Mots-clés : aneroless
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RomPat33, le il y a 1 mois et 2 semaines.
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- 17 mars 2021 à 0 h 52 min #40578
bzo
Participantsaut de page 4
17 mars 2021 à 10 h 00 min #40579bzo
Participantme suis levé plus tard, comme la plupart des mercredis, jour de congé pour moi,
j’adore couper la semaine ainsi, mon mini week-end à moi pour décompresser, me promener, aller chez mes bouquinistes
et puis et puis, bien sûr, lever de douces tempêtes en moioh ma chair, ce matin encore, j’ai immédiatement perçu qu’on avait augmenté le potentiomètre d’un cran,
mon sexe et mes couilles, bien au chaud dans leur nid entre mes cuisses,
ronronnaient de plus belle,
je ne bougeais pas, je restais ainsi, cela se diffusait lentement à travers mes cuisses
et mon bassin, tout lentement,
des ondes qui nageaient, qui répandaient le bonheur à travers mon êtrej’ai désormais constamment comme un foyer d’infection délicieux dans mon bas-ventre,
comme un supermarché surpeuplé, cela grouille tout en bas,
cela n’arrête pas et puis dès que j’y ajoute un petit mouvement ou deux,
c’est comme si on tirait un feu d’artifice dans mon corps,
je pars en roue libre, le bonheur est dans les prés, je suis le plus heureux des hommesdes hommes?
je commence à me poser la question, moi aussi,
pourquoi j’écris cela?
parce qu’après avoir lu un article dans le New York Times sur une personne transgenre au Bengladesh,
j’en ai consulté d’autres dans leurs archives,
je me suis rendu compte que je lisais ces articles avec une avidité toute particulière,
qu’ils me bouleversaient de fond en comble,
cela a fait tilt chez moi soudainement, comment cela se fait que cela me parle tellement?
pourtant je n’ai jamais vraiment senti au niveau conscient une quelconque manifestation
de femme égaré dans un corps d’homme, appelons-le comme cela,
encore là maintenant à l’heure où j’écris ce texte, je me sens bien dans mon corps d’homme en tant qu’homme,
enfin c’est vrai tout de même que j’ai des idées très très, mais alors très très, féministes,
que je suis persuadé que la femme nous est bien supérieure,
qu’un jour, nous vivrons dans un matriarcat,
que j’ai une sensibilité très très développée, etc
mais jamais à aucun moment, une envie profonde d’être une femme, sinon pendant mes séances,
alors là , bien sûr, mes textes en témoignent, je vis mon plaisir à 100% en mode yinmais là ce matin, cela m’a fortement troublé,
la passion que j’éprouvais à lire ces reportages sur des personnes transgenres,
à quel point je me sentais concerné, à quel point ils m’émouvaient,
ce peut-il que quelque part au fond de moi-même, enterré sous des couches?
curieux, intrigant, en tout cas17 mars 2021 à 18 h 03 min #40584bzo
Participanthum, étonnant que je me sois cru obligé d’écrire cela ce matin
mais c’est une constatation qui ne date pas de ce matin chez moi,
je suis tout particulièrement intéressé et ému par les témoignages de transgenresc’est un difficile mais magnifique combat d’affirmation de soi, de son identité,
ceci étant dit, j’ai été très excessif en me posant la question
si cela pourrait être le signe que moi-même, quelque partbien sûr que non, c’est juste qu’avec la pratique que j’ai développée,
ce mode yin, ce plaisir vécu au féminin, cette habitude que j’ai prise durant l’action
de ne plus faire attention aux frontières de mon identité sexuelle,
eh bien, je crois que cela établit une sorte de proximité, de complicité, de lien, avec les personnes transgenres,
je me sens proche quelque part d’eux, je suis ému par ce qu’ils ou elles, vivent
et je le comprends profondément17 mars 2021 à 22 h 09 min #40589bzo
Participantau fond, une seule chose compte vraiment,
c’est savoir libérer les énergies qu’il y a au fond de soi,
le reste, ce ne sont que des variantes, d’un individu à l’autrequ’importe comment vous y arrivez à ça, l’important, c’est d’y arriver,
là, tout de vient possible, la magie peut naître, la magie peut envahir votre chairelle sera protéiforme, se manifestera de façon tellement différente, d’un personne à l’autre,
la montagne a tellement de versants17 mars 2021 à 23 h 10 min #40591bzo
Participantsi on pratique exclusivement ou du moins, très régulièrement, aneroless,
les muscles autour de l’anus et ceux du périnée,
finissent pas devenir tellement effectifs et puissantsje peux maintenir une contraction aussi longtemps que j’en ai envie,
avec autant de pression que je veuxje peux effectuer une très grande variété de contractions,
je peux leur conférer une précision chirurgicaleune fois qu’on a une maîtrise de ces muscles,
c’est comme si on manipulait un masseur de chair
mais à la forme et la taille sans cesse changeantes, s’adaptant à notre désir19 mars 2021 à 8 h 23 min #40606bzo
Participantc’est étonnant à quel point, le lendemain matin, au réveil,
chaque nouvelle journée que je suis resté, sans avoir éjaculé,
je perçois désormais avec une puissance distincte, en moi, l’augmentation de mon potentiel énergétiquequand j’avais pratiqué le massage prostatique exclusivement, dans mes premières années,
j’étais pourtant resté déjà pendant plus d’un an, ainsi,
je sentais, bien sûr, l’augmentation de mes capacités à jouir, à orgasmer,
à éprouver des sensations plus fortes et plus riches,
je me souviens bien,
mais rien de comparable à ce qui se passe maintenantà chaque matin que je me lève désormais, au premier effleurement de mes cuisses sur mes génitaux,
à la première contraction, au premier mouvement lascif dans mes hanches,
c’est une information, en fait qui monte de partout en moi, au premier signe d’activité intime,
je sens que le potentiomètre a été augmenté d’un cran,
je le perçois distinctement, c’est tellement réjouissant,
me laissant entrevoir en un éclair, toutes sortes de promesses d’ivresse encore accruela différence est que désormais mes énergies peuvent monter tellement tellement librement, sans aucune restriction,
l’optimisation aussi de leur utilisation, de leur transformation, en sensations, est telle,
que la légère automatique augmentation quotidienne de la puissance du flux grâce à l’abstinence,
est immédiatement perçue à tous les niveaux de la chaîne, en moi, avec une clarté confondante19 mars 2021 à 21 h 19 min #40618bzo
Participantune question qui revient régulièrement chez les débutants, c’est,
où faut-il se concentrer, sur la prostate? sur un point en particulier?
sur les tétons, si on se les cajolent, par exemple?depuis la perspective de mon expérience, je puis affirmer sans hésitation
qu’il faut se concentrer sur rien, mais vraiment sur rien du tout,
ne fixer aucun point en particulier, le regard dans le vide,
le vide aussi dans sa tête, autant que possible, très important, bien sûr, cela,
ainsi, on est en état de réceptivité maximale, on est ouvert, on est béant, on est à l’écoute,
prêt à s’imprégner comme une éponge, à chaque instant, de ce qui montera en nous20 mars 2021 à 0 h 06 min #40619bzo
Participantje me sens comme une grenade dégoupillée
qui peut exploser à tout moment
sauf que chez moi, rien de brutal, rien de déchirant,
c’est tout en déflagration de volupté,
tout en tentacules de soie chaude
qui se répandent en ondulant et s’infiltrant partoutla chair, dans un autre monde, n’est que plaisir,
à la recherche de l’aiguille dans la botte de foin,
à la recherche du chas dans la botte de foin,
à la recherche de l’ineffable toboggan dans la botte de foin20 mars 2021 à 1 h 50 min #40620bzo
Participantles ondes prostatiques se marient tellement divinement avec les caresses
je suis au milieu de la pièce, nu, les yeux fermés,
mes paumes sur mes seins, je les frotte lentement, je les presse,
mes hanches bougent un peu, tout lentement,
tandis que je fais monter tranquillement des petites contractions,
les ondes prostatiques sont si cristallines pour l’instant,
elles semblent danser avec les feux de paille que mes doigts allument sous la peau de mes seinsquel mix réussi, lentement, très lentement, mes mains semblent se coordonner avec ma prostate, à distance,
quel jeu sensuel, aérien, dans ma chair,
je bouge lentement sur place, mes gémissements se lancent à la ronde,
comme c’est suave, comme c’est léger, tout ça,
je ne fais pas du tout intervenir d’ondes génitales pour l’instant,
juste envie de ma prostate et de mes mains,
oh et de mes hanches, bien sûr, qu’elles ondulent lentementô ma coque, danse sur la mer,
mes voiles sont légères et gonflées de volupté,
je m’abandonne, comme je m’abandonne, au frisson du vent20 mars 2021 à 10 h 41 min #40621bzo
Participantdes couples se sont formés durant les bals hier,
ils ont tellement bien dansés ensemble, je vais les garder ainsi pour un petit temps,
voir ce qu’ils peuvent continuer de produire ensemblemains actives, mains frottantes, mains caressantes
avec prostate, uniquementondes génitales avec prostate en support, sans les mains
ondes anales avec ondes génitales et prostate en support
chaque couple à son tour sur la piste de danse, selon l’envie
ou alors par séquence plus longue, voire un seul par séance ou micro-séance,
à déterminer encore ce qui est le plus efficace, le plus intéressant,
comment la dynamique est la meilleure, les résultats plus riches20 mars 2021 à 18 h 07 min #40627bzo
Participanttout mon corps est devenu aussi sensible qu’une plaie ouverte
mais dans le sens contraire de la douleur, du déplaisir, de l’inconfort20 mars 2021 à 23 h 41 min #40628bzo
Participantje ne sais pas si cela fait le même effet chez tous les hommes
mais chez moi quand j’ai mes cuisses pressées contre mes génitaux
et que je bouge le tout un peu, d’un mouvement des hanches,
j’ai envie de crier , tellement c’est bon,
tellement je suis envahi d’une ineffable voluptéet puis si directement dans la foulée,
j’enchaîne avec une contraction (ce que j’ai tendance à faire assez systématiquement),
alors là, alors là, je pars en roue libre,
quelque chose décolle en moi, l’instant devient incandescent21 mars 2021 à 10 h 10 min #40629bzo
Participantcomme j’adore m’enfoncer un doigt ou deux, derrière, dans mon petit trou trou
l’effet est juste ineffable, irrésistible,
pendant quelques instants, mon anus devient l’endroit le plus chaud de la terre,
à côté, le noyau de la terre est juste un glaçonun dildo, un masseur, un plug, ne me font pas cet effet,
le doigt d’un ou d’une autre ou un pénis, je ne sais pastout semble s’éveiller, entrer soudainement en fusion,
la chair devient tellement réactive, jusqu’au plus profond de mes fibres,
ce petit bout mobile qui fait intrusion en moi, une part extérieure de moi-même, oblongue,
semble assimilé instantanément, au fur et à mesure de la glissade,
devenir une part souterraine, intérieure de moi-même, il n’existe plus comme doigt,
il a été instantanément transformé en un organe interne
qui bouge en moi d’un mouvement feutré, lent, comme autonome, indépendant,
qui a toutes sortes de propriété bien spéciales
qui fait tout fondre en plaisir sur son passagec’est un sceptre qui est apparu, il prolonge le geste du monarque,
il signifie sa volonté, son ordre qu’on ne discute pas,
je m’y plie de tout mon être,
je suis, pour l’instant, entièrement soumis à ce nouvel organe qui est apparu en moi,
à son mouvement, à sa glissade,
il n’y a rien d’autre qui existe que cette brûlure délicieuse qui progresse
qui fait de tout mon intérieur comme une torche s’élevant vers le ciel21 mars 2021 à 18 h 30 min #40633bzo
Participantles hommes ne savent pas se caresser
une femme, épanouie dans sa sexualité, sait faire cela,
sait éveiller tout son corps au plaisir des sens
et pas seulement se cantonner à la zone du bassin et des seinsle plaisir des hommes restent désespérément circonscrit à leurs génitaux,
éventuellement à leur anus et dans quelques cas, à leur prostate,
alors que tout leur corps ne demande qu’à participer,
alors tout leur corps ne demande qu’à devenir acteur à part entière21 mars 2021 à 19 h 34 min #40634Andraneros
ModérateurJe réagis à ton dernier message @bzo :
les hommes ne savent pas se caresser
Je suis bien d’accord avec ton affirmation @bzo. J’ai fait partie de ces hommes. Mais je serai plus nuancé sur la suite de ton message
le plaisir des hommes reste désespérément circonscrit à (… ) et dans quelques cas, à leur prostate, alors que tout leur corps ne demande qu’à participer,
Le cheminement qui conduit à vivre des orgasmes prostatiques peut aussi conduire à découvrir que tout son corps est potentiellement orgasmique. C’est ce qu j’ai découvert et continue à développer seul et avec ma femme. Certes je n’ai pas (encore ?) un accès direct à un état orgasmique sans passer par l’intermédiaire de ma prostate mais le résultat est bien là. C’est l’état que je décris quand je dis que « je deviens mon orgasme ».
J’ai l’impression que @Whynot est lui aussi bien engagé dans cette voie, de même que @MikYo. Je laisse le soin à @modeyin de dire s’il se reconnaît plutôt proche de ton état ou du mien.
Quand tu écris
une femme, épanouie dans sa sexualité, sait faire cela,
je comprends qu’une partie seulement des femmes y parvient aussi même si les femmes en général ont une expérience de leur sexualité qui leur facilite l’accès à cette sensibilité à une stimulation étendue.. Et je serais tenté de te paraphraser en disant qu’un homme « épanoui dans sa sexualité » sait aussi faire cela, en donnant à cette expression un sens beaucoup plus restreint que celui qu’il a dans la langue commune.
Merci de nous aider à vivre notre sexualité au delà des limites à l’intérieur desquelles nous nous tenons. Je regrette de ne pas toujours avoir le temps de réfléchir pour réagir à tes messages à la fois si évidents pour toi et sans doute si extraordinaires, au sens premier du terme, pour la majorité de tes lecteurs. Bon cheminement @bzo.
21 mars 2021 à 20 h 22 min #40635bzo
Participanthello @andraneros
cette vraie que cette phrase ainsi:
e plaisir des hommes reste désespérément circonscrit à (… ) et dans quelques cas, à leur prostate, alors que tout leur corps ne demande qu’à participer,
ne reflète pas tout à fait ce que j’ai voulu dire,
le sens y est plus, cela correspond plus, si on lie cela à ma dernière phrase:alors tout leur corps ne demande qu’à devenir acteur à part entière
c’est déjà un bien beau stade que de parvenir à étendre son orgasme prostatique à tout le corps,
sans doute même c’est une des étapes les plus essentielles
mais cela reste fondamentalement un orgasme prostatique XXL où le corps est encore surtout réceptacle,
il n’est pas acteur actif tel que je l’entends,
c’est-à-dire, générant aussi un peu partout, localement, des ondesle corps participe vraiment activement à mes yeux
s’il peut aussi peut générer du plaisir, des sensations, avec ses nuances bien à lui,
ses nuances régionales, en quelque sorte,
pas juste être un réceptacle amplifiant lors de l’orgasme prostatique,
si notre corps est l’Hexagone,
il y a aussi, une Bretagne, une Auvergne, une Corse, de sensations, en lui,
chacune, avec ses couleurs locales, son dialecte de plaisir propre
qu’on ne peut découvrir qu’en faisant participer toutes les parties du corps plus activementla bouche, par exemple, c’est tellement excitant de se caresser la bouche,
on va pas y passer des heures mais elle vaut vraiment le détour très régulièrement
pour générer quelques nuances bien à elle qui viennent délicieusement varier, pimenter
et puis les cuisses, se caresser lentement les cuisses avec tous ces poils,
remonter la main vers les hanches, redescendre en se rapprochant un peu des génitaux,
rien qu’avec ce parcours, on peut créer une variété inouïe de nuances
qu’on ne connaîtra jamais autrementune première importante étape pour un homme,
c’est quand il parvient à faire dialoguer ses seins, ou juste ses tétons avec sa prostate
mais on peut aller encore plus loin, bien plus loin
et faire participer donc les cuisses, la bouche, les reins, enfin tout quoi,
plus activement, grâce à des mouvements divers
et puis surtout grâce aux mains qui éveillent la peau, qui éveillent les membres, qui éveillent tout le corpsje ne parle pas ici d’orgasme,
juste de sensations riches, diverses, variées, qui changent constamment, qui peuvent monter de toutes parts21 mars 2021 à 22 h 09 min #40636bzo
Participantmais c’est vrai que quand je relis mon texte qui a provoqué ton commentaire,
il n’est vraiment assez précis, je n’ai pas bien développé l’idée qui était derrière22 mars 2021 à 0 h 18 min #40637bzo
Participantceci étant dit,
apprendre à se caresser pour un homme,
est sans doute beaucoup plus difficile que pour une femmepourquoi?
parce qu’un homme quand il s’y met sérieusement,
doit accepter de dialoguer plus directement avec le féminin en lui,
je ne parle pas de plaisir en mode yin forcément,
de quelque chose d’aussi extrême que ma pratique,
non, pas besoin d’aller aussi loin,
moi j’ai voulu goûter au féminin dans ma chair parce qu’il me manquait cruellement dans ma vie
et que je le sentais au fond de moi, j’ai voulu le vivre au moins de l’intérieurcependant cajoler sa peau, enflammer sa peau, laisser courir ses doigts sur ses membres, son tronc, ses hanches,
n’est pas une action directement en ligne avec nos habitudes sexuelles,
la conception qu’on a de la masculinité en général
et on en a pas du tout l’habitude,
nos compagnes, nos compagnons nous caressent, là c’est autre choseil faut se forcer au début, briser des barrières, oser, persister,
persister jusqu’à ce que du rewiring se fasse, là aussiil faut apprendre à aimer son corps, pas juste mentalement,
invoquer notre gratitude et notre respect dans notre tête,
mais le prouver avec des actions, cajoler ce corps,
lui témoigner de la révérence, des preuves de notre tendresse envers lui,
de notre gratitude aux moments ardents qu’il nous fait vivre durant l’action,
il ne suffit pas de se dire dans sa tête, “ah comme je t’aime, mon corps, merci, merci, mille fois, merci!”,
il faut témoigner de cela physiquement, avec des gestes, des actes,
c’est un corps, de la chair, à près tout, ce qu’il y a dans notre tête comme pensées,
il ne le voit pas, il ne le sent pas22 mars 2021 à 8 h 14 min #40638bzo
Participantcela semble fonctionner par binômes, un peu à tous les niveaux, en moi
une sensation d’harmonie, d’harmonie sauvage, me vient, durant l’action,
quand je sens comme des couples évoluer, sur la piste de danse,
tour à tour ou tous ensemble,
mes génitaux avec mes cuisses,
ma prostate avec les contractions (ou le masseur, éventuellement)
et puis le reste du corps, avec les mains, les caressestout cela danse, danse par paires
et puis à un autre niveau, un niveau plus général,
comme sur une autre piste de danse qui comporte les autres,
il y a le yin qui danse avec le yangainsi donc, chaque acteur en nous, doit trouver son partenaire
pour pouvoir pleinement s’exprimer, pleinement participer,
une fois l’appariage effectué, l’efficacité grandit splendidement22 mars 2021 à 8 h 36 min #40639bzo
Participantle travail des mains, aura finalement été, l’apprentissage le plus difficile, chez moi,
la pièce du puzzle qui aura pris le plus de temps à se mettre en place
c’est sans doute ce qui est le moins évident
car le plus varié, le plus subtil, le plus ingrat aussi, à bien des égards,
dans ce grand mécanisme que constitue ma pratiquele rôle des mains est double, d’une part avec les caresses,
les allers et venues, un peu partout sur le corps
mais aussi un autre rôle, plus statique vis à vis celui-ci mais tout aussi important
et c’est finalement l’alternance constante de ces deux façons de participer au grand jeu,
qu’il est difficile d’établir et de mettre en placed’une part, les caresses, les pressions, les frottages
et même de temps à autre, des pincements, des torsions, de chair,
c’est un des types de rôles des mains et des bras,
comme expliqué plus haut, cela éveille tout le reste du corps,
nous permettant de vivre un carrousel de nuances “locales”, des colorations variées à l’infini,
une tapisserie de détails diversmais l’autre rôle des bras avec les mains, est en fait tout aussi important,
là ils restent à peu près statiques, immobilisés quelque part sur le torse, les seins ou ailleurs,
ils se fondent au circuit général,
à l’immense réseau que constitue notre corps pour la circulation des ondes provenant du bassin,
ondes génitales, prostatiques et analesen se collant quelques instants au continent,
les bras avec les mains font évoluer ce circuit, le changent
en y ajoutant du parcours en plus en différents endroits,
c’est un peu comme si la géographie du réseau changeait ainsi constamment de forme
et l’on sent alors le flux bouger, changer en sa structure,
comme un fleuve gigantesque dont la forme du lit changerait un peu, évoluant finement - AuteurArticles
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