Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,188 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 2 jours et 6 heures.
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- 15 mars 2022 à 0 h 00 min #43570
bzo
Participantje n’en finis pas de jouir ce soir,
ma chair semble une coupe de champagne
dans laquelle je trempe mes lèvres,
inlassablement
15 mars 2022 à 2 h 26 min #43571bzo
Participantc’est vraiment tout un art de se caresser,
goûter à sa peau avec les doigts
j’ai pas mal questionné le rôle des mains,
encore dernièrement,
j’ai toujours senti
que c’était quelque chose à remettre souvent en question
pour progresser,
tellement leur rôle peut être important, décisif
on peut en faire trop,
j’en sais quelque chose,
comme on peut en faire pas assez,
j’en sais quelque chose aussi
mais les mains appartiennent à la chaleur de la peau,
définitivement
mais sans doute pas constamment,
libre doivent être les mains,
de devenir paresseux, ici ou là,
de s’attarder, de traîner,
de faire même un petit somme,
dans un coin ou à côté
c’est dans les doigts que notre créativité, que notre imagination,
sont à même, le mieux de s’exprimer,
laissez les gambader librement, au gré du désir
ils devraient être comme des oiseaux, libres d’aller et venir,
atterrissant ici et là
ils ont cependant un terrain de prédilection,
les seins et leur pointe respective,
ah, comme ils aiment traîner par là, chez moi,
cabrioles, entrechats, picotage, sautillement, frottement,
chipotage, pressage, pincement, effleurement,
retournement, virage serré,
retournement, virage pas serré,
prise en main massive,
les paumes comme des soucoupes qui entourent,
les paumes comme des soucoupes qui frottent circulairement,
les paumes comme des soucoupes qui soulèvent, qui soupèsent
les mains sont des lutins gentils et bien lubriques comme il faut
courez, courez, par monts et par vaux
et n’oubliez pas de temps à autre,
ma petite crevasse derrière,
elle aime aussi quand vous vous égarez dedans,
mes petits lutins fouineurs,
farfouilleurs petits diablotins,
plongez dans les profondeurs de mon trou trou,
tout seul, à deux ou à trois,
tournicotez, sortez, entrez,
tournicotez, entrez, sortez,
faites-moi en voir de toutes les couleurs
15 mars 2022 à 20 h 26 min #43575bzo
Participantmon sexe se durcit progressivement,
je le sens entre mes cuisses qui monte par paliers,
il redresse la tête puis se recourbe dans la foulée,
le gland semble trop lourd, pour l’instant encore,
pour la hampe, encore mal assurée,
plus molle que raide,
épaissie un peu, au mieux, disons
mais la consistance vient peu à peu
et le voilà qui se dresse plus en plus à la verticale
ma chère petite tour de Pise personnelle,
point d’attraction de toutes les touristes du monde,
hum, j’exagère un peu, là…
il y en aurait quelques unes, déjà, béates d’admiration, devant,
l’entrejambe tout humide de le contempler,
si splendidement se dressant devant elles,
majestueux, tentateur,
avec une envie irrésistible de grimper dessus,
ce serait déjà pas mal
mon sexe se dresse donc,
sous l’effet d’un flux intense d’ondes prostatiques
qui le chatouillent de l’intérieur,
c’est le pont d’Avignon , dedans, pour l’instant,
on y danse, on y danse, joyeusement
je suis le cul contre le bord de la table,
dans une de mes positions favorites,
aves les hanches comme basculées vers l’avant,
les cuisses fort écartées,
m’offrant des angles d’attaque pour les contractions, totalement inédits
elles montent l’une après l’autre,
semblant comme empoigner dans une main , ma prostate,
la presser sans relâche comme un citron
pour en extraire le jus,
et elle aime cela, la coquine
en retour, j’ai un flot abondant d’ondes
que je parviens dans cette position si particulière
à rediriger quasi exclusivement vers mon sexe
qui lui aussi, aime tellement cela,
tous ces titillements,
comme une colonne de douces et frémissantes fourmis
qui fondent en cours de route
rien à jeter là-dedans, dans cet afflux de sang
que j’ai toujours dans cette position,
de la raideur à l’air libre, sans risque d’éjaculation,
plaisir délicieusement ambigu, aussi
je me sens terriblement mâle,
d’avoir mon sexe qui se dresse de plus en plus,
de le sentir, de plus en plus dur
mais en même temps, je balance mes hanches,
avec une telle langueur et une telle lascivité,
pas très masculine comme houle,
pas du tout même
j’adore tellement ce genre de contraste,
me sentir ainsi, en même temps,
femelle en chaleur jusqu’aux bouts des ongles
et puis avec le braquemart dressé, comme vibrant,
avec la très mâle envie de l’enfouir,
dans le premier orifice qui se présente
j’ai envie d’aller fouiller avec un doigt ou deux,
derrière, dans ma petite crevasse
mais je dois me retenir,
une sensibilité dans l’orifice chéri,
me fait craindre un début d’hémoiroide,
je dois laisser tranquille tout cela pour quelques jours,
je devrais lubrifier plus durant mes doigtages ,
je crois que cela joue, à un effet néfaste
16 mars 2022 à 0 h 19 min #43576bzo
Participantje sors d’une autre superbe séance au lit,
un peu plus d’une heure,
que de soie remuée, encore
j’ai encore dans les oreilles,
les longues et douces plaintes, dans mes gémissements,
elles sont tellement caressantes
mais ça sort comme cela,
c’est le reflet de toute cette soie qui bouge en moi
mes seins attiraient mes doigts irrésistiblement, par moments,
comme c’est bon de poser les mains dessus
et de commencer à les bouger,
ma peau s’enflamme tellement à leur contact,
j’ai la sensation de caresser deux globes bien bombés
et puis leurs pointes sont si sensibles,
comme j’aime les accrocher, négligemment, au passage,
puis passer et repasser dessus,
je les titille, je les frotte, je les racle,
je les pince même un peu
mais d’une manière générale, j’utilisé beaucoup moins les mains,
ce sont comme cela de brusques flambées
où d’ailleurs je me mets automatiquement en mode , 100% prostatique,
cuisses écartées, donc,
rien que des contractions, en bas,
la sensation de pénétration ainsi
et de me faire l’amour avec ardeur, avec passion,
est absolument divine
alors que quand je referme les cuisses,
que je les laisse jouer avec mes génitaux,
les bras redeviennent passifs,
je sens beaucoup mieux tous mes gestes, tous mes mouvements, toutes mes positions
pour reprendre une expression que j’ai pas mal utilisée, ces derniers temps,
je sculpte les sensations en bougeant, en changeant de posture
et puis je sens tellement le yin,
c’est une caresse tellement généralisée de tout mon intérieur,
comme une mer de soie qui danse en moi
j’ondule, encore et encore, je deviens capiteux,
tout en courbes dansantes, en arabesques lancinantes,
je suis en mode full liane lascive
la jouissance me vient,
presque sans que je m’en rende compte,
je glisse dedans comme emporté tout en douceur par un tapis roulant
je semble presque léviter, à présent, dans ma chair,
ballotté à gauche, à droite, au gré de mes mouvements,
léger, incroyablement léger,
avec partout, toujours, toute cette mer de soie qui remue en moi
qui me caresse de tous les côtés
16 mars 2022 à 9 h 21 min #43577bzo
Participantah, par rapport à quelque chose que j’ai rapporté plus haut,
je ne suis plus parvenu à reproduire en rue,
cet état de béatitude et de sérénité, généralisées, de l’autre jour,
où je parvenais à me lâcher dans l’instant,
comme durant ma pratique
dans les rues grouillantes de mon quartier,
comme un buvard , m’imbibant du monde autour,
juste être là, dans l’instant et dans l’espace,
comme une petite flamme dansant librement
c’était donc un “one shot”
mais sans doute, comme avec la pratique,
il fallait ne rien attendre, après,
ressortir le lendemain, en ayant oublié tout cela,
ne pas essayer de recréer les conditions
pas sûr de le recette à appliquer pour revivre cela,
sans doute aucune,
il n’y a pas de recette, juste le faire,
juste le faire,
juste être,
être un instant, bien accordé au monde,
bien accordé à soi-même
n’y suis, en tout cas, plus parvenu,
depuis,
pas grave, pas grave,
jouissons en attendant,
jouissons beaucoup,
en attendant la sérénité et la paix intérieure
16 mars 2022 à 9 h 41 min #43578bzo
Participanthé hé,
je suis déjà un orgasme plus loin,
depuis que j’ai écrit mon texte, juste au-dessus,
comme c’est bon d’avoir tout cela, tellement à portée,
tellement disponible
16 mars 2022 à 12 h 03 min #43579bzo
Participantici,
reflets d’un dialogue incessant
avec ma chair
20 mars 2022 à 10 h 10 min #43582bzo
Participantappuyé contre le bord de la table,
les genoux , plus ou moins pliés, cuisses plus ou moins écartées,
les bras de part et d’autre de mon corps,
prenant bien appui, faisant levier,
me permettant de monter et de descendre sur mon axe,
comme si je chevauchais
c’est le périnée roi, cette position,
les contractions partent tellement de là,
j’y ai un tel accès,
il semble devenir comme mon centre de gravité, mon centre opérationnel,
tout semble être actionné de là
et la prostate, derrière, fournit les munitions,
ensemble, ils semblent être comme un canon gros calibre,
que je recharge constamment et qui fait feu vers le haut
le coup monte dans mon bassin,
sur le passage de l’obus d’ondes prostatiques,
toute ma chair semble fondre délicieusement ,
il monte un temps, compact, dense,
mais au fur et à mesure, semble commencer à se disperser,
en un faisceau de frisson chauds et soyeux qui s’élargit vers le haut
qui enfin, vient emplir , un instant, ma tête , de plein d’étoiles
le grand étalon est en moi,
dans cette position,
tout mon intérieur semble empli par un pal
dont les frottements le transforment en un matériau incandescent,
en fusion permanente, en éruption permanente,
je n’arrête pas de jouir,
mes yeux sont révulsés,
il n’existe plus que cette chevauchée, cette montée et descente sur l’axe,
les articulations de mes chevilles et de mes genoux, en prennent un coup,
tellement de mon poids, je me laisse aller
et je monte et je descend, et je monte et je descend, et je monte et je descend
et je n’arrête pas de jouir,
je hurle, j’en ai les yeux remplis de larmes de bonheur,
je suis dans un monde parallèle de plaisir,
je ne vois plus rien, l’orgasme regarde à travers moi,
voit le monde entier, le laisse me pénétrer par le regard,
m’offre au monde, aux objets, aux murs
ils viennent profiter de l’occasion,
s’engouffrer tous en moi,
tellement je suis devenu tendre, ouvert, accueillant,
baisable à merci, chair en rut, chair en flammes,
chair en décomposition et en recomposition, spontanées
dans mon cul, ce matin, un énorme étron, attendait d’être expulsé
mais il est bien là où il est,
je le veux là pour le moment,
comme un masseur oublié, né de ma chair,
participant de toute sa masse à la pénétration,
je le sens en moi qui semble monter et descendre,
rendu malléable, bougeant,
de toute sa taille, de tout son volume, qui semble participer à l’effort du pal,
contribuer à le rendre encore plus massif, plus transperçant,
pénétrant encore plus efficacement dans ma chair
je termine d’écrire ces mots, cela me démange de partout,
mon sexe n’arrête pas de couler et je me tripote sans arrêt les seins,
ma prostate est en feu, mon bassin n’arrête pas de bouger
20 mars 2022 à 19 h 17 min #43584bzo
Participantje me relis,
un joli rut, bien débridé, ce matin
c’est ce que j’aime aussi avec ma pratique,
à certains moments, c’est cela,
totalement animal, totalement viscéral, totalement tellurique,
de la bite, de la chatte,
leur rencontre frénétique, dans mes tripes
et puis à d’autres moments,
c’est quasi une communion mystique, entre mon corps et moi,
je m’envole tout en douceur, irrésistiblement,
comme sur un tapis volant de volupté,
le monde n’est plus que soie chaude et frissonnante,
la connexion à mon corps,
semble se prolonger jusqu’au plus profond des entrailles de la terre,
je me sens connecté aux éléments,
je me sens connecté à tout le règne animal, à tout le règne végétal,
connecté aux minéraux, connecté au vent, connecté aux océans
j’aime les deux, définitivement, sans restrictions,
il ne faut pas me demander de choisir,
je ne le ferais pas,
j’aime l’animal en moi,
prêt à copuler, en bavant, râlant, léchant, mordant,
me sentir pris comme une bête
et en même temps,
me sentir prendre comme une bête
j’aime sentir mes mouvements, mes gestes, mes postures, féminisés
quand le yin s’est emparé des commandes de mon corps,
toute cette divine lascivité qui exsude de tous les pores de ma peau,
je me sens capiteux, un univers de courbes, d’ondulations langoureuses,
ouvert par en-dessous, ouvert de partout,
prêt me laisser emporter , sans rien retenir, me donner sans restrictions,
me sentir pris jusqu’au fond de l’âme,
chatoyant, paré de mille couleurs, comme déployant des ailes,
incandescence épanouissante
comme j’aime aussi,
quand cela ne semble presque plus sexuel,
la connexion semble être devenue autre chose,
un moment de transe tranquille,
comme dérivant dans un espace intérieur, bien à moi,
il semble ne plus y avoir de cloisons, nulle part,
l’infini semble à portée de main
20 mars 2022 à 23 h 48 min #43585bzo
Participantpar moments, j’ai la sensation que mon sexe va exploser
tellement il est empli d’ondes prostatiques, se ruant n’importe comment, dedans,
tournant, un instant, follement, comme des poissons dans une nasse
c’est comme si la tuyauterie, soudainement, était devenue trop exiguë
pour le flux qui cherche à y passer,
ou encore, comme un sous-marin qui est descendu trop profond,
la pression est devenue trop grande,
l’eau entre de toutes parts,
les parois se désolidarisent, se disloquent, les rivets cèdent
mon sexe semble se disloquer, se fissurer
la pression des ondes prostatiques est devenu trop grande
mais c’est de l’ineffable sous haute pression qui cherche à s’évader par toutes les jointures,
je n’en finis pas de soupirer, de râler, tellement c’est délicieux,
cette sensation de fissuration soyeuse, de fourmillement
les muscles de mon périnée, sont tendus à l’extrême,
déviant sans discontinuité, à chaque contraction,
la course des ondes vers mon pénis,
alors que normalement, elles foncent vers le haut,
le local de chair mollassonne, n’est pas sur leur trajectoire habituelle,
elles sont plutôt habituées aux grands espaces,
là, il y a collisions et culbutes, en série, à haute vitesse,
cela me fait des picotements tellement délicieux,
mon sexe s’en lève lentement
je voudrais bien m’enfoncer aussi un doigt dans l’anus,
jouer un peu dedans
mais avec l’hémorroïde qui y sévit pour l’instant,
je ne peux qu’effleurer la crevasse, l’enfoncer très légèrement, rester à l’entrée,
laisser le temps à la sale bête de se calmer,
de retourner se coucher dans sa caverne,
pour que je puisse à nouveau y laisser errer sans restrictions,
mes petits lutins fouineurs, mes petits lutins plongeurs , à la curiosité insatiable,
mes bouts de doigt
23 mars 2022 à 0 h 32 min #43594bzo
Participantnotre corps,
notre défi silencieux,
le défi d’une vie
oh, bien sûr, il y a bien d’autres choses, ici bas,
il y a les autres, il y a les tragédies, il y a les enfants,
mais à titre personnel, à titre intime,
notre corps nous propose un défi,
un défi de rapprochement, un défi de découverte,
un défi d’exploration, un défi d’apprentissage
notre corps nous propose un parcours,
un parcours parallèle, à partager de temps à autre, très brièvement
tant de lames à déjouer dans la solitude,
mais il y en a qui peuvent se révéler amicale, chaleureuse,
qui peuvent se révéler incandescence, communion, jouissance
l’émotion efface nos frontières, nous fait palper le réel, un instant,
la réalité sensible, celle qui est enfouie au fond de nos os, dans notre sang,
les sensations sont nos ailes dans l’invisible
23 mars 2022 à 9 h 08 min #43595bzo
Participantce matin, je me suis éveillé
et mon corps, spontanément, s’est mis à danser, à onduler, sous le drap,
mes mains, sont parties en balade sur la peau,
des contractions montaient,
mes cuisses se sont serrées tout contre les génitaux
et c’était parti, pour une demie heure de jouissance et de volupté
doucement débridée
des mots couvaient aussi en moi, beaucoup de mots
qui se bousculaient dans ma tête, entre deux râles, deux gémissements,
dans un coin de ma tête, il y avait toujours un peu de place,
entre les feux d’artifice qui explosaient de tous les côtés,
pour les mots
comme des petits cubes, je jouais avec,
fabriquais des phrases avec,
partout sur eux,
il y avait les innombrables reflets de toutes les couleurs qui dansaient,
des fusées éclataient,
qui formaient des bouquets colorés et chatoyant,
comme un océan dans ma tête
pluie de soie dans tout mon être,
oh comme c’est bon de jouir et d’être empli, ainsi, d’une volupté ineffable,
de bon matin
trouver, instant après instant,
des accords dans son corps,
des accords, avec son corps,
éveiller, instant après instant,
l’harmonie sauvage des sensations,
en soi
le bouquet vibrant, le bouquet ardent,
des sensations,
au début, il n’y avait que quelques maigres brindilles, isolées,
dans un coin,
peu à peu, cela a poussé, cela a grandi,
aujourd’hui, à la moindre sollicitation,
c’est un bouquet somptueux qui empli tout mon être,
un bouquet qui jaillit de tous les côtés
tout mon intérieur,
n’est plus qu’un vagin soyeux, chaud et frissonnant,
l’océan
qui couve, qui berce,
son petit animal de compagnie, son érection, en lui,
oh, je le sens grossir, je le sens faire des va et vient,
je le sens frotter, je le sens fouiller,
pénis d’ondes des contractions, divin braquemart, en moi
moi qui ne suis plus qu’un vagin accueillant, ouvert,
prêt à vibrer
des milliards de récepteurs, mon être sensible,
frissons dans la basse cour,
cela se met à danser, à onduler, de tous les côtés,
oh mon poulailler, oh mon coq, oh juste vivre l’instant
et sentir cette divine communion, de tout mon être, en moi
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par
bzo.
23 mars 2022 à 9 h 34 min #43597bzo
Participantet ça continue,
il y a quelques instants, quel orgasme splendide,
pendant de longues secondes,
assis dans mon fauteuil de bureau,
la tête rejetée en arrière, les paupières fermées,
les reins cambrés,
un doigt, enfoncé bien profond, dans mon cul,
une main agrippant un sein,
les hanches dansant très lentement,
des contractions comme des lames de fond, montant,
tout mon être, balayé de vibrations, de bas en haut
23 mars 2022 à 9 h 47 min #43598bzo
Participantsplendides moments
mais mon hémorroïde m’a fait sentir à l’instant
que je n’aurai peut-être pas du
l’infame bestiole a pris ses quartier dans mon anus,
il s’y sent à l’aise pour l’instant,
il est bien au chaud, à l’abri,
il commence à m’emmerder sérieusement,
plus trop moyen de faire joujou,
avec mes doigts là-dedans,
comme je veux
23 mars 2022 à 9 h 51 min #43599bzo
Participantle plaisir ultime, en solitaire,
c’est vraiment être capable de vivre le moment,
en même temps, au féminin comme au masculin,
l’expression, se faire l’amour,
prend vraiment tout son sens
on s’enlace, on se caresse, on se pénètre,
l’instant devient un lit ardent,
l’instant devient une chevauchée magique
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par
bzo.
24 mars 2022 à 22 h 31 min #43604bzo
Participantla réalité dans laquelle nous vivons,
dans l’instant,
est notre réalité sensible,
ce muet ring dans l’invisible,
où il y a un incessant combat de boxe,
pour le meilleur et pour le pire
au-delà, il y a un infranchissable espace
entre le monde et nous
et le temps qui nous décale sans cesse
par rapport aux autres,
comme à des rives,
à la fois si proches et si inaccessibles
parvenir, un instant,
à injecter massivement notre désir,
dans cette réalité sensible,
le plus longtemps, le plus fort, possible,
pour que tel le sphinx,
notre plaisir puisse renaître et renaître, encore ,
toujours aussi neuf et resplendissant,
à chaque fois
25 mars 2022 à 0 h 59 min #43605bzo
Participantla douceur de mes gémissements,
quand je jouis,
est un enchantement pour les oreilles,
divine musique,
montant de mes entrailles
caresse infiniment soyeuse
qui va et vient dans ma chair,
comme un voile soulevé,
au hasard par le vent,
des lianes heureuses,
ondulent en moi
et bruissent
de toutes leurs feuilles
25 mars 2022 à 19 h 30 min #43606bzo
Participantpour la première fois depuis bien longtemps,
je me suis enfermé dans les toilettes de ma boîte,
pour m’offrir quelques moments de détente voluptueuse, de sensualité débridée,
tout seul, comme un grand
forcément, deux années de covid et de télétravail,
ça m’a quelque peu, éloigné des lieux et de ce genre de pratique, hors de chez moi,
on n’a commencé à retourner sur place, un jour par semaine,
que depuis un peu plus d’un mois
et je n’avais pas trop la tête à cela,
je me réacclimatais
mais là, pour la première fois, deux jours par semaine,
j’ai repris directement mes petites habitudes
et j’ai pu mesurer durant ces quelques minutes d’intimité ardente,
debout dans les toilettes,
à quel point, en deux ans, j’ai fait des progrès
la tête, un peu penchée en avant, le front appuyé contre le mur,
le pantalon et le slip baissés, mes cuisses venant se frotter contre les génitaux
tandis qu’en même temps, des contractions montaient,
j’avais une main qui s’égarait avec passion sous la chemise,
caressant un sein, l’agrippant, le pressant,
s’éloignant un peu, frottant tout autour
j’aimerai pouvoir faire ressentir quelques instants à ceux qui me lisent,
ce que j’ai vécu, durant ces quelques minutes,
les mots, aussi riches, aussi , puissants, soient-ils,
ne pourront restituer jamais les sensations elles-mêmes,
l’état de transe sexuelle copulatoire
dans laquelle j’ai été plongé instantanément,
à quel point c’était réel,
à quel point, je me baisais,
à quel point je le vivais
le yin et le yang, désormais,
sont tellement libres et capables de venir prendre possession de mon corps,
le processus est devenu tellement affuté, tellement puissant,
que là en ces lieux, éloignés de mon bac à sable habituel,
dès que je me suis mis en mouvement,
dès que les contractions ont pris leur rythme de croisière,
celui d’une pénétration langoureuse, calme et fouillant minutieusement,
accélérant, ralentissant, changeant de trajectoire, variant les effets
la perfection, la finesse, et la précision, des sensations,
étaient éblouissantes,
à quel point, je ressentais en même temps
cette ivresse mâle toute particulière, d’avoir un gourdin gorgé de sang, dressé ,
on se sent tout puissant de pouvoir pénétrer ,
d’aller et venir en quelqu’un, avec
et en même temps, avec une parfaite clarté,
je sentais un dard remonter en moi,
me fouiller, mettre le feu partout sur son passage,
mes hanches dansaient, je m’ouvrais, j’accueillais, je réceptionnais,
je me laissais aller, entraîner, de plus en plus,
par ce petit bélier qui me rendait instantanément fou de bonheur,
faisant fondre mes entrailles avec ses va et vient
je poussais un gourdin, je le frottais autant que possible,
je jouais avec, je changeais sa trajectoire
et directement, je sentais le yin,
comment il réagissait, au quart de tour à chacune de mes variations,
de mes changements de vitesse ou d’angle de remontée,
c’était une parfaite symbiose, une parfaite coordination,
la perfection d’une union où une seule chair se dédouble
pour dans la foulée, immédiatement fusionner ardemment
comme je me baisais, comme c’était passionné,
comme je me sentais amant, comme je me sentais amante,
nous nous réunissions, nos corps se fondaient l’un dans l’autre,
c’était splendide,
être capable de vivre des moments comme cela,
quelle merveille, quelle chance unique
26 mars 2022 à 12 h 31 min #43607bzo
Participantà la découverte de son corps,
à la découverte du corps de l’autre,
chercher à s’unir de tout son être,
se plaquer contre toute chair chaude,
palpitante, vibrante, pleine de vie,
la mort nous aura, toute à elle, bien assez tôt
on n’existe vraiment que quand on est ému,
le reste du temps, on est comme un poisson hors de l’eau,
on ne s’agite plus, avec l’expérience , on économise l’air,
jusqu’à la prochaine possibilité de respirer un peu
l’âme, à fleur de peau, comme dans les profondeurs,
se déguste, un instant, par les émotions,
plonger à la suite du dauphin,
le saisir par l’aileron,
vers la lumière éblouissante, dans les ténèbres
27 mars 2022 à 9 h 48 min #43608bzo
Participantautant ma pratique en mode yin, m’apporte satisfaction,
me fait vivre des moments splendides au quotidien,
autant je dois dire que mes tentatives pour réactiver une pratique purement prostatique,
du genre de celle que j’avais dans mes premières années,
mais sans masseur,
se sont révélées un échec
d’où une certaine frustration
car j’ai vraiment la conviction que ces deux pratiques en synergie, dans mon quotidien,
seraient splendidement complémentaires
et alors je serai vraiment totalement comblé
j’ai déjà décrit en long et en large ce que m’apporte ma pratique en mode yin,
le plaisir dans tout le corps, la volupté, la jouissance,
la sensation de complicité, de communion, avec son corps,
la possibilité de mêler à mes faits et gestes du quotidien, aussi banals soient-ils,
ne fusse que pour quelques secondes
mais je dois avouer que ce n’est toujours pas assez,
même si la jouissance est là, même si j’ai des orgasmes de temps à autre,
la formidable explosivité, répétitivité, pure puissance et longévité dans la durée, des orgasmes prostatiques,
me manquent
bien sûr, comme je l’ai déjà écrit, si je devais choisir entre les deux,
je n’hésite pas une seconde, je choisis mon mode yin,
là n’est pas la question
mais les deux ensemble, ce serait parfait, vraiment parfait
j’imaginerais bien comment se déroulerait une journée de congé, ainsi,
quand je suis seul à la maison et sans visiteur,
mon mode yin, m’accompagnerait
et puis en soirée, plutôt en fin de soirée,
en conclusion, en clôture, en finale, du cycle de festoiement intime avec mon corps,
une demie heure, une heure, en massage prostatique,
ce serait la cerise, une grosse cerise, sur le gâteau
là, j’ai le gâteau, mes minutes auront formé un immense et délicieux gâteau,
que j’aurai dévoré à pleines dents
mais il me manque la cerise, une belle cerise grosse comme une pomme
pour conclure grandiosement
rien à reprocher au mode yin,
mais ma psychè, ma libido, mon corps,
sont ceux d’un homme,
par ailleurs, j’ai déjà vécu des orgasmes prostatiques,
pendant deux ans, j’en ai eu à volonté, en veux tu, en voilà,
donc, je dois avouer que cela me manque quelque part
quelles raisons, à cet échec pour l’instant?
difficile de répondre,
il y a là, sans doute, plutôt, un faisceau de raisons,
d’une part , le manque de temps,
remettre en selle, ma pratique prostatique exigerait du temps, de la patience,
insister, pratiquer, pratiquer,
or du temps, malgré que je ne sois pas marié, pas d’enfants,
que je ne parte jamais en vacances,
pas de cercle d’amis qui me happe dans un tourbillon d’occupations
mais le simple fait d’avoir 8 heures par jour qui partent pour le travail,
gagner son pain,
cela ampute déjà d’un tiers de la journée,
8 heures que j’aurai pu consacrer à lire, à écrire, à me balader en forêt,
et puis à pratiquer, à jouir, à avoir des orgasmes,
à mener à des hauteurs toujours plus vertigineuses
la complicité, la communion avec ma chair
et puis, il faut avouer que mon mode yin est très envahissant,
dès que je me mets au lit,
il m’est si facile, en un instant, d’être envahi de volupté,
c’est si bon de sentir mon bassin commencer à danser,
mes mains se balader sur ma peau,
c’est irrésistible, tellement jouissif
alors que pour retrouver une pratique prostatique,
il faudrait pouvoir se retenir de cela,
reste plus immobile, se concentrer sur sa prostate,
ne pas laisser mes cuisses se rapprocher de mes génitaux,
ce qui provoque en moi, directement,
tellement d’ondes délicieuses,
c’est devenu si facile de passer en mode yin, de vivre mon corps au féminin,
de jouir et encore de jouir ainsi
il faudrait du temps, des heures et des heures,
pour faire revivre une pratique, rien qu’avec des ondes prostatiques,
j’ai tellement habitué ma prostate à fonctionner en synergie avec mes génitaux,
à dialoguer entre eux,
que je devrais refaire tout un travail sur moi-même,
avoir une petite traversée du désert,
le faire accepter de mon corps,
passer de longues minutes, voir des heures, sans volupté partout en moi,
sans ces divines ondulations qui me caressent partout l’intérieur,
les vagues de la mer de soie, omniprésente, me frottant,
me frottant de plus en plus ineffablement
peut-être la clef serait, de vraiment tout recommencer à zéro,
avec un masseur,
peut-être mais j’ai pas du tout envie
de me replonger un bout de plastique dans l’anus
dans deux ans et demie, la retraite,
je m’y prépare, j’amasse les bouquins, les albums d’art,
j’aurai enfin tout mon temps,
le tantrisme aussi, les extases tantriques, j’ai tellement envie d’explorer,
les énergies, leur musique, elles sont tellement multifacettes,
j’ai envie de les vivre le plus possible sous toutes sortes de forme
dans la forêt aussi,
j’ai senti tellement de possibilité,
quelque chose se passe là, une énorme fête,
à laquelle je sens que mes énergies pourraient me faire participer,
dans le silence de l’immobilité, il y a des chemins, des voies étroites, à emprunter,
pour communier avec les arbres, le ciel, le vent,
les énergies sont aussi la clef
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par
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