Mots-clés : aneroless
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15 décembre 2022 à 11 h 33 min #45086bzoParticipant16 décembre 2022 à 21 h 13 min #45095bzoParticipant
en mode dégustation,
donc, lentement, très lentement,
comme en goûtant aux sensations qui naissent,
gorgée après gorgée,
comme essayant d’en extraire,
toute la palette, toute la richesse,
des nuances
en mode dégustation, donc,
je perçois avec une acuité remarquable,
toute la série de strates
qui forment les sensations qui passent en moi
une par exemple,
est la sensation de dialogue,
entre mon bassin et la main qui court sur la peau,
ils semblent se questionner, se répondre,
les doigts lancent comme un début de phrase
et le bassin lui répond, y amalgamant ses nuances
des accords de sensations, semblent se former constamment,
riches, diversifiés,
se défaisant, se dispersant à toute vitesse,
se reformant à nouveau, déjà complètement différent,
passant dans ma chair,
répandant dans mes cellules, leur nectar, sans cesse changeant
17 décembre 2022 à 1 h 19 min #45102bzoParticipantma vie en plaisir,
comme si j’avais un appareil à produire des sensations, de la volupté, de la jouissance, en moi,
qui tourne constamment,
chez moi, tout seul, dans mon appartement,
je le mets juste en pause quand il faut que je me concentre sur autre chose
puis je le remets en route,
on reprend, mon corps et moi,
là où l’on s’était arrêté
je le remets en route d’un petit mouvement lascif du cul,
en écartant un peu les cuisses,
en effleurant un sein,
enfin vous voyez ,
après j’enchaîne, je laisse mon corps délirer,
me transformer en liane lascive
les mains sur le clavier, tapant ce texte,
sentez-vous dans mes mots, mes gémissements,
mes râles interminablement doux?
sentez-vous dans mes mots,
cette volupté généralisée, dans ma chair, pour l’instant?
plus bas, je laisse mon bassin jouer tout seul,
fournir de la chaleur soyeuse, frémissante, au reste du corps,
oh comme il y est expert,
comme il me berce de sa douceur soyeuse et chaude,
se disséminant par vagues
je me sens comme un buvard, de tout mon être,
avide d’être imprégné de volupté, constamment,
ineffables moments, les uns après les autres,
quand les vagues voluptueuses me traversent,
imprégnant tout sur leur passage
sensation d’empalement ineffable, toujours, entre mes cuisses,
la fleur d’un vagin, a poussé, par là, dans l’invisible,
a pris ses racines en moi,
vibre pour moi
17 décembre 2022 à 11 h 58 min #45104bzoParticipantune autre caractéristique de la sensation chez moi,
une de ses multiples couches,
c’est de sentir que tout mon être est dans un élan,
qu’absolument tout mon être participe,
que rien n’est laissé derrière
une sensation d’unité, donc,
d’être entier, d’être au complet,
d’être partout et nulle part, en même temps, en moi,
que tout mon corps et tout mon esprit,
semblent embarqués, dans l’instant, ensemble,
s’élancent ensemble
avec le désir, partout en moi,
comme une main géante qui me pousse,
me pousse toujours plus en avant,
dans le plaisir
aussi, en même temps, homme et femme,
tellement incroyable, tellement vital, cela,
pénétrant et pénétré,
je sens les deux sexes à l’œuvre, en moi,
qui se cherchent, qui se trouvent
qui se redécouvrent toujours, sans cesse, l’un et l’autre,
le trésor nait de cette redécouverte mutuelle,
de cette appartenance commune, momentanée
plus rien de réfléchi, plus rien de pensé,
plus rien de prémédité, plus rien de préconçu
juste une sublime sensation d’absolue improvisation
pourtant, en même temps,
quelque chose semble me mener, quelque chose semble me guider
mais ce n’est plus tout à fait moi,
plus du tout, le moi habituel, en tout cas,
cela suffit déjà pour un dépaysement absolu,
c’est moi et en même temps, pas du tout, moi,
un moi augmenté de toutes mes ténèbres,
de tous mes secrètes chambres,
tout le contenu des caves semble avoir monté,
semble participer
un élan,
de tout mon être, ne suis plus qu’un élan,
comme translucide mais bariolé de plein de veines de couleurs
qui nagent, qui flottent,
les sensations et leurs innombrables nuances
réseau qui se fait, qui se défait, qui se forme, qui se déforme, sans cesse
population de poulpes flottant rêveusement, les uns à côté des autres,
se cognant avec une infinie douceur,
s’emmêlant leurs tentacules de soie, avec une infinie douceur
au fur et à mesure que l’excitation croit,
cela devient de plus en plus dense,
de plus en plus dense et en même temps, de plus en plus léger,
une impression de léviter, même, par moments,
de m’être détaché du sol,
en même temps, tout en ressentant des racines
avec de la sève qui monte,
qui est injecté constamment dans ma chair
par moments, les sensations
se mettent à courir joyeusement dans toutes les directions,
comme des bandes de chiots surexcités
18 décembre 2022 à 0 h 50 min #45106bzoParticipantdessinons ensemble une femme,
j’ai dit à mon corps,
nous nous sommes mis à collaborer,
nous avons détourné tous les types d’ondes,
pour la mouler, de mieux en mieux,
jusqu’à ce qu’elle s’ébroue, qu’elle prenne vie,
qu’elle devienne entièrement fonctionnelle
je me suis mis dans un siège,
posé les bras, allongé les jambes,
je n’avais plus qu’à la laisser faire,
me mener où elle veut,
me faire goûter à ses doux cataclysmes,
à ses tempêtes soyeuses,
je sentais sa bouche de lionne aux lèvres ardentes et humides,
palpiter entre mes cuisses, désormais
19 décembre 2022 à 1 h 43 min #45110bzoParticipantce corps complice, ce corps incandescence instantanée,
ce corps arc en ciel, ce corps feu d’artifice, ce corps fête à tous les étages,
ce corps communion,
parfois, je me dis
que ce n’est pas du tout le même corps
que celui qui m’emmène au supermarché ou chez le bouquiniste
ou encore, au travail
il y a quelques heures, dans la file, à une caisse de magasin,
j’ai voulu en avoir le coeur net,
j’ai effectué une lente contraction,
l’air de rien, juste cela,
une seule mais bien lente comme je les aime,
avec les muscles du périnée,
du genre qui me met , à la maison, des frissons, immédiatement partout
j’ai du faire un gros effort sur moi-même pour ne pas gémir tout haut,
une vague s’était formée, instantanément et est remontée,
caressant ineffablement mes entrailles, sur son passage
j’ai été rassuré, c’est bien là,
c’est bien là, constamment, avec moi,
mon autre corps, il est bien là, tapi dans les ténèbres,
prêt à entrer en action, dès que je l’invoque,
je me suis senti chamane, je me suis senti sourcier,
je me suis senti tout puissant
il est là, dans ma chair, il est ma chair, en fait
prête à danser avec moi, prête à délirer avec moi,
nous avons libéré le désir, nous avons effacé les frontières,
nous avons appris à être entraîné, pour un rien,
juste comme cela, comme une feuille morte prise dans le vent,
et pourquoi pas, la folie est en nous,
il s’agit juste de la libérer,
le désir ne demande qu’à faire de nous, un terrain de jeu
un bout de doigt qui glisse nonchalamment sur une cuisse,
et c’est le coup de l’aile de papillon qui a frémi en Chine,
je suis secoué de partout
22 décembre 2022 à 21 h 46 min #45124bzoParticipantsentir les ondes, instantanément,
envahir tout mon être,
pénétrer partout,
j’utilise à dessein, ce terme de, pénétrer
car oui, c’est une sensation ineffable,
de pénétration, de tout mon être,
en même temps, de partout,
vers le moindre recoin qui me constitueleur chemin, leur trajectoire,
tellement, en même temps, tout en fermeté et tout en douceur,
semble me plonger dans une flux dense, puissant et continu
qui traverse les secondes,
semblant les relier, irrésistiblement entre elles,
les ralentir, les freiner, les étirer de plus en plusje me sens dans mon entièreté,
grâce aux ondes qui voyagent partout,
elles me révèlent à moi-même,
me révèlent l’immensité du territoire
que je suis constituesensation d’effleurement, de frottement, de glissement, soyeux,
au plus intime de chacune de mes cellules,
je me laisse aller, je me laisse entraîner, toujours plus,
oh comme c’est bon, juste, de se laisser emporter comme cela,
de tout relâcher, ne plus devoir exercer sa volonté, en aucune manière,
ne plus avoir à résister, à rien du tout,
juste se laisser faire, juste se laisser entraîner, le plus possible,sensation d’une force
comme totalement disproportionnée par rapport à notre être,
tellement elle semble nous consumer de fond en comble,
tellement elle semble nous rendre incandescent,
tellement elle semble redessiner nos frontières,
pendant quelques instants24 décembre 2022 à 0 h 02 min #45133bzoParticipantje picore ces derniers temps,
quelques secondes de-ci, de-là,
pas beaucoup plus
mais ne vous y trompez pas,
ce n’est pas que mon désir se fane,
le rassasiement de la chair est une affaire sérieuse
qui demande de la méthode, de l’entraînement
mais j’ai découvert peu à peu
que mon corps a plus besoin pour être satisfait
de qualité extrême que de quantité
et que parfois une sensation qui ne dure que quelques secondes,
vaut mieux que 10 orgasmes,
m’apporte plus de contentement, d’épanouissement
24 décembre 2022 à 1 h 31 min #45134bzoParticipantje ferme les yeux et je plonge, la tête la première,
il y a une piscine en moi, avec une eau ineffable,
comme j’aime y barbotter, m’y laisser couler,
tourner et encore tourner, dedans,
glisser léger, glisser sans poids,
emporté par l’onde chaleureuse, emporté par l’onde soyeuse
mon corps est comme une corolle, grande ouverte,
s’imbibant des rayons d’un soleil, dans l’invisible,
je me sens butiné de partout, je m’offre,
je suis dans la main du désir et je m’offre
le vent du plaisir, s’engouffre partout en moi,
je le sens danser, dans tout mon être,
le ciel s’entrevoit parmi les voilages
qui frémissent, qui ondulent, imbibés de lumière
nous sommes gardiens de la chaleur,
elle se détache de la terre,
va faire un tour dans un nid de chair ambulante,
offrir un miroir à la vie, pour un temps,
pour faire danser la lumière,
pour faire miroiter le cristal, infiniment
25 décembre 2022 à 1 h 32 min #45136bzoParticipantc’est noël aussi,
dans ma chair,
il y a des anges qui battent des ailes,
tout doucement,
un peu partout
je me caresse,
comme je me caresse,
goulument, avec gourmandise,
mes doigts sont des baguettes magiques
qui éveillent des traînées d’étoiles,
sous ma peau
25 décembre 2022 à 12 h 40 min #45137bzoParticipantgrasse matinée,
enchaînée sans transition,
par de la voluptueuse matinée,
avec des gémissements bien gras,
les matinées comme je les aime
quand je suis en congé
j’étais en train de dormir,
dispersé, flottant de-ci-de-là, dans mes rêves,
ils sont toujours tellement puissants, tellement riches,
j’ai l’impression, vraiment, de vivre une seconde vie,
totalement réelle, dans un autre univers
quand je dors
quand tout à coup, j’ai senti comme des lanières ondulantes, soyeuses,
me saisir, m’entourer doucement mais fermement et tirer
commencer à me sortir de mon rêve
c’était mon corps qui avait follement envie,
qui venait me chercher,
“assez pour ce matin, il est déjà 11h,
temps de baigner dans de la volupté, avec moi”
en même temps que mon cerveau
était encore en train d’essayer de rassembler les morceaux,
mes hanches ondulaient déjà, tout lentement,
mes cuisses jouaient avec les génitaux,
des contractions montaient,
je me suis senti, envahi instantanément, par les voiles dansantes d’une ineffable volupté,
je me laisse aller, je me laisse entraîner,
je cède la place dans mon cerveau que je commençais à peine à occuper,
des cascades m’entraînent déjà,
voilà bien la façon la plus délicieuse de se réveiller,
une de mes deux préférées,
l’autre étant, de me faire sortir de mes rêves
par une langue chaude, humide et râpeuse qui lèche mon sexe,
faisant des allers retours entre la hampe et le gland
je me fais la réflexion que la transition entre le monde du rêve
et celui de la volupté, aura été tellement rapide,
que je sens encore partout en moi,
comme des pans entiers, des lambeaux, du premier,
en train de s’évacuer,
s’entremêlant aux poulpes graciles du plaisir
qui flottent et qui ondulent déjà, un peu partout dans ma chair
comme je l’ai déjà écrit par le passé,
je suis convaincu que ces deux univers ont la même origine, quelque part,
les stocks d’énergie, au fond de nous,
une façon totalement différente, évidemment, de les consumer
mais tellement splendides, vitales, l’une comme l’autre
ma main s’égare, se saisit instinctivement de mon sexe,
instantanément, le plaisir devient pénien,
vient se confiner dans ma verge et ses alentours les plus immédiats,
c’est tellement incroyablement puissant, tellurique
car cela fait, à nouveau, des semaines que je n’ai plus éjaculé
je me force à retirer la main de la hampe,
déjà totalement raide, vibrante, gorgée de sang,
pas facile, ma queue fonçait déjà à toute allure, vers le crachat laiteux
et l’explosion irrésistible du bref orgasme
qui aurait eu lieu quelques instants après,
si j’avais laissé faire
mais non, je ne veux pas, pas un seul instant, non, non et non,
toutes ces énergies accumulées, c’est un trésor,
je ne vais pas le dilapider comme cela,
pour quelques secondes d’orgasme, aussi explosif soit-il,
ce précieux carburant en surabondance, pour l’instant, dans ma chair,
il peut me faire vivre autrement,
des moments tellement plus délicieux, plus riches,
prolongés indéfiniment,
avec mon mode yin
ma main se retire donc, sans trop de problème,
je fais monter pour évacuer tout cela, lestement, une contraction,
presse bien fort vers le haut,
maintiens la tension dans les muscles du périnée, l’accentue de plus en plus,
pour faire disparaitre les sensations péniennes qui s’étaient installées,
elles sont remplacées directement par une sensation irrésistible de pénétration, entre mes reins,
je me sens pris, empalé, pourfendu,
comme si l’étrave d’un navire montait en moi, fendait les chairs, les faisait fondre,
mes hanches ondulent de plus belle
c’est plutôt, en fait, comme les innombrables chevaux d’une marée
qui galopent dans chacune de mes cellules,
les martelant soyeusement
je me lève, m’habille un peu, mais pas trop,
tout en continuant à laisser faire mon corps,
cela fait frotti frotta, là en bas,
c’est endiablé, c’est capiteux, c’est du pur mode liane lascive
mes deux corps, comme j’aime à me les représenter,
celui de tous les jours
et l’autre, vibrant, comme au féminin et au masculin, entremêlés, s’unissant,
cohabitent merveilleusement,
l’un fait les gestes, tant bien que mal, pour enfiler les vêtements,
allumer la lumière pour que j’y voie quelque chose,
l’autre ondule, caresse, frotte, presse, joue avec les postures, les mouvements, les gestes,
pour les transforment en vagues de plaisir,
c’est une sorte de danse tourbillonnante,
de la haute voltige,
un opéra sensuel avec choeur et orchestre
je me dirige vers les fenêtres pour tirer les rideaux,
cela continue, quel festival ardent, encore et toujours en moi,
les feux d’artifice me suivent, me rattrapent, je baigne dedans,
une main se saisit de la chaînette pour tenter d’ouvrir les tentures,
la lumière terne d’une matinée pluvieuse d’hiver, déjà bien avancée,
envahit ma chambre,
tandis que je continue de gigoter langoureusement et de gémir,
l’autre main caressant un sein
et en bas, well, mon bassin en feu, se débrouillant splendidement,
malgré que je sois occupé aussi, machinalement,
avec des opérations plus terre à terre
ah, il faut que je m’accroche de toutes mes forces,
à la chaînette des rideaux sinon je risque de basculer,
je crois bien que je suis en train de jouir,
enfin peut-être pas mais c’est en tout cas, irrésistiblement bon
et cela me fait perdre l’équilibre lentement,
pas trop tirer, non plus, sur la chaînette sinon, je risque de l’arracher,
comme mon sexe est devenu dur,
il se balance au rythme de la houle entre mes reins,
semblant saluer les meubles de la chambre
quelle lascivité, quelle incandescence, dans mon bassin,
il faut que j’aille m’asseoir quelque part, au plus vite,
il faut que j’aie cette sensation de baiser et d’être baisé, partout en moi,
une envie folle de sentir mes cuisses se serrer, se desserrer, lentement, fiévreusement,
de me sentir m’ouvrir, de me sentir m’offrir
de me sentir comme offert au plaisir, sans rien retenir,
prêt à me lâcher au féminin,
envie de me sentir pourfendu jusqu’à la garde,
envie de sentir comme un pal, allant et venant, en moi
sensation de fente chaude dans ma chair,
s’entrouvrant face à un océan,
sentant les vagues, à la fois soyeuses et brutales,
cognant à la porte, me léchant déjà l’intérieur,
prêtes à m’inonder, prêtes à envahir irrésistiblement toutes mes cellules
cela explose maintenant entre mes hanches, cela pétarade,
ma chair semble grésiller, vibrer, frémir, fondre
25 décembre 2022 à 21 h 42 min #45139bzoParticipantla jouissance,
est un moment d’ineffable déchirure,
dans notre chair
notre corps,
cette masse compacte, dense,
de viande, de sang, d’os, de nerfs,
se déchire, un instant, dans l’invisible,
fond, se désagrège, entre en fusion,
s’ouvre comme une corolle,
cédant un passage, aux énergies qui se ruent
on devient, un instant, comme une plaie béante, souriante,
jouant au volcan,
comme baignant dans la herse verticale, géante,
des rayons d’une cathédrale de lumière,
nos gémissements montant comme des oiseaux épars,
dans le silence immense, sous sa voûte
27 décembre 2022 à 2 h 07 min #45140bzoParticipantyeux fermés,
je suis roulé par les vagues,
alors que yeux ouverts,
je les chevauche
27 décembre 2022 à 2 h 24 min #45141bzoParticipantplaisir tellement rond, tellement parfait
je sens un cercle qui roule en moi,
je le sens passer, à travers mes muscles,
je le sens passer, à travers mon sang,
je le sens passer, à travers mes os,
je le sens passer, partout
le contact qui se renouvelle, sans cesse,
la douceur voluptueuse de l’angle,
la continuité du glissement feutré
qui unit tout sur son passage
une avancée,
comme par cercles concentriques
qui se suivent, serrés, les uns contre les autres,
formant une chaîne,
finissant par s’arrêter et fondre sur place,
se répandre aux alentours,
d’autres, instantanément, s’élancent déjà,
prennent le relai
27 décembre 2022 à 19 h 27 min #45163bzoParticipantoh comme j’ai jouis, il y a quelques instants,
comme c’était délicieux,
j’en ai encore, des frissons partout, tout en écrivant ces mots,
le nectar ineffable, est encore dans ma chair,
comme refluant par-ci, par-là,
je l’ai encore, aussi, dans les doigtscapturer un peu de l’essence de ces moments ineffables,
la faire passer dans les mots
pour que plus tard, cela explose,
en même temps, dans votre imagination et entre vos reins,
durant la lecturedebout, les cuisses bien écartées,
le cul, au début, appuyé contre le bord de la table en hêtre,
mais comme je prenais appui de tout mon poids,
sur des genoux fléchissant de plus en plus,
je glissais progressivement vers le bas
et c’est mon dos qui était toujours plus contre le bord de la table,
les hanches, de plus en plus outrageusement cambrées
et les cuisses écarteléesainsi, cependant,
j’avais comme un accès de plus en plus privilégié aux muscles du périnée,
et parvenais à les contracter avec toujours plus de précision et de puissance,
c’est bien simple,
j’ai l’impression de pouvoir manipuler ma prostate
comme si je l’avais dans la main,
de pouvoir la couver au plus près, avec toute mon ardeur,
de la presser de tous les côtés, comme je voulais,
de la frotter comme si c’était la lampe d’Aladin,
et elle me répondait, la bougresse, comme elle me répondait,
c’est comme si j’avais de continuelles éjaculations d’ondes prostatiques
qui montaient depuis mon bassin,
répandant leurs geysers ineffables, leurs feux d’artifice,
partout, jusqu’à dans mon cerveau
et au-delàje gardais les yeux, dorénavant, bien ouverts,
durant toute la séance
comme je l’ai écrit un peu au-dessus,
je veux, pour l’instant, bien chevaucher les vagues,
non, plus juste être entraînées par elles, immergées par ellesj’aime tellement cette posture,
la sensation de me baiser fiévreusement, est juste incroyable,
c’est 100% animal, cru, du coït de chez coïtcomme deux chiens en rut, l’un chevauchant l’autre,
la femelle qui a le museau dans la poussière du sol,
le cul en l’air, presque à la verticale, par moments,
tellement il la travaille avec frénésie,
ils dérapent continuellement, par à-coups, comiquement vers l’avant,
avec ses furieux coups de boutoir28 décembre 2022 à 19 h 24 min #45165bzoParticipantj'en reviens à l'imagination, encore et toujours, au potentiel de l'imagination, dans l'instant vitale imagination, splendide imagination, terrible imagination, imagination qui peut nous faire vivre des choses, malgré nous imagination qui peut nous faire ressentir des choses, malgré nous je reprends l'exemple que j'ai donné, il y a quelque temps, marcher la nuit dans la forêt, pour un peu que nous soyons, même vaguement, influençable, cela peut devenir rapidement une drôle d'épreuve, avec l'obscurité, des formes inquiétantes, semblant bouger de tous les côtés, des bruits suspects semblant se rapprocher, de plus en plus c'est de cette imagination-là que je veux parler, la puissance absolue de cette imagination-là, celle qui peut nous immerger, dans l'instant, corps et âme, dans des situations que nous savons ne pas être réelle mais que nous allons vivre, malgré tout, avec une intensité remarquable imaginez maintenant , d'être capable d'injecter tout le potentiel de cette imagination-là, dans vos ébats en solitaire ou pas, dans vos transes diverses et variées, un monde de volupté et de jouissance un monde de passion et de communion, même non sexuel, qui nous entraîne, dans l'instant, dans un tourbillon fabuleux, produit de manière totalement singulière, même sans qu'aucun organe sexuel ne soit sollicité directement ou alors de manière complètement détournée, juste embrasant les énergies en nous sachant les canaliser, sachant les faire monter notre chair peut reproduire toutes les sensations du monde, notre chair peut nous faire vivre, toutes les sensations possibles et imaginables, elle a tout cela, en elle et encore plus, bien plus, c'est un laboratoire perfectionné et performant, un laboratoire qui n'attend que son laborantin fou, son créateur avide de sensations fortes, hors des sentiers battus un laboratoire qui peut tout fabriquer, tout synthétiser, au niveau du ressenti, de la sensation, de l'émotion, de la transe, de la jouissance, du désir, aller pécher dans les deux genres, indistinctement de celui de notre corps, aller pécher même au-delà du désir sexuel, aller pécher le feu, aller pécher la pierre, aller pécher l'eau, aller pécher les nuages, aller pécher le soleil, aller pécher les animaux, aller pécher les autres êtres humains, aller pécher partout et nulle part, aller pécher tout et rien nous plonger dans la communion avec la nature, nous plonger dans la communion mystique la plus pure, nous plonger dans le coït le plus animal, nous plonger dans le coït le plus sophistiqué qui soit à vous de choisir, à vous de bâtir en vous à vous de vous investir, à vous de persévérer, à vous d'invoquer tout le potentiel en vous, à vous d'oser, à vous de vaincre les tabous à vous d'aller jusqu'au bout et d'essayer et encore d'essayer
30 décembre 2022 à 8 h 22 min #45167bzoParticipantce matin,
mes premiers gestes ont été,
d’allumer la petite lumière bleue de la lampe de nuit, à côté de mon lit,
de frotter l’écran de mon smartphone pour stopper le réveil
et puis de m’enfoncer deux doigts , bien lentement, bien profond, dans le cul
oh comme c’était bon,
on aurait dit que tout un harem d’hommes et de femmes, merveilleux,
avec des corps idéaux, des sexes de rêve,
venaient me caresser de l’intérieur, partout
toute la pénibilité d’être réveillé, après juste 5,6 heures de sommeil,
s’est estompée en un éclair
ma chair s’est ensoleillée, mon cerveau a été remplacé par un lac de fleurs estivales
qui se balançaient joyeusement au vent
après quelques secondes, ainsi,
goûtant à ces deux doigts qui farfouillaient un peu,
j’ai bondi hors de mon lit, prêt aux prochains épisodes de ce vendredi,
le premier a été splendide, scénario parfait, mise en scène et acteurs, impeccables
oh ma chair, comme nous nous entendons,
comme nous sommes devenus une machine optimisée,
à éprouver des sensations,
à faire circuler de la volupté et de la jouissance,
avanti, avanti, avanti,
2023, me voilà,
le cul, la prostate et tout le reste, prêts au galop, à tout instant,
volcaniquement votre
31 décembre 2022 à 9 h 47 min #45168bzoParticipantma capacité d’être à l’écoute de mon corps,
d’être à l’écoute du moindre détail de ce qui se passe en lui
et puis ma capacité à vivre les situations,
avec une intensité toute particulière, maximalisée,
l’effet, “marcher la nuit, dans la forêt, avec l’imagination qui se met à travailler”
l’imagination qui se met à travailler pour nous ou contre nous,
intensifiant, donc, ce que nous vivons,
eh bien, tout cela, en l’occurrence, je viens de me rendre compte,
m’a joué un drôle de tour, ces derniers temps
j’avais noté, à chaque fois que j’étais au repos
et cela arrive souvent puisque je gagne mon pain,
et qu’en plus, une bonne partie de mes loisirs,
se passe devant l’ écran d’un ordinateur
j’avais noté, donc, je disais
que je sentais particulièrement fort, mon coeur battre
et qu’au plus j’y faisais attention,
au plus j’avais l’impression qu’il battait irrégulièrement, avec des à-coups,
c’était depuis un certain temps, arrivé au point
que j’ai fini par prendre rendez-vous chez un cardiologue
pour un checkup complet
car je me sentais vraiment pas bien, par moments
électrocardiogramme, échographie, test d’efforts de pédalage sur un vélo,
n’ont rien donné,
mon coeur semble en parfait état,
enfin autant qu’il peut l’être pour un homme de plus de 60 ans,
qui ne pratique plus aucun sport à cause de ses divers pépins physiques
et donc qui est essoufflé très rapidement
(comme c’est déprimant à écrire, pour quelqu’un qui a pratiqué des sports tout sa vie
mais qui ne peut quasiment plus rien faire, me sens pris au piège comme un rat,
de ce point de vue)
mais voilà, même les résultats de cette visite médicale, il y a une semaine, à peine,
ne m’avaient pas vraiment rassuré
et j’envisageais de plus en plus une autre visite chez un spécialiste,
avec des examens complémentaires, plus pointus
mais ce matin, à un moment, il y a même pas une heure,
je me suis rendu compte que la même capacité que j’ai acquise,
de ressentir tout ce qui se passe dans mon corps,
de le transformer en sensation de plaisir,
cette capacité, donc, qui me permet, comme de me sentir uni totalement à lui,
ici, pour la première fois, m’a joué plutôt un tour,
du côté de la marche nocturne dans la forêt,
c’est-à-dire, un effet négatif,
m’a fait vivre de mauvais moments
comme je le percevais mon coeur, comme je l’entendais battre,
et comme il devenait irrégulier,
je me demande même si je n’étais pas parvenu à le faire battre plus vite,
sans aucun mouvement, sans aucun geste, effectué,
juste en me concentrant dessus,
faudra que je teste, que je fasse des exercices,
pour un peu vérifier, jusqu’à quel point, je suis capable vraiment de l’influencer
ou si c’est juste mon imagination qui me joue des tours
31 décembre 2022 à 10 h 13 min #45169bzoParticipantmon cher petit coeur,
tu t’arrêteras de battre un jour, je sais bien,
j’espère que ce sera rapide, propre,
qu’en quelques secondes, je ne serai plus là,
que ce sera net, clair, sans trop de combat,
d’essayer de se retenir, de s’empêcher glisser,
sur la pente vers le vide, vers le rien
qui s’accentue inexorablement
en attendant, mon cher petit coeur,
je vais apprendre à t’écouter battre avec plaisir,
je vais transformer cette capacité que j’ai à t’écouter rebondir dans ta cage,
pompant et encore pompant le sang
c’était au point, même que je le sentais circuler,
je sentais son flux dans les veines et artères, à ta proximité,
je vais apprendre à prendre tout cela du bon côté, plus tôt,
le côté de la vie,
le côté mécanique miraculeuse,
le côté de la chair en fonctionnement
en attendant, assis à mon bureau, les pieds sur la table,
je laisse glisser un peu, la main sur ma peau,
immédiatement, je suis envahi de frissons,
je presse un peu les génitaux, avec les cuisses
et je fais monter une contraction, bien lentement,
oh mon cher corps, comme tu réagis au quart de tour,
comme je suis envahi de la tête aux pieds et jusqu’au fond de l’âme,
de vagues ineffables
merci, mon cher petit coeur
et de bonnes et nombreuses années, encore par devant toi,
par devant nous,
j’espère,
à déguster les instants, à nous déguster, à déguster ce monde,
en même temps, si beau et si laid,
si merveilleux et si cauchemardesque
31 décembre 2022 à 18 h 59 min #45170bzoParticipantquelque temps, après le réveil
une petite action qui depuis des années, n’était qu’une corvée
dont je m’acquittais le plus vite possible,
est devenu ces derniers temps,
un rituel délicieusement trouble et sexué
que je fais traîner pendant de longues secondes,
je veux dire, la mise en place de mes appareils auditifs
vous vous demandez ce qu’il peut y avoir d’excitant,
à effectuer cette opération,
hé hé, je fais traîner un peu le suspens,
je vous laisse tenter de deviner,
cherchez, cherchez,
faites travailler votre imagination, vos fantasmes
au fur et à mesure que je les soulève, que je les dirige vers ma tête,
le geste semble se transformer, les objets que j’ai en main, muent
et c’est comme si je cherchais, en fait, à mettre en place,
des boucles d’oreille
cela s’est fait comme cela, sans que j’y pense,
sans même que je m’en rende compte, dans un premier temps
mais à partir d’un moment donné, j’ai réalisé,
que le geste devenait, comme de plus en plus capiteux,
s’attardait, s’attardait, autour de mes oreilles,
une préciosité s’installait,
mes hanches, aussi, en bas, semblaient vouloir s’éveiller,
semblaient vouloir commencer à bouger,
une langueur généralisée se faisait ressentir de plus en plus,
ma peau avait envie de caresses
bref, le yin venait s’emparer des commandes,
sans même que je m’en rende compte, au début,
rien que grâce à ce geste de diriger les appareils auditifs vers mes oreilles,
c’était comme une sorte de signal
auquel je ne parviens plus du tout à résister,
n’a, d’ailleurs, aucune envie de résister,
juste de me laisser faire, de me laisser entraîner,
de jouer le jeu
plus aucun tabou,
dans quelque direction que ce soit
juste le désir roi,
la musique de la chair,
quand elle veut, comme elle veut
1 janvier 2023 à 14 h 45 min #45171bzoParticipantbon dieu que c’est bon
d’à nouveau pouvoir être entièrement nu, dans mon appartement,
je bricole aujourd’hui,
alors forcément, des efforts physiques, constamment en mouvement,
j’ai fini par me débarrasser de tous mes vêtements
comme c’était bon, dès que toute ma peau était à l’air libre,
que mes mains pouvaient se poser partout,
qu’aucun mouvement, aucun geste, n’était entravé par du tissu,
quelle sensation de légèreté, de liberté, physiques
mes mains en sont toutes excitées, elles vont et viennent,
le désir, en moi, semble tout ragaillardi,
retrouver son grand sourire, dans mon sang
je me sens bien, infiniment bien, ainsi,
mon corps tellement disponible au plaisir,
je bande pour le plaisir de bander,
de sentir ma verge, dressée à l’air libre
mon bassin m’appelle, mon sang m’appelle,
ma prostate m’appelle, mon anus m’appelle,
mes muscles m’appellent
être nu complètement, c’est tout de suite le printemps,
la sève qui monte irrésistiblement de partout en moi,
il me faudrait une femme, un homme,
avec qui m’emmêler, là tout de suite,
sentir leur sexe contre moi,
la raideur vibrante de son braquemart contre ma peau, près de ma bouche,
sa fente humide et chaude, au bout de mes doigts, au bout de ma langue
mais je me débrouille déjà très bien, tout seul,
on va quand même aller essayer de bricoler un peu,
tout en me caressant, ondulant un peu,
me frottant contre les meubles en bois
et puis laissant le grand bal de mes cuisses,
faisant frotti frotta avec mes couilles, ma bite
et des muscles du périnée invitant à danser la prostate,
commencer
vive la jouissance, vive la volupté, à gogo,
vive 2023
et que crèvent dans le pires agonies,
Poutine et quelques autres
2 janvier 2023 à 17 h 53 min #45172bzoParticipantla technique,
quelle technique?
je revendique une absence de technique,
de plus en plus totaleje me caresse un peu partout,
bouge beaucoup,
plus particulièrement, le bassin,
prends toutes sortes de postures,
fais monter des contractions,
presse, frotte, masse,
les génitaux, avec les cuisses,
mets de temps à autre,
un doigt ou deux, dans l’anuset cela, un peu partout, tout seul, chez moi,
couché sur le lit, assis, debout,
en cuisinant, en pendant mon linge,
en bricolant, en télétravail,
en lisant, en regardant des films,
en faisant ma gym, en faisant mon yoga,
sur la table, sous la table, contre la table,
en marchant, en étant immobilemais la manière
pour effectuer tous ces gestes, tous ces mouvements,
n’est pas du tout réfléchie,
est complètement improvisée,
basée uniquement sur le ressenti,
non pas que je n’ai pas conscience de ce qui se passe,
non, c’est moi qui agis à 100%
mais tout cela semble se faire,
sans l’intervention direct de mon intellect,
il ne mène pas la danse
la danse me mèneapprendre à laisser la danse nous mener,
que les gestes, les mouvements,
les changements de posture,
semblent pousser spontanément,
dans le terreau de notre ressenti,
naissant dans l’instant,
comme en accroissement accéléré,
arrosés par le désirc’est vraiment le seul secret,
enfin, dans ma façon de pratiquer
libérer totalement son désir,
le laisser faire le plus possible,
écouter et encore écouter, son corpsavoir une confiance aveugle,
en son ressenti et en son désir,
pour être mené par euxtout mon travail, depuis des années,
je m’en rends compte,
à consister juste, en cela,
se débarasser de toutes les idées reçues,
toutes les idées préconcues, de tous les tabous,
à oser de plus en plus,
à laisser faire de plus en plus,
à se lâcher de plus en plusen action,
effacer les frontières du genre de son corps,
dans les enchaînements de gestes, de mouvements,
de prise de positions,
juste, laisser le corps s’exprimer,
exprimer toute la féminité et toute la masculinité,
contenues en ses flancs,
aussi loin que cela entraîneoui, je gigote, par moments, le cul,
sans doute, de manière totalement ridicule
mais je n’en ai cure,
je batifole sans aucune limite, dans mon jardin secret,
il n’y a personne d’autre que moi, par ici
pour m’observer et me juger,
je me suis mis sous la juridiction
d’un plaisir absolu, total et sans limites,
au-delà du genre de mon corps,
que je laisse m’emporter aussi loin qu’il veutdes dizaines de fois, déjà, très certainement,
je me suis endormi avec la conviction
que ceci, il fallait le faire comme cela
et pas autrement,
que j’avais enfin une clef infaillible
qu’il suffisait de tourner
et hop, voilà, les portes du plaisir,
s’entrouvriraient, la prochaine fois,
comme par miracle, d’une manière encore plus incroyableelles s’entrouvent, oui, désormais,
depuis bien longtemps, à chaque fois,
mais uniquement parce que j’oublie tout,
j’efface toute directive tracée sur le tableau noir ,
dès que je me mets en action,
que je laisse vraiment faire complètement,
que je parviens toujours plus à libérer les énergies
et à me laisser entrainerles certitudes acquises le jour d’avant,
ne faisant que freiner, ralentir,
si j’essaie de me forcer à les appliquer,
la seule règle que j’ai finalement gardée depuis toujours,
n’ayant pas besoin d’y penser, un seul instant, pour m’y tenir,
c’est de ne jamais toucher les génitaux avec les mains,
zone taboue pour les doigts
car le plaisir redevient alors, immédiatement pénien
et l’on se retrouve sur le chemin qui mène vers l’éjaculation3 janvier 2023 à 1 h 06 min #45173bzoParticipantse lâcher,
c’est aller à la rencontre des ondes
qui sont générées en nous,
de tout son être,
sans rien retenir
alors la rencontre peut se faire,
vous êtes ouvert, vous êtes offert,
vous êtes un buvard, vous êtes une éponge,
la musique peut commencer
c’est comme plonger dans le vide,
dans l’invisible, intérieurement, de tout son poids,
confiant que quelque chose va vous cueillir,
confiant que le vertige et la chute,
c’est de l’ineffable, en puissance
4 janvier 2023 à 10 h 30 min #45174bzoParticipantau plus, notre rapport sexuel avec notre, nos partenaire(s),
est de qualité,
au plus, nous allons échanger de nos énergies les plus intimes,
celles dans nos profondeurs
nous créons, en fait, un cercle vertueux
car au plus, nos énergies se renouvellent, s’échangent,
au plus la qualité de nos sensations, s’améliorent,
gagnent en richesse, en finesse, en intensité
mais alors, me direz-vous,
quand on n’a pas de rapport sexuel du tout, avec partenaire(s),
comment cela se passe?
cela se passe, en général, très mal
car la masturbation classique devant l’écran ou un magazine dans une main,
ne fait qu’appauvrir de plus en plus, nos réserves d’énergie,
sans vraiment les renouveler,
nos sensations se fanent peu à peu,
notre plaisir diminue pour finalement n’offrir qu’un bref soulagement physique
et mentalement , on n’y trouve pas du tout son compte,
niveau épanouissement généralisé de l’être
peut-on faire quelque chose pour briser ce cercle infernal
et trouver de la satisfaction sexuelle,
rassasier de manière plus optimale, notre chair et notre esprit?
trouver de l’équilibre, vivre mieux,
être capable d’être bien à l’écoute de tout, de rien,
de mieux s’émouvoir, de mieux échanger?
car une chair et un esprit, satisfaits profondément sexuellement,
nous apportent tellement plus de choses,
nous permettent de mieux apprécier la vie sous tous ses aspects,
à chaque instant,
on est capable de mieux s’émouvoir en allant au théatre, en lisant un livre,
en regardant un film,
de mieux et plus librement, rire avec nos ami(e)s,
de mieux apprécier tout ce qui nous arrive, en général,
de nous projeter dans le futur, avec plus de confiance et de sérénité
oui, il y a moyen, en solitaire, aussi
mais c’est une voie étroite, délicate, difficile,
bien plus qu’avec partenaire
et puis on n’a pas du tout accès à tout un autre monde,
à l’altérité d’une autre chair et un autre esprit
qu’offre l’intimité entre deux êtres
il faut accumuler les énergies, les accumuler toujours plus,
s’engager sur la voie des plaisirs non péniens,
s’engager dans la recherche de sensations, de volupté et de jouissance,
hors des sentiers battus
et ne plus éjaculer du tout, pour cela
le massage prostatique, donc, les plaisirs anaux,
les plaisirs énergétiques divers et variés,
les transes
mais on peut aussi générer massivement des ondes génitaux,
y goûter, les déguster, s’en baffrer,
sans que le plaisir devienne pénien,
dans ma pratique que j’appelle , mode yin, c’est le cas,
bien qu’il faut apprendre à reconnaitre certains signaux,
certaines alarmes qui peuvent se mettre à clignoter très rapidement,
qui indiquent que le plaisir est en train de passer en mode pénien
et savoir y réagir au quart de tour pour enrayer le processus
que se passe-t-il quand on commence à accumuler les énergies
et qu’on n’a pas de rapport sexuel?
leur stock augmente, bien sûr, drastiquement
mais aussi les plus anciennes commencent aussi, à s’évacuer, à partir d’un moment
nos réservoirs dans l’invisible,
n’ont pas une capacité sans limites,
donc ce qui se passe, c’est que les énergies les plus fraîches, les plus vigoureuses
expulsent les plus anciennes
il se crée, donc, un mécanisme de renouvellement des énergies,
comme si on faisait l’amour, on entremêlait nos corps,
pas en des quantités massives, ponctuellement,
comme quand on a des rapports sexuels
mais en continu, tout le long de la journée, de la nuit,
le résultat, donc, est le même
pour y arriver, bien sûr, sur le long cours,
il faut supprimer de son quotidien, le “boostage” artificiel du porno, sous toutes ses formes,
pas évident par moments de résister, même comme cela
mais nettement plus facile, néanmoins,
si en plus, nos pratiques parallèles commencent à produire des fruits,
là, cela devient, très très épanouissant et satisfaisant
jouir, c’est tellement merveilleux,
avoir son corps envahi de volupté, c’est comme une caresse des dieux
au plus intime de nos cellules
et cela épanouit, cela libère, tellement
bon, tout cela , ne sont que des théories, bien sûr,
basées sur mon expérience au quotidien,
cela vaut, ce que cela vaut
6 janvier 2023 à 0 h 18 min #45178bzoParticipantle yin et le yang,
deux petite graines, en nous,
entrées en contact, qui se mettent à germer,
qui se mettent à vibrer dans l’instant,
le couple qui pousse, en éternellement s’entrelaçant,
un couple à vivre et à laisser vivre,
le couple du plus secret désir, en nous
tellement de femme qui nous irrigue,
elle a son réseau en nous,
en toute discrétion, la plupart du temps,
mais besoin parfois de bien peu de chose,
un mouvement des hanches, une main sur un sein,
pour la sentir poindre dans notre chair,
pour sentir sa présence, dessinée par le désir
pour qu’on devine son entrejambe,
comme une porte étroite, entrouverte vers le grand large
l’instant est à saisir,
l’instant est à vivre ardemment,
l’instant est bouche de volcan
et en même temps que tempête de soie
6 janvier 2023 à 23 h 33 min #45179bzoParticipantj’arrive à un stade de saturation des énergies, dans ma chair
qui est vraiment, très, très, intéressant,
la moindre caresse sur ma peau,
semble comme ouvrir un bras de mer de volupté, en moi
dont les courants m’entraînent irrésistiblement, comme un fétu de paille
comme je me laisse, volontiers, entraîner,
comme je jouis de moi-même,
cela devient presque trop facile,
la moindre contraction des muscles du périnée,
me fait tellement gémir,
des ondes montent, font frémir, font fondre, tout sur leur passage
ineffables instants,
qu’il fait bon vivre, avec un pareil désir, libéré en soi,
une telle capacité instantanée d’incandescence,
de flots de volupté
la prostate bénéficie le plus de cette sursaturation en énergie,
je la sens gonflée à bloc,
une vraie petite pile atomique,
il me suffit légèrement de contracter les muscles autour de l’anus ou du périnée
ou juste les fesses
et déjà il y a le tocsin qui sonne là en bas,
oh comme c’est délicieux, ce branle-bas jouissif,
on dirait du champagne dans mon bassin,
c’est tellement pétillant, frémissant,
intense mais en même temps, tellement léger, cristallin, fin
6 janvier 2023 à 23 h 45 min #451807 janvier 2023 à 2 h 10 min #45183noustaParticipantMeilleurs vœux à tous
Santé et la blindé d’orgasme !
7 janvier 2023 à 10 h 05 min #45185bzoParticipantme suis réveillé
mais instantanément comme happé, emporté, dans un tourbillon,
c’est comme si une meute de jeunes chiots,
courraient joyeusement dans tous les sens,
envahissaient ma chair de leur étourdissant tumulte
je sentais mon sexe, je le sentais un peu raide, vibrant, soyeusement chaud,
comme j’aurai voulu sentir en ce moment, des lèvres autour,
des bouches , un peu partout, sur ma peau,
des langues, des mains, des sexes, leurs fentes, leurs colonnes dressées,
sentir tout cela vibrer contre ma peau, bouger contre ma peau,
sentir leur chaleur, leur humidité, leur mucus, leur sperme, leurs odeurs
je glissais un doigt dans mon cul,
en même temps qu’il remontait en moi,
je le sentais comme envahir mon sexe raide,
s’installer dedans ,
provoquer comme l’arrivée d’un nuage insistant de volupté,
dansant, dense, soyeux, tellement soyeux
je me levais, effort surhumain car le plaisir ne me quitte pas,
me suis partout,
reprenant de plus belle, au moindre mouvement, au moindre geste,
j’arrive tant bien que mal jusqu’aux tentures fermées,
je tire pour avoir un peu de lumière,
mes mains vont s’appuyer contre le mur,
tout mon corps est penché en avant
et il remue comme une algue dans les courants,
mon bassin est un champs de mine
et il y a quelqu’un en train de marcher dedans, au hasard,
provoquant explosion sur explosion
je vais jusqu’à la cuisine,
monte sur une chaise pour fermer l’aération, près du plafond
pour qu’il n’y ait plus le courant d’air pour que la pièce soit bien aérée, la nuit,
que les chauffages puissent plus efficacement faire leur boulot,
le bras tendu, j’atteins la petite manette, l’actionne,
l’air froid n’entre plus
mais mon bassin recommence à remuer langoureusement,
mes cuisses se resserrent autour de mes génitaux,
je gémis et remue comme une liane, de plus belle
mais suis en position dangereuse, sur la chaise
je la sécure un peu en posant le bras qui était en l’air, contre le mur,
cela me stabilise quelque peu,
je suis en équilibre, ainsi, je ne sais pas comment
mais je sens que je peux me laisser aller,
j’espère que mon instinct ne me trompe pas,
je ferme les yeux, me laisse emporter,
mon bassin danse,
me sens tellement enflammé, me sens ivre,
me sens comme un sexe dressé, de tout mon être,
me sens comme un sexe humide et fendu, baillant,
de tout mon être,
me sens pénétré de partout, me sens pénétrant partout,
me sens mâle, me sens femelle, de tout mon être,
sens les deux sexes tellement confondu, fondu, en moi,
tellement éveillé, vibrant à l’unisson,
tellement en action, tous les deux
je brûle, comme je brûle,
j’ai l’impression d’éjaculer tout le temps
mais rien ne sort de mon sexe,
sinon une ineffable chaleur, dense, chaude,
liquide épais dans l’invisible,
qui coule de tout mon être,
qui semble en sortir de partout, y pénétrer de partout
suis descendu de ma chaise, je vais jusqu’à mon bureau,
c’est trop bon,
je n’arrête pas de jouir pour l’instant,
laissons-nous bien aller,
bien envahir,
comme mon bassin, en veut toujours,
ne me laisse plus en paix
7 janvier 2023 à 10 h 39 min #45186bzoParticipantcela n’arrête pas, pour l’instant,
la saturation en énergie sexuelle, dans ma chair, semble être devenue telle,
que c’est comme si tout mon intérieur, était empli d’un gaz hautement inflammable
et qui a tout instant, pour un oui, pour un non,
embrase toute ma chair,
mon bassin se met à danser, mes mains se posent sur les seins,
des contractions montent
et déjà je ne suis plus que gémissements et râles de plaisir,
tout le corps remuant comme une liane
et l’intérieur comme la bouche d’un volcan, en pleine action
comme j’aime être ainsi,
à un moment, c’est totalement calme, totalement serein, en moi,
le moment suivant, je suis emporté, remué de fond en comble,
je suis dans les bras d’un cyclone tropical de volupté et de jouissance,
quelques instants après, c’est redevenu calme,
je vaque, à nouveau, à mes occupations, comme si de rien n’était
et puis mon sexe coule tout le temps,
un léger filet pour marquer son bonheur,
qu’il est content, qu’il est joyeux et qu’il s’amuse comme un fou
malgré qu’il n’y ait plus eu de petit jet laiteux,
depuis des semaines maintenant
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