Mots-clés : aneroless
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2 octobre 2022 à 11 h 54 min #44699bzoParticipant
le corps en mode dégustation, en mode instrument de musique,
c’est vraiment ce que je préfère,
il ne cesse de m’étonner, de me ravir, instant après instant,
c’est cela, vraiment,
je suis ébloui, étonné, ravi, instant après instant,
quand je pratique ainsi
bon, les longs galops, au lit, plus ou moins effrénés,
avec les orgasmes, la jouissance, non stop, la volupté à gogo,
c’est pas mal aussi, bien sûr,
ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit
mais toute la richesse, toute la finesse, toute la variété, toute le raffinement
dont ce corps est capable,
se révèle, chez moi, dans ces courts moments, hors du lit
où je recherche à vivre les sensations
comme des accords générés,
aux nuances vibrantes, chaudes, colorées
mon corps me répond présent, je sens tellement cela,
qu’il est là avec moi, dans l’instant,
totalement complice, dans ces petits jeux
quand je glisse juste un doigt sur la hanche, par exemple,
en même temps, effleurant une couille, de la cuisse
et faisant monter une contraction
qu’une vague nait, ainsi, fine, précise, riche,
je sens tellement sa trajectoire en moi,
je semble la suivre avec des capteurs, à l’intérieur,
qui ne ratent rien de sa progression, millimètre par millimètre,
la dégustant jusqu’à la dernière goutte
la sensation, je la perçois,
en même temps, très localisée,
montant des différents endroits où les actions ont lieu,
doigt glissant sur la peau, contact entre cuisse et couille, contraction, etc
mais je semble la percevoir, quasi instantanément, de partout,
je semble m’en imbiber, comme un buvard, de toutes parts,
m’en nourrir avidement
comme s’il y avait un musicien avec son instrument,
au milieu d’un auditorium
et que j’étais en même temps, l’instrument de musique,
le musicien
et l’innombrable public, autour
et qu’en une fraction de seconde,
je suis d’abord, le musicien qui agit avec ses doigts, son cœur, son inspiration
puis l’instrument qui répond au musicien
et enfin, la multitude dans le public
qui absorbe, chacun, individuellement, les notes générées
mais aussi qui vit une expérience collective
de symbiose avec les autres spectateurs et le musicien,
par la musique
3 octobre 2022 à 0 h 26 min #44702bzoParticipantj’ai appris à réfléchir avec mon corps
durant l’action,
ce sont les sensations, l’instinct, le ressenti, les pulsions,
les gestes, les mouvements, les postures,
les couilles, la prostate, l’anus, le torse, les jambes, les seins,
les poils, le torse, les bras, les fesses, la pine
qui sont aux commandes, chez moi
4 octobre 2022 à 1 h 18 min #44706bzoParticipantmoment fantasme débridé,
me lâchant complètement,
entraîné, à bride abattue, par des bites
un rêve, une obsession, en moi,
depuis toujours,
le temps des mots,
je ne retiens rien,
je me livre, je me délivre,
je les accueille dans mon intimité,
je me love tout contre,
je m’en gave, jusqu’à plus faim
la douceur puissante, la douceur violente,
d’un sexe en érection,
le sentir près de sa bouche,
à portée de coups de langue
le sentir vouloir s’y engouffrer
poser ses lèvres, pour le faire patienter,
sur le dôme élastique du gland ,
le parcourir en y appliquant de petites pressions,
le sentir grandir encore un peu,
le sentir devenir encore plus dur
coller sa joue, contre la flexible raideur,
la bouillante de l’intérieur, raideur,
parcourir maintenant la peau nerveuse du gland,
avec le bout rêche de la langue
humidifier la colonne de chair, des lèvres,
bien consciencieusement, de haut en bas, de bas en haut,
descendre jusqu’aux couilles,
y enfouir le nez et les yeux, un instant,
c’est tout strié, tout mou, tout souple, tout moite, là en bas,
légères odeurs d’urine et de sueur, emmêlées,
manque plus que celle du sperme
glisser un doigt, dans l’anus, bien profond,
spasme violent,
quelques gouttes sortent du braquemart,
les recueillir religieusement du bout de la langue
l’engloutir soudainement,
le plus profondément possible,
comme on saute sur le dos d’un mustang
qu’on fait démarrer au galop,
monter, descendre, de plus en plus rapidement, la tête,
le sentir, à chaque fois, bien au fond de sa gorge,
dans le même temps, tourner, tourner, follement, la langue,
presser avec, frotter avec, racler avec
garder le doigt bien enfoncé,
aussi profondément que possible
et le remuer temps à autre, avec passion,
presque avec violence
qu’il vienne désormais,
une envie folle de le sentir venir,
une envie folle de le sentir gicler son foutre,
une envie folle de sentir son foutre dégouliner sur le visage,
puis de lui nettoyer le restant qui lui est retombé sur la bite,
avec la langue, bien consciencieusement
je vous défie de ne pas avoir bandé,
en m’ayant lu,
c’est devenu de plus en plus raide, entre vos jambes,
c’est ma récompense,
de vous imaginer dans cet état,
cela me fait bander superbement
bandons un instant, à distance,
ensemble, voulez-vous,
c’est en même temps,
tellement innocent et tellement subversif,
cela restera caché, entre nous,
personne n’en saura rien
6 octobre 2022 à 0 h 44 min #44709bzoParticipantmes doigts, mes doigts,
vous êtes des petites fées,
vous voletez sur la peau
et vous éveillez des trainées d’étoiles,
sous elle, dans votre sillage
qu’il fait bon, dans un même mouvement,
sentir mes hanches se cambrer,
mes cuisses se serrer, autour de mes bijoux de famille,
et une contraction monter lentement mais puissamment,
tout devient tellement soyeux en moi,
volupté instantanée, généralisée
comme je suis emporté,
comme je suis roulé,
fétu de paille,
se lâcher, c’est se laisser dissoudre,
n’être plus grand chose,
il faut accepter de laisser la place,
de laisser la place au plaisir,
il faut accepter de lâcher complètement le gouvernail
moi, je m’ouvre en grand,
je me fends, de haut en bas
une ouverture géante de sexe,
s’y engouffre une multitude butinante,
s’y répand une multitude butinante
6 octobre 2022 à 22 h 52 min #44710bzoParticipanttant de tempêtes délicieuses,
encore en réserve pour moi,
j’ai l’impression que ma chair est devenue une sorte de caverne d’Ali Baba,
de laquelle j’ai mémorisé l’accès,
et dans laquelle je puise à volonté
oh mon corps, nous nous parlons,
toute cette incandescence, c’est juste cela,
nous échangeons, nous dialoguons
mais réellement, pour du vrai,
dans l’instant, nous avons appris à nous retrouver,
dans l’instant, nous avons appris à nous consumer,
ensemble
le mot est lancé, se consumer ensemble,
je forme un ensemble, un instant, avec mon corps
ou avec d’autres,
on s’allume et on se consume,
ensemble
la chair est un matériau hautement inflammable,
tout notre être, en fait,
est un matériau hautement inflammable,
on n’est que cela,
une flamme possible, dans l’instant
je brûle de tout mon être, par moments,
dans ces moments-là, je vis,
je veux dire,
je vis vraiment
je partage par ici, mes moments de flamme,
je brûle de plus en plus singulièrement,
je brûle avec toujours plus d’intensité,
ma chaleur s’élève,
ma chaleur se détache sur l’horizon,
ma chaleur est un tout petit point, sur l’horizon,
tellement insignifiant
c’est si bon de se sentir un petit point insignifiant,
en train de brûler avec une singulière intensité,
on se sent en accord avec la terre
et les bêtes qui habitent sur son dos,
par moments,
on croit percevoir ce noyau dans ses profondeurs,
mère nourricière de tous les volcans,
être au diapason avec,
vibrer, accordé avec
7 octobre 2022 à 23 h 59 min #44718bzoParticipantil faudrait vraiment que je trouve du temps,
pour me refamiliariser avec le plaisir prostatique
et puis aussi explorer plus sérieusement le plaisir anal,
le tout aneroless, pour le premier
et rien qu’avec mes petits doigts, pour le second
pour les jeux avec mon anus,
en-dehors des moments où je mixe les ondes anales,
dans le cadre de ma pratique yin/yang, le couple intérieur
mais strictement du plaisir anal,
je ne m’en offre que quelques minutes, juste avant d’aller dormir,
comme je m’enduis toujours les génitaux et l’anus, de beurre de karité,
avant de m’endormir,
c’est donc toujours vers 2,3 heures du matin,
que je m’accorde quelques minutes, de ce plaisir tellement délicieux
oh pourtant comme c’est irrésistible,
j’aurai envie de pleure tellement c’est bon,
quand je sens deux de mes doigts, s’engouffrer là-derrière,
je joue alors avec les muscles du sphincter,
les resserre autour de mes doigts,
freine leurs allers et venues, avec
je sens bien qu’en persévérant, il y aurait des orgasmes délicieux et tellurique, à la clef
mais j’arrête après quelques minutes car j’ai déjà très sommeil, à ce moment-là,
si je me décide d’aller au lit,
c’est que je tombe de sommeil
quant au plaisir prostatique,
bon je l’ai écrit déjà maintes fois,
mes deux premières années, hors des sentiers battus,
se sont déroulées, avec des masseurs
et j’ai atteint avec, tout ce qu’il y avait moyen d’atteindre comme plaisirs,
des orgasmes de toutes les couleurs et de toutes les formes,
des courts, des interminables,
des calmes , des séismiques
mais bon, comme ces dernières années, j’ai tellement habitué ma prostatique,
à fonctionner en conjoncture avec mes génitaux,
synchronisés ou en alternance,
que malgré qu’elle soit parfaitement éveillé,
réagissant au quart de tour à toutes mes sollicitations, aussi légère soit-elle,
il faudrait que je la réhabitue à fonctionner toute seule,
que je retrouve avec elle la capacité d’emballer mon corps,
rien qu’avec ses ondes à elle,
me mettre en roue libre, vertigineusement,
comme dans le bon vieux temps
une sorte de “rewiring”, donc
mais aussi, je dois mettre au point, une nouvelle technique
car celle que j’avais peu à peu perfectionner durant cette période,
c’est celle à partir de laquelle,
j’ai dérivé ma technique actuelle
il n’y a plus de retour possible, vers une pratique exclusivement prostatique,
avec elle,
non, je dois mettre au point quelque chose de nouveau,
une nouvelle manière pour dialoguer avec ma prostate
je m’y emploie, ça vient, c’est sur le feu,
en temps utile, quand ce sera bien au point,
je m’expliquerai dessus,
pour en faire bénéficier d’autres
8 octobre 2022 à 9 h 35 min #44719bzoParticipanton va commencer la journée,
avec un petit texte,
cela me fait une petite gymnastique des doigts, au clavier,
cela m’éveille tellement agréablement l’esprit
et souvent cela me descend dans le bassin,
une nappe de titillements qui s’installe,
qui dialogue avec les mots
ce doigt que je me suis enfoncé, directement au réveil,
bien verticalement, dans le cul,
oh, comme il a explosé,
comme il a explosé joyeusement, gentiment, soyeusement,
ses ondes de choc, voyagent encore, une heure après,
je les sens, dans le lointain de ma chair,
je les sens, dans ma mémoire, aussi,
je les sens aussi, dans ma voix, dans ma gorge,
tellement le râle qu’il a provoqué,
a traversé tout mon être de sa douceur gorgée de volupté,
dégoulinement généralisé, de langueur, de lascivité
mon corps s’est mis à se tordre, tout doucement,
sous l’effet de ce doigt qui descendait lentement,
ondulait, ondulait
et cela accentuait tellement l’effet,
toute la soie du monde, s’était donné rendez-vous, dans ma chair
et me frottait de l’intérieur,
une mer, une galaxie, de soie
qui m’avait envahi et qui rythmiquement, tentaculairement,
ondulatoirement, bougeait,
comme une myriade de danseuses en tutu, miniatures, moléculaires
qui gracieusement évoluaient, parfaitement coordonnées,
dans leurs gestes, leurs mouvements, leurs positions,
tournoyaient, couraient ensemble, allaient par-ci, par-là,
en effectuant des pirouettes, des entrechats,
des grands mouvements des bras
oh ma chair, comme nous étions emportés, instantanément,
dans notre sillage, nous laissons derrière nous,
ce long râle qui portait en lui,
toute la douceur et toute la volupté, du monde
jouir de bon matin,
communier avec son corps de bon matin,
des bouts de rêves trainaient encore, à gauche, à droite
qui me saluaient, qui applaudissaient, au passage,
infini festoiement, dans l’instant
8 octobre 2022 à 10 h 11 min #44720bzoParticipantj’ai à peine terminé le texte juste au-dessus
que je recommence mon manège,
je suis surexcité ce matin,
je suis assis à mon bureau, les pieds sur la table,
mes cuisses pressent avec ardeur, avec passion, mes génitaux
faisant rouler mes couilles,
mes mollets, vont l’un contre l’autre, frottant, frottant
et mes doigts tapent au clavier, au fur et à mesure,
en direct,
c’est du reportage, sur le vif, à chaud,
au coeur de l’action, au coeur tremblant, au coeur vibrant, de l’action,
au coeur en feu de l’action
mes petits doigts vous racontent tout,
mon bassin en train de danser,
les contractions qui montent rythmiquement,
de temps à autre, un râle bien gras, bien juteux,
qui monte de mes entrailles, relayé par ma gorge
le miracle ensorcelant de la chair,
de la chair incandescente,
mon âme est en feu, plane sur l’horizon
comme un avion touché par la grâce
8 octobre 2022 à 15 h 42 min #44721bzoParticipantl’instant nous appartient,
je veux dire, nous appartient vraiment,
d’habitude, nous flottons, juste, à sa surface,
comme un bateau à la dérive
là, l’instant nous appartient,
je veux dire, nous investissons sa profondeur,
nous explorons ses tréfonds
le temps et l’espace, à de rares moments,
peuvent former comme un nid ardent
où tout peut arriver,
il est question, alors, d’incandescence,
d’épanouissement, de dépassement de soi
il est alors question de fusion, de communion,
de moments aboutis,
de corps et d’esprits qui se divulguent,
de corps et d’esprits qui se libèrent,
de désir qui s’exprime, impérialement, sans restrictions
libre, un instant,
totalement libre, un instant,
c’est déjà passé,
ce qui nous a fait exister réellement, un instant,
n’est plus qu’une illusion, un vague souvenir
nous nous recherchons, à nouveau, désormais,
le sphinx est tapi dans l’ombre,
pour renaître un instant,
plus resplendissant que jamais
9 octobre 2022 à 2 h 47 min #44722bzoParticipantil y a des millions d’hommes et de femmes,
actuellement, dans cette seconde, de part le monde,
la bitte dressée, la chatte humide et béante,
en train d’ahaner et de s’activer,
peau contre peau, leurs sueur s’emmêlant
cette pensée me fait bien bander,
un instant, j’ai entrevu comme une chaîne infinie,
formant comme un maillage serré, un réseau, sans cesse changeant,
recouvrant la planète,
de foutre giclant, de jambes écartées, de seins pressés,
d’anus, de prostates, de clitoris et de vagins,
sollicités, de toutes les manières possibles et imaginables,
de fellations, de cunnilingus,
à deux, à trois , à quatre ou plus
il y aurait moyen de faire tourner
toute une série de centrales électrique,
à plein temps, 24h sur 24,
avec toute cette énergie dépensée
9 octobre 2022 à 10 h 57 min #44723bzoParticipantje vais prendre cette bonne habitude
dès que mes yeux s’ouvrent en m’éveillant,
d’aller enfoncer un doigt bien profond, dans mon séant
l’effet est tellement délicieux,
ma chair, encore, tout à fait, au repos,
pris par surprise par une ineffable déflagration de voluptueux, de soyeux
qui se répand, en parachute envahissant, vers le haut,
cela réagit instantanément,
cependant, c’est si spécial car le terrain est encore dans l’indolence,
dans l’activité physique réduite, de la nuit,
cela grouillait, cela bougeait , ailleurs,
tout mon univers nocturne,
le monde des rêves, tellement puissant, tellement riche,
déplié, il y a encore quelques instants, dans la chair et dans l’esprit,
faisait participer mon corps autrement,
bien que comme je l’ai déjà écrit maintes fois,
je me réveille souvent la nuit
pour m’offrir quelques secondes d’intenses activités sexuelles,
de brèves séquences de moins d’une minute
où cela se déchaînait ardemment en moi
mais c’est différent, là, même si je suis encore dans les vaps,
mon corps et mon esprit, “du jour” ont repris possession,
ont commencé du moins,
mon “corps du jour” est encore en voie de reprise en main, de son territoire,
alors ce doigt intrusif, il prend un peu toutes les cellules, par surprise,
elles ne peuvent , cependant, pas faire autrement, c’est plus fort qu’elles,
que de basculer immédiatement du côté du yin, du côté de la langueur généralisée,
du côté de la mer de volupté
alors la jouissance est quasi instantané,
mon bassin s’emplit de lave
j’enfonce le doigt très lentement,
oh je sens chaque millimètre de sa progression,
cela semble se déchirer partout
mais agréablement, tellement agréablement
l’ineffable déchirure de la jouissance,
la chair semble partir en lambeaux,
fondre même finalement
9 octobre 2022 à 12 h 59 min #44724bzoParticipantà titre d’épanouissement personnel,
éveiller son corps,
cultiver, faire pousser, son désir,
en une plante, la plus magnifique, possible,
qui se déploiera ponctuellement,
nous fera vivre sa magie
est très certainement, à mon avis,
une de nos missions, ici-bas,
c’est un devoir vis-à-vis de la vie
qui coule dans nos veines
honorer la vie,
vivre avec beaucoup d’amour et de volupté,
dans sa chair et dans son esprit
9 octobre 2022 à 23 h 59 min #44725bzoParticipantles sensations ont l’air d’être de la dentelle, ce soir,
une mer de dentelles, entre mes reins,
je n’en finis pas de gémir
mes bras rejetés en arrière,
couché par terre, les hanches cambrées,
je n’en finis pas de jouir,
à chaque contraction,
à chaque effleurement de mes cuisses, sur mes génitaux,
cela repart de plus belle
enfin, j’appelle cela de la jouissance,
disons, que cela me fait tellement de bien,
c’est tellement ineffable
que j’ai l’impression de jouir
mais c’est peut-être juste du plaisir très intense,
dans tout le corps,
avec des sensations qui varient constamment
11 octobre 2022 à 8 h 15 min #44726bzoParticipantlentement, lentement,
le plus lentement possible,
bien me laisser imprégner,
bien me sentir, être imprégné,
je suis de plus en plus, comme un buvard,
avec chaque jour qui passe
prostate, génitaux, anus,
chaque mouvement, chaque geste,
chaque contraction, chaque contact,
mon corps et moi, vibrons tellement à l’unisson,
des tempêtes de poussière d’étoile, partout en moi
j’ai l’oreille absolue, désormais,
elle est, en fait, enfouie en chacun de nous,
comme un diamant dans sa gangue, dans les profondeurs,
je l’ai mis au jour
et j’entends tout ce qui se passe en moi,
la moindre vague, la moindre goutte, qui passe,
a mon attention,
a toute mon attention
poussière d’étoile,
toute cette chair n’est plus que poussière d’étoile
et je suis embarqué là-dedans,
comme sur un bateau à la dérive,
naviguant dans cette galaxie que forme mon être,
au hasard des courants du désir
14 octobre 2022 à 0 h 10 min #44728bzoParticipanttoute pratique en solitaire
qui permet à son utilisateur d’atteindre une sorte d’autonomie sexuelle,
qui lui apporte suffisamment de satisfaction
que pour ne plus ressentir aucune frustration, aucune jalousie, aucun complexe,
en marchant parmi les gens, heureux et riant d’être en couple,
heureux et riant, de faire l’amour les uns avec les autres
une pareille pratique
qui permet de rassasier la chair en solitaire, donc, de façon suffisamment convaincante,
est une pratique monstrueuse , quelque part
car on ne devrait absolument pas pouvoir se passer de l’autre,
du corps de l’autre, du sexe de l’autre,
de sa peau, de ses odeurs, de ses gestes, de ses mouvements
pourtant ce potentiel est là, en nous,
en chacun de nous,
il peut être remonté à la surface, en des circonstances exceptionnelles,
activé, devenir opérationnel,
c’est le recours ultime,
pour quelqu’un qui a été complètement acculé,
pour quelqu’un, qui à un moment donné,
ça a été une question de vie ou de mort
et qui aura su saisir une opportunité
qui lui aura été offerte,
qu’il a entrevue
seul quelqu’un qui n’a plus rien à perdre,
pourra trouver l’audace et la ténacité, nécessaires
pour suivre cette voie en soi,
tellement elle est incertaine et hasardeuse, pour un bon bout de temps,
tellement elle est inconnue et non documentée,
tellement il faudra reculer ses frontières,
tellement il faudra confronter ses tabous,
tellement la récompense est spéciale, unique,
tellement tout un côté obscur et trouble,
devient une fête joyeuse,
plein de volupté et d’innocence première
16 octobre 2022 à 1 h 53 min #44763bzoParticipantl’accumulation des énergies,
dans une chair, enfin prête, enfin capable,
de les utiliser d’une manière optimale,
est juste magique
je contracte un peu les fesses
je glisse un doigt sur ma cuisse,
je me cambre
et c’est déjà le carnaval, partout en moi
quelque chose tape à ma porte,
quelque chose me dit de m’ouvrir,
quelque chose me dicte de me rendre, sans conditions,
quelque chose veut m’envahir, brutalement, sauvagement
ou avec une infinie douceur et sophistication,
selon les moments,
quelque chose veut que j’étale tout mon intérieur
comme une plaine sur laquelle faire galoper et faire paître, ses chevaux
16 octobre 2022 à 13 h 32 min #44768bzoParticipantla façon dont mon corps se laisse faire,
répond à toutes mes sollicitations,
réagit au quart de tour,
cela tient du miracle,
quand je pense à ce même corps, il y a quelques années,
à quel point, c’était la grande muette,
à quel point, les seules réponses que j’avais à des stimulations sexuelles,
étaient quand je me touchais ou qu’on me touchait, la queue
aujourd’hui, je peux m’effleurer n’importe où
et c’est comme si un grand hangar se mettait à résonner,
d’un objet qu’on a fait tomber dans un coin
ou encore comme une étendue d’eau,
dans laquelle on a jeté quelque chose,
des vagues en cercles concentriques, immédiatement,
s’en allant dans toutes les directions
il y a au fond de l’imagination,
je m’en suis rendu compte, en la scrutant bien,
une sorte de no man’s land, une zone floue,
constamment comme brumeuse, comme enveloppée d’un halo de mystère
qui semble avoir ses racines profondément enfouies,
dans la chair, dans le sang, les os
je vois cela comme une sorte de zone tampon entre le corps et l’esprit
par où des messages peuvent se transmettre,
par où peut s’établir un dialogue entre eux
faire taire son intellect durablement durant l’action,
rendre sa liberté à l’imagination, la désenclaver,
cette zone prend peu à peu vie,
commence à grouiller d’informations allant dans les deux sens
le corps se met à réfléchir,
l’esprit, se met à gambader dans les organes,
les muscles, le pénis, l’anus, les poils, les cheveux,
les gémissements
18 octobre 2022 à 7 h 40 min #44773bzoParticipantce matin, il y a quelques minutes,
j’ai joui pendant de longues secondes,
rien qu’en sortant de mon lit
le réveil n’avait pas encore sonné,
n’a d’ailleurs, toujours pas sonné,
je me suis couché plus tôt que d’habitude,
j’étais déjà éveillé depuis pas mal de temps
et je me turlupinais ardemment sous la couette,
gémissant, me caressant, faisant monter des contractions
tout en pressant mes génitaux, avec les cuisses,
frotti frotta, frotti frotta, frotti frotta, frotti frotta
de temps à autre, je passai en prostatique à 100%,
c’est encore expérimental, ces transitions-là
mais cela donne malgré tout, déjà, de belles vibrations à vivre dans ma chair,
même si les orgasmes prostatiques,
ne sont pas encore revenus comme dans le bon vieux temps
puis à un moment donné, je me suis décidé à me lever,
devançant la sonnerie du réveil,
je m’étais interrompu déjà, depuis quelques minutes, rêvassant,
des mots jouaient entre eux,
formaient des phrases dans ma tête,
j’avais hâte d’aller les coucher sur le papier,
euh, non, d’aller les coucher sur internet
je suis sorti de mon lit, de telle manière
que mes génitaux ont été effleurés, sans que je le fasse en exprès,
immédiatement, il y a eu une telle réponse généralisée, dans tout mon corps,
je me suis immobilisé pour déguster cette vague soudaine et extra forte
qui passait ineffablement dans toutes les cellules de mon être
ça, c’est le miracle de l’accumulation des énergies,
je suis prêt à exploser à tout moment, désormais
mais ce sont des explosions d’une telle ineffable douceur,
cela passe en moi,
comme la caresse de tout mon intérieur,
cela semble pénétrer soyeusement,
dans toutes mes cellules, à la fois
18 octobre 2022 à 8 h 31 min #44775bzoParticipantje ne me lasse pas d’explorer,
les infinies nuances de volupté, possibles,
de mon corps
des brefs accords,
des notes soyeuses, chaudes, caressantes,
s’élevant quelques instants, dans ma chair
moments d’intense complicité, de communion, avec mon corps,
tout le long de la journée et de la nuit
sensation tellement épanouissante, tellement riche,
d’être en même temps,
l’instrument de musique, le musicien et la musique,
de tout mon être
densité aboutie, plénitude,
jouissance voluptueuse, irradiante
21 octobre 2022 à 0 h 06 min #44795bzoParticipantchacun de nos faits et gestes du quotidien,
je veux dire par là,
tous ces enchaînements de mouvements
que nous effectuons avec nos corps,
toutes ces positions que l’on prend,
même pour un bref instant,
tous ces muscles que l’on contracte,
les uns à la suite des autres,
pour accomplir nos taches, diverses et variées,
ont un côté cour, anonyme,
façade monotone, grise, quelconque
et puis un côté jardin, ensoleillé,
plein de vie, plein de chaleur,
plein de couleurs
passer tout à coup,
durant un enchaînement de gestes et de postures
de leur côté cour à leur côté jardin,
c’est devenu ma spécialité, c’est que j’adore tout particulièrement,
c’est dans ces moments que s’exprime le mieux,
la complicité que j’ai acquise avec mon corps,
c’est dans ces moments qu’il y a moyen de vivre le plus intensément,
la communion avec lui
le banal, le quelconque, le trivial,
soudainement, instantanément,
devient chorégraphie ardente,
soudainement, instantanément,
devient kaléidoscope ineffable,
tournant dans ma chair
le jardin ensoleillé grouillant de vie, plein de couleurs
où cela volète, cela sautille, cela court, cela rampe, dans tous les sens,
c’est une myriade de sensations voluptueuses,
aux nuances sans cesse changeantes
qui s’éveillent de toutes parts
la chair demande à s’exprimer,
demande à exprimer la vie, coulant au fond de moi,
la vie qui danse habituellement si discrètement, au fond de moi
demande à flamboyer, un instant,
demande un instant, à flamboyer, au travers moi,
la chair réclame,
la chair réclame son moment d’incandescence,
son moment d’union vibrante
21 octobre 2022 à 19 h 59 min #44798bzoParticipantenveloppés, emmaillottés, entre mes cuisses,
bien au chaud, mon pénis, mes couilles,
tellement doux, tellement soyeux, au moindre contactdes plis et des replis, bien moelleux,
souplesse, mollesse, de coussins de chair, de nerfs et de sang,
peau fripée, moite, odorante qui s’étire et qui se rétracte, sans cesse,
matériau spongieux, élastique, chaud,
comme tout cela se donne,
comme tout cela est en mouvement,
moelleusement, paresseusement,
changeant inlassablement de forme, sous la pressionje joue à les chiffonner, à les presser,
à les plisser, à les déplisser,
inlassablement, avec les cuisses
on dirait de la pâte à modeler
que je tritureentre mes hanches dansantes,
une fente verticale se forme, s’entrouvre,
des lèvres bourgeonnent,
des lèvres se mettent à chanter,
je moule dans ma chair, un coquillage
qui emprunte à la mer, ses vagues, un momentmes doigts se posent sur les seins,
qu’il fait bon les presser,
les prendre à plein main,
comme les pointes durcissent,
offrant comme deux petites érections, à mes doigts,
les invitant à jouer avec21 octobre 2022 à 20 h 39 min #44799bzoParticipantdurant l’action,
je me sens une femme à couilles,
un homme à vagin,
je me sens tripoté,
tour à tour par l’un, tour à tour, par l’autre,
je me sens tripotant,
tour à tour, l’un, tour à tour, l’autre,
je me sens comme un boudha,
à quatre bras, deux sexes,
l’un qui se redresse, l’autre qui s’entrouvre
21 octobre 2022 à 21 h 16 min #44800bzoParticipantje me sens homosexuel, je me sens hétérosexuel, je me sens bisexuel,
je me sens lesbienne, je me sens transsexuel, je me sens asexuel
22 octobre 2022 à 9 h 59 min #44801bzoParticipantah, je suis merveilleusement excité ce matin,
la matinée va être délicieuse,
tout mon bassin bourdonne déjà légèrement,
sans que je fasse quoi que ce soit,
s’emplit de vibrations, au moindre mouvement un peu lascif,
dès que mes cuisses pressent un peu, mes bijoux de famille,
je sens comme une boule de chaleur très dense qui grandit entre mes reins
mais je vais d’abord commencer mes jeux,
avec ma très chère prostate,
me remettre au lit, pour quelques moments avec elle,
en tête à tête, avec ses vibrations cristallines
mon anus me démange aussi,
vais me faire aussi, un aparté,
avec elle et un peu de beurre de karité,
allez, mes petits doigts curieux, mutins,
allez explorer, allez fouiller, la petite cavité là-derrière,
elle sera toute à vous, dans quelques instants
24 octobre 2022 à 8 h 46 min #44812bzoParticipantma chair m’entraîne de plus en plus vertigineusement,
à peine les doigts, entrent en contact avec la peau,
que j’ai l’impression que tout mon être est emporté par un tourbillon,
que plus rien ne me retient,
je tournoie, lentement, irrésistiblement, dans de la ouate,
je suis frôlé de toutes parts, intérieurement, délicieusement
je n’ai aucun mérite,
c’est l’accumulation des énergies , du au fait de la non éjaculation,
je suis à nouveau reparti dans cette histoire
mais la différence est que cette fois-ci, je semble pouvoir exploiter au maximum,
ou du moins, encore bien plus efficacement, qu’avant,
les bénéfices de cette forme d’abstinence
les explosions sont tellement douces,
déchiquetantes mais avec une telle douceur,
ma chair fond, part dans toutes les directions, réduite en cent mille morceaux
mais qui semblent restés en formation,
comme une nuée d’oiseaux qui volent ensemble,
exécutant une chorégraphie de groupe, d’instinct
ma petite main est doublée à l’intérieur,
par une main géante dans l’invisible,
elles travaillent en coordination, l’une parfait miroir de l’autre,
alors je joue, je joue,
je bouge l’une et je ressens l’autre, fondant sur moi,
m’envahissant, me pénétrant par toutes les cellules de mon être
et commençant son travail d’anti-dévastation, de régénération, de resourcement ineffable
boire à la source qu’il y a en soi,
la nappe de nectar, oh s’y baigner,
fluide caressant, fluide pénétrant, fluide d’or brillant dans la lumière,
chaleur la plus intime, chaleur la plus pénétrante,
chaleur qui salue par son petit nom,
la moindre cellule de mon être
24 octobre 2022 à 18 h 18 min #44813bzoParticipantcomme ma peau me brûle,
comme cela me démange de poser les mains dessus,
de sentir sa chaleur sous mes doigts,
de la frotter, de la presser,
de sentir l’excitation s’éveiller sous elle,
la sentir grandir, m’envahir,
me sentir chavirer, de plus en plus, de plaisir,
sentir mon sexe et ma prostate,
se mettre à vibrer ensemble,
comme sonnant un tocsin de volupté grandissante, dans mon bassinje saisis mes seins à plein mains,
je les presse lentement, tout lentement, vers le haut,
en faisant glisser mes paumes dessus, au ralenti,
les doigts, bien, les uns contre les autres,
les doigts, en radar, pour ne perdre aucun détail
me font percevoir leur galbe, leur grain, les pointes,
comme la peau est douce, velouteuse,
comme elle s’enflamme,
je m’attarde tout spécialement sur les pointes,
je me mets à faire des petits mouvements circulaires dessus,
lentement, avec les paumesmes seins d’homme,dans la réalité
n’ont pas beaucoup de relief
mais sous mes doigts,
leur galbe semble parfait, bombé interminablementen bas, mes cuisses pressent les génitaux
et le tout est mis en mouvement par des contractions,
cela me fait comme des strates et encore des strates, de sensations
qui s’éveillent à tour de rôle,
prenant le relai les uns à la suite des autres,
comme un gâteau avec des couches différentes,
dans lesquelles les dents pénètrent ,
on a un enchaînement de goûts, fruités, sucrés, chocolatés
mais qui se fondent ensemble, presque tout de suite,
provoquant un maelstrom, un instant,
de nuances riches et variées
qui s’entremêlent, dans notre boucheles ondes prostatiques et génitales,
fusionnent tellement parfaitement,
bouquet grandissant
qui prend racine dans mon double sexe,
en action tout en bas,
comme il est capiteux irrésistiblement,
pile atomique de lascivité contagieuse,
je sens la fente verticale s’ouvrir en moi,
elle est tellement magnétique, tellement troublante,
elle semble ouvrir le passage, à tout un océan
qui se déverse en moi, à tous les étagesune fente sur le côté de la baignoire de l’océan,
l’inondation, quoi,
une inondation de volupté, à tous les étages,
douche généralisée de langueur, dans toute la chair,
cela dégouline, cela est trempé, cela barbotte, cela ruisselle,de désir entré en incandescence,
de tous les côtéscomme j’ai envie de me sentir pénétré,
pas par une bite, non,
les ondes de la prostate, me suffisent,
elles ont tellement leur façon bien à elles,
irrésistiblement, de tout faire fondre, sur leur passage,
c’est comme un chocolat praliné qu’on prend en bouche,
croquant, craquant, sous la dent,
bien dur, en surface
avec une ganache fondante, moelleuse, onctueuse, à l’intérieur
aux nuances de goût, exotiques, rares, sophistiquées, indéfinissables26 octobre 2022 à 0 h 21 min #44818bzoParticipantle moindre contact, le moindre effleurement,
de mes cuisses sur les génitaux,
provoque dans mon bassin, une telle envolée de sensations délicieuses,
que je fais des allées et venues dans mon appartement,
je me déplace au hasard, sans penser à rien,
juste vivant l’instant, avec le plaisir qui inonde mes reins
ces dernières semaines, je suis à nouveau entré dans une phase de non-éjaculation,
d’accumulation des énergies
mais si cette fois-ci, c’est encore bien plus puissant qu’avant,
c’est parce qu’aussi, ces derniers temps,
j’ai fait des progrès spectaculaires dans ma capacité de me lâcher, de me laisser emporter,
les deux combinés, c’est la recette de l’accroissement de mon succès
c’est comme si je plaçais tout mon être sur un toboggan
sur lequel coulent les énergies
et puis je me laisse aller, je me laisse emporter,
le reste, ce n’est plus que de la technique, pour varier les nuances,
augmenter la tension sexuelle, augmenter le volume de volupté,
déclencher la jouissance
assis , par terre, mes cuisses serrent un peu mes génitaux,
je ne bouge rien d’autres que les mains
qui caressent mes mollets, remontent lentement,
je me cambre de plus en plus et je contracte les muscles du périnée,
des flots m’envahissent,
le yin est là, partout en moi, je me sens offert,
je me rends totalement,
tout mon intérieur semble bouger, semble se desceller,
semble commencer à être emporté
qu’il fait bon de se sentir fétu de paille,
roulé, secoué, agité, par des vagues ineffablement caressantes, de toutes parts ,
c’est en même temps, tellement tumultueux, tellurique
et harmonieux,
la sauvage harmonie de la vie, coule dans mes veines , pour l’instant,
baigne toutes mes cellules
26 octobre 2022 à 1 h 42 min #44819bzoParticipantle plaisir en mode yin,
a encore tellement à m’apprendre,
un de ses plus grands secrets, est, je crois,
l’équilibre entre les différents types d’ondes,
plus particulièrement,
entre les ondes génitales et les ondes prostatiques
au plus, on augmente les génitales,
au plus la quantité de volupté ressentie, augmente
mais au plus, on accentue la quantité d’ondes prostatiques,
au plus, on semble décoller, au plus on semble prendre de l’altitude,
au plus l’intensité devient orgasmique
l’art de mixer les deux,
l’art de les alterner, l’art de les synchroniser,
l’art de les fusionner
mais un autre grand équilibre à respecter,
à apprendre à jouer avec,
est celui des ondes du bassin, avec celles du reste du corps,
ce reste étant constitué,
par ce qui est généré par les doigts sur la peau
et puis par les mouvements, les gestes, les postures,
les contractions, les tensions, hors du bassin
et ne tenant pas compte de l’activité des mains gambadeuses
ce second équilibre, on apprend à en tenir compte,
à le respecter et à jouer avec,
en faisant dialoguer les parties en présence,
les mains écoutent le bassin,
le bassin écoute les mouvements, les gestes, les postures,
tout cela apprend à se respecter et à jouer la musique, ensemble,
comme les différents instrumentistes, d’un même orchestre
et même si certains instruments sont plus importants que d’autres,
il faut apprendre à respecter et à laisser s’exprimer,
même le plus infime membre de l’orchestre,
un petit doigt, un cheveu, le moindre cm² de peau,
a son mot à dire, ses notes à mêler à la mélodie générale
la gestion des différents équilibres,
des différentes dualités qui nous composent,
masculin/féminin, étant la principale, dans ce contexte,
permet de libérer la musique, de la faire monter de toutes parts,
c’est en même temps, totalement instinctif, tout cela
et totalement pensé
mais totalement pensé par le corps,
à qui l’esprit s’unit et offre ses services,
le temps de l’action
27 octobre 2022 à 23 h 13 min #44820bzoParticipantjournée au bureau,
plus trop l’habitude, avec tout ce télétravail, d’être sur les lieux,
cela me parait encore plus interminable qu’avant,
j’ai tellement plus juste envie, que de livres, que d’art, que de théatre,
que de longues promenade en forêt,
que de luxure,
oh oui, de luxure à volonté, nuit et jour, 24h sur 24, si j’ai envie,
de me coucher et de me lever, à des heures impossibles,
d’oublier quel jour de la semaine on est,
d’être hors du circuit, pour du bon
mais enfin, il faut bien que je gagne mon pain,
encore, en attendant, pendant deux ans
douche, enfin,
longuement, massivement, bien chaude, à fond la manette,
fermer les yeux, lever la tête,
sentir la trombe d’eau déferler sur le visage,
puis tomber en cascades, sur les épaules, le torse, le dos, les jambes
lavé de toute la sueur et de la crasse de la journée,
frais, nu, sentant bon le savon à l’aloe vera,
rebooté pour les loisirs, rebooté pour le plaisir, rebooté pour les émotions vraies,
je peux enfin allumer l’interrupteur des délices en moi
mes cuisses viennent envelopper, emmaillotter, prestement,
délicatement et en même temps, fermement, mes bijoux de famille,
j’enchaîne directement avec une contraction, très lentement,
je déséquilibre un peu mon bassin, le penche vers le côté,
cela a pour effet, avec la poussée puissante vers le haut, des muscles du périnée,
de le faire partir comme à la dérive, latéralement,
je me cambre aussi, au fur et à mesure,
je me sens de plus en plus sous tension, ineffablement
déhanchement massif, là en bas,
sensation de langueur généralisée,
liane lascive, de plus en plus,
le yin prend les commandes, le yin m’entraîne
sensation d’union ardente, de communion charnelle,
sensation irrésistiblement, de me faire l’amour
les mains me démangent, j’ai tellement envie de me caresser,
de sentir mon corps s’enflammer,
de partir avec les doigts en balade,
le moindre de mes gestes, de mes mouvements,
semble désormais, générer un halo soyeux,
comme si mon corps se caressait,
en bougeant, en se déplaçant
oh, j’ai eu si peu à faire
et déjà comme tout est incandescent, partout en moi,
mes hanches dansent de plus en plus,
je me sens inondé, submergé, de désir,
comme cela s’est emballé,
en deux temps, trois mouvements
sensation d’opérer un tour de magie,
toujours aussi inouï, toujours aussi incroyable,
à chaque fois que je remets cela en route,
après quelques heures d’absence, hors de chez moi
toujours le même émerveillement, le même étonnement
que cela fonctionne,
qu’il y ait cette possibilité d’échappé belle, en moi
29 octobre 2022 à 0 h 13 min #44821bzoParticipantaccueillir le plaisir, dire oui au plaisir,
dire oui de tout son être,
se rendre sans conditions,
ouvrir toutes les portes,
ouvrir toutes les fenêtres
là, dans l’instant,
céder et encore céder, n’être plus rien,
n’être plus rien d’autre qu’un pantin,
mendiant qu’on nous tire les ficelles,
mendiant qu’on nous mette debout
et qu’on nous fasse danser
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