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30 sujets de 1,351 à 1,380 (sur un total de 1,630)
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    Articles
  • #48731
    bzo
    Participant

    je frotte lentement mes cuisses, l’une contre l’autre,

    comme j’aime tellement le faire, à tout bout de champ,

    chez moi, quand je suis seul,

    je masse ainsi mon petite paquet,

    comme il est doux, comme il est soyeux,

    comme il est généreux,

    jutant abondamment vers l’intérieur, d’un chaud nectar

     

    je mets le doigt de temps à autre à mon méat

    pour vérifier si je n’ai pas éjaculé,

    tellement cela brûle délicieusement, là-en bas,

    comme si de la lave ineffable circulait dans mon sexe

    mais non, c’est juste le haut d’une vague voluptueuse,

    particulièrement intense

    qui m’a traversé

     

    je fais monter des contractions, maintenant,

    lente et irrésistible sensation de pénétration,  dans mes entrailles,

    ineffable mouvement de va et vient,

    je fais cela, pour l’instant,

    avec les cuisses encore serrées autour de mes bijoux de famille,

    ainsi c’est un mélange d’ondes prostatiques et génitales,

    qui monte en moi, comme un obus, au ralenti

     

    tentative d’analyser, tentative de décrire,

    cette sensation, pourquoi elle est si incroyablement jouissive,

    de sentir comme un pic épais, raide, monter dans ses entrailles,

    s’y frayer un chemin, frotter au passage irrésistiblement,

    il y a quelque chose, aussi,

    comme d’un soudain changement de densité, dans la région,

    une onctuosité soyeuse, chaude qui envahit la chair,

    quelque chose s’élève en nous,

    fait monter des choses en nous, avec elle,

    un côté monte-charge, ascenseur hydraulique,

    des choses semblent se déplacer qui ne devraient pas bouger,

    quelque chose glisse, en nous, sur roulement à billes,

    comme hors du temps et de l’espace, pour un moment,

    en même temps, dans la chair et dans une autre dimension de celle-ci,

    une émotion splendide, épaisse, dense,

    charnellement, soudainement, nous envahit,

    se répand dans tout le corps, à partir du bassin,

    les hanches se mettent en mouvement langoureusement, pour accompagner,

    une galaxie de volupté se créé en nous

    où l’on se perd, où l’on voyage à des années-lumière,

    pour quelques fractions de seconde,

    à la fois si proche et si éloigné de ce monde,

     

    une combinaison d’un peu tout cela,

    ma foi

    #48732
    bzo
    Participant

    on finit par se construire un royaume,

    dans les interstices, dans les recoins poussiéreux,

    se construisant une trajectoire,

    déterrant de sous les couches entassées,

    au fil des années,

    les trésors oubliés dans la cave

     

    guirlandes discrètes sous la peau,

    dégustation en toute intimité,

    derrière des volets clos,

    la fête bat son plein,

    le coeur brille, l’âme s’illumine,

    les hanches dansent,

    le rythme du désir, est dans les reins

    des notes de musique s’échappent

    par tous les pores de la peau

     

    surnager, entrevoir le ciel,

    aimer et respecter la vie,

    flamboiement perpétuel dans le coeur,

    vibrer, vibrer, de tout son être

    #48737
    bzo
    Participant

    bien comprendre le mécanisme du mode yin,

    le plaisir au féminin,

    il s’agit de faire monter celui-ci,

    de le laisser prendre les commandes de notre corps,

    sans aucun frein, sans aucun tabou

     

    cela veut dire, aussi, et surtout,

    et c’est là que la connexion du corps et de l’esprit,

    prend toute son importance,

    au plus celle-ci est puissante, au plus on y parvient,

    c’est de parvenir à ce que tous les différents types d’ondes,

    produites par le corps,

    se mettent de plus en plus, au service de ce plaisir au féminin

     

    qu’ils perdent leurs spécificités, leurs nuances, habituelles,

    comme par exemple, celles des plaisirs prostatique, anale ou pénien

    et qu’elles ne soient plus que des ondes servant de carburant, en quelque sorte,

    pour déployer en nous,

    l’infinie variété, richesse et intensité,  des nuances,

    d’une volupté, d’une jouissance, radicalement différentes

     

    un ressenti comme nouveau,

    une perception, dans l’instant, comme nouvelle,

    une façon de se mouvoir, de se poser dans l’espace, très nettement androgyne,

    issue de l’interaction du masculin et du féminin, en nous

     

    une façon où le corps et l’esprit sont totalement de concert,

    sont unis (quand tout fonctionne bien)

    condition sine qua non

    et donc, chaque sensation est ressenti dans tout l’être

    car le corps et l’esprit unis,

    avec l’intellect,

    le petit soi dans la tête, le pilote habituel, au repos forcé,

    on est comme un immense hangar,

    prêt à résonner, de partout,

    la moindre résonance,

    devenant audible dans le moindre recoin

     

    il n’y a plus qu’à se laisser aller, se laisser entraîner,

    plus facile à écrire qu’à faire, bien sûr,

    cela demande du temps, beaucoup de temps,

    du travail, beaucoup de travail,

    sur soi

     

    pour y parvenir,

    c’est un “work in progress”, en fait,

    tout le long de sa vie,

    il n’y a pas de limites jusqu’où on peut aller,

    cela contribue à garder l’émerveillement intact,

    cela parait neuf, à chaque fois

    et cela se révèle,

    dans toute sa splendeur, toujours plus

    #48826
    bzo
    Participant

    moi qui n’ai jamais aimé que les activités

    où il faut faire preuve de créativité, d’imagination,

    où l’émotion a sa part à jouer,

    je suis servi

     

    se caresser, sourit aux imaginatifs,

    il faut être un artiste, quelque part,

    pour éveiller une volupté riche et durable, en soi

     

    jouir, c’est créer dans l’instant,

    un moment de fusion entre son corps et son esprit,

    chevauchant les énergies

     

    on met en avant toujours, le plaisir, la volupté, les orgasmes,

    comme raisons pour laquelle tout le monde aime tellement le sexe

    mais on l’aime presque autant, sans s’en rendre compte

    parce qu’il nous permet, un instant, d’être un authentique créateur,

    de laisser s’exprimer notre imagination, notre ressenti, nos émotions

    en mode majeur,

    en toute de liberté

     

    cela nous manque tellement au quotidien,

    écrasé qu’on est par cette réalité

    avec ses règles, ses procédures, son absence d’épaisseur

     

    nous avons perdu le contact avec notre corps

    mais avec notre imagination, aussi,

    durant le sexe, bien fait, tout seul ou à plusieurs,

    on les retrouve, un instant,

    on les redécouvre, émerveillé

     

    #48833
    bzo
    Participant

    les grandes chevauchées, au lit,

    c’est bien, c’est merveilleux, bien sûr

    mais ce que je préfère,

    ce sont ces petites moments de magie que j’injecte dans mon quotidien,

    au fil des instants,

    dégustés, parfois, juste en une fraction de seconde

    et déjà oubliés

     

    déjà oubliés, vraiment?

    oh que non,

    je les chéris,

    ils sont tous quelque part dans ma boîte à souvenirs,

    ils forment un humus riche, fertile,

    sur lequel je me construis

     

    la maison de l’instant présent,

    a des fondations,

    plus ou moins meubles,

    est en perpétuel réaménagement,

    en même temps qu’on tente d’y loger

     

    hier, je cuisais des pommes de terre à la vapeur,

    à un moment donné, j’ai senti un appel de mon corps,

    j’ai couru, sans attendre, à sa rencontre,

    cela n’aura duré qu’une vingtaine de secondes

     

    mais comment dire,

    il n’y a pas d’autre moment que magique,

    oui, c’était complètement, totalement, magique,

    l’instant d’avant, j’étais en train d’inspecter des pommes de terre,

    leur état de cuisson

     

    et l’instant d’après,

    j’étais intimement lié à mon corps,

    emporté par une vague de volupté, tellement ineffable,

    tellement ressentie partout, dans tout mon être,

    aucune drogue ne peut vous faire vivre une expérience pareille

    #48856
    bzo
    Participant

    hum,

    ici :

    il n’y a pas d’autre moment que magique,

    il fallait lire;

    il n’y a pas d’autre mot que magique,

    #48858
    nousta
    Participant

    Bonjour Bz

    Bonjour à tous

    Je suis heureux de retrouvé le site NXPL que je ne voyais plus dans mes recherches

    Aujourd’hui je vie une difficulté, je n’ai plus d’orgasme prostatique depuis 1 mois et plus de vibration de la prostate , plus rien depuis plus de un mois , comme le sait Bzo que je salue au passage, il m’arrivait d’être à cours d’orgasme pendant des périodes de 15 jours maxi mais là cela m’inquiète, je ne ressens plus rien du tout

    est ce que quelqu’un peut m’expliquer et me rassurer à ce sujet

    merci à bientôt et bon cheminement à tous

    #48861
    nousta
    Participant

    Salut Bzo

    merci pour ta réponse ! C’est gentil

    Je pense que ça va revenir, je m’inquiétais parce que j’ai été un peu fort avec un god et c’est depuis lors que je ne reçois plus rien. Un autre problème a soulevé, j’ai eu l’occasion il y a un petit moment de fumer quelques tafs dans un pétard et je me suis aperçu que l’orgasme était présent et fort , plus tard j’ai refumé et l’orgasme est venu aussi très rapidement et fort , alors j’ai continué à fumer deux trois taf dedans presqu’a chaque fois pour faciliter et ça marchait . et là depuis une bon mois plus rien. Je ne sais pas si c’est dû à ça également, même en fumant il n’y a plus rien. Je me suis piégé tout seul .
    À mon âge je fais encore des coneries !

    Tu es toujours de bon conseil alors je préfère être honnête et te dire ce qu’il en est exactement

     

    Qu’en penses tu ??

     

    merci beaucoup Bzo

    Bon cheminement ! Éclate toi bien

     

    #48869
    bzo
    Participant

    je suis malade depuis hier, rhume, voire pire,

    j’ai du papier de verre dans la gorge,

    me sens lourd, vaseux, faible

     

    la seule chose en moi qui se porte bien, très bien, même,

    c’est ma pratique,

    aussi je n’arrête pas, je m’envoie en l’air à tout bout de champ,

    ainsi, les symptômes de la maladie s’évanouissent, comme par miracle,

    pour quelques instants,

    je déploie mes ailes, je suis au milieu du ciel, flamboyant, impérial,

    sans aucune trace de faiblesse, de fièvre, de douleurs par-ci, par-là

    #48870
    bzo
    Participant

    il y a quelques jours,

    j’ai appris des nouvelles expressions, genderqueer, gender fluid,

    je cite:

    Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C’est-à-dire qu’il désigne une situation où le genre d’une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire

    c’est tellement moi, durant l’action,

    je sens les genres en moi qui interagissent,

    je circule en toute liberté entre les deux

    et c’est tellement splendide, tellement épanouissant,

    comme moments

     

    pourquoi? parce qu’on éprouve sur tout le spectre en nous,

    nos sensations, nos émotions, dans ces moments-là,

    voyagent sur tout le spectre du ressenti,

    on se sent plein, entier, immense,

    on habite toute notre corps, tout notre esprit,

    le temps de la séance

     

    enfin, du moins,

    on habite beaucoup plus d’espace, en nous

    qu’habituellement,

    on occupe des territoires inconnus

    qui se révèlent de plus en plus en nous

     

    curieusement, enfin peut-être pas,

    dès que c’est fini,

    je ne me sens rien d’autre que juste, un mec de base,

    n’éprouve aucune envie, aucun fantasme,

    qui irait dans ce sens,

    d’exprimer une fémininité, enfouie en moi,

    d’exprimer cette fluidité de genre, si miraculeuse

    que je ressens pourtant tellement durant l’action,

    ce ne sont pas juste des idées,

    on le sent tellement incroyablement dans sa chair

     

    n’interagissant avec personne sexuellement, depuis de nombreuses années,

    j’ai trouvé cette source en moi,

    pragmatique, j’ai immédiatement senti l’aubaine,

    la possibilité d’une source extraordinaire de plaisir,

    aussi, j’ai fait ce qu’il fallait,

    j’ai appris à effacer les frontières de mon genre

    et vivre dans une parfaite fluidité,

    les fluctuations et les interactions,

    du masculin et du féminin en moi

     

    bon, il fut être honnête,

    le féminin, est plus puissant, beaucoup plus puissant,

    je le savais, tout le monde le sait,

    même si avec le plaisir prostatique et le plaisir anal,

    cela s’équilibre plus ou moins

    mais avec ce que j’appelle, le plaisir en mode yin,

    cela s’équilibre totalement

     

    non seulement, cela s’équilibre

    mais cela se confond totalement,

    on a le meilleur des deux mondes,

    c’est quelque chose de tellement épanouissant, encore une fois

    car on est capable de ressentir sur tout le spectre

     

    #48888
    nousta
    Participant

    Salut Bzo

    J’espère que tu vas bien !

    je t’ai envoyé un message, je pense que ar habitude tu l’as sauté involontairement

    Est ce que tu pourrais le lire et le dire ce que tu en penses stp

     

    merci à bientôt Nousta

    #48889
    bzo
    Participant

    hello,

    tes questions personnelles, mets les plutôt dans ton fil , la prochaine

    et pas besoin non plus de mettre tes questions en double

     

    Je pense que ça va revenir, je m’inquiétais parce que j’ai été un peu fort avec un god et c’est depuis lors que je ne reçois plus rien.

    tu y as été un peu fort avec un gode,

    cela rentrerait dans le cadre de ce que je t’ai répondu dans l’autre fil,

    à savoir, un traumatisme physique

    qui expliquerait une insensibilisation momentanée, plus ou moins longue

     

    Un autre problème a soulevé, j’ai eu l’occasion il y a un petit moment de fumer quelques tafs dans un pétard et je me suis aperçu que l’orgasme était présent et fort , plus tard j’ai refumé et l’orgasme est venu aussi très rapidement et fort , alors j’ai continué à fumer deux trois taf dedans presqu’a chaque fois pour faciliter et ça marchait . et là depuis une bon mois plus rien.

    tu n’es pas très clair dans tes explications, je vais te répondre par rapport à ce que j’ai compris,

    donc, au début, en fumant des pétards, tu t’es rendu compte que le plaisir était bien là,

    bien intense

     

    mais cela s’est arrêté depuis malgré que tu continues de fumer

    avant tes séances, le plaisir n’est plus là,

    bon c’est peut-être juste lié à l’histoire du god,

    la zone a subi un traumatisme, il faut attendre un peu

     

    il y a un membre, ici, qui vient occasionnellement , désormais,

    et qui fume aussi toujours avant ses séances,

    et il développe une pratique splendide qui le satisfait totalement

     

    quant à toi, je maintiens que c’est un blocage psychologique qui revient très régulièrement

    qu’il y aurait moyen de défaire , une bonne fois pour toutes

    et d’avoir du plaisir, tous les jours si tu en as envie

    mais tu ne sembles pas prendre en considération cette explication

     

    je ne répondrai plus à d’autres questions de ta part, ici,

    tu as ton fil, mets y tes questions

     

    #48890
    bzo
    Participant

    je ne répondrai plus à d’autres questions de ta part, ici,

    à tes questions personnelles, je veux dire,

    tu as ton fil pour cela

    #48892
    bzo
    Participant

    quand on est complètement lâché,

    que les énergies circulent bien librement comme il faut,

    que le masculin et le féminin, dialoguent ardemment en nous,

    je me suis rendu compte que ce qui me menait, en fait,

    ce qui était aux commandes,

    c’était la sensation éprouvée dans l’instant,

    elle -même

     

    la sensation nous habite,

    nous habite de la tête aux pieds,

    une fois que tout fonctionne bien,

    on n’est plus qu’elle

    et du vide

    quand elle n’est plus là

    ou n’est plus là que partiellement,

    un moment

     

    la sensation cherche toujours à se regénérer,

    à s’auto-procréer,

    la sensation vit un instant,

    la sensation est brève, fugace,

    cependant, elle veut durer le plus possible,

    elle se tâte, s’auto-scrute, se réinvente,

    reprend son élan, s’élance, s’étiole, ressuscite,

    les territoires autour, dans ces moments,

    sont comme des éponges,

    royaume du désir

     

    #48900
    bzo
    Participant

    je  suis vraiment très très malade actuellement

    et mes seuls moments de détente et de joie,

    sont quand je pratique quelques secondes

    mais j’ai tellement de fièvre,

    que je n’ai pas la force tout simplement

     

     

    cependant, chaque fois que je m’y mets,

    tout est là, toujours aussi resplendissant,

    c’est étonnant,

    c’est comme si c’était indépendant de moi

     

    indépendant de moi

    et en même temps, totalement lié à moi,

    je sens la danse dans ma chair,

    prête à se mettre en route,

    prête à me faire tournoyer et encore tournoyer

     

    c’est mystérieux, cette sensation,

    de percevoir toute cette sublime machinerie du plaisir,

    comme une chose totalement indépendante, en moi

    mais c’est peut-être le contraire, au fond,

    c’est en fait, moi, avec toute cette fièvre,

    tout cet envahissement de microbes, de virus ou de bactéries, que sais-je,

    qui ne suis plus tout à fait moi-même

     

    mon corps et le plaisir sont là, à leur habituelle place

    et la maladie m’a rejeté plus loin,

    un peu plus loin, en territoire d’affaiblissement,

    en territoire aux contours flous, diminué, rétréci,

    en territoire de survie

    #48904
    bzo
    Participant

    fascinant,

    comme les gestes, les mouvements, les positions,

    du plaisir au féminin,

    montent naturellement, montent spontanément

     

    il y a une sorte d’adéquation entre le corps  et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui s’exprime

    pour faire naitre la volupté

     

    une sorte d’adéquation entre le corps et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui fait s’épanouir extraordinairement ,

    le temps de l’action

     

    le laisser aller,

    est juste parfait, juste ce qu’il faut,

    en équilibre,

    entre abandon, ouverture, relâchement,

    et puis une mise en tension, une résistance, une opposition

     

    ce fin équilibre crée la courbe, crée l’ondulation,

    le seul déplacement, la seule mise en mouvement,  acceptable

     

    ma chair se met en mouvement,

    par ondulations, par courbes,

    de toutes les formes et de toutes les couleurs

    mais toutes,

    sous la bannière de la volupté la plus exquise

    #48907
    bzo
    Participant

    j’adore cette sensation de fragilité extrême,

    de se mettre comme entièrement

    à la merci de quelque chose, en nous

     

    qui, quasi instantanément,

    se transforme en un cours puissant et lumineux,

    en quelque chose d’extrêmement fleuri,

    dans la chair

     

    sensation omniprésente, omnipotente,

    que celle-ci s’est mise en fête,

    que celle-ci s’est mise en mode célébration,

    que celle-ci s’est mise en mode épanouissement

     

    la sensation de pénétration, en mode yin

    #48916
    bzo
    Participant

    j’ai mes armes secrètes pour supporter la vie,

    plonger dans un livre,

    immerger le regard dans une oeuvre d’art,

    les oreilles dans de la musique,

    (enfin, certaines,

    tellement de bruits de nos jours

    qui prétendent au titre de musique)

    vadrouiller dans la forêt,

    m’arrêter longuement parmi les grands arbres

     

    et puis, et puis, il y a ce corps,

    ses ressources magnifiques,

    la relation tellement particulière que j’ai établie avec lui,

    cette complicité sans failles,

    résultant en d’innombrables petits moments

    de communion ardente,

    tout le long de la journée

     

    les émotions, les sensations,

    c’est la magie en nous,

    évasive, élusive, fugace, réalité,

    nectar cristallin dans nos veines,

    mais la seule qui compte finalement,

    la seule vraiment qui étanche, un moment, la soif

     

    #48917
    bzo
    Participant

    si vous vous caressez

    suffisamment longtemps et suffisamment bien,

    votre corps va se mettre à aimer cela

    et alors là,

    vous êtes parti pour une sacrée aventure

     

    dois-je vous expliquer pourquoi cela arrive?

    mais non,

    si vous me lisez de temps en temps,

    vous savez ce qui s’est passé,

    le pourquoi de cet éveil sensuel

    #48918
    bzo
    Participant

    mon très cher corps,

    je connais désormais

    un de tes plus grands secrets

    que j’explore

    avec gourmandise, avec avidité

     

    c’est que derrière cette bite

    et ces deux grosses couilles

    lourdes et poilues,

    il y a aussi un vagin se cache,

    un vagin qui sommeille

     

    et qui peut être éveillé,

    ô combien,

    ô combien

    #48920
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo écrit:

    si vous vous caressez

    suffisamment longtemps et suffisamment bien,

    votre corps va se mettre à aimer cela

    Exact, notre corps aime qu’on s’intéresse à lui autrement que pour lui imposer un labeur,

    prendre le temps de le caresser sans arrières pensées de résultat, juste pour le remercier.

    Il y prend vite le goût et en redemande dès que possible, je suis très attaché à le satisfaire.

    #48923
    bzo
    Participant

    les hommes ne savent pas, pour la plupart,
    mettre en route toute cette délicieuse machinerie sexuelle
    que constitue de la tête aux pieds,
    leur corps

    en solliciter toute la diversité, toute la richesse
    rechercher à en devenir complice,
    à être en dialogue intime avec

    tout ce qu’ils font, la plupart du temps,
    c’est de laisser se dresser leur petite colonne,
    attendre qu’elle soit bien dure
    et puis vogue la galère,
    toutes leurs sensations sont centrées
    autour de ce petit monument éphémère
    dont ils sont particulièrement fiers,
    jusqu’à ce qu’il explose et se dégonfle

    mais avec le cheptel, la moultitude,
    des gestes et des mouvements,
    avec chaque centimètre carré de cette peau,
    au grain, à la fois, si délicat et si gourmand,
    avec tous les effleurements savants
    ou au contraire, sans ménagement, ratissant large,
    possible

    avec toutes les contractions musculaires,
    les mises en tension de la chair et de ce qu’il y a en-dessous,
    avec tous les changements de posture
    les menus déplacements des membres,
    avec toutes les pressions diverses et variées,
    applicables, un peu partout, un peu n’importe comment,
    possible

    se construire un château,
    illuminé à tous les étages,
    par la fête

    un atelier, des outils,
    mis à disposition, en libre service, à volonté,
    un matériau vivant à travailler,
    plein de désir, plein de mystère, plein de volupté,
    plein de veines qui courent dans les profondeurs, d’extases, riches et variées

    nous attendent,
    parfois toute une vie,
    en vain,
    accumulant la poussière

    #48925
    bzo
    Participant

    mon corps de femme, par moments

     

    il n’y a qu’ici que je peux le dire

    exposer ce genre de chose,

    exposer ainsi, à la vue de tous, du premier venu,

    quelque chose de si intime, de si transgressif,

    de si farouchement personnel et hors normes

     

    quel chemin de traverse,

    longuement, longuement, a parcouru,

    mon désir, ma sexualité,

    quel étrange et fascinant monde,

    quelle incroyable luxuriance,

    elle a découvert, elle a investi

     

    une victoire grandiose,

    né d’un désastre, d’une table rase, d’un sinistre total,

    d’une forêt qui a brûlé entièrement,

    ne restait plus, à un moment donné,

    que des troupeaux hagards de moignons calcinés, noirâtres,

    pointant pauvrement vers le ciel

     

    mais des graines portées par un petit vent fou,

    par un petit vent coquin,

    se sont frayés un chemin,

    des graines se sont posées sur cette terre

    qu’on aurait cru être devenue infertile, à jamais,

     

    des graines ont été longuement caressées par le soleil, par la pluie

    et quelque chose a repoussé

    mais comme cette sève était spéciale,

    comme il y avait quelque chose de complètement fou, dans ces graines

    qui bouleverse toutes les règles,

    qui  fait fi de toutes les frontières, de tous les tabous

     

    mon corps de femme, par moments,

    jouissant, se tortillant, se tordant lentement,

    ondulant, ondulant, ondulant,

    baignant dans la volupté la plus délicieuse qui soit,

    mes hanches comme des puits sans fond, de langueur

     

    la raie du cul en feu,

    les seins en feu,

    la peau, partout, en feu,

    les couilles en feu, le pénis en feu, les hanches en feu,

    le tronc en feu, les mains en feu, la bouche en feu,

    l’air dans mes poumons en feu

     

    et puis les doigts de la fée désir,

    des doigts chipoteurs, des doigts farfouilleurs,

    des doigts explorateurs, des doigts avides,

    des doigts constamment prêts à entrer en action

     

    mes sexes en total éveil,

    eh oui, mes sexes,

    on en a tous deux,

    un enfoui sous la peau, pas loin,

    et l’autre, standard,

    livré avec le corps,

    exposé

     

    mais quand les deux se mettent à interagir,

    quand les deux se mettent à se trouver,

    se mettent à s’unir,

    le corps et l’esprit se rejoignent splendidement,

    deviennent une cathédrale

    dont les pierres fugaces, sont un désir XXL

     

    on devient un delta d’énergie

    courant partout en nous,

    courant vers un océan, dans l’invisible,

    pour se fondre dedans

    et le ciel semble devenir tellement immense,

    le vent tellement souffler de partout,

    tellement depuis la nuit des temps

     

    le monde entier

    semble s’être dissous

    dans le velours chaud et caressant,

    de ce vent,

    dégageant des senteurs immémoriales

    #48941
    bzo
    Participant

    caresser ces hanches de femme

    qui m’appartiennent un instant,

    les sentir être envahies de langueur, de volupté,

    les sentir se mettre à onduler

    sous mes paumes, sous mes doigts

     

    me sentir me cabrer, me sentir me cambrer,

    me sentir sursauter, me sentir frémir,

    me sentir m’ouvrir, m’ouvrir, m’ouvrir,

    me sentir envahi de chaleur soyeuse, sous les caresses,

    me sentir rejeter la tête en arrière, de plaisir

     

    sentir les verrous sauter, oh oui,

    les frontières de ma masculinité, ne sont plus là,

    familier tabou, sublime transgression

     

    tandis que mes hanches dansent maintenant,

    insister sur les tétons,

    oh oui, insister sur les tétons,

    ne plus les quitter,

    les harceler encore et encore

     

    oh, l’orgasme immédiatement,

    semble apparaitre quelque part dans le lointain,

    mais prendre son temps, ne pas se ruer,

    oh oui, prendre tout son temps

     

    lentement, lentement, paresseusement

    mais en même temps,  tellement irrésistiblement,

    il joue avec moi, comme il joue avec moi,

    dans chacune de mes cellules, il gagne du terrain,

    il m’envahit peu à peu,  de son impérial orage

     

    comme ce sexe d’homme, dans ces instants,

    me parait incongru,

    me parait un corps étranger,

    greffé curieusement sur moi,

    par rapport à tout ce que je ressens

     

    mais en même temps,

    je remercie le ciel et l’enfer, surtout,

    qu’il soit là, qu’il soit bien là

    car comme il participe, comme il participe

     

    quel flot d’énergie,

    je sens, passe aussi par lui,

    en coalition avec tout le reste,

    se déverse de partout en moi,

    les soupapes sont grandes ouvertes,

    les soupapes sont grandes ouvertes,

    inondation soyeuse, se ruant de tous les côtés

     

    #48947
    bzo
    Participant

    cela faisait deux jours

    qu’il n’y avait plus rien eu dans la chaumière,

    plus aucune activité sexuelle,

    je laisse faire, je suis bien,  pas de pression,

    aucun besoin urgent à satisfaire

     

    le volcan est au repos,

    c’est totalement oublié, cela n’existe plus, pour l’instant,

    quand il n’y a pas une excitation artificielle,

    éveillée et entretenue par du porno,

    cela peut arriver,

    le désir est un cycle,

    le désir, c’est la mer,

    ses tempêtes, ses calmes, sa vastitude

     

    mais là, ce matin, c’est revenu,

    debout, dans la cuisine, appuyé contre le bord du plan de travail,

    sans même m’en rendre compte, les premières secondes car je rêvassais

    je me suis mis à me caresser,

    mes doigts, mes paumes, tournaient lentement autour de mon bassin,

    les hanches se sont mises à bouger,

    les cuisses à se frotter, à se frotter, contre les génitaux

     

    le yin m’en envahi, instantanément,

    de la tête aux pieds, jusqu’au plus profond de moi-même,

    comme c’était bon,

    quelque chose s’est tellement délié en moi, s’est tellement libéré en moi,

    s’est tellement ouvert, tellement déployé, tellement répandu,

    sublime contagion sensuelle, sensorielle, émotionnelle, dans tout mon être

     

    c’est une redécouverte totale, ainsi, à chaque fois,

    “oh mais de quoi je suis capable, dis donc,

    toute cette chaleur velouteuse, ondoyante, sous la peau, soudainement,

    jusqu’au plus profond de moi-même,

    c’est incroyable, c’est magique,

    qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui se passe”

     

    mon corps est redevenue une fleur capiteuse en train d’onduler

    et moi avec,

    dans quel bal sublime,

    tout à coup, ma chair et mon esprit, se sont engagés,

    m’entraînant avec eux,

    le monde n’est plus qu’ondulations érotiques,

    l’air est empli de gémissements,

    mon sexe, d’ondes,

    c’est comme s’il y avait une bouche posée dessus,

    qui voyage tout le long, sur le gland, sur la hampe,

    promenant la pression divine, affolante, de lèvres

     

    mes seins,

    semblent deux soleils dardant des rayons chaleureux, sous les doigts

    et quand je fais monter une première contraction,

    ah, bon dieu,

    mes entrailles semblent fondre, devenir liquides,

    soyeuses mais à un point,

    c’est à en pleurer de bonheur,

    je voudrais que cela ne s’arrête plus jusqu’à la fin des temps

     

    #48948
    bzo
    Participant

    le lien entre le corps et l’esprit,

    est  instantanément rétabli

    quand on parvient à s’immerger comme il faut,

    dans certaines activités

     

    dans certaines,

    cela va plus facilement que dans d’autres,

    ainsi, le sport, ah le sport…

    il peut offrir de tellement grands moments de communion,

    entre le corps et l’esprit

     

    chacun a connu cela, plus ou moins, des moments pareils,

    par exemple, en courant sur de très longues distances,

    parmi les arbres, dans la forêt (mon cas)

    le soleil, le vent, accompagnant,

    on se sent bien, on se sent libre,

    on communie avec soi-même, avec la nature,

    le corps et l’esprit se trouvent tout naturellement,

    dans ces moments-là

     

    le sexe devrait aussi,

    devrait même offrir les plus sublimes, les plus grandioses,

    de ce type de moments

    où le corps et l’esprit, sont en parfaite adéquation,

    communient

    mais ce n’est pas souvent le cas

     

    et pourtant c’est la base

    pour tout vrai moment ardent,

    authentique, puissant, riche,

    la seule véritable piste de décollage

    vers des extases supérieures,

    dans toutes les pratiques,

    des plus conventionnelles,

    aux plus exotiques, aux plus extrêmes

     

    que le corps et l’esprit se trouvent, communiquent

    sans que l’intellect, constamment intervienne,

    que l’instinct puisse s’exprimer,

    que les pulsions puissent s’exprimer,

    que le désir puisse s’exprimer,

    que tout ce que nous avons au fond de nous,

    puisse s’exprimer

     

    tout cela ne peut se faire, je me répète

    que si le corps et l’esprit se trouvent,

    se rencontrent, se lient quelques instants,

    il faut arrêter de réfléchir à un moment donné

    et se lancer,

    faire confiance aux capacités de son corps,

    faire confiance aux capacités de son esprit,

    faire confiance à ce que les deux peuvent se trouver

    et se débrouiller sans notre toute puissante réflexion,

    les deux, comme en roue libre, sans personne au gouvernail

     

    je ne parle pas ici de vitesse, d’empressement,

    ce serait même plutôt le contraire,

    une lenteur assumée sied bien à une exploration approfondie, méthodique

    mais néanmoins spontanée,

    ne suivant que son désir

     

    la lenteur arrive tout naturellement,

    avec l’augmentation de nos capacités à nous écouter,

    pour s’entendre, s’entendre vraiment,

    il faut être attentif , très attentif, vers l’intérieur,

    la vitesse , c’est du bruit, beaucoup de bruit, la plupart du temps

    qui nous empêche de nous entendre réellement,

    alors on court au hasard, juste,

    comme un poulet dont on a coupé la tête

     

    on mange un plat de haute gastronomie,

    à toute vitesse, sans en déguster le raffinement, la richesse, des nuances de saveurs,

    les rapprochements savants et audacieux des ingrédients,

    non, on engloutit à toute vitesse,

    on se goinfre comme à grandes pelletées

     

    #48952
    bzo
    Participant

    il y a ce matériau, hautement inflammable, dans ma chair,

    comme il m’emplit, ce matin,

    je bouge mon cul,

    des flammes de soie chaude et ondulante,

    semblent se mettre immédiatement à danser

     

    je saisis mes seins, je les pétris un peu,

    comme c’est doux,

    comme c’est chaud, dans ma poitrine,

    je suis assis,

    je relève un peu la fesse droite,

    pour glisser deux doigts en moi,

    me suis levé, il y a pas longtemps,

    mon anus est encore bien glissant

    de tout le beurre de karité

    dont je m’enduis, le soir, avant de me coucher

     

    je me mets à bouger des hanches,

    à danser sur mes doigts bien enfoncés,

    l’autre main, chipote le sein gauche, le palpe, le presse, le frotte,

    mes doigts me pénètrent de plus en plus,

    j’essaie de m’empaler le plus possible dessus,

    de les sentir le plus enfoncé possible en moi

    et de gigoter dessus

     

    je ralentis maintenant le mouvement,

    bien sentir les frottements dans ma chair,

    en déguster chaque millimètre de déplacement

     

    j’ai déjà fait cela dix fois, cent fois

    mais à chaque fois, le plaisir est comme tellement neuf,

    tellement intact, tellement resplendissant,

    mon cerveau est plein d’étoiles de chaleur qui volètent,

    et tout mon corps semble comme un tube,

    avec un nectar incroyablement soyeux,

    circulant dedans, virevoltant, ondoyant

     

    un dauphin dans la mer,

    je me connecte à lui,

    nous nageons de concert,

    j’ai saisi sa nageoire, il m’entraîne,

    l’eau est bleue, bleue, bleue,

    est une caresse généralisée de tout mon être

     

    je vois le soleil, au-dessus de la surface

    qui brille comme un chandelier, dans le ciel,

    qui semble avoir des tentacules dansant dans toutes les directions,

    dans l’eau autour de moi,

    c’est la fête de la lumière dansante,

    c’est la fête de l’air pur et du vent

    d’un espace immense, se révélant en moi

     

     

    #48953
    bzo
    Participant

    quand je suis en mode yin,

    comme j’adore bouger mon bassin, mon cul,

    au moindre mouvement avec,

    cela occasionne comme des traînées de plaisir en moi

     

    des courbes chaudes et velouteuses, plus exactement,

    au moindre mouvement que j’effectue avec ces deux-là,

    ils semblent générer des courbes chaudes et velouteuses,

    comme ondulant, un moment, dans ma chair

    #48954
    bzo
    Participant

    comme je suis excité ce matin,

    je n’arrête pas de me toucher, de me caresser,

    de bouger mon petit cul,

    avec des intentions tellement lubriques

     

    ça tombe bien, un dimanche rien qu’à moi,

    je vais étirer cela,

    ça va être un dimanche sensuel,

    un dimanche de gémissements, tout le long

     

    ça va caresser à tout va,

    ca va frotter  dans les zones humides

    et les pas humide , aussi , d’ailleurs

     

    mon petit robinet va couler,

    va pleurer de bonheur pendant de longues heures

    et mon bassin va danser, danser,

    tandis que mes mains seront être occupées, occupées,

    tant de centimètres carré de peau à explorer,

    tant de crevasses à plonger dedans (enfin, non, rien qu’une)

     

    tant de mouvements à effectuer langoureusement,

    tant de gémissements, tant d’entrailles en chaleur,

    tant de fesses à serrer et à desserrer voluptueusement,

    tant de sensations de pénétration à vivre

     

    #48955
    bzo
    Participant

    pas de radio, ce matin, enfin ce midi,

    pour accompagner mon petit déjeuner, très très tardif,

    seulement mon corps et moi,

    entremêlant aux gestes du quotidien,

    aux gestes de préparation de la nourriture, du jus d’oranges, du thé,

    les gestes du dialogue intime, les gestes du dialogue ardent

     

    je parviens, désormais, à tellement bien mélanger tout cela,

    que je ne fais plus la différence entre les deux activités,

    elles sont tellement dans le même flux,

    que les gestes,les mouvements et les postures, de la préparation du petit déjeuner

    viennent, à chaque instant,  modifier, pimenter les sensations nées de l’autre activité,

    le dialogue ardent avec mon corps,

    leur donner des colorations, des nuances, si  particulières, si extraordinairement nouvelles

     

    quand je plonge, par exemple, le nez dans mes boîtes à thé,

    pour humer et choisir celui que je vais boire

    et qu’en même temps je me caresse, que mon bassin danse,

    que mes cuisses font frotti frotta , avec mes génitaux,

    que je fais monter des contractions,

    les arômes des différents thés viennent  extraordinairement se mêler,

    aux sensations perçues,

    se transforment en nuances de sensualité

    qui envahissent tout mon être,

    viennent se mêler aux sensations nées de mes caresses,

    de mes mouvements, de mes frottements, de mes contractions, diverses et variées

     

    c’est une expérience métaphysique, par moments,

    tellement mon univers à chaque seconde,

    semble totalement baigner dans une volupté d’un autre monde

    qui semble tout englober,

    tout ce que je fais,  tout ce que je vois, tout ce que je sens, que ce que j’entends,

    tout l’espace autour de moi, en moi,

    semblent compris dedans

     

    l’univers, pour l’instant, coïte avec moi,

    enfin, mon petit univers, celui qui m’entoure, m’enveloppe,

    est devenu fou, délire avec moi,

    vient faire l’amour avec moi

     

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