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20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 1,436)
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  • #40519
    bzo
    Participant

    bug de changement de page 4

    #40523
    bzo
    Participant

    j’arrive tellement à me faire l’amour,
    je ne connais rien de plus délicieux que cette sensation

    rien de plus délicieux, de plus trouble et de plus riche que cette sensation,
    en même temps de se sentir pénétré et en même temps de se sentir pénétrant,
    de sentir des deux côtés à la fois, de se sentir des deux côtés à la fois

    cercle parfait de l’androgynie

    #40524
    bzo
    Participant

    cercle parfait de l’androgynie,
    la sensation d’unité est bouleversante, sentir qu’on est deux qui s’unissent

    jouir de soi, c’est avoir un soleil dans le bassin,
    se sentir tous ses rayons

    #40531
    bzo
    Participant

    j’évoquais il y a quelques jours le fait que je n’effectuais quasiment plus de séances longues, au lit ou ailleurs,
    juste des micro-séances de maximum quelques minutes, voire de quelques secondes,
    cela se confirme, je n’ai pour l’instant, plus aucune appétence pour des durées plus conséquentes,
    donc, grand grand maximum, une dizaine de minutes mais plutôt une minute ou deux, en moyenne

    cela me convient totalement ainsi pour l’instant,
    ainsi, c’est parfaitement intégré à mes faits et gestes du quotidien,
    elles viennent les ponctuer, leur donner un relief inattendu, des colorations spéciales,
    un dépaysement totalement fou, d’un instant à l’autre,
    une plongée sensuelle, sexuelle, en moi-même, n’importe où, n’importe quand, avec quoique je sois occupé,
    décorant irrésistiblement ce flux des minutes d’habitude si ordinaires

    il y a une parfaite continuité la plupart du temps,
    je commence un geste anodin et puis tout d’un coup, il dévie, il ralentit, il se fait lascif
    cela diverge en moi de plus en plus, des barrières sautent, des règles, des lois, n’existent plus,
    je prends un tournant, je prends la tangente, je me dirige vers un autre pays,
    je m’organise une coulée douce en moi, vite fait, bien fait

    oh oui, la coulée douce en soi,
    moments mystère, moments soyeux, moments frissons voluptueux de toutes parts, moments liane lascive,
    s’injecter de la magie, vivre avec une intensité bouleversante, tout d’un coup, le moment,
    intégrer une exploration folle, super-pointue, de soi-même, dans le fil du quotidien

    j’écrivais aussi plus haut que l’intensité du plaisir chez moi, n’était pas liée à la durée de la séance,
    que dès les premiers instants, c’était très très intense,
    c’est entièrement vrai, cependant il faut tout de même nuancer,
    bien sûr, si je fais une séance d’une demie heure, il va y avoir une progressive augmentation de la tension sexuelle,
    cela va aller plus loin, beaucoup plus loin même, qu’en une ou deux minutes
    la jouissance va s’installer en permanence ou à peu près,
    je vais être de plus en plus en roue libre, un délire de plus en plus extravagant

    d’un point de vue, satisfaction basique des besoins physiques,
    je n’ai plus vraiment besoin de séances comme cela depuis longtemps,
    comme je l’ai écrit aussi dernièrement, ces micro-séances, de parfois seulement, quelques secondes,
    sont comme des gestes chirurgicaux de plaisir rassasiant
    et donc, de ce point de vue, je sens que mon corps y trouve largement son compte en fin de jour,
    après que j’ai multiplié suffisamment ce genre de moments intimes

    les séances plus longues, à bien des égards, ne m’apportent rien de plus,
    par exemple, sur la perception de la complicité avec mon corps, la sensation de communion avec lui,
    je les perçois, en fait, plus, avec 30 micro-séances d’une minute en moyenne,
    qu’avec une séance de 30 mn sans discontinuité

    et puis j’aime tellement quand cela démarre, quand soudainement je prends la tangente,
    c’est toujours comme si je basculais instantanément dans une autre dimension de moi-même,
    j’étais occupé au-dessus de la poubelle, à peler une patate
    et puis d’un instant à l’autre, le légume dans une main et dans l’autre, le couteau à peler,
    je suis parti, je ne suis plus là, enfin je suis là mais autrement, tellement autrement,
    mon corps et moi, avons décollé, je dévale en trombe un toboggan de volupté

    et puis le féminin aussi, je le sens mieux en action avec les micro-séances
    car une fois que les flots de la jouissances sont constamment en moi,
    le yin s’est déployé, m’habite entièrement, interagit avec le yang, je suis alors immergé dedans, je le vis de l’intérieur
    mais au fond, les moments où je le sens le mieux, c’est quand il monte en moi, quand il se déploie,
    quand il s’installe dans ma chair, le court moment de la transmutation, de la permutation, de la transformation,
    c’est rapide mais j’en sens tellement chaque détail à chaque fois, à chaque fois aussi ineffable,
    cette caresse inouïe qui m’envahit

    c’est toujours différent à chaque fois, en plus, les nuances sont vraiment infinies,
    je le perçois aussi plus avec ces très courtes séances,
    cela peut être au fil des secondes tout en ciselures fines mais aussi en rut bien bourrin, bien animal en chaleur,
    moments dentelles ou moments bûcheron, voire un mix des deux
    alors que quand je suis parti au long cours, les nuances sont noyées dans un flux continuel, au bout d’un moment,
    c’est puissant, majestueux comme une grande houle loin des côtes, on a tendance alors, juste à se laisser entraîné,
    moins à explorer, moins à relancer sans cesse sa curiosité
    c’est moins laboratoire, moins expérimentation, plus croisière au grand large

    par contre, j’ai l’intention de me remettre au lit pour m’exercer en massage prostatique pur,
    rien que des ondes prostatiques,
    je n’ai pas beaucoup progressé sur ce front,
    toujours le même obstacle, j’ai tellement facile à basculer dans cette pratique désormais si aboutie,
    que je ne parviens tout simplement pas à rester plus de quelques minutes en prostatique pure

    mais je continue, je veux persévérer, le challenge en vaut la peine,
    si je parvenais à réactiver un massage prostatique en mode plus ou moins yang ,
    avec son cortège d’orgasmes qui se suivent à la queue leu leu et ses super O,
    tel que je l’ai déjà connu, que je l’ai déjà vécu, pendant plus d’une année,
    ce serait vraiment fantastique,
    alors je serais comblé au-delà de tous mes espoirs secrets les plus fous

    #40532
    bzo
    Participant

    le plaisir est comme dans une éponge, dans ma chair,
    elle en est imbibée, elle en est saturée,
    il me suffit d’un peu presser dessus
    pour qu’immédiatement, cela sorte de tous les côtés,
    pour qu’immédiatement, cela se mette à dégouliner de tous les côtés

    qui s’en plaindra? certainement pas moi,
    imbibé d’ivresse, imbibé d’ineffable, à toute heure du jour ou de la nuit, en tout endroit,
    j’ai travaillé pour cela,
    l’heure est à la vendange, l’heure est à la chair mûre des grappes juteuses dans la bouche

    #40539
    bzo
    Participant

    l’appétit vient en mangeant,
    ceux qui se sont mis à avancer sérieusement dans leur pratique,
    sauront immédiatement à quoi je fais allusion

    c’est comme Christophe Colomb découvrant l’Amérique, cette histoire
    quand notre plaisir n’est plus lié aux éjaculations et aux érections,
    que l’on découvre que l’on peut passer aussi des heures à jouir sans diminution de l’intensité

    l’oiseau se fait son nid en nous, le terrain est devenu propice aux envols,
    on est quand même mieux à faire cela
    qu’à passer des heures devant la télé à tuer le temps

    au stade où j’en suis arrivé, je suis devenu un self-service
    où le désir se sert tout seul, à la moindre petite fringale,
    qu’il fait bon de sentir en soi toute cette petite mécanique bien au point
    avec le plaisir qui a sa place de choix à la table de mon quotidien,
    il s’y est installé, il s’y sent bien,
    un dialogue avec ma chair, vivre cela, c’est tellement bouleversant,
    la vie a placé en nous des possibilités étonnantes

    regardons autour de nous en été quand la nature est verdoyante,
    des insectes et des oiseaux de tous les côtés,
    au-dessus de nous, un ciel bleu tellement gorgé de soleil
    et puis la chaleur sur notre peau
    et puis une sève encore plus chaude qui irrigue notre corps,
    l’été n’attend que nous, est prêt à nous envahir à tout instant

    l’épanouissement dans l’instant, l’accord vibrant,
    rien ne rime à rien, juste vivre des moments passionnément, sans concessions

    #40540
    bzo
    Participant

    samedi matin, suis resté un peu plus longtemps au lit,
    ces derniers temps, indifféremment en semaine ou le week-end, je ne me couche plus avant 03h du matin,
    un flux des minutes passant avec un mélange de lecture, de films, de séries et puis d’intimité voluptueuse avec ma chair,
    m’a poussé à retarder toujours plus le moment où je me couche,
    bien que j’adore dormir aussi
    mais hé, j’aurai toute l’éternité pour dormir après,
    à moins que je rôtisse en enfer, on verra bien, cela ne me dérange pas outre-mesure, non plus

    en fait si je suis capable de rester en semaine avec si peu de sommeil, j’ai un truc,
    je vais le donner à mes millions de lecteurs aussi, peut-être que cela les intéressera aussi,
    son nom, c’est le Aloe Vera,
    cette plante est miraculeuse,
    sous forme de gel, elle a restitué à mes cheveux qui étaient gras, avait un aspect maladif, les pointes cassantes,
    tout leur éclat, ils sont en parfaite santé désormais,
    une ou deux fois par semaine, avant de me faire mon shampoing,
    je m’en enduis les cheveux et le cuir chevelu, je frictionne un peu
    et reste ainsi au moins une demie heure, avant d’aller les laver

    aussi mes plantes de pied, j’avais une mycose
    qui malgré de nombreuses visites chez des médecins et des tas de remèdes tentés,
    persistait depuis l’adolescence, rien n’y faisait,
    là aussi, deux, trois fois par jour, je les enduit avec le gel
    et c’est bien contenu, ils ont retrouvé un aspect normal, à défaut de guérir

    avec le dentifrice au Aloe Vera, mes dents qui étaient très sensible au chaud et au froid,
    avais tout le temps des inflammations, des saignements,
    mes dents donc, tous ces symptômes ont complètement disparus en quelques jours

    et enfin, le meilleur pour la fin, l’Aloe sous forme de jus à boire, avant chaque repas,
    pas un goût super super mais il y a bien pire cependant
    et les effets ont été extraordinaires au fil des semaines,
    d’bord celui que j’espérai secrètement sans trop y croire,
    il faut savoir que je souffre d’une intolérance aigue au fructose,
    pour ne pas en souffrir constamment, ne plus avoir des brûlures d’estomac à longueur de journée et de nuit,
    comme cela a été le cas pendant des années
    là aussi, après avoir tout essayé, j’ai du me résoudre à supprimer de mon alimentation autant que possible
    le fructose et tous les polyols, sorbitol, xylitol, mannitol,
    la plupart des fruits, pas mal de légumes aussi
    la plus grande partie des édulcorants utilisé par l’industrie alimentaire, en fait,
    je faisais mes coures avec une loupe pour vérifier les étiquettes de ce que j’achète constamment
    et dès que c’était indiqué que cela contenait plus de 3% de sucre, je passais mon chemin,
    eh bien, je ne peux pas manger à nouveau normalement grâce au jus d’Aloe
    dont je prends une grosse cuillérée à soupe avant chaque repas
    mais je peux me permettre des petits écarts, un peu de raisin, de chocolat, de la glace, etc

    mes problèmes d’acidité gastrique et surtout de colon irritable, eux ont complètement disparus
    et puis enfin ce jus d’Aloe Vera à boire, avait la réputation de renforcer le système immunitaire,
    je cite ici Doctissimo:

    Parmi les vertus non prouvées que l’on prête au jus d’aloe vera, on retrouve :
    Une action anti-fatigue ;
    Un effet stimulant du système immunitaire ;
    Une action contre la perte de cheveux ;
    Un purificateur sanguin ;
    Une action antivirale.

    eh bien, cela fait des mois maintenant que j’en bois avant chaque repas,
    j’ai passé tout l’hiver frais comme une fleur, sans aucun refroissèrent
    mais cela c’est peut-être une coïncidence, il faudra voir sur plusieurs années,
    par contre comme je l’écrivais au début de ce texte, je me couche vers 3h du matin depuis des semaines maintenant
    et je tiens très bien le coup, ça ce n’est pas le hasard, je me connais suffisamment,
    j’ai été comme cela pendant des années quand j’étais jeune adulte
    mais cela n’est pas revenu tout seul, si j’en suis capable à nouveau, je l’associe sans hésitation au Aloe Vera
    sous forme de jus

    une précision, il faut prendre la meilleure qualité, bien vérifier que c’est préparé à partir de vraie sève
    et non pas juste de poudre d’Aloe Vera, même BIO,
    ainsi l’Aloe Vera garde toutes ses qualités ,
    personnellement je ne prends qu’une marque française , qui s’appelle Pur Aloe, ils ont toute une gamme
    et j’ai pu constater la qualité,
    bon il y en a d’autres aussi, très certainement

    #40541
    bzo
    Participant

    c’est étonnant car hier vers 3h du matin, avant de m’endormir,
    j’ai fait une petite séance d’une dizaine de minutes qui m’a ouvert des horizons bien intéressants

    ma pratique actuelle, bien aboutie, pour la définir en quelques lignes,
    en mode yin, un mix d’ondes prostatiques, génitales et anales, aussi par moments,
    h bien ce que je suis parvenu à faire , c’est l’exact pendant mais en mode yang,
    je me suis suis rendu compte donc qu’il y avait un autre versant à cette montagne,
    un, en mode yin et un autre, avec la même technique ou à peu près mais en mode yang,
    cela ouvre vraiment des perspectives plus qu’intéressantes
    car c’étaient les mêmes sensations mais en même temps pas les mêmes,
    les mêmes sensations mais plus en mode yin mais en mode yang

    comment j’y suis arrivé? finalement techniquement il n’y a pas grande différence
    mais cela provoque, cela enchaîne un monde différent en moi, au niveau sensitif, sensoriel, état intérieur,
    au niveau de la façon dont l’excitation sexuelle s’empare de moi,
    je suis plus statique, définitivement , en fait il n’y a plus trop de mode liane lascive, de danse avec mes hanches,
    les mains ne caressent plus, restent aussi plus immobiles sur le corps,
    c’est plus sage par rapport à la féminisation plus ou moins accentuée, selon les moments, du mode yin,
    il y a toute une dynamique intérieure qui est différente,
    il n’y a plus le féminin qui s’empare de moi, qui danse à l’intérieur,
    cela crée du vide, du silence, en moi

    il y a des petits moments de caresse, de danse avec les hanches mais c’est très bref, des moments de transition
    avant de retrouver une sorte d’écoute intérieure plus passive, plus statique,
    façon massage prostatique plus traditionnel

    c’est assez reposant en fait, j’aime bien
    et donc au niveau des sensations , cela change du tout au tout, tout en restant identique aussi quelque part,
    c’est la même montagne mais par le versant yang, je monte avec enthousiasme pour l’instant

    #40552
    bzo
    Participant

    arf, mon dernier texte, celui juste au-dessus, c’est n’importe quoi

    #40553
    bzo
    Participant

    assis, j’agace la pointe de mes seins, je laisse courir mes doigts tout autour,
    je me cambre, je ferme les yeux, je serre les cuisses,
    immédiatement je sens le velours chaud de mon sexe, de mes couilles,
    cela se met à vibrer, à ronronner là en bas

    oh mon dieu, toutes ces ondes qui s’échappent de mon bassin,
    qui viennent courir dans tous les sens,
    elles semblent tenter de rejoindre mes doigts, les suivre comme une meute joyeuse,
    je joue ainsi, je m’amuse, je m’enflamme,
    toute cette volupté légère aux nuances sans cesse changeantes sous ma peau,
    c’est tellement réactif, quel carrousel sensuel,
    je gémis doucement, du miel sous mes paupières fermées,
    mes globes oculaires nagent dans du miel chaud parcouru d’étoiles

    je me cambre encore un peu plus et je serre et desserre les cuisses rythmiquement,
    quelle fournaise dans mon bas-ventre, oh c’est ineffable,
    mes paumes emprisonnent mes seins, les serrent en les frottant, les pressant, par des petits mouvements,
    les ondes du bassin et dans ma poitrine semblent s’accorder, se mettre à danser ensemble,
    j’ondule lentement le tronc et mes hanches langoureusement, lascivement,
    le bonheur est vraiment dans la danse, cela danse de partout en moi

    je lance une contraction qui comme un pal entre mes jambes, remonte dans mes entrailles,
    c’est un porte-avions lançant ses jets depuis son pont, ils s’envolent dans toutes les directions
    tandis que le mastodonte continue à remonter en moi,
    les canons aussi font feu, en rafales, des obus, du lourd, cela explose de tous les côtés,
    ah vive la marine, je suis trempé de volupté de la tête au pied et jusqu’au fin fond de l’âme,
    quelle délicieuse tempête à bord, aller mes gaillards, souquez ferme

    #40556
    bzo
    Participant

    j’ai eu , il y a quelques minutes, mon plus splendide orgasme en mode yin, à ce jour

    j’étais debout, le cul reposant un peu sur la table, j’aime énormément pratiquer ainsi,
    un mouvement de va et vient de plus en plus lancinant entre les hanches
    tandis que je me caressais un sein d’une main et que l’autre restait ballante

    la chaleur et la densité, augmentaient de plus en plus dans mon bassin,
    je sentais que j’étais dans le bon rythme, que graduellement plus rien ne me retenait,
    je gémissais très fort sans discontinuité,
    tout mon être était envahi d’une telle lascivité, d’une telle volupté,
    j’en aurais pleurer de joie tellement ma chair était à la fête
    et puis soudain j’ai senti que mes yeux se sont mis à loucher horriblement
    mais je ne pouvais rien y faire, je n’avais envie de ne rien y faire
    et puis de toutes façons, je n’avais plus aucun contrôle,
    tout se relâchait, tout fondait, tout vibrait et puis mes reins tellement embrasés,
    je me sentais en même temps étalon et jument

    cela n’a pas duré très longtemps, une trentaine de secondes
    mais j’ai bien senti qu’il y avait moyen avec un peu d’expérience,
    faire durer la chose bien plus longtemps

    #40558
    bzo
    Participant

    hé hé, se réveiller, empli de volupté, empli de frissons langoureux,
    cela fait quelque temps que mon corps me fait cette fleur, chaque matin

    quoi de plus délicieux comme accueil,
    comme retour à la réalité de ce monde
    qu’ainsi, déposé dans cette chair, parmi des frottements de velours

    c’est ma prise de contact matinale,
    la première chose qui accueille ma conscience,
    dans ce corps qui s’ébroue sous les draps,
    dans ce corps qui s’éveille à lui-même,
    en possession de tout un potentiel d’incandescence instantanée

    #40562
    bzo
    Participant

    oh ces coulées chaudes à l’intérieur
    qui semblent tout faire fondre sur leur passage,
    elles me donnent envie de pleurer de bonheur

    #40564
    bzo
    Participant

    si on qualifie d’obsédé sexuel, quelqu’un qui ne pense qu’a cela ou à peu près,
    quelqu’un dont l’imagination est imbibée de fantasmes, d’idées lubriques, de visions salaces,
    alors je suis tout le contraire car je n’y pense jamais

    par contre, c’est vrai que j’essaie autant que possible tout le long de la journée, de la nuit,
    de me procurer des sensations voluptueuses, de la jouissance, des orgasmes
    tant que cela n’empiète trop sur mes autres occupations,
    j’ai mis au point en solitaire une technique qui est devenue très efficace,
    pour faire couler à volonté des flots de volupté et de jouissance en moi,
    comme ce fil-blog sur mon autosexualité, en atteste

    je ne fantasme pas non plus ou très rarement,
    parfois en rue, quand je vois un beau cul, bien formé, bouger,
    quelques secondes, je sens comme une raideur dans mon pantalon
    ou encore deux seins se balancer dans un chemisier ou un t-shirt, font aussi leur effet
    ou même, je devine la forme d’un sexe d’homme dans son pantalon, là aussi cela peut m’émoustiller un moment
    mais pas beaucoup plus,
    je ne regarde plus jamais de porno,
    cela aide bien à se recentrer, à préserver ses forces sexuelles, à désintoxiquer son imagination
    et savoir se donner dans les moments où cela vaut vraiment la peine, à 100%

    disons que c’est très très spécial pour l’instant chez moi, comme on peut le lire par ici,
    c’est mêlé quasi exclusivement à mes autres occupations du quotidien,
    deux, trois secondes par-ci, deux, trois minutes par-là,
    j’ai effectué une espèce de fusion entre mes activités diverses du quotidien et puis ma pratique,
    c’est possible uniquement, bien sûr car je suis en télétravail depuis des mois,
    au bureau, avec des gens autour, ce ne serait pas le cas,
    je gémis trop facilement sans même m’en rendre compte

    complètement entremêlés à mes faits et gestes, des sortes d’apartés de plaisir
    comme une ponctuation délicieuse à la phrase de mes occupations quotidiennes
    qui s’écrit et s’efface au fil des instants,
    ou alors des espèces de petits entractes plus spécifiquement dédiés,
    je me lève un instant, par exemple, debout contre mon bureau, le cul un peu posé dessus,
    comme j’aime tellement à le faire ces derniers temps
    ou encore alors, debout au milieu de la pièce, les yeux fermés, comme dansant voluptueusement en moi-même,
    n’importe quel mouvement, n’importe quel geste, en fait, effectué lascivement,
    très rapidement, me procure du plaisir, peut me faire jouir

    ne pas y penser mais le faire le plus souvent possible,
    au moins j’y pense, au mieux je le fais, je me suis rendu compte,
    il faut relativiser, bien sûr, remettre dans son contexte, ce genre d’affirmation
    car en fait, tous les aspects de ma pratique ont été à un moment donné ou à un autre,
    pensés, décortiqués, dans leurs moindres détails, explorés dans leurs moindres ramifications
    mais l’ensemble, finalement, doit juste servir à fournir un cadre, une structure ,
    qui permette de faire jaillir, une fois que c’est au point, le plus efficacement possible, les forces en nous,
    qui permette au corps de s’exprimer le plus librement possible, sans plus aucune contrainte, plus aucune restriction,
    en tout cas, dans ma façon de pratiquer

    et donc tout ce qui ne peut pas être géré par le corps lui-même, durant l’action,
    être effectué sans l’intervention de l’intellect,
    en d’autres mots, tout ce qui nécessite systématiquement notre pensée pour être déclenché et puis guidé,
    n’est pas bonne pour moi,
    une bonne technique, est une technique qui se fait oublier complètement,
    si elle continue de trotter dans notre tête,
    qu’elle nécessite tout le temps l’intervention de notre intellect,
    alors il y a quelque chose qui ne va pas avec

    laissez vous bouger, laissez-vous mener, laissez-vous entraîner par le désir, par vos instincts,
    séparez vos pensées et vos actions, forcez-vous à les garder séparées,
    qu’il n’y ait plus aucune lien direct de cause à effet entre elles,
    faites le vide dans votre tête,
    vous allez être étonné comme c’est facile une fois qu’on en prend un peu l’habitude,
    ne pas mener l’action avec son intellect, juste laisser faire,
    on ne fait jamais très longtemps n’importe quoi,
    notre désir, nos instincts, tout un collectif montant de nos entrailles
    vont s’emparer des commandes, en deux temps, trois mouvements,
    si vous êtes prêts pour cela

    mais ce n’est pas non plus un problème, si vous n’êtes pas prêts,
    maladroitement, on se fait son chemin petit à petit,
    il faut savoir souffrir, en l’occurrence, dans notre quête de plaisir,
    la souffrance correspond juste à ne rien ressentir ou du moins,
    beaucoup moins que ce que l’on espérait

    laissez couler librement, éveiller le flux montant de vos entrailles,
    la richesse et la variété des signaux sont confondantes,
    le ressenti peut devenir comme un océan dansant en nous,
    que les sensations jaillissent sans altération, pures, intactes, brillant de toute leur splendeur
    pour quelques instants dans notre chair

    #40567
    bzo
    Participant

    la notion de proximité avec mon corps m’est tellement chère,
    notre complicité amoureuse sans faille,
    fait des étincelles, génère des arc en ciel

    à chaque fois que je me mets en action,
    je ne recherche que cela,
    m’unir à lui

    en y réussissant,
    je sens immédiatement l’étalon et la jument
    qui se sont collés l’un à l’autre

    et la délicieuse fournaise se déclenche,
    il remonte en elle de toute sa longueur
    et moi, je suis catapulté vers le ciel

    #40573
    bzo
    Participant

    mon sexe devient tellement puissant quand je n’ai plus éjaculé depuis un certain temps,
    il, littéralement, vibre entre mes jambes, au moindre effleurement, au moindre contact,
    c’est absolument délicieux, irrésistible,
    surtout que cela se répand comme un feu de paille quasi instantanément à tout mon corps
    si j’enchaîne avec quelques mouvements lascifs du bassin ou que je me caresse la poitrine
    et puis ma prostate aussi, à chaque contraction que je fais monter,
    c’est comme un lent boulet de canon en soie qui remonte dans ma chair en tournoyant

    dans le métro, j’ai du me retenir de gémir de plaisir tout à l’heure,
    quand quelqu’un par hasard, a effleuré ma main,
    ce contact sur ma peau, a provoqué tout un vertige et des tourbillons d’énergie en moi
    c’étaient comme si des feuilles d’ondes douces et frémissantes
    voletaient capricieusement dans un vent invisible partout en moi,
    pendant un bon quart d’heure, j’ai senti ma peau brûler doucement à l’endroit du contact,
    je ne sais même pas si c’était un homme ou une femme,
    quelle importance d’ailleurs

    l’important, c’est que je sois un volcan dégoupillé, prêt à entrer en éruption à tout instant,
    ah comme j’en profite, comme j’en profite,
    les petites abeilles du plaisir, butinent entre mes jambes

    #40574
    bzo
    Participant

    ne pas arriver jusqu’à l’éjaculation dans ma façon de pratiquer,
    est une affaire de noyer les ondes génitales quand elles commencent à se transformer un peu trop en plaisir pénien
    dans un flot accru d’ondes prostatiques,
    celles-ci semblent les éteindre, les moucher comme une chandelle

    je frotte, je presse, mon sexe, mes couilles, ils semblent rayonner en moi leurs ondes par vagues délicieuses,
    c’est la plus ineffable volupté que je connaisse,
    ça mélangé aux mains qui courent un peu partout sur tout le corps,
    je pourrais rester des heures ainsi,
    comme on gratte sa guitare, improvisant et encore improvisant

    eh oui, c’est nouveau, j’ai refais une séance au lit de près d’une heure,
    comme quoi il ne faut jamais écrire, fontaine, je ne boirai jamais plus à ton eau
    mais je n’en suis pas à une contradiction près,
    ce journal suit mes pérégrinations, c’est un joyeux zigzag, parfois je rebrousse chemin même

    je croque les instants avec gourmandise avec mon cher complice,
    en mode yin, je balance mon cul, j’écarte mes cuisses, j’attends que la contraction remonte en moi,
    je vibre de toutes parts, je suis souple comme un roseau, je sillonne les draps,
    le chemin le plus court d’un point à un autre, c’est une courbe,
    tous les géographes vont le diront

    la courbe est divine, la courbe est danse, la courbe est vibrations
    et ma chair est une piste de danse, un bac à sable, un laboratoire d’alchimiste qui vise les étoiles

    #40575
    bzo
    Participant

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    #40576
    bzo
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    #40577
    bzo
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