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30 sujets de 1,471 à 1,500 (sur un total de 1,630)
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    Articles
  • #49788
    bzo
    Participant

    longue promenade dans le centre de Bruxelles,

    en ce jour férié,

    été faire mon tour chez un de mes bouquinistes,

    ramené quelques beaux livres

     

    rentré, me suis déshabillé,

    j’essaie de m’affairer, de ranger un peu, de faire la vaisselle,

    avant de me lancer dans la préparation du repas

    mais en même temps, je suis tellement excité

     

    au fond de mes reins, cela grésille doucement,

    toutes sortes d’envies bouillonnent dans ma chair,

    ma peau est électrique,

    le moindre contact d’un meuble, d’un carton d’emballage,

    me fait comme un délicieux petit choc,

    je commence à me frotter contre tout et n’importe quoi,

    à la moindre occasion

     

    je me caresse, mon sexe se durcit un peu,

    je le frotte avec les cuisses

    tandis que mes hanches se mettent à danser

     

    ça y est, c’est parti,

    mes seins hurlent après mes mains,

    je les leur offre sans me faire prier

     

    comme le désir s’est déployé instantanément,

    tout mon être ne semble plus qu’une liane lascive,

    je ne suis plus bon à autre chose, pour un bon moment,

    mes cellules réclament de la jouissance, de la volupté, à profusion,

    je vais le leur donner, sans restriction,

    l’avantage d’habiter seul

     

    mon sexe s’est dressé maintenant,

    est de plus en plus dur,

    je le roule lentement entre les cuisses,

    comme il exsude des ondes soyeuses

    qui se dispersent dans toutes les directions

     

    j’ajoute quelques contractions,

    immédiatement, cela me fait une incroyable sensation de pénétration,

    je me sens empalé jusqu’au fond de l’âme

     

    je me laisse remuer de tout mon être,

    quelque part, un va et vient divin en moi,

    une part de moi, est chevauchée,

    une autre part chevauche,

    tout cela s’entremêle tellement délicieusement,

    cela me fait de tous les côtés,

    comme une houle de soie capiteuse à souhait

    #49789
    bzo
    Participant

    puis n’y tenant plus, me suis mis au lit

    et me suis enfoncé sans ménagement après l’avoir bien enduit de beurre de karité,

    ma grosse Bertha préférée, j’ai nommé le G-Rider

    qui m’en a fait voir des vertes et des pas mûres,

    comme je me suis tortillé, comme j’ai gigoté

     

    au bout d’une demie heure,

    j’ai eu envie de conclure avec une éjaculation,

    celles-ci, en mode yin,

    sont toujours incroyables d’intensité

     

    ne durent pas aussi longtemps que les orgasmes en mode prostatique

    mais cela est tout de même, un moment assez extraordinaire,

    quant je me suis senti  chaud-bouillant, n’en pouvant plus,

    j’ai insisté et encore insisté avec les doigts sur les tétons,

    cela ne rate jamais,

    cela m’assure à chaque fois 5 à 10 mn de pré-orgasme de fou,

    en tournicotant avec le bout des doigts sur les tétons

    et en bas, laissant les hanches, les contractions et le masseur,

    se débrouiller

     

    de plus en plus , cela se dérègle,

    je commence à avoir des spasmes incontrôlables,

    mes hanches sont prises d’une  danse de Saint-Guy

     

    quand je sens que cela explose,

    cela devient un déchaînement tellement massif,

    comme un bateau pris dans la tempête, je suis secoué de tous les côtés,

    cela dure une trentaine de secondes,

    c’est comme si je lâchais un demi litre de sperme,

    alors qu’en fait, il n’y a qu’un ou deux jets qui sortent,

     

    l’impression que mes entrailles sont en train de se liquéfier

    et que je les expulse, que je m’en mets partout

    tout en me tortillant et ayant des spasmes

    qui me font trembler de fond en comble

    comme un arbre avec ses milliers de feuilles

    et ses branches balayant dans tous les sens l’air

    #49790
    augnat
    Participant

    Comment fais-tu pour éjaculer en mode yin ?

    #49791
    bzo
    Participant

    ben, mes cuisses et mes génitaux font frotti frotta lascivement

    et puis au lieu de me caresser normalement, un peu de tous les côtés

    quand je veux exploser, je reste sur les tétons,

    je les titille, les frotte, les asticote, avec insistance

     

    en mode yin, cela a chez moi toujours un effet très spécial,

    le plaisir n’est pas vraiment pénien,

    en tout cas, cela n’y ressemble pas vraiment

    mais cela me pousse assez rapidement vers l’éjaculation,

    avec une période préorgasmique avant, de 5 à 10mn,

    d’une intensité assez étonnante

     

    #49793
    augnat
    Participant

    D’accord. Merci. Je me triture moins les parties génitales que toi, ou alors plus doucement, ceci explique sans doute cela.

    Et mes tétons ne sont pas assez sensibles, il faudrait que j’insiste davantage ou que je trouve une autre porte d’entrée.

    #49795
    bzo
    Participant

    Et mes tétons ne sont pas assez sensibles, il faudrait que j’insiste davantage

    les tétons, c’est vraiment quelque chose de spécial,

    une sorte de turbo universel

    qui vient décupler les sensations de n’importe quelle autre partie du corps,

    que tu es en train de solliciter pour du plaisir,

    les altérer positivement, les enrichir

    #49800
    bzo
    Participant

    parfois, pendant un jour ou deux,
    j’oublie même que le sexe existe
    puis il y a un moment
    où mes mains sont irrésistiblement attirées par ma peau,
    où j’éprouve le besoin irrépressible
    de laisser aller langoureusement les hanches,
    de sentir mes cuisses, venir se coller contre mes génitaux
    les frotter, les presser, les triturer, avec

    rapidement, j’ai besoin aussi de sentir
    le délicieux coup de canon, comme au ralenti,
    d’une contraction, dans mes entrailles

    oh c’est un moment de tel rapprochement,
    soudainement, avec mon corps,
    je sens ma chair, je suis ma chair,
    je vibre avec elle, je suis collé à elle,
    absorbée par elle, fondue à elle

    c’est une histoire de se redécouvrir,
    de se redécouvrir existant au monde,
    existant comme être vibrant,
    empli de sang chaud, de viscères, de nerfs
    et d’une puissance tellurique
    qui nous relie mystérieusement au noyau de la terre

    #49801
    bzo
    Participant

    quand la volupté des ondes féminines vous emplit de plus en plus,

    c’est extraordinaire comme il n’y a plus qu’à laisser faire,

    qu’à se laisser aller,

    comme on semble être emporté par un mouvement de fond

    qui monte en nous

     

    on est en mode liane lascive,

    tout semble onduler de plus capiteusement en vous,

    oh bien sûr, par moments on s’agite frénétiquement

    mais un mouvement de la hanche,

    accompagné d’un doigt qui glisse lentement sur la peau,

    peut déjà tellement

     

    il n’y a plus qu’à accompagner les ondulations de la liane lascive,

    les décorer, les souligner, les nuancer,

    du doigt qui glisse sur la peau,

    du mouvement de la hanche aussi

     

    la chair vivante est un réservoir à énergies qui folâtrent,

    qui se consument,

    saisir l’instant,

    faire danser la flamme

     

     

    #49810
    bzo
    Participant

    cette volupté que j’appelle, au féminin, c’est quelque chose,
    elle semble, en même temps, tellement localisée,
    à l’endroit précis où je me caresse, par exemple,
    et tellement venir de toutes parts

    je ne me lasse pas de sentir vibrer ma chair,
    de sentir vibrer ma peau, mes muscles, mes organes,
    mes mouvements, mes gestes, les sons que j’émets, ma respiration,
    il y a un tel océan de soie en moi,
    prêt à danser, à la moindre sollicitation

    la volupté,
    c’est de la beauté pure, condensée qu’il y a en nous
    qui se consume dans l’instant,
    l’essence secrète, derrière,
    aura existée bien avant nous
    et continuera d’exister bien après

    #49813
    bzo
    Participant

    il y a des moments où j’ai la sensation

    que ma chair s’est complètement dissoute

    et que je suis immergé tout entièrement,

    dans une mare d’énergie,

    il n’y a plus que de l’incandescence partout,

    plus rien d’autre existe

     

    Alice a dévalé dans le terrier,

    de l’autre côté du miroir,

    il y a cette danse constante de la soie,

    en toute chose, en tout être

     

    mais on n’y appartient pas,

    on est que des visiteurs fugitifs,

    en quête d’un peu d’étoiles dans les yeux

    #49818
    bzo
    Participant

    suis occupé à surfer sur le net,

    je perçois soudain un petit désir en moi,

    vite fait, bien fait,

    je m’injecte quelques secondes

    d’un plaisir intense et délicieux

     

    déjà, je reprend mon activité

    d’il y a quelques secondes,

    la chair encore toute envahie de soie

     

     

    #49819
    bzo
    Participant

    cette nuit, encore,

    a été tellement voluptueuse par moments,

    mon corps se déglingue de plus en plus,

    vieilli inexorablement,

    rien de bien original

    mais le sexe en solitaire, est chez moi,

    toujours meilleur,

    toujours plus épanoui et épanouissant

     

    il y a une richesse en nous,

    qui n’a pas d’âge,

    qui ne vieillit pas,

    une source, une fontaine

    #49820
    bzo
    Participant

    cette nuit, donc,

    je me suis réveillé plusieurs fois

    et mon corps était à chaque fois terriblement occupé,

    mon cul remuait sur le matelas,

    comme il remuait,

    une vraie danse du ventre de tout mon être,

    amorcée par mon cul

     

    une vraie danse du ventre de tout mon être,

    pour séduire qui? pour séduire quoi?

     

    on aurait dit une danse du ventre

    pour séduire le monde entier,

    objets, choses, êtres, ciel, terre, planètes, galaxies,

    j’invitais tout le monde, tout l’univers entier,

    tout ce qui existe,

    à venir me pénétrer

     

    et tout semblait venir,

    comme cela remuait là-dedans,

    comme mes entrailles étaient bouillonnantes

    la moindre fibre en moi,

    en était remuée de fond en comble

     

    la sensation de pénétration,

    c’est vraiment quelque chose d’incroyable,

    c’est comme si tout votre être, soudainement, intérieurement,

    tout ce qui habituellement semble inamovible,

    comme coulé dans le marbre, scellé dans du béton,

    se mettait à se déplacer irrésistiblement

    avec un mouvement d’ascenseur hydraulique,

    du déplacement vers le haut, genre tectonique des plaques,

     

    et partout, autour de vous, graduellement, cela devient incandescent,

    quelque chose travaille en vous,

    un piston gigantesque remonte et redescend en vous,

    provoquant tout cela,

    provoquant du chant dans tout votre être,

    enchantant tout cela,

    provoquant de l’enchantement dans tout votre être

     

     

     

    #49824
    bzo
    Participant

    je me caresse les bras, les épaules,

    mes mains remontent lentement tout le long,

    redescendent, remontent,

    s’attardent sur l’arrondi des épaules,

    les palpent, pour un moment, encore et encore,

    plongent, bifurquent maintenant vers la poitrine,

    s’attardent sur les seins,

    titillent les pointes

     

    les hanches dansent, sont déjà en mode liane lascive

    et les cuisses viennent presser, viennent frotter,

    régulièrement, les génitaux,

    provoquant dans le bassin tout autour, des giclées d’ondes

    qui se dispersent de plus en plus,

    on dirait un arrosage automatique, circulaire, sur une pelouse,

    comme je m’en imbibe,

    comme je me sens aspergé, trempé, de nectar, à l’intérieur,

    ma chair est toujours comme un buvard assoiffé de volupté

     

    comme tout en moi et hors de moi,

    ne semble plus qu’une mer de soie,

    dans laquelle je roule, je glisse,

    je plonge, je remonte

    et puis cette extraordinaire sensation

    d’ouverture, d’agrandissement, en moi,

    comme si le gigantisme du ciel s’était installé en moi

     

    puissance impériale de la contraction,

    irrésistible sensation de pénétration,

    comme si les muscles contractés, un moment,

    s’allongeaient, prenaient du volume,

    montaient, se prolongeant toujours plus sur leur lancée,

    au plus ils étaient accueillis, enveloppés de frissons

     

    mes cellules semblent accueillir

    à bras tellement grands ouverts,

    relâchement total de toute mauvaise tension,

    ne reste plus que cette félicité, partout en moi

    #49826
    bzo
    Participant

    les sensations sont une porte ouverte vers le grand large,

    un instant, en moi

     

    dépêche-toi d’aller un peu respirer de l’autre côté

    tant qu’elle ne s’est pas refermée

    #49833
    bzo
    Participant

    la chaleur soyeuse
    arrive tellement rapidement,
    tellement irrésistiblement,
    sensation paradisiaque
    sous la peau

    ma main s’est posée
    quelque part, dessus, n’importe où
    mais c’est partout la même chose,
    partout la même source qui jaillit,
    tellement vivifiante,
    tellement ressourçante,
    qui se met soudainement
    à tout envahir

    oh ce gémissement
    qui monte de mes entrailles,
    comme la volupté est ineffable nectar,
    comme elle me fait sortir
    directement de mes gonds,
    comme elle est un chant général
    de tout mon être

    #49834
    bzo
    Participant

    parlons un peu de la magie du rewiring

     

    traduction littérale: recâblage,

    cela correspond tellement à la réalité du processus, je trouve,

    remettre du cable où il n’y en a plus,

    où, peut-être, il y en a eu ou peut-être pas,

    quoiqu’il en soit, un endroit qu’il y a moyen de câbler, de connecter

    pour que du courant passe, des informations passent, des sensations passent,

    pour que la perception trouve ou retrouve, en un certain endroit, toute sa splendeur

     

    le terme est utilisé avant tout dans le cadre du plaisir prostatique

    mais en fait, il est valable pour toutes les parties de notre corps

    et dans beaucoup, beaucoup, de contextes sexuels

    et même bien au-delà

     

    on peut être rewiré pour retrouver un contact profond avec la nature, par exemple,

    l’art, la  littérature

    et même pour pouvoir apprécier la beauté, en général

    là où elle est moins évidente, moins directement perceptible

    c’est aussi une question recâblage, selon mon expérience

     

    on peut tout recâbler, donc, en nous,

    pour mieux percevoir, mieux vibrer, mieux être ému,

    plus fortement, plus richement,

    avec plus de variété, plus d’intensité

     

    il n’y a pas un millimètre carré de peau, d’organe, de muscle,

    bref, pas un millimètre carré de notre être qui ne peut pas être recâblé,

    dans un but sexuel,

    de se procurer du plaisir,

    avec toujours plus d’ampleur, de nuances, d’intensité

     

    chez certains, cela peut prendre des années,

    chez d’autres c’est fait en un clin d’oeil,

    c’est injuste, profondément injuste

    mais c’est comme cela, c’est la vie,

    chez d’autres, les plus chanceux, ils le sont déjà à la naissance

    ou quasi, ils n’ont plus qu’un minimum d’efforts à faire

    pour l’être complètement

     

    aussi,

    beaucoup de gens ont un “sweet spot” qu’ils découvrent un jour ou une nuit,

    un endroit spécialement sensible que si on se met à le caresser, à le titiller,

    parfois juste d’une manière bien précise, dans un contexte bien précis,

    la personne sera aux anges, connaîtra une extase délicieuse, tonitruante,

    pour certains, ce sera le genou, d’autres, l’oreille,

    certains autres, la nuque, etc, etc,

     

    ils ont l’endroit rewiré,

    le reste attendra peut-être toute la vie pour l’être aussi

    mais en vain,

    alors que toute notre être peut réagir potentiellement comme cela,

    comme un tout sexuel prêt à réagir en mode XXL à la moindre sollicitation

     

    les femmes, il semble, sont naturellement beaucoup plus “câblées”

    que les hommes,

    elles naissent comme cela,

    ceci explique, en partie, cela,

    à quel point, leur plaisir est plus vaste et plus puissant

    que le notre,

    en tout cas, par défaut

     

    un endroit auquel les hommes n’associent pas au rewirage,

    ce sont leurs génitaux,

    oh bien sûr, nos couilles, notre pénis,

    sont naturellement très fortement câblés

    mais  pour réagir d’une certain façon

    et à certains stimuli bien précis

    alors qu’ils peuvent tellement plus que cela,

    tellement plus

     

    les genoux

    sont les interlocuteurs les plus naturels de nos génitaux

    pour du plaisir en solitaire,

    j’ai découvert au fil des années

     

    ainsi moi

    qui suis totalement habitués à ces jeux,

    en action, le moindre frôlement, le moindre frotti frotta

    des cuisses sur les parties,

    va générer des ondes délicieuses

    qui vont se répandre partout,

    mes génitaux sont rewirés,

    des vrais émetteurs ultra-prolifiques à ondes voluptueuses,

    un seul contact de mes cuisses sur mes couilles et ma bite

    et j’en frissonne des pieds à la tête,

    jusqu’au plus profond de mon être

     

    oh bien sûr, à force de se les frotter avec les cuisses,

    il arrivera à un moment donné,

    ce qui doit arriver,

    il y a un effet mécanique d’excitation pénienne auquel on ne peut échapper

    et il n’est d’ailleurs, absolument pas nécessaire de le faire

    tout au contraire

     

    mais cela n’arrivera qu’après de longues heures de jeux coquins,

    de tango lascif, de frotti frotta, entre les cuisses et les génitaux

    qui nous auront procurés, pendant ces très longues périodes de temps,

    des tombereaux de volupté et de jouissance

     

    et puis de cet orgasme accompagnant l’éjaculation, dans ce contexte,

    parlons-en

    car il en vaut vraiment la peine,

    c’est un orgasme d’une puissance absolument splendide, rare

    qui va durer de longues, longues, secondes,

    pendant lesquelles vous vous tordrez dans tous les sens sur le matelas,

    serez secoué de convulsions, de tremblements,

    rebondirez comme un kangourou sur le lit,

    tellement il est puissant et vous chambarde de fond en comble

     

    #49836
    bzo
    Participant

    les genoux

    sont les interlocuteurs les plus naturels de nos génitaux

    ah la la, il fallait lire les cuisses

     

    les genoux, comment est-ce que j’ai pu laisser passer une coquille pareille

    #49840
    bzo
    Participant

    ah quel séance, mes amis,

    j’en sors,

    j’ai cet irrésisitible besoin après avoir beaucoup joui,

    après avoir été traversé par d’innombrables vagues de volupté,

    d’écrire,

    d’avoir une séance aussi avec des mots

     

    aller chercher dans ma chair

    les traces de ce que je viens de vivre

    bien y tremper les mots

    et balancer tout cela dans des images

     

    j’ai ressorti le masseur,

    cela faisait quelque temps qu’il n’avait plus servi,

    c’est bien comme cela,

    quand l’envie vraiment vient de touiller avec dans le four

     

    comme ce fut une séance mémorable,

    d’anthologie, même,

    le masseur montait en moi comme un immense piston

    qui semblait entraîner avec lui,

    une immense cavalcade

     

    à chaque fois, je semblais lui faire face intérieurement,

    les bras ouverts, offert

    et quand le séisme entrait en contact,

    je relâchais tout, me laissais entraîner comme un fétu de paille

    sans offrir aucune résistance,

    j’étais roulé jusqu’à dans ma tête,

    où alors là, à chaque fois, cela explosait,

    tout se déchirait, tout se dispersait,

    incroyablement soyeusement

     

    je pleurais par moments,

    tellement j’étais empli de bonheur,

    jusqu’au fond de l’âme

     

    mes gémissements étaient tantôt d’une douceur incommensurable,

    tantôt ceux d’un animal en rut

    entraîné dans une galopade intérieure, furieuse

     

    les ondes en moi, étaient juste parfait,

    un mélange d’ondes prostatiques, anales et génitales,

    d’une qualité et d’une homogénéité

    que je n’avais, jusqu’ici, sans doute, pas encore vécu

     

    à chaque fin de course du masseur,

    il semblait comme s’enfoncer dans ma prostate,

    je le sentais cogner contre puis s’immerger progressivement, un instant, de plus en plus,

    avant de se retirer et de recommencer le cycle

     

    les ondes se faisaient de plus en plus denses, insistantes,

    dans mes entrailles,

    je ne bougeais plus trop les bras pendant de longs moments,

    juste être envahi de ces flots qui montaient de mon bassin,

    profiter à fond de cette manne,

    en être imbibé jusqu’au fond de l’âme

     

    presser le citron,

    jusqu’à la dernière goutte,

    mes couilles étaient humides, mes poils collés,

    mon petit robinet, en bas, fuyait à grosses gouttes,

    le moindre mouvement de mes hanches,

    me faisait gémir

     

    de temps à autre,

    je passais la main sur les seins, titillais les pointes,

    frottais un peu avec les cuisses mes génitaux

    mais rapidement  je me réimmobilisais

    pour juste jouir de ce bélier en silicone

    qui enflammait mes entrailles

     

    #49853
    bzo
    Participant

    on ne surestimera jamais assez

    les pouvoirs d’interférence de l’intellect,

    durant une séance

     

    au plus ils seront détectés et étouffés,

    au plus les ressources du corps

    pourront s’unir aux ressources de l’esprit,

    pour produire à chaque instant,

    une communion ardente,

    emplie d’une volupté sans limites

    #49888
    bzo
    Participant

    comme mon coeur bat la chamade,

    comme c’est bon de le sentir ainsi,

    petit ballon rebondissant follement dans son espace clos, réservé

    qui bat le rythme, qui pulse le sang puissamment,

    l’intensité de la vie, est là, pour l’instant, splendide

     

    comme c’est bon de sentir toute cette excitation partout dans ma chair

    et le désir qui court dans mes veines,

    tellement tranquille et furieux, à la fois,

    mon sexe s’est épaissit, un peu redressé,

    sous l’effet conjugué de mes cuisses venant se presser tout contre,

    le frottant, lui et mes vieilles couilles poilues, avec dextérité

    et ce doigt enfoncé bien profondément dans mon anus,

    qui bouge un peu, qui distend un peu,

    qui fait un peu mal, par moments

    car il n’y a aucun lubrifiant, là-dedans

     

    oh comme c’est bon, toute cette volupté, tellement intense, tellement riche,

    c’est le Gange , pour l’instant, qui court en moi

    avec tout son limon, fruit  des profondeurs de la terre

     

    je me caresse, ma peau est en feu, en feu de paille,

    jetant des étincelles partout, envoyant des étoiles vers le haut,

    parmi des flammes de toutes les couleurs,

    mes hanches bougent, dansent,

    cela touille en bas, en moi,

    une bonne soupe de vibrations qui se prépare,

    quel fumet dans toutes mes cellules

     

    la volupté devient jouissance,

    à partir d’une certaine densité,

    tout mon intérieur ondule,

    est entièrement de soie vibrante

     

    mes gémissements semblent presque solide en montant

    puis s’évaporent en sortant d’entre mes lèvres,

    viennent encore résonner grassement dans mes oreilles,

    y former une brève gerbe, un jet de sperme sonore

    #49891
    bzo
    Participant

    au royaume de la volupté, je voyage,

    je dérive entre deux eaux magnifiques,

    je me crée mon rêve érotique, vécu éveillé,

    tout mon corps est complice

     

    mes séances, la plupart du temps,

    sont une lente dégustation,

    le carrousel infini des nuances de sensations,

    s’égrène en moi au fil des jours

     

    parfois, l’accélération frénétique des orgasmes,

    leur pente délicieusement glissante,

    leur irrésistible décollage qui laisse pantelant, haletant,

    complètement déréglé, complètement désenclavé,

    battant les flancs du mustang sauvage,

    d’une façon désordonnée, de ses membres

    #49904
    bzo
    Participant

    être totalement dans l’abandon, c’est s’offrir sans retenues

     

    c’est sans doute pour cela que c’est difficile pour la majorité des hommes,

    ils sont plus habitués à prendre qu’à se donner

    ou alors, ils donnent par petit bout, ponctuellement

     

    le plaisir prostatique nous invite déjà à nous offrir sans retenue,

    à notre prostate, à nos doigts

     

    le mode yin, va encore plus loin,

    il nous invite à nous offrir à nous-même,

    parvenir tout entièrement à devenir une offrande à soi-même

     

    ainsi, le féminin et le masculin, en nous, interagissent,

    interagissent de façon majeure,

    nous nous offrons à nous-même

    et nous nous prenons,

    nous nous accueillons

     

    nous nous avançons tout entièrement

    pour nous prendre,

    nous tout entièrement qui nous offrons,

    qui sommes prêts à nous accueillir

    le cercle parfait

    #49906
    bzo
    Participant

    shit, plus moyen déjà d’éditer,

    petit dernier changement dans un paragraphe:

     

    ainsi, le féminin et le masculin, en nous, interagissent,

    interagissent de façon majeure,

    nous nous accueillons

    et nous nous prenons, en même temps

     

     

     

     

    #49916
    bzo
    Participant

    pas beaucoup d’action ces derniers jours,
    je suis dans une de ces périodes de relatif calme plat

    j’écris relatif
    car il se passe tout de même, quelques petites choses
    de temps à autre, de soudaines et très brèves envies
    mais totalement irrésistibles,
    de me toucher, de me caresser,
    de me sentir envahi du yin de la tête aux pieds

    se déguster de fond en comble,
    de tout son être,
    pour quelques secondes,
    oh quelle miraculeuse opportunité,
    n’être plus que cette essence
    infiniment chaude, soyeuse, vibrante,
    s’offrant tout entièrement

    le plaisir que j’ai
    de sentir ma peau sous les doigts,
    c’est indescriptible,
    le yin me répond tellement massivement

    l’instant d’après,
    c’est déjà comme s’il ne s’était rien passé,
    suis retourné à mon occupation
    de quelques secondes avant

    aussi, durant ma gymnastique, chaque soir
    que je fais toujours entièrement nu,
    non pas sur mes deux machines
    mais quand je suis sur mon tapis de yoga,
    que je fais mes exercices
    pour la ceinture abdominale et les fesses,
    entre deux séquences, couché,
    je me caresse lentement du bout des doigts,
    vais un peu partout
    tandis que les cuisses
    font frotti frotta langoureusement avec les génitaux

    oh cette richesse des sensations qui passent en moi,
    c’est juste phénoménal, cela change tout le temps,
    quel collier de volupté
    qui est baladé joyeusement dans ma chair,
    la finesse des nuances, leur variété sans limites

    #49919
    bzo
    Participant

    les ressources de l’esprit

    quand ils peuvent se mettre entièrement au service de l’action,

    s’unir pour cela au corps, collaborer avec lui, ne plus faire qu’un avec,

    c’est quelque chose

     

    je pense entre autres à l’imagination,

    quand celle-ci est sollicitée par l’intellect,

    nous avons le sens habituel qu’on associe au mot “imagination”,

    on imagine qu’on est riche, qu’on est ceci , qu’on est cela,

    qu’une chose qu’on aimerait bien, est en train d’arriver, etc, etc

     

    mais quand on a appris à laisser dans sa niche, l’intellect, durant une séance,

    l’imagination devient aussi libre de gambader,

    de se mêler au corps en action,

    n’est plus pilotée comme d’habitude,

    elle a l’opportunité de devenir un facteur décisif dans ce que l’on ressent

    et c’est quelque chose, vous pouvez me croire

     

    l’imagination vient se mêler à vos sensations,

    dessine fugacement avec elles dans le moment,

    on pourrait dire qu’au lieu d’être pilotée par votre intellect,

    elle l’est désormais par votre ressenti, par votre instinct,

    cela ne produit pas des images, des situations, hors de la réalité,

    “imaginées” comme d’habitude,

    cela fonctionne tout à fait différemment,

    peut révéler toute sa puissance

    c’est directement dans votre réalité vécue à chaque instant

    que l’imagination est injectée,

    vous allez ressentir au milieu de votre imagination et de votre chair

     

    un peu comme si vous étiez un enfant

    et que vous marchez dans une forêt, la nuit,

    tout devient effrayant, des monstres apparaissent, les bruits deviennent inquiétant, au possible,

    le souffle du vent, semble présager un personnage funeste tout près de vous

    vous devez infiniment impressionnable,

    vous êtes un buvard, une éponge,

    votre ressenti et votre imagination gouvernent,

    ils font ce qu’ils veulent de vous

    mais dans notre cas de figure,

    c’est en positif, en incroyablement positif,

    votre imagination et votre ressenti gouvernent,

    dessinent pour vous, à chaque instant,

    une réalité que vous allez vivre à la puissance XXL

     

    ainsi la sensation de pénétration devient incroyable de réalisme,

    vous la vivez tellement dans votre chair,

    elle vous transporte, vous expulse de vous-même

    alors que juste, vous contractez quelques muscles d’une certaine manière

     

    l’imagination dans l’action, associée au ressenti,

    non plus pilotée par l’intellect,

    vient dessiner la réalité que vous êtes en train de vivre,

    non pas juste avec des images dans votre tête

    mais par ce que vous vivez même,

    elle s’inject, façonne, moule

    tout entièrement la réalité que vous êtes en train de vivre

     

    mais pour que tout cela fonctionne,

    il faut d’abord apprendre à éteindre, en quelque sorte,

    son intellect, durant la séance,

    bon, soyons honnête, il va se rallumer régulièrement

    mais avec de l’entraînement, il va se rééteindre aussitôt

    et s’il reste allumé pour quelques instants,

    vous aurez appris à ce que sa luminosité n’ait plus aucune influence,

    sur le cours de l’action, sur l’élan du désir,

    en aucune façon

     

    l’expression, “pensez avec son corps”,

    ne veut pas dire que le corps pense tout seul,

    qu’il pense tout seul pour vous,

    mais que le corps et l’esprit collaborent,

    pensent ensemble,  sont complices,

    sans l’intervention de l’intellect,

    pour un moment plus ou moins long

     

    j’espère que c’est sufisamment parlant à la lecture

    par quelqu’un d’autre,

    tout cela,

    que cela fait sens

     

    #49937
    bzo
    Participant

    ma main qui remonte doucement sur la poitrine,

    frotte avec insistance le sein, titille la pointe

    puis continue son chemin vers l’épaule

     

    tandis qu’en bas, en bas,

    eh bien c’est le ballet habituel entre mes cuisses et mes génitaux

    avec des contractions qui viennent rythmer régulièrement  tout cela,

    provoquer comme un décollage de fusée

    qui fait s’envoler les oiseaux avoisinants dans toutes les directions

     

    j’ai éjaculé longuement hier soir,

    cela estompe un peu les sensation ce matin

    mais si peu finalement,

    un peu de lag, aussi, comme dirait les gamers

    mais pas grave,

    dans quelques heures tout sera redevenu normal,

    démarrant au quart de tour, incisif, vif

    comme un torrent de montagne qui danse son chemin,

    au milieu des rayons du soleil

    et d’envol d’insectes ailés de toutes sortes

     

    encore 4 mois et je suis à la retraite,

    comme  cette dernière ligne droit va être longue malgré tout

    mais bientôt tout de même, inéluctablement, le moment de la libération,

    plus de temps passé à gagner sa vie

    et à la perdre aussi quelque part,

    plus que des activités choisies, cooptées, en très grande majorité,

    je vais pouvoir passer de longues nuits blanches à expérimenter,

    avec mes petits doigts, ma prostate, mon trou de balle

    et tout le reste,

    enfin, vous voyez ce que je veux dire

     

    la forêt, aussi, m’attend, j’ai hâte de m’y perdre,

    de l’enlacer de tout mon être,

    je vois mon rapport à la forêt,

    comme des séances mais d’un autre type,

    cependant avec un but ultime assez similaire

     

    et puis il y a les livres et l’art,

    mon appartement en est quasiment rempli,

    à part mes deux machines pour garder la forme,

    il n’y a que cela,

    des livres et de l’art,

    pour s’en abreuver du soir au matin et du matin au soir,

    pas de télé,

    appareil pour tuer le temps et à décerveler, par excellence

    #49941
    bzo
    Participant

    pour que le plaisir en mode yin fonctionne,

    devienne efficace, devienne opérationnel,

    nous procure ce que  nous recherchons,

    nous envahisse de fond en comble,

    vibre en nous, nous emporte

     

    il faut accepter de tout son être,

    pendant un moment,

    l’envie d’être pénétré,

    sans rien retenir,

    vraiment sans rien retenir

     

    laisser ce désir croitre

    et encore croitre en nous,

    dans le feu de l’action

    en mode yin

     

    cela fait quoi de nous,

    un homosexuel?

    un bisexuel?

    ou alors juste un hétérosexuel,

    pas coincé pour un sou du cul?

     

    cela dépend

    de ce que vous étiez

    avant de vous y mettre

    #49942
    bzo
    Participant

    en fin d’après-midi,

    j’étais assis sur un vieux banc dans un petit square tranquille,

    ici dans le centre de Bruxelles,

    des mésanges, des merles, des pigeons, me tenaient compagnie,

    entre les grands et élégants arbres,

    la vasque d’une fontaine, un peu plus loin,

    où l’eau chantonnait inlassablement

     

    un peu excentré, peu connu,

    même des habitants du quartier,

    aucun touriste,

    jamais beaucoup de monde, donc,

    avec ces bâtiments d’une autre époque

    et puis ces hauts arbres dansant majestueusement,

    on se sent comme dans une petite ville de province,

    un peu hors du temps,

    très dépaysant comme endroit

     

    comme je me sentais bien,

    je n’avais vraiment besoin de rien,

    j’étais là, m’imbibant de tout cela,

    l’instant avait une majestueuse épaisseur,

    j’étais calme, serein,

    le spectacle de ces oiseaux et de ces arbres,

    tout autour de moi

    me suffisait tellement pour l’instant,

    m’emplissait d’une forme d’ivresse d’être,

    je me sentais à l’écoute du monde,

    enfin de ce petit bout de monde, autour de moi, en tout cas,

    je me suis surpris à me sentir en dialogue, avec ce microcosme ,

    de tout mon être

    #49946
    bzo
    Participant

    mes mains, ma peau, ma prostate, mes fesses,

    mes gestes, mes mouvements, mes contractions,

    en action,

    me relient à moi-même

     

    la volupté devrait être constamment,

    tellement épanouissante,

    avec une incroyable sensation de liberté

    dans sa chair et son esprit

     

    animale mais en même temps,

    tellement sophistiquée,

    riche, riche, riche,

    changeant constamment

     

    et puis surtout et peut-être,

    générant une incroyable sensation de complicité

    avec son corps

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