petites érections, à mes doigts,
    les invitant à jouer avec

    #44799
    bzo
    Participant

    durant l’action,

    je me sens une femme à couilles,

    un homme à vagin,

    je me sens tripoté,

    tour à tour par l’un, tour à tour,  par l’autre,

    je me sens tripotant,

    tour à tour, l’un, tour à tour,  l’autre,

    je me sens comme un boudha,

    à quatre bras, deux sexes,

    l’un qui se redresse, l’autre qui s’entrouvre

     

    #44800
    bzo
    Participant

    je me sens homosexuel, je me sens hétérosexuel, je me sens bisexuel,

    je me sens lesbienne, je me sens transsexuel, je me sens asexuel

    #44801
    bzo
    Participant

    ah, je suis merveilleusement excité ce matin,

    la matinée va être délicieuse,

    tout mon bassin bourdonne déjà légèrement,

    sans que je fasse quoi que ce soit,

    s’emplit de vibrations, au moindre mouvement un peu lascif,

    dès que mes cuisses pressent un peu, mes bijoux de famille,

    je sens comme une boule de chaleur très dense qui grandit entre mes reins

     

    mais je vais d’abord commencer mes jeux,

    avec ma très chère prostate,

    me remettre au lit, pour quelques moments avec elle,

    en tête à tête, avec ses vibrations cristallines

     

    mon anus me démange aussi,

    vais me faire aussi, un aparté,

    avec elle et un peu de beurre de karité,

    allez, mes petits doigts curieux, mutins,

    allez explorer, allez fouiller, la petite cavité là-derrière,

    elle sera toute à vous, dans quelques instants

    #44812
    bzo
    Participant

    ma chair m’entraîne de plus en plus vertigineusement,

    à peine les doigts, entrent en contact avec la peau,

    que j’ai l’impression que tout mon être est emporté par un tourbillon,

    que plus rien ne me retient,

    je tournoie, lentement, irrésistiblement,  dans de la ouate,

    je suis frôlé de toutes parts, intérieurement, délicieusement

     

    je n’ai aucun mérite,

    c’est l’accumulation des énergies , du au fait de la non éjaculation,

    je suis à nouveau reparti dans cette histoire

    mais la différence est que cette fois-ci, je semble pouvoir exploiter au maximum,

    ou du moins, encore bien plus efficacement, qu’avant,

    les bénéfices de cette forme d’abstinence

     

    les explosions sont tellement douces,

    déchiquetantes mais avec une telle douceur,

    ma chair fond, part dans toutes les directions, réduite en cent mille morceaux

    mais qui semblent restés en formation,

    comme une nuée d’oiseaux qui volent ensemble,

    exécutant une chorégraphie de groupe, d’instinct

     

    ma petite main est doublée à l’intérieur,

    par une main géante dans l’invisible,

    elles travaillent en coordination, l’une parfait miroir de l’autre,

    alors je joue, je joue,

    je bouge l’une et je ressens l’autre, fondant sur moi,

    m’envahissant, me pénétrant par toutes les cellules de mon être

    et commençant son travail d’anti-dévastation, de régénération, de resourcement ineffable

     

    boire à la source qu’il y a en soi,

    la nappe de nectar, oh s’y baigner,

    fluide caressant, fluide pénétrant, fluide d’or brillant dans la lumière,

    chaleur la plus intime, chaleur la plus pénétrante,

    chaleur qui salue par son petit nom,

    la moindre cellule de mon être

    #44813
    bzo
    Participant

    comme ma peau me brûle,
    comme cela me démange de poser les mains dessus,
    de sentir sa chaleur sous mes doigts,
    de la frotter, de la presser,
    de sentir l’excitation s’éveiller sous elle,
    la sentir grandir, m’envahir,
    me sentir chavirer,  de plus en plus, de plaisir,
    sentir mon sexe et ma prostate,
    se mettre à vibrer ensemble,
    comme sonnant un tocsin de volupté grandissante, dans mon bassin

    je saisis mes seins à plein mains,
    je les presse lentement, tout lentement, vers le haut,
    en faisant glisser mes paumes dessus, au ralenti,
    les doigts, bien, les uns contre les autres,
    les doigts, en radar, pour ne perdre aucun détail
    me font percevoir leur galbe,  leur grain, les pointes,
    comme la peau est douce, velouteuse,
    comme elle s’enflamme,
    je m’attarde tout spécialement sur les pointes,
    je me mets à faire des petits mouvements circulaires dessus,
    lentement, avec les paumes

    mes seins d’homme,dans la réalité
    n’ont pas beaucoup de relief
    mais sous mes doigts,
    leur galbe semble parfait, bombé interminablement

    en bas, mes cuisses pressent les génitaux
    et le tout est mis en mouvement par des contractions,
    cela me fait comme des strates et encore des strates, de sensations
    qui s’éveillent à tour de rôle,
    prenant le relai les uns à la suite des autres,
    comme un gâteau avec des couches différentes,
    dans lesquelles les dents pénètrent ,
    on a un enchaînement de goûts, fruités, sucrés, chocolatés
    mais qui se fondent ensemble, presque tout de suite,
    provoquant un maelstrom, un instant,
    de nuances riches et variées
    qui s’entremêlent, dans notre bouche

    les ondes prostatiques et génitales,
    fusionnent tellement parfaitement,
    bouquet grandissant
    qui prend racine dans mon double sexe,
    en action tout en bas,
    comme il est capiteux irrésistiblement,
    pile atomique de lascivité contagieuse,
    je sens la fente verticale s’ouvrir en moi,
    elle est tellement magnétique, tellement troublante,
    elle semble ouvrir le passage, à tout un océan
    qui se déverse en moi, à tous les étages

    une fente sur le côté de la baignoire de l’océan,
    l’inondation, quoi,
    une inondation de volupté, à tous les étages,
    douche généralisée de langueur, dans toute la chair,
    cela dégouline, cela est trempé, cela barbotte, cela ruisselle,

    de désir entré en incandescence,
    de tous les côtés

    comme j’ai envie de me sentir pénétré,
    pas par une bite, non,
    les ondes de la prostate, me suffisent,
    elles ont tellement leur façon bien à elles,
    irrésistiblement, de tout faire fondre, sur leur passage,
    c’est comme un chocolat praliné qu’on prend en bouche,
    croquant, craquant, sous la dent,
    bien dur, en surface
    avec une ganache fondante, moelleuse, onctueuse, à l’intérieur
    aux nuances de goût, exotiques, rares, sophistiquées, indéfinissables

    #44818
    bzo
    Participant

    le moindre contact, le moindre effleurement,

    de mes cuisses sur les génitaux,

    provoque dans mon bassin, une telle envolée de sensations délicieuses,

    que je fais des allées et venues dans mon appartement,

    je me déplace au hasard, sans penser à rien,

    juste vivant l’instant, avec le plaisir qui inonde mes reins

     

    ces dernières semaines, je suis à nouveau entré dans une phase de non-éjaculation,

    d’accumulation des énergies

    mais si cette fois-ci, c’est encore bien plus puissant qu’avant,

    c’est parce qu’aussi,  ces derniers temps,

    j’ai fait des progrès spectaculaires dans ma capacité de me lâcher, de me laisser emporter,

    les deux combinés, c’est la recette de l’accroissement de mon succès

     

    c’est comme si je plaçais tout mon être sur un toboggan

    sur lequel coulent les énergies

    et puis je me laisse aller, je me laisse emporter,

    le reste, ce n’est plus que de la technique, pour varier les nuances,

    augmenter la tension sexuelle, augmenter le volume de volupté,

    déclencher la jouissance

     

    assis , par terre, mes cuisses serrent un peu mes génitaux,

    je ne bouge rien d’autres que les mains

    qui caressent mes mollets, remontent lentement,

    je me cambre de plus en plus et je contracte les muscles du périnée,

    des flots m’envahissent,

    le yin est là, partout en moi, je me sens offert,

    je me rends totalement,

    tout mon intérieur semble bouger, semble se desceller,

    semble commencer à être emporté

     

    qu’il fait bon de se sentir fétu de paille,

    roulé, secoué, agité, par des vagues ineffablement caressantes, de toutes parts ,

    c’est en même temps, tellement tumultueux, tellurique

    et harmonieux,

    la sauvage harmonie de la vie, coule dans mes veines , pour l’instant,

    baigne toutes mes cellules

     

    #44819
    bzo
    Participant

    le plaisir en mode yin,

    a encore tellement à m’apprendre,

    un de ses plus grands secrets, est, je crois,

    l’équilibre entre les différents types d’ondes,

    plus particulièrement,

    entre les ondes génitales et les ondes prostatiques

     

    au plus, on augmente les génitales,

    au plus la quantité de volupté ressentie, augmente

    mais au plus, on accentue la quantité d’ondes prostatiques,

    au plus, on semble décoller, au plus on semble prendre de l’altitude,

    au plus l’intensité devient orgasmique

     

    l’art de mixer les deux,

    l’art de les alterner, l’art de les synchroniser,

    l’art de les fusionner

     

    mais un autre grand équilibre à respecter,

    à apprendre à jouer avec,

    est celui des ondes du bassin, avec celles du reste du corps,

    ce reste étant constitué,

    par ce qui est généré par les doigts sur la peau

    et puis par les mouvements, les gestes, les postures,

    les contractions, les tensions, hors du bassin

    et ne tenant pas compte de l’activité des mains gambadeuses

     

    ce second équilibre, on apprend à en tenir compte,

    à le respecter et à jouer avec,

    en faisant dialoguer les parties en présence,

    les mains écoutent le bassin,

    le bassin écoute les mouvements, les gestes, les postures,

    tout cela apprend à se respecter et à jouer la musique, ensemble,

    comme les différents instrumentistes, d’un même orchestre

     

    et même si certains instruments sont plus importants que d’autres,

    il faut apprendre à respecter et à laisser s’exprimer,

    même le plus infime membre de l’orchestre,

    un petit doigt, un cheveu, le moindre cm² de peau,

    a son mot à dire, ses notes à mêler à la mélodie générale

     

    la gestion des différents équilibres,

    des différentes dualités qui nous composent,

    masculin/féminin, étant la principale, dans ce contexte,

    permet de libérer la musique, de la faire monter de toutes parts,

    c’est en même temps, totalement instinctif, tout cela

    et totalement pensé

    mais totalement pensé par le corps,

    à qui l’esprit s’unit et offre ses services,

    le temps de l’action

    #44820
    bzo
    Participant

    journée au bureau,

    plus trop l’habitude, avec tout ce télétravail, d’être sur les lieux,

    cela me parait encore plus interminable qu’avant,

    j’ai tellement plus juste envie, que de livres, que d’art, que de théatre,

    que de longues promenade en forêt,

    que de luxure,

    oh oui, de luxure à volonté, nuit et jour,  24h sur 24, si j’ai envie,

    de me coucher et de me lever, à des heures impossibles,

    d’oublier quel jour de la semaine on est,

    d’être hors du circuit, pour du bon

    mais enfin, il faut bien que je gagne mon pain,

    encore, en attendant, pendant deux ans

     

    douche, enfin,

    longuement, massivement, bien chaude, à fond la manette,

    fermer les yeux, lever la tête,

    sentir la trombe d’eau déferler sur le visage,

    puis tomber en cascades, sur les épaules, le torse, le dos, les jambes

     

    lavé de toute la sueur et de la crasse de la journée,

    frais, nu, sentant bon le savon à l’aloe vera,

    rebooté pour les loisirs, rebooté pour le plaisir, rebooté pour les émotions vraies,

    je peux enfin allumer l’interrupteur des délices en moi

     

    mes cuisses viennent envelopper, emmaillotter, prestement,

    délicatement et en même temps, fermement, mes bijoux de famille,

    j’enchaîne directement avec une contraction, très lentement,

    je déséquilibre un peu mon bassin, le penche vers le côté,

    cela a pour effet, avec la poussée puissante vers le haut, des muscles du périnée,

    de le faire partir comme à la dérive, latéralement,

    je me cambre aussi, au fur et à mesure,

    je me sens de plus en plus sous tension, ineffablement

     

    déhanchement massif, là en bas,

    sensation de langueur généralisée,

    liane lascive, de plus en plus,

    le yin prend les commandes, le yin m’entraîne

    sensation d’union ardente, de communion charnelle,

    sensation irrésistiblement, de me faire l’amour

     

    les mains me démangent, j’ai tellement envie de me caresser,

    de sentir mon corps s’enflammer,

    de partir avec les doigts en balade,

    le moindre de mes gestes, de mes mouvements,

    semble désormais,  générer un halo soyeux,

    comme si mon corps se caressait,

    en bougeant, en se déplaçant

     

    oh, j’ai eu si peu à faire

    et déjà comme tout est incandescent, partout en moi,

    mes hanches dansent de plus en plus,

    je me sens inondé, submergé, de désir,

    comme cela s’est emballé,

    en deux temps, trois mouvements

     

    sensation d’opérer un tour de magie,

    toujours aussi inouï, toujours aussi incroyable,

    à chaque fois que je remets cela en route,

    après quelques heures d’absence, hors de chez moi

    toujours le même émerveillement, le même étonnement

    que cela fonctionne,

    qu’il y ait cette possibilité d’échappé belle, en moi

    #44821
    bzo
    Participant

    accueillir le plaisir, dire oui au plaisir,

    dire oui de tout son être,

    se rendre sans conditions,

    ouvrir toutes les portes,

    ouvrir toutes les fenêtres

     

    là, dans l’instant,

    céder et encore céder, n’être plus rien,

    n’être plus rien d’autre qu’un pantin,

    mendiant qu’on nous tire les ficelles,

    mendiant qu’on nous mette debout

    et qu’on nous fasse danser

     

     

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