Mots-clés : aneroless
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bzo.
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17 novembre 2022 à 12 h 00 min #44957
RomPat33
Participantdonc oui, pour le corps magique mais non, à tout référence mystique ou à un Dieu
je n’aime pas non plus tout les dogmes, religions et spiritualité, ils ont tendances à rajouter des couches à l’expérience simple et direct du corps.
je parlais juste de Satprem car lui aussi été un homme libre, il aimait la mer sur un bateau et le grand large…Cependant quand il raconte son parcours à travers son corps il le raconte comme s’il traversait la jungle à la machette et je retrouve beaucoup de similitude à tes récits.
Quand tu parles du corps légé c’est tellement ça, comme si ce feu du plaisir consumé la lourdeur dans notre chair.17 novembre 2022 à 19 h 43 min #44958bzo
Participantje n’aime pas non plus tout les dogmes, religions et spiritualité, ils ont tendances à rajouter des couches à l’expérience simple et direct du corps.
je parlais juste de Satprem car lui aussi été un homme libre, il aimait la mer sur un bateau et le grand large…Cependant quand il raconte son parcours à travers son corps il le raconte comme s’il traversait la jungle à la machette et je retrouve beaucoup de similitude à tes récits.
Quand tu parles du corps légé c’est tellement ça, comme si ce feu du plaisir consumé la lourdeur dans notre chair.alors, j’ai aussi ce point commun avec ce monsieur que j’ai fait beaucoup de voile au grand large
je ne suis pas totalement réfractaire à des spiritualités, des croyances, même à des religions,
je picore de-ci, de-là, je me suis toujours intéressé au bouddhisme, par exemple,
cependant depuis que j’ai développé ma pratique, d’abord prostatique puis mon mode yin,
j’ai vécu des choses dans mon corps, des moments qui souvent m’emmenaient très très loin,
aussi, dans la forêt, dans un autre registre, là aussi, j’ai vécu dans le silence
des moments très intenses, entouré des arbres, des oiseaux
ce sont des choses concrètes, enfin, je veux dire, que j’ai vécues,
dans ma chair, dans mon corps,
ce ne sont pas juste des mots dans des livres, des idées , des croyances,,
aussi, ce sont devenus mes seules références et mes terrains d’exploration,
même si je continue de m’intéresser, “à ce qui se passe ailleurs”,
“à ce qui se rapporte ailleurs ”
mais là, encore une fois, ce sont des choses que j’ai vécues,
donc je peux y croire, elles sont tangibles pour moi,
pas juste des promesses, des choses qu’on nous fait miroiter
17 novembre 2022 à 20 h 04 min #44959bzo
ParticipantM’abandonner oui ça me parle. Petite question, abandon et contraction volontaire du périnée me semble pas en adéquation. J’ai l’impression que je force, ma propre volonté, pas celle de mon corps pour obtenir du plaisir… donc petite question, les contractions et mouvement de ton corps sont elles involontaire (c’est ton corps qui les produits et anime, c’est le résultat du plaisir qui monte et qui circule dans ton être) ou tu dois quand meme faire un effort pour « allumer la prostate » ?
abandon et contraction, dans toutes nos pratiques, me semblent totalement en adéquation,
l’abandon, céder, s’ouvrir, c’est le yin et puis la contraction, c’est le yang,
on effectue une contraction et puis on s’ouvre, on cède, on se laisse emporter par ce qui a été provoqué par la contraction
J’ai l’impression que je force, ma propre volonté, pas celle de mon corps pour obtenir du plaisir…
ça c’est tout à fait possible mais c’est encore autre chose mais il peut y avoir beaucoup de cause,
si tu te réfères , par cette phrase, aux contractions volontaires, peut-être en fais-tu trop ou trop mécaniquement
donc petite question, les contractions et mouvement de ton corps sont elles involontaire (c’est ton corps qui les produits et anime, c’est le résultat du plaisir qui monte et qui circule dans ton être) ou tu dois quand meme faire un effort pour « allumer la prostate »
certaines personnes n’ont jamais de contractions involontaires, pourtant ils vivent un plaisir prostatique, riche, puissant, avec plein d’ orgasmes
j’aurai tendance à dire mais là, je m’aventure sur un terrain que je n’ai jamais expérimenté,
c’est que au plus , tu pratiques dans la manière du Traité,
avec des contractions très légères, très peu appuyées, voire carrément, le fameux “do nothing”
où il n’y a plus aucune contraction volontaire, on attend, on se détend, on se met dans un certain état d’esprit,
au plus, tu auras de chances d’avoir des contractions involontaires,
donc pas du tout, déclenchées par toi
et puis encore une fois, je l’ai déjà souligné plus haut,
je ne pratique pas actuellement en prostatique pur,
moi, je mélange allègrement ondes génitales, prostatiques anales, de temps à autre et puis de tout le reste du corps,
je suis tout le temps en mouvement,
je pratique debout, assis, couché, sur la table, sous la table, en pendant mon linge, en me faisant du thé
si tu recherches le plaisir prostatique, alors commence au lit,
je vais te détailler comment je fais pour l’instant, si tu recherches une alternative à la technique du Traité,
que personnellement je n’ai jamais utilisée
couché sur le dos, les cuisses bien écartées,
les plat des pieds l’un contre l’autre,
donc les jambes, en losange, en quelque sorte,
ainsi, j’ai bien accès aux muscles du périnée, pour les contractions,
et puis les génitaux ne risquent pas d’être effleurés par les cuisses,
sans doute, chez la plupart, cela importe peu
mais chez moi, les génitaux sont devenus tellement sensibles au moindre contact des cuisses,
que si cela arrive, mon bassin s’emplit d’ondes et je bascule directement en mode yin,
or là, je recherche exclusivement du plaisir prostatique, donc voilà
le bassin ne bouge peu, uniquement les mouvements provoqués par les contractions
et ceux provoqués par le plaisir
et puis j’ai les mains qui vont et viennent constamment un peu partout,
un détail qui a son importance, uniquement avec les bouts des doigts,
ou alors si le doigt est plié,
la phalange effleure alors,
c’est pour maintenir un équilibre entre les différents types d’ondes,
les ondes prostatiques au début, c’est comme un feu sur lequel il faut souffler tout doucement,
pour que cela rougoie de plus en plus, jusqu’à ce que les flammes deviennent grandes,
alors on peut souffler plus fort dessus
mais donc, tant que les ondes prostatiques ne deviennent pas très puissantes,
je te conseille, les contacts tels que décris plus haut
mais je considère très important que les doigts se déplacent un peu partout, pas uniquement sur les pointes des seins,
ainsi on incite tout le corps à produire des ondes,
ainsi on crée peu à peu un dialogue, tellement important cela
donc couché sur le dos, les jambes en losange,
les doigts qui vont un peu partout, sauf la zone du sexe, bien sur,
et puis des contractions volontaires
mais sans les réfléchir,
il faut essayer d’écouter, s’écouter et encore s’écouter, pas réfléchir,
fonctionner avec l’instinct, le ressenti,
que les doigts qui courent sur la peau et les contractions volontaires,
engagent un dialogue, se répondent,
comme des instrumentistes de jazz qui s’écoutent et improvisent,
se répondent en notes
tu manques sans doute encore d’automatismes
et puis tu réfléchis les contractions,
elles sont volontaires chez moi
mais entièrement pilotées, par le corps, le désir,
cela viendra,
surtout essayer de réfléchir le moins possible
et essayer de laisser le corps et le désir, prendre les commandes
17 novembre 2022 à 20 h 16 min #44960bzo
Participantc’est comme le sexe avec quelqu’un,
tu ne réfléchis pas tout le temps à ce que tu fais, enfin j’espère pour toi,
tu ne te dis pas, “là, je vais lui caresser les seins comme cela”,
“là, je vais bouger mon pénis comme cela”,
non, tu es emporté par le désir,
tu laisses parler ton corps, ton instinct, tes pulsions
eh bien, tu dois arriver au même résultat,
enfin moi, c’est comme cela que je fais
18 novembre 2022 à 7 h 42 min #44961RomPat33
ParticipantMerci @bzo pour ces nouvelles explications très claires !
je vais mettre ça en pratique 🙂
sinon as tu remarqué un changement dans ton corps (moins malade, grande énergie… ) ou dans ta perception du monde ou des autres. Toute cette énergie qui ouvre ton corps doit amener autre chose que du plaisir ?
tu as parlé de vision ?
bye
Rom
18 novembre 2022 à 8 h 49 min #44962bzo
Participantje vais mettre ça en pratique
je ne garantis rien mais en tout cas, en prostatique pure, c’est la technique que j’ai mise au point et qui fonctionne bien chez moi,
elle m’emmène pas encore jusqu’à l’orgasme car je manque encore de patience,
je dois accomplir une sorte de rewiring, bien que ma prostate soit totalement éveillée,
je l’ai tellement habituée ces dernières années à fonctionner en conjonction avec mes génitaux,
que je dois la réhabituer à travailler entièrement en solo, pendant de plus longues durées
ceci dit, persiste même si tu n’as pas des résultats immédiatement, tu connais le refrain,
chez moi, aussi, tout le corps est tellement réactif,
dès que je passe le bout du doigt, quelque part, c’est comme si je pinçais la corde d’une guitare
ou que j’appuyais sur la touche d’un clavier d’un piano,
cela vibre de tous les côtés chez moi
mais cela prend du temps pour en arriver là,
combien? cela varie d’une personne à l’autre, de ses aptitudes, de son envie, de son implication,
à quel point, elle comprend cette histoire de ne plus fonctionner avec son intelligence mais avec son instinct, son ressenti,
laisser faire tout en faisant,
on agit mais on est agit
sinon as tu remarqué un changement dans ton corps (moins malade, grande énergie… ) ou dans ta perception du monde ou des autres.
oui énormément, déjà je sens les énergies dans la forêt, dans mes longues promenades,
je suis capable de les mettre de plus en plus en branle, non sexuellement, aussi
dans le silence de la forêt, je sens les énergies qui ont envie de monter,
les alentours dans le silence, semble comme une piscine, où les énergies peuvent se répandre,
j’obtiens des moments étonnants
mais c’est encore très expérimental et capricieux
parmi les gens, aussi, j’éprouve une énorme attraction des corps, femmes comme hommes,
c(‘est fou, par moments, j’ai l’impression qu’il y a des grappins qui me tirent vers un autre corps qui passe,
que je dois me retenir pour ne pas être entraîné,
c’est assez magique à vivre,
aussi désormais, je l’ai accepté, j’éprouve une forte attraction sexuelle, aussi bien pour les femmes que les hommes,
mais différente, elle est plus purement sexuelle pour les seconds, alors que pour les femmes, c’est tout leur être qui m’attire,
une envie de me fondre à elles, enfin à certaines d’entre elles
mais aussi, bien des changements dans ma personnalité, hors du champ sexuel, je suis devenu plus sensible,
quand je regarde des tableaux, lis des livres, je suis tellement bouleversé par moments,
je sens que cela a voir avec la libération des énergies en moi
d’une façon générale, je suis plus ouvert, plus curieux vers le monde,
je me sens irrigué, comme une plante qui a les racines bien humides, bien nourries
tu as parlé de vision ?
oui, j’ai déjà évoqué cela, durant ma période avec masseur,
j’ai eu de longues extases interminables, 5, 6 minutes,
comme hors du monde et j’avais aussi parfois des visions,
genre un pont suspendu dans la lumière, qui semblait se perdre dans le lointain
ou alors que tout mon être n’était plus qu’une aile d’oiseau en mouvement,
c’était assez fabuleux, je sentais le moindre atome de mon être, engagé dans un effort collectif,
pour se déplacer dans les airs, ce qui était particulièrement grisant, c’était cette sensation de fonctionner ensemble
pour se mouvoir dans les airs, l’effort collectif pour battre dans les airs
18 novembre 2022 à 14 h 00 min #44963RomPat33
ParticipantMerci @bzo pour ce partage.
je vais mettre en pratique.
j’utilise moi aussi l’énergie du penis : je pose ma main sur mon sex (mou) et mes testicules. La main ne bouge pas mais ça aide à faire le focus sur cette zone et je ressent plus de chose ainsi.
Se laisser couler dans le désir, s’abandonner à lui c’est , je pense, comme tu le dis une des clés.
je dis que je n’ai pas du faire mon rewiring car si je serre, comme tu le préconises, mon sex et bourses entre mes cuisses, a force l’ejaculation arrive donc c’est pas le résultat attendu même si c’est agréable (mais c’est du sport !).
quand tu sens dans ton corps, un forte attraction pour un autre corps, peux tu percevoir que l’autre corps ressent cet énergie ?
18 novembre 2022 à 20 h 20 min #44965bzo
Participantl’énergie du penis
oui mais jamais avec la main, enfin, dans ma façon de faire,
le mode yin, c’est utiliser toutes les énergies du corps,
celles produites par la prostate, par les génitaux, l’anus
et puis tout le reste du corps
on ne les utilise pas telles quelles,
on les transforme, on les modèle, on les moule,
ainsi, tu effleures tes génitaux et c’est autre chose que tu vas ressentir,
c’est cela, la magie des ondes sexuelles,
on en fait ce qu’on veut, une fois qu’on a compris que ce potentiel existe
cependant, tu parles de contact avec la main,
personnellement pour moi, c’est tabou
car c’est le geste yang, par excellence, cela nous ramène illico, à un plaisir pénien
non, pas qu’il n’y ait pas de pratique pénienne qui n’en vaille pas la peine,
l’homme multi-orgasmique, Mantak Chia, par exemple,
il y a eu des témoignages, par ici,
à quel point, cela pouvait être puissant et mener loin,
cependant ce n’est pas ma pratique,
si tu recherche un plaisir au féminin, c’est à proscrire
je dis que je n’ai pas du faire mon rewiring car si je serre, comme tu le préconises, mon sex et bourses entre mes cuisses
ce n’est pas exactement la même chose,
le rewiring, dans le massage prostatique, c’est habitué le cerveau à percevoir le plaisir,
des signaux montant de la prostate,
au début, on ne le perçoit pas comme tel car on y est pas habitué,
il faut habituer son corps,
qu’il comprenne que ce sont des sensations de plaisir qui arrivent
alors que ce que j’ai développé, grâce aux contacts de mes cuisses, avec les génitaux,
j’ai développé les sensations générés par les contacts
mais pas seulement cela,
en apprenant à me laisser envahir par le yin,
j’ai peu à peu pu faire cette transformation des sensations,
que tout en sachant que mes cuisses frottent mes génitaux, c’est tout à fait autre chose que je ressens,
c’est possible avec la complicité de son corps
et d’un apprentissage ensemble
j’ai déjà utlisé la métaphore d’une langue étrangère,
avec mon corps, on a appris la langue étrangère du plaisir au féminin,
au début, on comprenait vaguement un mot ou deux, de temps à autre
et puis lentement cela a été de mieux en mieux,
j’ai pu commencé à former des phrases, à m’exprimer dans cette nouvelle langue
et ce grâce à la transformation de tous les types d’ondes que mon corps est capable de produire,
c’est le carburant,
désormais je m’exprime couramment dans cette langue étrangère qu’est le plaisir au féminin,
cependant j’apprends tous les jours, encore, à toujours mieux la parler,
c’est magique mais cela prend du temps,
il faut avoir la prostate à sa disposition
et puis développer la sensibilité de ses génitaux, au contact des cuisses,
apprendre à se caresser, cela a pris tellement de temps, cela,
apprendre à bouger son corps,
coordonner tout cela,
libérer toujours plus les énergies qu’on a en nous,
surmonter ses tabous, oser transgresser,
effacer le temps de la séance, les frontières de sa masculinité
18 novembre 2022 à 20 h 25 min #44966bzo
Participantquand tu sens dans ton corps, un forte attraction pour un autre corps, peux tu percevoir que l’autre corps ressent cet énergie ?
non, pas vraiment, j’entre rarement en contact avec les gens pour qui j’ai cette attraction passagère,
je pensais vraiment à des moments furtifs dans la rue,
c’est plus qu’une simple attraction,
c’est difficile à exprimer,
je me sens une complicité avec leurs entrailles, avec ce qu’ils ont en eux,
c’est une sensation incroyablement magnétique, puissante,
c’est comme si toutes les énergies s’éveillaient en moi
et ressentaient l’attraction des énergies perçues dans l’autre,
c’est très singulier, je ne connaissais pas cela avant
19 novembre 2022 à 0 h 07 min #44967bzo
Participantje te propose de continuer cet échange dans un autre fil,
crées-toi un fil
et je répondrai sans faute dedans,
comme cela, je récupère celui-ci pour mes petits textes
on peut même recopier tous les textes de l’échange dans l’autre fil, si tu en as envie
19 novembre 2022 à 11 h 04 min #44973RomPat33
ParticipantBon j’ai le bug de fin de page…
ma réponse n’apparaît pas.
19 novembre 2022 à 13 h 04 min #44977RomPat33
ParticipantC’est bon @bzo j’ai créé un nouveau thread mais comment copier proprement toute la discussion dedans pour ne pas polluer ton fil actuel ?
juste un copier coller « brute » ?
19 novembre 2022 à 13 h 26 min #44982bzo
Participantoui, je pensais à cela
mais tant pis
si @andraneros, le modo, revient, (il est absent pour raison de santé, pour l’instant)
il pourra faire cela facilement, on lui demande
20 novembre 2022 à 10 h 59 min #44992bzo
Participantà quel point, je me suis éloigné de l’idée d’utiliser un masseur,
je ne l’envisage plus une microseconde,
depuis pas mal de temps
placer un objet entre nous,
quelque chose d’extérieur, entre nous,
alors que nous avons bâti cette relation totale, sans concession,
ainsi, sans intermédiaire
c’est bête, très bête, je sais,
cela ne tient pas la route,
mais c’est comme cela, pour l’instant,
cela changera peut-être
ou peut-être, pas
j’ai, en tout cas, tout ce qu’il faut,
une belle panoplie de masseurs,
dans les tiroirs de ma table de nuit,
prêts à entrer en action,
au cas où
il faut leur rendre justice,
je n’ai que de merveilleux souvenirs,
de leur passage dans mon séant,
le genre de souvenirs qui vous marquent,
des traces indélébiles, soyeuses, dans la mémoire,
comme des étoiles filantes issues d’un plaisir ancien, enfoui
mais qui est encore vaguement vivant, rougeoyant, quelque part
c’est tellement plus simple comme cela,
tellement instantané, tellement spontané, tellement aller de soi,
je n’ai même pas le temps de me dire, “tiens, j’ai envie”,
que déjà, je ressens,
que déjà, il y a de l’incandescence qui se répand dans mon corps,
que déjà, je suis en mouvement comme une liane lascive, festive, dansante,
que déjà, j’ai cette sensation que ma chair s’embrasse follement,
que ma chair s’étreint follement,
que déjà, je ressens comme de l’homme et de la femme, en moi,
de l’homme et de la femme s’entremêlant, en plein ciel,
comme des oiseaux faisant des figures, ensemble,
comme mus par une même volonté,
comme donnant l’impression de se fondre, tellement ils sont cordonnées
un ensemble incandescent, un ensemble en fleurs, un ensemble palpitant,
je ne sais pas si j’ai encore des orgasmes,
même si je jouis réellement, techniquement,
mais il y a cette sensation d’union, de communion,
d’être entier, d’être empli d’ineffable,
une sensation volatile de jouir d’être
j’ai envie de mon sexe, de mes jambes, de mon buste, de mes mains,
de ma peau, de mon cul, de ma prostate, de mon anus,
du sexe des autres, de tous les sexes du monde,
indifféremment qu’il soit du type qui se dresse et qui durcit
ou qui s’entrouvre en s’humidifiant
je les veux tous là, innombrables,
cognant aux portes, cognant aux fenêtres,
cherchant en même temps, à être pénétré, à pénétrer,
je sentir sentir leur énergie en moi,
je veux en être empli, je veux en être envahi, je veux en être inondé,
je veux les absorber et je veux qu’ils m’absorbent
20 novembre 2022 à 11 h 17 min #44995bzo
Participantvague après vague,
je ferme les yeux,
la houle des sensations monte,
la houle des sensations monte en moi, m’emporte,
leur passage tellement feutré, tellement ineffable,
nait de mes caresses, de mon corps ondulant,
de mon sexe et de ma prostate, entremêlant leurs ondes
mes yeux se referment, mes yeux se rouvrent,
la sensation de ne plus être qu’une éjaculation, de tout mon être,
un jet liquide, dans l’invisible, filant soyeusement
21 novembre 2022 à 21 h 26 min #45004bzo
Participantmoments délicieux, ce matin, d’intimité ardente avec mon corps
dès le réveil, j’ai senti que cela vibrait dans mon bassin
et rien que le fait de marcher,
touillait délicieusement entre mes reins,
je me sentais tout chose en préparant mon petit déjeuner
j’ai décidé sur une inspiration, de manger debout,
plutôt que sur mon tabouret haut, comme habituellement,
résultat, le haut de mon corps était occupé,
avec les biscottes, les fromages, les poivrons et les tomates
et puis le bas…
le bas, ma foi, était occupé à autre chose
très régulièrement, mes cuisses venaient se resserrer autour de mes bijoux de famille,
oh comme ils sont doux, ceux-là,
je ne me lasserais jamais de cette ineffable sensation de dansante douceur,
dès que mes cuisses entrent en leur contact
je disais, donc que très régulièrement,
mes cuisses se resserraient autour de mes bijoux de famille
et en même temps que je faisais monter lentement, très lentement, une contraction
mais juste une seule
mais je l’étirais au maximum
ah , en même temps, encore, je me déhanchais
ou plutôt je laissais partir mes hanches latéralement à l’aventure,
au hasard du désir
comme cela se mettait à onduler partout en moi,
j’avais envie de pleurer de bonheur
rien qu’une contraction,
chaque séquence durait une trentaine de secondes maximum
mais je l’ai recommencé , au moins une quinzaine de fois,
alternant avec du beurrage de biscotte, du découpage de saucisson
à chaque fois, instantanément,
ma chair se mettait tellement à chanter,
il y avait tellement la fête, partout en moi,
oh, c’est le paradis, pendant quelques instants,
ici, chez moi
bref, j’étais vraiment de bonne humeur
après, pour commencer à travail ce matin
22 novembre 2022 à 0 h 04 min #45005bzo
Participantl’instant capital, l’instant insignifiant,
déposons , un instant, nos valises, voulez-vous
répondre présent,
répondre présent à soi-même,
répondre présent au monde,
toute l’insignifiance d’être là
l’ instant passe,
l’instant est éternel,
l’instant revient, encore et encore
un instant, nous fumes présent,
un instant, nous avons brûlé,
un instant, nous fumes incandescent
le train de la vie passe et repasse,
le train de la vie est passé,
un instant, nous sommes monté dessus
22 novembre 2022 à 0 h 47 min #45006bzo
Participantmon petit sexe,
comme il est chaud et doux,
comme il est prêt à durcir, en un instant,
je l’aime au garde à vous, je l’aime au repos
je l’aime dans la bouche d’un homme,
je l’aime dans la bouche d’une femme,
je l’aime dans la main d’un homme,
je l’aime dans la main d’une femme,
je l’aime dans l’anus d’un homme,
je l’aime dans l’anus d’une femme,
je l’aime dans le vagin d’une femme,
je l’aime, l’instant d’après,
dans le vagin d’une autre femme
je l’aime à l’air libre,
je l’aime sous les couches de tissu,
je l’aime tout recroquevillé,
je l’aime fièrement dressé,
je l’aime odorant, sueur et pisse de la journée,
je l’aime parfumé, savon à l’amende et fleur d’oranger
22 novembre 2022 à 1 h 19 min #45007bzo
Participantil y a quelque temps, avec l’arrivée des premiers froids sérieux,
je me plaignais que je ne pouvais plus rester nu chez moi,
même pendant plusieurs jours, j’étais resté quasiment sans pratiquer,
ne voulant pas trop allumer le chauffage avec l’inflation folle des prix des énergies
(pas celle entre mes reins, bien qu’elle n’a pas de prix pour moi…)
eh bien, depuis, non seulement,
je me suis bien habitué à des t° de 19° chez moi,
pas entièrement nu mais en partie,
les parties les plus intéressantes
mais en plus, depuis aujourd’hui,
j’arrive désormais à me caresser sous le tissu et ressentir de la volupté,
beaucoup de volupté
c’est venu tout d’un coup comme cela,
il n’y avait pas le contact direct avec la peau,
mais c’était pourtant hautement érotique,
mes mains se baladaient sur le tissu qui recouvre mon torse, mes flancs
et j’y prenais un plaisir indéniable
encore mieux,
j’adore quand je passe soudainement d’une partie recouverte à une partie dénudée,
que mes doigts, mes paumes, sont à nouveau en contact de la peau
puis repasser à nouveau sur le tissu,
cela fait des contrastes tellement délicieux,
j’en raffole, j’en redemande
les doigts partent en dérapage contrôlé,
commencent sur du tissu et terminent sur une zone de peau,
effet garanti,
soupirs et gémissements, garantis
22 novembre 2022 à 8 h 21 min #45008bzo
Participantet au lit hier soir,
avant de m’endormir et faire de beaux rêves,
j’ai découvert, en relation avec cette nouvelle manière de me servir de mes mains,
les caresses à travers tissu,
sans doute, une des façons la plus délicieuse d’en tirer parti
en même temps, une main, sur du tissu
et l’autre sur la peau nue,
cela fait un mélange tout à fait unique, élargi, de nuances de sensations,
oh, il y a encore tellement de choses à apprendre,
tellement d’évolution possible
magnifique continent de la jouissance et de la volupté,
je suis un fidèle pèlerin, arpentant tes vastes territoires,
à la découverte de tes splendeurs, de tes multiples trésors,
abreuvant mes sens, abreuvant ma chair, abreuvant tout mon être,
à tes sources
22 novembre 2022 à 19 h 51 min #45009bzo
Participantbeau, dressé magnifiquement, brillant de salive,
il s’est levé, il a grossi, grossi,
a sursauté sous les coups de languedes gouttes de sperme
vont bientôt s’engouffrer
dans cette bouche entrouverte, juste à côté
qui se frotte, à présent,
contre la hampe turgescente,
cherche à en recueillir, comme par osmose,
la chaleur vibrantele gland,
cette gourmandise rondouillarde, élastique, violacée,
léchée, frottée, pressée, titillée,
du bout de la langue, pendant de longues minutes,
est surveillée du coin de l’oeil,
la trépidation de l’ensemble, augmente,
l’invitation à éjaculer, a été acceptée,
le moment de le rengloutir,
pour en recueillir le jet laiteux qu’il lâchera,
est imminentbandez, messieurs, je le veux,
imaginez que c’est le votre de dard
et imaginez la bouche que vous voulez, à côté,
œuvrant avec obstination, dessus,
celle de votre femme, celle de votre homme,
celle de votre amante, celle de votre amantje vous prête même la mienne
22 novembre 2022 à 19 h 56 min #45010bzo
Participantassis face à l’écran,
sous moi, j’ai deux doigts enfoncés jusqu’à la garde, dans mon cul,
ma respiration semble s’arrêter, pendant de longs moments,
tellement le plaisir m’a saisi à la gorge, ne me lâche plus,
ne me laisse faire rien d’autre
que de rester concentré dessus, de tout mon être,
que de rester concentré, sur le flux de lave qui me traverse, de tout mon être,
ne me laissant détourner aucun muscle, aucun influx nerveux,
même pour une fraction de seconde,
de la tâche ardenteles doigts, en soi, restent plutôt statiques,
n’ont pas de mouvements propres,
mais je fais monter contraction après contraction
et cela les fait bouger indirectement,
causant toutes sortes de séismes dans mon bassin,
à chacun de leurs déplacements, même le plus infimel’autre main, est enfoui sous mon t-shirt
et a empoigné un sein, le presse, le tord, le frotte, le pince,
j’ondule aussi, un peu, sur mon siège,
serrant et deserrant les cuisses, sans arrêt,
ainsi, j’ai en même temps,
des ondes de la prostate, de l’anus et des génitaux
qui s’entremêlentmais ce sont les anales, pour l’instant, qui endiablent tout cela,
je me sens embroché par ces deux doigts,
ils semblent comme des torpilles en feu,
allant et venant, au hasard, dans mes entrailles,
faisant fondre tout sur leur passageje brûle, j’explose, j’éructe,
je suis dans la gueule du volcan,je gigote comme un possédé,
l’impression de tourner, de plus en plus, en vrille , autour de ces doigts,
comme un manège dont le moteur s’est emballé,
ils sont mon axe souverain, désormais,
mon seul et unique univers,
rien d’autre n’existe que leur présence dans ma chair,
ils semblent plantés au plus profond de moi,
semblant avoir pris pied sur mon âme,
la conquérant sans coup férir,
la faisant se convulser, la faisant se plier, se déplier, frénétiquement,
la tordant dans tous les senstrès cru, très animal, tout cela,
du coït de chez coït, du labourage avec des gros sabots, au plus intime de ma chair,
avec mes doigts vaguement odorants,
je m’en suis rendu compte, un instant
les ayant sorti de leur antre et porté à mes narines,
pas grave, cela lubrifie si bien, fait bien tout glissercomme c’est bon, ainsi,
très très bestialement votre23 novembre 2022 à 0 h 17 min #45011bzo
Participantla seule chose qui compte vraiment, peut-être,
c’est de savoir s’écouter,
de bien se mettre à l’écoute
apprendre à entendre ce que se passe dans notre chair,
ce qui est généré par notre prostate
ou notre anus ou nos génitaux
ou notre peau ou nos seins
et pour prendre des cas extrêmes,
quelqu’un qui aura pris la peine d’apprendre à écouter son oreille
ou son doigt de pied ou ses cheveux
quelqu’un qui se sera donner vraiment cette peine,
qui se sera mis entièrement à l’écoute d’une certaine partie de lui-même,
aussi insignifiante, en apparence, soit-elle,
il pourra goûter à une volupté et une jouissance, toutes particulières
c’est peut-être la seule différence, entre deux personnes
qui font exactement les mêmes mouvements avec leur masseur prostatique, par exemple,
(masseur identique, bien sûr)
ou bien qui font exactement les mêmes contractions, aneroless,
dans la même posture, etc
enfin, tout identique, quoi
entendre ce qui se passe dans notre chair,
entendre ce qui se passe dans notre prostate, notre anus, nos génitaux,
réceptionner les notes
et dès lors que la prostate ou une partie de notre corps,
perçoit qu’il y a quelqu’un vraiment à l’écoute,
qu’il y a quelqu’un au bout du fil,
elle aura tendance à être de plus en plus généreuse,
bref, à se surpasser de plus en plus
se mettre à l’écoute de sa prostate
et la laisser faire le plus possible
23 novembre 2022 à 21 h 57 min #45014bzo
Participantmoments à la dérobée,
occupé à tout autre chose
et tout à coup,
juste, un bref plongeon dans l’ineffable,
ni vu, ni connu
plonger à la verticale, tête la première,
dans un bassin sans fond, de volupté,
m’enfouir là dedans, un instant,
sentir toutes les cellules de mon être,
traversée par de la soie, chaude, vibrante
au-delà du plaisir dans l’instant,
ces moments me disent avant tout
que mon corps est là pour moi,
qu’il est mon complice,
que je peux tout le temps, compter sur lui,
que nous vivons une relation privilégiée
dont l’incandescence est l’instantanée récompense,
où je veux, quand je veux, comme je veux
24 novembre 2022 à 23 h 36 min #45020bzo
Participantmon corps m’attend, mon corps m’accueille,
un immense bouquet de sensations m’est tendu,
m’entoure, me fait un nid enveloppant
ça y est, je suis au chaud, au frémissant, au soyeux,
une corolles d’ailes battant doucement,
m’effleurant de leurs notes vibrantes
je n’en finis pas de me rendre à tout cela,
je n’en finis pas de m’offrir à tout cela,
je n’en finis pas de céder à tout cela
tout s’écroule tellement soyeusement, sans bruit, autour de moi
un plongeon, lent tournoiement dans la ouate,
la volupté m’aspire, la volupté m’engloutit,
rentre en moi par tous les pores de la peau,
remplace l’air dans mes poumons,
remplace le sang dans mes veines et mes artères
je coule dans un lac sans fond,
le regard vers le haut, voit les grandes orgues de lumière,
disparaitre et apparaitre, en cadence, sous la surface
le soleil est partout, au-dessus du miroir de l’eau,
éblouissement dans le bleu,
des tunnels de lumière dansent,
descendent et remontent, en frémissant
25 novembre 2022 à 8 h 48 min #45021bzo
Participantah mes couilles, mon pénis,
comme je les adore,
je n’ai peut-être plus fait l’amour depuis des années,
ni même les ai touché de la main, non plus
mais ils me servent tous les jours, oh combien
ils sont vraiment le pilier, de toute ma pratique,
certes ma prostate darde tout le temps aussi ses ondes
mais ce sont vraiment le jeu de mes cuisses avec mes génitaux,
pressions diverses, frottements qui sont ma principale source ,
combinés avec ce qui est généré par les contacts des mains
et puis les mouvements divers du corps,
ils offrent une richesse et variété de nuances de sensations, juste infinies
au moindre contact de mes cuisses,
cette vague de volupté qui envahit instantanément mon bassin ,
en quelques secondes qui se répand à tout le corps,
c’est tellement ineffable
mon sexe, mou la plupart du temps, rayonne, rayonne
mais dur de chez dur, cela me va aussi
mais là, il finit par cracher après quelques heures de ce traitement
et puis mes deux grosses boules hirsutes, pendouillantes,
ne sont pas en restent ,
deux gros réservoirs à velours contagieux
bien sûr, ma prostate , aussi, est irremplaçable,
la puissance de ces ondes, m’aide tellement à décoller,
à monter toujours plus haut,
sans elles, mon moteur manquerait irréparablement de chevaux,
je ne pourrais faire que du rase-motte,
jamais vraiment monter dans les altitudes stratosphériques
et puis le reste du corps, il apporte une extraordinaire diversité,
quelque endroit que je touche, doigt de pied,
joue, torse,
tous génèrent des ondes tellement différentes,
mêlées à celles provenant du bassin
et puis celles générées par mon corps,
grâce aux mouvements divers et variés, aux ondulations,
les postures lascives dans lesquelles je m’engage
tout cela forme comme un delta ,
approvisionné de toutes parts,
un delta vibrant, comme de lumière chaude,
comme de frissonnements, comme de soie inondante
mais il y a aussi des moments plus animal,
plus cru, plus coït primal,
oh le volcan alors qui crache sa lave brûlante, à travers moi
j’allais oublié dans ce petit éloge, mon anus,
mon cher petit trou trou, à l’arrière,
je confesse , j’adore le masturber bien lentement,
avec un doigt ou deux, en solo
ou alors en le faisant participer, avec tout le reste
mais deux doigts, là-derrière, dans le canal mignon bien lubrifié
qui font de lents, de très lents aller-retour,
en bougeant un peu, vers gauche, vers la droite, vers le haut, vers le bas,
pour dévier les trajectoires, fouiner, fouiner,
oh quelle jouissance, quelle volupté
25 novembre 2022 à 23 h 53 min #45022bzo
Participantquand je suis empli de sensations de volupté
mais vraiment partout,
j’ai en surimpression, cette sensation irrésistible,
d’être complet, d’être entier
les sensations relient toutes les différentes parties de mon corps, de mon être,
les unes aux autres,
les lient entre elles, les réunissent,
on se sent véritablement,
on se sent soi véritablement et on est étonné,
d’à la fois, se sentir tellement complètement insignifiant, ainsi,
un point microscopique, perdu dans la vastitude de l’univers
et d’à la fois, se sentir une montagne, de se sentir un océan,
d’être soi-même, tout un univers
dont les limites semblent s’être estompées
les sensations sont là, sans doute, pour cela, aussi,
juste pour se sentir soi, un instant
mais totalement soi, entièrement soi,
masculin, féminin, emmêlés,
masculin, féminin, révélés, éveillés,
qui se cherchent,
qui se sont trouvés
il y a des moments comme cela
où il ne me manque rien du tout,
tout est là, l’instant est abouti,
l’instant et l’espace sont aboutis,
un moment, grâce à moi
la vie me remercie,
la vie a déjà oublié,
la vie redevient insondable,
le froid et le vide,
retrouvent leurs prérogatives,
le monde, un instant,
a brûlé de mille feux
26 novembre 2022 à 10 h 05 min #45023bzo
Participantje peux toujours compter sur ma chaleur,
que le chauffage central enclenche le turbo,
que je sois enveloppé dans un cocon ressourçant et voluptueux,
j’ai appris à me glisser entre mes bras
mes hanches se balancent, une femme s’y est glissée,
s’ouvre comme une fleur capiteuse,
ma chair se pénètre,
ma chair a trouvé l’ouverture
ma chair sait dresser le dard
et prendre le chemin velouteux, le chemin sinueux,
le chemin houleux, le chemin langoureux,
ma chair sait le réceptionner, sait se réceptionner
ma chair a apprise à divaguer toute seule,
à éveiller tous les fantômes que je porte en moi,
cela grouille du grenier à la cave,
quelle danse,
le palais est hanté, le palais s’allume de mille feux,
le palais flotte sur l’eau
27 novembre 2022 à 11 h 29 min #45025bzo
Participantles sensations, le matin, au réveil,
ont toujours quelque chose d’un peu spécial, chez moi,
j’ai déjà évoqué ce petit quelque chose,
en même temps, tellement délicieux et tellement mystérieux
les sensations semblent avoir tenu la main aux rêves, quelque part,
je veux dire,
elles semblent avoir quelque chose en commun,
ce quelque chose, je crois l’avoir identifié, déjà depuis pas mal de temps
dans ma cosmologie personnelle ,
dans ma construction personnelle du monde, en parallèle,
dans ma mythologie intime,
ce quelque chose, ce sont les énergies,
les pures énergies que nous avons au fond de nous,
les rêves en sont issus, les sensations en sont issues
tout cela est basé sur du vent, bien sûr,
sur mon ressenti, mon instinct, les fulgurations de mon imagination
mais tout cela compte de plus en plus, pour moi
respectueux des lois de la physique, je suis,
respectueux de la science, de tous nos formidables acquis, à nous autres, hommes,
loin de moi les superstitions, les croyances qui existent tout autour,
je suis vraiment très méfiant et prudent vis à vis de tout cela,
je suis, jusqu’à un certain point, cartésien pur jus,
néanmoins, je me suis bâti ma petite cosmologie personnelle,
basée sur ce que je vis, ce que j’ai vécu, durant ma pratique
mais aussi durant mes longues promenades en forêt,
dans le silence de la nature, les choses mystérieuses que j’ai pu vivre,
ainsi que ce que j’ai pu expérimenter, avec les livres, avec l’art,
les émotions qui sont nées, durant la lecture ou la contemplation de peintures, de sculptures,
leur capacité, un instant, de me transporter ailleurs,
de me faire vivre une forme de transcendance, par des émotions fortes
les énergies dans nos profondeurs,
ces pures et magnifiques énergies,
forment, là, comme un lac sans fond, sombre, insondable,
leur capacité à nous irriguer soudainement,
à emprunter comme un réseau dans l’invisible
pour nous transformer en un arbre en fête, bruissant de toutes ses feuilles,
à ressentir partout, une sève ineffable, un nectar, circulant dans la chair,
c’est là, pour moi, le grand mystère qui nous habite,
je ne cherche pas beaucoup plus loin
enfin, ce qui est magique, aussi,
c’est la ductilité, leur côté, couteau suisse, à ces énergies,
leur capacité à se transformer, aussi bien en émotion durant la lecture,
ou durant la vision d’un tableau,
que me faire vivre des moments de volupté et de jouissance, dans tout le corps
mais aussi, dans la forêt, au contact prolongé des grands arbres,
traversé de part en part, par la source joyeuse, roulante, zigzaguante , des chants d’oiseau,
ces moments d’abandon et comme de communion, avec tout ce qu’il y a autour,
dans le silence épais de la forêt
et puis bien d’autres pistes que je n’ai pas encore suffisamment explorées,
que je n’ai fait qu’effleurer,
comme par exemple, les transes tantriques, certaines formes de danse
enfin tellement , tellement de voies pour allumer ces pures énergies, au fond de nous,
tellement de voies
que ce lac dans nos profondeurs, ce lac sombre et sans fond,
soudainement nous transforment en un arbre de lumière, d’ondes cristallines,
de vibrations chaudes, soyeuses et frémissantes
qui nous irrigue de fond en comble
27 novembre 2022 à 12 h 36 min #45026bzo
Participantoh comme j’aime remuer ce cul,
sentir mes fesses bouger, s’écarter, se resserrer,
le yin est là, instantanément, partout en moi
et je sens comme une petite fente, chaude, velouteuse, capiteuse, irradiée, irradiante,
là en bas, entre mes cuisses,
prête à s’enflammer, prête à se transformer en fusée porteuse,
prête à me transformer en sapin de noël tout illuminé et clignotant de mille feux
oh comme j’aime remuer ce cul et sentir cette petite fente entre mes cuisses,
j’ai envie d’y mettre le doigt, j’ai envie qu’on y mette le doigt,
qu’on l’y enfonce, qu’on l’y remue, par saccades, sauvagement, violemment
puis tout en douceur, tout en finesse, tout en délicatesse
puis à nouveau, en mode bucheron , prêt à tout casser sur son passage
oh comme j’aime remuer ce cul,
de plus en plus souvent, je jouis, désormais, directement, rien qu’en faisant cela,
enfin pas tout à fait,
pour être plus exact, en me cambrant aussi, en même temps que remuant le cul,
faisant monter une contraction, tout en resserrant les cuisses, autour de mes bijoux de famille,
les enveloppant, leur formant leur petit nid
où ils vont pouvoir instantanément se mettre à ronronner,
un grand frisson m’envahit des pieds à la tête, alors, immédiatement
et je jouis lentement tant que je persiste, tant que j’insiste, avec la posture,
que je fore dedans, comme si j’étais une perceuse à jouir,
mon cerveau semble envahi de soie frissonnante ,
mes paupières se sont refermées,
“silence, on tourne, moteur! la pellicule est lancée,
cela grouille de touts petits personnes, partout, remuant dans tous les directions,
le grand rire, le grand rire, est là partout qui les agite comme des pantins”
oh comme j’aime remuer ce cul,
cela génère tout de suite, tellement d’ondulations langoureuses, en moi,
ainsi, je me sens, tout entièrement, homme, tout entièrement, femme,
c’est la sensation la plus extraordinaire que je connaisse,
de ne plus sentir aucune frontière d’identité sexuelle en soi,
de se sentir capable de ressentir, en même temps, au masculin, comme au féminin,
c’est la plus grande sensation de liberté intime, possible et imaginable
en action, je me sens tellement les deux, en même temps,
avec une envie folle de faire l’amour,
de me faire pénétrer de toutes parts, comme de pénétrer moi-même, en tout,
très important, cela,
le désir se manifeste, désormais, ainsi chez moi,
une sensation d’être capable d’être pénétré de partout,
une sensation d’être capable de pénétrer de partout,
tout cela ressenti, avec la moindre des cellules de mon être, en même temps
je sens mon sexe, je le sens capable de me faire jouir,
en même temps, comme un homme, en même temps, comme une femme,
je l’ai entraîné à cela, à ce tour,
il est parfaitement au point, pour cela,
je le sens dur, allongé, dressé, prêt à cracher
et je me sens prêt à jouir avec mon vagin dans l’invisible, aussi
et ma langue est prête à lécher des vagins, tous les vagins du monde,
et ma langue prête à lécher des braquemarts, tous les braquemarts du monde
et mon anus est prêt à accueillir des pénis turgescents,
tous les pénis turgescents du monde,
comme je me sens prêt à enfoncer le mien,
indifféremment, dans tous les vagins comme tous les anus, d’homme, de femme, du monde
enfin de tout ce qui veut communier, tout ce qui a besoin de communier,
un instant, avec moi, avec d’autres,
avec soi-même
surtout, aujourd’hui, je me sens prêt à communier avec moi-même,
j’ai appris à m’aimer,
j’ai appris à respecter et à chérir ma chair, comme sur un autel,
j’ai appris à voir au-delà de mes fautes, de mes faiblesses,
de mes imperfections, de mes lacunes, de mon incapacité à beaucoup de choses,
j’ai appris à me laisser emporter dans l’instant, tout entièrement,
malgré tout cette botte de noeuds mal liés, de noeuds, déliés, fatigués et pendouillant
que je suis,
malgré toutes ces choses qui auraient du être des cercles et qui sont devenus des carrés,
j’ai appris à rouler comme un seul homme, dévalant la pente de l’instant,
en quête de moi-même, en quête de ressourcement,
en quête du diamant dans l’instant,
en quête du nectar ineffable de vivre
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