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30 sujets de 1,381 à 1,410 (sur un total de 1,630)
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    Articles
  • #48956
    bzo
    Participant

    cela n’aura duré que quelques minutes, finalement,

    ce que je décris juste au-dessus,

    après quand je me suis rendu compte de ce qui arrivait,

    de la puissance de ce qui m’arrivait,

    j’étais trop dans l’observation, trop dans l’attente

    et je ne suis plus parvenu à recréer un univers si total

    de jouissance et de volupté où tout s’entremêlait,

    les gestes du sexe avec moi-même

    et les gestes de la préparation et du début du petit déjeuner,

    où tout cela était érotisé à l’extrême,

    une sorte d’extase sensuelle permanente,

    entretenue aussi bien par mes frottements, mes caresses

    et que les gestes les plus simples et les plus banaux

    comme boire, manger, humer du thé, couper du pain,

    m’asseoir sur le tabouret

     

    enfin, pas grave, c’est arrivé une fois,

    donc je parviendrais à reproduire

    quand je retrouverai le bon état d’esprit

    et de relâchement

     

    #48957
    bzo
    Participant

    étonnant ce matin,

    comme le désir était intensément en moi,

    dans l’après-midi, cela s’est évanoui

    mais le matin, oh le matin,

    toute ma chair était en feu

    mais d’une façon assez spéciale,

    il y avait comme une volonté gargantuesque à l’oeuvre,

    rien ne semblait pouvoir lui résister

     

    j’ai senti, à un moment donné,

    une envie irrésisitible d’incorporer les objets, les aliments, les meubles,

    les senteurs, les textures , les formes, de tout cela,

    à mes jeux

    et cela a très nettement fonctionné,

    c’était assez magique,

    enfin, encore plus que d’habitude

     

    mes gestes habituels de préparation du petit déjeuner,

    étaient devenus des gestes du dialogue intime, du dialogue ardent

    et cela a occasionné des moments grandioses,

    j’étais en face du plan de travail de la cuisine,

    sur lequel je mange habituellement sur un haut tabouret,

    avec toutes les choses dessus

    et tout semblait fonctionner en symbiose avec mon désir,

    venant dialoguer avec ma prostate, mes génitaux, ma peau,

    mes caresses, mes contractions, mes mouvements, mes postures, etc

     

    ce furent des moments rares et très très prometteurs,

    cela a fait entrevoir des débouchés splendides,

    quel partouze,

    si les objets, les meubles, les aliments, autour de moi,

    s’y mettent aussi,

    viennent se mêler à mes jeux avec mon corps

     

    des chose de ce genre, étaient déjà arrivés, bien sûr,

    j’en ai déjà témoigné de moultes fois

    mais jamais à cette échelle, d’une façon si généralisée,

    où tout ce qui étaient devant moi, tout ce que je touchais, tout ce que je voyais,

    semblaient venir participer activement,

    générant des nuances de sensations vraiment étonnantes,

    tellement neuves, tellement exotiques et sublimes

    #48958
    bzo
    Participant

    comme cette expression, “s’abandonner au plaisir”,
    est juste, est vraie

    on s’abandonne au plaisir,
    pour qu’il nous entraîne,
    pour qu’il nous emporte, corps et âme

    je me laisse aller,
    je n’oppose aucune résistance,
    je glisse irrésistiblement sur une pente,
    de plus en plus délicieuse,
    je roule, je roule, frotté de partout,
    comme dans du velours, comme par du velours,
    il me pénètre, il m’envahit, il se répand partout,
    il me disperse, il me pulvérise, sublimement

    #48959
    bzo
    Participant

    c’est fou toutes les choses qu’on peut arriver à faire tout seul,

    au fond,

    tout se passe dans notre imagination, essentiellement

     

    certes, il y a des peaux qui se touchent,

    des sexes qui se cherchent,

    des langues, des poils,

    enfin tout cela

     

    mais je plains les gens sans imagination,

    je les plains vraiment,

    comme cela doit être pauvre,

    comme cela doit être pauvre

    #48962
    bzo
    Participant

    dans le cadre du mode yin,

    à force de frotter, de presser, depuis des années,

    avec les cuisses, mes génitaux,

    ceux-ci ont développé une ultra-sensibilité à leur contact

     

    au moindre effleurement,

    ce sont des frissons qui emplissent mon bassin

    et se répandent un peu partout, quelques instants

     

    aux toilettes, dans ma boîte,

    quand j’abaisse mon pantalon

    et m’assois sur la lunette,

    je sais que je dois faire très attention

    pour ne pas laisser échapper un gémissement

    si mes bijoux de famille entrent en contact avec mes cuisses

     

    car c’est à chaque fois, d’une puissance rare,

    du fait que c’est totalement dans un autre contexte

    que celui de mon nid où j’en ai l’habitude,

    où je me lâche complètement et n’ai aucune retenue,

    où c’est totalement entré dans mon quotidien

     

    mais ici, sur mon lieu de travail,

    entre quelques lignes de code frappées au clavier

    et des discussions techniques avec les collègues,

    tout d’un coup, le lien qui se rétablit avec mon corps

    et puis un frotti frotta,  même très brièvement,

    cela me prend tout à fait de court

    et m’entraîne quasi jusqu’à la jouissance,

    en une fraction de seconde,

     

    donc je serre les dents à l’avance

    pour ne pas risquer de laisser échapper un gémissement,

    ce qui pourrait s’avérer très gênant si un collègue est dans la toilette contiguë

    #48967
    bzo
    Participant

    cela m’émerveillera toujours,

    à quel point le plaisir en mode yin,

    est capable de m’accompagner dans mon quotidien,

    soit en se fusionnant à l’activité en cours,

    pendre mon linge, prendre mon petit déjeuner,

    en attendant que l’eau bouille,

    faire la vaisselle, me laver les dents

     

    soit, en interrompant ce que je faisais,

    m’arrêtant un petit moment dans mon occupation,

    pour reprendre quelques seconde ou quelques minutes, après

     

    cela devient tellement magique, ainsi,

    d’être capable d’infuser à tout moment, au moindre petit soupçon de désir,

    quelques moments d’intense volupté,

    de complicité ardente avec mon corps, d’intime communion avec lui

     

    tantôt, j’expérimente, suis à la recherche de nouvelles nuances de sensations,

    tantôt, c’est juste pour la chaleur, le velours, intérieur,

    la danse de la pieuvre soyeuse dans tout mon être

     

    parfois, je m’y mets en mode 100% prostatique,

    c’est plus progressif mais c’est bon aussi, debout, assis ou couché

    mais j’ai rarement la patience d’attendre un orgasme,

    je n’ai pas encore réacquis cette complicité totale avec ma prostate

    que j’avais du temps des masseurs

    qui me permettrait d’atteindre la jouissance prostatique en quelques secondes,

    comme dans le temps

     

    en fait, à l’époque, j’avais immédiatement un orgasme , dès l’insertion,

    je l’appelais mon orgasme de bienvenue ,

    une fois j’ai même eu un super O de plusieurs minutes,

    dès que le masseur est entré dans mon séant,

    cela me manque tout de même,

    tout cela

     

    dans 7 mois, très exactement, je serai à la retraite,

    j’aurai tout mon temps pour prendre le temps,

    aussi, j’explorerai plus sérieusement le plaisir anal

     

    actuellement, c’est tellement rare que je m’y adonne plus de quelques minutes

    pourtant c’est toujours, tellement bon,

    avec un ou deux ou trois doigts,

    aller et venir bien lentement dans mon cul

    mais là, aussi, il faudrait que je prenne le temps

     

    la plupart du temps, quand j’y vais avec les doigts ,

    dans ma petite crevasse,

    c’est en mode yin

    et là, c’est autre chose,

    quelle sensation délicieuse, volcanique, tellurique, de pénétration,

    de chevaucher un pal

     

    #48988
    bzo
    Participant

    le plaisir, donc,

    m’accompagne, toute la journée, toute la nuit,

    il est tout le temps disponible,

    tout le temps prêt à se déployer,

    tout le temps prêt à m’envahir,

    au moindre signal

     

    le désir s’exprime librement,

    pleinement, superbement,

    s’épanouit en moi,

    m’épanouis en lui

     

    comme deux amants ardents, passionnés

    qui s’explorent l’un, l’autre,

    qui s’émerveillent, ensemble, l’un de l’autre

     

    chair contre chair, esprit contre esprit,

    qui découvrent des sommets de volupté à gravir,

    des carrousels de nuances de sensations à vivre

     

    emmêlons nos féminins, emmêlons nos masculins,

    tenter d’être uni(e) à deux, à deux ou tout seul(e)

    tenter  seul(e), tenter  à plusieurs,

    tenter, tenter

     

    vivre c’est tenter, encore et toujours,

    vivre, c’est être immergé(e)

    pleinement, dans la tentation,

    sur toutes les coutures

     

    #48994
    bzo
    Participant

    c’est étonnant comme une gastro scie la libido

     

    j’ai eu ces derniers temps, pas mal de problèmes de santé,

    genre bronchite, angine, etc

    mais la libido, même si diminuée, était bien là

     

    alors que là, avec cette gastro qui s’est abattue sur moi, avant-hier,

    pfff, plus rien, elle s’est comme évanouie,

    comme si le fait d’avoir l’estomac complètement chamboulé, sens dessus, sens dessous,

    faisait s’évanouir tout désir en moi,

    pffff

     

    et en plus, je tire la gueule en rue,

    aux petites étudiantes qui me sourient,

    je les ai regardé d’un air lugubre

    qui les a effrayées

     

    à mon âge, pourtant, on devrait être très content

    que des jeunes filles vous dévisagent d’un air malicieux, souriant,

    à la limite coquin

     

    #48995
    bzo
    Participant

    il a suffit que j’écrive ce texte

    et quelques heures après, les énergies se sont à nouveau éveillées,

    oh pas de cause à effet

     

    cela se répand comme un incendie dans ma chair

    mais un tellement doux et délicieux incendie,

    ma chair est ta paille, ô flammes des profondeurs,

    brûlez-moi vif, brûlez-moi de fond en comble,

    que je sente ce grésillement velouteux,

    se répandre dans mes cellules

    #48996
    bzo
    Participant

    cette nuit,

    en plein milieu de celle-ci,

    je me suis réveillé,

    mon cul bougeait tout seul,

    mes fesses s’écartaient, se resserraient, ondulaient

    et puis mes cuisses venaient se frotter,

    venaient presser langoureusement mon sexe, mes couilles

    et je gémissais

     

    je l’ai tout de suite reconnu et je me suis laisser faire,

    c’était la danse du cul de l’homme et de la femme

    qui se cognaient, qui se pressaient, qui se frottaient, l’un contre l’autre

    et mes gémissements étaient emplis d’une bite bien raide

    qui allait et qui venait

    et mes gémissements étaient ceux de l’heureux propriétaire de l’engin

    et mes gémissements étaient emplis d’un vagin

    aux parois souples, humides, mouvantes,

    frottées, frottées, frottées de l’intérieur

    et mes gémissements étaient ceux de l’heureuse propriétaire de l’engin

     

    je les sentais avec une telle précision , une telle puissance,

    à l’oeuvre en moi,

    je n’avais qu’à me laisser bouger,

    je n’avais qu’à les laisser me bouger

     

    les mains n’intervenaient pas du tout, elles restaient totalement passives,

    je ne sais pas pourquoi mais je sentais que cela devait rester comme cela,

    je me sentais comme une flamme dansante, ondulante, à l’horizontale, ainsi,

    tout mon corps d’une seule pièce, se mouvant,

    pures énergies en action en moi

     

    cela a duré, duré,

    j’ai tellement gémi,

    bientôt c’était le matin,

    je me suis levé

    mais cela continuait,

    j’étais à présent une flamme dansante, à la verticale,

    tout le masculin et tout le féminin, en moi,

    s’entremêlant, s’unissant

     

    je me suis assis pour écrire ce texte,

    pareil, la flamme continuait de danser en moi

    dès que je me laissais faire,

    quel velours généralisé,

    quelle douceur animale, infinie,

    libérée en moi

    #48997
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Très beau texte.

    Tout autre commentaire détruirait l’équilibre.

    #49005
    bzo
    Participant

    merci, c’est gentil

    #49006
    bzo
    Participant

    9h15, j’émerge du sommeil,

    quoi le réveil n’a pas sonné?

    pas de panique,

    je suis en congé maladie grâce à ma gastro

     

    j’enlève la couverture d’un revers de la main,

    mon corps nu, reposé, se révèle,

    la peau s’offre au regard,

    je la devine chaude , douce, velouteuse,

    tellement tentante

     

    ma main se pose sur un sein,

    je le caresse lentement, le tâte méticuleusement,

    je fais descendre, maintenant, au ralenti les doigts sur le flanc,

    je palpe un peu la hanche

    qui est comme une colline douce

    à la courbe qui éveille une mélodie en moi

    puis je continue encore plus bas, vers la cuisse

     

    là je tourne un peu dans toutes les  directions,

    vaste plaine, la cuisse,

    il y a les poils qui changent la texture perçue,

    un peu comme un tissu à relief, sergé,

    mes doigts glissent avec délectation dessus

     

    comme mon corps m’a directement répondu,

    dès les premiers instants,

    par de douces vagues de chaleur,

    un peu partout, sous la peau

    qui suivaient ma main comme un troupeau joyeux

     

    le contact est établi, la complicité est activée,

    la machinerie de la fête intime, entre nous,

    s’est mise en route

     

    j’avais prévu d’aller à une analyse sanguine dans la matinée,

    marqueurs PSA pour la prostate

    mais comme j’ai éjaculé hier soir,

    cela peut fausser les résultats,

    donc rien, aucune obligation

    sinon, juste goûter les instants,

    glander, glander, glander

     

    avec mes centaines de livres autour de moi,

    mon bel, mon magnifique, petit appartement,

    qui est comme un mini palais Renaissance italienne, à mes yeux

    mais en style nettement plus contemporain, tout de même

    mais il y des décorations partout, de belles choses partout

    qui s’offrent au regard

     

    après des années à amoureusement imaginer

    son ameublement, sa décoration,

    puis peu à peu à réaliser mon rêve,

    transformer ce appartement quelconque

    en un véritable bijou, selon mon goût

    où le moindre détail a été pensé, repensé puis réalisé

     

    à coups de meubles contemporains rares,

    de vases, de tableaux, de lampes de collection, de masques africains,

    de décorations diverses, toutes choisies soigneusement,

    d’énormes bibliothèques que j’ai construite moi-même

    sinon cela aurait trop cher

    qui ont transformé la place

    en un petit dédale bien sympa

    où je me sens comme un oiseau dans son nid

     

    mon regard voyage, perçoit un plaisir esthétique partout où il se pose,

    mais pas seulement,

    un profond bien-être, aussi,

    c’est  moi, ma créativité, depuis des années, en action,

    qui a pondu peu à peu , tout cela,

    enfin ma créativité, ma patience et mon salaire, aussi

     

    installé dans mon fauteuil,

    j’écarte un peu les cuisses et fais monter quelques contractions,

    mes hanches se cabrent, ma tête se renverse en arrière, mes yeux se referment doucement,

    des ondes d’une délicieuse puissance ont été, tout de suite générées,

    sont montées jusqu’à mon cerveau,

    y provoquant un nuage d’étoiles chaudes, fondantes

     

    mon univers est décidément bien en place,

    entre moultitude de livres, films et volupté,

    entre jouissance, promenades dans la forêt et art, à gogo

     

    et dans 7 mois, très exactement, la retraite,

    alleluia

    #49009
    bzo
    Participant

    ce moment magique

    où les frontières de mon genre,

    s’évanouissent

    et un autre naturel, une autre spontanéité,

    une autre sensibilité,

    prennent les commandes

     

    au royaume des énergies yin,

    tous mes gestes, tous mes mouvements,

    toutes mes actions,

    baignent en elles

     

    l’ouverture géante sort de l’ombre,

    entourée d’ailes battantes, de courbes dansantes,

    toujours plus envahie de lumière

     

    comme le chant est feutré,

    comme le chant s’immisce partout,

    comme la chair, n’est plus chair,

    comme elle se révèle au grand jour,

    comme il y a une galaxie en nous,

    comme il y a le centre du monde en nous

     

    la volupté est ce vaisseau

    qui permet de voyager à l’infini en nous,

    tandis que des télescopes,

    se braquent vers l’intérieur,

    pour entrevoir parmi les étoiles

     

     

    #49010
    bzo
    Participant

    les gestes, les mouvements, les postures,

    en mode yin,

    sont des dessins dans la chair,

    tracés au crayon de la volupté

     

    les énergies fournissent l’encre,

    le corps, le canvas dans l’invisible,

    le désir, le tracé dans l’espace intérieur

     

    gracieux chaos

    du plaisir

    #49011
    bzo
    Participant

    la douceur de se caresser,

    les énergies qui se mettent à circuler,

    c’est presque comme une sensation de pays natal,

    d’être de retour à la maison,

    dans un nid velouteux, bien au chaud

     

     

    #49014
    bzo
    Participant

    le désir est cette maison

    où le corps et l’esprit

    peuvent se réunir, un moment,

    jouer ensemble

     

    tout le spectre est disponible par ici,

    du plus animal au plus éthéré,

    du plus brut de décoffrage au plus sophistiqué

     

    j’entends tout le long de la journée,

    mon corps qui me suggère,

    “viens, allons à la maison, un instant”,

    la plupart du temps,

    quand je suis seul,

    j’obtempère tout de suite,

    quelque soit la tache en cours

     

    se retrouver par ici, à deux,

    c’est faire vibrer tout l’être,

    c’est vivre une communion ardente,

    c’est déguster le carrousel infini des sensations,

    c’est vivre de douces et variées explosions

    qui effacent les limites, effacent les règles,

    qui unissent à tout, à rien

    #49015
    bzo
    Participant

    libérer toujours plus

    ce qui danse en moi

    #49073
    bzo
    Participant

    vivre mon corps au féminin,

    c’est comme un moment de voluptueuse sorcellerie

     

    la tuyauterie, initialement,

    n’était pas prévue pour cela

    et pourtant, elle y arrive,

    comme elle y arrive

     

    domaine de l’exploration du désir,

    un continent sans limites,

    la possibilité de réécrire les règles,

    de reprogrammer comme on veut,

    tout le matériau est là, en nous

     

    c’est si bon de se laisser aller,

    il ne s’agit plus d’être dur, d’être pénétrant, d’être puissant,

    juste de s’ouvrir, de se laisser emporter

    #49145
    bzo
    Participant

    la finesse, la précision, la douceur soyeuse,

    la longueur, l’étalement,  l’élasticité,

    de chaque vague, en mode yin,

    évolue, progresse, jour après jour,

    se bonifie comme un vieux vin

    émergeant de mes caves

     

    ma chair est comme un terrain de jeu,

    il y a quelque chose de tellement libérateur,

    de tellement épanouissant,

    de tellement ressourçant, de tellement ineffable,

    quand elles roulent dans ma chair,

    un monde de nectar, s’abbat sur moi,

    l’instant devient le duvet frissonnant d’un oiseau

     

    du sens semble être là, quelque part,

    du sens d’être ici,

    du sens d’être ici, dans un corps et un esprit,

    n’être plus qu’un réceptacle pour une fête voluptueuse,

    s’unir de tout son être, semble de plus en plus,

    un moment de grand sens,

    enveloppé dans une ivresse qui inonde les cellules,

     

    le monde vert, le monde brun, le monde bleu,

    de la terre,

    semble constamment vibrer,

    constamment baigner dans une sorte de liesse silencieuse

    mais qu’on ne percevrait que de loin, de très loin,

    une grande fête, une toute grande fête,

    semble se passer là, en face de nous,

    si cruellement proche

     

    quelque chose en nous,

    devrait pourtant être capable d’accéder,

    se mettre au niveau, se synchroniser avec le monde,

    vivre au rythme des battements silencieux de son coeur,

    l’animal et l’ange, sont en nous,

    le plus humble objet dans le paysage,

    une éponge sans fond

     

    #49146
    bzo
    Participant

    quelques corrections, encore

     

    la finesse, la précision, la douceur soyeuse,

    la longueur, l’étalement,  l’élasticité,

    de chaque vague, en mode yin,

    évolue, progresse, jour après jour,

    se bonifie comme un vieux vin

    émergeant de mes caves

     

    ma chair est comme un terrain de jeu,

    il y a quelque chose de tellement libérateur,

    de tellement épanouissant,

    de tellement ressourçant, de tellement ineffable,

    quand elles roulent dans ma chair,

    un monde de nectar, s’abbat sur moi,

    l’instant devient le duvet frissonnant d’un oiseau

     

    du sens semble, aussi, être là, quelque part,

    du sens d’être ici,

    du sens d’être ici, dans un corps et un esprit,

    ne plus être qu’un réceptacle pour une fête voluptueuse,

    s’unir de tout son être,

    semble de plus en plus, comme un moment de grand sens,

    enveloppé dans une ivresse qui inonde les cellules

     

    le monde vert, le monde brun, le monde bleu,

    de la terre,

    semble constamment vibrer,

    constamment baigner dans une sorte de liesse silencieuse

    mais qu’on ne percevrait que de loin, de très loin,

    une grande fête, une toute grande fête,

    semble se passer par là, en face de nous,

    si cruellement proche

     

    quelque chose en nous, est pourtant capable d’accéder,

    se mettre au niveau, se synchroniser avec la terre,

    vivre au rythme des battements silencieux de son noyau,

    l’animal et l’ange, sont en nous,

    association possible

     

    le plus humble objet dans le paysage,

    le silence comme un sirop,

    nous engloutissant encore et encore,

    l’éponge sans fond, filtrage du torrent,

    consommation à la lumière, de poussières d’or

    #49147
    bzo
    Participant

    mes cuisses connaissent mes couilles, ma bite, par coeur,

    elles se collent les unes contre les autres,

    pour un oui, pour un non,

    comme des danseurs de tango qui se mettent à bouger,

    ne formant plus qu’un, sous leur ballet chorégraphié par le désir,

    quel festival d’effleurements, de pressions, de frottements, de toutes sortes

     

    délicieuse moiteur d’en bas,

    poils se collant les uns aux autres, en nombre,

    se décollant,

    peau contre peau,

    douceur de la soie chaude, frottée,

    douceur des rayons de la volupté dardant dans la chair,

    douceur des génitaux, massés, triturés, roulés

    qui semblent maintenant comme une petite pile atomique,

    émettant des flots de nectar soyeux,

    vers mes entrailles, ma poitrine

     

    mon cul, ô mon très cher cul,

    comme tu louvoies langoureusement,

    la sensation de pénétration te donne des ailes,

    mes fesses se tendent, se détendent,

    ma fente s’élargit, se rétrécit,

    je me cabre, je me cambre, je me penche, je me redresse,

    je me dandine

     

    la volupté me fait jouir,

    elle est , juste, d’une telle qualité et d’une telle intensité,

    que je ne peux m’empêcher de constater

    que j’ai une impression irrésistible de jouir en continu

    #49165
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo écrit

    mon cul, ô mon très cher cul,

    comme tu louvoies langoureusement,

    la sensation de pénétration te donne des ailes,

    mes fesses se tendent, se détendent,

    ma fente s’élargit, se rétrécit,

    je me cabre, je me cambre, je me penche, je me redresse,

    je me dandine

     

    Lorsque je me suis bien chauffé, il arrive que mon cul soit dans le même état et je n’ai qu’une envie, une bite ou de quelque chose de ressemblant,

    je ne cède pas toujours, ce serait trop facile la chair est si faible…

    #49207
    bzo
    Participant

    ce qui désire en moi,

    désire du masculin, désire du féminin,

    désire les deux , entremêlés

     

    les forces qui s’éveillent dans mes entrailles,

    se cherchent et se trouvent toujours plus

     

    magique transgression,

    mes hanches sont larges, mon rythme est une houle,

    l’horizon semble infini, en face de mon galop

    je vais vers lui sans bouger, c’est lui qui se rapproche,

    bientôt sa ligne qui sépare le ciel de la terre,

    va me traverser,

    va s’éloigner derrière

     

     

     

     

    #49209
    bzo
    Participant

    l’immense pouvoir de l’imagination,

    est due, pour moi, pour une raison bien simple,

    c’est que pas seulement notre esprit a accès à elle,

    a le pouvoir d’influer sur elle, de jouer avec elle,

    mais notre corps , aussi,

     

    notre corps , aussi,

    peut jouer avec notre imagination,

    les deux donc, peuvent jouer, tantôt en solo, avec elle,

    tantôt peuvent  l’influer, en même temps

    et c’est là que cela devient vraiment intéressant

    quand les deux comme dans un théatre de marionnettes,

    tirent les ficelles en même temps

     

    un des meilleurs exemples de cette double influence, en simultané,

    ce sont les fantasmes,

    vous vous mettez à imaginer quelque chose de bien cochon,

    quelque chose de cochon de chez cochon,

    quelque chose de bien tordu, de bien vicieux, de bien débridé

     

    eh bien, votre corps va se mettre à réagir,

    ayant accès directement à votre imagination, aussi,

    elle va commencer à y mettre son grain de sel,

    même tout un paquet taille XXL de sel

     

    les images d’actions érotiques

    que vous vous construisez dans votre imagination,

    vont commencer à influer sur votre corps

    ou plutôt, votre corps va se mettre à influer sur elles,

    elles vont vous sembler de plus en plus vivantes, réelles,

    vous semblerez les vivre de plus en plus, dans votre chair,

    votre corps s’est mêlé au jeu,

    va provoquer toutes sortes de réactions bien réelles en vous,

    cela vous semblera de plus en plus vécu,

    non plus seulement imaginé

     

    maintenant, imaginez

    que vous n’imaginez plus rien du tout avec votre esprit,

    juste que vous tentez de libérer les énergies yin en vous,

    vous vous caressez, vous vous laissez aller,

    vous faites fi des frontières du genre de votre corps,

    vous vous laissez entraîner dans vos caresses, vos mouvements, vos postures,

    ils deviennent plus en plus alanguis,

    une houle capiteuse, de plus en plus, fait danser votre bassin,

    vous vous lâchez, vous vous laissez entraîner

     

    miracle, vous ressentez des choses étranges,

    une volupté nouvelle semble naître,

    des sensation d’une richesse, d’une variété, jusqu’ici, inconnues

     

    bientôt vous allez sentir des hanches larges, vous pousser,

    des hanches larges et dansantes

    qui semblent emplies d’une soie chaude, ondulante,

    incroyablement douce et caressante,

    vous vous sentez des seins lourds, ronds,

    incroyablement réactifs au moindre toucher,

    qui frissonnent comme des oiseaux dans vos paumes

     

    et puis en bas, vous voyez votre sexe,

    peut-être même complètement durci, dressé,

    sous l’action de vos cuisses qui les pressent, les frottent,

    pourtant vous sentez tout autre chose,

    vous sentez une fente en vous,

    vous la sentir vivre, vous la sentez vibrer,

    vous la sentez déverser une chaleur liquide qui monte dans vos entrailles

    vous la sentez délicieusement au travail,

    vous sentez des va et vient en elle,  des frottements, des pressions de toutes sortes,

    des vagues sont générées, incroyablement soyeuses,

    qui montent de plus en plus en vous, qui se répandent, se dispersent,

    qui vous montent au cerveau, qui l’emplissent

    qui clapotent, qui louvoient  dedans

     

    que se passe-t-il, comment tout cela est-il possible?

    votre corps a envahi votre imagination,

    les énergies montent, sont libérées en vous,

    votre pénis génére des torrents d’ondes,

    tout votre corps génère des ondes

    qui se sont mises au service du féminin

    que vous avez éveillé en vous

     

    votre imagination, aussi, pour l’instant,

    est au service de ce qui est en train de se passer,

    vous n’imaginez pas avec votre esprit,

    votre corps imagine pour vous,

    dessine des seins, dessine des hanches, dessine un vagin, pour vous,

    dessine dans tout votre être,

    en collaboration avec tout le reste,

    une volupté et des orgasmes

     

    tout votre être travaille d’une seule pièce, vers le même but,

    vous permettant de vivre, de ressentir, le mode yin,

    dans toute sa splendeur

    #49308
    bzo
    Participant

    mon sexe est devenu quelque chose,

    de tellement totalement, sublimement, extravagant et indécent,

    de l’extérieur, il n’a pas beaucoup changé,

    un peu rétréci avec l’âge,

    devenu plus sombre, plus rabougri

     

    mais de l’intérieur,

    si vous pouviez le voir, de l’intérieur,

    ce petit pilier de la masculinité, symbole de virilité,

    il semble se ramifier, fleurir, frémir, vibrer,

    envahir tout l’espace existant,

    offrir comme des pétales couleur rouge chair, charnues, au vent

    et à tout ce qu’il transporte de remuant, de voletant qui possède un dard

     

    imaginez ce sexe en érection

    qui soit en même temps, un vagin entrouvert

    dont les lèvres se développent à partir du gland,

    l’enveloppant, l’entourant, le décorant,

    poussant dessus comme une plante exotique

    aux excroissances vibrantes, colorées, chatoyantes

    qui l’élargissent, l’agrandissent, de tous les côtés

     

    coiffe immense, fantaisiste, luxuriante,

    lui donnant des parois élastiques, de la profondeur,

    de la capacité à contenir, à accueillir, à réceptionner,

    un vrai home pour bourdons de passage

    désireux d’un peu de nectar

     

    mon sexe est une fontaine chantante enfouie dans la chair,

    je caresse avec délectation, sans me lasser, tout ce corps,

    devenu si monstrueusement, mais dans le bon sens, réactif,

    extension vibrante, globalisante, de mon sexe,

    mon corps, hampe raidie, mon corps lèvres humides,

    mon corps gland, mon corps clitoris

     

    il y a , tantôt, une préciosité infinie, dans mes gestes,

    tantôt, une telle animalité débridée,

    mon cul semble respirer,

    semble avoir un pouls bien à lui

     

    comme je les chéris ces moments

    où comme une puissance indépendante, autonome, énorme,

    semble s’aimer à travers moi,

    resplendir et me faire resplendir

     

    j’aime à la folie, la vie, dans ces moment-là

    car je sens son torrent brûlant, soyeux, épais,

    comme un sperme resourçant, dans l’invisible,

    s’injecter dans mes veines, comme un diamant liquide

     

    #49316
    bzo
    Participant

    mon corps est juste parfait,

    mes mains me le disent, mes mains me l’affirment,

    le chant est leur baromètre

    #49336
    bzo
    Participant

    j’aime sentir la femme s’éveiller en moi,

    tout devient tellement capiteux,

    il faut tellement peu pour déclencher le mécanisme,

    juste un peu décaler les hanches, tendre les fesses,

    serrer vaguement les cuisses

    et c’est comme si un autre continent prenait la place,

    basculement généralisé dans la soie

     

    mes mains se posent la peau,

    deux baguettes magiques

    qui éveillent le troupeau joyeux des étoiles de chaleur

    qui se déplacent en bande

     

    ô ma chair, ce désir,

    cette flamme tellement douce qui brûle dans chacune de mes cellules,

    quel nectar de tous les instants,

    le monde n’est plus qu’ondulations chaudes et lascives,

    je jouis sans discontinuité de toute cette volupté,

    si fine, si ciselée, si précise, si dansante,

    si présente partout en moi,

    de cette éruption d’orfèvrerie liquide, travaillée dans l’or

     

    je m’abandonne, en cours de route, quelques instants,

    un être de plénitude, un être complet, un être épanoui,

    me remplace,

    remplace toutes mes blessures, toutes mes incertitudes

     

    somptueux, majestueux, phénix en moi,

    laisse-moi me réchauffer, un instant, à tes flammes,

    tes cendres s’éparpillent en voletant jusque dans les cieux,

    la lumière creuse de longs tunnels éphémères, dansant dans la nuit

     

    je me caresse lentement le sein,

    comme tout s’enflamme immédiatement,

    comme il est doux, comme il est malléable, élastique, soyeux,

    j’entoure l’autre aussi, avec la paume en coupelle,

    je les serre un peu, les presse avec douceur, avec égard,

    comme tout mon corps a envie de leur répondre,

    de les rejoindre,

    quel joie voluptueuse  partout en moi,

    quelle complicité dans tout mon être,

    quelle communion organique et spirituelle

    #49337
    bzo
    Participant

    dimensions mystérieusement amples et élastiques,

    dans l’invisible, du plaisir,

    les vagues de volupté semblent créer en moi,

    une sensation de pente infinie,

    comme des fourmis, elles la nourrissent de partout,

    viennent fusionner dedans, de partout

     

    une pente comme un lent décollage vers le haut

    quelque part, quelque chose en moi, cherche,  fouille, se remue,

    cherche à se tailler un chemin vers les hauteurs,

    le miracle d’un pont de fortune, un moment

     

    le miracle d’une route immense de soie mouvante, ondulante

    et de toutes sortes de choses dans la chair et dans l’esprit

    qui se réunissent un moment, s’entremêlant, fusionnant

     

    libération du désir,

    libération des énergies,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    désir XXL en action, si en même temps,

    homme et femme, s’entremêlant sous chaque peau

    tout seul ou à plusieurs,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    hommes entre eux, femmes entre elles,

    homme et femmes entremêlés,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

    #49338
    bzo
    Participant

    dimensions mystérieusement amples et élastiques,

    dans l’invisible, du plaisir,

    les vagues de volupté semblent créer en moi,

    une sensation de pente infinie,

    comme des fourmis, elles la nourrissent de partout,

    viennent fusionner dedans, de partout

     

    une pente comme un lent décollage vers le haut

    quelque part, quelque chose en moi, cherche,  fouille, se remue,

    cherche à se tailler un chemin vers les hauteurs,

    le miracle d’un pont de fortune, un moment

     

    le miracle d’une route immense de soie mouvante, ondulante

    et de toutes sortes de choses dans la chair et dans l’esprit

    qui se réunissent un moment, s’entremêlant, fusionnant

     

    libération du désir,

    libération des énergies,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    désir XXL en action, si en même temps,

    homme et femme, s’entremêlant sous chaque peau

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    hommes entre eux, femmes entre elles,

    homme et femmes entremêlés,

    homme tout seul, femme toute seule,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

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