Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,143 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
RomPat33, le il y a 1 mois et 2 semaines.
- AuteurArticles
- 29 octobre 2022 à 20 h 46 min #44832
bzo
Participantqu’il fait bon, par moments, juste être,
juste être là, dans l’instant qui tourne,
respirant, percevant, ressentant,
vivant, quoi,
absorbant le monde par les yeux,
assis sur un vieux banc en bois,
avec un ciel bleu magnifique, partout au-dessus de ma tête,
entouré de la rumeur de la ville
je contracte un peu les muscles du périnée,
maintiens la pression,
des ondes délicieuses, immédiatement bourgeonnent,
envahissent mon bassin,
s’en échappent, se répandent,
je joue ainsi pendant quelques minutes
un joggeur passe,
il court tranquillement,
corps d’athlète, jeune, plein de vigueur,
tranquille assurance et royale désinvolture,
qu’il sait depuis longtemps qu’il va attirer le regard,
un peu partout, en passant,
il n’y fait plus du tout attention
je suis surpris, néanmoins, de la façon,
dont je le percevais dans sa course,
malgré sa façon mâle, sans équivoque, de se déplacer,
il y avait quelque chose de profondément féminin
dans les mouvements de son postérieur
il serait sans doute très vexé si on lui avait fait la remarque,
serait devenu agressif,
car rien d’ambigu, de fait, dans sa façon de se mouvoir
c’était juste ma perception,
ce fut un moment délicieusement trouble
car je voyais vraiment comme un cul de femme,
se mouvoir en filigrane du sien
je suivais du regard ce postérieur,
je suis resté, fasciné, les yeux rivés dessus ,
jusqu’à ce que la rangée d’arbres me le cache définitivement
je me rends compte que quand j’ai des bouffées de désir,
je ne perçois plus vraiment de frontières entre le masculin et le féminin,
dans les corps que je vois autour de moi,
je mélange cela, à ma guise,
la chair, en chacun et en chacune,
est en même temps, masculine et féminine,
c’est ce que mes tripes me disent , désormais,
sans équivoque, constamment
et c’est ce que mes yeux me font voir
et cela a duré longtemps car il avançait au petit trot,
j’ai commencé aussi fantasmer sur lui, vers la fin
c’est fut bien bien cochon,
j’en rebande ferme, rien que de l’évoquer,
la trique absolue, dans ma mesure de mes modestes moyens
mon regard se déplaçait, par intermittence, sur l’avant de son short,
je croyais y deviner le balancement de son sexe, de ses couilles,
sous la toile lâche,
je les imaginais, ses bijoux de famille, tout en sueur
j’imaginais ma langue dessus, léchant, fouillant les replis,
nettoyant consciencieusement,
fort goût de sueur et vaguement d’urine, mêlé à de la surexcitation
eu soudainement envie de le sentir dans ma bouche,
de le sentir grossir entre mes lèvres,
de le couvrir de baisers, son braquemart
de le sentir devenir le plus raide possible
je l’imaginais, énorme, bien sur, sa queue,
cambrée, avec de grosses veines,
essayant de l’engloutir en entier, m’étouffant avec,
je m’imaginais suçoter son gland
jusqu’à ce qu’avec quelques soubresauts,
il me lâche son foutre dans la bouche
1 novembre 2022 à 0 h 21 min #44861bzo
Participantil y a quelque chose de tellement absolu, de tellement total,
de tellement totalement absolu et total,
dans mes moments d’incandescence,
mes moments de communion avec la chair,
ces derniers jours
un sentiment d’urgence, d’absolue nécessité,
une sensation irrésistible de m’offrir entièrement,
que tout est en train de jaillir,
de ne plus être qu’une offrande,
un calice en train de se remplir,
sur un autel,
que l’instant semble arrêté
célébrations autour de la flamme dansante de la vie,
célébrations dans la chair,
recueillement voluptueux, dans le délire des sens,
se libérer, un instant, de tous les carcans,
parfaitement, autant homme que femme,
s’offrir, un instant, à la vie, comme réceptacle
pour y brûler nos énergies les plus vives, les plus secrètes,
une chair, comme un diamant, un instant,
lançant mille flammes à la ronde
1 novembre 2022 à 0 h 30 min #44862bzo
Participantil s’est passé quelque chose, bien sûr
mais je raconterai cela, un autre jour,
là, j’ai juste envie de célébrer,
de célébrer la volupté, la jouissance
et la complicité complète, totale, avec ma chair
m’unir à elle, être réuni à elle,
ensemble, vivre une incandescence,
sans limites
1 novembre 2022 à 10 h 14 min #44863bzo
Participantune fausse tentation, une fausse séduction,
s’est éteinte en moi depuis quelques jours,
celle périodiquement d’entreprendre une abstinence d’éjaculation,
dans le but d’accumuler les énergies
et ainsi de booster ma pratique
non pas que ce n’ait pas des effets intéressants,
le corps devient incroyablement réactif,
les sensations fines, précises,
cependant c’est une illusion d’amélioration
car il y a des contre-effets négatifs, insidieux,
bien plus effectifs
il y a quelques jours, au soir, quelques petits jets laiteux sont sortis,
ont fini par sortir
et le lendemain, au matin, encore quelques autres,
cependant le soir, même,
les couilles passablement vidées, donc, les citernes d’énergie au plus bas,
j’ai vécu des moments splendides,
certes, les sensations n’étaient pas aussi finement ciselées,
le corps pas réactif, d’une manière aussi acérée,
mais c’était négligeable,
en regard des extraordinaires moments que j’ai vécus,
de l’ampleur et de la diversité des sensations,
du volume et de la qualité de la volupté et de la jouissance
qui sont passés dans les tuyaux
on pourrait me rétorquer que je suis dans ce moment du cycle
qui s’est instauré dans ma vie,
où j’affirme que je ne le ferai plus,
jusqu’à la prochaine abstinence démarrée,
avec des textes ici, élogieux, à nouveau,
à quel point, c’est fantastique, c’est merveilleux, l’action, les séances,
avec le corps surchargé, le corps gorgé, d’énergies accumulées
cela s’est produit pas mal déjà,
en fait, je me rends compte,
cela fait quelques années que je suis dans ce cycle,
abstinence d’éjaculation,
louange de la pratique, dans cet état,
à quel point, cela devient de plus en plus puissant, de plus en plus riche,
au fur et à mesure des jours qui passent,
et puis éjaculation
car cela finit par arriver car dans ma pratique,
je mêle ondes génitales et ondes prostatiques,
donc il y a constamment des contacts entre mes cuisses et mes bijoux de famille
et puis des textes qui vont exactement dans le sens contraire,
qui expliquent que cela n’a aucune importance,
que quelques heures après avoir éjaculé,
cela redevient superbe, que les sensations sont là,
que la volupté, la jouissance, sont là
qui vivre, verra, j’espère affirmer que c’est définitivement brisé,
que cette fois j’ai bien réalisé que les avantages de ce type d’abstinence,
sont en-deçà des effets négatifs,
que je m’en suis définitivement rendu compte
et que l’on m’y prendra plus
j’étais dans un cercle,
je tournais en rond, finalement
certes, c’était un très très grand cercle,
avec beaucoup de magie, beaucoup de volupté et de jouissance, sur son parcours
mais j’en avais fait le tour, déjà, plusieurs fois, ces dernières années
et il était temps d’aller plus loin, de passer à autre chose,
d’agrandir ma galaxie, en de nouvelles directions
de lui chercher d’autres frontières à dépasser
je vais m’atteler, désormais,
avec beaucoup plus d’attention et de patience,
consacrer beaucoup plus de temps,
à retrouver une pratique purement prostatique, aneroless
ainsi que le plaisir anal
qui est vraiment le parent pauvre, dans mes différentes formes de pratiques
toujours juste quelques secondes,
au mieux, quelques minutes,
juste avant d’éteindre les lumières, vers 2,3 heures du matin, chaque nuit,
après que je me sens enduit, avec du beurre de karité,
l’intérieur des cuisses, les couilles, le pénis, l’anus
pour réhydrater toutes ces zones,
apaiser, restaurer, les peaux, par là,
parfois qui ont été beaucoup frottées, pressées, cajolées avec insistance,
pendant des périodes prolongées d’action enivrante
c’était devenu une habitude,
d’y aller avec un ou deux doigts, pour un tout petit moment,
pourtant si riche, si explosif
mais jamais prolongé,
malgré la puissance et la richesse, perçues, ressenties
1 novembre 2022 à 13 h 26 min #44864bzo
Participantles orgasmes, ces derniers temps,
me laissent tellement cloué au matelas, incapable de bouger,
j’essaie de faire un geste, de me mouvoir
mais c’est peine perdue,
c’est comme si la commande se perdait en cours de route,
alors je reste juste là, étalé, viande inerte, viande vidée,
viande morte pour quelques instants,
attendant que la marée se retire complètement,
pour y hasarder à nouveau mes bottes
3 novembre 2022 à 1 h 31 min #44868bzo
Participantmon corps est toujours tellement disponible,
la boîte à musique, est grande ouverte
où que je me touche, que je m’effleure, que je me caresse,
cela se met à vibrer, à générer des ondes
et c’est comme une invitation langoureuse à la danse ,
lancée à toutes les autres parties de mon corps
je n’ai plus qu’à me laisser entraîner,
juste laisser parler le désir, ne rien retenir,
tous les gestes, les mouvements, les contacts divers et variés,
les contractions d’où qu’elles soient, quelle qu’elles soient,
les postures, la prostate, l’anus, les couilles, le pénis,
tout semble se chercher, se répondre en ondes,
qui arrivent de tous côtés,
se réunissent pour former des vagues de sensations
qui roulent à travers moi, leurs infinies nuances
traversé de part en part, comme une immense plaine,
parcourue par les chevaux du plaisir, dans tous les sens
le ciel est immense, en moi,
émanation de mon sang, émanation de mes ténèbres,
se plie et se déplie, se range dans un coin, en un tour de main,
se déploie souverainement, à la moindre sollicitation
papillon géant, bleu,
battant des ailes, dans ma chair,
se nourrissant de soleil, le jour,
d’étoiles, la nuit
5 novembre 2022 à 12 h 15 min #44877bzo
Participantma peau, comme tu me manques,
ta chaleur, ton grain,
tout le mille-feuille de sensations, sous ta surface,
avec l’hiver effectuant ses premiers pas sérieux, sur Bruxelles
et puis les restrictions sur le chauffage que je m’impose,
les prix des énergies s’étant envolés,
il ne fait pas plus de 19/20° chez moi,
du coup, je dois rester emmitouflé,
pour ne pas grelotter de froid
résultat,
je pratique pratiquement plus, pour l’instant,
à peine un peu, sous la douche
ou au lit, sous les couvertures
mais peu, si peu
car je n’aime pas cela, pratiquer couvert,
entouré de partout, par le tissu des draps ,
je me sens gêné dans mes mouvements, empêtré, freiné, diminué,
me sens en cage comme un oiseau qu’on empêche de s’envoler
il n’y a plus cette instantanéité magique,
quand j’ai envie, comme j’ai envie,
où que je sois, quoique je fasse,
chez moi,
le désir qui peut s’exprimer à tout bout de champ,
je me sens en train de me faner, faner, faner, pour l’instant,
quel crève-cœur
il va falloir me réinventer ou risquer l’asphyxie sexuelle,
je vais m’y appliquer,
glisser mes mains sous les vêtements,
me tripoter sous le tissu
ou carrément, chercher les sensations par l’intermédiaire du textile,
essayant d’en faire mon complice
le plus gros problème,
ce sont les interactions entre les cuisses et les génitaux,
elles génèrent tout de même, la majorité des ondes, dans ma pratique,
pour la prostate, aucun problème, les contractions sont entièrement internes, aneroless,
l’anus, non plus, mes petits doigts peuvent trouver facilement leur chemin,
sous les vêtements amples que je porte chez moi
mais bon, le fait que pour l’instant,
je ne parviens plus à produire d’ondes génitales,
déraille tout, perturbe tout
je vais me remettre en mode apprentissage et expérimenter, expérimenter,
avec les pistes évoquées au-dessus,
faire des vêtements, mes complices dans les jeux,
je ne vois pas d’autre solution
car je hais le froid,
l’autre jour, surexcité au lit, je me suis débarrassé des draps et continué à l’air libre
mais ce n’était pas la même chose,
je sentais aussi, tout le temps, comme une caresse froide, un peu partout,
l’impression que la porte du frigo, était restée grande ouverte, juste à côté de moi,
ça gâchait pas mal
et puis aussi, peut-être, privilégier le plaisir anal et prostatique,
c’est peut-être la bonne occasion de le faire massivement
mais ma pratique en mode yin, me manque tellement,
oh comme j’ai envie de me caresser,
d’aller presser avec les cuisses, mes couilles, mon sexe,
mon petit chérubin, de le sentir un peu gonfler entre mes jambes
et se mettre à rayonner comme un mini soleil,
de transformer immédiatement mon bassin en un nid de chaleur ineffable
dans lequel il fait si bon se sentir installé
maman, vivement le printemps, vivement l’été,
vivement les couilles, le petit tuyau, à l’air
5 novembre 2022 à 22 h 32 min #44921bzo
Participantcomme mes noix sont douces,
je vais vous faire une confidence,
je crois que j’ai les noix les plus douces de la terre,
elles sont un peu comme une lampe d’Aladin,
vous les frottez un peu
et un djinn immense,
tout en ondes d’une exquise et une ineffable douceur,
fait son apparition, dans mon corps
j’ai un secret pour avoir des noix si douces,
des noix qui irradient les alentours comme cela,
dès qu’on les frotte un peu,
c’est que le frottage des noix, eh bien, c’est comme un sport,
au plus vous vous entraînez , au mieux cela va, au plus c’est efficace
et je me suis beaucoup mais alors beaucoup entraîné,
résultat des courses,
je suis devenu très performant dans cet exercice
je pourrais , en fait, dire la même chose pour tout le reste,
le frottage des seins,
le frottage de n’importe quelle partie de mon corps,
me suis beaucoup entraîné,
résultat, je peux me frotter n’importe où
et c’est comme si je me frottais les noix,
rien que bouger déjà, changer de position,
c’est comme si je me se frottais l’intérieur du corps
et puis quand je contracte les muscles du périnée, dans la zone de l’anus,
c’est comme si je frottais ma prostate,
elle aussi, immédiatement réagit, se mêle aux ébats
enfin, vous voyez le tableau,
quand j’appuie sur le bouton démarrer,
que je me laisse aller à la langueur,
que je laisse le désir s’emparer de moi,
je deviens un sexe sur pattes,
de fond en comble et de bas en haut,
toute partie de mon corps réagit, vibre,
émet des ondes de plaisir
quand je la sollicite
6 novembre 2022 à 23 h 58 min #44925bzo
Participantje dois commencer à m’habituer aux 19/20° chez moi
car si j’ai un peignoir et un t-shirt, au-dessus et de grosses chaussettes,
je ne porte plus rien en-dessous
et cela permet à mes cuisses de venir faire frotti-frotta,
du coup mes hanches se mettent à onduler,
des contractions montent,
un doigt ou deux de temps à autre, vient s’égarer dans la petite crevasse, derrière
et déjà, toute la machinerie, dans mon bassin, est en route,
anus, prostate et génitaux, travaillant de concert
sur mon tapis de yoga, j’ai passé de tellement superbes moments,
comme c’est bon, comme c’est bon, de jouir ainsi, pendant de longues minutes,
râlant, gémissant, mes mains tripotant partout
et puis cette sensation incroyable de se faire l’amour,
de se sentir en même temps homme et femme, pénétrant et pénétrée
ma petite queue se durcit, en écrivant ces mots, j’en suis tout excité,
je vais y retourner sur le champ,
il faut que je rattrape le temps perdu à cause de ce froid,
ces derniers jours où je n’ai quasiment pas pratiqué,
ma peau a soif de mes mains,
mon anus, de mes bout de doigts,
ma prostate, de mes contractions,
mes couilles, mon pénis, du frottement de mes cuisses,
enfin tout cela
et puis tout le reste,
tout le corps, en fait, tellement tout participe chez moi
7 novembre 2022 à 19 h 58 min #44927bzo
Participantje suis à peu près sûr que pour développer ma pratique en mode yin,
au fil de ces dernières années,
j’ai utilisé les mêmes mécanismes, les mêmes techniques,
que ceux qu’une transsexuelle,
une femme, donc, dans un corps d’homme,
va utiliser pour réinvestir peu à peu ce corps
qui ne correspond pas à son genre
elle va apprendre à le vivre au féminin, à le mouvoir au féminin,
à l’irriguer de sa sensibilité de femme, de son désir de femme,
apprendre à vivre avec, son plaisir au féminin,
apprendre à jouir en tant que femme, malgré la bite qui pend,
grâce, en fait, peu peu, elle découvrira,
ne plus la sentir en tant que verge, même si elle se redresse,
juste comme formidable pourvoyeuse d’ondes sexuelles
dont il y a moyen de faire à peu près ce qu’on veut,
qu’il y a moyen de façonner à notre image,
mouler avec, un vagin entre nos jambes,
et le sentir prendre vie, palpiter, vibrer,
s’enflammer, entre nos cuisses
et tout cela va fonctionner,
tout cela va finir par fonctionner, si on s’en donne les moyens
parce que c’est possible, cette magie est possible,
parce que notre chair à tous,
indifféremment qu’on soit homme ou qu’on soit femme,
a tout le potentiel de l’autre sexe, enfoui dans ses profondeurs
parce que même si on a un pénis qui pend entre ses jambes,
on peut arriver à vivre son plaisir au féminin,
on peut arriver à ressentir un vagin,
on peut arriver à ressentir une pénétration,
on peut se sentir des seins, des hanches,
là où dans la réalité, il n’y en a pas
moi, je ne suis pas une femme dans un corps d’homme,
aucunement, pas un seul instant,
même si j’ai une admiration sans bornes pour le féminin
et que je crois qu’un jour, dans un futur plus ou moins lointain,
nous vivront dans un matriarcat,
simplement parce que la femme est supérieure à l’homme,
à peu près, tous les points de vue,
c’est une question de temps, c’est en route,
cela prendra le temps qu’il faut, des siècles
mais on y arrivera, c’est inéluctable
je n’ai jamais fantasmé sur cela, vivre mon plaisir au féminin,
contrairement à bien des hommes,
si je me fie à divers témoignages sur ce forum,
non, je me sens plutôt bien dans ma peau d’homme,
en tout cas, je n’ai jamais aspiré secrètement à changer de sexe
non, ce qui s’est passé,
c’est que durant ma pratique prostatique, avec masseur,
peu à peu, j’ai perçu une opportunité, en moi,
je ne savais pas encore clairement ce que c’était,
j’ai juste suivi mon intuition,
je percevais qu’il y avait moyen d’aller dans une direction
qui m’apporterait plus de satisfaction,
qui correspondrait plus à mes besoins
je sentais en moi une opportunité et elle m’attirait irrésistiblement,
simplement parce qu’elle me permettrait de goûter au féminin, à nouveau,
pour moi qui , après une déception amoureuse,
m’étais isolé, m’étais éloigné des femmes, à tel point
qu’à partir d’un moment donné,
je ne savais plus le chemin pour retourner vers elles,
je l’avais oublié et ne le sais toujours pas d’ailleurs
sans doute, si j’avais une vie sexuelle, à peu près normale,
en couple avec une femme ou un homme
ou bien des aventures régulières, vivant ma vie de libertin, joyeusement,
je n’aurai pas eu ce genre de tentation extrême
d’aller explorer toujours plus loin, dans cette direction, en moi
l’autre , qu’il soit homme ou femme,
nous permet d’étancher notre soif d’altérité,
l’autre, c’est l’inconnu, c’est un continent nouveau à explorer,
l’autre nous permet d’entreprendre de multiples explorations sexuelles, en commun,
si on est un peu curieux, audacieux et libre d’esprit
mais voilà, j’ai senti cette opportunité magnifique en moi,
je ne sais pas encore exactement ce que c’était, à l’époque
mais cela m’attirait irrésistiblement,
aujourd’hui, je sais très exactement ce que c’est,
j’ai développé le plaisir au féminin, dans toute sa splendeur, en moi
et il me permet de goûter à nouveau à la femme,
certes de manière radicalement différente,
de l’intérieur en quelque sorte,
éveillant en moi la source ardente et sans limites,
lui permettant de monter à la surface,
de s’emparer de mon corps, de mon esprit, de ma sensibilité,
de prendre les commandes, de tout cela,
me laisser mener par le désir, au féminin
j’ai déjà utlisé quelques fois dans des textes précédents,
la métaphore d’une langue étrangère,
j’ai appris avec mon corps à m’exprimer dans une langue étrangère,
jour après jour, intégrant de nouveaux mots,
déchiffrant la grammaire, les tournures de phrases, les expressions,
devenant de plus en plus familier cette nouvelle langue
désormais, elle m’est totalement familière,
ce ne sera jamais ma langue maternelle, certes,
mais c’est une seconde langue qui est devenu totalement courante
et dans laquelle je m’exprime parfaitement,
même si tous les jours, je continue mon apprentissage
car il n’y a pas de limites,
comme avec sa langue maternelle, d’ailleurs,
on apprend toujours des choses,
on peut toujours se perfectionner
8 novembre 2022 à 8 h 29 min #44928bzo
Participantla complicité avec ma chair,
la communion avec elle,
la sensation de fusion, avec elle,
c’est ma plus immédiate récompense
elle me répond,
depuis le fond, habituellement muet, de moi-même,
je la sens qui réagit,
qui réagit avec intensité, qui réagit ineffablement,
qui vient vers moi, qui se rue vers moi,
qui se colle contre moi,
qui se colle tout contre moi,
qui fusionne à moi
nous volons de concert,
nous volons, collés l’un à l’autre, de concert,
j’ai cherché mon corps, je l’ai trouvé,
il répond présent, il est là, dans l’instant,
nous emplissons l’instant, entièrement, lui et moi,
nous emplissons de miel, l’instant, lui et moi,
nous ne sommes plus que miel, chaud, frissonnant,
tout entièrement, lui et moi,
tout entièrement, ensemble, lui et moi,
de miel chaud et frissonnant
9 novembre 2022 à 2 h 07 min #44929bzo
Participantde part en part, de haut en bas, je sens comme un axe en moi,
un axe, autour duquel, semblent tourner, quelque part,
tous mes gestes, mes mouvements,
toutes les faits et gestes de mon corps, en fait
et que dès que je me mets en action,
c’est comme si cet axe se décalait légèrement
et que cela suffisait
pour que toute la machinerie se dérègle délicieusement
ma seule action volontaire, donc, en fait,
c’est comme d’appuyer sur le bouton , démarrer,
en provoquant ce léger décalage de l’axe,
après tout le reste suit, tourne de plus en plus différemment, autour,
provoquant toutes sortes de frottements, d’effleurements,
de mouvements, de contractions, de gestes, de sensations, inhabituels
je provoque juste ce léger faussement dans l’axe
et le reste est entraîné dans un fabuleux dérèglement
qui prend de plus en plus d’ampleur,
j’assiste au spectacle de moi-même,
transformé, habité par un trouble infini, soyeux,
avec comme seul carburant, le désir,
avec ce féminin, partout , qui a pris possession de moi,
qui me fait perdre la boule, tellement délicieusement
je me laisse aller de plus en plus, je n’ai plus aucun tabou,
j’écarte les cuisses, je les referme, je me sens ouvert, infiniment pénétrable,
il y a une soupe de vibrations, là en bas, au milieu, dans la fente, qui se prépare,
qui ne demande qu’à être remuée, touillée, à la cuillère,
les contractions des muscles du périnée et autour de l’anus,
feront l’affaire,
pas besoin de bite, ni de gode, ni de masseur, ni de rien d’autre,
juste mon corps, ma chair, à moi
11 novembre 2022 à 2 h 17 min #44930Onyx
ParticipantJ’adore lire votre journal ! Le niveau de détail que vous partagez ainsi que vos descriptions… Je me reconnais tellement dans vos témoignages.
Depuis ses dernières semaines, j’ai quasiment le même lien avec mon corps que vous. Et c’est tout simplement merveilleux à vivre au quotidien.
11 novembre 2022 à 10 h 47 min #44933bzo
Participantah ben, il y a au moins une personne qui me lit, cela fait plaisir
et si mes récits ont pu être une inspiration pour toi,
t’aider à éveiller un désir XXL, sans tabou , dans ta chair
alors c’est mission accomplie
car c’est aussi une des raisons pour laquelle je tiens ce journal intime
intime
mais en même temps totalement ouvert, vers les autres,
comme cherchant à semer un trouble,
délicieusement, aux alentours
11 novembre 2022 à 11 h 13 min #44934bzo
Participantlouange aux mains baladeuses,
louange au désir,
louange aux corps qui s’expriment,
louange aux corps qui ondulent langoureusement,
louanges à la chair,
louange à ses ouvertures adorables, par devant, par derrière
louange au foutre,
louange au foutre qui s’écoule par toutes les ouvertures,
louange de la prostate,
louange aux pénis qui durcissent,
louange au trou de cul, odorant, adorable,
si élastiquement ridé,
louanges à mes doigts qui aiment à s’y perdre,
s’y frotter un chemin,
louanges à mes doigts qui aiment la peau,
qui la parcourent inlassablement,
troubadour, trou bas dur,
du plaisir en solitaire,
tout seul ou à plusieurs
12 novembre 2022 à 9 h 35 min #44935bzo
Participantle yin est une sculpture puissante, agissante,
nous la sculptons,
en même temps qu’elle nous sculpte
cette double action, dans l’instant,
génère de l’indicible, génère de l’ineffable,
elle nous rend beau, elle nous rend trouble,
elle nous rend dansant
nous nous regardons dans un miroir,
l’image de nous-même que nous voyons,
nous affole, nous charme,
nous comble de bonheur
nous nous voyons, sans tabous, sans frontières
et nous sommes heureux , ainsi, pendant un court instant,
nous sommes infiniment touchés, de tout ce potentiel déterré,
de tout ce potentiel éveillé
alors, nous nous embrassons, encore et encore,
nous jouissons de nous-même,
nous jouissons de l’autre en nous
un grand sexe, raide, dans nos entrailles,
va et vient,
nous bondissons dessus,
tellement heureux de sa majestueuse présence,
nous l’enveloppons de notre chair nouvelle, fendue,
de nos lèvres, vibrantes, caressantes,
nos hanches semblent musique,
nos seins semblent mélodie, un peu à part,
sifflotée dans la poitrine, allant à la rencontre des mains
une sculpture en action,
nos mains vont et viennent,
des mains vont et viennent sur le yin
des mains vont et viennent dans la chair,
les miroirs de l’ineffable
la caresse finale, me touche, moi, infiniment,
m’éveille, me grandit,
m’éjecte de moi-même, me propulse de moi-même,
me rend tout de soie froissée, murmurante,
une galaxie de langueur, m’a englouti, me fait tournoyer,
me fait voltiger parmi les étoiles,
je suis à la dérive, loin de moi,
partout, nulle part, en moi-même
12 novembre 2022 à 12 h 27 min #44936bzo
Participantl’orgasme est une danse,
votre chair qui se met à danser,
la plupart du temps, frénétiquement,
vous ne faites plus rien, vous êtes guidé,
vous êtes entre les bras de votre chair
et elle vous fait tournoyer, vous fait virevolter,
vous avez quitté la piste de danse,
vous êtes embarqué dans un de ces voyages dans les airs
dont elle a le secret
(à chaud, orgasme + 5mn)
14 novembre 2022 à 2 h 06 min #44940bzo
Participantle plaisir coule librement en nous,
nous pouvons l’invoquer, à volonté,
à toute heure, en tout endroit,
à partir du moment où il n’est plus
que recherche d’un moment d’intimité ardente avec notre corps,
un moment de complicité, de communion, avec lui,
rien d’autre
plus une recherche, plus ou moins forcenée, d’orgasme,
non, on n’attend plus rien, on ne recherche plus rien d’autre
que de passer un moment d’intimité avec son corps,
un moment de communion, de complicité, avec lui
une fois qu’il sent cela, qu’on est vraiment, totalement, comme cela,
à vouloir être avec lui, juste avec lui, uni à lui, rien d’autre,
il s’ouvre complètement, il ouvre en grand ses ailes,
il ouvre en grand ses vannes les plus secrètes
et nous partons à la dérive ineffablement,
dans la galaxie, sans limites, de la jouissance et de la volupté,
instantanément
14 novembre 2022 à 8 h 49 min #44941bzo
Participantle plaisir, c’est juste une façon de se donner, de s’abandonner,
aux sensations qui montent,
quand on est encore programmé, selon les normes,
genre, société, idées toutes faites sur la sexualité, etc,
alors on ne commence à éprouver du plaisir
que quand on nous touche la queue
ou qu’on nous passe le doigt sur le vagin
ou qu’on est face à quelque chose de très suggestif
mais à partir du moment où l’on sort des sentiers battus,
si on s’en donne les moyens, le temps,
qu’on est audacieux, que l’on s’ouvre à soi-même comme il faut,
on peut arriver à éprouver du plaisir, à avoir des orgasmes,
rien qu’en se frottant le nez ou en remuant les doigts de pied, par exemple
parce que notre corps, est avant tout, une boîte à jouir,
à jouir encore et encore,
un sexe sur pattes qui ne demande qu’à faire pétarader son moteur
pour vivre l’incandescence dans l’instant,
le ciel est là, partout en nous, dans nos os, dans notre peau, dans notre chair,
dans le moindre de nos cheveux
qui ne demande qu’à briller, qui ne demande qu’à éblouir l’instant,
qui ne demande qu’à répandre son bleu azur partout,
jusqu’à dans la moindre de nos fibres
14 novembre 2022 à 23 h 01 min #44943bzo
Participantje ne sais pas s’il y a de l’intérêt pour du techno dans le coin
mais moi, sans être un fanatique, je suis malgré tout, grand fan de la DJ palestinienne, Sama Abdulhadi,
Arte a mis en ligne son set tout récent Time Warp 2022, c’est absolument génial:
le site refuse les liens youtube , apparemment
je vais donc juste mettre le nom : Sama Abdulhadi – TIME WARP 2022 @ARTE Concert
à écouter et à voir absolument
comme quoi Proust, Balzac et Nietszche, ne sont pas incompatible avec techno
- AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.