Mots-clés : 

  • Ce sujet contient 1,434 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 1 jour.
20 sujets de 661 à 680 (sur un total de 1,435)
  • Auteur
    Articles
  • #43757
    bzo
    Participant

    je bouge, je me déplace, je m’arrête, je repars, je m’assieds, je me relève

    tout le temps, le désir est  en moi, libre de s’exprimer, comme il veut,

    sans considération des frontières de  l’identité sexuelle de ce corps,

    qu’il parte dans la direction qu’il veut,

    je le laisse danser ,

    je le laisse,  me transformer en sa dance

     

    mes gestes fleurissent au passage, libèrent de brefs bouquets,

    deviennent sinueux, doux, capiteux,

    comme empruntant des arabesques langoureuses,  dans l’invisible

     

    ce n’est plus de la viande qu’il y a là-dessous,

    pendant quelques instants

    mais de la soie,

    les innombrables vagues d’une mer de soie

     

    mon corps chante,

    me fait s’envoler en flots de notes,

    dans les airs,

    mes doigts organisent sous la peau,

    des immenses troupeaux, en migration,

    de feux de paille

     

    enivrante complicité,

    tendresse sans bornes,

    envers soi-même,

    il est temps de s’aimer,

    de toutes ses forces,

    de joindre sans réserves,

    le geste à la parole,

    de laisser ce corps se faire l’amour

    comme cela lui plait,

    d’accueillir le féminin,

    comme le masculin,

    sans rien rejeter,

    sans rien retenir

     

     

    #43761
    bzo
    Participant

    étonnant, comme avec le corps en mode yin,

    le moindre geste, le moindre mouvement,

    peut délivrer d’intenses et variées , sensations

    qui forment comme un flux,

    au fur et à mesure qu’on bouge

     

    ce matin, par exemple,

    assis sur mon tabouret haut de cuisine,

    prenant mon petit déjeuner,

    juste en me cambrant un peu,

    tirant les épaules vers l’arrière, écartant lentement les cuisses,

    je me suis retrouvé en mode yin complètement,

    des flots d’énergie circulant en moi,

    et le moindre geste que je faisais,

    était devenu comme capiteux,

    chargé d’un maximum de lascivité, de luxure

    et je m’enivrais de mes mouvements

     

    j’avais l’impression de me faire l’amour,

    juste en bougeant sur mon tabouret

    #43764
    bzo
    Participant

    mes doigts sont plus actifs que jamais,

    cependant je n’utilise actuellement, à nouveau,

    plus que le bout de mes doigts

     

    ils glissent un  peu partout,

    font comme du patinage artistique, sur ma peau,

    tout particulièrement attirés par les tétons, bien sûr,

    ceux-là, sont tellement en communication directe avec la prostate,

    génèrent des ondes tellement spéciales, fines, puissantes,

    mais ailleurs aussi, plus que jamais en balade,

    un peu partout

     

    on pourrait croire que c’est une contrainte que je me suis imposé

    mais non, c’est une incroyable liberté, en fait,

    que j’étais  enfin prêt à découvrir,

    à exploiter comme il faut

     

    cela se délie tellement quelque part, ainsi,

    il se crée à tout instant,

    une sorte d’équilibre quasi miraculeux,

    entre les ondes générées par le bassin

    et puis celles du reste du corps,

    tout en résilience, ployant et se redressant comme le roseau,

    tout en constant dialogue, en constante émulation,

    entre les différentes parties de mon corps

     

    un cristal semble s’emplir

    de lumière, de plus en plus,

    se mettre à vibrer,

    devenir un geyser,

    montant,

    se confondant à moi,

    il n’y a plus qu’à se rendre totalement,

    à ce baiser de la lumière

    qui semble avoir envahi ma chair,

    se laisser butiner jusqu’au fond de l’âme,

    par ces rayons

    tellement ineffablement chauds et fins

    #43767
    bzo
    Participant

    j’avais tout un plan bien établi pour cette matinée

    mais finalement, tout est en train de passer aux oubliettes,

    juste, je me donne du plaisir,

    je suis en dialogue ardent avec mon corps,

    je flambe, je festoie

     

    ma chair et moi, on communie,

    c’est ma petite cérémonie à moi,

    du dimanche matin,

    la messe dans la chair,

    tout en ondulations langoureuses,

    frottements et gémissements

     

    alleluia,

    que la jouissance et la volupté,

    soient avec vous,

    mes frères et soeurs

    et beaucoup de pipes

    et beaucoup de cunni

     

    bon, j’arrête,

    je vais essayer, tout de même,

    de faire encore quelque chose

    #43807
    bzo
    Participant

    dès qu’une occupation ne nécessite pas toute ma concentration,

    le plaisir se met automatiquement en route, en moi,

    il m’accompagne dans toutes mes activités,

    il les ornemente, les décore, les colorie

     

    je recherche pour l’instant, juste ces moments de connexion, à mon corps,

    ces innombrables petits moments d’intimité avec lui,

    cela se traduit par de brefs bouquets de sensations

    mais tellement colorés, tellement parfumés,

    l’épanouissement que tout cela m’apporte,

    me suffit, pour l’instant, amplement,

    m’apporte totale satisfaction

     

    c’est difficile à expliquer,

    c’est juste que mon corps qui passe, le temps d’un éclair, en mode yin,

    c’est comme si je vivais un moment de chamanisme,

    je retourne un instant l’iceberg,

    sa partie immergée, devient  la partie hors de l’eau,

    l’acte de me faire un thé ou de pendre mon linge,

    tout d’un coup, cela devient quelque chose de très spécial,

    un moment de communion, un moment d’éblouissement intime

     

    mes génitaux ma prostate, ma peau, sont devenus tellement réactifs,

    mes gestes, mes mouvements, éveillent des sensations,

    directement, dès que je passe en mode yin

     

    le désir semble un magnifique et immense arbre,

    à la frondaison touchant le ciel,

    prêt à se déployer, à tout instant,

    quelle musique délivrent ses feuilles,

    j’en suis tellement empli par moments,

    se sentir vibrer de la tête aux pieds,

    c’est le geyser, même, de la vie,

    qui passe en nous

     

     

    #43826
    bzo
    Participant

    il y a toujours une vague qui semble m’attendre,

    une vague qui semble prête à m’emporter

     

    je pose la main sur ma peau, quelque part,

    je commence à la bouger, doucement, lentement

    et je la sens venir me cueillir, me soulever,

    je ne pèse plus qu’un fétu de paille,

    je glisse sans poids,

    comme un corps céleste,  dérivant quelque part,

    à travers une galaxie de soie

     

    il y a toujours une part éthérée, comme cela,

    dans le mille-feuilles instantané, de mon plaisir,

    mais l’essentiel est tout de même beaucoup plus ancré

    dans la chair et le sang, dans la sueur et la tension,

    dans le va et vient coïtal, tout en douceur

     

    sensation de sexes qui s’entremêlent, passionnément,

    qui se frottent, qui se cognent, qui se pressent,

    sensation d’odeurs de bite, de chatte, de sueur, de pisse, de muqueuse humide,

    sensation de muscles qui se tendent et qui se détendent, successivement,

    apportant un grand soulagement,

    sensation de labeur, de labour,

    de passion amoureuse,  dans la chair

     

    #43829
    bzo
    Participant

    je reste parfois, assez longuement, dans de drôles de positions

    pas très naturelle, pas très confortable,

    souvent même, pas très catholique

     

    la vérité, c’est qu’en ces moments,

    quelque soit la posture dans laquelle je me suis figé,

    je reste le plus immobile possible,

    pour ne pas en rater une miette,

    suis en train de déguster,

    j’ai senti que pour le moment,

    le réseau a une forme particulièrement propice,

    pour la circulation des ondes

     

    et je ne bouge plus,

    juste, je pompe les énergies,

    les fais monter, les fais jaillir

    et je laisse tourner follement,

    moments de circuit automobile, un jour de Grand Prix,

    parmi le silence de mes veines

     

    #43843
    bzo
    Participant

    rentré d’une longue journée au boulot,

    fais des courses, aussi,

    j’ai refermé la porte,

    me suis versé un verre de prosecco, bien frais,

    c’est le moment de se détendre,

    le brouhaha s’apaise, l’agitation s’est éteint

     

    me suis déshabillé, premier moment sublime de la journée,

    ma peau  dénudée, me propose directement mon corps,

    je retrouve mon tête à tête intime avec lui,

    on reprend là on l’on s’était interrompu

     

    ce n’est plus juste mon véhicule,

    c’est mon partenaire, mon complice,

    en explorations sensuelles, sensorielles,

    gourmands, nous sommes,

    d’extases diverses et variées,

    gourmands, nous sommes,

    de communier, de vibrer

     

    le premier frisson de la journée,

    comme il est sublime,

    comme il me traverse comme une vague légère et colorée,

    il semble terminer sa course dans mon âme,

    y déposer de la lumière, de la chaleur, de l’ineffable

     

    une autre vie, par ici, entre ces quatre murs,

    parmi mes livres et ma chair,

    un chemin d’avancée dans la lumière,

    discret, à l’écart de tout,

    se resourcer, se regrouper un peu,

    retrouver les choses essentielles,

    le monde semble comme un constant éparpillement,

    un gaspillage sans fin, de biens précieux, délicats, périssables

    qui nous happe dans son tourbillon

    #43844
    bzo
    Participant

    ça fonctionne splendidement ce soir,

    j’écrivais, il y a quelques jours,

    que je décorais mes faits et gestes de brefs bouquets de sensations,

    ce soir, ce serait plutôt le contraire,

    c’est un flux constant de sensations

    que je décore de mes faits et gestes du quotidien

     

    je ne vais pas me plaindre, c’est vraiment trop bon,

    je me fais l’amour, je n’arrête pas de gémir, d’onduler, de me caresser

    mais en même temps, je fais ma gymnastique, je fais ceci, je fais cela,

    je ne suis pas sûr comment j’y arrive

    mais j’y arrive

     

    rien de très acrobatique,

    juste ce corps en mode yin

    qui semble tellement habité par des couleurs chatoyantes,

    au moindre mouvement, au moindre geste,

    c’est comme si j’avais un charmeur de serpent

    qui jouait en moi

    et qui faisait tout onduler

     

    et puis mes doigts,

    après une journée passée sur le clavier,

    sont trop heureux de se gambader sur ma peau,

    quelle symphonie de notes qui montent de partout,

    quelle harmonie sauvage, dans ma chair,

    le désir fait danser tout mon être,

    en même temps que je vaque à mes occupations

     

    #43847
    bzo
    Participant

    la douceur  voluptueuse de mes gémissements,

    était telle, ce soir,

    que j’avais l’impression de jouir

    par les canaux auditifs, aussi

     

    j’ai cru plusieurs fois que j’allais m’évanouir,

    d’abord il y avait dans mon bassin, ce lent coup de poing de soie

    qui remontait, qui remontait,

    provoquant une fonte délicieuse

    de tout mon intérieur, sur son passage

     

    puis quasi en même temps,

    il y avait ces sons qui semblaient encore porter tout cela

    avec une intensité, sans aucune atténuation

    qui m’entraient par les oreilles

    et qui m’envahissaient le cerveau,

    par au-dessus

     

    cela entrait de toutes parts,

    cela montait depuis mon bassin, depuis mes entrailles

    mais aussi par les oreilles, cela descendait

     

    je n’en pouvais plus,

    j’étais doublement envahi ,

    mes entrailles montaient,

    mes entrailles descendaient,

    s’étaient donnés rendez-vous dans mon archi-centre épongesque

    où je m’imbibais sans relâche

    de tout ce que mon être produisait comme sensations

     

    j’étouffais de plaisir,

    j’étais en overdose,

    ah comme c’était bon

     

     

    #43848
    bzo
    Participant

    mon sexe,

    si patient, en mode yin,

    si généreux en ondes

     

    avec le degré d’excitabilité

    qui est le mien,

    après largement,  plus d’un mois,

    sans éjaculation

     

    il suffirait que mes doigts

    entrent un peu en contact, avec,

    bougent un peu  dessus

     

    pour que la brève explosion, arrive ,

    ait lieu dans mes entrailles,

    suivi  de ses quelques petits jets

    et coulées laiteuses

     

    mais avec les cuisses,

    je peux cajoler, presser,

    effleurer, frotter, sans relâche,

    pendant de longues périodes

     

    des heures de râles, de gémissements,

    le bassin, empli de volupté, de jouissance,

    oh, rien que d’y penser,

    j’en suis déjà tout chose

    et j’en ai des frissons, partout

    mes hanches se mettent à onduler,

    mes mains se posent sur la peau

    et s’en vont en balade

     

    comme cela monte irrésistiblement de partout,

    je suis une vraie passoire à plaisir,

    oh comme je suis excité ce matin,

    en écrivant ces mots,

    je me rends compte que mon sexe coule

    comme un petit robinet,

    il lâche du liquide sans cesse,

    je vais en chercher un peu, avec un doigt,

    le porte à ma bouche

     

    par la fenêtre,

    je vois que le soleil

    brille déjà généreusement,

    en moi, des rayons dardaient déjà,

    avant même que j’ai ouvert les rideaux,

    encore de merveilleux moments,

    avec la complicité de ma chair,

    en perspective,

    tout le long de la journée

     

    béni soit le désir,

    béni soit le plaisir

    béni soit la chair,

    béni soit la volupté,

    béni soit la jouissance,

    amen

     

     

     

    #43849
    bzo
    Participant

    l’imagination plonge ses racines au plus profond de nous,

    alors que l’intellect, malgré toute sa puissance,

    s’il ne devait compter que sur ses propres moyens,

    tournerait dans la tête comme dans une cage,

    sans aucun moyen d’en sortir,

    de se projeter hors du crane

     

    quand je suis très excité,

    j’ai presque autant envie d’écrire que de pratiquer,

    le désir imbibe par les racines, mon imagination

    et celle-ci, aime autant venir se mêler aux muscles, à la peau,

    aux gestes, aux mouvements, à ma prostate, à mes génitaux

    pour chorégraphier le plaisir,  générer les sensations

    que de juste jouer avec les mots, dans un coin,

    assembler des phrases avec, comme avec des lego

     

    de plus en plus, d’ailleurs,  j’expérimente de mêler les deux,

    comme par exemple, pour l’instant,

    je suis nu à mon bureau, les pieds sur la table,

    je laisse mes cuisses jouer avec mes génitaux,

    je fais monter, de temps à autre, une contraction,

    ondule du  bassin, par moments,

    me mets même, parfois, complètement,  en mode liane lascive,

    les doigts alternent des périodes au clavier

    et d’autres, sur ma peau

     

    je laisse les mots et les sensations s’entremêler en moi

    puis hors de moi,

    quel pieds suprême,

    j’essaie de faire atterrir à l’écran, les mots, le plus injecté de plaisir possible,

    je dois les sentir lascifs, chargés, imbibés, encore de ce qui, quelques instants, avant,

    était sous ma peau, me faisait gémir, tressaillir de plaisir,

    je voudrais que tout un chacun qui me lise,

    selon qu’on soit homme ou femme,

    ait le gourdin qui se dresse,

    l’entrejambe qui devienne humide

     

    ce serait déjà une première étape

    que j’ai réussi mon coup avec mes phrases,

    après…

    après les images que les mots peuvent charrier,

    peuvent se  déposer encore plus loin, en nous,

    le désir agit comme le premier étage d’une fusée à mettre en orbite

    mais après les mots peuvent encore continuer leur voyage en nous,

    nous faire entrevoir bien des choses mystérieuses

     

    parce qu’ils parlent à notre imagination

    qui elle,  a des racines, loin, loin, en nous,

    a tout un réseau de radicelles qui partent dans toutes les directions,

    s’immiscent partout, jusqu’au plus profond de notre être,

    que des mots parlent à notre imagination,

    c’est la garantie qu’ils vont voyager à travers tout ce réseau,

    vaste, sans limites,

    les mots peuvent parler à notre sang, à nos os, à nos muscles,

    à notre prostate, à nos génitaux,

    directement, par  l’intermédiaire de notre imagination

     

    voilà la façon dont j’essaie de charger  mes phrases,

    qu’elles parlent d’abord à votre désir,

    vous fassent bander bien dur ou vous fasse mouiller votre petit culotte

     

    enfin si vous en portez une,

    laissez-moi par l’imagination , glisser un doigt ou deux,

    dans votre pantalon ou sous votre jupe,  pour vérifier

    puisque vous lisez mes mots, je peux me le permettre,

    vous m’en avez donné l’autorisation tacite,

    le sentez-vous , mon doigt arriver sur vos lèvres d’en bas, les effleurer un instant?

    s’il y la minuscule paroi éthéré d’un tissu genre gaze qui fait barrière,

    entre vos délicieuses lèvres  et mon doigt,

    ce n’est pas grave, c’est très bien aussi,

    mes doigts se sentent comme au nid déjà, par ici, avec cette chaleur moite, partout

    et tous ces légers mouvements délicieux qu’imprime votre bassin, à l’ensemble

     

    ou bien, messieurs, ne soyez pas jaloux, à la réception de ces mots,

    uniquement adressés  la gente féminine, au dernier paragraphe,

    laissez-moi glisser une main distraite sur la bosse de votre pantalon, aussi

    s’est-elle agrandie, celle-ci, s’est-elle durcie, grâce aux mots de mon texte?

    je m’attarde dessus un peu, je frotte un peu, je presse,

    ah, voilà, c’est bien, je sens bien que je vous fais de l’effet maintenant,

    cela grossit, cela s’injecte de sang,

    la toile se tend de plus en plus

     

    et puis après cela,

    les mots feront encore, un petit voyage sur les ailes de votre imagination,

    feront le tour de votre corps, parleront à votre sang, parleront à vos reins,

    parleront à vos os, parleront à vos cheveux,

    injecteront dedans, ce que mes os, mes cheveux, mon sang, mes muscles,

    ont injecté dedans , par l’intermédiaire de mon imagination

     

    le pouvoir des mots, est dans leur association,

    un mot au carré c’est juste un mot ²

    mais au plus, il y a de mots, bien mariés, bien liés ensemble,

    leur capacité à frapper l’imagination du lecteur,

    devient exponentielle

    et par conséquent , leur capacité de voyager loin en nous,

    de descendre au plus profond, en nous

    #43850
    bzo
    Participant

    vos lèvres, vos glands, vos clitoris, vos poils,

    vos muqueuses, vos pénis, vos salives, vos anus, vos seins, vos culs,

    tout cela est à moi pour l’instant, j’en suis propriétaire,

    je vous ai pris au piège

    puisque vous me lisez

     

    tout cela est à moi, pour l’instant,

    dans mes mains, dans ma bouche,  contre mes lèvres, au bout de ma langue

    j’en fais ce que je veux,

    je lèche, j’avale,  j’introduis, je pénètre, je frotte, je presse, ce je veux,

    ma queue,  mon cul,  ma peau, mon anus, sont partout,  sur vous, en vous,

    je vous ai envahi, je vous ai encerclé, vous n’avez plus qu’à vous rendre,

    à céder à mes avances littérairotiques

     

    une partouze intime, un instant,

    c’est ce que je vous impose par surprise, par l’intermédiaire de mes mots,

    je veux vous sentir bander ferme de l’autre côté de l’écran,

    je veux qu’avec votre imagination,

    vous forciez  votre gland jusqu’à  mes lèvres,

    je veux que vous l’imaginiez entièrement dans ma bouche,

    une partie de la hampe durcie,  s’enfonçant  aussi,

    je veux que vous imaginiez un va et vient,

    même un peu violent, par moments,

    jusqu’à ce que vous lâchiez votre coup dans ma gorge

     

    ne soyez pas en reste, mesdemoiselles et mesdames,

    (enfin s’il y en a qui me lisent, ça c’est encore une autre histoire),

    dans mes narines, je veux toutes vos odeurs intimes, longuement,

    le fumet d’ entre vos muqueuses, macéré par vos entrailles

     

    je veux sentir une chaleur bien dense, envahir votre bassin

    je veux sentir vos lèvres devenir humides, moites, gluantes,

    je veux sentir une envie irrépressible d’intrusions intimes entre vos reins,

    de va et vient lancinants, par en bas,

    je veux sentir votre cul bouger comme une vague de la mer,

    dans mon imagination,

    je veux sentir vos fesses s’écarter, céder le passage à mes doigts,

    je veux que votre colle chaude, coule sur moi,

    me trempe le visage, le sexe, englue mes poils,

    qu’un peu d’urine et de la sueur, se mêlent à tout cela

     

    agissons un instant ensemble, en décalé, voulez-vous,

    laissez-vous faire, ouvrez vos cuisses, vos braguettes, dans l’imaginaire,

    les mots  vont toujours nous faire vibrer dans le temps présent,

    que ce soit celui de hier, d’aujourd’hui ou de demain

     

    dans  l’instant présent,

    nous serons réunis par le désir,

    formant une longue chaîne,

    vibrant, chacun à son tour

     

     

     

    #43856
    bzo
    Participant

    ah, j’étais splendidement excité ce matin,

    après ma journée, dehors, au soleil, avec d’autres gens,

    m’a déconnecté de mon corps,

    j’ai oublié qu’il existait

     

    de retour, depuis,

    la machine s’est remise en route, tranquillement,

    pas forcer, un lent crescendo au programme

    qui culminera vers deux, trois, heures du matin

     

    les gens , par ici, sous-estiment la puissance de leur imagination,

    pour la plupart, cela veut sans doute dire, rêvasser,  tuer le temps en pensant à des choses qui n’existent pas

    ou qu’on voudrait qu’ils existent mais qu’on sait impossible

    mais c’est vraiment la sous-employer

     

    les créateurs connaissent les pouvoirs de leur imagination,

    ce terreau tellement riche où peuvent pousser des fleurs nouvelles, des fleurs inconnues,

    des fleurs magnifiques

     

    dans le contexte de l’action non-pénienne

    et sans évoquer, un seul instant, la machine à fantasmes,

    notre imagination a des pouvoirs que tout un chacun

    qui s’est engagé sur des chemins de traverse, sexuels,

    ferait mieux de cultiver  en lui

     

    l’imagination peut aller dans l’instant, jouer avec le corps,

    ensemble, ils peuvent diriger l’action,

    une fois que vous y arrivez,

    vos organes semblent réfléchir

    mais non, c’est juste votre imagination qui intervient,

    qui leur fait bénéficier de ses facultés

     

    donc, oui, en fait, vos organes semblent réfléchir,

    grâce à votre imagination,

    une chorégraphie subtile, riche, se met en place,

    vos organes vous disent ce qu’il faut faire,

    vos organes pèsent le pour et le contre

     

    pour en revenir à ce matin,

    j’ai fait aussi sacrément tourner la machine à fantasmes,

    comme je n’ai plus fait l’amour depuis pas mal de temps,

    n’ai plus été en contact avec d’autres corps, depuis pas mal d’années,

    écrire des textes impliquant d’autres,

    comme j’en ai de plus en plus envie ces derniers temps,

    sous-entendant, me servir de mes souvenirs

    et combler les trous en mettant en route la machine à fantasmes

     

    elle ne tourne que pour les mots,

    dès que je me remets en action, elle s’arrête,

    je n’en ai vraiment pas besoin,

    il y a tout ce qu’il faut dans mon potager et mon poulailler

    pour me faire mes repas,

    aucun  besoin d’aller puiser ailleurs

     

    une fois , de temps à autre,

    des images de sexes de femme ou d’homme,

    me passent à l’esprit en plein action,

    si je les laisse s’installer,

    cela fait dérailler mon mode yin,

    cela se termine par une éjaculation

     

    parfois je joue quelques instants avec ce genre de fantasmes, pour m’amuser,

    cela me fait comme des injections puissantes de yang

    mais c’est toujours de courte durée,

    cela ne mène pas à grand chose,

    dans le contexte de l’action telle que je me la suis bâti,

    c’est disruptif et ce sont des mauvais coups de turbo,

    tout comme se toucher le sexe, en pleine action,

    dans mon mode yin, c’est complètement proscrit

    #43857
    bzo
    Participant

    je m’offre de temps à autre, encore, des moments entièrement dédiés au plaisir,

    des plages de temps , volupté et extase, à gogo

    mais ce qui m’intéresse le plus, ces dernières semaines,

    c’est cette capacité que j’ai et qui s’accroit, sans cesse, magnifiquement,

    avec l’abstinence d’éjaculation,

    de transformer mes faits et gestes du quotidien, en des moments, aussi, de plaisir,

    tout en continuant à les effectuer

     

    les décorer, leur donner de l’épaisseur sensuelle,

    me sentir,  un instant, immergé dans un nuage de volupté aux mille nuances,

    de multiples moments de grâce, d’extase douce ,

    un geste banal peut devenir un moment de communion, de complicité, intense, avec mon corps,

    c’est spécial, j’ai déjà utilisé dans ce même contexte, le terme de chamanisme,

    il y a vraiment quelque chose de cela

     

    par exemple, ce matin, après m’être levé, j’ai été jusqu’au mur près de la fenêtre

    et je me suis abaissé pour sortir un petit appareil de la prise,

    eh bien, cet acte de m’abaisser fortement en avant, j’ai senti une opportunité,

    j’ai un zeste rapproché les cuisses de mes génitaux, contracté les muscles de mes fessiers,

    infusé à mon bassin une légère et constante déviation zigzagante,

    je ne descendais plus tout à fait en ligne droite mais vaguement en ondulant

    et puis surtout, j’ai ralenti le mouvement,

    fortement ralenti le mouvement

     

    oh la délicieuse vague qui a commencé  instantanément à m’accompagner,

    comme un dauphin qui se mettrait dans le sillage d’un navire et jouerait tout autour,

    cela n’a duré que quelques secondes

    mais quelle splendide intensité, c’était cristallin comme sensation,

    lumineux, léger, frissonnant, dansant

     

    c’est parti de mes cuisses et de mon bassin

    puis cela a remonté tout en prenant de la densité,

    en même temps que je m’abaissais de plus en plus,

    ce double mouvement était vraiment intéressant à vivre,

    la vague intérieure de chaleur soyeuse

    semblait monter  à la rencontre du mouvement de me pencher vers l’avant

    et en même temps de plier les genoux,

    pour atteindre la prise électrique

     

    à partir d’un moment, les deux synergies,

    de la vague qui montait en moi, donc

    et puis du mouvement physique d’abaissement et de penchement, en avant,

    semblaient s’être rencontrés, avoir fusionné totalement,

    l’effet était que je ne sentais plus vraiment que je m’abaissais,

    je semblais avoir échappé aux lois de la gravité,

    je flottais plutôt vers le bas,

    comme débarrassé de mon poids

     

    tout à fait délicieux

    et puis en même temps, bien sûr,

    il y avait la caresse généralisée de tout mon intérieur,

    tellement légère, tellement fine,

    tellement imbibant tout mon être

     

    le tout n’aura duré que quelques secondes

    mais ce fut une façon magique de commencer la journée

    #43858
    bzo
    Participant

    le moindre geste, le moindre mouvement,

    aussi banal soit-il,

    peut devenir le prétexte pour une fête,

    dans ma chair

    #43865
    bzo
    Participant

    j’ai connu quelques longs orgasmes, hier, debout,

    des moments dansants, je dirai, et très vocaux,

    j’étais le cul appuyé, assis même un peu, sur le bord du bureau,

    là, je m’activais

     

    tantôt mixant des ondes prostatiques et des ondes génitales,

    tantôt uniquement avec les premières, les cuisses bien écartées,

    mes hanches bougeaient vraiment beaucoup,

    un rut splendide

     

    la mitraillette lourde des contractions,

    faisait feu délicieusement en moi,

    atteignais à chaque fois sa cible,

    je jouissais en rafale, sans discontinuité,

    oh comme c’est bon,

    toute cette chair incandescente, en roue libre

     

    c’était splendide,

    je crois qu’hors du lit,

    je n’avais encore jamais connu, encore, d’aussi longs et aussi puissants orgasmes,

    j’utilise d’ailleurs, rarement le terme, d’orgasme, plutôt celui de jouissance,

    qui correspond mieux à ce que je vis, en général,

    mais hier soir,

    ce n’étais pas le cas, cela explosait, cela déferlait en moi,

    j’étais en mode tsunami,

    tout mon corps dansait, ondulait,

    en mode liane lascive, en mode liane en furie

    et mon cul était déchaîné, bondissait de tous les côtés

     

    c’était une chevauchée tellement débridée,

    le yin était en feu, le yin était paré de ses habits de fête,

    cent millions de couleurs défilaient en moi,

    sa robe de soie voltigeait de tous les côtés, dans ma chair,

    elle  n’était plus qu’un kaléidoscope

    où les sensations tournaient follement

    et mes cris emplissaient la pièce,

    le monde semblait jouir avec moi,

    le monde semblait jouir en moi

     

     

    #43866
    bzo
    Participant

    j’ai déjà pu constater ce matin

    que je me suis réveillé dans le même état orgasmique

    que celui dans lequel je me suis endormi

     

    l’orgasme semble s’être couché et réveillé avec moi,

    il est en pleine forme,

    il n’arrête pas de donner de la voix dans ma chair,

    je mets de la poudre dans ma machine à laver

    mais mon corps fait son cinéma sans en tenir compte,

    alors, cela prend tout un temps

    car je suis en train de jouir devant la machine,

    les deux mains appuyés dessus, tout le reste ondule

    et est secoué de soubresauts splendides

     

    je sors de la salle de bain, enfin j’essaie

    car cela continue en marchant, je m’appuie contre le mur,

    ainsi cela a plus libre cours, mon corps peut danser, ruer, plus librement,

    quelle journée , cela va être,

    je ne sors pas de chez moi,

    je ne veux pas en rater une miette,

    déguster chaque orgasme qui sort de cette vieille bouteille poussiéreuse,

    sortie de ma cave, de ma réserve très personnelle,

    comme il se le doit,

    quel nectar en ses flancs, c’est gouleyant, un terroir très prononcé, du nez,

    sacré cru, dans mon cul, aujourd’hui

    #43889
    bzo
    Participant

    en fin de matinée,

    en point d’orgue de cette période, depuis hier soir,

    emplie d’orgasmes superbes,

    j’étais affalé dans mon fauteuil de bureau,

    enfin affalé, n’est pas le mot,

    plutôt j’étais comme une tortue renversée,

    j’agitais faiblement les jambes et les bras, en l’air

    tandis que j’étais secoué par des orgasmes

     

    heureusement que c’est un fauteuil très solide,

    de la meilleure qualité possible,

    capable de passer sans trop de dommage,

    mes positionnements excentriques

    et mes agitations diverses et variées,

    dedans

     

    tout à coup, mon corps s’est décidé à éjaculer

    après plusieurs semaines d’abstinence,

    je sentis de la lave monter entre mes reins,

    s’engager dans mon pénis

    et commencer à à se déverser, sur mes poils, mes couilles, mes cuisses

     

    une heure après, les sensations commençaient à revenir,

    je vais pouvoir comparer,

    cette fois-ci, je vais le faire très attentivement,

    la chair sursaturée d’énergie

    et puis plus du tout,

    les couilles vidées par une massive éjaculation

    #43891
    bzo
    Participant

    ce qui m’ennuie encore plus, en devenant de plus en plus vieux,

    c’est que je continue à avoir envie de séduire plutôt la fille

    et non pas la mère , voire la grand mère

     

    enfin, vous me direz,

    il y a mère et mère

    et puis, il y a grand mère

    et grand mère

    mais malgré tout

20 sujets de 661 à 680 (sur un total de 1,435)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.