Mots-clés : aneroless
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7 septembre 2023 à 20 h 38 min #46332bzoParticipant
c’est quelque peu mystérieux et étonnant,
les effets de la non-éjaculation sur une plus longue période,
il y a les effets que j’ai déjà décrits, sur ma sexualité en solo,
réactivité incroyablement accrue du corps,
richesse, intensité, diversité, des sensations, tellement démultipliées,
etc, etc
mais il n’y a pas que cela,
jai évoqué un peu au-dessus, l’effet que cela a sur mes rêves,
c’est bien réel, je n’exagère pas,
ce n’est pas juste du lyrisme gratuit,
ils sont juste devenus incroyables, d’une puissance et d’une richesse
j’ai l’impression d’avoir deux vies, pour l’instant,
de passer d’un monde à l’autre,
en journée, il y a comme cela des bribes qui me reviennent,
comme si j’avais été visité un autre pays durant la nuit,
je suis heureux de m’endormir et d’aller vivre une autre vie
mais ce n’est pas tout,
j’ai une de ces pêches, mais alors une de ces pêches,
c’est bien simple, suis tout le temps en forme, en super forme même,
je suis plus vif, j’arrive à mieux me concentrer, suis plus calme, plus composé,
plus d’énergie, aussi, dans le sport,
je m’exerce tous les jours sur une machine que je me suis achetée,
eh bien les chiffres montent, je pédale plus fort, plus longtemps,
la différence est flagrante
mais ce n’est pas tout,
le plus intéressant (après la sexualité), pour la fin,
je suis quelqu’un qui n’est plus tout jeune
et qui a plein de problèmes physiques
mais alors, vraiment plein
eh bien, une bonne partie de ces problèmes,
n’handicapent plus mon quotidien,
tout ce qui est de l’ordre de douleurs de type inflammatoire,
s’est peu à peu envolé, pour l’instant,
mes douleurs aux coudes, (tendinites chroniques), évanouies,
dernière constatation en date, l’épine calcanéenne que j’avais au pied droit,
qui me faisait horriblement boîter, certains jours,
ppffiou, plus rien, partie
(bon elle est encore là mais la douleur s’est évanouie)
il faudra que je me plonge vraiment sérieusement dans la lecture de textes sur le tao sexuel
car ils évoquent cela,
que celui qui pratique le tao sexuel, retrouve la santé, retrouve la jeunesse,
ce qui m’arrive, me donne irrésistiblement envie d’en lire plus
mon dentiste qui est un jeune, enfin, assez jeune,
avec lequel je peux évoquer toutes sortes de sujets,
avait suggéré que c’était l’augmentation très forte de testostérones
qui avait un effet anti-inflammatoire,
peut-être qu’il a raison, je ne sais pas
mais en tout cas, c’est assez génial à vivre
7 septembre 2023 à 23 h 00 min #46333bzoParticipantje me sens un peu paresseux, ce soir,
enfin, paresseux, n’est pas le mot,
plutôt indolent, plutôt nonchalant,
pas envie d’être super actif, de bouger beaucoup,
juste de me laisser faire,
de laisser couler tranquillement et puissamment, le fleuve
car néanmoins, je me sens toujours lascif,
lascif de chez lascif,
lascif, capiteux et excité de partout, quelque part, tout le temps,
excité avec tranquillité et profusion,
excité, avec une générosité sans bornes, prête à s’exprimer,
voici l’état d’esprit permanent, entre mes reins
toujours quelque part, dans ma chair,
une envie de jouir et d’être empli de volupté,
cela s’appelle, sans doute, vivre
et avoir assumé le désir en soi,
l’avoir cultivé, l’avoir fait grandir, l’avoir ,développé
lui avoir donné libre cours de déployer ses ailes
entre mes reins, une constante lascivité
qui ne demande qu’à germer, qu’à fleurir,
qu’à fleurir superbement dans l’instant
et elle a besoin de si peu de choses,
oh si peu de choses,
c’est pour cela que je peux me laisser à une indolence crasse, ce soir,
je l’avoue,
laisser mes bras pendre lamentablement, de part et d’autre
car il suffit de si peu de chose, entre mes hanches,
oh , si peu de choses,
de les laisser esquisser, par exemple, comme un pas de danse sexuel vers le côté,
un petit mouvement langoureux, velouteux, tout de travers,
un de ces mouvement qui semble en dérapage contrôlé par le désir,
pour que déjà des vagues s’éveillent partout, entre mes reins
et si j’enchaîne immédiatement,
avec un lent frottement, une légère pression maintenue,
de mes cuisses, sur mes bijoux de famille,
tout en faisant monter une petit contraction, de derrière les fagots,
enfin, de derrière les couilles, plutôt, du côté du périnée,
oh mes enfants,
il y a directement comme du velours chaud, plaintif
et du rauque s’étirant interminablement,
dans ma voix,
que mes entrailles ont commencé à actionner
comme je suis envahi par la jouissance et par la volupté, pour un oui, pour un non,
quelle sensation de grâce cristalline, dans la chair,
quelle sensation de soie dansante dans tout mon être
aussi, ce soir, je laisse faire, tout entièrement, mon bassin,
je laisse faire, tout entièrement, mes reins,
mes bras sont au repos,
pendent, pendent, n’existent plus,
c’est uniquement en bas que cela se passe, ce soir
enfin non, plutôt, il faudrait écrire
que c’est initié uniquement d’en bas, ce soir
car tout le reste continue de participer encore,
hormis les bras et les mains,
tout mon corps danse de l’intérieur, participe à la fête,
certes un peu moins directement
que si mes bras étaient de la partie,
enflammaient, en même temps, ma poitrine, mes flancs, avec des caresses
cela se répand, un peu moins rapidement
mais cela se répand, il faut juste quelques secondes de plus,
pour que le feu prenne
8 septembre 2023 à 22 h 43 min #46340bzoParticipantma pratique au lit, est tellement au point,
tellement bien adapté au fait que je n’ai plus éjaculé depuis des semaines,
que je peux rester une heure si j’en ai envie,
alternant du mode prostatique à 100%
et passer au mode yin
où les génitaux sont constamment sollicités,
sans qu’un instant, je bande, même que mon sexe s’épaississe un peu,
par contre qu’est-ce qu’il coule,
de grosses larmes de bonheur qui humidifient mes poils, mes couilles,
le haut de mes cuisses
de temps à autre,
je passe le doigt sur le méat
puise un peu de son humidité
que je porte ensuite à mes lèvres
je bouge peu au lit, contrairement à quand je pratique hors,
en mode 100% prostatique, je m’en tiens à titiller les tétons,
il n’y a pas de secret, c’est ce qui est encore le plus efficace
et puis les contractions, en bas,
que je laisse monter à leur rythme, à leur fréquence,
tantôt de fortes pressions, de très fortes , même
tantôt plus légères, plus fines, en cadence plus ou moins rapide
tantôt rien que les muscles du périnée, tantôt tout participe, ceux autour de l’anus
et même les fesses entières poussent, se cabrent, pressent,
se contractent avec toute leur puissance
puis je passe en mode yin
ces derniers temps, c’est devenu fort statique,
plus besoin de beaucoup bouger,
mon corps est tellement réactif, ma prostate, tellement réactive,
mon anus s’enflamme pour un rien,
vraiment plus besoin de faire grand chose
et rester plus statique, cela veut dire que je peux me concentrer encore plus,
encore plus être à l’écoute, être dans la fusion précise, millimétrée
je galope au plus près de mon corps,
je fais corps avec mon corps,
nous ne faisons plus qu’un
et c’est une des sensations les plus extraordinaires que je connaisse,
une autre étant, de sentir le masculin et le féminin,
à l’oeuvre, en même temps, dans ma chair
donc, je passe en mode yin,
mes cuisses viennent envelopper mes génitaux, les pressent un peu mais pas trop,
peu de mouvement , donc,
une lenteur assumée, un ralenti, assumé
et puis je fais monter des contractions,
en fait ce sont elles qui mettent en mouvement , mon paquet
et c’est juste assez, c’est juste parfait, ainsi,
le pourcentage d’ondes est, plus ou moins, grosso modo,
de 75% d’ondes prostatiques et de 25% d’ondes génitales
ainsi, l’amalgame qui s’opère est absolument délicieux à vivre,
il suffit de changer, un tout petit peu de position
ou de changer la pression musculaire, un peu par-ci, par là
et déjà les nuances changent complètement
les ondes prostatiques, étant presque constamment majoritaires
et le peu de mouvement, essentiellement provoqués par les contractions,
mon pénis reste mou de chez mou
malgré qu’il participe, constamment, quand je suis en mode yin,
fournissant une abondance d’ondes génitales
et malgré que cela fait des semaines que je n’ai plus éjaculé
ah, j’allais oublié, en mode yin, au lit,
je n’utilise plus du tout les mains,
quand je repasse en mode 100% prostatique,
alors je me titille les tétons,
cela accélère tellement le processus,
immédiatement, je me mets à trembler, à sursauter,
des spasmes s’éveillent dans mon bassin,
un soleil darde de plus en plus puissamment ses rayons
et je me mets à jouir, et encore, à jouir,
après quelques minutes, ainsi
9 septembre 2023 à 8 h 47 min #46343PetitsPlaisirs76ParticipantSalut
bzo écrit
et puis les contractions, en bas,
que je laisse monter à leur rythme, à leur fréquence,
tantôt de fortes pressions, de très fortes , même
tantôt plus légères, plus fines, en cadence plus ou moins rapide
tantôt rien que les muscles du périnée, tantôt tout participe, ceux autour de l’anus
et même les fesses entières poussent, se cabrent, pressent,
se contractent avec toute leur puissance
Pareil, ces moments sont très agréables et très addictifs j’en ai envie souvent.
9 septembre 2023 à 9 h 55 min #46344bzoParticipantje me réveille,
la nuit aura été, à nouveau, une fête incroyablement ressourçante,
je sens encore la caresse ineffable des rêves, partout en moi,
leurs traces sont encore là, partout,
je les sens, tous ces gnomes et ces lutins,
en bande désorganisée, fourmillant dans mes veines,
refluant, s’éloignant, comme un sillage de bateau, dans ma chair
mais ce n’est que partie remise,
je vous rejoindrai bientôt, à nouveau,
pour reprendre cette exploration magique,
sur le continent secret, sans frontières et sans règles
en attendant, ma main se pose sur la peau,
mon cerveau est encore tout délicieusement embrumé,
quelle puissance sexuelle, je sens tout de suite,
cela semble vrombir sous mes doigts,
j’ai envie , irrésistiblement, de les bouger,
de les traîner dessus,
de sentir des flammes s’éveiller entre mes reins
oh comme j’ai envie de sexe, de stupre, pour l’instant,
si j’avais quelqu’un à côté de moi,
mes doigts, ma bouche, ma langue, mes hanches, ma peau,
se rueraient sur lui ou sur elle,
engloutiraient, caresseraient, lécheraient, frotteraient, presseraient
sentir sa peau, sentir son sexe, une fente ou une petite colonne raidie,
les deux me vont, les deux me conviennent,
sentir la chose se raidir, se dresser ou devenir humide, gluante, ouverte
les deux me conviennent,
ma langue aimera explorer une hampe gorgée de sang, un gland,
comme la petite crevasse chérie aux plis et replis de chair molle,
comme une huître entrouverte
il n’y a pas tout cela, à ma portée?
aucun problème,
je me débrouille très bien, tout seul aussi,
avec le féminin éveillé en moi,
avec le masculin éveillé, dans le féminin, en moi,
avec mon cul , ma prostate et mon braquemart, capable de jouir sur toute la gamme
je suis autonome, je suis auto-producteur,
je génère ce qu’il faut comme sensations
pour être des deux côtés de la pine, des deux côtés de la peau
mais je dois vous laisser,
il y a une vague de jouissance qui m’attend,
elle est trop tentatrice, je la sens qui gonfle sous ma peau,
qui n’attend que moi, pour galoper
les forces de la vie, les forces de la nuit, sont en moi,
je veux les sentir exploser, jaillir, le plus possible,
mourir pourrait être encore une autre aventure
mais en attendant, profitons, profitons,
l’instant est là, l’instant mystérieux, l’instant insondable
l’instant aux profondeurs sans fin,
l’instant voluptueux, l’instant velouteux,
l’instant nectar, l’instant extase,
l’instant communion de la chair et de l’esprit,
l’instant aux infinies possibilités de sensations et de ressenti
9 septembre 2023 à 18 h 06 min #46345bzoParticipantj’ai fait une belle et longue promenade, dans un quartier pittoresque du centre de Bruxelles,
bien que, qui commence sérieusement à se gentrifier et à être envahi par les touristes,
fait une halte chez un bouquiniste très intéressant,
ai ramené beaucoup de beaux livres,
tellement vital cela, les livres, dans ma vie,
ils constituent comme les brindilles d’un nid,
dans lequel je compte passer mes dernières années, de plus en plus
j’ai aussi beaucoup regardé, dans la rue, les hanches, les culs
et les braguettes, aussi, de temps à autre,
bien dodue, bien bombée, elle me faisait fantasmer,
j’imaginais l’engin recroquevillé dedans,
d’abord au repos puis au garde-à-vous
puis dans ma bouche, contre ma langue
mais surtout le postérieur de ces dames,
quelle houle lourde et capiteuse, chez certaines
et puis par cette chaleur caniculaire,
peu, peu de vêtements, quasi pas de soutien-gorge,
cela se balance librement sous la toile,
cela berce mes yeux, cela ravit mes sens
on devinait, de derrière, à travers le tissu de leur mince pantalon,
la fente entre les fesses,
aussi, la culotte en dentelle légère, toute remontée, coincée entre les lobes,
comme j’aurai aimé être à la place de ce string,
bien au chaud, dans ce nid humide, se frottant contre leur chair, à chaque pas
des seins, en veux-tu, en voilà,
de japonaises, d’espagnoles, d’américaines, etc
comme j’aurai aimé palper chacune d’elles, au passage,
quelle élasticité divine et en même temps, quelle fermeté
leurs courbes dansaient dans mes yeux,
certaines le devinaient, je le sentais,
tantôt, elles baissaient les yeux, gênées,
tantôt cela les flattait et une petite lueur s’allumait,
quelques fois, même j’ai senti du feu, j’ai senti un brasier, en réaction,
là, mon pénis, directement, trouvait son chemin , vers le haut,
malgré l’étroitesse de l’espace qui lui était dévolu, pour l’instant
10 septembre 2023 à 9 h 39 min #46346bzoParticipantle stade ultime, pour moi, du “prendre son temps”, d’être bien à l’écoute,
pour communier avec son corps,
c’est quelque chose que j’ai déjà évoqué plusieurs fois, par le passé,
c’est adopter, ce que j’appelle, le rythme des profondeurs, durant la séance
je vais tenter d’expliquer par ce qui suit,
ce que j’entends par là,
les tenants et les aboutissants
c’est un rythme que j’adopte de plus en plus,
quand mon corps est sursaturé d’énergie,
du fait de la non-éjaculation qui perdure, qui s’installe
là, depuis hier soir, il est à nouveau totalement là
et c’est un miracle de tous les instants, à vivre,
à quel point, les sensations sont perçues à 100% de leur potentiel,
à quel point, leur richesses, leurs nuances peuvent s’exprimer,
à quel point, elles m’emmènent haut,
tout en gardant un certain contrôle constant, implicitement, de la tension sexuelle,
en filtrant constamment, automatiquement, le plaisir pénien
pour percevoir, ainsi, avec le plus d’acuité possible,
les ondes prostatiques, anales et génitales non péniennes
pour s’empêcher de basculer vers un plaisir pénien,
caractérisé par un épaissement et une raideur , de plus en plus marqués, du sexe
et qui finit toujours si on laisse faire, par le petit jet laiteux
un rythme, “normal”, disons,
laisse les mouvements, les diverses actions,
comme contractions, caresse, etc,
s’enchaîner les uns aux autres, n’importe comment,
le rythme des profondeurs, lui,
semble avoir systématiquement des temps morts entre les gestes, les mouvements,
entre toutes les choses que l’on fait pour attiser le désir,
il y a , aussi, très nettement, une lenteur assumée, un ralenti assumé
ce rythme peut paraître peu naturel, amorphe,
avec des interruptions, des temps morts, tout en lenteur
cependant ce n’est pas du tout le cas,
une fois qu’on parvient à bien l’appliquer,
c’est un rythme, juste, profondément différent,
qui est entièrement à l’écoute de ce qui se passe en nous,
qui adopte le cycle des sensations et le respecte totalement
c’est quoi le cycle d’une sensation, me demandez-vous?
eh bien, une sensation est comme une vague,
elle nait, elle connait ensuite une période d’ascendance,
durant laquelle elle atteint sa maturité,
puis elle ralentit et enfin, finit par s’éteindre
un rythme “normal” a tendance à enchaîner le plus vite possible,
c’est -à-dire, dès qu’une fois, la sensation n’est plus à son pic,
on cherche à générer la suivante,
les vagues se chevauchent, effectuent leur course, dans le désordre,
se bousculent, se brisent les unes contre les autres,
tentent d’effectuer leur cycle,
n’ont pas le temps de s’exprimer entièrement
que déjà la suivante est sur son dos
et c’est fortement dommage
car quand on respecte le cycle de chaque sensation,
celui-ci s’allonge de plus en plus
et toutes les nuances de son parcours, peuvent s’exprimer pleinement
et on se rend compte que jusqu’à la fin, il y a quelque chose qui se passe,
quelque chose à ressentir
qu’il y a des choses délicieuses à vivre jusqu’à la fin de son cycle
qu’une sensation s’exprime à 100% de son potentiel qu’ainsi,
qu’une sensation est un tout, qui fait fi du temps
et qui, en fait, devient apogée sur apogée si on la laisse courir librement jusqu’à la fin,
elle meurt en laissant échapper un crépuscule mordoré aux infinies nuances,
d’une beauté sans égale
donc, si vous voulez vivre tout le ciel qu’il porte,
vous recherchez son aurore, sa pleine expansion sur l’horizon où elle sera au zénith
mais aussi vous la laisserez aller jusqu’au bout de son cycle
pour vivre la splendeur de son crépuscule, dans votre chair
et même j’irai plus loin,
vous la dégusterez encore, quand elle se sera effacé derrière l’horizon,
vous goûterez à sa nuit
car chaque sensation a sa mini-nuit à elle,
l’épaisseur de son silence à elle
qu’il convient de goûter
avant de lancer le cycle suivant
une fois que vous avez un peu d’expérience, avec tout cela,
vous parviendrez à enchaîner les sensations les unes aux autres,
elle sembleront être splendidement liées les uns autres,
une farandole joyeuse dans vos profondeurs
malgré que vous bougerez nettement moins,
qu’il semble y avoir un temps mort , entre chaque action
mais ce temps mort, en fait, est habité,
tout entièrement par le désir et ses rejetons
et vous êtes 100% imbibé, imprégné,
à l’écoute de ce qui ce qui se passe en vous,
vous le vivez avec une acuité totale,
une précision et une netteté, sans égales
aussi, les vagues de plaisir pénien, étant beaucoup plus courtes,
ayant un cycle beaucoup plus bref
que les ondes prostatiques, anales et génitales non péniennes
elles sont tuées dans l’oeuf, elles ne peuvent s’enchaîner et ainsi s’amplifier,
vous pouvez ainsi, beaucoup beaucoup mieux exploiter vos génitaux,
en tirer des ondes puissantes, riches, de plus en plus nuancées
qui viendront se mêler aux autres types d’ondes,
sans risquer l’éjaculation
et de perdre tout ce trésor d’énergie accumulée , au fil des semaines
qui vous permet des moments de volupté et de jouissance, inouïs
10 septembre 2023 à 12 h 08 min #46347bzoParticipantcette méthode vaut, aussi, bien sûr,
pour le plaisir 100% prostatique,
même plus peut-être
couché sur le dos, les cuisses bien écartées,
les doigts titillant les tétons,
je fais monter des contractions, plus ou moins fortes,
tantôt périnée, tantôt aussi anus, etc
comme décrit plus haut
oser l’interruption, oser le temps d’arrêt,
oser du retardement, oser du ralentissement,
oser du changement de rythme,
ainsi, l’orgasme arrive très rapidement chez moi
puis ils s’enchaînent à la queue leu leu
à chaque temps d’arrêt, à chaque freinage,
quand je sens que c’est devenu trop brouillon,
que j’appuie trop sur la pédale d’accélérateur ,
trop frénétiquement, trop ne comptant que sur elle,
la puissance, immédiatement, après,
semble resurgir de ses cendres, ressourcée, recentrée,
avec une efficacité retrouvée, avec une précision diabolique
faisant rejaillir à nouveau,
des flots sublimes de notes, de ma prostate
cjhercher, aussi, absolument,
la coordination, la complicité,
entre les doigts sur les tétons
et puis les contractions, dans le bassin
11 septembre 2023 à 22 h 07 min #46348bzoParticipantil y a dans les profondeurs de la chair,
un silence lourd, un silence épais, un silence fertile,
comme celui dans la forêt
un silence, que dis-je,
un sol à labourer, un sol à semer,
un sol où faire pousser,
dans l’instant
l’un génère, d’arbre en arbre,
ponctuellement,
les notes colorées et cristallines,
des chants d’oiseaux,
l’autre,
les volutes soyeuses de la volupté
et de la jouissance
ce que j’appelle, plus haut,
le rythme des profondeurs,
par ses ralentissements, par ces temps d’arrêt,
tente de restituer, à la chair, après chaque vague,
ce silence régénérant, ce silence ressourçant, ce silence fertile
pour que la suivante puisse s’élancer,
avec une puissance intacte, sans faille, maximale,
des nuances, non altérées, d’une richesse infinie
11 septembre 2023 à 22 h 27 min #46349bzoParticipantsentir les notes naître du silence,
les sentir y retourner,
une harmonie de tous les instants,
semble se mettre en place, ainsi
une harmonie sauvage et voluptueuse
qui fait chanter la chair,
qui fait respirer la chair
qui fait respirer à la chair, un autre air,
un air de fête ressourçante
toutes les fenêtres se sont ouvertes
pour laisser passer l’air de la fête,
pour laisser passer le torrent de montagne,
des rires de la fête, dans la chair
11 septembre 2023 à 23 h 01 min #46350bzoParticipantj’ai beaucoup gémi,
les voisins ont du pester,
oh ma chair, ma chair chérie,
nous avons passé de bons moments, n’est-ce pas,
douce, douce tempête,
le chant était partout
12 septembre 2023 à 1 h 20 min #46351bzoParticipantdivine lenteur,
au plus je me freine,
au plus lentement passe en moi, le plaisir
et j’ai tout le loisir d’observer tous les détails
de sa parure
par moments, même, il semble faire du vol sur place,
battant doucement des ailes et comme fixant mon âme,
comme m’invitant à me dissoudre entièrement
la grâce cohabite tellement bien avec le stupre,
les ailes des anges tiennent ensemble avec du sperme séché
et les vagins béants, sont des figures de saints,
tout emplis de dévotion et de sacré
16 septembre 2023 à 9 h 15 min #46361bzoParticipantla perfection absolue, la beauté parfaite,
du moindre insecte, de la moindre fleur, la plus modeste,
trouble jusqu’à dans ses profondeurs,
mon athéisme
mais ce n’est pas grave, pas grave du tout,
je me suis rendu compte,
car je n’ai jamais eu peur, d’aimer fort,
d’aimer passionnément, d’aimer sans réserve
m’agenouiller intérieurement,
devant le soleil et les grands arbres,
jusqu’avoir le nez dans la poussière,
ne me fait pas peur
mais revenons-en à nos moutons,
revenons-en aux bites et aux chattes,
aux muqueuses enflammées par le désir,
aux raideurs et mollesses humides, adorées, de la chair,
aux lèvres d’en haut, aux lèvres d’en bas,
à tout ce qui se gobe goulument,
à tout ce qui se lèche, se frotte, se presse,
avec avidité, avec passion,
aux nez et aux langues, en plongée,
parmi les poils et les odeurs,
à la rencontre des fentes et des petites tourelles,
tout à leur exploration passionnée
les deux nuits passées, j’étais à l’hopital,
rien de grave, juste des examens avancés, en neurologie,
cependant, certains, vraiment très désagréables,
après la ponction lombaire, par exemple,
il a fallu que je reste 6 heures, couché sur le dos, sans trop bouger,
la colonne vertébrale, devait rester bien à plat ,
pour que le liquide rachidien, se reconstitue,
si j’ai bien compris
pour m’occuper,
je me tournais vers les occupations que je connaissais le mieux,
à savoir la lecture
mais pas évident, tenir un livre à bout de bras, sur de longs laps de temps
et puis, et puis. ahem, vous devinez déjà, bandes de petits coquins,
le dialogue intime avec ma chair,
en mode, micro mouvement, maxi effet, pour 6 heures
je laissais les cuisses presser un peu mes bijoux de famille
et je faisais de légères contractions,
tout en laissant les doigts errer sur les tétons,
les titiller, les frotter, les presser, sans discontinuité
comme cela,
tout en gardant une quasi rigidité de statue, avec le haut de mon corps,
pour que ma colonne vertébrale bouge le moins possible,
comme les effets étaient spéciaux,
les sensations plus brèves
car je ne pouvais les attiser, les endiabler,
avec des mouvements, des ondulations,
des caresses enflammées sur tout le corps
cependant, les contrastes,
entre la chair muette et la chair qui chante, l’instant d’après,
ressortait avec une acuité tout à fait frappante,
dans cette quasi immobilité
l’effet sphynx,
mort et renaissance des sensations,
enchantait et surprenait constamment,
je gémissais doucement, en sourdine,
ne voulais pas que l’on m’entende du couloir
où des infirmières passaient régulièrement
enchantement portatif, déplié, adapté aux circonstances,
j’ai ma boite à outils, constamment, avec moi
je suis sorti vendredi midi, c’est-à-dire, hier
et l’après-midi, j’ai pu aller me promener dans la forêt,
la migraine carabinée qui me taraudait,
a disparu progressivement, parmi les grands arbres,
faisant place à un éblouissement de tous les instants,
devant toute cette verdure dansante, baignant dans une glorieuse lumière
je me sentais à la fois, tellement hors du temps
et tellement au coeur battant, au coeur ardent, de l’instant,
moments extatiques, moments de glorieuse paix intérieure
17 septembre 2023 à 21 h 56 min #46363bzoParticipantah jouir, être empli de volupté
a-t-on jamais inventé meilleure façon de passer le temps?
bon, il y a quelques autres activités qui sont pas mal,
se promener en forêt, lire, être avec des amis, aller au théatre, faire du yoga
mais être empli de volupté, jouir, c’est spécial, tout de même,
on est comme au zénith, du bien-être physique et mental, dans ces moments-là
j’alterne des moments en 100% prostatique et puis en mode yin
où je mélange allègrement tous les types d’ondes,
même, hors du lit, j’y arrive , désormais
la seule différence, c’est qu’au lit, en mode yin,
je n’utilise pas les mains, je bouge peu,
c’est devenu tellement fort, que juste, j’enveloppe mes génitaux avec les cuisses
puis j’ondule un peu, je bouge lascivement mon bassin,
cela me suffit pour devenir une boule de soie chaude dansante, de la tête aux pieds
je me laisse rouler ainsi quelques instants
puis je retourne en mode 100% prostatique
car au lit, c’est avant tout, ainsi, que je pratique,
là, uniquement je me titille les tétons
et puis en bas les contractions,
le corps bouge un peu
mais en accompagnement reflexe
en mode yin, là, c’est la complicité absolue de la chair et de l’esprit,
tout participe tellement,
oh comme c’est bon de sentir cela,
tout votre être embarqué, roulé par le désir
le mode prostatique m’apporte les orgasmes
et puis des sensations tellement différentes,
l’alternance est saine, l’alternance enrichit
hors du lit, c’est avant le mode yin,
avec des caresses à volonté, le corps aussi qui participe pleinement,
ondule, vacille, tremble, danse
mais désormais, comme signalé plus haut,
je me mets aussi en mode 100% prostatique,
j’y arrive, ce sont des contractions uniquement avec les muscles du périnée
et puis le titillement des tétons
curieux d’avoir mon premier orgasme prostatique, hors du lit, debout,
curieux de voir ce que cela va être
et puis tout cela, toujours en mode ralenti,
la lenteur, l’étirement, les petites accélérations et décélérations,
le plaisir en moi, se met au même rythme,
c’est juste trop bon, de sentir une vague passer en vous au ralenti,
la sentir passer à travers toutes vos cellules, comme cela,
on a tellement le temps de la déguster, encore et encore,
d’en apprécier toutes les nuances, n’en rater aucune
22 septembre 2023 à 9 h 38 min #46385bzoParticipantdebout, devant l’évier, l’eau coule à flot,
j’ai arrêté de faire la vaisselle, pour un moment,
mes deux mains se sont posées sur la peau,
caressent, le torse, les seins,
un lent mouvement de va et vient,
anime mon bassin,
mes jambes sont écartées un peu,
je suis en 100% prostatique, en bas, pour l’instant
la sensation de pénétration, est partout, entre mes reins,
je me sens monter, je me sens pénétrer,
je me sens porteur d’un dard durci, allant et venant,
je me sens monté, je me sens pénétré, je me sens envahi,
je sens mes chairs, être labourées,
frottées de l’intérieur, fouillées, pressées, cognées,
s’enflammer de plus en plus
c’est juste parfait, c’est juste complet,
c’est total, pour l’instant,
rien ne manque, le désir danse en moi,
sans retenues, sans frontières,
il m’emmène sur tout le spectre de la sensation,
je jouis du vagin, je jouis du pénis, je jouis par les deux bouts,
dans mes profondeurs, le masculin et le féminin,
inextricablement, entremêlés,
travaillent ensemble, dansent ensemble
22 septembre 2023 à 10 h 11 min #46386bzoParticipantainsi, en action,
le masculin en le féminin, les deux en moi, éveillés
je me sens femme à bite, je me sens homme à vagin
je sens les deux sexes, se défaisant, se reformant,
se cherchant et se trouvant constamment,
je me sens rond, je me sens complet
je me sens de fond en comble,
de fond en comble, une splendide confusion, un splendide trouble,
une balade aux extrêmes de moi-même,
une constante recherche d’union, dans l’instant,
un vaste territoire, en feu, sans limites, sans frontières,
un réceptacle bouillonnant, ouvert sur l’univers,
envahi, envahi, envahi
la déchirante perfection de l’explosion, au ralenti dans le vide,
tout coule, tout fond, tout se sépare, tout tournoie,
il n’y a plus de parois, plus de fondations, plus de toit
juste un moment de fusion,
des chairs qui n’existent plus, des chairs fantômes,
du pur carburant en combustion,
de la bouillie d’être, en offrande aux dieux
23 septembre 2023 à 9 h 00 min #46387bzoParticipantl’art, le délicieux art, de se donner du plaisir,
un intime art de vivre,
l’art de faire défiler,
la palette infinie des nuances de la volupté et de la jouissance,
dans sa chair
ces derniers temps,
en dehors de mon mode yin et du mode prostatique,
tous les deux qui règnent en moi,
qui me fleurissent, qui m’épanouissent, au fil des jours,
colorant mes instants, colorant mes moments de vie,
je m’offre, aussi, juste avant de m’endormir,
un curieux moment, très intense, je dois avouer, de plaisir pénien,
sans bander, sans éjaculer, bien sûr
très très spécial, à peine une trentaine de secondes, au maximum,
selon les jours,
un moment de plaisir pénien en mode masochiste, en mode ultra-violent,
avec la main droite, je commence à triturer mes génitaux,
très très fort,
je les presse, je les tords, je les pince,
je les moleste, sans aucun ménagement
un mélange de douleur vive et de plaisir, du aux manipulations,
les premières empêchent la moindre bandaison,
pourtant je m’engage quelque peu , sur la route de l’éjaculation,
surtout dans mon état, vous imaginez,
plus lâché mon coup, plus évacuer de petit nuage laiteux,
depuis des mois, maintenant
mais c’est minime, aucun risque , vraiment, que cela arrive,
tellement je dose avec un maximum de douleur injectée,
aux limites du supportable,
mais en même temps, moments très délectables,
je suis emporté par un élan irrésistible de plaisir brut, de plaisir explosif,
l’excitation monte en flèche à la verticale
et atteint des sommets étonnants en quelques secondes
la douleur alimente le plaisir, lui confère des colorations pimentées, incroyables,
je ne peux me retenir,
je presse, je tords, de plus en plus, goulument, avec déchainement,
après, pendant de longues secondes, mon sexe me fait vraiment mal
mais il ne m’en veut pas, je le sens,
il aime cela, oh combien il a aimé cela
j’ai décidément tous les vices,
après mes jeux avec l’urine,
comme c’est bon, le liquide jaune, chaud et un peu visqueux,
sur les cuisses, l’entrejambe, le bas ventre,
petites fourmis velouteuses qui courent, qui frottent, qui titillent,
voilà maintenant votre serviteur, en mode maso,
on aura tout vu,
il est irrécupérable, ce garçon
(garçon fille, à ces moments perdus, encore pire, direct vers le bûcher)
23 septembre 2023 à 11 h 23 min #46389bzoParticipantles secretions les plus intimes,
la sueur dans la région des sexes, le sperme,
toutes ces odeurs, vaguement d’urine, aussi,
tout cela devrait être dans mes textes
j’aimerai que vous ayez tout cela, pendant quelques instants,
sur les lèvres, dans la bouche, dans les narines,
que vous le perceviez au bout de vos doigts,
leur teneur, leur substance, leur consistance,
leur fumet, plein, plein, partout,
que vous en soyez trempés, imbibés,
jusqu’au plus profond de l’âme
que vous nagiez dedans, avec délectation,
que vous tournoyez dedans, comme un moucheron, tombé dans un verre de champagne,
qui va connaître, pour un moment,
la première et la dernière, ivresse, de sa vie,
avant que d’être englouti par des lèvres riantes, pulpeuses,
le regard, juste au-dessus, ayant remarqué
mais qui ne va pas se priver pour autant,
de ce moment de liquide ambré et pétillant
23 septembre 2023 à 11 h 55 min #46390bzoParticipantdès que j’ai les mains libres,
qu’elles ne sont plus occupées, avec une de ces taches anodines, quotidiennes,
elles se posent sur ma peau,
irrésistiblement, elles sont attirées,
par cette bonne pâte à jouir,
tout imbibée de volupté, de lascivité
qui ne demander qu’à s’exprimer
tels des chevaux sortis de l’écurie,
elles se mettent à gambader sur ce pré qui leur est dédié,
qui appartient à leurs sabots, à leurs muscles assoiffés de galop
oh, sentir ces seins , dans mes paumes,
sentir ces tétons sous mes doigts,
cette peau, comme elle parfume mon intérieur, de sensations
dès qu’on la caresse, qu’on la frotte, qu’on la presse, un peu
et puis mon pénis, comme il est doux entre mes cuisses,
qui la pressent, tantôt avec délicatesse, tantôt sans ménagement,
comme il rayonne généreusement,
quelle suavité cristalline, partout dans ma chair,
grâce à ses ondes
une petite contraction, des muscles du périnée
et ne voilà-t-il pas déjà que la prostate s’en mêle,
dardant tout autour ses bonnes vibrations,
porteuses d’interminable jouissance
oh ma chair, tout ce travail, au fil des années,
quelle récompense, ta complicité absolue,
ces innombrables moments de communion, avec toi,
ces moments d’abandon langoureux
où n’existe plus qu’un fleuve de nectar, dans lequel je suis dissous
26 septembre 2023 à 22 h 32 min #46447bzoParticipantrester de longues minutes, des dizaines de minutes, même,
sur le tout bord de la jouissance,
comme on tourne autour du cratère d’un volcan,
inspirant à pleins poumons,
par toutes les cellules de son être,
la puissance de son feu, la puissance de son brasier, tout proche
j’ahane, je me contorsionne, je hurle, je gémis, je miaule,
je tressaute, je tremble, je frémis, je frissonne,
je suis pris de convulsions, dans toutes les directions,
je n’arrête pas de pré-exploser,
oh quel torrent divin, dans toute ma chair
mes mains, collés à ma peau,
mes cuisses collés à mes génitaux,
mes muscles du périné, collés à ma prostate,
des couples se sont formés, dialoguent entre eux,
mes hanchent se balancent,
mon torse va de-ci, de-là,
le plaisir me tord comme une poupée de chiffon,
au gré des vagues de volupté qui me traversent de tous les côtés
faire durer, faire durer,
le bon miel est dans la durée
27 septembre 2023 à 10 h 46 min #46449bzoParticipantle corps, dans le dialogue intime,
tout seul(e) ou à plusieurs,
est essentiellement une boîte à surprises,
à constantes surprises
le plaisir de qualité, surprend toujours
car il semble irréel, neuf,
encore jamais ressenti
il semble nous tirer, hors du temps,
son déroulement linéaire, normal,
nous tirer, aussi, hors de nous-même
et en même temps, comme au plus profond, de nous-même
semble mystérieusement, nous connecter, à tout, à rien
peut-être, juste, à nous-même,
cette connexion que nous avons perdue, depuis bien longtemps
la sensation intense, d’un lien, pour un moment,
d’une passerelle
la sensation d’une intensité caressante dans sa chair,
comme une main dans l’invisible
qui passerait à travers nos cellules,
frôlant, frottant, pressant, titillant,
tournoyant, virevoltant,
de sa densité lumineuse, chaude et soyeuse
27 septembre 2023 à 18 h 45 min #46453PetitsPlaisirs76ParticipantBonjour
bzo écrit
rester de longues minutes, des dizaines de minutes, même,
sur le tout bord de la jouissance,
comme on tourne autour du cratère d’un volcan,
inspirant à pleins poumons,
par toutes les cellules de son être,
la puissance de son feu, la puissance de son brasier, tout proche
J’aime aussi tourner autour du volcan, en souhaitant qu’il reste actif le plus longtemps possible.
1 octobre 2023 à 1 h 44 min #46582bzoParticipantje me dois d’être complet,
enfin, le moins incomplet, possible
car j’écris, en fait, surtout pour moi,
aussi, je rends compte, je rends compte,
de mes moments d’intimité avec mon corps
et de tout ce qu’il y a de sous-jacent,
enfin de tout ce que je crois, en être sous-jacent,
de ce que j’ai estimé, à un moment donné, en tout cas
que cela valait la peine que j’agite mes doigts sur le clavier
quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on écrive, de toutes façons,
on reste toujours, tellement, tellement, terriblement subjectif,
alors autant assumer un flou artistique
brouiller les cartes,
jusqu’à qu’elles dansent harmonieusement, ensemble,
qu’elles restituent quelque peu, de cette complexité qu’est le réel
j’avance parmi des corps désirables,
de plus en plus, en fait,
du fait que mon désir, à moi, s’aiguise, s’affine,
se développe dans toutes les directions, en moi
comme une belle plante, objet de tous les soins
mais il est, cependant, sérieusement,
entièrement, uniquement, tourné que vers moi,
l’apprentissage à devenir auto-suffisant sexuellement,
exige cette discipline,
de ne tourner son désir, entièrement, uniquement
que vers la seule chair, à sa portée,
à portée de ses mains
il s’agit de bien atteler tous ses chevaux,
je dis bien tous, que pas un seul ne manque à l’appel,
qu’à la seule cariole qu’on a à sa disposition
pour avancer un tant soit peu, optimalement,
un authentique épanouissement et équilibre à tous les niveaux,
ainsi, même, est possible, selon mon expérience
j’ai beaucoup évoqué, ces derniers temps,
mon abstinence d’éjaculation, depuis des mois,
les bienfaits étonnants de l’accumulations des énergies,
sur ma santé, par exemple, c’est particulièrement spectaculaire,
cela se lit dans les manuels de tao sexuel
que ce genre de phénomène, peut se produire
mais c’est autre chose de le vivre, de le vivre dans sa chair, à soi
les différentes douleurs de type inflammatoires
qui m’empoisonnaient l’existence, depuis des années,
la surabondance de testostérone,
(théorie de mon dentiste avec qui je peux parler de tout)
agissant comme un antiinflammatoire naturel, puissant,
bien plus efficace et moins nuisible
que les équivalents chimiques de la pharmacopée moderne,
a fait disparaître toutes ces douleurs,
parfois à la limite du supportable,
que j’avais depuis des années
mais aussi, sur mon bien-être, au quotidien,
on se sent puissant, plein d’énergie, déterminé, avec un but dans l’existence,
au fil des instants,
tout semble fonctionner plus efficacement,
on voit mieux, on marche mieux, on boit mieux, on goute mieux, on respire mieux,
on dort mieux, on rêve mieux, on pète mieux, on chie mieux, on sue mieux
ma sensibilité, aussi,
semble bien plus affutée, plus riche, plus capable,
une sorte de capacité d’étreindre, dans l’invisible, de tout son être,
décuplée,
s’exprimant avec une facilité et une puissance, déconcertantes
et puis sexuellement,
ah, mon corps est tellement réactif,
(j’aime tellement cette expression, je la ressors régulièrement),
réagissant au quart de tour, au moindre contact,
de doigts, ou même juste d’un tissu,
de n’importe quel matériau, en fait,
le bois , par exemple, c’est tellement sensuel, le contact du bois sur la peau,
nu, de temps à autre,
je me frotte lentement contre mon armoire en hêtre,
que de frissons, partout en moi
ou juste je bouge, au milieu de la pièce, en fermant les yeux,
une sorte de danse, lente, spontanée,
bougeant lascivement, laissant mon bassin s’enfiévrer,
devenant une flamme ondulant sur place, se caressant,
l’impression de m’auto-pénétrer, est juste irrésistible
des geysers de sensations et de stimuli agréables, de toutes sortes,
sont prêts à entrer en action,
à parcourir mon corps, à la moindre invitation,
une bien belle ribambelle, de farandoles, d’éclats rires, de velours ondulant,
dans la chair, à tout bout de champ
cependant, cependant,
je me suis rendu compte depuis quelque temps
qu’il ne faut pas trop s’en aller, dans cette direction,
c’était une grave erreur de ma part,
qu’il ne suffisait pas, jour après jour, d’accumuler les énergies,
car on fonctionne, en fait, comme une cocotte-minute,
et il faut savoir régulièrement relâcher le trop plein de vapeur,
tout en gardant, bien soigneusement, la grande majorité, entre ses parois
sinon, à partir d’un moment, cela devient contre-productif
il y a de la bonne pression et de la mauvaise pression, peu à peu
la bonne ne peut continuer d’augmenter en nous
que si la mauvaise est évacuée
donc, voilà, c’est nécessaire physiologiquement
mais pas seulement
tout notre être en a besoin, de ces délicieuses petites explosions,
cela débouche les tuyauteries, ramone les cheminées,
fait passer un assez irrésistible moment,
on se sent plus souple, plus léger, l’âme dansante, virevoltante,
avec une envie irrésistible de siffloter, dans les veines
il s’agit donc, de trouver un équilibre, un compromis,
entre garder un haut niveau d’énergie,
et puis d’éjaculer régulièrement pour évacuer le trop plein,
le secret, ici, aussi, encore,
c’est de se mettre à l’écoute de son corps, plus que jamais
le solliciter pour nous indiquer le moment,
s’appuyer sur lui, lui faire confiance
il s’agit, donc, ni d’étouffer son désir,
de le laisser s’exprimer librement, le plus librement possible
mais pas non plus de le sur-solliciter artificiellement,
je pense ici à la pornographie, essentiellement
qui peut être amusante, à plusieurs,
incitative, instructive, déclencheuse, festive, que sais-je,
pour des moments plus coquins, plus épicés
mais en solitaire,
je trouve qu’elle est un piège, plus qu’autre chose
qui déclenche une sur-exploitation de nos énergies,
nos réserves se vident, la qualité des sensations s’étiole,
on s’appauvrit, quelque part, à l’intérieur, de plus en plus,
des tas de problèmes, de toutes sortes, à tous les niveaux, apparaissent
on devient de plus en plus vulnérable quelque part,
affaibli, hésitant, comme un bateau sans gouvernail,
plus capable d’être piloté
5 octobre 2023 à 23 h 05 min #46641bzoParticipantj’aime sentir ce sexe et ces couilles, entre mes cuisses,
je les malaxe avec, les frotte, les presse,
moule avec, dans l’instant,
une fente, entre ses lèvres chaudes,
dessinées comme deux pentes invitantes
je tends les fesses,
les referme, les écarte, lentement,
pour les sentir, s’ouvrir, se refermer,
comme les ailes d’un papillon de chair
s’entrouvrir sur un coeur sauvage, pulsant,
couleur de volupté,
battant quelque part, dans mes entrailles,
effleurant, là, à l’air libre,
comme une source de chaleur vibrante
bientôt,
tout un dédale de chaleur, se forme en moi,
mes hanches se mettent à onduler
la mer se forme, lascive, capiteuse,
partout,
célébrante, glorieuse, impériale
6 octobre 2023 à 1 h 19 min #46667bzoParticipantversion retravaillée, améliorée
j’aime sentir ce sexe et ces couilles, entre mes cuisses,
je les malaxe avec, les frotte, les presse,
moule avec, dans l’instant,
une fente, avec ses lèvres chaudes,
dessinées comme deux petites pentes invitantes
je cabre les fesses, les remue,
me cambre, me tend , me relâche,
referme, écarte, lentement, les cuisses,
pour me sentir, m’ouvrir, me refermer,
comme les ailes d’un papillon de chair, par en bas,
s’entrouvrant sur un coeur sauvage, couleur de volupté,
battant quelque part, dans mes entrailles,
effleurant, là, à la surface, à l’air libre,
comme une source de vibrante chaleur
bientôt,
tout un dédale de chaleur, en moi,
mes hanches ondulant,
la mer se formant, lascive, capiteuse à souhait,
célébrante, glorieuse, impériale,
infatigable soie intime, houleuse,
dans la chair
j’ai tous les sexes imaginables,
corps collaborant, corps coopérant,
corps complice
6 octobre 2023 à 23 h 35 min #46705bzoParticipantle véritable miracle, le véritable mystère,
c’est cette capacité de rewiring que nous avons en nous
il faut bien essayer d’en prendre toute la mesure,
prendre conscience à quel point,
elle est comme un tapis magique, à lente détente,
d’un cosmopolitisme charnel, sensitif, absolu
qui nous permet de reprogrammer notre sexualité,
à peu près comme on veut,
de la mouler, de la façonner,
à notre image la plus intime, la plus enfouie
de faire venir s’exprimer en surface,
en toute liberté,
le désir ,
dans toute sa richesse, dans toute sa splendeur,
sans se soucier d’aucune barrière, d’aucun tabou,
d’aucune limitation de genre ou autre
l’imagination, le fantasme, le ressenti, sont rois et reines,
la chair est leur terrain de jeu, leur complice,
j’ai choisi, pour jouir, mon petit doigt ou ma chevelure, un jour
je veux que mon sexe fleurissent dans les deux genres,
je veux me sentir femme, de la tête aux pieds, par moments,
je veux sentir, aussi, mon sexe raide, dressé,
je veux, en même temps, me sentir pousser des lèvres, en bas,
je veux sentir les deux sexes
le miracle du rewiring,
c’est de pouvoir jouir de n’importe quelle partie de son corps,
c’est de pouvoir se caresser n’importe où
et en jouir, en râler comme un possédé,
ne plus être qu’un torrent de miel,
se déversant dans notre âme et la moindre cellule, de son corps
je me touche le sein,
oh est-ce bien encore mon sein,
celui d’un homme de 64 ans?
ou est-ce un sein construit dans ma chair,
remodelé, au galbe parfait
puisqu’il m’envoie au septième ciel,
quand je veux, comme je veux, autant de temps que je veux
7 octobre 2023 à 12 h 21 min #46706bzoParticipantapprendre à exploser,
apprendre à générer de l’incontrôlé, de l’incontrôlable,
dans sa chair
je me veux, toujours plus forcené,
toujours plus libéré
toujours plus attentionné,
toujours plus doux
vastitude infinie des énergies,
en nous,
savoir faire allégeance à son corps,
s’allier, un instant, à lui,
pour un somptueux galop
jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier souffle,
la chaleur tapie en nous, fomente, bouillonne,
cherche une voie pour s’exprimer
sublimation des corps,
que tout ce qu’ils contiennent,
prenne feu, un instant
la vie comme un élastique
qui s’étire de plus en plus,
qui, un jour, casse
pris à la gorge,
à la très exacte intersection,
de ce qui est en train de se passer,
de ce qui s’est passé
et de ce qui va se passer
mon humeur est au bassin chantonnant,
au bassin dansant, au bassin ondulant,
aux mains baladeuses
à la très exacte mais malléable, intersection
de la prostate, de l’anus et des génitaux,
un très momentané, soulagement, sans fin
avec accompagnement de bain d’étoiles
7 octobre 2023 à 22 h 59 min #46707bzoParticipantvous n’êtes peut-être pas fait pour la douceur
mais plutôt pour le passage en force
j’écris cela pour ceux qui taquinent, sans grand résultats,
leur prostate,
comme si c’était de la porcelaine fine
qu’il faudrait juste effleurer avec un plumeau
vous êtes peut-être fait pour le marteau-piqueur, les gants de boxe,
vous, je ne sais pas
mais moi, oui,
au plus fort je la cogne, ma prostate,
au plus fort, elle me cogne
bon, il y a des moments de délicatesse, aussi
mais ce sont des intermèdes, des variations,
dans l’ensemble,
la moyenne, c’est du contact lourd, très lourd
couché sur le dos, dans mon lit,
les doigts chatouillant, pressant, titillant les tétons,
en bas, il y a l’artillerie qui canonne, à tout va,
ma prostate, en réponse, m’envoient des giclées d’ondes délicieuses
qui se répandent dans mon bassin, dans mon torse,
de temps à autre, cela explose,
je me mets à me contorsionner, à avoir des spasmes,
j’éructe, je hurle, je gémis,
cela fond de tous les côtés en moi
comme si un volcan s’était mis à cracher sa lave,
dans mes entrailles
8 octobre 2023 à 13 h 16 min #46708PetitsPlaisirs76ParticipantBonjour
bzo a écrit
à la très exacte mais malléable, intersection
de la prostate, de l’anus et des génitaux,
un très momentané, soulagement, sans fin
avec accompagnement de bain d’étoiles
Grâce à ce que je lis ici, je m’intéresse depuis peu à cet endroit, les sensations sont très agréables et irradient tout le bassin, elles sont tenaces dans la durée lorsqu’il a été bien chauffé.
bzo a écrit
vous n’êtes peut-être pas fait pour la douceur
mais plutôt pour le passage en force
Pour l’instant c’est la douceur qui marche et très bien même, cette nuit je me suis fais une session “sèche” et à midi j’ai encore le périnée en feu qui irradie et crée des spasmes dès que je le contracte.
Délicieux.
10 octobre 2023 à 23 h 52 min #46803bzoParticipantma chair , par moments, est habité par une telle volupté,
tellement intense et à la fois, tellement douce,
que c’est juste parfait,
rien, rien, ne manque
une forme de communion, entre la chair et l’esprit,
de juste être là, tout entièrement, dans l’instant,
en moi, toute la confusion,
toute la tempête dans un verre d’eau, qu’est ma vie,
ont disparus,
ont laissé la place à une forme de joie voluptueuse
habitant toutes les cellules de mon être
sensation de plénitude, d’épanouissement,
de me nourrir de la sève de la vie,
de vibrer, de vibrer, de toutes mes fibres,
de retrouver l’animal,
de retrouver les gestes premiers, les gestes vitaux,
les gestes qui libèrent, du désir,
de fondre les deux genres en un seul
et de transformer ma chair,
en un kaleidoscope de sensations, sans cesse, changeant
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