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20 sujets de 641 à 660 (sur un total de 1,444)
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    Articles
  • #43635
    bzo
    Participant

    bien mieux que les hurlements débridés,

    témoignent de la qualité,

    de l’état de volupté, de  l’état de jouissance,

    qui nous habitent,

    la douceur, le moelleux, le velouté, l’onctuosité,

    de nos gémissements

     

    une  plainte douce,

    une plainte langoureuse qui n’en finit pas,

    comme une lente vague qui monte, qui descend,

    au gré du plaisir qui surfe dans nos entrailles

     

    #43636
    bzo
    Participant

    la douceur de ton sexe,

    l’humidité de ton sexe,

    l’odeur de ton sexe

     

    tout cela,

    parle tellement à ma langue,

    tellement à mes narines, aussi,

    tellement à ma bouche

    #43637
    bzo
    Participant

    la raideur de ton sexe,

    les veines saillantes de ton sexe,

    la peau, comme salée, de ton sexe,

    le grain de la peau, du gland de ton sexe

     

    tout cela,

    parle tellement à ma langue,

    parle tellement à mes narines aussi,

    parle tellement à ma bouche

    #43638
    bzo
    Participant

    ma chair est à nouveau gorgée d’énergie,

    elle baigne, elle clapote, dedans,

    je n’ai à nouveau plus éjaculé depuis des semaines,

    je suis dans une phase comme cela

     

    la moindre contraction,

    envoie comme un immense bouquet d’ondes vers le haut, en moi,

    je cohabite avec le plaisir constamment,

    ma peau est tellement sensible au moindre contact,

    je passe juste le bout d’un doigt, lentement dessus,

    cela engendre comme une traînée de frissons sur sa trajectoire

     

    comme j’aime me caresser

    et mettre en route la houle de mon bassin,

    je deviens un bateau ivre,

    je tangue sur des vagues de soie

    qui m’entrainent, me roulent,

    dans leurs filets d’ineffable douceur

     

    je fais ma gymnastique depuis une heure,

    enfin un embryon de gymnastique et deux, trois postures de yoga,

    très très light tout cela,

    avec l’état de mes articulation et de mon dos,

    je ne peux plus grand chose

     

    pour me consoler tout de même,  le plaisir me tient compagnie,

    même dans mes postures de yoga, il ne disparait pas tout à fait,

    je m’arrange toujours pour faire un petit quelque chose en plus

    qui permet à la flamme de rester constamment éveillée

     

    petit chaleur dans l’urne, au creux de mes reins,

    et puis soudain je passe en deuxième, puis en troisième,

    je lâche les chevaux,

    me voilà déjà, empli de la griserie d’une volupté qui se répand en moi,

    comme une traînée de poudre

     

    en quelques instants, la jouissance fait apparaître son délicieux museau,

    il commence à me frotter de partout,

    oh c’est comme si la moindre de mes cellules, jusqu’aux plus infimes, jusqu’aux plus lointaines,

    était caressé, frottée, cajolée,

    des petites mains dans l’invisible, de tous les côtés, une myriade, une cohorte sans fin , de mains

    qui me caressent jusqu’au fond de l’âme,

    m’emplissent d’une soie mouvante, dansante

     

    le plaisir est une manière de vivre,

    il est là comme une respiration d’ineffable,

    de tout mon être, dans l’invisible,

    elle fait s’épanouir la chair, elle détend l’âme,

    la fait dériver dans les cieux comme un nuage amoureux du soleil

    et qui ne le lâche pas d’un pouce

    #43660
    bzo
    Participant

    mon âme danse, pour l’instant,

    comme un ballon joyeux, dans les airs,

    le désir le fait voltiger,

    le tient au bout de sa ficelle,

    de sa  main espiègle et volage

     

    je suis assis dans mon fauteuil, face à mon écran,

    je fais un petit break, de mon télétravail,

    mes hanches se sont mises à bouger,

    de plus en plus langoureusement,

    mes cuisses frottent les génitaux

    chacune de mes mains englobent un sein,

    le presse, le frotte, titille la pointe

     

    quel delta d’ondes délicieuses, en moi, mes amis,

    à chaque contraction,

    synchronisée avec le frottement sur mes génitaux,

    c’est une telle ruée vers le haut, depuis mon bassin,

    cela vient exploser dans ma tête, à chaque fois,

    je ferme les yeux pour sentir danser

    les étoiles velouteuses qui papillonnent dans mon cerveau

     

    je maintiens de plus en plus longuement chaque contraction,

    c’est comme si, en bas,

    un robinet restait ouvert, coulait avec un débit puissant,

    et que je m’emplissais comme une baignoire, d’ineffable

     

    toujours cette sensation

    que ma chair est en train de fondre,

    de se transformer en un liquide soyeux, dense,

    comme un sirop ineffablement doux

    qui tourbillonne très lentement sur place

     

    j’ai retrouvé, un instant,

    la véritable nature de cette chair,

    j’ai senti cela comme une révélation, sans appel,

    là, dans l’instant, en communion avec mon corps,

    il m’a semblé que ma chair m’a présenté son véritable visage,

    j’ai eu comme une subreptice vision, très puissante

     

    j’ai eu cette sensation que la vie et la mort

    inlassablement,  se réfléchissaient, se dévisageaient,

    dans un miroir , à travers moi,

    fusion ardente, moi, à l’intersection,

    un instant, sans chair, sans os, sans nerfs, sans sang, sans rien,

    plus rien d’autre qu’un flux,

    qu’un arc tendu,

    qu’un pont dans la lumière

    #43663
    bzo
    Participant

    la douceur de ton sexe,

    l’humidité de ton sexe,

    l’odeur de ton sexe,

    les plis et les replis de ton sexe,

    les lèvres qui se collent et se décollent, de ton sexe

     

    tout cela,

    parle tellement à ma langue,

    parlent tellement à mes narines, aussi,

    parlent tellement à ma bouche

    #43664
    bzo
    Participant

    ma langue joue au jeu du chat et à la souris,

    avec ton clitoris,

    le voilà qui apparait d’entre les plis,

    qui disparait,

    qui réapparait

     

    sur ton pré humide, ton pré charmant, ton pré fleuri,

    mes doigts, mon nez et ma langue s’affairent,

    c’et toujours le printemps par ici,

    la chair y dégage des odeurs de tourbe riche, fertile

     

    tes râles de plaisir,

    comme des nuées d’oiseaux,

    s’envolent,

    s’éparpillent dans notre ciel, commun pour l’instant,

    volètent inlassablement autour de mes oreilles,

    comme j’aime ta voix,

    la douceur de tes gémissements

     

    tes entrailles, chantent, dansent,

    font des entrechats entre mes reins,

    dans ma queue dressée, dans mes veines,

    dans mes os, dans mes muscles

     

    mon désir surgit comme un dragon gentil,

    de toutes parts en moi

    qui a envie de te recouvrir de ses flammes

    pour que le bûcher sur lequel, tu brûles, pour l’instant,

    te consume toujours  plus

     

    #43665
    bzo
    Participant

    mon attrait pour les pines dressées, est indéniable,

    pas autant que pour un vagin

    mais tout de même

     

    j’aime ces petites tours de chair, gorgées de sang,

    j’aime passer la langue dessus, lentement,

    lentement, très lentement, tourner autour avec,

    monter, descendre, dessus, avec ma bouche,

    inspecter chaque centimètre carré de sa peau tendue,

    bien l’humidifier avec ma salive

     

    et puis ce gland, souvent violacé,

    tellement sensible au moindre contact,

    comme j’aime m’attarder dessus,

    le prendre un peu entre mes lèvres,

    le presser, le frotter, par petites touches

    et puis du bout de la langue,

    taquiner le méat,

    tournicoter avec dessus

     

    oh le voilà qui s’agite, qui coule déjà,  le vilain,

    ce sera toujours trop court

    #43666
    bzo
    Participant

    les courbes de ton corps,

    dansent devant mes yeux,

    caressent inlassablement mes sens,

    ton harmonie féline,

    au moindre de tes mouvement, languides à souhait,

    m’enflamme,  affole mon désir,

    toujours plus

     

    et puis il y a ton bassin,

    ah ton bassin,

    tes hanches larges et en même temps, tellement fines, mélodieuses

    qui semblent te faire esquisser un pas de danse,

    au moindre de tes mouvements

     

    ton sexe, ton merveilleux sexe,

    cette ouverture sur la terre la plus fertile qui soit, ici bas,

    comme j’aime toute la faune et la flore

    qui semblent s’en échapper, se ruer à l’air libre,

    accourir vers moi de toute leur luxuriance lascive

     

    tes baisers sont comme des roses humides au goût de caramel sucré

    et puis ta langue qui bouge sans cesse, au grain tellement râpeux

    comme j’aime la sentir parcourir ma peau, la lécher,

    tu mordilles avec tes petites dents, coquine,

    partout, partout,

    de toute ta sauvage douceur

     

    ton sexe sur ma bouche,

    nos chairs dialoguent, s’entendent, se parlent,

    se murmurent des secrets,

    je prends tes globes blancs d’en bas, entre mes mains,

    comme j’aime les écarter, les presser, les pincer, les fesser un peu,

    passer deux, trois doigts soudainement dans ta raie,

    les plonger bien profond, touiller, remuer, sans ménagement

    entendre ta voix gémissante,

    qui me supplie de te prendre, là maintenant,

    que tu veux sentir ma pine dure,

    entre tes muqueuses humides, aller et venir

    #43676
    bzo
    Participant

    c’est étonnant, je relis mes quelques textes de ce matin,

    il faut dire qu’à cause du changement d’heure d’été,

    hier soir, j’ai subis le contrecoup

    et je m’étais écroulé dans mon lit vers 23h,

    ce qui est inhabituellement tôt pour moi,

    aussi j’étais déjà debout vers 5h du matin

    et après m’être envoyé divinement en l’air pendant près d’une heure et demie,

    j’étais allé écrire rapidement quelques textes dans la foulée,

    avant de prendre mon petit déjeuner

    et de me mettre devant mon ordi pour le télétravail

     

    décharger avec ma plume, jouir avec les mots,

    certains fument après le plaisir,

    moi , ce sont les mots

     

    mais  c’est la première fois que j’écris des textes

    où je n’évoque pas des épisodes de ma pratique en solitaire,

    où plutôt, j’interagis sexuellement avec d’autres

     

    c’est très bien, c’est venu comme cela, c’était plus fort que moi

    et j’en suis très content,

    cela reflète une solide évolution chez moi,

    que mon désir, au moins dans des textes, soit tourné vers d’autres corps,

    de femme et d’homme, indifféremment

     

    non, pas que cela reflète de récentes expériences érotiques vécues,

    cela fait des années que je n’ai plus couché ou fricoté, avec quelqu’un,

    j’ai écrit ces textes, en me servant de mes souvenirs et aussi de fantasmes

    car à vrai dire,

    même si j’ai eu déjà par le passé, des expériences avec des hommes,

    c’est essentiellement resté au niveau du touche-pipi,

    du chipotage de sexe à deux, des masturbations, du frotti-frotta,

    jamais été jusqu’à des fellations

     

    mais j’ai beaucoup évolué, depuis que je pratique en mode yin ,

    je me sens désormais prêt à assumer tout mon désir,

    je me sens avoir des ailes qui ont poussées,

    des ailes très cochonnes,

    je me sens omnivore, lubrique à souhait,

    attiré par tous les orifices, par les bâtonnets qui se dressent aussi,

    par toutes les chairs consentantes et volontaires,

    tout particulièrement attiré par tout ce qui flotte entre les deux sexes,

    sans frontières précises, fluctuant entre les deux,

    comme moi, en fait, durant l’action

    #43685
    bzo
    Participant

    cela ne rate jamais,

    chaque jour, sous la douche,

    après je me sois nettoyé les parties avec mon délicieux savon aux huiles essentielles d’agrumes,

    comme cela glisse, comme cela, dérape, là en bas,

    la tête appuyée contre le mur

    ainsi, penché en avant, mes cuisses s’en donnent à coeur joie,

    mon sexe, mes couilles, partent  une savonnette dans toutes les directions,

    cela génère en moi, des sensations d’une onctuosité tout à fait irrésistible

     

    mes hanches dansent lentement

    et j’assaisonne le tout d’une contraction, très régulièrement,

    quels moments,

    après une journée au boulot, une détente suprême,

    avec le torrent d’eau chaude de la douche, en plus,

    qui m’enveloppe,

    je suis au nirvana

    #43686
    bzo
    Participant

    la puissance, de nos mouvements, de nos gestes,

    de notre positionnement  dans l’espace,

    c’est  tout un continent à explorer

     

    une fois que nous parvenons à bien libérer les énergies en nous,

    la qualité des sensations que nous allons vivre durant la séance,

    dépend en grande partie de cela,

    de la façon dont on bouge et dont on ne bouge pas!

     

    la sarabande des chiens de berger guidant le troupeau,

    sentez comme chacun de vos gestes, chacun de vos mouvements,

    la façon dont vous maintenez ou ne maintenez pas, une posture,

    influent sur les énergies

     

    c’est vous qui colorez les libellules,

    qui orchestrez leur chorégraphie dans les airs,

    la complicité avec votre chair,

    c’est la complicité de celle-ci,

    avec les énergies qui circulent en elle

     

    que vos mouvements, que vos gestes,

    que la façon dont vous vous immobilisez,

    soient comme un enchaînement de caresses vers l’intérieur

     

    une mer de soie est en nous,

    apprenons à la mettre en mouvement,

    avec notre corps,

    le désir,

    c’est une danse,

    de tout notre être

     

     

     

     

    #43689
    bzo
    Participant

    je n’ose même pas imaginer la frustration de tous ceux par ici

    qui n’y arrivent pas,

    qui s’y emploient avec patience, avec ferveur, avec application

    mais qui n’y arrivent pas

     

    quel message leur faire passer, qui n’a pas encore été dit?

    patience, persévérance, la belle affaire,

    ils en ont déjà déployé des tonnes,

    sans grand résultat

     

    pour la masturbation, c’est simple,

    vous vous chipotez la quéquette jusqu’à ce qu’elle devienne plus ou moins dure

    puis vous la secouez

    et voilà, c’est bon, vous y êtes,

    vous savez éjaculer en solo,

    relâcher la pression, en obtenant un peu de jouissance

     

    mais pour tous les plaisirs non péniens,

    plus particulièrement prostatiques,

    il n’y a pas de recette,

    tout ce que l’on lit par ci, par là,

    ne sont que des indications très générales

    qui n’assurent en aucune manière, le succès

    car l’essentiel est ailleurs

     

    tant que vous suivrez des indications scrupuleusement, durant vos séances

    en espérant  appliquer un mode d’emploi, façon meuble Ikea

    vous passerez toujours à côté

     

    l’essentiel est ailleurs,

    l’essentiel est dans le rapport qu’on établit avec son corps,

    personne ne peut faire cela à votre place

    et personne ne peut vous donner d’autre explication

    que celle qu’il faut établir un rapport avec son corps,

    qu’il faut bien se détendre, s’écouter,

    etc

     

    il y a un moment où il faut le saisir dans sa chair,

    qu’il faut arrêter de penser à ce que l’on fait

    et essayer  juste de sentir, de s’écouter, de se lâcher,

    d’essayer de libérer son désir, ainsi,

    de parvenir dialoguer avec sa prostate, ainsi,

    d’établir le contact avec son corps, ainsi

     

    on ne peut pas faire tout cela en pensant,

    on ne peut le faire que si on se laisse entraîner, sans plus penser à rien,

    que si l’on accepte d’être le plus possible  dans l’instant,

    avec son ressenti, avec son instinct, avec ses pulsions

     

    tous ceux qui appliquent scrupuleusement des gestes , des recettes,

    lues ici ou là,

    ils n’ont aucune chance,

    tant qu’ils sont juste dans le copiage plus  ou moins scrupuleux

     

    il y a un moment où il faut accepter

    d’être sans plus aucun fil conducteur,

    qu’on ne sait plus du tout où l’on va aller, ce que l’on va faire,

    si cela va réussir, ce que l’on va obtenir,

    juste on le fait, on est là dans l’instant et on fait,

    on cherche à éveiller son désir,

    on cherche à dialoguer avec sa prostate,

    aussi maladroit que ce sera, dans un premier temps,

    aussi silencieuse que reste leur chair,

    là ils cherchent enfin réellement à établir un contact,

    là, ils auront fait réellement des premiers pas dans la bonne direction

     

    qu’ont-ils à perdre?

    si jusque là, tout le reste n’a pas réussi,

    en essayant de suivre toutes sortes de préconisations?

    à avoir l’audace de ne plus écouter que soi-même?

     

    c’est en vous, aussi, c’est en tout le monde,

    cela je le sais, cela je le certifie, je suis prêt à le signer

    mais il faut y aller en faisant vraiment table rase de tout,

    juste faites, essayer d’éveiller votre désir,

    essayer de dialoguer avec votre prostate,

    en vous écoutant,

    c’est la façon la plus simple, en fait,

    il n’y a qu’à faire n’importe comment, sans réfléchir à rien,

    c’est si compliqué, dans le domaine du plaisir,

    d’essayer de suivre des indications plus ou moins, à la lettre,

    le désir, c’est la liberté absolue,

    c’est se laisser mener par ses sensations

    on est comme une feuille dans le vent,

    léger, léger

     

    la clef est en soi, il faut aller la chercher en vous, il faut plonger,

    les mots d’autrui, y compris ceux-ci,

    ne vous serviront pas à grand chose,

    tant que vous n’aurez pas découvert dans votre singularité ,

    dans ce qui vous est propre, la clef,

    la clef pour ouvrir la porte vers les plaisirs non péniens

    il y a une nécessité de se singulariser radicalement

    pour pouvoir y arriver,

    oser la singularité, oser le geste personnel,

    oser se faire confiance aveuglement, à un moment donné,

    c’est oser donner les commandes à son corps

     

     

     

     

     

     

    #43694
    bzo
    Participant

    je prépare mon petit déjeuner,

    par moments , mes gestes semblent devenir comme ceux d’un rituel secret,

    acquérant de l’épaisseur, du moelleux, du mystérieux,

    le temps d’étendre le bras pour atteindre une de mes boîtes de thé,

    cette fraction de seconde, aura été différente,

    mon corps et moi, on se serra comme serrer l’un contre l’autre,

    frotter un peu langoureusement, l’un contre l’autre

     

    une fraction de seconde, ni vu, ni connu,

    un nuage de chaleur soyeuse, ondulante,

    passant en moi,

    le moment se serra ralenti, se serra accéléré

    mais plus tout à fait, à sa vitesse normale, à sa vitesse de tous les jours,

    où tout est mécanique, tout est machinal

    où je reste dans ma tête, perdu dans mes pensées et mes rêveries

    #43698
    bzo
    Participant

    debout, je m’afférais

    mais soudainement, une petite envie,

    je m’arrête,  je me penche un peu en avant pour m’appuyer contre le mur

    et je resserre les cuisses,

    jusqu’à avoir les génitaux, enveloppés dans leur doux étau,

    les pressant un peu,

    je maintiens la position,

    j’ai l’impression de serrer un fruit, gorgé de sève, entre les jambes

    et que je m’apprête à croquer dedans

     

    les ondes commencent à envahir mes cuisses,

    je les sens à présent, se répandre dans mon bassin,

    cela me donne une envie irrésistible d’onduler,

    de sentir tout cela  tanguer, très lascivement

    de sentir tout mon intérieur, comme caressé

     

    je fais monter une contraction en plus,

    oh le gentil bélier, il a l’air de s’enfoncer comme dans du beurre,

    le terrain était déjà conquis, toute de soie chaude ondulante,

    j’ai des nuées d’étoiles dans la tête, à présent,

    oh comme c’est bon,

    ces quelques secondes ardentes,

    avant de retourner bricoler

     

     

     

     

    #43702
    bzo
    Participant

    je suis passionné par les gestes, les mouvements et par les postures du corps,

    pour l’instant,

    dans ma pratique, bien sûr,

    j’ai décris plus haut,

    comment cela se passe

     

    je fais monter les énergies, par la prostate, les génitaux et tout le reste du corps

    et puis j’effectue une sorte de danse lascive

    où tous mes gestes, mes mouvements, mes postures,

    semblent être des caresses vers l’intérieur

    et bientôt

    c’est comme s’il y avait un océan de soie , en moi

    dont je règle les mouvements, les vagues,

    avec mon corps en mouvement

    ou bien ses postures

     

    mais là, pour quelques minutes, je n’ai pas fait appel à ma prostate,

    ni aux génitaux,

    à rien de sexuel,

    juste j’attirais les énergies, rien qu’avec mes mouvements, mes gestes,

    mes postures en évolution, dans l’espace,

    comme c’était passionnant,

    les énergies étaient bien là, sous une forme différente, non sexuée

    mais néanmoins il y avait une sorte de plaisir, de bien-être,

    quelque chose de l’ordre de l’extatique, je dirai

     

    mais comme c’était fascinant et comme cela me venait naturellement,

    j’étais vraiment content de sentir que mes énergies réagissaient au quart de tour,

    sans aucune sollicitation sexuelle,

    je dansais, je me mouvais, une forme de grâce naissait en moi,

    avec les gestes qui semblaient comme des ailes de papillon, par moments,

    je battais l’air, je fouillais l’espace autour de moi, avec mes mouvements

    en quête de petits moments d’accord

     

    cela a fonctionné à merveille, je n’hésitais pas un seul instant,

    mon corps savait ce qu’il avait faire,

    je me remettais entre ces mains,

    je laissais l’instinct me guider entièrement,

    j’épousais l’espace,

    ce grand vide qui semblait être devenu matriciel,

    je naissais, je me ressourçais,

    il y avait de la vibration, je le sentais très nettement,

    une vibration gracieuse, élégante, comme de la tulle délicate,

    elle semblait tour à tour en moi, hors de moi,

    passait de l’intérieur vers l’extérieur

    #43703
    bzo
    Participant

    cette nuit, j’ai constaté quelque chose de très intéressant,

    je me réveille pas mal de fois

    et la plupart du temps, mon corps automatiquement se met en action,

    et comme j’ai toujours en plus, des rêves extraordinaires, très puissants,

    plein d’aventures,

    je passe des nuits très agréables,

    qu’on pourrait qualifier du type, Indiana Jones sous acide,

    entrecoupé de moments érotiques très débridés et tout à fait délicieux,

    bref je suis très content de mes nuits,

    on ne peut guère demander de plus

     

    cette nuit, ce qui s’est passé, c’est que je me suis réveillé,

    cependant mon corps ne s’est pas mis en route,

    il est resté bien sage, il ne bougeait pas langoureusement,

    je ne me caressais pas, etc, etc

    j’ai même été étonné,

    “tiens, tiens, qu’est-ce qui se passe”, je me suis dis

     

    après un court moment, cependant, j’ai pu faire la constatation ,

    avant de me rendormir et de continuer avec Indiana Jones,

    que mon corps était empli d’énergie,

    je baignais littéralement dedans,

    je les sentais en moi, elles étaient là partout, tournant comme des poissons dans la nasse,

    le moindre mouvement là-dedans

    et cela aurait explosé délicieusement en sensation voluptueuse,

    je me suis fait la réflexion,

    “pas étonnant, que mes secondes d’éveil soient si érotisées

    avec toutes ces énergies coulant librement en moi”

     

    et j’en ai tiré la conclusion que quand on rêve,

    les énergies coulent en nous,

    que les rêves s’en nourrissent que c’est leur carburant,

    que cela fonctionne comme cela,,

    elles montent en nous, les pompes fonctionnent toutes seuls

    et le bolide fou des rêves démarre, tournant une partie de la nuit,

    sillonnant dans tous les sens,

    une mystérieuse galaxie qui nous est très personnelle

     

    pas très scientifique comme réflexion, je vous le concède,

    je fais tourner très fort, mon imagination

    mais elle me va,

    elle a sa logique, basée sur des constatations intimes

    qui me parlent, qui me persuadent, sans efforts

     

    j’ai senti à un moment donné, au beau milieu de la nuit,

    que mes rêves émanaient de mes énergies, en roue libre,

    là, partout, en moi,

    sans que je les ai fais monter sciemment, consciemment

    #43704
    bzo
    Participant

    mon corps, mon corps,

    je ne me lasserai jamais de chanter tes louanges,

    tant tu me combles, jour après jour,

    de trésors

     

    cette chair, désormais, à nouveau,

    ne demande qu’à exploser,

    au moindre contact, au moindre effleurement,

    tellement longtemps, je n’ai plus éjaculé,

    tellement j’ai accumulé les énergies

     

    enfin,  par le mot, exploser,

    il ne faut pas entendre quelque chose de brutal,

    de déchiquetant, d’assourdissant,

    genre orgasme qui emporte tout sur son passage

     

    plutôt, de la coulée douce ,

    de la coulée chaude,  de la coulée onctueuse,

    à travers la chair,

    de la coulée qui fait pousser irrésistiblement des ailes,

    de la coulée qui se répandrait en un clin d’oeil, un peu partout,

    de la coulée comme une piste de décollage

    et puis soudainement, déjà, donc, on se retrouverait en l’air,

    avec des ailes immenses, battant extrêmement doucement,

    faisant ressentir de tous les côtés,

    une myriade de nuances  chatoyantes

     

    elle est comme cela, ma chair, de la tête aux pieds,

    prête à se transformer en un tapis volant,  pour un oui, pour un non,

    spongieuse, sanguinolente, d’un côté, soyeuse, frémissante, de l’autre

    prête à m’envoler jusqu’au fin fond de l’ âme,

    dès qu’elle se met en action,

    avec une lente, une irrésistible, accélération,

    direction le bleu profond, gorgé de soleil,

    de  l’azur,

     

     

     

     

     

    #43727
    bzo
    Participant

    je prends un tel plaisir à entremêler de plus en plus le yin,

    à mes faits et mes gestes du quotidien,

    c’est un peu comme une danse,

    une action toute banale se transforme en quelque chose d’intense, de riche,

    un moment de complicité, de communion, avec mon corps

     

    nous nous entendons, nous collaborons, pour faire du moment

    quelque chose d’ardent,  quelque chose d’incandescent,

    faire flamboyer les énergies comme on allumerait un feu de camp,

    sentir les flammes , la chaleur soyeuse m’inonder,

    un moment de bivouac intime

     

    c’est un tel entrelacement, je suis habité par des fantômes de soie,

    ils se sont éveillés, ils se lèvent, vont et viennent,

    ils se croisent, s’en vont ,

    je sens leurs effleurements dans ma chair,

    c’est une telle félicité, quelle basse-cour

     

     

     

    #43734
    bzo
    Participant

    l’urine fraîche, chaude, sortant de notre corps, moussant un peu,

    est vraiment le lubrifiant le plus extraordinaire qui soit

     

    bon, cela ne dure que quelques secondes

    mais durant ces secondes,

    on a l’impression de glisser sur du velours chaud,  moelleux,

    irrésistible sensation

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