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30 sujets de 1,171 à 1,200 (sur un total de 1,630)
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    Articles
  • #46332
    bzo
    Participant

    c’est quelque peu mystérieux et étonnant,

    les effets de la non-éjaculation sur une plus longue période,

     

    il y a les effets que j’ai déjà décrits, sur ma sexualité en solo,

    réactivité incroyablement accrue du corps,

    richesse, intensité, diversité, des sensations, tellement démultipliées,

    etc, etc

     

    mais il n’y a pas que cela,

    jai évoqué un peu au-dessus, l’effet que cela a sur mes rêves,

    c’est bien réel, je n’exagère pas,

    ce n’est pas juste du lyrisme gratuit,

    ils sont juste devenus incroyables, d’une puissance et d’une richesse

     

    j’ai l’impression d’avoir deux vies, pour l’instant,

    de passer d’un monde à l’autre,

    en journée, il y a comme cela des bribes qui me reviennent,

    comme si j’avais été visité un autre pays durant la nuit,

    je suis heureux de m’endormir et d’aller vivre une autre vie

     

    mais ce n’est pas tout,

    j’ai une de ces pêches, mais alors une de ces pêches,

    c’est bien simple, suis tout le temps en forme, en super forme même,

    je suis plus vif, j’arrive à mieux me concentrer, suis plus calme, plus composé,

    plus d’énergie, aussi, dans le sport,

    je m’exerce tous les jours sur une machine que je me suis achetée,

    eh bien les chiffres montent, je pédale plus fort, plus longtemps,

    la différence est flagrante

     

    mais ce n’est pas tout,

    le plus intéressant (après la sexualité), pour la fin,

    je suis quelqu’un qui n’est plus tout jeune

    et qui a plein de problèmes physiques

    mais alors, vraiment plein

     

    eh bien, une bonne partie de ces problèmes,

    n’handicapent plus mon quotidien,

    tout ce qui est de l’ordre de douleurs de type inflammatoire,

    s’est peu à peu envolé, pour l’instant,

    mes douleurs aux coudes, (tendinites chroniques), évanouies,

    dernière constatation en date,  l’épine calcanéenne que j’avais au pied droit,

    qui me faisait horriblement boîter, certains jours,

    ppffiou, plus rien, partie

    (bon elle est encore là mais la douleur s’est évanouie)

     

    il faudra que je me plonge vraiment sérieusement dans la lecture de textes sur le tao sexuel

    car ils évoquent cela,

    que celui qui pratique le tao sexuel, retrouve la santé, retrouve la jeunesse,

    ce qui m’arrive, me donne irrésistiblement envie d’en lire plus

     

    mon dentiste qui est un jeune, enfin, assez jeune,

    avec lequel je peux évoquer toutes sortes de sujets,

    avait suggéré que c’était l’augmentation très forte de testostérones

    qui avait un effet anti-inflammatoire,

     

    peut-être qu’il a raison, je ne sais pas

    mais en tout cas, c’est assez génial à vivre

     

    #46333
    bzo
    Participant

    je me sens un peu paresseux, ce soir,

    enfin, paresseux, n’est pas le mot,

    plutôt indolent, plutôt nonchalant,

    pas envie d’être super actif, de bouger beaucoup,

    juste de me laisser faire,

    de laisser couler tranquillement et puissamment, le fleuve

     

    car néanmoins, je me sens toujours lascif,

    lascif de chez lascif,

    lascif, capiteux et excité de partout, quelque part, tout le temps,

    excité avec tranquillité et profusion,

    excité, avec une générosité sans bornes, prête à s’exprimer,

    voici l’état d’esprit permanent, entre mes reins

     

    toujours quelque part, dans ma chair,

    une envie de jouir et d’être empli de volupté,

    cela s’appelle, sans doute, vivre

    et avoir assumé le désir en soi,

    l’avoir cultivé, l’avoir fait grandir, l’avoir ,développé

    lui avoir donné libre cours de déployer ses ailes

     

    entre mes reins, une constante lascivité

    qui ne demande qu’à germer, qu’à fleurir,

    qu’à fleurir superbement dans l’instant

     

    et elle a besoin de si peu de choses,

    oh si peu de choses,

    c’est pour cela que je peux me laisser à une indolence crasse, ce soir,

    je l’avoue,

    laisser mes bras pendre lamentablement, de part et d’autre

    car il suffit de si peu de chose, entre mes hanches,

    oh , si peu de choses,

    de les laisser esquisser, par exemple, comme un pas de danse sexuel vers le côté,

    un petit mouvement langoureux, velouteux, tout de travers,

    un de ces mouvement qui semble en dérapage contrôlé par le désir,

    pour que déjà des vagues s’éveillent partout, entre mes reins

    et si j’enchaîne immédiatement,

    avec un lent frottement, une légère pression maintenue,

    de mes cuisses, sur mes bijoux de famille,

    tout en faisant monter une petit contraction, de derrière les fagots,

    enfin, de derrière les couilles, plutôt, du côté du périnée,

    oh mes enfants,

    il y a directement comme du velours chaud, plaintif

    et du rauque s’étirant interminablement,

    dans ma voix,

    que mes entrailles ont commencé à actionner

     

    comme je suis envahi par la jouissance et par la volupté, pour un oui, pour un non,

    quelle sensation de grâce cristalline, dans la chair,

    quelle sensation de soie dansante dans tout mon être

     

    aussi, ce soir, je laisse faire, tout entièrement, mon bassin,

    je laisse faire,  tout entièrement, mes reins,

    mes bras sont au repos,

    pendent, pendent, n’existent plus,

    c’est uniquement en bas que cela se passe, ce soir

     

    enfin non, plutôt, il faudrait écrire

    que c’est initié uniquement d’en bas, ce soir

    car tout le reste continue de participer encore,

    hormis les bras et les mains,

    tout mon corps danse de l’intérieur, participe à la fête,

    certes un peu moins directement

    que si mes bras étaient de la partie,

    enflammaient, en même temps, ma poitrine, mes flancs, avec des caresses

    cela se répand, un peu moins rapidement

    mais cela se répand, il faut juste quelques secondes de plus,

    pour que le feu prenne

     

     

    #46340
    bzo
    Participant

    ma pratique au lit, est tellement au point,

    tellement bien adapté au fait que je n’ai plus éjaculé depuis des semaines,

    que je peux rester une heure si j’en ai envie,

    alternant du mode prostatique à 100%

    et passer au mode yin

    où les génitaux sont constamment sollicités,

    sans qu’un instant, je bande, même que mon sexe s’épaississe un peu,

    par contre qu’est-ce qu’il coule,

    de grosses larmes de bonheur qui humidifient mes poils, mes couilles,

    le haut de mes cuisses

     

    de temps à autre,

    je passe le doigt sur le méat

    puise un peu de son humidité

    que je porte ensuite à mes lèvres

     

    je bouge peu au lit, contrairement à quand je pratique hors,

    en mode 100% prostatique, je m’en tiens à titiller les tétons,

    il n’y a pas de secret, c’est ce qui est encore le plus efficace

    et puis les contractions, en bas,

    que je laisse monter à leur rythme, à leur fréquence,

    tantôt de fortes pressions, de très fortes , même

    tantôt plus légères, plus fines, en cadence plus ou moins rapide

     

    tantôt rien que les muscles du périnée, tantôt tout participe, ceux autour de l’anus

    et même les fesses entières poussent, se cabrent, pressent,

    se contractent avec toute leur puissance

     

    puis je passe en mode yin

    ces derniers temps, c’est devenu fort statique,

    plus besoin de beaucoup bouger,

    mon corps est tellement réactif, ma prostate, tellement réactive,

    mon anus s’enflamme pour un rien,

    vraiment plus besoin de faire grand chose

    et rester plus statique, cela veut dire que je peux me concentrer encore plus,

    encore plus être à l’écoute, être dans la fusion précise, millimétrée

     

    je galope au plus près de mon corps,

    je fais corps avec mon corps,

    nous ne faisons plus qu’un

    et c’est une des sensations les plus extraordinaires que je connaisse,

    une autre étant, de sentir le masculin et le féminin,

    à l’oeuvre, en même temps, dans ma chair

     

    donc, je passe en mode yin,

    mes cuisses viennent envelopper mes génitaux, les pressent un peu mais pas trop,

    peu de mouvement , donc,

    une lenteur assumée, un ralenti, assumé

    et puis je fais monter des contractions,

    en fait ce sont elles qui mettent en mouvement , mon paquet

    et c’est juste assez, c’est juste parfait, ainsi,

    le pourcentage d’ondes est, plus ou moins, grosso modo,

    de 75% d’ondes prostatiques et de 25% d’ondes génitales

     

    ainsi, l’amalgame qui s’opère est absolument délicieux à vivre,

    il suffit de changer, un tout petit peu de position

    ou de changer la pression musculaire, un peu par-ci, par là

    et déjà les nuances changent complètement

     

    les ondes prostatiques, étant presque constamment majoritaires

    et le peu de mouvement, essentiellement provoqués par les contractions,

    mon pénis reste mou de chez mou

    malgré qu’il participe, constamment, quand je suis en mode yin,

    fournissant une abondance d’ondes génitales

    et malgré que cela fait des semaines que je n’ai plus éjaculé

     

    ah, j’allais oublié, en mode yin, au lit,

    je n’utilise plus du tout les mains,

    quand je repasse en mode 100% prostatique,

    alors je me titille les tétons,

    cela accélère tellement le processus,

    immédiatement, je me mets à trembler, à sursauter,

    des spasmes s’éveillent dans mon bassin,

    un soleil darde de plus en plus puissamment ses rayons

    et je me mets à jouir, et encore, à jouir,

    après quelques minutes, ainsi

    #46343
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo écrit

    et puis les contractions, en bas,

    que je laisse monter à leur rythme, à leur fréquence,

    tantôt de fortes pressions, de très fortes , même

    tantôt plus légères, plus fines, en cadence plus ou moins rapide

     

    tantôt rien que les muscles du périnée, tantôt tout participe, ceux autour de l’anus

    et même les fesses entières poussent, se cabrent, pressent,

    se contractent avec toute leur puissance

    Pareil, ces moments sont très agréables et très addictifs j’en ai envie souvent.

    #46344
    bzo
    Participant

    je me réveille,

    la nuit aura été, à nouveau,  une fête incroyablement ressourçante,

    je sens encore la caresse ineffable des rêves, partout en moi,

    leurs traces sont encore là, partout,

    je les sens, tous ces gnomes et ces lutins,

    en bande désorganisée, fourmillant dans mes veines,

    refluant, s’éloignant, comme un  sillage de bateau, dans ma chair

     

    mais ce n’est que partie remise,

    je vous rejoindrai bientôt, à nouveau,

    pour reprendre cette exploration magique,

    sur le continent secret, sans frontières et sans règles

     

    en attendant, ma main se pose sur la peau,

    mon cerveau est encore tout délicieusement embrumé,

    quelle puissance sexuelle, je sens tout de suite,

    cela semble vrombir sous mes doigts,

    j’ai envie , irrésistiblement, de les bouger,

    de les traîner dessus,

    de sentir des flammes s’éveiller entre mes reins

     

    oh comme j’ai envie de sexe, de stupre, pour l’instant,

    si j’avais quelqu’un à côté de moi,

    mes doigts, ma bouche, ma langue, mes hanches, ma peau,

    se rueraient sur lui ou sur elle,

    engloutiraient, caresseraient, lécheraient, frotteraient, presseraient

     

    sentir sa peau, sentir son sexe,  une fente ou une petite colonne raidie,

    les deux me vont, les deux me conviennent,

    sentir la chose se raidir, se dresser ou devenir humide, gluante, ouverte

    les deux me conviennent,

    ma langue aimera explorer une hampe gorgée de sang, un gland,

    comme la petite crevasse chérie aux plis et replis de chair molle,

    comme une huître entrouverte

     

    il n’y a pas tout cela, à ma portée?

    aucun problème,

    je me débrouille très bien, tout seul aussi,

    avec le féminin éveillé en moi,

    avec le masculin éveillé, dans le féminin, en moi,

    avec mon cul , ma prostate et mon braquemart, capable de jouir sur toute la gamme

    je suis autonome, je suis auto-producteur,

    je génère ce qu’il faut comme sensations

    pour être des deux côtés de la pine, des deux côtés de la peau

     

    mais je dois vous laisser,

    il y a une vague de jouissance qui m’attend,

    elle est trop tentatrice, je la sens qui  gonfle sous ma peau,

    qui  n’attend que moi, pour galoper

     

    les forces de la vie, les forces de la nuit, sont en moi,

    je veux les sentir exploser, jaillir, le plus possible,

    mourir pourrait être encore une autre aventure

    mais en attendant, profitons, profitons,

    l’instant est là, l’instant mystérieux, l’instant insondable

    l’instant aux profondeurs sans fin,

    l’instant voluptueux, l’instant velouteux,

    l’instant nectar, l’instant extase,

    l’instant communion de la chair et de l’esprit,

    l’instant aux infinies possibilités de sensations et de ressenti

    #46345
    bzo
    Participant

    j’ai fait une belle et longue promenade, dans un quartier pittoresque du centre de Bruxelles,

    bien que, qui commence sérieusement à se gentrifier et à être envahi par les touristes,

    fait une halte chez un bouquiniste très intéressant,

    ai ramené beaucoup de beaux livres,

    tellement vital cela, les livres, dans ma vie,

    ils constituent comme les brindilles d’un nid,

    dans lequel je compte passer mes dernières années, de plus en plus

     

    j’ai aussi beaucoup regardé, dans la rue, les hanches, les culs

    et les braguettes, aussi, de temps à autre,

    bien dodue, bien bombée, elle me faisait fantasmer,

    j’imaginais l’engin recroquevillé dedans,

    d’abord au repos puis au garde-à-vous

    puis dans ma bouche, contre ma langue

     

    mais surtout le postérieur de ces dames,

    quelle houle lourde et capiteuse, chez certaines

    et puis par cette chaleur caniculaire,

    peu, peu de vêtements, quasi pas de soutien-gorge,

    cela se balance librement sous la toile,

    cela berce mes yeux, cela ravit mes sens

     

    on devinait,  de derrière, à travers le tissu de leur mince pantalon,

    la fente entre les fesses,

    aussi, la culotte en dentelle légère, toute remontée, coincée entre les lobes,

    comme j’aurai aimé être à la place de ce string,

    bien au chaud, dans ce nid humide, se frottant contre leur chair, à chaque pas

     

    des seins, en veux-tu, en voilà,

    de japonaises, d’espagnoles, d’américaines, etc

    comme j’aurai aimé palper chacune d’elles, au passage,

    quelle élasticité divine et en même temps, quelle fermeté

     

    leurs courbes dansaient dans mes yeux,

    certaines le devinaient, je le sentais,

    tantôt, elles baissaient les yeux, gênées,

    tantôt cela les flattait et une petite lueur s’allumait,

    quelques fois, même j’ai senti du feu, j’ai senti un brasier, en réaction,

    là, mon pénis, directement, trouvait son chemin , vers le haut,

    malgré l’étroitesse de l’espace qui lui était dévolu, pour l’instant

    #46346
    bzo
    Participant

    le stade ultime, pour moi, du “prendre son temps”, d’être bien à l’écoute,

    pour communier avec son corps,

    c’est quelque chose que j’ai déjà évoqué plusieurs fois, par le passé,

    c’est adopter, ce que j’appelle, le rythme des profondeurs, durant la séance

    je vais tenter d’expliquer par ce qui suit,

    ce que j’entends par là,

    les tenants et les aboutissants

     

    c’est un rythme que j’adopte de plus en plus,

    quand mon corps est sursaturé d’énergie,

    du fait de la non-éjaculation qui perdure, qui s’installe

     

    là, depuis hier soir, il est à nouveau totalement là

    et c’est un miracle de tous les instants, à vivre,

    à quel point, les sensations sont perçues à 100% de leur potentiel,

    à quel point, leur richesses, leurs nuances peuvent s’exprimer,

    à quel point, elles m’emmènent haut,

    tout en gardant un certain contrôle constant, implicitement, de la tension sexuelle,

    en filtrant constamment, automatiquement, le plaisir pénien

    pour percevoir, ainsi, avec le plus d’acuité possible,

    les ondes prostatiques, anales et génitales non péniennes

    pour s’empêcher de basculer vers un plaisir pénien,

    caractérisé par un épaissement et une raideur , de plus en plus marqués, du sexe

    et qui finit toujours si on laisse faire, par le petit jet laiteux

     

    un rythme, “normal”, disons,

    laisse les mouvements, les diverses actions,

    comme contractions, caresse, etc,

    s’enchaîner les uns aux autres, n’importe comment,

    le rythme des profondeurs, lui,

    semble avoir systématiquement des temps morts entre les gestes, les mouvements,

    entre toutes les choses que l’on  fait pour attiser le désir,

    il y a , aussi, très nettement, une lenteur assumée, un ralenti assumé

     

    ce rythme peut paraître peu naturel, amorphe,

    avec des interruptions, des temps morts, tout en lenteur

    cependant ce n’est pas du tout le cas,

    une fois qu’on parvient à bien l’appliquer,

    c’est un rythme, juste, profondément différent,

    qui est entièrement à l’écoute de ce qui se passe en nous,

    qui adopte le cycle des sensations et le respecte totalement

     

    c’est quoi le cycle d’une sensation, me demandez-vous?

    eh bien, une sensation est comme une vague,

    elle nait, elle connait ensuite une période d’ascendance,

    durant laquelle elle atteint sa maturité,

    puis elle ralentit et enfin, finit par s’éteindre

     

    un rythme “normal” a tendance à enchaîner le plus vite possible,

    c’est -à-dire, dès qu’une fois, la sensation n’est plus à son pic,

    on cherche à générer la suivante,

    les vagues se chevauchent, effectuent leur course, dans le désordre,

    se bousculent, se brisent les unes contre les autres,

    tentent  d’effectuer leur cycle,

    n’ont pas le temps de s’exprimer entièrement

    que déjà la suivante est sur son dos

     

    et c’est fortement dommage

    car quand on respecte le cycle de chaque sensation,

    celui-ci s’allonge de plus en plus

    et toutes les nuances de son parcours, peuvent s’exprimer pleinement

    et on se rend compte que jusqu’à la fin, il y a quelque chose qui se passe,

    quelque chose à ressentir

    qu’il y a des choses délicieuses à vivre jusqu’à la fin de son cycle

     

    qu’une sensation s’exprime à 100% de son potentiel qu’ainsi,

    qu’une sensation est un tout, qui fait fi du temps

    et qui, en fait, devient apogée sur apogée si on la laisse courir librement jusqu’à la fin,

    elle meurt en laissant échapper un crépuscule mordoré aux infinies nuances,

    d’une beauté sans égale

     

    donc, si vous voulez vivre tout le ciel qu’il porte,

    vous recherchez son aurore, sa pleine expansion sur l’horizon où elle sera au zénith

    mais aussi vous la laisserez aller jusqu’au bout de son cycle

    pour vivre la splendeur de son  crépuscule, dans votre chair

     

    et même j’irai plus loin,

    vous la dégusterez encore, quand elle se sera effacé derrière l’horizon,

    vous goûterez à sa nuit

    car chaque sensation a sa mini-nuit à elle,

    l’épaisseur de son silence à elle

    qu’il convient de goûter

    avant de lancer le cycle suivant

     

    une fois que vous avez un peu d’expérience, avec tout cela,

    vous parviendrez à enchaîner les sensations les unes aux autres,

    elle sembleront être splendidement liées les uns autres,

    une farandole joyeuse dans vos profondeurs

    malgré que vous bougerez nettement moins,

    qu’il semble y avoir un temps mort , entre chaque action

    mais ce temps mort, en fait, est habité,

    tout entièrement par le désir et ses rejetons

    et vous êtes 100% imbibé, imprégné,

    à l’écoute de ce qui ce qui se passe en vous,

    vous le vivez avec une acuité totale,

    une précision et une netteté, sans égales

     

    aussi, les vagues de plaisir pénien, étant beaucoup plus courtes,

    ayant un cycle beaucoup plus bref

    que les ondes prostatiques, anales et génitales non péniennes

    elles sont tuées dans l’oeuf, elles ne peuvent s’enchaîner et ainsi s’amplifier,

    vous pouvez  ainsi,  beaucoup beaucoup mieux exploiter vos génitaux,

    en tirer des ondes puissantes, riches, de plus en plus nuancées

    qui viendront se mêler aux autres types d’ondes,

    sans risquer l’éjaculation

    et de perdre tout ce trésor d’énergie accumulée , au fil des semaines

    qui vous permet des moments de volupté et de jouissance, inouïs

    #46347
    bzo
    Participant

    cette méthode vaut, aussi, bien sûr,

    pour le plaisir 100% prostatique,

    même plus peut-être

     

    couché sur le dos, les cuisses bien écartées,

    les doigts titillant les tétons,

    je fais monter des contractions, plus ou moins fortes,

    tantôt périnée, tantôt aussi anus, etc

    comme décrit plus haut

     

    oser l’interruption, oser le temps d’arrêt,

    oser du retardement, oser du ralentissement,

    oser du changement de rythme,

    ainsi, l’orgasme arrive très rapidement chez moi

    puis ils s’enchaînent à la queue leu leu

     

    à chaque temps d’arrêt, à chaque freinage,

    quand je sens que c’est devenu trop brouillon,

    que j’appuie trop sur la pédale d’accélérateur ,

    trop frénétiquement, trop ne comptant que sur elle,

    la puissance, immédiatement, après,

    semble resurgir de ses cendres, ressourcée, recentrée,

    avec une efficacité retrouvée, avec une précision diabolique

    faisant rejaillir à nouveau,

    des flots sublimes de notes, de ma prostate

     

    cjhercher, aussi, absolument,

    la coordination, la complicité,

    entre les doigts sur les tétons

    et puis les contractions, dans le bassin

    #46348
    bzo
    Participant

    il y a dans les profondeurs de la chair,

    un silence lourd, un silence épais, un silence fertile,

    comme celui dans la forêt

     

    un silence, que dis-je,

    un sol à labourer, un sol à semer,

    un sol où faire pousser,

    dans l’instant

     

    l’un génère, d’arbre en arbre,

    ponctuellement,

    les notes colorées et cristallines,

    des chants d’oiseaux,

    l’autre,

    les volutes soyeuses de la volupté

    et de la jouissance

     

    ce que j’appelle, plus haut,

    le rythme des profondeurs,

    par ses ralentissements, par ces temps d’arrêt,

    tente de restituer,  à la chair, après chaque vague,

    ce silence régénérant, ce silence ressourçant, ce silence fertile

    pour que la suivante puisse s’élancer,

    avec une puissance intacte, sans faille, maximale,

    des nuances, non altérées, d’une richesse infinie

    #46349
    bzo
    Participant

    sentir les notes naître du silence,

    les sentir y retourner,

    une harmonie de tous les instants,

    semble se mettre en place, ainsi

     

    une harmonie sauvage et voluptueuse

    qui fait chanter la chair,

    qui fait respirer la chair

    qui fait respirer à la chair, un autre air,

    un air de fête ressourçante

     

    toutes les fenêtres se sont ouvertes

    pour laisser passer l’air de la fête,

    pour laisser passer le torrent de montagne,

    des rires de la fête, dans la chair

     

    #46350
    bzo
    Participant

    j’ai beaucoup gémi,

    les voisins ont du pester,

    oh ma chair, ma chair chérie,

    nous avons passé de bons moments, n’est-ce pas,

    douce, douce tempête,

    le chant était partout

    #46351
    bzo
    Participant

    divine lenteur,

    au plus je me freine,

    au plus lentement passe en moi, le plaisir

    et j’ai tout le loisir d’observer tous les détails

    de sa parure

     

    par moments, même, il semble faire du vol sur place,

    battant doucement des ailes et comme fixant mon âme,

    comme m’invitant à me dissoudre entièrement

     

    la grâce cohabite tellement bien avec le stupre,

    les ailes des anges tiennent ensemble avec du sperme séché

    et les vagins béants, sont des figures de saints,

    tout emplis de dévotion et de sacré

     

    #46361
    bzo
    Participant

    la perfection absolue, la beauté parfaite,

    du moindre insecte, de la moindre fleur, la plus modeste,

    trouble jusqu’à dans ses profondeurs,

    mon athéisme

     

    mais ce n’est pas grave, pas grave du tout,

    je me suis rendu compte,

    car je n’ai jamais eu peur, d’aimer fort,

    d’aimer passionnément, d’aimer sans réserve

     

    m’agenouiller intérieurement,

    devant le soleil et les grands arbres,

    jusqu’avoir le nez dans la poussière,

    ne me fait pas peur

     

    mais revenons-en à nos moutons,

    revenons-en aux bites et aux chattes,

    aux muqueuses enflammées par le désir,

    aux raideurs et mollesses humides, adorées, de la chair,

    aux lèvres d’en haut, aux lèvres d’en bas,

    à tout ce qui se gobe goulument,

    à tout ce qui se lèche, se frotte, se presse,

    avec avidité, avec passion,

    aux nez et aux langues, en plongée,

    parmi les poils et les odeurs,

    à la rencontre des fentes et des petites tourelles,

    tout à leur exploration passionnée

     

    les deux nuits passées, j’étais à l’hopital,

    rien de grave, juste des examens avancés, en neurologie,

    cependant, certains, vraiment très désagréables,

    après la ponction lombaire, par exemple,

    il a fallu que je reste 6 heures, couché sur le dos, sans trop bouger,

    la colonne vertébrale, devait rester bien à plat ,

    pour que le liquide rachidien, se reconstitue,

    si j’ai bien compris

     

    pour m’occuper,

    je me tournais vers les occupations que je connaissais le mieux,

    à savoir la lecture

    mais pas évident, tenir un livre à bout de bras, sur de longs laps de temps

    et puis, et puis. ahem, vous devinez déjà, bandes de petits coquins,

    le dialogue intime avec ma chair,

    en mode, micro mouvement, maxi effet, pour 6 heures

     

    je laissais les cuisses presser un peu mes bijoux de famille

    et je faisais de légères contractions,

    tout en laissant les doigts errer sur les tétons,

    les titiller, les frotter, les presser, sans discontinuité

     

    comme cela,

    tout en gardant une quasi rigidité de statue, avec le haut de mon corps,

    pour que ma colonne vertébrale bouge le moins possible,

    comme les effets étaient spéciaux,

    les sensations plus brèves

    car je ne pouvais les attiser, les endiabler,

    avec des mouvements, des ondulations,

    des caresses enflammées sur tout le corps

     

    cependant, les contrastes,

    entre la chair muette et la chair qui chante, l’instant d’après,

    ressortait avec une acuité tout à fait frappante,

    dans cette quasi immobilité

     

    l’effet sphynx,

    mort et renaissance des sensations,

    enchantait et surprenait constamment,

    je gémissais doucement, en sourdine,

    ne voulais pas que l’on m’entende du couloir

    où des infirmières passaient régulièrement

     

    enchantement portatif, déplié, adapté aux circonstances,

    j’ai ma boite à outils, constamment, avec moi

     

    je suis sorti vendredi midi, c’est-à-dire, hier

    et l’après-midi, j’ai pu aller me promener dans la forêt,

    la migraine carabinée qui me taraudait,

    a disparu progressivement, parmi les grands arbres,

    faisant place à un éblouissement de tous les instants,

    devant toute cette verdure dansante, baignant dans une glorieuse lumière

     

    je me sentais à la fois, tellement hors du temps

    et tellement  au coeur battant, au coeur ardent, de l’instant,

    moments extatiques, moments de glorieuse paix intérieure

     

    #46363
    bzo
    Participant

    ah jouir, être empli de volupté

    a-t-on jamais inventé meilleure façon de passer le temps?

     

    bon, il y a quelques autres activités qui sont pas mal,

    se promener en forêt, lire, être avec des amis, aller au théatre, faire du yoga

    mais être empli de volupté, jouir, c’est spécial, tout de même,

    on est comme au zénith, du bien-être physique et mental, dans ces moments-là

     

    j’alterne des moments en 100% prostatique et puis en mode yin

    où je mélange allègrement tous les types d’ondes,

    même, hors du lit, j’y arrive , désormais

     

    la seule différence, c’est qu’au lit, en mode yin,

    je n’utilise pas les mains, je bouge peu,

    c’est devenu tellement fort, que juste, j’enveloppe mes génitaux avec les cuisses

    puis j’ondule un peu, je bouge lascivement mon bassin,

    cela me suffit pour devenir une boule de soie chaude dansante, de la tête aux pieds

     

    je me laisse rouler ainsi quelques instants

    puis je retourne en mode 100% prostatique

    car au lit, c’est avant tout, ainsi, que je pratique,

    là, uniquement je me titille les tétons

    et puis en bas les contractions,

    le corps bouge un peu

    mais en accompagnement reflexe

     

    en mode yin, là, c’est la complicité absolue de la chair et de l’esprit,

    tout participe tellement,

    oh comme c’est bon de sentir cela,

    tout votre être embarqué, roulé par le désir

     

    le mode prostatique m’apporte les orgasmes

    et puis des sensations tellement différentes,

    l’alternance est saine, l’alternance enrichit

     

    hors du lit, c’est avant le mode yin,

    avec des caresses à volonté, le corps aussi qui participe pleinement,

    ondule, vacille, tremble, danse

    mais désormais, comme signalé plus haut,

    je me mets aussi en mode 100% prostatique,

    j’y arrive, ce sont des contractions uniquement avec les muscles du périnée

    et puis le titillement des tétons

     

    curieux d’avoir mon premier orgasme prostatique, hors du lit, debout,

    curieux de voir ce que cela va être

     

    et puis tout cela, toujours en mode ralenti,

    la lenteur, l’étirement, les petites  accélérations et décélérations,

    le plaisir en moi, se met au même rythme,

    c’est juste trop bon, de sentir une vague passer en vous au ralenti,

    la sentir passer à travers toutes vos cellules, comme cela,

    on a tellement le temps de la déguster, encore et encore,

    d’en apprécier toutes les nuances, n’en rater aucune

    #46385
    bzo
    Participant

    debout, devant l’évier, l’eau coule à flot,

    j’ai arrêté de faire la vaisselle, pour un moment,

    mes deux mains  se sont posées sur la peau,

    caressent, le torse, les seins,

    un lent mouvement de va et vient,

    anime mon bassin,

    mes jambes sont écartées un peu,

    je suis en 100% prostatique, en bas, pour l’instant

     

    la sensation de pénétration, est partout, entre mes reins,

    je me sens monter, je me sens pénétrer,

    je me sens porteur d’un dard durci, allant et venant,

    je me sens monté, je me sens pénétré, je me sens envahi,

    je sens mes chairs, être labourées,

    frottées de l’intérieur, fouillées, pressées, cognées,

    s’enflammer de plus en plus

     

    c’est juste parfait, c’est juste complet,

    c’est total, pour  l’instant,

    rien ne manque, le désir danse en moi,

    sans retenues, sans frontières,

    il m’emmène sur tout le spectre de la sensation,

    je jouis du vagin, je jouis du pénis, je jouis par les deux bouts,

    dans mes profondeurs, le masculin et le féminin,

    inextricablement, entremêlés,

    travaillent ensemble, dansent ensemble

    #46386
    bzo
    Participant

    ainsi, en action,

    le masculin en le féminin, les deux en moi, éveillés

    je me sens femme à bite, je me sens homme à vagin

    je sens les deux sexes, se défaisant, se reformant,

    se cherchant et se trouvant constamment,

    je me sens rond, je me sens complet

     

    je me sens de fond en comble,

    de fond en comble, une splendide confusion, un splendide trouble,

    une balade aux extrêmes de moi-même,

    une  constante recherche d’union, dans l’instant,

    un vaste territoire, en feu, sans limites, sans frontières,

    un réceptacle bouillonnant,  ouvert sur l’univers,

    envahi, envahi, envahi

     

    la déchirante perfection de l’explosion, au ralenti dans le vide,

    tout coule, tout fond, tout se sépare, tout tournoie,

    il n’y a plus de parois, plus de fondations, plus de toit

    juste un moment de fusion,

    des chairs qui n’existent plus, des chairs fantômes,

    du pur carburant en combustion,

    de la bouillie d’être, en offrande aux dieux

    #46387
    bzo
    Participant

    l’art, le délicieux art, de se donner du plaisir,

    un intime art de vivre,

    l’art de faire défiler,

    la palette infinie des nuances de la volupté et de la jouissance,

    dans sa chair

     

    ces derniers temps,

    en dehors de mon mode yin et du mode prostatique,

    tous les deux qui règnent en moi,

    qui me fleurissent, qui m’épanouissent, au fil des jours,

    colorant mes instants, colorant mes moments de vie,

    je m’offre, aussi, juste avant de m’endormir,

    un curieux moment, très intense, je dois avouer, de plaisir pénien,

    sans bander, sans éjaculer, bien sûr

     

    très très spécial, à peine une trentaine de secondes, au maximum,

    selon les jours,

    un moment de plaisir pénien en mode masochiste, en mode ultra-violent,

    avec la main droite, je commence à triturer mes génitaux,

    très très fort,

    je les presse, je les tords, je les pince,

    je les moleste, sans aucun ménagement

     

    un mélange de douleur vive et de plaisir, du aux manipulations,

    les premières empêchent la moindre bandaison,

    pourtant je m’engage quelque peu , sur la route de l’éjaculation,

    surtout dans mon état, vous imaginez,

    plus lâché mon coup, plus évacuer de petit nuage laiteux,

    depuis des mois, maintenant

     

    mais c’est minime, aucun risque , vraiment, que cela arrive,

    tellement je dose avec un maximum de douleur injectée,

    aux limites du supportable,

    mais en même temps, moments très délectables,

    je suis emporté par un  élan irrésistible de plaisir brut, de plaisir explosif,

    l’excitation monte en flèche à la verticale

    et atteint des sommets étonnants en quelques secondes

     

    la douleur alimente le plaisir, lui confère des colorations pimentées, incroyables,

    je ne peux me retenir,

    je presse, je tords, de plus en plus, goulument, avec déchainement,

    après, pendant de longues secondes, mon sexe me fait vraiment mal

    mais il ne m’en veut pas, je le sens,

    il aime cela, oh combien il a aimé cela

     

    j’ai décidément tous les vices,

    après mes jeux avec l’urine,

    comme c’est bon, le liquide jaune, chaud et un peu visqueux,

    sur les cuisses, l’entrejambe, le bas ventre,

    petites fourmis velouteuses qui courent, qui frottent, qui titillent,

    voilà maintenant votre serviteur, en mode maso,

    on aura tout vu,

    il est irrécupérable, ce garçon

    (garçon fille, à ces moments perdus, encore pire, direct vers le bûcher)

    #46389
    bzo
    Participant

    les secretions les plus intimes,

    la sueur dans la région des sexes, le sperme,

    toutes ces odeurs, vaguement d’urine, aussi,

    tout cela devrait être dans mes textes

     

    j’aimerai que vous ayez tout cela, pendant quelques instants,

    sur les lèvres, dans la bouche, dans les narines,

    que vous le perceviez au bout de vos doigts,

    leur teneur, leur substance, leur consistance,

    leur fumet, plein, plein, partout,

    que vous en soyez trempés, imbibés,

    jusqu’au plus profond de l’âme

     

    que vous nagiez dedans, avec délectation,

    que vous tournoyez dedans, comme un moucheron, tombé dans un  verre de champagne,

    qui va connaître, pour un moment,

    la première et la dernière, ivresse, de sa vie,

    avant que d’être englouti par des lèvres riantes, pulpeuses,

    le regard, juste au-dessus, ayant remarqué

    mais qui ne va pas se priver pour autant,

    de ce moment de liquide ambré et pétillant

     

    #46390
    bzo
    Participant

    dès que j’ai les mains libres,

    qu’elles ne sont plus occupées, avec une de ces taches anodines, quotidiennes,

    elles se posent sur ma peau,

    irrésistiblement, elles sont attirées,

    par cette bonne pâte à jouir,

    tout imbibée de volupté, de lascivité

    qui ne demander qu’à s’exprimer

     

    tels des chevaux sortis de l’écurie,

    elles se mettent à gambader sur ce pré qui leur est dédié,

    qui appartient à leurs sabots, à leurs muscles assoiffés de galop

     

    oh, sentir ces seins , dans mes paumes,

    sentir ces tétons sous mes doigts,

    cette peau, comme elle parfume mon intérieur, de sensations

    dès qu’on la caresse, qu’on la frotte, qu’on la presse, un peu

     

    et puis mon pénis, comme il est doux entre mes cuisses,

    qui la pressent, tantôt avec délicatesse, tantôt sans ménagement,

    comme il rayonne généreusement,

    quelle suavité cristalline, partout dans ma chair,

    grâce à ses ondes

     

    une petite contraction, des muscles du périnée

    et ne voilà-t-il pas déjà que la prostate s’en mêle,

    dardant tout autour ses bonnes vibrations,

    porteuses d’interminable jouissance

     

    oh ma chair, tout ce travail, au fil des années,

    quelle récompense, ta complicité absolue,

    ces innombrables moments de communion, avec toi,

    ces moments d’abandon langoureux

    où n’existe plus qu’un fleuve de nectar, dans lequel je suis dissous

    #46447
    bzo
    Participant

    rester de longues minutes, des dizaines de minutes, même,

    sur le tout bord de la jouissance,

    comme on tourne autour du cratère d’un volcan,

    inspirant à pleins poumons,

    par toutes les cellules de son être,

    la puissance de son feu, la puissance de son brasier, tout proche

     

    j’ahane, je me contorsionne, je hurle, je gémis, je miaule,

    je tressaute, je tremble, je frémis, je frissonne,

    je suis pris de convulsions, dans toutes les directions,

    je n’arrête pas de pré-exploser,

    oh quel torrent divin, dans toute ma chair

     

    mes mains, collés à ma peau,

    mes cuisses collés à mes génitaux,

    mes muscles du périné, collés à ma prostate,

    des couples se sont formés, dialoguent entre eux,

    mes hanchent se balancent,

    mon torse va de-ci, de-là,

    le plaisir me tord comme une poupée de chiffon,

    au gré des vagues de volupté qui me traversent de tous les côtés

     

    faire durer, faire durer,

    le bon miel est dans la durée

    #46449
    bzo
    Participant

    le corps, dans le dialogue intime,

    tout seul(e) ou à plusieurs,

    est essentiellement une boîte à  surprises,

    à constantes surprises

     

    le plaisir de qualité, surprend toujours

    car il semble irréel, neuf,

    encore jamais ressenti

     

    il semble nous tirer, hors du temps,

    son déroulement linéaire, normal,

    nous tirer, aussi, hors de nous-même

    et en même temps, comme au plus profond, de nous-même

    semble mystérieusement, nous connecter, à tout, à rien

     

    peut-être, juste, à nous-même,

    cette connexion que nous avons perdue, depuis bien longtemps

    la sensation intense, d’un lien, pour un moment,

    d’une passerelle

     

    la sensation d’une intensité caressante dans sa chair,

    comme une main dans l’invisible

    qui passerait à travers nos cellules,

    frôlant, frottant, pressant, titillant,

    tournoyant, virevoltant,

    de sa densité lumineuse, chaude et soyeuse

    #46453
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    bzo  écrit

    rester de longues minutes, des dizaines de minutes, même,

    sur le tout bord de la jouissance,

    comme on tourne autour du cratère d’un volcan,

    inspirant à pleins poumons,

    par toutes les cellules de son être,

    la puissance de son feu, la puissance de son brasier, tout proche

    J’aime aussi tourner autour du volcan, en souhaitant qu’il reste actif le plus longtemps possible.

    #46582
    bzo
    Participant

    je me dois d’être complet,

    enfin, le moins incomplet, possible

    car j’écris, en fait, surtout pour moi,

    aussi, je rends compte, je rends compte,

    de mes moments d’intimité avec mon corps

    et de tout ce qu’il y a de sous-jacent,

    enfin de tout ce que je crois, en être sous-jacent,

    de ce que j’ai estimé, à un moment donné, en tout cas

    que cela valait la peine que j’agite mes doigts sur le clavier

     

    quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on écrive, de toutes façons,

    on reste toujours, tellement, tellement, terriblement subjectif,

    alors autant assumer un flou artistique

    brouiller les cartes,

    jusqu’à qu’elles dansent harmonieusement, ensemble,

    qu’elles restituent quelque peu, de cette complexité qu’est le réel

     

    j’avance parmi des corps désirables,

    de plus en plus, en fait,

    du fait que mon désir, à moi, s’aiguise, s’affine,

    se développe dans toutes les directions, en moi

    comme une belle plante, objet de tous les soins

     

    mais il est,  cependant, sérieusement,

    entièrement, uniquement, tourné que vers moi,

    l’apprentissage à devenir auto-suffisant sexuellement,

    exige cette discipline,

    de ne tourner son désir, entièrement, uniquement

    que vers la seule chair, à sa portée,

    à portée de ses mains

     

    il s’agit de bien atteler tous ses chevaux,

    je dis bien tous, que pas un seul ne manque à l’appel,

    qu’à la seule cariole qu’on a à sa disposition

    pour avancer un tant soit peu, optimalement,

    un authentique épanouissement et équilibre à tous les niveaux,

    ainsi, même, est possible, selon mon expérience

     

    j’ai beaucoup évoqué, ces derniers temps,

    mon abstinence d’éjaculation,  depuis des mois,

    les bienfaits étonnants de l’accumulations des énergies,

    sur ma santé, par exemple, c’est particulièrement spectaculaire,

    cela se lit dans les manuels de tao sexuel

    que ce genre de phénomène, peut se produire

    mais c’est autre chose de le vivre, de le vivre dans sa chair, à soi

     

    les différentes douleurs de type inflammatoires

    qui m’empoisonnaient l’existence, depuis des années,

    la surabondance de testostérone,

    (théorie de mon dentiste avec qui je peux parler de tout)

    agissant comme un antiinflammatoire naturel, puissant,

    bien plus efficace et moins nuisible

    que les équivalents chimiques de la pharmacopée moderne,

    a fait disparaître toutes ces douleurs,

    parfois à la limite du supportable,

    que j’avais depuis des années

     

    mais aussi, sur mon bien-être, au quotidien,

    on se sent  puissant, plein d’énergie, déterminé, avec un but dans l’existence,

    au fil des instants,

    tout semble fonctionner plus efficacement,

    on voit mieux, on marche mieux, on boit mieux, on goute mieux, on respire mieux,

    on dort mieux, on rêve mieux, on pète mieux, on chie mieux, on sue mieux

     

    ma sensibilité, aussi,

    semble bien plus affutée, plus  riche, plus capable,

    une sorte de capacité d’étreindre, dans l’invisible, de tout son être,

    décuplée,

    s’exprimant avec une facilité et une puissance, déconcertantes

     

    et puis sexuellement,

    ah, mon corps est tellement réactif,

    (j’aime tellement cette expression, je la ressors régulièrement),

    réagissant au quart de tour, au moindre contact,

    de doigts, ou même juste d’un tissu,

    de n’importe quel matériau, en fait,

    le bois , par exemple, c’est tellement sensuel, le contact du bois sur la peau,

    nu, de temps à autre,

    je me frotte lentement contre mon armoire en hêtre,

    que de frissons, partout en moi

     

    ou juste je bouge, au milieu de la pièce, en fermant les yeux,

    une sorte de danse, lente, spontanée,

    bougeant lascivement, laissant mon bassin s’enfiévrer,

    devenant une flamme ondulant sur place, se caressant,

    l’impression de m’auto-pénétrer, est juste irrésistible

     

    des geysers de sensations et de stimuli agréables, de toutes sortes,

    sont prêts à entrer en action,

    à parcourir mon corps, à la moindre invitation,

    une bien belle ribambelle, de farandoles, d’éclats rires, de velours ondulant,

    dans la chair, à tout bout de champ

     

    cependant, cependant,

    je me suis rendu compte depuis quelque temps

    qu’il ne faut pas trop s’en aller, dans cette direction,

    c’était une grave erreur de ma part,

    qu’il ne suffisait pas, jour après jour,  d’accumuler les énergies,

    car on fonctionne, en fait, comme une cocotte-minute,

    et il faut savoir régulièrement relâcher le trop plein de vapeur,

    tout en gardant, bien soigneusement, la grande majorité, entre ses parois

    sinon, à partir d’un moment, cela devient contre-productif

     

    il y a de la bonne pression et de la mauvaise pression, peu à peu

    la bonne ne peut continuer d’augmenter en nous

    que si la mauvaise est évacuée

    donc, voilà, c’est nécessaire physiologiquement

    mais pas seulement

    tout notre être en a besoin, de ces délicieuses petites explosions,

    cela débouche les tuyauteries,  ramone les cheminées,

    fait passer un assez irrésistible moment,

    on se sent plus souple, plus léger, l’âme dansante, virevoltante,

    avec une envie irrésistible de siffloter, dans les veines

     

    il s’agit donc, de trouver un équilibre, un compromis,

    entre garder un haut niveau d’énergie,

    et puis d’éjaculer régulièrement pour évacuer le trop plein,

    le secret, ici, aussi, encore,

    c’est de se mettre à l’écoute de son corps, plus que jamais

    le solliciter pour nous indiquer le moment,

    s’appuyer sur lui, lui faire confiance

     

    il s’agit, donc, ni d’étouffer son désir,

    de le laisser s’exprimer librement, le plus librement possible

    mais pas non plus de le sur-solliciter artificiellement,

    je pense ici à la pornographie, essentiellement

    qui peut être amusante, à plusieurs,

    incitative, instructive, déclencheuse, festive, que sais-je,

    pour des moments plus coquins, plus épicés

     

    mais en solitaire,

    je trouve qu’elle est un piège, plus qu’autre chose

    qui déclenche une sur-exploitation de nos énergies,

    nos réserves se vident, la qualité des sensations s’étiole,

    on s’appauvrit, quelque part, à l’intérieur,  de plus en plus,

    des tas de problèmes, de toutes sortes, à tous les niveaux, apparaissent

    on devient de plus en plus vulnérable quelque part,

    affaibli, hésitant,  comme un bateau sans gouvernail,

    plus capable d’être piloté

     

     

    #46641
    bzo
    Participant

    j’aime sentir ce sexe et ces couilles, entre mes cuisses,

    je les malaxe avec, les frotte, les presse,

    moule avec, dans l’instant,

    une fente,  entre ses lèvres chaudes,

    dessinées comme deux pentes invitantes

     

    je tends les fesses,

    les referme, les écarte, lentement,

    pour les sentir, s’ouvrir, se refermer,

    comme les ailes d’un papillon de  chair

    s’entrouvrir sur un coeur sauvage, pulsant,

    couleur de volupté,

    battant quelque part, dans mes entrailles,

    effleurant, là,  à l’air libre,

    comme une source de chaleur vibrante

     

    bientôt,

    tout un dédale de chaleur, se forme en moi,

    mes hanches se mettent à onduler

    la mer se forme, lascive, capiteuse,

    partout,

    célébrante, glorieuse, impériale

     

    #46667
    bzo
    Participant

    version retravaillée, améliorée

     

    j’aime sentir ce sexe et ces couilles, entre mes cuisses,

    je les malaxe avec, les frotte, les presse,

    moule avec, dans l’instant,

    une fente,  avec ses lèvres chaudes,

    dessinées comme deux petites pentes invitantes

     

    je cabre les fesses, les remue,

    me cambre, me tend , me relâche,

    referme, écarte, lentement, les cuisses,

    pour me sentir, m’ouvrir, me refermer,

    comme les ailes d’un papillon de  chair, par en bas,

    s’entrouvrant sur un coeur sauvage, couleur de volupté,

    battant quelque part, dans mes entrailles,

    effleurant, là,  à la surface, à l’air libre,

    comme une source de vibrante chaleur

     

    bientôt,

    tout un dédale de chaleur, en moi,

    mes hanches ondulant,

    la mer se formant, lascive, capiteuse à souhait,

    célébrante, glorieuse, impériale,

    infatigable soie intime, houleuse,

    dans la chair

     

    j’ai tous les sexes imaginables,

    corps collaborant, corps coopérant,

    corps complice

     

    #46705
    bzo
    Participant

    le véritable miracle, le véritable mystère,

    c’est cette capacité de rewiring que nous avons en nous

     

    il faut bien essayer d’en prendre toute la mesure,

    prendre conscience à quel point,

    elle est comme un tapis magique, à lente détente,

    d’un cosmopolitisme charnel, sensitif, absolu

    qui nous permet de reprogrammer notre sexualité,

    à peu près comme on veut,

    de la mouler, de la façonner,

    à notre image la plus intime, la plus enfouie

     

    de faire venir s’exprimer en surface,

    en toute liberté,

    le désir ,

    dans toute sa richesse, dans toute sa splendeur,

    sans se soucier d’aucune barrière, d’aucun tabou,

    d’aucune limitation de genre ou autre

     

    l’imagination, le fantasme, le ressenti, sont rois et reines,

    la chair est leur terrain de jeu, leur complice,

    j’ai choisi, pour jouir, mon petit doigt ou ma chevelure, un jour

     

    je veux que mon sexe fleurissent dans les deux genres,

    je veux me sentir femme, de la tête aux pieds, par moments,

    je veux sentir, aussi, mon sexe raide, dressé,

    je veux, en même temps, me sentir pousser des lèvres, en bas,

    je veux sentir les deux sexes

     

    le miracle du rewiring,

    c’est de pouvoir jouir de n’importe quelle partie de son corps,

    c’est de pouvoir se caresser n’importe où

    et en jouir, en râler comme un possédé,

    ne plus être qu’un torrent de miel,

    se déversant dans notre âme et la moindre cellule, de son corps

     

    je me touche le sein,

    oh est-ce bien encore mon sein,

    celui d’un homme de 64 ans?

    ou est-ce un sein construit dans ma chair,

    remodelé, au galbe parfait

    puisqu’il m’envoie au septième ciel,

    quand je veux, comme je veux, autant de temps que je veux

     

    #46706
    bzo
    Participant

    apprendre à exploser,

    apprendre à générer de l’incontrôlé, de l’incontrôlable,

    dans sa chair

     

    je me veux, toujours plus forcené,

    toujours plus libéré

    toujours plus attentionné,

    toujours plus doux

     

    vastitude infinie des énergies,

    en nous,

    savoir faire allégeance à son corps,

    s’allier, un instant, à lui,

    pour un somptueux galop

     

    jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier souffle,

    la chaleur tapie en nous, fomente, bouillonne,

    cherche une voie pour s’exprimer

     

    sublimation des corps,

    que tout ce qu’ils contiennent,

    prenne feu, un instant

     

    la vie comme un élastique

    qui s’étire de plus en plus,

    qui, un jour,  casse

     

    pris à la gorge,

    à la très exacte intersection,

    de ce qui est en train de se passer,

    de ce qui s’est passé

    et de ce qui va se passer

     

    mon humeur est au bassin chantonnant,

    au bassin dansant, au bassin ondulant,

    aux mains baladeuses

     

    à la très exacte mais malléable,  intersection

    de la prostate, de l’anus et des génitaux,

    un très momentané, soulagement, sans fin

    avec  accompagnement de bain d’étoiles

     

     

     

     

     

     

    #46707
    bzo
    Participant

    vous n’êtes peut-être pas fait pour la douceur

    mais plutôt pour le passage en force

     

    j’écris cela pour ceux qui taquinent, sans grand résultats,

    leur prostate,

    comme si c’était de la porcelaine fine

    qu’il faudrait juste effleurer avec un plumeau

     

    vous êtes peut-être fait pour le marteau-piqueur, les gants de boxe,

    vous, je ne sais pas

    mais moi, oui,

    au plus fort je la cogne, ma prostate,

    au plus fort, elle me cogne

     

    bon, il y a des moments de délicatesse, aussi

    mais ce sont des intermèdes, des variations,

    dans l’ensemble,

    la moyenne, c’est du contact lourd, très lourd

     

    couché sur le dos, dans mon lit,

    les doigts chatouillant, pressant, titillant les tétons,

    en bas, il y a l’artillerie qui canonne, à tout va,

    ma prostate, en réponse, m’envoient des giclées d’ondes délicieuses

    qui se répandent dans mon bassin, dans mon torse,

    de temps à autre, cela explose,

    je me mets à me contorsionner, à avoir des spasmes,

    j’éructe, je hurle, je gémis,

    cela fond de tous les côtés en moi

    comme si un volcan s’était mis à cracher sa lave,

    dans mes entrailles

    #46708
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    bzo a écrit

    à la très exacte mais malléable, intersection

    de la prostate, de l’anus et des génitaux,

    un très momentané, soulagement, sans fin

    avec accompagnement de bain d’étoiles

    Grâce à ce que je lis ici, je m’intéresse depuis peu à cet endroit, les sensations sont très agréables et irradient tout le bassin, elles sont tenaces dans la durée lorsqu’il a été bien chauffé.

     

     

    bzo a écrit

    vous n’êtes peut-être pas fait pour la douceur

    mais plutôt pour le passage en force

     

    Pour l’instant c’est la douceur qui marche et très bien même, cette nuit je me suis fais une session “sèche” et à midi j’ai encore le périnée en feu qui irradie et crée des spasmes dès que je le contracte.

    Délicieux.

    #46803
    bzo
    Participant

    ma chair , par moments, est habité par une telle volupté,

    tellement intense et à la fois, tellement douce,

    que c’est juste parfait,

    rien, rien, ne manque

     

    une forme de communion, entre la chair et l’esprit,

    de juste être là, tout entièrement, dans l’instant,

    en moi, toute la confusion,

    toute la tempête dans un verre d’eau, qu’est ma vie,

    ont disparus,

    ont laissé la place à une forme de joie voluptueuse

    habitant toutes les cellules de mon être

     

    sensation de plénitude, d’épanouissement,

    de me nourrir de la sève de la vie,

    de vibrer, de vibrer, de toutes mes fibres,

    de retrouver l’animal,

    de retrouver les gestes premiers, les gestes vitaux,

    les gestes qui libèrent, du désir,

    de fondre les deux genres en un seul

    et de transformer ma chair,

    en un kaleidoscope de sensations, sans cesse, changeant

     

     

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