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    Articles
  • #45086
    bzo
    Participant

    hello @Nousta, c’est gentil de passer dire bonjour

     

    Oui, moi, je fais partie des meubles

    #45095
    bzo
    Participant

    en mode dégustation,

    donc, lentement, très lentement,

    comme en goûtant aux sensations qui naissent,

    gorgée après gorgée,

    comme essayant d’en extraire,

    toute la palette, toute la richesse,

    des nuances

     

    en mode dégustation, donc,

    je perçois avec une acuité remarquable,

    toute la série de strates

    qui forment les sensations qui passent en moi

     

    une par exemple,

    est la sensation de dialogue,

    entre mon bassin et la main qui court sur la peau,

    ils semblent se questionner, se répondre,

    les doigts lancent comme un  début de phrase

    et le bassin lui répond, y amalgamant ses nuances

     

    des accords de sensations, semblent se former constamment,

    riches, diversifiés,

    se défaisant, se dispersant à toute vitesse,

    se reformant à nouveau, déjà complètement différent,

    passant dans ma chair,

    répandant dans mes cellules, leur nectar, sans cesse changeant

     

     

     

     

    #45102
    bzo
    Participant

    ma vie en plaisir,

    comme si j’avais un appareil à produire des sensations, de la volupté, de la jouissance, en moi,

    qui tourne constamment,

    chez moi, tout seul, dans mon appartement,

    je le mets juste en pause quand il faut que je me concentre sur autre chose

    puis je le remets en route,

    on reprend, mon corps et moi,

    là où l’on s’était arrêté

     

    je le remets en route d’un petit mouvement lascif du cul,

    en écartant un peu les cuisses,

    en effleurant un sein,

    enfin vous voyez ,

    après j’enchaîne,  je laisse mon corps délirer,

    me transformer en liane lascive

     

    les mains sur le clavier, tapant ce texte,

    sentez-vous dans mes mots, mes gémissements,

    mes râles interminablement doux?

    sentez-vous dans mes mots,

    cette volupté  généralisée, dans ma chair, pour l’instant?

    plus bas, je laisse mon bassin jouer tout seul,

    fournir de la chaleur soyeuse, frémissante,  au reste du corps,

    oh comme il y est expert,

    comme il me berce de sa douceur soyeuse et chaude,

    se disséminant par vagues

     

    je me sens comme un buvard, de tout mon être,

    avide d’être imprégné de volupté, constamment,

    ineffables moments, les uns après les autres,

    quand les  vagues voluptueuses me traversent,

    imprégnant tout sur leur passage

     

    sensation d’empalement ineffable,  toujours, entre mes cuisses,

    la fleur d’un vagin, a poussé, par là, dans l’invisible,

    a pris ses racines en moi,

    vibre pour moi

     

     

     

    #45104
    bzo
    Participant

    une autre caractéristique de la sensation chez moi,

    une de ses multiples couches,

    c’est de sentir que tout mon être est dans un élan,

    qu’absolument tout mon être participe,

    que rien n’est laissé derrière

     

    une sensation d’unité, donc,

    d’être entier, d’être au complet,

    d’être partout et nulle part, en même temps, en moi,

    que tout mon corps et tout mon esprit,

    semblent embarqués, dans l’instant, ensemble,

    s’élancent ensemble

     

    avec le désir, partout en moi,

    comme une main géante qui me pousse,

    me pousse toujours plus en avant,

    dans le plaisir

     

    aussi, en même temps, homme et femme,

    tellement incroyable, tellement vital, cela,

    pénétrant et pénétré,

    je sens les deux sexes à l’œuvre, en moi,

    qui se cherchent, qui se trouvent

    qui se redécouvrent toujours, sans cesse, l’un et l’autre,

    le trésor nait de cette redécouverte mutuelle,

    de cette appartenance commune, momentanée

     

    plus rien de réfléchi, plus rien de pensé,

    plus rien de prémédité, plus rien de préconçu

    juste une sublime sensation d’absolue improvisation

    pourtant, en même temps,

    quelque chose semble me mener, quelque chose semble me guider

    mais ce n’est plus tout à fait moi,

    plus du tout, le moi habituel, en tout cas,

    cela suffit déjà pour un dépaysement absolu,

    c’est moi et en même temps, pas du tout, moi,

    un moi augmenté de toutes mes ténèbres,

    de tous mes secrètes chambres,

    tout le contenu des caves semble avoir monté,

    semble participer

     

    un élan,

    de tout mon être, ne suis plus qu’un élan,

    comme translucide  mais bariolé de plein de veines de couleurs

    qui nagent, qui flottent,

    les sensations et leurs innombrables nuances

    réseau qui se fait, qui se défait, qui se forme, qui se déforme, sans cesse

    population de poulpes flottant rêveusement, les uns à côté des autres,

    se cognant avec une infinie douceur,

    s’emmêlant leurs tentacules de soie, avec une infinie douceur

     

    au fur et à mesure que l’excitation croit,

    cela devient de plus en plus dense,

    de plus en plus dense et en même temps, de plus en plus léger,

    une impression de léviter, même, par moments,

    de m’être détaché du sol,

    en même temps, tout en ressentant des racines

    avec de la sève qui monte,

    qui est injecté constamment dans ma chair

     

    par moments, les  sensations

    se mettent à courir joyeusement dans toutes les directions,

    comme des bandes de chiots surexcités

    #45106
    bzo
    Participant

    dessinons ensemble une femme,

    j’ai dit à mon corps,

    nous nous sommes mis à collaborer,

    nous avons détourné tous les types d’ondes,

    pour la mouler, de mieux en mieux,

    jusqu’à ce qu’elle s’ébroue, qu’elle prenne vie,

    qu’elle devienne entièrement fonctionnelle

     

    je me suis mis dans un siège,

    posé les bras, allongé les jambes,

    je n’avais plus qu’à la laisser faire,

    me mener où elle veut,

    me faire goûter à ses doux cataclysmes,

    à ses tempêtes soyeuses,

    je sentais sa bouche de lionne aux lèvres ardentes et humides,

    palpiter entre mes cuisses, désormais

     

     

    #45110
    bzo
    Participant

    ce corps complice, ce corps incandescence instantanée,

    ce corps arc en ciel, ce corps feu d’artifice, ce corps fête à tous les étages,

    ce corps communion,

    parfois, je me dis

    que ce n’est pas du tout le même corps

    que celui qui m’emmène au supermarché ou chez le bouquiniste

    ou encore, au travail

     

    il y a quelques heures, dans la file, à une caisse de magasin,

    j’ai voulu en avoir le coeur net,

    j’ai effectué une lente contraction,

    l’air de rien, juste cela,

    une seule mais bien lente comme je les aime,

    avec les muscles du périnée,

    du genre qui me met , à la maison, des frissons, immédiatement partout

     

    j’ai du faire un gros effort sur moi-même pour ne pas gémir tout haut,

    une vague s’était formée, instantanément et est remontée,

    caressant ineffablement mes entrailles, sur son passage

     

    j’ai été rassuré, c’est bien là,

    c’est bien là, constamment, avec moi,

    mon autre corps, il est bien là, tapi dans les ténèbres,

    prêt à entrer en action, dès que je l’invoque,

    je me suis senti chamane, je me suis senti sourcier,

    je me suis senti tout puissant

     

    il est là, dans ma chair, il est ma chair, en fait

    prête à danser avec moi, prête à délirer avec moi,

    nous avons libéré le désir, nous avons effacé les frontières,

    nous avons appris à être entraîné, pour un rien,

    juste comme cela, comme une feuille morte prise dans le vent,

    et pourquoi pas, la folie est en nous,

    il s’agit juste de la libérer,

    le désir ne demande qu’à faire de nous, un terrain de jeu

     

    un bout de doigt qui glisse nonchalamment sur une cuisse,

    et c’est le coup de l’aile de papillon qui a frémi en Chine,

    je suis secoué de partout

    #45124
    bzo
    Participant

    sentir les ondes, instantanément,
    envahir tout mon être,
    pénétrer partout,
    j’utilise à dessein, ce terme de, pénétrer
    car oui, c’est une sensation ineffable,
    de pénétration, de tout mon être,
    en même temps, de partout,
    vers le moindre recoin qui me constitue

    leur chemin, leur trajectoire,
    tellement, en même temps, tout en fermeté et tout en douceur,
    semble me plonger dans une flux dense, puissant et continu
    qui traverse les secondes,
    semblant les relier, irrésistiblement entre elles,
    les ralentir, les freiner, les étirer de plus en plus

    je me sens dans mon entièreté,
    grâce aux ondes qui voyagent partout,
    elles me révèlent à moi-même,
    me révèlent l’immensité du territoire
    que je suis constitue

    sensation d’effleurement, de frottement, de glissement, soyeux,
    au plus intime de chacune de mes cellules,
    je me laisse aller, je me laisse entraîner, toujours plus,
    oh comme c’est bon, juste, de se laisser emporter comme cela,
    de tout relâcher, ne plus devoir exercer sa volonté, en aucune manière,
    ne plus avoir à résister, à rien du tout,
    juste se laisser faire, juste se laisser entraîner, le plus possible,

    sensation d’une force

    comme totalement disproportionnée par rapport à notre être,

    tellement elle semble nous consumer de fond en comble,
    tellement elle semble nous rendre incandescent,
    tellement elle semble redessiner nos frontières,
    pendant quelques instants

    #45133
    bzo
    Participant

    je picore ces derniers temps,

    quelques secondes de-ci, de-là,

    pas beaucoup plus

     

    mais ne vous y trompez pas,

    ce n’est pas que mon désir se fane,

    le rassasiement de la chair est une affaire sérieuse

    qui demande de la méthode, de l’entraînement

     

    mais j’ai découvert peu à peu

    que mon corps a plus besoin pour être satisfait

    de qualité extrême que de quantité

    et que parfois une sensation qui ne dure que quelques secondes,

    vaut mieux que 10 orgasmes,

    m’apporte plus de contentement, d’épanouissement

    #45134
    bzo
    Participant

    je ferme les yeux et je plonge, la tête la première,

    il y a une piscine en moi, avec une eau ineffable,

    comme j’aime y barbotter, m’y laisser couler,

    tourner et encore tourner, dedans,

    glisser léger, glisser  sans poids,

    emporté par l’onde chaleureuse, emporté par l’onde soyeuse

     

    mon corps est comme une corolle, grande ouverte,

    s’imbibant des rayons d’un soleil, dans l’invisible,

    je me sens butiné de partout, je m’offre,

    je suis dans la main du désir et je m’offre

     

    le vent du plaisir, s’engouffre partout en moi,

    je le sens danser, dans tout mon être,

    le ciel s’entrevoit parmi les voilages

    qui frémissent, qui ondulent, imbibés de lumière

     

    nous sommes gardiens de la chaleur,

    elle se détache de la terre,

    va faire un tour dans un nid de chair ambulante,

    offrir un miroir à la vie, pour un temps,

    pour faire danser la lumière,

    pour faire miroiter le cristal, infiniment

     

    #45136
    bzo
    Participant

    c’est noël aussi,

    dans ma chair,

    il y a des anges qui battent des ailes,

    tout doucement,

    un peu partout

     

    je me caresse,

    comme je me caresse,

    goulument, avec gourmandise,

    mes doigts sont des baguettes magiques

    qui éveillent des traînées d’étoiles,

    sous ma peau

    #45137
    bzo
    Participant

    grasse matinée,

    enchaînée sans transition,

    par de la voluptueuse matinée,

    avec des gémissements bien gras,

    les matinées comme je les aime

    quand je suis en congé

     

    j’étais en train de dormir,

    dispersé, flottant de-ci-de-là, dans mes rêves,

    ils sont toujours tellement puissants, tellement riches,

    j’ai l’impression, vraiment, de vivre une seconde vie,

    totalement réelle, dans un autre univers

    quand je dors

     

    quand tout à coup, j’ai senti comme des lanières ondulantes, soyeuses,

    me saisir, m’entourer doucement mais fermement et tirer

    commencer à me sortir de mon rêve

     

    c’était mon corps qui avait follement envie,

    qui venait me chercher,

    “assez pour ce matin, il est déjà 11h,

    temps de baigner dans de la volupté, avec moi”

     

    en même temps que mon cerveau

    était encore en train d’essayer de rassembler les morceaux,

    mes hanches ondulaient déjà,  tout lentement,

    mes cuisses jouaient avec les génitaux,

    des contractions montaient,

    je me suis senti, envahi instantanément, par les voiles dansantes d’une ineffable volupté,

    je me laisse aller, je me laisse entraîner,

    je cède la place dans mon cerveau que je commençais à peine à occuper,

    des cascades m’entraînent déjà,

    voilà bien la façon la plus délicieuse de se réveiller,

    une de mes deux préférées,

    l’autre étant, de me faire sortir de mes rêves

    par une langue chaude, humide et râpeuse qui lèche mon sexe,

    faisant des  allers retours entre la hampe et le gland

     

    je me fais la réflexion que la transition entre le monde du rêve

    et celui de la volupté, aura été tellement rapide,

    que je sens encore partout en moi,

    comme des pans entiers, des lambeaux, du premier,

    en train de s’évacuer,

    s’entremêlant aux poulpes graciles du plaisir

    qui flottent et qui ondulent déjà, un peu partout dans ma chair

     

    comme je l’ai déjà écrit par le passé,

    je suis convaincu que ces deux univers ont la même origine, quelque part,

    les stocks d’énergie, au fond de nous,

    une façon totalement différente, évidemment, de les consumer

    mais tellement splendides, vitales, l’une comme l’autre

     

    ma main s’égare, se saisit instinctivement de mon sexe,

    instantanément, le plaisir devient pénien,

    vient se confiner dans ma verge et ses alentours les plus immédiats,

    c’est tellement incroyablement puissant, tellurique

    car cela fait, à nouveau, des semaines que je n’ai plus éjaculé

     

    je me force à retirer la main de la hampe,

    déjà totalement raide, vibrante, gorgée de sang,

    pas facile, ma queue fonçait déjà à toute allure, vers le crachat laiteux

    et l’explosion irrésistible du bref orgasme

    qui aurait eu lieu quelques instants après,

    si j’avais laissé faire

     

    mais non, je ne veux pas, pas un seul instant, non, non et non,

    toutes ces énergies accumulées, c’est un trésor,

    je ne vais pas le dilapider comme cela,

    pour quelques secondes d’orgasme, aussi explosif soit-il,

    ce précieux carburant en surabondance, pour l’instant, dans ma chair,

    il peut me faire vivre autrement,

    des moments tellement plus délicieux, plus riches,

    prolongés indéfiniment,

    avec mon mode yin

     

    ma main se retire donc, sans trop de problème,

    je fais monter pour évacuer tout cela,  lestement, une contraction,

    presse bien fort vers le haut,

    maintiens la tension dans les muscles du périnée, l’accentue de plus en plus,

    pour faire disparaitre les sensations péniennes qui s’étaient installées,

    elles sont remplacées directement par une sensation irrésistible de pénétration, entre mes reins,

    je me sens pris, empalé, pourfendu,

    comme si l’étrave d’un navire montait en moi, fendait les chairs, les faisait fondre,

    mes hanches ondulent de plus belle

    c’est plutôt, en fait, comme les innombrables chevaux d’une marée

    qui galopent dans chacune de mes cellules,

    les martelant soyeusement

     

    je me lève, m’habille un peu, mais pas trop,

    tout en continuant à laisser faire mon corps,

    cela fait frotti frotta, là en bas,

    c’est endiablé, c’est capiteux, c’est du pur mode liane lascive

     

    mes deux corps, comme j’aime à me les représenter,

    celui de tous les jours

    et l’autre, vibrant, comme au féminin et au masculin, entremêlés, s’unissant,

    cohabitent merveilleusement,

    l’un fait les gestes, tant bien que mal,  pour enfiler les vêtements,

    allumer la lumière pour que j’y voie quelque chose,

    l’autre ondule, caresse,  frotte, presse, joue avec les postures, les mouvements, les gestes,

    pour les transforment en vagues de plaisir,

    c’est une sorte de danse tourbillonnante,

    de la haute voltige,

    un opéra sensuel avec choeur et orchestre

     

    je me dirige vers les fenêtres pour tirer les rideaux,

    cela continue, quel festival ardent, encore et toujours en moi,

    les feux d’artifice me suivent, me rattrapent, je baigne dedans,

    une main se saisit de la chaînette pour tenter d’ouvrir les tentures,

    la lumière terne d’une matinée pluvieuse d’hiver, déjà bien avancée,

    envahit ma chambre,

    tandis que je continue de gigoter langoureusement et de gémir,

    l’autre main caressant un sein

    et en bas, well,  mon bassin en feu, se débrouillant splendidement,

    malgré que je sois occupé aussi, machinalement,

    avec des opérations plus terre à terre

     

    ah, il faut que je m’accroche de toutes mes forces,

    à la chaînette des rideaux sinon je risque de basculer,

    je crois bien que je suis en train de jouir,

    enfin peut-être pas mais c’est en tout cas, irrésistiblement bon

    et cela me fait perdre l’équilibre lentement,

    pas trop tirer, non plus, sur la chaînette sinon, je risque de l’arracher,

    comme mon sexe est devenu dur,

    il se balance au rythme de la houle entre mes reins,

    semblant saluer les meubles de la chambre

     

    quelle lascivité, quelle incandescence, dans mon bassin,

    il faut que j’aille m’asseoir quelque part, au plus vite,

    il faut que j’aie cette sensation de baiser et d’être baisé, partout en moi,

    une envie folle de sentir mes cuisses se serrer, se desserrer, lentement, fiévreusement,

    de me sentir m’ouvrir, de me sentir m’offrir

    de me sentir comme offert au plaisir, sans rien retenir,

    prêt à me lâcher au féminin,

    envie de me sentir pourfendu jusqu’à la garde,

    envie de sentir comme un pal, allant et venant, en moi

    sensation de fente chaude dans ma chair,

    s’entrouvrant  face à un  océan,

    sentant les vagues, à la fois soyeuses et brutales,

    cognant à la porte, me léchant déjà l’intérieur,

    prêtes à m’inonder, prêtes à envahir irrésistiblement toutes mes cellules

    cela explose maintenant entre mes hanches, cela pétarade,

    ma chair semble grésiller, vibrer, frémir, fondre

     

     

    #45139
    bzo
    Participant

    la jouissance,

    est un moment d’ineffable déchirure,

    dans notre chair

     

    notre corps,

    cette masse compacte, dense,

    de viande, de sang, d’os, de nerfs,

    se déchire, un instant, dans l’invisible,

    fond, se désagrège, entre en fusion,

    s’ouvre comme une corolle,

    cédant un passage, aux énergies qui se ruent

     

    on devient, un instant, comme une plaie béante, souriante,

    jouant au volcan,

    comme baignant dans la herse verticale, géante,

    des rayons d’une cathédrale de lumière,

    nos gémissements montant comme des oiseaux épars,

    dans le silence immense, sous sa voûte

     

     

    #45140
    bzo
    Participant

    yeux fermés,

    je suis roulé par les vagues,

    alors que yeux ouverts,

    je les chevauche

    #45141
    bzo
    Participant

    plaisir tellement rond, tellement parfait

    je sens un cercle qui roule en moi,

    je le sens passer, à travers mes muscles,

    je le sens passer, à travers mon sang,

    je le sens passer, à travers mes os,

    je le sens passer, partout

     

    le contact qui se renouvelle,  sans cesse,

    la douceur voluptueuse de l’angle,

    la continuité du glissement feutré

    qui unit tout sur son passage

     

    une avancée,

    comme par cercles concentriques

    qui se suivent, serrés, les uns contre les autres,

    formant une chaîne,

    finissant par s’arrêter et fondre sur place,

    se répandre aux alentours,

    d’autres, instantanément, s’élancent déjà,

    prennent le relai

    #45163
    bzo
    Participant

    oh comme j’ai jouis, il y a quelques instants,
    comme c’était délicieux,
    j’en ai encore, des frissons partout, tout en écrivant ces mots,
    le nectar ineffable, est encore dans ma chair,
    comme refluant par-ci, par-là,
    je l’ai encore, aussi, dans les doigts

    capturer un peu de l’essence de ces moments ineffables,
    la faire passer dans les mots
    pour que plus tard, cela explose,
    en même temps, dans votre imagination et entre vos reins,
    durant la lecture

    debout, les cuisses bien écartées,
    le cul, au début, appuyé contre le bord de la table en hêtre,
    mais comme je prenais appui de tout mon poids,
    sur des genoux fléchissant de plus en plus,
    je glissais progressivement vers le bas
    et c’est mon dos qui était toujours plus contre le bord de la table,
    les hanches, de plus en plus outrageusement cambrées
    et les cuisses écartelées

    ainsi, cependant,
    j’avais comme un accès de plus en plus privilégié aux muscles du périnée,
    et parvenais à les contracter avec toujours plus de précision et de puissance,
    c’est bien simple,
    j’ai l’impression de pouvoir manipuler ma prostate
    comme si je l’avais dans la main,
    de pouvoir la couver au plus près, avec toute mon ardeur,
    de la presser de tous les côtés, comme je voulais,
    de la frotter comme si c’était la lampe d’Aladin,
    et elle me répondait, la bougresse, comme elle me répondait,
    c’est comme si j’avais de continuelles éjaculations d’ondes prostatiques
    qui montaient depuis mon bassin,
    répandant leurs geysers ineffables, leurs feux d’artifice,
    partout, jusqu’à dans mon cerveau
    et au-delà

    je gardais les yeux, dorénavant, bien ouverts,
    durant toute la séance
    comme je l’ai écrit un peu au-dessus,
    je veux, pour l’instant, bien chevaucher les vagues,
    non, plus juste être entraînées par elles, immergées par elles

    j’aime tellement cette posture,
    la sensation de me baiser fiévreusement, est juste incroyable,
    c’est 100% animal, cru, du coït de chez coït

    comme deux chiens en rut, l’un chevauchant l’autre,
    la femelle qui a le museau dans la poussière du sol,
    le cul en l’air, presque à la verticale, par moments,
    tellement il la travaille avec frénésie,
    ils dérapent continuellement, par à-coups, comiquement vers l’avant,
    avec ses furieux coups de boutoir

    #45165
    bzo
    Participant
    j'en reviens à l'imagination,
    encore et toujours,
    au potentiel de l'imagination, dans l'instant
    
    vitale imagination, splendide imagination, terrible imagination,
    imagination qui peut nous faire vivre des choses, malgré nous
    imagination qui peut nous faire ressentir des choses, malgré nous
    
    
    je reprends l'exemple que j'ai donné, il y a quelque temps,
    marcher la nuit dans la forêt,
    pour un peu que nous soyons, même vaguement, influençable,
    cela peut devenir rapidement une drôle d'épreuve,
    avec l'obscurité, 
    des formes inquiétantes, semblant bouger de tous les côtés,
    des bruits suspects semblant se rapprocher, de plus en plus
    
    c'est de cette imagination-là que je veux parler,
    la puissance absolue de cette imagination-là,
    celle qui peut nous immerger, dans l'instant,
    corps et âme, dans des situations
    que nous savons ne pas être réelle
    mais que nous allons vivre, malgré tout, 
    avec une intensité remarquable
    
    imaginez maintenant ,
    d'être capable d'injecter tout le potentiel de cette imagination-là, 
    dans vos ébats en solitaire ou pas,
    dans vos transes diverses et variées,
    un monde de volupté et de jouissance
    un monde de passion et de communion, même non sexuel,
    qui nous entraîne, dans l'instant, dans un tourbillon fabuleux,
    produit de manière totalement singulière,
    même sans qu'aucun organe sexuel ne soit sollicité directement
    ou alors de manière complètement détournée,
    juste embrasant les énergies en nous
    sachant les canaliser, sachant les faire monter
    
    notre chair peut reproduire toutes les sensations du monde,
    notre chair peut nous faire vivre, toutes les sensations possibles et imaginables,
    elle a tout cela, en elle et encore plus, bien plus,
    c'est un laboratoire perfectionné et performant,
    un laboratoire qui n'attend que son laborantin fou, 
    son créateur avide de sensations fortes, hors des sentiers battus
    
    un laboratoire qui peut tout fabriquer, tout synthétiser,
    au niveau du ressenti, de la sensation, de l'émotion, de la transe, de la jouissance, du désir,
    aller pécher dans les deux genres,
    indistinctement de celui de notre corps,
    aller pécher même au-delà du désir sexuel,
    aller pécher le feu, aller pécher la pierre, 
    aller pécher l'eau, aller pécher  les nuages, aller pécher le soleil,
    aller pécher les animaux, aller pécher les autres êtres humains, 
    aller pécher partout et nulle part, aller pécher tout et rien 
    
    nous plonger dans la communion avec la nature,
    nous plonger dans la communion mystique la plus pure,
    nous plonger dans le coït le plus animal,
    nous plonger dans le coït le plus sophistiqué qui soit
    
    
    à vous de choisir, à vous de bâtir en vous
    à vous de vous investir, à vous de persévérer,
    à vous d'invoquer tout le potentiel en vous,
    à vous d'oser, à vous de vaincre les tabous
    à vous d'aller jusqu'au bout
    et d'essayer et encore d'essayer
    
    
    #45167
    bzo
    Participant

    ce matin,

    mes premiers gestes ont été,

    d’allumer la petite lumière bleue de la lampe de nuit, à côté de mon lit,

    de frotter l’écran de mon smartphone pour stopper le réveil

    et puis de m’enfoncer deux doigts , bien lentement, bien profond, dans le cul

     

    oh comme c’était bon,

    on aurait dit que tout un harem d’hommes et de femmes, merveilleux,

    avec des corps idéaux, des sexes de rêve,

    venaient me caresser de l’intérieur, partout

     

    toute la pénibilité d’être réveillé, après juste 5,6 heures de sommeil,

    s’est estompée en un éclair

    ma chair s’est ensoleillée, mon cerveau a été remplacé par un lac de fleurs estivales

    qui se balançaient joyeusement au vent

     

    après quelques secondes, ainsi,

    goûtant à ces deux doigts qui farfouillaient un peu,

    j’ai bondi hors de mon lit, prêt aux prochains épisodes de ce vendredi,

    le premier a été splendide, scénario parfait, mise en scène et acteurs, impeccables

     

    oh ma chair, comme nous nous entendons,

    comme nous sommes devenus une machine optimisée,

    à éprouver des sensations,

    à faire circuler de la volupté et de la jouissance,

    avanti, avanti, avanti,

    2023, me voilà,

    le cul, la prostate et tout le reste, prêts au galop, à tout instant,

    volcaniquement votre

    #45168
    bzo
    Participant

    ma capacité d’être à l’écoute de mon corps,

    d’être à l’écoute du moindre détail de ce qui se passe en lui

    et puis ma capacité à vivre les situations,

    avec une intensité toute particulière, maximalisée,

    l’effet, “marcher la nuit, dans la forêt, avec l’imagination qui se met à travailler”

     

    l’imagination qui se met à travailler pour nous ou contre nous,

    intensifiant, donc, ce que nous vivons,

    eh bien, tout cela, en l’occurrence, je viens de me rendre compte,

    m’a joué un drôle de tour, ces derniers temps

     

    j’avais noté, à chaque fois que j’étais au repos

    et cela arrive souvent puisque je gagne mon pain,

    et qu’en plus, une bonne partie de mes loisirs,

    se passe devant l’ écran d’un ordinateur

    j’avais noté, donc, je disais

    que je sentais particulièrement fort, mon coeur battre

    et qu’au plus j’y faisais attention,

    au plus j’avais l’impression qu’il battait irrégulièrement, avec des à-coups,

    c’était depuis un certain temps, arrivé au point

    que j’ai fini par prendre rendez-vous chez un cardiologue

    pour un checkup complet

    car je me sentais vraiment pas bien, par moments

     

    électrocardiogramme, échographie, test d’efforts de pédalage sur un vélo,

    n’ont rien donné,

    mon coeur semble en parfait état,

    enfin autant qu’il peut l’être pour un homme de plus de 60 ans,

    qui ne pratique plus aucun sport à cause de ses divers pépins physiques

    et donc qui est essoufflé très rapidement

    (comme c’est déprimant à écrire, pour quelqu’un qui a pratiqué des sports tout sa vie

    mais qui ne peut quasiment plus rien faire, me sens pris au piège comme un rat,

    de ce point de vue)

     

    mais voilà,  même les résultats de cette visite médicale, il y a une semaine, à peine,

    ne m’avaient pas vraiment rassuré

    et j’envisageais de plus en plus une autre visite chez un spécialiste,

    avec des examens complémentaires, plus pointus

     

    mais ce matin, à un moment, il y a même pas une heure,

    je me suis rendu compte que la même capacité que j’ai acquise,

    de ressentir tout ce qui se passe dans mon corps,

    de le transformer en sensation de plaisir,

    cette capacité, donc, qui me permet, comme de me sentir uni totalement à lui,

    ici, pour la première fois, m’a joué plutôt un tour,

    du côté de la marche nocturne dans la forêt,

    c’est-à-dire, un effet négatif,

    m’a fait vivre de mauvais moments

     

    comme je le percevais mon coeur, comme je l’entendais battre,

    et comme il devenait irrégulier,

    je me demande même si je n’étais pas parvenu à le faire battre plus vite,

    sans aucun mouvement, sans aucun geste, effectué,

    juste en me concentrant dessus,

    faudra que je teste, que je fasse des exercices,

    pour un peu vérifier, jusqu’à quel point, je suis capable vraiment de l’influencer

    ou si c’est juste mon  imagination qui me joue des tours

     

    #45169
    bzo
    Participant

    mon cher petit coeur,

    tu t’arrêteras de battre un jour, je sais bien,

    j’espère que ce sera rapide, propre,

    qu’en quelques secondes, je ne serai plus là,

    que ce sera net, clair, sans trop de combat,

    d’essayer de se retenir, de s’empêcher glisser,

    sur la pente vers le vide, vers le rien

    qui s’accentue inexorablement

     

    en attendant, mon cher petit coeur,

    je vais apprendre à t’écouter battre avec plaisir,

    je vais transformer cette capacité que j’ai à t’écouter rebondir dans ta cage,

    pompant et encore pompant le sang

    c’était au point, même que je le sentais circuler,

    je sentais son flux dans les veines et artères, à ta proximité,

    je vais apprendre à prendre tout cela du bon côté, plus tôt,

    le côté de la vie,

    le côté mécanique miraculeuse,

    le côté de la chair en fonctionnement

     

    en attendant, assis à mon bureau, les pieds sur la table,

    je laisse glisser un peu,  la main sur ma peau,

    immédiatement, je suis envahi de frissons,

    je presse un peu les génitaux, avec les cuisses

    et je fais monter une contraction, bien lentement,

    oh mon cher corps, comme tu réagis au quart de tour,

    comme je suis envahi de la tête aux pieds et jusqu’au fond de l’âme,

    de vagues ineffables

     

    merci, mon cher petit coeur

    et de bonnes et nombreuses années, encore par devant toi,

    par devant nous,

    j’espère,

    à déguster les instants, à nous déguster, à déguster ce monde,

    en même temps, si beau et si laid,

    si merveilleux et si cauchemardesque

    #45170
    bzo
    Participant

    quelque temps, après le réveil

    une petite action qui depuis des années, n’était qu’une corvée

    dont je m’acquittais le plus vite possible,

    est devenu ces derniers temps,

    un rituel délicieusement trouble et sexué

    que je fais traîner pendant de longues secondes,

    je veux dire, la mise en place de mes appareils auditifs

     

    vous vous demandez ce qu’il peut y avoir d’excitant,

    à effectuer cette opération,

    hé hé, je fais traîner un peu le suspens,

    je vous laisse tenter de deviner,

    cherchez, cherchez,

    faites travailler votre imagination, vos fantasmes

     

    au fur et à mesure que je les soulève, que je les dirige vers ma tête,

    le geste semble se transformer, les objets que j’ai en main, muent

    et c’est comme si je cherchais, en fait,  à mettre en place,

    des boucles d’oreille

     

    cela s’est fait comme cela, sans que j’y pense,

    sans même que je m’en rende compte, dans un premier temps

    mais à partir d’un moment donné, j’ai réalisé,

    que le geste devenait, comme de plus en plus capiteux,

    s’attardait, s’attardait, autour de mes oreilles,

    une préciosité s’installait,

    mes hanches, aussi, en  bas, semblaient vouloir s’éveiller,

    semblaient vouloir commencer à bouger,

    une langueur généralisée  se faisait ressentir de plus en plus,

    ma peau avait envie de caresses

     

    bref, le yin venait s’emparer des commandes,

    sans même que je m’en rende compte, au début,

    rien que grâce à ce geste de diriger les appareils auditifs vers mes oreilles,

    c’était comme une sorte de signal

    auquel je ne parviens plus du tout à résister,

    n’a, d’ailleurs, aucune envie de résister,

    juste de me laisser faire, de me laisser entraîner,

    de jouer le jeu

     

    plus aucun tabou,

    dans quelque direction que ce soit

    juste le désir roi,

    la musique de la chair,

    quand elle veut, comme elle veut

     

     

     

     

     

    #45171
    bzo
    Participant

    bon dieu que c’est bon

    d’à nouveau pouvoir être entièrement nu, dans mon appartement,

    je bricole aujourd’hui,

    alors forcément, des efforts physiques, constamment en mouvement,

    j’ai fini par me débarrasser de tous mes vêtements

     

    comme c’était bon, dès que toute ma peau était à l’air libre,

    que mes mains pouvaient se poser partout,

    qu’aucun mouvement, aucun geste, n’était entravé par du tissu,

    quelle sensation de légèreté, de liberté, physiques

     

    mes mains en sont toutes excitées, elles vont et viennent,

    le désir, en moi, semble tout ragaillardi,

    retrouver son grand sourire, dans mon sang

     

    je me sens bien, infiniment bien, ainsi,

    mon corps tellement disponible au plaisir,

    je bande pour le plaisir de bander,

    de sentir ma verge, dressée à l’air libre

     

    mon bassin m’appelle, mon sang m’appelle,

    ma prostate m’appelle, mon anus m’appelle,

    mes muscles m’appellent

     

    être nu complètement, c’est tout de suite le printemps,

    la sève qui  monte irrésistiblement de  partout en moi,

    il me faudrait une femme, un homme,

    avec qui m’emmêler, là tout de suite,

    sentir leur sexe contre moi,

    la raideur vibrante de son braquemart contre ma peau, près de ma bouche,

    sa fente humide et chaude, au bout de mes doigts, au bout de ma langue

     

    mais je me débrouille déjà très bien, tout seul,

    on va quand même aller essayer de bricoler un peu,

    tout en me caressant, ondulant un peu,

    me frottant contre les meubles en bois

    et puis laissant le grand bal de mes cuisses,

    faisant frotti frotta avec mes couilles, ma bite

    et des muscles du périnée invitant à danser la prostate,

    commencer

     

    vive la jouissance, vive la volupté, à gogo,

    vive 2023

    et que crèvent dans le pires agonies,

    Poutine et quelques autres

    #45172
    bzo
    Participant

    la technique,
    quelle technique?
    je revendique une absence de technique,
    de plus en plus totale

    je me caresse un peu partout,
    bouge beaucoup,
    plus particulièrement, le bassin,
    prends toutes sortes de postures,
    fais monter des contractions,
    presse, frotte, masse,
    les génitaux, avec les cuisses,
    mets de temps à autre,
    un doigt ou deux, dans l’anus

    et cela, un peu partout, tout seul, chez moi,
    couché sur le lit, assis, debout,
    en cuisinant, en pendant mon linge,
    en bricolant, en télétravail,
    en lisant, en regardant des films,
    en faisant ma gym, en faisant mon yoga,
    sur la table, sous la table, contre la table,
    en marchant, en étant immobile

    mais la manière
    pour effectuer tous ces gestes, tous ces mouvements,
    n’est pas du tout réfléchie,
    est complètement improvisée,
    basée uniquement sur le ressenti,
    non pas que je n’ai pas conscience de ce qui se passe,
    non, c’est moi qui agis à 100%
    mais tout cela semble se faire,
    sans l’intervention direct de mon intellect,
    il ne mène pas la danse
    la danse me mène

    apprendre à laisser la danse nous mener,
    que les gestes, les mouvements,
    les changements de posture,
    semblent pousser spontanément,
    dans le terreau de notre ressenti,
    naissant dans l’instant,
    comme en accroissement accéléré,
    arrosés par le désir

    c’est vraiment le seul secret,
    enfin, dans ma façon de pratiquer
    libérer totalement son désir,
    le laisser faire le plus possible,
    écouter et encore écouter, son corps

    avoir une confiance aveugle,
    en son ressenti et en son désir,
    pour être mené par eux

    tout mon travail, depuis des années,
    je m’en rends compte,
    à consister juste, en cela,
    se débarasser de toutes les idées reçues,
    toutes les idées préconcues, de tous les tabous,
    à oser de plus en plus,
    à laisser faire de plus en plus,
    à se lâcher de plus en plus

    en action,
    effacer les frontières du genre de son corps,
    dans les enchaînements de gestes, de mouvements,
    de prise de positions,
    juste, laisser le corps s’exprimer,
    exprimer toute la féminité et toute la masculinité,
    contenues en ses flancs,
    aussi loin que cela entraîne

    oui, je gigote, par moments, le cul,
    sans doute, de manière totalement ridicule
    mais je n’en ai cure,
    je batifole sans aucune limite, dans mon jardin secret,
    il n’y a personne d’autre que moi, par ici
    pour m’observer et me juger,
    je me suis mis sous la juridiction
    d’un plaisir absolu, total et sans limites,
    au-delà du genre de mon corps,
    que je laisse m’emporter aussi loin qu’il veut

    des dizaines de fois, déjà, très certainement,
    je me suis endormi avec la conviction
    que ceci, il fallait le faire comme cela
    et pas autrement,
    que j’avais enfin une clef infaillible
    qu’il suffisait de tourner
    et hop, voilà, les portes du plaisir,
    s’entrouvriraient, la prochaine fois,
    comme par miracle, d’une manière encore plus incroyable

    elles s’entrouvent, oui, désormais,
    depuis bien longtemps, à chaque fois,
    mais uniquement parce que j’oublie tout,
    j’efface toute directive tracée sur le tableau noir ,
    dès que je me mets en action,
    que je laisse vraiment faire complètement,
    que je parviens toujours plus à libérer les énergies
    et à me laisser entrainer

    les certitudes acquises le jour d’avant,
    ne faisant que freiner, ralentir,
    si j’essaie de me forcer à les appliquer,
    la seule règle que j’ai finalement gardée depuis toujours,
    n’ayant pas besoin d’y penser, un seul instant, pour m’y tenir,
    c’est de ne jamais toucher les génitaux avec les mains,
    zone taboue pour les doigts
    car le plaisir redevient alors, immédiatement pénien
    et l’on se retrouve sur le chemin qui mène vers l’éjaculation

    #45173
    bzo
    Participant

    se lâcher,

    c’est aller à la rencontre des ondes

    qui sont générées en nous,

    de tout son être,

    sans rien retenir

     

    alors la rencontre peut se faire,

    vous êtes ouvert, vous êtes offert,

    vous êtes un buvard, vous êtes une éponge,

    la musique peut commencer

     

    c’est comme plonger dans le vide,

    dans l’invisible,  intérieurement, de tout son poids,

    confiant que quelque chose va vous cueillir,

    confiant que le vertige et la chute,

    c’est de l’ineffable, en puissance

     

    #45174
    bzo
    Participant

    au plus, notre rapport sexuel avec notre, nos partenaire(s),

    est de qualité,

    au plus, nous allons échanger de nos énergies les plus intimes,

    celles dans nos profondeurs

     

    nous créons, en fait, un cercle vertueux

    car au plus, nos énergies se renouvellent, s’échangent,

    au plus la qualité de nos sensations, s’améliorent,

    gagnent en richesse, en finesse, en intensité

     

    mais alors, me direz-vous,

    quand on n’a pas de rapport sexuel du tout, avec partenaire(s),

    comment cela se passe?

     

    cela se passe, en général, très mal

    car la masturbation classique devant l’écran ou un magazine dans une main,

    ne fait qu’appauvrir de plus en plus, nos réserves d’énergie,

    sans vraiment les renouveler,

    nos sensations se fanent peu à peu,

    notre plaisir diminue pour finalement n’offrir qu’un bref soulagement physique

    et mentalement , on n’y trouve pas du tout son compte,

    niveau épanouissement généralisé de l’être

     

    peut-on faire quelque chose pour briser ce cercle infernal

    et trouver de la satisfaction sexuelle,

    rassasier de manière plus optimale, notre chair et notre esprit?

    trouver de l’équilibre, vivre mieux,

    être capable d’être bien à l’écoute de tout, de rien,

    de mieux s’émouvoir, de mieux échanger?

     

    car une chair et un esprit, satisfaits profondément sexuellement,

    nous apportent tellement plus de choses,

    nous permettent de mieux apprécier la vie sous tous ses aspects,

    à chaque instant,

    on est capable de mieux s’émouvoir en allant au théatre, en lisant un livre,

    en regardant un film,

    de mieux et plus librement, rire avec nos ami(e)s,

    de mieux apprécier tout ce qui nous arrive, en général,

    de nous projeter dans le futur, avec plus de confiance et de sérénité

     

    oui, il y a moyen, en solitaire, aussi

    mais c’est une voie étroite, délicate, difficile,

    bien plus qu’avec partenaire

    et puis on n’a pas du tout accès à tout un autre monde,

    à l’altérité d’une autre chair et un autre esprit

    qu’offre l’intimité entre deux êtres

     

    il faut accumuler les énergies, les accumuler toujours plus,

    s’engager sur la voie des plaisirs non péniens,

    s’engager dans la recherche de sensations, de volupté et de jouissance,

    hors des sentiers battus

    et ne plus éjaculer du tout, pour cela

     

    le massage prostatique, donc, les plaisirs anaux,

    les plaisirs énergétiques divers et variés,

    les transes

    mais on peut aussi générer massivement des ondes génitaux,

    y goûter, les déguster, s’en baffrer,

    sans que le plaisir devienne pénien,

    dans ma pratique que j’appelle , mode yin, c’est le cas,

    bien qu’il faut apprendre à reconnaitre certains signaux,

    certaines alarmes qui peuvent se mettre à clignoter très rapidement,

    qui indiquent que le plaisir est en train de passer en mode pénien

    et savoir y réagir au quart de tour pour enrayer le processus

     

    que se passe-t-il quand on commence à accumuler les énergies

    et qu’on n’a pas de rapport sexuel?

    leur stock augmente, bien sûr, drastiquement

    mais aussi les plus anciennes commencent aussi, à s’évacuer, à partir d’un moment

     

    nos réservoirs dans l’invisible,

    n’ont pas une capacité sans limites,

    donc ce qui se passe, c’est que les énergies les plus fraîches, les plus vigoureuses

    expulsent les plus anciennes

     

    il se crée, donc, un mécanisme de renouvellement des énergies,

    comme si on faisait l’amour, on entremêlait nos corps,

    pas en des quantités massives, ponctuellement,

    comme quand on a des rapports sexuels

    mais en continu, tout le long de la journée, de la nuit,

    le résultat, donc, est le même

     

    pour y arriver, bien sûr, sur le long cours,

    il faut supprimer de son quotidien, le “boostage” artificiel du porno, sous toutes ses formes,

    pas évident par moments de résister, même comme cela

    mais nettement plus facile, néanmoins,

    si en plus, nos pratiques parallèles commencent à produire des fruits,

    là, cela devient, très très épanouissant et satisfaisant

     

    jouir, c’est tellement merveilleux,

    avoir son corps envahi de volupté, c’est comme une caresse des dieux

    au plus intime de nos cellules

    et cela épanouit, cela libère, tellement

     

    bon, tout cela , ne sont que des théories, bien sûr,

    basées sur mon expérience au quotidien,

    cela vaut, ce que cela vaut

     

     

     

    #45178
    bzo
    Participant

    le yin et le yang,

    deux petite graines, en nous,

    entrées en contact, qui se mettent à germer,

    qui se mettent à vibrer dans l’instant,

    le couple qui pousse, en  éternellement s’entrelaçant,

    un couple à vivre et à laisser vivre,

    le couple du plus secret désir, en nous

     

    tellement de femme qui nous irrigue,

    elle a son réseau en nous,

    en toute discrétion, la plupart du temps,

    mais besoin parfois de bien peu de chose,

    un mouvement des hanches,  une main sur un sein,

    pour la sentir poindre dans notre chair,

    pour sentir sa présence, dessinée par le désir

    pour qu’on devine son entrejambe,

    comme une porte étroite, entrouverte vers le grand large

     

    l’instant est à saisir,

    l’instant est à vivre ardemment,

    l’instant est bouche de volcan

    et en même temps que tempête de soie

     

     

    #45179
    bzo
    Participant

    j’arrive à un stade de saturation des énergies, dans ma chair

    qui est vraiment, très, très, intéressant,

    la moindre caresse sur ma peau,

    semble comme ouvrir un bras de mer de volupté, en moi

    dont les courants m’entraînent irrésistiblement, comme un fétu de paille

     

    comme je me laisse, volontiers, entraîner,

    comme je jouis de moi-même,

    cela devient presque trop facile,

    la moindre contraction des muscles du périnée,

    me fait tellement gémir,

    des ondes montent, font frémir, font fondre, tout sur leur passage

     

    ineffables instants,

    qu’il fait bon vivre, avec un pareil désir, libéré en soi,

    une telle capacité instantanée d’incandescence,

    de flots de volupté

     

    la prostate bénéficie le plus de cette sursaturation en énergie,

    je la sens gonflée à bloc,

    une vraie petite pile atomique,

    il me suffit légèrement de contracter les muscles autour de l’anus ou du périnée

    ou juste les fesses

    et déjà il y a le tocsin qui sonne là en bas,

    oh comme c’est délicieux, ce branle-bas jouissif,

    on dirait du champagne dans mon bassin,

    c’est tellement pétillant, frémissant,

    intense mais en même temps, tellement léger, cristallin, fin

    #45180
    modeyin
    Participant

    Comme tu dis @bzo

    s’ils savaient…

    #45183
    nousta
    Participant

    Meilleurs vœux à tous

    Santé et la blindé d’orgasme !

    #45185
    bzo
    Participant

    me suis réveillé

    mais instantanément comme happé, emporté, dans un tourbillon,

    c’est comme si une meute de jeunes chiots,

    courraient joyeusement dans tous les sens,

    envahissaient ma chair de leur étourdissant tumulte

     

    je sentais mon sexe, je le sentais un peu raide, vibrant, soyeusement chaud,

    comme j’aurai voulu sentir en ce moment, des lèvres autour,

    des bouches , un peu partout, sur ma peau,

    des langues, des mains, des sexes, leurs fentes, leurs colonnes dressées,

    sentir tout cela vibrer contre ma peau, bouger contre ma peau,

    sentir leur chaleur, leur humidité, leur mucus, leur sperme, leurs odeurs

     

    je glissais un doigt dans mon cul,

    en même temps qu’il remontait en moi,

    je le sentais comme envahir mon sexe raide,

    s’installer dedans ,

    provoquer comme l’arrivée d’un nuage insistant de volupté,

    dansant, dense, soyeux, tellement soyeux

     

    je me levais, effort surhumain car le plaisir ne me quitte pas,

    me suis partout,

    reprenant de plus belle, au moindre mouvement, au moindre geste,

    j’arrive tant bien que mal jusqu’aux tentures fermées,

    je tire pour avoir un peu de lumière,

     

    mes mains vont s’appuyer contre le mur,

    tout mon corps est penché en avant

    et il remue comme une algue dans les courants,

    mon bassin est un champs de mine

    et il y a quelqu’un en train de marcher dedans, au hasard,

    provoquant explosion sur explosion

     

    je vais jusqu’à la cuisine,

    monte sur une chaise pour fermer l’aération, près du plafond

    pour qu’il n’y ait plus le courant d’air pour que la pièce soit bien aérée, la nuit,

    que les chauffages puissent plus efficacement faire leur boulot,

    le bras tendu, j’atteins la petite manette, l’actionne,

    l’air froid n’entre plus

    mais mon bassin recommence à remuer langoureusement,

    mes cuisses se resserrent autour de mes génitaux,

    je gémis et remue comme une liane,  de plus belle

    mais suis en position dangereuse, sur la chaise

    je la sécure un peu en posant le bras qui était en l’air, contre le mur,

    cela me stabilise quelque peu,

    je suis en équilibre, ainsi, je ne sais pas comment

    mais je sens que je peux me laisser aller,

    j’espère que mon instinct ne me trompe pas,

    je ferme les yeux, me laisse emporter,

    mon bassin danse,

    me sens tellement enflammé, me sens ivre,

    me sens comme un sexe dressé, de tout mon être,

    me sens comme un sexe humide et fendu, baillant,

    de tout mon être,

    me sens pénétré de partout, me sens pénétrant partout,

    me sens mâle, me sens femelle, de tout mon être,

    sens les deux sexes tellement confondu, fondu, en moi,

    tellement éveillé, vibrant à l’unisson,

    tellement en action, tous les deux

     

    je brûle, comme je brûle,

    j’ai l’impression d’éjaculer tout le temps

    mais rien ne sort de mon sexe,

    sinon une ineffable chaleur, dense, chaude,

    liquide épais dans l’invisible,

    qui coule de tout mon être,

    qui semble en sortir de partout, y pénétrer de partout

     

    suis descendu de ma chaise, je vais jusqu’à mon bureau,

    c’est trop bon,

    je n’arrête pas de jouir pour l’instant,

    laissons-nous bien aller,

    bien envahir,

    comme mon bassin, en veut toujours,

    ne me laisse plus en paix

    #45186
    bzo
    Participant

    cela n’arrête pas, pour l’instant,

    la saturation en énergie sexuelle, dans ma chair, semble être devenue telle,

    que c’est comme si tout mon intérieur, était empli d’un gaz hautement inflammable

    et qui a tout instant, pour un oui, pour un non,

    embrase toute ma chair,

    mon bassin se met à danser, mes mains se posent sur les seins,

    des contractions montent

    et déjà je ne suis plus que gémissements et râles de plaisir,

    tout le corps remuant comme une liane

    et l’intérieur comme la bouche d’un volcan, en pleine action

     

    comme j’aime être ainsi,

    à un moment, c’est totalement calme, totalement serein, en moi,

    le moment suivant, je suis emporté, remué de fond en comble,

    je suis dans les bras d’un cyclone tropical de volupté et de jouissance,

    quelques instants après, c’est redevenu calme,

    je vaque, à nouveau, à mes occupations, comme si de rien n’était

     

    et puis mon sexe coule tout le temps,

    un léger filet pour marquer son bonheur,

    qu’il est content, qu’il est joyeux et qu’il s’amuse comme un fou

    malgré qu’il n’y ait plus eu de petit jet laiteux,

    depuis des semaines maintenant

     

     

     

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