Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,188 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 2 jours.
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- 28 mars 2022 à 22 h 53 min #43635
bzo
Participantbien mieux que les hurlements débridés,
témoignent de la qualité,
de l’état de volupté, de l’état de jouissance,
qui nous habitent,
la douceur, le moelleux, le velouté, l’onctuosité,
de nos gémissements
une plainte douce,
une plainte langoureuse qui n’en finit pas,
comme une lente vague qui monte, qui descend,
au gré du plaisir qui surfe dans nos entrailles
29 mars 2022 à 0 h 00 min #43636bzo
Participantla douceur de ton sexe,
l’humidité de ton sexe,
l’odeur de ton sexe
tout cela,
parle tellement à ma langue,
tellement à mes narines, aussi,
tellement à ma bouche
29 mars 2022 à 0 h 41 min #43637bzo
Participantla raideur de ton sexe,
les veines saillantes de ton sexe,
la peau, comme salée, de ton sexe,
le grain de la peau, du gland de ton sexe
tout cela,
parle tellement à ma langue,
parle tellement à mes narines aussi,
parle tellement à ma bouche
29 mars 2022 à 1 h 35 min #43638bzo
Participantma chair est à nouveau gorgée d’énergie,
elle baigne, elle clapote, dedans,
je n’ai à nouveau plus éjaculé depuis des semaines,
je suis dans une phase comme cela
la moindre contraction,
envoie comme un immense bouquet d’ondes vers le haut, en moi,
je cohabite avec le plaisir constamment,
ma peau est tellement sensible au moindre contact,
je passe juste le bout d’un doigt, lentement dessus,
cela engendre comme une traînée de frissons sur sa trajectoire
comme j’aime me caresser
et mettre en route la houle de mon bassin,
je deviens un bateau ivre,
je tangue sur des vagues de soie
qui m’entrainent, me roulent,
dans leurs filets d’ineffable douceur
je fais ma gymnastique depuis une heure,
enfin un embryon de gymnastique et deux, trois postures de yoga,
très très light tout cela,
avec l’état de mes articulation et de mon dos,
je ne peux plus grand chose
pour me consoler tout de même, le plaisir me tient compagnie,
même dans mes postures de yoga, il ne disparait pas tout à fait,
je m’arrange toujours pour faire un petit quelque chose en plus
qui permet à la flamme de rester constamment éveillée
petit chaleur dans l’urne, au creux de mes reins,
et puis soudain je passe en deuxième, puis en troisième,
je lâche les chevaux,
me voilà déjà, empli de la griserie d’une volupté qui se répand en moi,
comme une traînée de poudre
en quelques instants, la jouissance fait apparaître son délicieux museau,
il commence à me frotter de partout,
oh c’est comme si la moindre de mes cellules, jusqu’aux plus infimes, jusqu’aux plus lointaines,
était caressé, frottée, cajolée,
des petites mains dans l’invisible, de tous les côtés, une myriade, une cohorte sans fin , de mains
qui me caressent jusqu’au fond de l’âme,
m’emplissent d’une soie mouvante, dansante
le plaisir est une manière de vivre,
il est là comme une respiration d’ineffable,
de tout mon être, dans l’invisible,
elle fait s’épanouir la chair, elle détend l’âme,
la fait dériver dans les cieux comme un nuage amoureux du soleil
et qui ne le lâche pas d’un pouce
29 mars 2022 à 19 h 53 min #43660bzo
Participantmon âme danse, pour l’instant,
comme un ballon joyeux, dans les airs,
le désir le fait voltiger,
le tient au bout de sa ficelle,
de sa main espiègle et volage
je suis assis dans mon fauteuil, face à mon écran,
je fais un petit break, de mon télétravail,
mes hanches se sont mises à bouger,
de plus en plus langoureusement,
mes cuisses frottent les génitaux
chacune de mes mains englobent un sein,
le presse, le frotte, titille la pointe
quel delta d’ondes délicieuses, en moi, mes amis,
à chaque contraction,
synchronisée avec le frottement sur mes génitaux,
c’est une telle ruée vers le haut, depuis mon bassin,
cela vient exploser dans ma tête, à chaque fois,
je ferme les yeux pour sentir danser
les étoiles velouteuses qui papillonnent dans mon cerveau
je maintiens de plus en plus longuement chaque contraction,
c’est comme si, en bas,
un robinet restait ouvert, coulait avec un débit puissant,
et que je m’emplissais comme une baignoire, d’ineffable
toujours cette sensation
que ma chair est en train de fondre,
de se transformer en un liquide soyeux, dense,
comme un sirop ineffablement doux
qui tourbillonne très lentement sur place
j’ai retrouvé, un instant,
la véritable nature de cette chair,
j’ai senti cela comme une révélation, sans appel,
là, dans l’instant, en communion avec mon corps,
il m’a semblé que ma chair m’a présenté son véritable visage,
j’ai eu comme une subreptice vision, très puissante
j’ai eu cette sensation que la vie et la mort
inlassablement, se réfléchissaient, se dévisageaient,
dans un miroir , à travers moi,
fusion ardente, moi, à l’intersection,
un instant, sans chair, sans os, sans nerfs, sans sang, sans rien,
plus rien d’autre qu’un flux,
qu’un arc tendu,
qu’un pont dans la lumière
30 mars 2022 à 6 h 43 min #43663bzo
Participantla douceur de ton sexe,
l’humidité de ton sexe,
l’odeur de ton sexe,
les plis et les replis de ton sexe,
les lèvres qui se collent et se décollent, de ton sexe
tout cela,
parle tellement à ma langue,
parlent tellement à mes narines, aussi,
parlent tellement à ma bouche
30 mars 2022 à 6 h 53 min #43664bzo
Participantma langue joue au jeu du chat et à la souris,
avec ton clitoris,
le voilà qui apparait d’entre les plis,
qui disparait,
qui réapparait
sur ton pré humide, ton pré charmant, ton pré fleuri,
mes doigts, mon nez et ma langue s’affairent,
c’et toujours le printemps par ici,
la chair y dégage des odeurs de tourbe riche, fertile
tes râles de plaisir,
comme des nuées d’oiseaux,
s’envolent,
s’éparpillent dans notre ciel, commun pour l’instant,
volètent inlassablement autour de mes oreilles,
comme j’aime ta voix,
la douceur de tes gémissements
tes entrailles, chantent, dansent,
font des entrechats entre mes reins,
dans ma queue dressée, dans mes veines,
dans mes os, dans mes muscles
mon désir surgit comme un dragon gentil,
de toutes parts en moi
qui a envie de te recouvrir de ses flammes
pour que le bûcher sur lequel, tu brûles, pour l’instant,
te consume toujours plus
30 mars 2022 à 7 h 13 min #43665bzo
Participantmon attrait pour les pines dressées, est indéniable,
pas autant que pour un vagin
mais tout de même
j’aime ces petites tours de chair, gorgées de sang,
j’aime passer la langue dessus, lentement,
lentement, très lentement, tourner autour avec,
monter, descendre, dessus, avec ma bouche,
inspecter chaque centimètre carré de sa peau tendue,
bien l’humidifier avec ma salive
et puis ce gland, souvent violacé,
tellement sensible au moindre contact,
comme j’aime m’attarder dessus,
le prendre un peu entre mes lèvres,
le presser, le frotter, par petites touches
et puis du bout de la langue,
taquiner le méat,
tournicoter avec dessus
oh le voilà qui s’agite, qui coule déjà, le vilain,
ce sera toujours trop court
30 mars 2022 à 7 h 55 min #43666bzo
Participantles courbes de ton corps,
dansent devant mes yeux,
caressent inlassablement mes sens,
ton harmonie féline,
au moindre de tes mouvement, languides à souhait,
m’enflamme, affole mon désir,
toujours plus
et puis il y a ton bassin,
ah ton bassin,
tes hanches larges et en même temps, tellement fines, mélodieuses
qui semblent te faire esquisser un pas de danse,
au moindre de tes mouvements
ton sexe, ton merveilleux sexe,
cette ouverture sur la terre la plus fertile qui soit, ici bas,
comme j’aime toute la faune et la flore
qui semblent s’en échapper, se ruer à l’air libre,
accourir vers moi de toute leur luxuriance lascive
tes baisers sont comme des roses humides au goût de caramel sucré
et puis ta langue qui bouge sans cesse, au grain tellement râpeux
comme j’aime la sentir parcourir ma peau, la lécher,
tu mordilles avec tes petites dents, coquine,
partout, partout,
de toute ta sauvage douceur
ton sexe sur ma bouche,
nos chairs dialoguent, s’entendent, se parlent,
se murmurent des secrets,
je prends tes globes blancs d’en bas, entre mes mains,
comme j’aime les écarter, les presser, les pincer, les fesser un peu,
passer deux, trois doigts soudainement dans ta raie,
les plonger bien profond, touiller, remuer, sans ménagement
entendre ta voix gémissante,
qui me supplie de te prendre, là maintenant,
que tu veux sentir ma pine dure,
entre tes muqueuses humides, aller et venir
30 mars 2022 à 23 h 11 min #43676bzo
Participantc’est étonnant, je relis mes quelques textes de ce matin,
il faut dire qu’à cause du changement d’heure d’été,
hier soir, j’ai subis le contrecoup
et je m’étais écroulé dans mon lit vers 23h,
ce qui est inhabituellement tôt pour moi,
aussi j’étais déjà debout vers 5h du matin
et après m’être envoyé divinement en l’air pendant près d’une heure et demie,
j’étais allé écrire rapidement quelques textes dans la foulée,
avant de prendre mon petit déjeuner
et de me mettre devant mon ordi pour le télétravail
décharger avec ma plume, jouir avec les mots,
certains fument après le plaisir,
moi , ce sont les mots
mais c’est la première fois que j’écris des textes
où je n’évoque pas des épisodes de ma pratique en solitaire,
où plutôt, j’interagis sexuellement avec d’autres
c’est très bien, c’est venu comme cela, c’était plus fort que moi
et j’en suis très content,
cela reflète une solide évolution chez moi,
que mon désir, au moins dans des textes, soit tourné vers d’autres corps,
de femme et d’homme, indifféremment
non, pas que cela reflète de récentes expériences érotiques vécues,
cela fait des années que je n’ai plus couché ou fricoté, avec quelqu’un,
j’ai écrit ces textes, en me servant de mes souvenirs et aussi de fantasmes
car à vrai dire,
même si j’ai eu déjà par le passé, des expériences avec des hommes,
c’est essentiellement resté au niveau du touche-pipi,
du chipotage de sexe à deux, des masturbations, du frotti-frotta,
jamais été jusqu’à des fellations
mais j’ai beaucoup évolué, depuis que je pratique en mode yin ,
je me sens désormais prêt à assumer tout mon désir,
je me sens avoir des ailes qui ont poussées,
des ailes très cochonnes,
je me sens omnivore, lubrique à souhait,
attiré par tous les orifices, par les bâtonnets qui se dressent aussi,
par toutes les chairs consentantes et volontaires,
tout particulièrement attiré par tout ce qui flotte entre les deux sexes,
sans frontières précises, fluctuant entre les deux,
comme moi, en fait, durant l’action
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 5 mois par
bzo.
31 mars 2022 à 22 h 04 min #43685bzo
Participantcela ne rate jamais,
chaque jour, sous la douche,
après je me sois nettoyé les parties avec mon délicieux savon aux huiles essentielles d’agrumes,
comme cela glisse, comme cela, dérape, là en bas,
la tête appuyée contre le mur
ainsi, penché en avant, mes cuisses s’en donnent à coeur joie,
mon sexe, mes couilles, partent une savonnette dans toutes les directions,
cela génère en moi, des sensations d’une onctuosité tout à fait irrésistible
mes hanches dansent lentement
et j’assaisonne le tout d’une contraction, très régulièrement,
quels moments,
après une journée au boulot, une détente suprême,
avec le torrent d’eau chaude de la douche, en plus,
qui m’enveloppe,
je suis au nirvana
31 mars 2022 à 23 h 20 min #43686bzo
Participantla puissance, de nos mouvements, de nos gestes,
de notre positionnement dans l’espace,
c’est tout un continent à explorer
une fois que nous parvenons à bien libérer les énergies en nous,
la qualité des sensations que nous allons vivre durant la séance,
dépend en grande partie de cela,
de la façon dont on bouge et dont on ne bouge pas!
la sarabande des chiens de berger guidant le troupeau,
sentez comme chacun de vos gestes, chacun de vos mouvements,
la façon dont vous maintenez ou ne maintenez pas, une posture,
influent sur les énergies
c’est vous qui colorez les libellules,
qui orchestrez leur chorégraphie dans les airs,
la complicité avec votre chair,
c’est la complicité de celle-ci,
avec les énergies qui circulent en elle
que vos mouvements, que vos gestes,
que la façon dont vous vous immobilisez,
soient comme un enchaînement de caresses vers l’intérieur
une mer de soie est en nous,
apprenons à la mettre en mouvement,
avec notre corps,
le désir,
c’est une danse,
de tout notre être
2 avril 2022 à 0 h 42 min #43689bzo
Participantje n’ose même pas imaginer la frustration de tous ceux par ici
qui n’y arrivent pas,
qui s’y emploient avec patience, avec ferveur, avec application
mais qui n’y arrivent pas
quel message leur faire passer, qui n’a pas encore été dit?
patience, persévérance, la belle affaire,
ils en ont déjà déployé des tonnes,
sans grand résultat
pour la masturbation, c’est simple,
vous vous chipotez la quéquette jusqu’à ce qu’elle devienne plus ou moins dure
puis vous la secouez
et voilà, c’est bon, vous y êtes,
vous savez éjaculer en solo,
relâcher la pression, en obtenant un peu de jouissance
mais pour tous les plaisirs non péniens,
plus particulièrement prostatiques,
il n’y a pas de recette,
tout ce que l’on lit par ci, par là,
ne sont que des indications très générales
qui n’assurent en aucune manière, le succès
car l’essentiel est ailleurs
tant que vous suivrez des indications scrupuleusement, durant vos séances
en espérant appliquer un mode d’emploi, façon meuble Ikea
vous passerez toujours à côté
l’essentiel est ailleurs,
l’essentiel est dans le rapport qu’on établit avec son corps,
personne ne peut faire cela à votre place
et personne ne peut vous donner d’autre explication
que celle qu’il faut établir un rapport avec son corps,
qu’il faut bien se détendre, s’écouter,
etc
il y a un moment où il faut le saisir dans sa chair,
qu’il faut arrêter de penser à ce que l’on fait
et essayer juste de sentir, de s’écouter, de se lâcher,
d’essayer de libérer son désir, ainsi,
de parvenir dialoguer avec sa prostate, ainsi,
d’établir le contact avec son corps, ainsi
on ne peut pas faire tout cela en pensant,
on ne peut le faire que si on se laisse entraîner, sans plus penser à rien,
que si l’on accepte d’être le plus possible dans l’instant,
avec son ressenti, avec son instinct, avec ses pulsions
tous ceux qui appliquent scrupuleusement des gestes , des recettes,
lues ici ou là,
ils n’ont aucune chance,
tant qu’ils sont juste dans le copiage plus ou moins scrupuleux
il y a un moment où il faut accepter
d’être sans plus aucun fil conducteur,
qu’on ne sait plus du tout où l’on va aller, ce que l’on va faire,
si cela va réussir, ce que l’on va obtenir,
juste on le fait, on est là dans l’instant et on fait,
on cherche à éveiller son désir,
on cherche à dialoguer avec sa prostate,
aussi maladroit que ce sera, dans un premier temps,
aussi silencieuse que reste leur chair,
là ils cherchent enfin réellement à établir un contact,
là, ils auront fait réellement des premiers pas dans la bonne direction
qu’ont-ils à perdre?
si jusque là, tout le reste n’a pas réussi,
en essayant de suivre toutes sortes de préconisations?
à avoir l’audace de ne plus écouter que soi-même?
c’est en vous, aussi, c’est en tout le monde,
cela je le sais, cela je le certifie, je suis prêt à le signer
mais il faut y aller en faisant vraiment table rase de tout,
juste faites, essayer d’éveiller votre désir,
essayer de dialoguer avec votre prostate,
en vous écoutant,
c’est la façon la plus simple, en fait,
il n’y a qu’à faire n’importe comment, sans réfléchir à rien,
c’est si compliqué, dans le domaine du plaisir,
d’essayer de suivre des indications plus ou moins, à la lettre,
le désir, c’est la liberté absolue,
c’est se laisser mener par ses sensations
on est comme une feuille dans le vent,
léger, léger
la clef est en soi, il faut aller la chercher en vous, il faut plonger,
les mots d’autrui, y compris ceux-ci,
ne vous serviront pas à grand chose,
tant que vous n’aurez pas découvert dans votre singularité ,
dans ce qui vous est propre, la clef,
la clef pour ouvrir la porte vers les plaisirs non péniens
il y a une nécessité de se singulariser radicalement
pour pouvoir y arriver,
oser la singularité, oser le geste personnel,
oser se faire confiance aveuglement, à un moment donné,
c’est oser donner les commandes à son corps
2 avril 2022 à 10 h 00 min #43694bzo
Participantje prépare mon petit déjeuner,
par moments , mes gestes semblent devenir comme ceux d’un rituel secret,
acquérant de l’épaisseur, du moelleux, du mystérieux,
le temps d’étendre le bras pour atteindre une de mes boîtes de thé,
cette fraction de seconde, aura été différente,
mon corps et moi, on se serra comme serrer l’un contre l’autre,
frotter un peu langoureusement, l’un contre l’autre
une fraction de seconde, ni vu, ni connu,
un nuage de chaleur soyeuse, ondulante,
passant en moi,
le moment se serra ralenti, se serra accéléré
mais plus tout à fait, à sa vitesse normale, à sa vitesse de tous les jours,
où tout est mécanique, tout est machinal
où je reste dans ma tête, perdu dans mes pensées et mes rêveries
2 avril 2022 à 11 h 58 min #43698bzo
Participantdebout, je m’afférais
mais soudainement, une petite envie,
je m’arrête, je me penche un peu en avant pour m’appuyer contre le mur
et je resserre les cuisses,
jusqu’à avoir les génitaux, enveloppés dans leur doux étau,
les pressant un peu,
je maintiens la position,
j’ai l’impression de serrer un fruit, gorgé de sève, entre les jambes
et que je m’apprête à croquer dedans
les ondes commencent à envahir mes cuisses,
je les sens à présent, se répandre dans mon bassin,
cela me donne une envie irrésistible d’onduler,
de sentir tout cela tanguer, très lascivement
de sentir tout mon intérieur, comme caressé
je fais monter une contraction en plus,
oh le gentil bélier, il a l’air de s’enfoncer comme dans du beurre,
le terrain était déjà conquis, toute de soie chaude ondulante,
j’ai des nuées d’étoiles dans la tête, à présent,
oh comme c’est bon,
ces quelques secondes ardentes,
avant de retourner bricoler
2 avril 2022 à 23 h 51 min #43702bzo
Participantje suis passionné par les gestes, les mouvements et par les postures du corps,
pour l’instant,
dans ma pratique, bien sûr,
j’ai décris plus haut,
comment cela se passe
je fais monter les énergies, par la prostate, les génitaux et tout le reste du corps
et puis j’effectue une sorte de danse lascive
où tous mes gestes, mes mouvements, mes postures,
semblent être des caresses vers l’intérieur
et bientôt
c’est comme s’il y avait un océan de soie , en moi
dont je règle les mouvements, les vagues,
avec mon corps en mouvement
ou bien ses postures
mais là, pour quelques minutes, je n’ai pas fait appel à ma prostate,
ni aux génitaux,
à rien de sexuel,
juste j’attirais les énergies, rien qu’avec mes mouvements, mes gestes,
mes postures en évolution, dans l’espace,
comme c’était passionnant,
les énergies étaient bien là, sous une forme différente, non sexuée
mais néanmoins il y avait une sorte de plaisir, de bien-être,
quelque chose de l’ordre de l’extatique, je dirai
mais comme c’était fascinant et comme cela me venait naturellement,
j’étais vraiment content de sentir que mes énergies réagissaient au quart de tour,
sans aucune sollicitation sexuelle,
je dansais, je me mouvais, une forme de grâce naissait en moi,
avec les gestes qui semblaient comme des ailes de papillon, par moments,
je battais l’air, je fouillais l’espace autour de moi, avec mes mouvements
en quête de petits moments d’accord
cela a fonctionné à merveille, je n’hésitais pas un seul instant,
mon corps savait ce qu’il avait faire,
je me remettais entre ces mains,
je laissais l’instinct me guider entièrement,
j’épousais l’espace,
ce grand vide qui semblait être devenu matriciel,
je naissais, je me ressourçais,
il y avait de la vibration, je le sentais très nettement,
une vibration gracieuse, élégante, comme de la tulle délicate,
elle semblait tour à tour en moi, hors de moi,
passait de l’intérieur vers l’extérieur
3 avril 2022 à 9 h 26 min #43703bzo
Participantcette nuit, j’ai constaté quelque chose de très intéressant,
je me réveille pas mal de fois
et la plupart du temps, mon corps automatiquement se met en action,
et comme j’ai toujours en plus, des rêves extraordinaires, très puissants,
plein d’aventures,
je passe des nuits très agréables,
qu’on pourrait qualifier du type, Indiana Jones sous acide,
entrecoupé de moments érotiques très débridés et tout à fait délicieux,
bref je suis très content de mes nuits,
on ne peut guère demander de plus
cette nuit, ce qui s’est passé, c’est que je me suis réveillé,
cependant mon corps ne s’est pas mis en route,
il est resté bien sage, il ne bougeait pas langoureusement,
je ne me caressais pas, etc, etc
j’ai même été étonné,
“tiens, tiens, qu’est-ce qui se passe”, je me suis dis
après un court moment, cependant, j’ai pu faire la constatation ,
avant de me rendormir et de continuer avec Indiana Jones,
que mon corps était empli d’énergie,
je baignais littéralement dedans,
je les sentais en moi, elles étaient là partout, tournant comme des poissons dans la nasse,
le moindre mouvement là-dedans
et cela aurait explosé délicieusement en sensation voluptueuse,
je me suis fait la réflexion,
“pas étonnant, que mes secondes d’éveil soient si érotisées
avec toutes ces énergies coulant librement en moi”
et j’en ai tiré la conclusion que quand on rêve,
les énergies coulent en nous,
que les rêves s’en nourrissent que c’est leur carburant,
que cela fonctionne comme cela,,
elles montent en nous, les pompes fonctionnent toutes seuls
et le bolide fou des rêves démarre, tournant une partie de la nuit,
sillonnant dans tous les sens,
une mystérieuse galaxie qui nous est très personnelle
pas très scientifique comme réflexion, je vous le concède,
je fais tourner très fort, mon imagination
mais elle me va,
elle a sa logique, basée sur des constatations intimes
qui me parlent, qui me persuadent, sans efforts
j’ai senti à un moment donné, au beau milieu de la nuit,
que mes rêves émanaient de mes énergies, en roue libre,
là, partout, en moi,
sans que je les ai fais monter sciemment, consciemment
3 avril 2022 à 12 h 08 min #43704bzo
Participantmon corps, mon corps,
je ne me lasserai jamais de chanter tes louanges,
tant tu me combles, jour après jour,
de trésors
cette chair, désormais, à nouveau,
ne demande qu’à exploser,
au moindre contact, au moindre effleurement,
tellement longtemps, je n’ai plus éjaculé,
tellement j’ai accumulé les énergies
enfin, par le mot, exploser,
il ne faut pas entendre quelque chose de brutal,
de déchiquetant, d’assourdissant,
genre orgasme qui emporte tout sur son passage
plutôt, de la coulée douce ,
de la coulée chaude, de la coulée onctueuse,
à travers la chair,
de la coulée qui fait pousser irrésistiblement des ailes,
de la coulée qui se répandrait en un clin d’oeil, un peu partout,
de la coulée comme une piste de décollage
et puis soudainement, déjà, donc, on se retrouverait en l’air,
avec des ailes immenses, battant extrêmement doucement,
faisant ressentir de tous les côtés,
une myriade de nuances chatoyantes
elle est comme cela, ma chair, de la tête aux pieds,
prête à se transformer en un tapis volant, pour un oui, pour un non,
spongieuse, sanguinolente, d’un côté, soyeuse, frémissante, de l’autre
prête à m’envoler jusqu’au fin fond de l’ âme,
dès qu’elle se met en action,
avec une lente, une irrésistible, accélération,
direction le bleu profond, gorgé de soleil,
de l’azur,
5 avril 2022 à 0 h 32 min #43727bzo
Participantje prends un tel plaisir à entremêler de plus en plus le yin,
à mes faits et mes gestes du quotidien,
c’est un peu comme une danse,
une action toute banale se transforme en quelque chose d’intense, de riche,
un moment de complicité, de communion, avec mon corps
nous nous entendons, nous collaborons, pour faire du moment
quelque chose d’ardent, quelque chose d’incandescent,
faire flamboyer les énergies comme on allumerait un feu de camp,
sentir les flammes , la chaleur soyeuse m’inonder,
un moment de bivouac intime
c’est un tel entrelacement, je suis habité par des fantômes de soie,
ils se sont éveillés, ils se lèvent, vont et viennent,
ils se croisent, s’en vont ,
je sens leurs effleurements dans ma chair,
c’est une telle félicité, quelle basse-cour
6 avril 2022 à 20 h 09 min #43734bzo
Participantl’urine fraîche, chaude, sortant de notre corps, moussant un peu,
est vraiment le lubrifiant le plus extraordinaire qui soit
bon, cela ne dure que quelques secondes
mais durant ces secondes,
on a l’impression de glisser sur du velours chaud, moelleux,
irrésistible sensation
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 5 mois par
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