Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,188 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 2 jours et 12 heures.
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- 5 mars 2022 à 10 h 11 min #43402
bzo
Participantfaire le vide dans sa tête, le plus possible,
est tellement important
pour vivre à fond l’action,
goûter pleinement aux sensationsréfléchissez avant, après
mais jamais pendant,
c’est un sacrilège durant l’action,
de ne pas juste être là,
vivant l’instant présent,
en communion avec sa chairtravailler à devenir au maximum,
une éponge prête à s’imbiber
de tout ce qui se passe
dans l’instant5 mars 2022 à 14 h 08 min #43404Extatique
ParticipantTu as raison, cela dit, difficile de se détacher du porno ou des photos mais oui, uniquement nous et nos corps, c’est plus efficace, je ne sais pas pour toi, mais les yeux fermés, c’est encore différent et plus puissant, on dirait…
5 mars 2022 à 23 h 14 min #43423bzo
Participantdifficile de se détacher du porno ou des photos
il faudra bien le faire à un moment
et au plus tu attends, au plus ce sera difficile,
même si le porno te facilite, pour l’instant, l’accès au plaisir,
sache que cela te limite aussi,
diminue la qualité des sensations, fortement,
comme je l’ai déjà écrit,
c’est comme de mettre de l’eau dans son vinmais bon, plus facile à écrire qu’à faire,
délicat de te dire de t’en passer complètement,
si cela ne va pas sans, pour l’instant,
peut-être un compromis,
tu fais d’abord une partie de ta séance sans,
tu t’entraînes à essayer d’y arriver ainsi
et puis une seconde partie de séance
où tu t’accordes du plaisir
tel que tu peux déjà y arriveryeux ouverts, yeux fermés,
oui, c’est très différent,
j’ai pas mal écrit là-dessus,
personnellement je préfère yeux ouverts,
même s’il m’arrive de rester de longs moments, paupières closesmais yeux ouverts, c’est plus puissant,
peut-être un peu moins fin et moins délicat, du fait qu’on perd en intimité
mais tellement plus puissant
car le monde qui nous entoure,
est avec nous,
quand nous nous ouvrons, quand le plaisir nous rend hyper-réceptif,
tout peut vibrer avec nous, tout peut assister à rendre les sensations plus vives,
c’est une question de se donner, de bien se laisser aller6 mars 2022 à 5 h 44 min #43433Extatique
ParticipantOui, oui, t’inquiète, j’en parlais mais j’avais déjà lu la plupart de tes messages, j’avais pioché dans le forum tant tu es intéressant à lire 😉
Mais oui, pas évident, pour l’instant, j’alterne un peu et petit à petit mais je sens bien la différence déjà…- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par
Extatique.
6 mars 2022 à 9 h 02 min #43435bzo
Participantceci dit, comme je le précisais,
ce que j’écris, est tiré de mon expérience, de mon vécu,
je ne prétends pas détenir la science infuse,
tu dois absolument avant tout, t’écouter toi-même,
tes tripes, à toi, ton instinct,
devraient être ton guide prioritairefaire des efforts, se retenir, pour faire évoluer favorablement notre progression,
est une chose
mais on ne devrait jamais laisser
la frustration s’installer durablement en nous,
elle finit par devenir contre-productive, empoisonnantesi l’on sent trop fort la nécessité de se masturber en fin de séance
ou de pratiquer tout en regardant du porno
pour faciliter l’excitation,
pour se mettre dans de bonnes conditions,
alors il faut le fairejuste avoir à l’esprit que c’est loin d’être idéal
et que cela devrait être temporaire,
ne pas laisser cela s’installer comme une habitude,
une ingrédient de base de la pratiquene jamais essayer de forcer,
se faire violence,
est rarement la bonne formule,
dans ce type d’apprentissage,
il me semble6 mars 2022 à 9 h 55 min #43437bzo
Participantj’aime vivre dangereusement, il n’y a pas à dire,
j’étais à 2m du sol, perché sur mon échelle pliable,
quand tout à coup j’ai senti un appel de mon corps,
sans tenir de ma situation instable et précaire,
j’entrepris sur le champ de satisfaire au devoir conjugalje me caressais un peu le sein de la main gauche,
la laisser errer lentement, langoureusement, sur ma poitrine,
tandis que je me cambrais un peu,
ondulais très légèrement des hanches
et laissais, bien sûr,
mes cuisses faire frotti frotta avec mes génitauxla vague qui m’envahit immédiatement, fut d’une telle ampleur
que je fermais les yeux
et oubliais instantanément où j’étais,
cela a duré que quelques secondes
car je fus rapidement ramené à moi, par le fait
que je commençais à me balancer dangereusement
et que si je n’agissais pas immédiatement,
j’allais tomber à la renverse
et m’étaler par terre, sur les carreaux de la cuisinemais bon dieu,
ces injections, dans tout mon être,
d’ineffable volupté,
c’est vraiment irrésistible,
c’est comme un poulpe géant, omniprésent,
qui bouge ses tentacules soyeuses, chaudes, caressantes,
dans la moindre de mes cellules6 mars 2022 à 23 h 54 min #43449bzo
Participantquel endroit magique, qu’une douche,
tellement propice à la sensualité, à la volupté,
avec ces millions de gouttelettes d’eau chaude
qui nous tambourinent sur la peau,
s’insinuant partout,
traçant leur chemin sur le torse, la tête,
les bras, les cuisses, l’entrejambeet puis le savonnage, véritable rituel chez moi,
que je ralentis le plus possible,
pour goûter au maximum, chaque centimètre carré de peau visitéemon savon aux huiles essentielles d’agrumes,
la rend un peu huileuse pendant quelque temps,
avec mes cuisses, après, je serre goulument mes bijoux de famille,
tout cela se met à déraper comme un paquet d’anguilles, dans tous les sens,
je frotte, je presse, j’effleure,
comme cela glisse délicieusement entre mes cuisses,
je me régaleassez du patinage artistique de mes génitaux,
derrière la nuque, je croise les doigts des deux mains,
ma tête est entourée ainsi ,de mes avant-bras par les côtés,
je me penche en avant
jusqu’à entrer en contact avec les coudes contre le carrelage du mur de la douche,
je m’appuie bien dessus,
je cambre les reins de plus en plus,
mon postérieur va de plus en plus en arrière,
je serre les cuisses, je les desserre, je bouge les fesses,
je sens la fente de mon cul qui s’ouvre, qui se referme,
ainsi je joue de longues minutes,
sentant le yin vibrer en bas, dans mon bassin
je suis tellement empli d’enivrante lascivité,
rien qu’à bouger ainsi ,
sans même solliciter mes génitaux ou ma prostate, pour l’instant,
c’est juste l’ineffable ivresse
de sentir le yin manœuvrer mon corps,
rendant tout mon intérieur comme de la soie mouvante,
au gré de mes mouvements lents et langoureuxtemps de faire monter une contraction,
que ma prostate participe à la fête,
bonjour, ma chère artillerie lourde, adorée,
mes entrailles sont avides de tes obus d’ondes
qui montent comme une meute affamée, à toute vitesseje sens les innombrables ruisseaux d’eau chaude
partout sur mon corps,
fracas de chute d’eau,
je me détends le plus possible, avec les reins toujours bien cambrés,
poussant toujours mon cul bien vers l’arrière,
mon dos semble comme un pont arqué aux arches puissantes
qui a l’eau qui coule dessus, plutôt qu’en-dessous
je fais monter les contractions
lentement, très lentement,
je m’entends à peine gémir avec tout le fracas de l’eau7 mars 2022 à 21 h 03 min #43454bzo
Participantassis sur mon tabouret haut de cuisine,
je presse, je frotte, langoureusement,
mes mollets l’un contre l’autre,
les poils, les peaux s’entremêlent,
je fais frotti frotta avec,
comme j’aime celaje commence par les mollets
puis je fais remonter progressivement le mouvement vers le haut,
les cuisses viennent frotter mes génitaux,
puis encore plus haut,
mon bassin prend le relai,
danse un peu tout seul,
passage de relai, enchaînements,
entre les différentes parties de mon corps,
là-bas, en bas,
les vagues générées, ainsi,
semblent monter, aussi, au fur et à mesure,
accompagnant sous ma peau,
la progression de mes mouvements,
tout en changeant radicalement de nuances,
constammentje termine, enfin,
par une longue et lente contraction,
cuisses écartées,
rien que ma prostate, donc,
c’est le clou du cycle,
mon bélier adoré,
tout en ondes puissantes
qui reproduisent à la perfection,
si divinement, en moi,
la sensation de pénétrationça y est, elle monte,
sensation irrésistible de fonte de la chair,
sur son passage, dans mes entrailles,
j’ai l’impression par moments, de décoller du tabouret,
tellement la contraction devient puissante,
instinctivement, je m’agrippe avec les mains,
pour être bien fermement assis,
au bord arrondi du siège,
de part et d’autreje maintiens bien longtemps
la pression de la contraction, la variant un peu
et tout en faisant, comme danser autour, un peu, mon bassin,
juste, juste, divin,
je me mets à jouir directementje reprends plusieurs fois ce cycle,
avec les mollets, d’abord,
puis les cuisses,
et enfin le bassin et la contractionallez hop,
pas de raison de s’arrêter,
en si bon chemin,
tourne, tourne, manège de la volupté, dans ma chair,
j’ai l’impression, maintenant, d’avoir une nageoire de sirène,
tellement le bas de mon corps ondule, danse et vibre, de concertcomme c’est bon de s’entendre gémir ainsi,
d’entendre le chant de ses tripes, en roue libre8 mars 2022 à 23 h 10 min #43482bzo
Participanttout le long de mon parcours, jusqu’ici,
j’ai toujours aimer m’imposer toutes sortes de contraintes,
cela peut aider à explorer de nouvelles facettes de sa pratique,
découvrir des radicalement différentes nuances de sensations,
ou même, juste pour variermais la plupart, j’ai abandonné
car n’apportant pas grand chose,
finalement, je me suis rendu compte,
si on n’a pas cette impression que le corps l’adopte assez rapidement,
la fait sienne, la prend à son compte,
c’est rédhibitoire, pour moije lui proposais une contrainte
mais s’il ne l’acceptait pas, ne la faisait pas sienne,
cela ne valait pas la peine de continuer,
même si cela semble apporter quelque chose d’intéressant,
au niveau des sensationspourquoi?
tout simplement car dans ces moments d’exploration, de recherche,
on est en mode entraînement
mais une fois qu’on essaie de se lâcher complètement,
qu’on remet les chevaux,
qu’on essaie de ne plus du tout s’observer,
eh bien on n’y arrive pas vraiment
car on doit constamment faire intervenir le moi pensant
pour maintenir la contrainte,
le corps la rejette, ne l’adopte pas,
on doit se forcer pour continuer de l’appliquerainsi, par exemple, quand j’ai découvert, à quel point,
les sensations semblaient changer de nature, de coloris
selon qu’on pratiquait, yeux ouverts ou yeux fermés,
j’ai essayé plus d’une fois, d’incorporer cela dans la pratique,
de changer très régulièrement,
alterner constamment, rester quelques secondes, paupières fermées
puis les rouvrir et ainsi de suitecela fonctionne plutôt bien dans un premier temps,
on est porté par son enthousiasme
de découvrir des résultats intéressants, ainsi,
cela génère, au début, des sensations très intéressantes,
un amalgame, un mélange, curieux, original,
de nuances intimistes, feutrées que l’on obtient
quand on a les paupières fermées
et puis les coloris plus explosifs, plus débridées,
qu’on a les paupières ouvertesl’espace qui nous entoure, avec les objets qui le meublent,
ont une puissance calme
qui semble se réveiller, qui semble participer à notre effort,
l’espace semble habité par nos vibrations,
les yeux ouverts,
nos sensations semblent avoir plus de place pour galopermais voilà, ouvrir et refermer les yeux comme cela,
demandent l’intervention, sans cesse, du moi pensant,
on le sort de son coin, pour un instant, à chaque fois,
pour commander cette action,
cela devient contreproductif, à la longue,
cela coupe notre élanl’instinct, le désir, les pulsions,
ne parviennent pas à former ce élan puissant durablement
qui semble nous entraîner,
qui semble nous mener sans que l’on intervienne
cela fait comme un coup de frein, à chaque foisdonc j’ai fini par abandonner cette contrainte
qui semblait prometteuse au début
mais qui a la longue, je me suis rendu compte,
comportait plus de désavantages que de gainsnon, les deux seules contraintes que j’ai gardées avec succès
et que je continue d’appliquer régulièrement,
c’est soit la non-éjaculation pendant des délais plus ou moins longs,
je ne m’étendrais pas ici sur les avantages,
je l’ai déjà fait précédemment, en long et en largeje suis d’ailleurs, en plein dedans, à nouveau, pour l’instant,
cela doit faire quelque chose comme trois semaines
que je ne l’ai plus éjaculé,
je n’en sens vraiment aucun besoin,
l’impression de pouvoir rester ainsi, pour des annéeset puis l’autre,
c’est de ne plus utiliser les mains pendant un certain temps,
les bras restent inertes, les doigts ne caressent plus,
restent passivesl’intérêt, ici, c’est de ne plus solliciter que les ondes du bassin
et les ondes du reste du corps,
qu’on peut obtenir avec ses gestes, ses mouvements,
ses ondulations, ses changements de positionmais donc plus de main, plus de peau caressée,
le rapport entre les ondes générées, change du tout au tout,
quand tout participe, mains aussi,
je dirais qu’il y en a 55% produit par le bassin,
ondes génitales, prostatiques et anales,
30% par les mains qui se baladent sur moi
et les 15% restant,
c’est le reste du corps, qui se meut, qui ondule,
tous les déplacements, tous les gestes,
tous les changements de position,
les accentuations diverses et variées que j’effectue avec,
tout cela produit aussi des ondesalors que quand je n’utilise plus du tout les mains,
les proportions changent dramatiquement,
je dirai que 65% proviennent du bassin,
le reste, ce sont les ondes du reste du corpsc’est à chaque fois, une tellement splendide occasion
d’explorer les ondes produites par mes postures en mode yin,
accentuations langoureuses des mouvements, des positions,
j’ai l’impression, ainsi en mode yin, de sculpter mes gestes, mes postures,
d’habiter beaucoup plus mon corpsspontanément, je deviens chorégraphe de mes gestes, de mes mouvements,
de mes positions, dans l’espace,
les ondes du bassin montent, je les sens tellement nettement
quand il n’y a pas tout le charivari produit par la danse des mains sur la peau,
elles se mêlent à ce qui est produit par le reste de mon corps,
là aussi, je sens tellement plus précisément, avec une splendide clarté,
tout ce que mes mouvements, mes gestes, mes arrêts dans l’espace,
produisent comme ondesc’est plus épuré, plus sobre, dans l’ensemble,
les mains sur la peau produit un boucan, très riche, très varié
mais qui me fatigue certains jours
et alors cela fait vraiment du bien,
de rester avec les bras, juste ballants, inertes
avec des flux de vibrations, moins qui vont dans tous les sens,
cela virevolte moins, dans tous les coins,
c’est reposant, quelque partil y aura, cependant, toujours un moment,
il peut arriver après quelques heures ou quelques jours,
où soudainement, mes mains sur la peau,
vont me manquer terriblement, je ressentirais comme un vide insupportable
de ne pas les sentir courir sur moi,
de ne pas sentir mes seins, touchés, palpés, pressés,
alors vite, mes paumes viendront se poser quelque part
et je me demanderai pendant de longues secondes
comment j’ai pu me passer de leur ballet divin sur moi
et ce sera reparti avec leur activité incessante9 mars 2022 à 9 h 43 min #43483bzo
Participantje continue, plus que jamais, ce matin,
à ne pas utiliser les mains,
à rester les bras passifs, au fil de mes instants d’action,
l’exploration est passionnante, pour le moment,
magiqueun simple geste
peut devenir comme un point de couture chaud, frissonnant, soyeux, dans l’invisible,
qui me relie instantanément à mon corps,
un instant, je suis rattaché à lui, uni, réuni,
nous ne formons plus qu’un,
nous convolons, nous communions, nous sommes pressés l’un contre l’autre,
nous nous sentons, nous nous ressentons, nous nous percevons,
nous sommes l’un à l’autrej’ai bougé un peu mon bassin
oh pas comme je le ferai pour n’importe quel mouvement trivial du quotidien,
il y avait un petit quelque chose en plus,
une intention, de plonger en moi,
pour aller à la rencontre de mon corps, de l’étreindre, de m’unir à luiil y avait aussi, un je ne sais quoi, d’alangui, de lascif, dans ce mouvement,
juste un petit peu,
le yin, instantanément, était aux manoeuvres,
créait une ouverture en moi, créait les conditions en moi,
pour que la magie opèreme voici, un instant, réuni à mon corps,
lui, en récompense, me nappe, intérieurement,
dans un nuage de volupté qui gonfle, qui se répand, un peu partoutoh, tout cela, ce n’était que quelques secondes,
un mouvement parmi tant d’autres, pour me rendre aux toilettes,
un mouvement un peu,
un peu beaucoup,
spécial,
un mouvement avec un peu de magie, injectée dedans,
une drogue ineffable était dans mes veines, un moment,
provoquait son effet instantanéoh mon cher corps, o mon divin complice,
aux pouvoirs, dans l’instant, sans limites,
tu es mon petit bout de paradis,
mon petit lopin de volupté et de jouissance, à arpenter,
tu es rattaché à la terre, tu es rattaché au ciel,
je ne sais pas bien comment
mais tu es connecté à des tas de choses
et je te remercie de tous les trésors que tu portes10 mars 2022 à 0 h 46 min #43488bzo
Participantfinalement le mode yin,
c’est apprendre à laisser s’exprimer, sans restrictions, le féminin en nous
mais c’est aussi, avant tout, apprendre à aimer ce corps,
l’émanciper, l’explorer dans ses confins,
vivre de grands moments d’épanouissement, de complicité, avec luic’est découvrir que ce corps,
ce n’est pas juste une prostate, un pénis ou un anus
mais que toutes ses parties , même les plus humbles,
peuvent participer au plaisir,
devraient participer au plaisir,
pour que l’instant soit de plus en plus aboutichaque partie de notre corps,
même la plus infime,
fait partie d’un sexe sans sexe, dans l’invisible,
il faut l’éveiller, le révéler,
se révéler à soi-même,
comme être capable de vibrer
des pieds à la tête,
comme être capable de devenir une fontaine
de volupté et de jouissancese toucher n’importe où,
devrait être un acte,
bouleversant de fond en comble,
tant que cela ne l’est pas,
on ne se touche pas vraiment,
on touche juste de la viande recouverte de peau
mais ce n’est pas encore, nous,
nous, dans notre entièreté,
nous offert, nous habité,
nous saisissant notre chance,
nous prêt à se laisser emporté,
sans restrictions10 mars 2022 à 19 h 33 min #43504bzo
Participantmaintenant que j’ai découvert l’étendue, la richesse
des spécificités de ma pratique en laissant les mains au repos,
exploration des mouvements, explorations des gestes,
explorations des postures, en mode yin,
à quel point, ils peuvent interférer avec les vibrations ,
être des creusets moulés, dans l’instant,
pour le passage des ondesà quel point, il y a moyen d’établir un dialogue,
j’accompagne de mes mouvements, de mes gestes, les ondes,
ils deviennent comme des instruments de musique,
il y a une espèce d’interaction qui se crée,
c’est absolument divin,
je n’avais pas idée jusqu’il y a, deux jours,
jusqu’où il y avait moyen de pousser tout celale geste semble devenir
comme un sculpture vivante, spontanée,
emplie de vibrations,
je façonne les sensations avec mes mouvements, mes gestes, mes postures,
enfin bref, c’est passionnantdonc, à la lumière de tout cela,
je ne vais plus désormais attendre juste que l’envie se fasse irrépressible
d’arrêter pour quelques heures ou pour quelques jours,
d’utiliser les mains
mais je vais alterner,
dans mes périodes d’action, avoir des moments, sans les mains
et des moments, aveccurieux de voir comment je vais pouvoir marier tout cela,
si cela apporte quelque chose de plus encore,
de mixer ces façons durant les mêmes mini-séances- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par
bzo.
10 mars 2022 à 22 h 59 min #43506bzo
Participantsous la douche, ce soir,
j’ai pratiqué de longues, longues, minutes,
et j’ai déjà directement appliqué
ce que je me proposais de faire, à la fin du texte au-dessus,
à savoir mélanger des moments où les mains restaient passives, inertes
et d’autres, où elles déambulent sur tout le corps,
caressant, pressant, frottant, effleurantil m’a tout de suite semblé
que mon corps n’attendait que cela,
que je lui propose ce mariage,
cela a directement, tellement splendidement fonctionné,
il a pris cela à son compte,
l’a tout de suite adopté,
je n’ai plus eu à réfléchir un seul instant,
cela s’est tout de suite intégré à ma technique,
tout naturellementil semble que rester constamment avec les mains
qui vont, qui viennent, de-ci, de-là, sur la peau,
puis certains jours, arrêter radicalement leur manège,
les laisser complètement inertes, passives,
comme je le faisais jusqu’ici,
c’est passer d’un extrême, à l’autre, quelque parten mélangeant, des moments, sans, des moments, avec,
offrant cette option à volonté à mon désir,
tout le long des moments d’action,
ma pratique semble avoir trouvé, un équilibre
qui lui manquait, je me rends compte,
comme en même temps,
de nouveaux, constants et splendides contrastesj’ai tellement aimé ces moments sous la douche,
comme l’expression, se faire l’amour,
s’est appliquée à eux,
j’y arrive toujours mieux, toujours plus,
moments à chérir, comme je suis emporté,
comme je suis empli de volupté et de jouissance,
quel entrelacement dans ma chairque de nouveaux coloris, ainsi,
que de nouvelles nuances,
comme c’est excitant, tout cela,
ma pratique a décidément encore,
plus d’un tour, dans son sac12 mars 2022 à 0 h 25 min #43532bzo
Participantla douceur de la jouissance, dans ma chair,
quelle caresse,
si cela pouvait ne jamais s’arrêter,
peut-être la mort, c’est celaon en aurait tellement envie,
le paradis de l’athée,
c ‘est la fonte de toute la chair,
dans une jouissance éternelle
mais ce serait trop beau,
l’athée a été ivre, un instant,
un instant, il a rêvé,
dans un moment de jouissancecela se passe, quelque part,
entre mon anus et mon sexe,
c’est comme si un ascenseur, y naissait, instantanément,
avec son moteur, déjà en action, sa cage frémissante,
cherchant inlassablement à monteril est là entre mon anus et mon sexe
et il n’arrête pas de pousser vers le haut,
j’ai cherché le bouton, à un moment donné et j’ai appuyé dessus,
il a du rester coincédans sa cage, toute ma viande, mon sang, mes nerfs et mes tripes,
elles débordent de partout de la plateforme
elles pendouillent dans le vide,
s’étirent, s’enroulent, tournoientc’est de plus en plus sanguinolant
et de plus en plus frémissant,
là dedans,
ça gargouille
et cela monte dans un grand rire,
céleste odeurs corporelles de toutes sortes12 mars 2022 à 10 h 01 min #43536bzo
Participantmon sexe bouge comme un gros ver, couleur peau basanée,
toute ridée, la peau de mes couilles,
pas un spectacle très engageant, à bien y regarder
mais qu’importe le flacon,
pourvu qu’on ait l’ivresseet l’ivresse , pour être là, elle est là,
je suis dans tous mes états, ce matin,
la nuit a été tellement démoniaque, sulfureuse,
à tout instant, il y avait des intrusions dans mes rêves,
des intrusions langoureuses, sexuelles,
irrésistibles,
je sentais mon cul bouger,
il venait remuer jusqu’à dans mon cerveau,
comme il remuait,
comme c’est bon de sentir son cul remuer ainsi dans son cerveauet puis il n’y avait pas que mon cul,
il y avait tout le reste aussi,
mes mains s’insinuaient partout,
les doigts fouineurs qui caressaient qui cajolaient, qui frottaient
tout ce qui était sur leur passage
et tout réagissait tellement,
oh comme mon corps peut réagir de toutes parts,
c’est juste divin, continent séismique, au moindre contactet puis mes seins, aussi, étaient là,
globes magnifiques avec des pointes tellement sensibles,
cela émettait comme une station radio,
des ondes dans toutes les directionsils étaient tous là, mon anus, ma prostate,
ils s’étaient donnés rendez-vous pour me rendre fou de plaisir
et tout cela étaient en collusion avec mon sommeil,
cela s’entendait comme larrons en foire,
je n’en pouvais plus, quelle nuit,
Indiana Jones sous acide,
avec une troupe de jeunes femmes et de jeunes hommes pour me satisfaire ,
s’insinuant sous ma peau, dans mes organes, dans mes os, dans mon sang,
déployant leurs charmes, leurs attributs,
enfin, tout ce que vous voulez,
pour me rendre complètement marteau de plaisir,
imbibé de volupté et de jouissance, jusqu’à la moelle13 mars 2022 à 0 h 13 min #43560bzo
Participantj’aime tellement m’entendre jouir,
il y a quelque chose de tellement émouvant, de tellement bouleversant
à entendre sa chair exprimer vocalement,
tout le bonheur qui l’habite
car c’est bien elle qui a pris possession de mes cordes vocales,
dans ces moments-là,
moi, je serai incapable de ces sonorités,
exprimant une animalité, sans restrictions,
surtout de cette plainte soyeuse qui semble s’étirer,
s’attarder en l’air
l’ineffable, dans ma chair,
semble avoir le même effet qu’une douleur très intense,
jusqu’à un certain point,
dans ma voix,
on pourrait s’y tromper un bref instant,
est-on en train de torturer quelqu’un?
mais cela ne dure qu’un instant, cette impression
car la plainte est en même temps,
tellement emplie de lascivité,
qu’il n’y a guère de confusion possible,
quelqu’un est en train de jouir là,
jouir de toutes ses tripes
et cela lui est monté à la bouche
sous forme de vocalises aussi magnifiques qu’indécentes
quand on laisse sa chair s’exprimer librement,
cela semble très vite devenir très indécent
car la chair , c’est cru, cela sauvage,
cela ne tient compte d’aucune éducation,
cela ne respecte aucune convention
la bite, la chatte, la prostate, le clitoris, l’anus, en roue libre,
nous rendent divinement indécent,
superbement indécent,
l’animal devient roi en nous
et s’exprime sans aucune considération de bienséance,
le désir, dans la peau, incandescent,
on en a plus rien à faire d’être poli, bien éduqué, respectueux,
on est en train de jouir,
on est pour quelques instants, hors des clous,
on peut tout faire entendre,
tel que cela monte
13 mars 2022 à 12 h 38 min #43564bzo
Participantretour à la case, menuiserie, pour moi, ce dimanche,
terminer mes trois bibliothèques supplémentaires,
c’est du extra solide, cela ne bougera pas jusqu’à ma mort,
c’est du sapin raboté, poncé, cela monte jusqu’au plafond
et c’est magnifique
elles recouvrent une bonne partie de mes murs, désormais,
cela me fait comme un nid
dont les livres sont les brindilles et les branchages qui le constituent
comme j’adore m’asseoir nu par terre parmi les outils
c’est un peu froid au premier contact
mais malgré tout, cela devient tellement troublant et agréable,
la peau pressée, frottée, par tous ces matériaux, tellement massifs, tellement réels
qui ont, chacun, leur spécificité, au contact de ma peau,
lesquels, elle est tellement pas habituée à côtoyer de si près
peu à peu, c’est comme si le sol et mon cul fondaient ensemble,
comme s’il n’y avait plus de séparation entre eux,
cela commence par une interpénétration,
de ma chaleur et du froid massif que le sol dégage,
qui semblent entraîner avec eux, dans leur sillage,
la fusion de ma chair et du parquet laminé
tout dans le réel semble pouvoir devenir aphrodisiaque, excitant,
susceptible de participer à mes jeux
laisser le corps réagir, s’ouvrir, se donner, se laisser entraîner,
c’est quelque chose d’existant, c’est quelque chose qui a une présence massive dans le réel,
donc c’est susceptible d’avoir un effet sur moi
si je suis devenu totalement réceptif, ouvert et à la libido toujours sur le qui vive,
capable de faire monter mes énergies
et d’inonder ma chair comme tout ce avec quoi , elle entre en contact
je me relève lentement,
prenant soin de bien laisser frotter mon cul, avec les couilles qui dépassent un peu,
langoureusement, bien langoureusement,
je me rassieds,
je m’amuse à faire cela plusieurs fois, prenant appui sur mes mains,
je sens les copeaux de bois, la sciure de bois, sous mes fesses, qui poussent de plus en plus,
cela presse contre ma peau, dans ma peau,
semble chercher à s’enfoncer de plus en plus,
cela picote, cela pince, cela gratte, cela cisaille un peu, par endroitse
cela semble se mettre à bouger ensemble quand je change de position,
presque comme une danse entre les globes de mes fesses et toutes les particules du bois et le plancher
je m’amuse à presser bien fort mon cul contre le sol,
avec les copeaux et la sciure, comme pris en sandwich,
je remue tout cela lentement,
je me caresse un peu les seins, maintenant
je fais monter une contraction,
je frémis des pieds à la tête,
je me cambre
je reprends mon mètre, ma visseuse,
je frotte mes cuisses contre mes génitaux, je gémis,
je me concentre sur ma planche
tandis que les vagues de plaisir s’estompent en moi
je me suis relevé,
je suis à quatre pattes maintenant ,pour l’instant
pour mieux mesurer et marquer le bois,
oh divine occasion, pour faire quelques cochonneries bien spécifique,
je laisse mon cul de plus en plus se tendre vers l’arrière,
je me cambre de plus en plus,
j’écarte les fesses, je sens ma raie chaude
qui baille de plus en plus ouvertement,
je vais faire fonctionner la machine à fantasmes, aussi ,en plus,
la position s’y prête merveilleusement
j’imagine une bite bien dure qui m’enfile jusqu’à la garde, par derrière,
so gay, à mes moments perdus, tout seul chez moi,
je sens le chatouillement de la tête de l’engin dans mes entrailles,
qui les fouillent, qui remuent dedans, qui donnent des coups
j’en frétille le cul d’excitation,
eh, je suis tout seul, je fais ce que je veux!
si j’ai envie de me faire enfiler
je continue de prendre mes mesures sur la planche,
j’essaie de rester bien concentré sur le mètre
et le crayon qui trace sur le bois,
le reste est en feu,
de la lave coule en moi, de plus en plus
je fais monter contraction sur contraction
ça y est, je ne contrôle plus rien,
oh, mes paupières se sont refermées,
je ne vois plus le bois,
oh, mon crayon doit faire des zigzags pour l’instant,
oh, je jouis
je dois me retenir,
je suis tellement excité,
que j’ai envie de toutes mes forces de lancer mon corps
sur les outils, le bois, tous les objets, par terre
et de les étreindre de toutes mes forces,
de m’en imprégner, de me fondre à eux, de les presser le plus possible
13 mars 2022 à 21 h 08 min #43566bzo
Participantje parviens tellement à me lâcher,
instantanément, je suis empli de plaisir,
où que je sois, quoique que je fasse, chez moi,
cela donne une incroyable sensation d’ivresse
et en même temps, d’assurance,
rien que d’avoir cela en soi,
d’avoir cela en soi, prêt à démarrer
après ma journée de menuiserie à la maison,
j’ai été promené,
j’ai remarqué, que quelque semblait avoir changé radicalement,
pas autour de moi,
toujours le même remue-ménage, le même brouhaha, dans le centre de Bruxelles,
la même confusion, la même foule cosmopolite que j’aime tellement,
les vélos, les trottinettes qui filent à toute allure, dans toutes les directions,
(j’aime moins)
quelques jeunes femmes assises sur un banc, à un moment donné, m’ont souri,
il y avait quelque chose de très engageant, de très tentateur,
dans la façon dont elles me regardaient,
avec quelques années de moins, (quelques dizaines, disons…)
j’aurais fait tout de suite les manoeuvres d’approche
quelque chose avait changé, donc,
mais en moi,
j’étais devenu incroyablement calme, apaisé, serein,
“tiens, c’est nouveau, cela, je me suis dit”,
je n’ai jamais été comme cela de ma vie,
moi qui suit plutôt un anxieux, un nerveux,
là, je me promenais d’un pas calme et assuré,
je déambulais, je flânais, je prenais mon temps,
je prenais plaisir à juste contempler autour de moi
comme encore jamais
je me suis surpris à me dire,
si je parviens à me promener avec le même état d’esprit, la même sérénité,
dans la forêt,
cela va être quelque chose,
quelque chose va se passer, là, parmi les arbres
quelque chose que je n’étais encore jamais parvenu à vivre
quoi à voir avec ma pratique?
tout,
ce que je sentais,
c’est que c’était que le même mécanisme que j’exerçais durant l’action,
de me lâcher, de m’ouvrir sans restrictions, de me laisser entraîner,
je ne sais pas pourquoi maintenant, pourquoi ce dimanche
mais là, en rue, je sentais que je parvenais pour la première fois,
à appliquer le même mécanisme, à tout instant,
juste comme cela, sans aucune intension de plaisir, de volupté,
je parvenais à me lâcher comme jamais encore
et cela avait comme effet,
de me mettre dans un état de béatitude, de calme et de sérénité
que je n’avais encore jamais connu
je me laissais aller dans mon corps,
et je laissais aller celui-ci, dans l’instant, dans l’espace,
je maîtrisais totalement, je n’avais aucun problème à le faire,
je verrais dans les jours suivants, si j’ai été le jouet de mon imagination,
si ce n’était qu’une fulgurance, un “one shot”
ou s’il y a une suite
mais là, j’ai passé un moment splendide,
parmi les gens, parmi la foule des badauds
je parvenais constamment, à rester dans cet état apaisé surnaturellement,
en appliquant une des techniques de base de ma pratique,
mise au point peu à peu, aiguisée, ciselée, au fil des années ,
et qui là, plongé dans le monde, dans le brouhaha de la ville,
avait un effet tellement apaisant, tellement équilibrant,
tellement libérateur, sur moi
j’étais libre, libre,
de vivre l’instant, sans penser à rien,
libre de juste être là, de contempler les gens, les bâtiments, tout autour,
de plonger le regard sur les vitres des cafés, des restaurants, grouillantes de monde,
juste d’être là, d’apprécier d’être là, de vivre l’instant,
d’être là avec mon corps, comme une tour isolée,
entourée par l’océan incroyable de la réalité
avec sa multitude vagues qui venaient de toutes parts vers moi
14 mars 2022 à 1 h 22 min #43567bzo
Participantsuperbe séance au lit,
j’en suis encore tout essoufflé et les yeux plein d’étoiles de bonheur
j’ai déterré une technique que j’ai mise au point, il y a quelques mois
qui permet de bien mettre en avant les onde prostatiques
et du fait que cela fait maintenant plus de trois semaines que je n’ai plus éjaculé,
celles-ci ont été particulièrement efficace à me faire tourner la tête
rien n’est plus irrésistible que les ondes prostatiques,
quand on a comme cela, la chair saturée d’énergie
parce qu’on n’a plus éjaculé depuis un certain temps,
les sensations acquièrent une finesse et une précision,
tout en étant aussi, de plus en plus explosives,
de la haute orfèvrerie, chaque contraction,
tout le corps aussi, devient tellement réactif,
tellement conducteur des ondes
j’appelle cette technique que j’ai ressorti de mon grenier,
la danse des sept voiles
parce que les contacts de mes cuisses avec les génitaux,
sont uniquement des effleurements plus ou moins appuyés
mais donc, qui restent bien, juste des effleurements
ainsi, le paquet d’ondes issu de chaque contraction , parfaitement synchronisée
avec un contact des cuisses avec mes bijoux de famille,
est composée, en moyenne, de 90% d’ondes prostatiques
et donc, 10% de génitales
le résultat est très très intéressant,
j’en miaulais de plaisir, je n’en pouvais plus,
à chaque contraction, avec son nappage d’ondes génitales,
j’avais un feu d’artifice qui s’envolait de mes entrailles,
cela montait et venait exploser dans ma tête,
quel festin, les amis, quel festin
cette méthode, la danse des sept voiles
a aussi l’avantage que les ondes génitales, étant noyées dans les prostatiques,
aucun risque que cela se transforme en plaisir pénien
et mon sexe restait flasque de chez flasque
malgré les bientôt 4 semaines de non-éjaculation
je restai aussi la plupart du temps, avec les bras inactifs,
derrière ma tête,
on sent tellement le yin dans son corps ainsi
mais enfin, de temps à autre, je me caressais un peu,
des feux de paille s’allumaient immédiatement sous ma peau,
partout où passaient les doigts
la puissance de la prostate est telle,
je la sens en moi, dans toute sa majesté,
quel éblouissement, à chaque contraction,
dans mes entrailles,
cela donne envie de pleurer de bonheur à chaque fois,
tellement c’est comme du cristal, inondé de lumière,
lançant mille flammes, dans toutes les directions
14 mars 2022 à 23 h 37 min #43569bzo
Participantun des effets les plus extraordinaires
d’une exploration patiente et inlassable
des plaisirs en solitaire, hors des sentiers battus,
c’est une superbe complicité
qu’on acquiert peu à peu, avec son corps
un dialogue s’établit aux fil des années,
une écoute profonde de sa chair,
de ses réactions, de ce qui se passe en elle,
des signaux qu’elle envoie
une intimité ardente
qui permet de splendides moments
d’émoi et d’incandescence
qu’on ne pourrait atteindre autrement
le plaisir semble aller de soi,
à partir d’un moment donné,
on écarte des rideaux,
on pose des questions à sa chair ,
on ouvre des portes au fond de soi
sur les ailes de la jouissance et de la volupté,
on cherche toujours plus, un instant,
à dévoiler dans toute sa splendeur,
le vibrant mystère en nous
sur l’autel de la volupté,
je me caresse sans fin,
je cherche la femme,
mon sexe m’aide, mon sexe s’est ouvert,
mon sexe s’est fendu, mon sexe a des ailes,
mon sexe s’est retourné,
mon sexe est devenu un cercle sans fin
des navires ont coulé, un jour, par ici,
des trésors, plein les cales,
je chéris, par dessus tout, ces instants
où la jouissance semble être devenue
comme des moments de grâce absolue
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par
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