Mots-clés : aneroless
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RomPat33, le il y a 1 mois et 3 semaines.
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- 10 septembre 2022 à 14 h 08 min #44644
bzo
Participantje suis tellement heureux, tellement content de moi
de pouvoir être excité
à la vue d’un sexe de femme,
comme d’un sexe d’homme
que le désir soit immédiatement là,
envers cette chair,
dressée et dure
ou fendue et humide
11 septembre 2022 à 11 h 42 min #44645bzo
Participantjuste, avoir envie d’avoir du plaisir
et en avoir,
déclic envahissant, déclic délicieux, dans ma chair,
au moindre soupçon de désir,
mon corps prêt à brûler sur commande,
mon corps prêt à entrer en mode auto-combustion,
sur commande
potentiellement, en puissance,
il y a une femme caressé par son amant,
en chacun de nous,
il y en a une, en tout cas, en moi
et quand j’ai envie,
elle a envie
elle est comme, entre des mains,
comme, au bout d’un sexe durci,
prête à se pâmer,
prête à vibrer pour moi,
son vagin est dans ma chair,
palpite pour moi, s’entrouvre pour moi
voisin de mon pénis,
elle le goûte, pour ainsi-dire,
constamment, des lèvres,
vases communicants,
vibrations
elle se caresse, elle se palpe nonchalamment,
elle tourne son attention vers ma chair,
je sens un sexe, tout de suite, quelque part,
durcir pour elle,
elle se met à danser des hanches,
pour fêter l’érection,
elle s’ouvre, elle germe, elle fleurit,
elle n’est plus qu’un bouquet de sensations,
répandu dans ma chair
le désir, la fête dans le sang,
mon corps, une salle de bal,
à peupler, à faire vibrer,
j’accueille, je recueille,
je me lie au monde, je fonds,
je coule heureux, au fond d’un océan
de splendeur et de volupté
13 septembre 2022 à 0 h 18 min #44646bzo
Participantah mes amis, quelle séance encore, ce soir,
magique, absolument magique,
je me sentais tellement comblé,
que retourné devant mon écran, ayant ouvert le site du New-York Times,
cela m’a à peine irrité de voir une photo de Trump,
alors que d’habitude, je me mets à bouillir comme un volcan
mais qu’est-ce qu’ils attendent pour le mettre en taule, celui-là
et qu’on jette la clef dans l’océan le plus profond de la planète,
je veux bien la prendre entre les dents et y aller à la nage
bon, à part cela,
mon corps chéri,
tu m’as encore merveilleusement surpris ce soir,
tes ressources, décidément, sont infinies
et je n’en fini pas de les explorer
jardin des délices,
ô volupté, ô lascivité,
comme il est bon d’être entraîné, d’être roulé, ainsi,
comme un petit bouchon, emporté par les flots,
dansant de vague en vague,
comme je me suis régalé,
ah, je n’en reviens toujours pas,
ma chair est encore emplie d’étoiles de soie
qui fondent lentement, très lentement
14 septembre 2022 à 0 h 14 min #44647bzo
Participantcalme ce soir,
enfin jusqu’ici,
il faut dire que la séance de hier soir,
que j’évoque juste au-dessus, a été d’un intensité telle,
que je sens encore maintenant ma chair complètement rassasiée, assagie,
ceci explique cela, sans doute
15 septembre 2022 à 21 h 49 min #44649bzo
Participantc’est le geste qui compte avant tout,
le geste comme un tir à l’arc , les yeux fermés,
s’oublier, sentir la cible, sentir la corde,
sentir la flèche, sentir leur lien
se libérer, de plus en plus,
assouplir son échine,
mettre de la danse dans ses hanches,
accepter le féminin, comme le masculin
le geste, c’est le désir,
le désir qui s’incarne,
le désir qui se fait chair,
le désir qui s’envole,
le désir qui se libère
le désir,
c’est un sexe qui peut changer de sexe,
un sexe de haut vol
qui atterrit où il veut
qui repart quand il veut
qui fait du rase-motte,
comme du vol plané, en altitude
ne recherche pas ton sexe, entre tes jambes,
il est partout, il est nulle part,
cherche-le partout, cherche-le nulle part,
trouve-le partout, trouve-le nulle part
s’habiter entièrement,
dans la perfection spontanée du geste,
la puissance absolue du geste,
sculpte l’instant,
que la chair aboutisse,
que la chair s’accomplisse,
que le spectre complet du kaléidoscope des sensations,
s’ éveille en toi,
tourne follement, tourne divinement
15 septembre 2022 à 22 h 50 min #44650bzo
Participantce sont vraiment les sensations
qui m’intéressent avant tout
bon, deux, trois, fois, par mois,
je me mets au lit pour jouir
et avoir le plus possible
d’orgasmes
mais la plupart du temps,
je joue juste de mon corps
comme d’un instrument de musique
et j’explore l’infinité des accords
et des nuances,
possible
enchanter l’instant,
vivre la communion,
la complicité,
avec son corps
16 septembre 2022 à 21 h 44 min #44651bzo
Participantvous n’avez personne à caresser?
oh comme vous êtes aveugle,
oh comme vous êtes paralysé,
vous avez pourtant tout un corps à votre disposition,
un corps qui ne demande que cela,
qu’on s’occupe de lui,
étonnez-vous,
éveillez en vous des ressources secrètes insoupçonnées,
laissez-vous entraîner par vos mains,
par vos hanches,
laissez-vous entraîner par votre désir, débridé,
par votre chair qui n’aspire qu’à l’incandescence
17 septembre 2022 à 11 h 28 min #44652bzo
Participantj’allais écrire, il suffit de …
mais ce n’est pas vrai,
enfin, c’est vrai et ce n’est pas vrai,
tout est une question de perspective,
c’est vrai pour moi et quelque autres
mais pour la majorité, ce n’est qu’un mirage lointain, encore,
ils sont à dos de montagne, en doute,
à escalader péniblement, centimètre par centimètre
et je ne veux rien écrire qui pourrait les décourager,
je cherche, au contraire, à leur infuser des forces pour la route,
à leur injecter un peu d’enthousiasme, un peu d’ambition,
par rapport à ce parcours dans lequel ils se sont engagés
il suffit de, en fait, n’est jamais vrai,
cela peut donner l’impression,
comme d’écrire que pour démarrer une voiture,
il suffit de tourner la clef et d’appuyer sur la pédale de gaz
oui mais derrière, il y a toute une mécanique bien au point,
en état de fonctionnement , bien huilée, bien réglée
qui se met en route
donc voilà, il suffit de
mais de la tête aux pieds et jusqu’au fond de mon être,
quelque chose a été travaillé,
quelque chose a été peaufiné,
quelque chose s’est mis en place,
cela a couté beaucoup d’heures, de jours , de semaines,
cela a couté beaucoup d’efforts, beaucoup de recherche, d’explorations,
beaucoup de découragement, beaucoup d’énervement,
avant que
n’oubliez pas, c’est aussi en vous,
votre chair est ma chair, c’est notre trésor commun,
elle est identique, en chacun de nous
et en même temps , tellement unique
tellement unique,
oui, elle est tellement unique,
nous sommes, chacun, un univers à part, unique,
regorgeant de trésors
avec des voies personnelles, tellement personnelles,
il y a peu de panneaux indicateurs, là-dedans,
certains, en périphérie, sont même trompeurs
et renseignent de mauvaises directions
la seule certitude,
il faut essayer de se rapprocher de son corps,
écoutez-vous,
même si c’est juste un silence, vaste comme un cimetière
qui vous répond, dans un premier temps,
la mer est là en vous, il faut la dégeler,
un potentiel de fête sans limites
où corps et esprit communient,
qui fait de nous une entité incandescente,
une brève flamme dansante, sur le dos de l’univers,
en tête à tête ardent, intime, avec nous-même,
avec d’autres, avec tout, avec rien,
est en nous,
en chacun de nous
17 septembre 2022 à 11 h 49 min #44653bzo
Participantoui, certains ont la chance,
d’avoir le véhicule toute fait, prêt à être utilisé, en place,
ils n’ont qu’à appuyer sur l’allumage
et c’est parti
mais pour la plupart, y compris, moi,
il faut ou il a fallu, fabriquer le véhicule, de toutes pièces,
dénicher les parties, en soi, une par une,
les assembler patiemment, chacune à la bonne place du puzzle,
avant que cela commence à ressembler à quelque chose
et que cela se mette à rouler
les premiers, sont plus sujet à accidents, cependant
car ils ne connaissent pas vraiment l’engin qui les propulse,
alors que les autres, ils ont du dénicher la moindre bielle, la moindre vis,
la mettre en place où il faut,
ils ont une connaissance intime et de fond en comble,
de tout le bolide
17 septembre 2022 à 23 h 38 min #44661bzo
Participantla sensation
est un petit vaisseau, fugace, bref, d’éblouissement,
dans la chair,
mon royaume, pour une sensation,
ressentir est la vie
les doigts, ces petits lutins,
je les ai libérés,
à présent, ils me libèrent,
ils me font voler,
ils sont comme des ailes
il y a une femme à l’intérieur
qui a poussé,
splendide plante,
les racines de mon sexe sont sa chevelure,
elle est sous la douche, elle est nue,
elle est prête pour la pluie des énergies
traire mon pénis, traire ma prostate, traire mon anus
quand elle m’envahit de son océan capiteux,
elle devient mes mouvements, mes gestes, mes postures,
une lascivité sans bornes,
ineffable fleur rougeâtre de son sexe,
je l’ai à la bouche,
je l’ai dans mon chant
18 septembre 2022 à 2 h 24 min #44662bzo
Participantdans le temps différent, le temps élastique,
de l’émotion, de la sensation,
la mécanique des instants, parfois s’arrête un peu,
ralentit, en tout cas, très fortement
dans les profondeurs, dans l’épaisseur,
de l’intensité qui a grandi,
un oiseau multicolore explose tout doucement
quelque part, plus bas, un nid vide,
avec un noyau de non-temps, de non-espace
qui est là depuis toujours
20 septembre 2022 à 0 h 55 min #44666bzo
Participantdialoguer avec mon corps,
d’un geste, d’un mouvement, d’une position,
je lui propose une piste de décollage,
j’espère un coin de paradis,
un moment
à lui de travailler, maintenant,
moi, je vais me contenter
de me laisser aller, de me laisser entraîner,
autant que je peux
m’abandonnant en toute confiance,
j’invite mon corps,
à prendre toute la place,
à me jouer un tour ou deux,
de son crû
20 septembre 2022 à 8 h 40 min #44667bzo
Participantje suis en train de m’entraîner
à avoir du plaisir discrètement
jusqu’ici et depuis toujours,
je m’étais habitué à tout laisser sortir, sans rien retenir
mais avec la montée en puissance de ma pratique,
ainsi, j’avais peu à peu arrêté, hors de chez moi,
de m’offrir des petits moments ardents,
des petits moments de têtes à tête, improvisés avec mon corps
car je redoutais trop de commencer à gémir fort, sans m’en rendre compte,
je sentais aussi que l’extase voluptueuse, affectait les traits de mon visage
là, je suis en train de m’entraîner, à tout bout de champ,
chez moi, un peu partout, n’importe quand,
à faire tout cela, plus discrètement,
pour que mon plaisir devienne passe-partout,
sur le bus, au travail, dans la salle d’attente de mon dentiste,
partout, je veux que mon corps, mon vrai corps, mon complice chéri, m’accompagne,
qu’ensemble, nous puissions faire ces choses délicieuses,
un peu partout, à la moindre petite envie
en toute discrétion, moins fort , sans doute, avec moins d’épanchement,
avec moins d’expression, de libération des énergies, probablement
mais malgré tout, que ce soit des moments d’intimité, de qualité,
vraiment agréables,
je vais essayer d’arriver à cela
on va voir ce que cela donne,
je veux que mon corps m’accompagne,
pas juste le véhicule de chair dans lequel je suis installé et qui me transporte anonymement,
l’autre, la chair vibrante, la chair pleine de vie, la chair plein de mystère et de volupté,
je veux la sentir, je veux pouvoir m’unir à elle, à tout moment
les gens sur le bus, sont plongés sur leur smartphone, pour passer le temps,
moi, je veux être plongé sur mon corps,
communiant intimement avec lui, en toute discrétion,
cela fera passer le temps, d’une façon bien plus intéressante
20 septembre 2022 à 23 h 40 min #44668bzo
Participantau lit, mes séances,
sont le royaume de la jouissance et des orgasmes,
avec une mer débridée de vagues de sensations, dans tous les sens,
pour napper tout cela
hors du lit,
c’est le royaume de la fusion, de la communion,
avec mon corps,
avec un carrousel de nuances fines, sans cesse changeantes
mais cette notion de fusion avec mon corps,
c’est quelque chose de très, de très, très spécial,
il faudrait pouvoir ressentir cela, littéralement
et rien d’autre,
littéralement sentir qu’on fusionne à son corps,
qu’on ne fait plus qu’un avec lui
c’est une forme de plaisir,
ce n’est pas de la jouissance, pas de la volupté
mais c’est quelque chose qu’on ressent dans tout son corps
et on se sent incroyablement bien
et on se sent incroyablement épanoui, dans l’instant
21 septembre 2022 à 0 h 37 min #44669bzo
Participantbon, juste pour compléter, ce que j’écris juste au-dessus,
il y a de la volupté, aussi, tout de même,
beaucoup de volupté, en parallèle,
à la sensation de fusion à son corps
c’est comme de la stéréo,
d’un baffle sort la sensation de communion, de fusion, à mon corps
et de l’autre, de la volupté, beaucoup, beaucoup de volupté
avec des nuances très fines et très variées,
comme si les sensations étaient des accords que j’improvisais,
au gré de mes gestes, de mes mouvements, de mes positions,
de mes contractions diverses et variées,
des contacts sur la peau
21 septembre 2022 à 10 h 03 min #44670bzo
Participantun petit picotement familier dans les tripes,
hé, hé, je connais cela
mais déjà mes hanches, se sont mises d’elles-mêmes,
à dériver lentement latéralement
tandis que mes cuisses se referment sur mes bijoux de famille,
les pressent tout doucement, avec expertise
et qu’un gros nuage de chaleur dense, soyeuse,
envahit mon bassin
ma colonne vertébrale semble se mettre à danser
au moindre mouvement, comme un serpent
et toute la chair autour, à onduler aussi,
mon cul, mon cul , n’est pas en reste,
une mer de lascivité y a pris ses quartiers,
frémit de tous les côtés, à la moindre contraction de muscle, là-dedans
et puis mon petit anus me fait un effet bouche de réacteur
parcourue de courants d’air chaud, très chaud
circulant à travers, irrésistiblement
oh juste quelques mouvements, quelques frottements
et je suis dans tous mes états,
la poudre parle, c’est le farwest,
cela tire de tous les côtés, dans le saloon,
je suis traversé de caresses intérieures, tellement puissantes, tellement ineffables,
juste rester comme cela, jusqu’à la fin des temps,
comme une flamme dansante, animée par le désir
21 septembre 2022 à 22 h 19 min #44671bzo
Participantressentons,
ressentons, sans compromission, sans retenue,
voulez-vous,
allons jusqu’au bout, osons nous allumer, sans concessions,
n’ayons pas peur du feu qui déborde toutes les frontières,
qui fait fi de tous les tabous
le désir libère royalement,
le désir efface les barrières, de toutes sortes,
cela peut paraitre déstabilisant,
de se rendre compte, être entraîné, ainsi, en territoire inconnu
mais après un certain temps, on en redemande,
quoi de plus ineffablement délicieux,
que ce déséquilibre prodigieux, vibrant qui nous emplit
où je deviens un autre, plus complet, plus riche,
plus capable de jouir sans fin
gourgandine en chaleur,
bien humide entre les jambes
n’aspirant qu’à se sentir pénétrée,
encore et encore,
c’est moi, dans ma tête
et mon corps,
pour l’instant
je veux sentir cette bite bien dure,
aller et venir dans ma bouche,
je veux en lécher les veines saillantes, la peau plus sombre,
et enfin, sentir sur ma joue , sur ma langue,
le sperme qui va s’en éjecter,
c’est moi dans ma tête
et mon corps,
pour l’instant
juste pour le plaisir de ressentir,
dans ma tête et dans mon corps
24 septembre 2022 à 9 h 14 min #44679bzo
Participantj’observe, un instant, mes gestes, mes mouvements,
je suis devant mon ordinateur, assis,
je me gratte le nez, je déplace un peu le cul, pour être plus confortable
et puis je me cambre, je semble allonger ma colonne vertébrale
tout en rapprochant un petit peu mes cuisses,
celles-ci viennent presser très légèrement mes génitaux,
aussi, mes fesses se contractent
et puis enfin, je lance une contraction à partie du périnée
que je maintiens, maintiens
la séquence fut parfaitement fluide, les enchaînements sans faille,
tout est parfaitement intégré, naturel, automatique,
répond à une petite envie soudaine de volupté, de plaisir,
de communion avec mon corps,
deux gestes anodins, dans une posture anodine,
avec mon véhicule de tous les jours,
suivi d’une série d’actions en mode yin-yang, le couple intérieur
le yin prend possession instantanément,
ma chair devient féminine, vibre, bouge au féminin,
mes cuisses se referment un peu mais mes hanches s’élargissent,
mon sexe, mes couilles, ma prostate, se mettent au service
de cet autre corps, lui fournissent le carburant, les ondes,
pour s’animer, pour ressentir
et c’est parti, je me sens pénétré, mes entrailles fondent,
mes hanches se mettent à danser,
j’ai une envie folle de caresses, de sentir des mains sur moi,
que des doigts courent partout sur moi
le rythme est dans mon bassin, désormais,
liane lascive en action,
la contraction maintenue, produit des ondes de plus en plus densément,
cela devient de plus en plus raide et cela grandit, toujours plus,
cela semble grimper dans mes entrailles,
les fendre verticalement,
comme un navire, lentement, irrésistiblement, fend les flots
je me mets à bouger les cuisses de plus en plus fort,
mes génitaux réagissent en produisant de plus en plus massivement des ondes,
cela et la bite bien raide des ondes prostatiques, plantée entre mes reins
me déplacent déjà dans une autre galaxie,
l’infini de la constellation de la volupté et de l’extase
et ses myriades d’étoiles de soie
qui fondent sur place,
nagent en moi, me projettent toujours plus loin,
je tournoie quelque part, lentement, très lentement,
dans du coton ineffablement caressant
ondulations chaloupées, arabesques capiteuses, serpentins lascifs,
la courbe, la danse, le rythme, le chant,
divin laisser-aller, divin emportement, houle ivre d’elle-même
qui roule, qui me roule,
toutes mes cellules, semblent baigner dans de l’ineffable
quelques secondes, cela a duré,
je reprends, avec mon activité anodine,
je réajuste mon peignoir, je bouge un peu le pied qui s’était ankylosé,
je commence à taper au clavier
25 septembre 2022 à 12 h 23 min #44681bzo
Participantcela fait maintenant, à nouveau, deux, trois semaines
que je n’ai plus éjaculé,
cela me prend par périodes, je suis en plein dedans, pour l’instant
et c’est comme si mes génitaux, ma prostate,
étaient des sacs bourrés, remplis, à ras bord, jusqu’à éclater,
de frissons ineffables, de jus soyeux dans l’invisible,
je n’ai qu’à un peu presser dessus
et cela s’en échappe par grosses coulées,
cela gicle dans toutes les directions,
se répand à toute vitesse,
déborde de mon bassin, m’envahit,
splendide
je suis là, debout,
entre mes cuisses, coincés, mon pénis, mes couilles,
je les mets sous pression, avec insistance,
je relâche un peu, je resserre, je réappuie,
je lance, en même temps, des contractions,
à part cela, il n’y a plus de place en moi,
que pour un profond râle de plaisir,
montant de mes entrailles,
s’échappant interminablement par ma bouche
vous sentez le plaisir se répandre dans votre chair,
comme une marée écumante, déboulant sur le sable,
il n’y a plus qu’à se rendre,
se rendre toujours plus, se rendre corps et âme,
s’en remettre entièrement à l’ineffable,
qu’il vous soulève, qu’il vous emporte
vibrer, vibrer,
vibrer toujours plus,
vibrer toujours plus intensément,
n’être plus que vibrations, des pieds à la tête,
jusqu’au plus fin fond de soi-même
26 septembre 2022 à 18 h 51 min #44683bzo
Participantse contracter et se décontracter, dans nos pratiques,
c’est presque comme un processus de respiration,
d’inspiration, d’expiration,
quelque part, on se remplit les poumons sexuels, d’ondes
qu’on va redistribuer, dans l’invisible,
par l’intermédiaire d’un réseau,
le plus possible, vers tout le corps,
sous forme de sensations
ineffable capillarité, parallèlement, dans la chair,
frémir sur sa tige, prendre des couleurs, sur le pré,
se sentir butiner, de fond en comble,
dansant au vent, imbibé de soleil
n’oublions pas le rythme,
tellement important cela, le rythme,
la respiration,
le tambour de la vie qui bat en nous,
à l’écoute du rythme,
au plus intime de nous,
à la recherche de l’accord,
de l’incandescence, dans l’instant,
un fragile point d’équilibre,
dansants fugaces moments
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