Mots-clés : aneroless
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20 mai 2024 à 16 h 57 min #49788bzoParticipant
longue promenade dans le centre de Bruxelles,
en ce jour férié,
été faire mon tour chez un de mes bouquinistes,
ramené quelques beaux livres
rentré, me suis déshabillé,
j’essaie de m’affairer, de ranger un peu, de faire la vaisselle,
avant de me lancer dans la préparation du repas
mais en même temps, je suis tellement excité
au fond de mes reins, cela grésille doucement,
toutes sortes d’envies bouillonnent dans ma chair,
ma peau est électrique,
le moindre contact d’un meuble, d’un carton d’emballage,
me fait comme un délicieux petit choc,
je commence à me frotter contre tout et n’importe quoi,
à la moindre occasion
je me caresse, mon sexe se durcit un peu,
je le frotte avec les cuisses
tandis que mes hanches se mettent à danser
ça y est, c’est parti,
mes seins hurlent après mes mains,
je les leur offre sans me faire prier
comme le désir s’est déployé instantanément,
tout mon être ne semble plus qu’une liane lascive,
je ne suis plus bon à autre chose, pour un bon moment,
mes cellules réclament de la jouissance, de la volupté, à profusion,
je vais le leur donner, sans restriction,
l’avantage d’habiter seul
mon sexe s’est dressé maintenant,
est de plus en plus dur,
je le roule lentement entre les cuisses,
comme il exsude des ondes soyeuses
qui se dispersent dans toutes les directions
j’ajoute quelques contractions,
immédiatement, cela me fait une incroyable sensation de pénétration,
je me sens empalé jusqu’au fond de l’âme
je me laisse remuer de tout mon être,
quelque part, un va et vient divin en moi,
une part de moi, est chevauchée,
une autre part chevauche,
tout cela s’entremêle tellement délicieusement,
cela me fait de tous les côtés,
comme une houle de soie capiteuse à souhait
20 mai 2024 à 17 h 54 min #49789bzoParticipantpuis n’y tenant plus, me suis mis au lit
et me suis enfoncé sans ménagement après l’avoir bien enduit de beurre de karité,
ma grosse Bertha préférée, j’ai nommé le G-Rider
qui m’en a fait voir des vertes et des pas mûres,
comme je me suis tortillé, comme j’ai gigoté
au bout d’une demie heure,
j’ai eu envie de conclure avec une éjaculation,
celles-ci, en mode yin,
sont toujours incroyables d’intensité
ne durent pas aussi longtemps que les orgasmes en mode prostatique
mais cela est tout de même, un moment assez extraordinaire,
quant je me suis senti chaud-bouillant, n’en pouvant plus,
j’ai insisté et encore insisté avec les doigts sur les tétons,
cela ne rate jamais,
cela m’assure à chaque fois 5 à 10 mn de pré-orgasme de fou,
en tournicotant avec le bout des doigts sur les tétons
et en bas, laissant les hanches, les contractions et le masseur,
se débrouiller
de plus en plus , cela se dérègle,
je commence à avoir des spasmes incontrôlables,
mes hanches sont prises d’une danse de Saint-Guy
quand je sens que cela explose,
cela devient un déchaînement tellement massif,
comme un bateau pris dans la tempête, je suis secoué de tous les côtés,
cela dure une trentaine de secondes,
c’est comme si je lâchais un demi litre de sperme,
alors qu’en fait, il n’y a qu’un ou deux jets qui sortent,
l’impression que mes entrailles sont en train de se liquéfier
et que je les expulse, que je m’en mets partout
tout en me tortillant et ayant des spasmes
qui me font trembler de fond en comble
comme un arbre avec ses milliers de feuilles
et ses branches balayant dans tous les sens l’air
20 mai 2024 à 19 h 25 min #49790augnatParticipantComment fais-tu pour éjaculer en mode yin ?
20 mai 2024 à 22 h 01 min #49791bzoParticipantben, mes cuisses et mes génitaux font frotti frotta lascivement
et puis au lieu de me caresser normalement, un peu de tous les côtés
quand je veux exploser, je reste sur les tétons,
je les titille, les frotte, les asticote, avec insistance
en mode yin, cela a chez moi toujours un effet très spécial,
le plaisir n’est pas vraiment pénien,
en tout cas, cela n’y ressemble pas vraiment
mais cela me pousse assez rapidement vers l’éjaculation,
avec une période préorgasmique avant, de 5 à 10mn,
d’une intensité assez étonnante
21 mai 2024 à 11 h 04 min #49793augnatParticipantD’accord. Merci. Je me triture moins les parties génitales que toi, ou alors plus doucement, ceci explique sans doute cela.
Et mes tétons ne sont pas assez sensibles, il faudrait que j’insiste davantage ou que je trouve une autre porte d’entrée.
21 mai 2024 à 18 h 26 min #49795bzoParticipantEt mes tétons ne sont pas assez sensibles, il faudrait que j’insiste davantage
les tétons, c’est vraiment quelque chose de spécial,
une sorte de turbo universel
qui vient décupler les sensations de n’importe quelle autre partie du corps,
que tu es en train de solliciter pour du plaisir,
les altérer positivement, les enrichir
22 mai 2024 à 19 h 43 min #49800bzoParticipantparfois, pendant un jour ou deux,
j’oublie même que le sexe existe
puis il y a un moment
où mes mains sont irrésistiblement attirées par ma peau,
où j’éprouve le besoin irrépressible
de laisser aller langoureusement les hanches,
de sentir mes cuisses, venir se coller contre mes génitaux
les frotter, les presser, les triturer, avecrapidement, j’ai besoin aussi de sentir
le délicieux coup de canon, comme au ralenti,
d’une contraction, dans mes entraillesoh c’est un moment de tel rapprochement,
soudainement, avec mon corps,
je sens ma chair, je suis ma chair,
je vibre avec elle, je suis collé à elle,
absorbée par elle, fondue à ellec’est une histoire de se redécouvrir,
de se redécouvrir existant au monde,
existant comme être vibrant,
empli de sang chaud, de viscères, de nerfs
et d’une puissance tellurique
qui nous relie mystérieusement au noyau de la terre22 mai 2024 à 22 h 53 min #49801bzoParticipantquand la volupté des ondes féminines vous emplit de plus en plus,
c’est extraordinaire comme il n’y a plus qu’à laisser faire,
qu’à se laisser aller,
comme on semble être emporté par un mouvement de fond
qui monte en nous
on est en mode liane lascive,
tout semble onduler de plus capiteusement en vous,
oh bien sûr, par moments on s’agite frénétiquement
mais un mouvement de la hanche,
accompagné d’un doigt qui glisse lentement sur la peau,
peut déjà tellement
il n’y a plus qu’à accompagner les ondulations de la liane lascive,
les décorer, les souligner, les nuancer,
du doigt qui glisse sur la peau,
du mouvement de la hanche aussi
la chair vivante est un réservoir à énergies qui folâtrent,
qui se consument,
saisir l’instant,
faire danser la flamme
24 mai 2024 à 18 h 49 min #49810bzoParticipantcette volupté que j’appelle, au féminin, c’est quelque chose,
elle semble, en même temps, tellement localisée,
à l’endroit précis où je me caresse, par exemple,
et tellement venir de toutes partsje ne me lasse pas de sentir vibrer ma chair,
de sentir vibrer ma peau, mes muscles, mes organes,
mes mouvements, mes gestes, les sons que j’émets, ma respiration,
il y a un tel océan de soie en moi,
prêt à danser, à la moindre sollicitationla volupté,
c’est de la beauté pure, condensée qu’il y a en nous
qui se consume dans l’instant,
l’essence secrète, derrière,
aura existée bien avant nous
et continuera d’exister bien après25 mai 2024 à 11 h 17 min #49813bzoParticipantil y a des moments où j’ai la sensation
que ma chair s’est complètement dissoute
et que je suis immergé tout entièrement,
dans une mare d’énergie,
il n’y a plus que de l’incandescence partout,
plus rien d’autre existe
Alice a dévalé dans le terrier,
de l’autre côté du miroir,
il y a cette danse constante de la soie,
en toute chose, en tout être
mais on n’y appartient pas,
on est que des visiteurs fugitifs,
en quête d’un peu d’étoiles dans les yeux
26 mai 2024 à 3 h 24 min #49818bzoParticipantsuis occupé à surfer sur le net,
je perçois soudain un petit désir en moi,
vite fait, bien fait,
je m’injecte quelques secondes
d’un plaisir intense et délicieux
déjà, je reprend mon activité
d’il y a quelques secondes,
la chair encore toute envahie de soie
26 mai 2024 à 10 h 47 min #49819bzoParticipantcette nuit, encore,
a été tellement voluptueuse par moments,
mon corps se déglingue de plus en plus,
vieilli inexorablement,
rien de bien original
mais le sexe en solitaire, est chez moi,
toujours meilleur,
toujours plus épanoui et épanouissant
il y a une richesse en nous,
qui n’a pas d’âge,
qui ne vieillit pas,
une source, une fontaine
26 mai 2024 à 11 h 18 min #49820bzoParticipantcette nuit, donc,
je me suis réveillé plusieurs fois
et mon corps était à chaque fois terriblement occupé,
mon cul remuait sur le matelas,
comme il remuait,
une vraie danse du ventre de tout mon être,
amorcée par mon cul
une vraie danse du ventre de tout mon être,
pour séduire qui? pour séduire quoi?
on aurait dit une danse du ventre
pour séduire le monde entier,
objets, choses, êtres, ciel, terre, planètes, galaxies,
j’invitais tout le monde, tout l’univers entier,
tout ce qui existe,
à venir me pénétrer
et tout semblait venir,
comme cela remuait là-dedans,
comme mes entrailles étaient bouillonnantes
la moindre fibre en moi,
en était remuée de fond en comble
la sensation de pénétration,
c’est vraiment quelque chose d’incroyable,
c’est comme si tout votre être, soudainement, intérieurement,
tout ce qui habituellement semble inamovible,
comme coulé dans le marbre, scellé dans du béton,
se mettait à se déplacer irrésistiblement
avec un mouvement d’ascenseur hydraulique,
du déplacement vers le haut, genre tectonique des plaques,
et partout, autour de vous, graduellement, cela devient incandescent,
quelque chose travaille en vous,
un piston gigantesque remonte et redescend en vous,
provoquant tout cela,
provoquant du chant dans tout votre être,
enchantant tout cela,
provoquant de l’enchantement dans tout votre être
27 mai 2024 à 21 h 05 min #49824bzoParticipantje me caresse les bras, les épaules,
mes mains remontent lentement tout le long,
redescendent, remontent,
s’attardent sur l’arrondi des épaules,
les palpent, pour un moment, encore et encore,
plongent, bifurquent maintenant vers la poitrine,
s’attardent sur les seins,
titillent les pointes
les hanches dansent, sont déjà en mode liane lascive
et les cuisses viennent presser, viennent frotter,
régulièrement, les génitaux,
provoquant dans le bassin tout autour, des giclées d’ondes
qui se dispersent de plus en plus,
on dirait un arrosage automatique, circulaire, sur une pelouse,
comme je m’en imbibe,
comme je me sens aspergé, trempé, de nectar, à l’intérieur,
ma chair est toujours comme un buvard assoiffé de volupté
comme tout en moi et hors de moi,
ne semble plus qu’une mer de soie,
dans laquelle je roule, je glisse,
je plonge, je remonte
et puis cette extraordinaire sensation
d’ouverture, d’agrandissement, en moi,
comme si le gigantisme du ciel s’était installé en moi
puissance impériale de la contraction,
irrésistible sensation de pénétration,
comme si les muscles contractés, un moment,
s’allongeaient, prenaient du volume,
montaient, se prolongeant toujours plus sur leur lancée,
au plus ils étaient accueillis, enveloppés de frissons
mes cellules semblent accueillir
à bras tellement grands ouverts,
relâchement total de toute mauvaise tension,
ne reste plus que cette félicité, partout en moi
29 mai 2024 à 1 h 44 min #49826bzoParticipantles sensations sont une porte ouverte vers le grand large,
un instant, en moi
dépêche-toi d’aller un peu respirer de l’autre côté
tant qu’elle ne s’est pas refermée
31 mai 2024 à 20 h 33 min #49833bzoParticipantla chaleur soyeuse
arrive tellement rapidement,
tellement irrésistiblement,
sensation paradisiaque
sous la peauma main s’est posée
quelque part, dessus, n’importe où
mais c’est partout la même chose,
partout la même source qui jaillit,
tellement vivifiante,
tellement ressourçante,
qui se met soudainement
à tout envahiroh ce gémissement
qui monte de mes entrailles,
comme la volupté est ineffable nectar,
comme elle me fait sortir
directement de mes gonds,
comme elle est un chant général
de tout mon être1 juin 2024 à 12 h 39 min #49834bzoParticipantparlons un peu de la magie du rewiring
traduction littérale: recâblage,
cela correspond tellement à la réalité du processus, je trouve,
remettre du cable où il n’y en a plus,
où, peut-être, il y en a eu ou peut-être pas,
quoiqu’il en soit, un endroit qu’il y a moyen de câbler, de connecter
pour que du courant passe, des informations passent, des sensations passent,
pour que la perception trouve ou retrouve, en un certain endroit, toute sa splendeur
le terme est utilisé avant tout dans le cadre du plaisir prostatique
mais en fait, il est valable pour toutes les parties de notre corps
et dans beaucoup, beaucoup, de contextes sexuels
et même bien au-delà
on peut être rewiré pour retrouver un contact profond avec la nature, par exemple,
l’art, la littérature
et même pour pouvoir apprécier la beauté, en général
là où elle est moins évidente, moins directement perceptible
c’est aussi une question recâblage, selon mon expérience
on peut tout recâbler, donc, en nous,
pour mieux percevoir, mieux vibrer, mieux être ému,
plus fortement, plus richement,
avec plus de variété, plus d’intensité
il n’y a pas un millimètre carré de peau, d’organe, de muscle,
bref, pas un millimètre carré de notre être qui ne peut pas être recâblé,
dans un but sexuel,
de se procurer du plaisir,
avec toujours plus d’ampleur, de nuances, d’intensité
chez certains, cela peut prendre des années,
chez d’autres c’est fait en un clin d’oeil,
c’est injuste, profondément injuste
mais c’est comme cela, c’est la vie,
chez d’autres, les plus chanceux, ils le sont déjà à la naissance
ou quasi, ils n’ont plus qu’un minimum d’efforts à faire
pour l’être complètement
aussi,
beaucoup de gens ont un “sweet spot” qu’ils découvrent un jour ou une nuit,
un endroit spécialement sensible que si on se met à le caresser, à le titiller,
parfois juste d’une manière bien précise, dans un contexte bien précis,
la personne sera aux anges, connaîtra une extase délicieuse, tonitruante,
pour certains, ce sera le genou, d’autres, l’oreille,
certains autres, la nuque, etc, etc,
ils ont l’endroit rewiré,
le reste attendra peut-être toute la vie pour l’être aussi
mais en vain,
alors que toute notre être peut réagir potentiellement comme cela,
comme un tout sexuel prêt à réagir en mode XXL à la moindre sollicitation
les femmes, il semble, sont naturellement beaucoup plus “câblées”
que les hommes,
elles naissent comme cela,
ceci explique, en partie, cela,
à quel point, leur plaisir est plus vaste et plus puissant
que le notre,
en tout cas, par défaut
un endroit auquel les hommes n’associent pas au rewirage,
ce sont leurs génitaux,
oh bien sûr, nos couilles, notre pénis,
sont naturellement très fortement câblés
mais pour réagir d’une certain façon
et à certains stimuli bien précis
alors qu’ils peuvent tellement plus que cela,
tellement plus
les genoux
sont les interlocuteurs les plus naturels de nos génitaux
pour du plaisir en solitaire,
j’ai découvert au fil des années
ainsi moi
qui suis totalement habitués à ces jeux,
en action, le moindre frôlement, le moindre frotti frotta
des cuisses sur les parties,
va générer des ondes délicieuses
qui vont se répandre partout,
mes génitaux sont rewirés,
des vrais émetteurs ultra-prolifiques à ondes voluptueuses,
un seul contact de mes cuisses sur mes couilles et ma bite
et j’en frissonne des pieds à la tête,
jusqu’au plus profond de mon être
oh bien sûr, à force de se les frotter avec les cuisses,
il arrivera à un moment donné,
ce qui doit arriver,
il y a un effet mécanique d’excitation pénienne auquel on ne peut échapper
et il n’est d’ailleurs, absolument pas nécessaire de le faire
tout au contraire
mais cela n’arrivera qu’après de longues heures de jeux coquins,
de tango lascif, de frotti frotta, entre les cuisses et les génitaux
qui nous auront procurés, pendant ces très longues périodes de temps,
des tombereaux de volupté et de jouissance
et puis de cet orgasme accompagnant l’éjaculation, dans ce contexte,
parlons-en
car il en vaut vraiment la peine,
c’est un orgasme d’une puissance absolument splendide, rare
qui va durer de longues, longues, secondes,
pendant lesquelles vous vous tordrez dans tous les sens sur le matelas,
serez secoué de convulsions, de tremblements,
rebondirez comme un kangourou sur le lit,
tellement il est puissant et vous chambarde de fond en comble
1 juin 2024 à 17 h 42 min #49836bzoParticipantles genoux
sont les interlocuteurs les plus naturels de nos génitaux
ah la la, il fallait lire les cuisses
les genoux, comment est-ce que j’ai pu laisser passer une coquille pareille
2 juin 2024 à 2 h 14 min #49840bzoParticipantah quel séance, mes amis,
j’en sors,
j’ai cet irrésisitible besoin après avoir beaucoup joui,
après avoir été traversé par d’innombrables vagues de volupté,
d’écrire,
d’avoir une séance aussi avec des mots
aller chercher dans ma chair
les traces de ce que je viens de vivre
bien y tremper les mots
et balancer tout cela dans des images
j’ai ressorti le masseur,
cela faisait quelque temps qu’il n’avait plus servi,
c’est bien comme cela,
quand l’envie vraiment vient de touiller avec dans le four
comme ce fut une séance mémorable,
d’anthologie, même,
le masseur montait en moi comme un immense piston
qui semblait entraîner avec lui,
une immense cavalcade
à chaque fois, je semblais lui faire face intérieurement,
les bras ouverts, offert
et quand le séisme entrait en contact,
je relâchais tout, me laissais entraîner comme un fétu de paille
sans offrir aucune résistance,
j’étais roulé jusqu’à dans ma tête,
où alors là, à chaque fois, cela explosait,
tout se déchirait, tout se dispersait,
incroyablement soyeusement
je pleurais par moments,
tellement j’étais empli de bonheur,
jusqu’au fond de l’âme
mes gémissements étaient tantôt d’une douceur incommensurable,
tantôt ceux d’un animal en rut
entraîné dans une galopade intérieure, furieuse
les ondes en moi, étaient juste parfait,
un mélange d’ondes prostatiques, anales et génitales,
d’une qualité et d’une homogénéité
que je n’avais, jusqu’ici, sans doute, pas encore vécu
à chaque fin de course du masseur,
il semblait comme s’enfoncer dans ma prostate,
je le sentais cogner contre puis s’immerger progressivement, un instant, de plus en plus,
avant de se retirer et de recommencer le cycle
les ondes se faisaient de plus en plus denses, insistantes,
dans mes entrailles,
je ne bougeais plus trop les bras pendant de longs moments,
juste être envahi de ces flots qui montaient de mon bassin,
profiter à fond de cette manne,
en être imbibé jusqu’au fond de l’âme
presser le citron,
jusqu’à la dernière goutte,
mes couilles étaient humides, mes poils collés,
mon petit robinet, en bas, fuyait à grosses gouttes,
le moindre mouvement de mes hanches,
me faisait gémir
de temps à autre,
je passais la main sur les seins, titillais les pointes,
frottais un peu avec les cuisses mes génitaux
mais rapidement je me réimmobilisais
pour juste jouir de ce bélier en silicone
qui enflammait mes entrailles
2 juin 2024 à 12 h 52 min #49853bzoParticipanton ne surestimera jamais assez
les pouvoirs d’interférence de l’intellect,
durant une séance
au plus ils seront détectés et étouffés,
au plus les ressources du corps
pourront s’unir aux ressources de l’esprit,
pour produire à chaque instant,
une communion ardente,
emplie d’une volupté sans limites
3 juin 2024 à 1 h 33 min #49888bzoParticipantcomme mon coeur bat la chamade,
comme c’est bon de le sentir ainsi,
petit ballon rebondissant follement dans son espace clos, réservé
qui bat le rythme, qui pulse le sang puissamment,
l’intensité de la vie, est là, pour l’instant, splendide
comme c’est bon de sentir toute cette excitation partout dans ma chair
et le désir qui court dans mes veines,
tellement tranquille et furieux, à la fois,
mon sexe s’est épaissit, un peu redressé,
sous l’effet conjugué de mes cuisses venant se presser tout contre,
le frottant, lui et mes vieilles couilles poilues, avec dextérité
et ce doigt enfoncé bien profondément dans mon anus,
qui bouge un peu, qui distend un peu,
qui fait un peu mal, par moments
car il n’y a aucun lubrifiant, là-dedans
oh comme c’est bon, toute cette volupté, tellement intense, tellement riche,
c’est le Gange , pour l’instant, qui court en moi
avec tout son limon, fruit des profondeurs de la terre
je me caresse, ma peau est en feu, en feu de paille,
jetant des étincelles partout, envoyant des étoiles vers le haut,
parmi des flammes de toutes les couleurs,
mes hanches bougent, dansent,
cela touille en bas, en moi,
une bonne soupe de vibrations qui se prépare,
quel fumet dans toutes mes cellules
la volupté devient jouissance,
à partir d’une certaine densité,
tout mon intérieur ondule,
est entièrement de soie vibrante
mes gémissements semblent presque solide en montant
puis s’évaporent en sortant d’entre mes lèvres,
viennent encore résonner grassement dans mes oreilles,
y former une brève gerbe, un jet de sperme sonore
3 juin 2024 à 20 h 14 min #49891bzoParticipantau royaume de la volupté, je voyage,
je dérive entre deux eaux magnifiques,
je me crée mon rêve érotique, vécu éveillé,
tout mon corps est complice
mes séances, la plupart du temps,
sont une lente dégustation,
le carrousel infini des nuances de sensations,
s’égrène en moi au fil des jours
parfois, l’accélération frénétique des orgasmes,
leur pente délicieusement glissante,
leur irrésistible décollage qui laisse pantelant, haletant,
complètement déréglé, complètement désenclavé,
battant les flancs du mustang sauvage,
d’une façon désordonnée, de ses membres
5 juin 2024 à 11 h 55 min #49904bzoParticipantêtre totalement dans l’abandon, c’est s’offrir sans retenues
c’est sans doute pour cela que c’est difficile pour la majorité des hommes,
ils sont plus habitués à prendre qu’à se donner
ou alors, ils donnent par petit bout, ponctuellement
le plaisir prostatique nous invite déjà à nous offrir sans retenue,
à notre prostate, à nos doigts
le mode yin, va encore plus loin,
il nous invite à nous offrir à nous-même,
parvenir tout entièrement à devenir une offrande à soi-même
ainsi, le féminin et le masculin, en nous, interagissent,
interagissent de façon majeure,
nous nous offrons à nous-même
et nous nous prenons,
nous nous accueillons
nous nous avançons tout entièrement
pour nous prendre,
nous tout entièrement qui nous offrons,
qui sommes prêts à nous accueillir
le cercle parfait
5 juin 2024 à 12 h 01 min #49906bzoParticipantshit, plus moyen déjà d’éditer,
petit dernier changement dans un paragraphe:
ainsi, le féminin et le masculin, en nous, interagissent,
interagissent de façon majeure,
nous nous accueillons
et nous nous prenons, en même temps
7 juin 2024 à 19 h 30 min #49916bzoParticipantpas beaucoup d’action ces derniers jours,
je suis dans une de ces périodes de relatif calme platj’écris relatif
car il se passe tout de même, quelques petites choses
de temps à autre, de soudaines et très brèves envies
mais totalement irrésistibles,
de me toucher, de me caresser,
de me sentir envahi du yin de la tête aux piedsse déguster de fond en comble,
de tout son être,
pour quelques secondes,
oh quelle miraculeuse opportunité,
n’être plus que cette essence
infiniment chaude, soyeuse, vibrante,
s’offrant tout entièrementle plaisir que j’ai
de sentir ma peau sous les doigts,
c’est indescriptible,
le yin me répond tellement massivementl’instant d’après,
c’est déjà comme s’il ne s’était rien passé,
suis retourné à mon occupation
de quelques secondes avantaussi, durant ma gymnastique, chaque soir
que je fais toujours entièrement nu,
non pas sur mes deux machines
mais quand je suis sur mon tapis de yoga,
que je fais mes exercices
pour la ceinture abdominale et les fesses,
entre deux séquences, couché,
je me caresse lentement du bout des doigts,
vais un peu partout
tandis que les cuisses
font frotti frotta langoureusement avec les génitauxoh cette richesse des sensations qui passent en moi,
c’est juste phénoménal, cela change tout le temps,
quel collier de volupté
qui est baladé joyeusement dans ma chair,
la finesse des nuances, leur variété sans limites8 juin 2024 à 13 h 07 min #49919bzoParticipantles ressources de l’esprit
quand ils peuvent se mettre entièrement au service de l’action,
s’unir pour cela au corps, collaborer avec lui, ne plus faire qu’un avec,
c’est quelque chose
je pense entre autres à l’imagination,
quand celle-ci est sollicitée par l’intellect,
nous avons le sens habituel qu’on associe au mot “imagination”,
on imagine qu’on est riche, qu’on est ceci , qu’on est cela,
qu’une chose qu’on aimerait bien, est en train d’arriver, etc, etc
mais quand on a appris à laisser dans sa niche, l’intellect, durant une séance,
l’imagination devient aussi libre de gambader,
de se mêler au corps en action,
n’est plus pilotée comme d’habitude,
elle a l’opportunité de devenir un facteur décisif dans ce que l’on ressent
et c’est quelque chose, vous pouvez me croire
l’imagination vient se mêler à vos sensations,
dessine fugacement avec elles dans le moment,
on pourrait dire qu’au lieu d’être pilotée par votre intellect,
elle l’est désormais par votre ressenti, par votre instinct,
cela ne produit pas des images, des situations, hors de la réalité,
“imaginées” comme d’habitude,
cela fonctionne tout à fait différemment,
peut révéler toute sa puissance
c’est directement dans votre réalité vécue à chaque instant
que l’imagination est injectée,
vous allez ressentir au milieu de votre imagination et de votre chair
un peu comme si vous étiez un enfant
et que vous marchez dans une forêt, la nuit,
tout devient effrayant, des monstres apparaissent, les bruits deviennent inquiétant, au possible,
le souffle du vent, semble présager un personnage funeste tout près de vous
vous devez infiniment impressionnable,
vous êtes un buvard, une éponge,
votre ressenti et votre imagination gouvernent,
ils font ce qu’ils veulent de vous
mais dans notre cas de figure,
c’est en positif, en incroyablement positif,
votre imagination et votre ressenti gouvernent,
dessinent pour vous, à chaque instant,
une réalité que vous allez vivre à la puissance XXL
ainsi la sensation de pénétration devient incroyable de réalisme,
vous la vivez tellement dans votre chair,
elle vous transporte, vous expulse de vous-même
alors que juste, vous contractez quelques muscles d’une certaine manière
l’imagination dans l’action, associée au ressenti,
non plus pilotée par l’intellect,
vient dessiner la réalité que vous êtes en train de vivre,
non pas juste avec des images dans votre tête
mais par ce que vous vivez même,
elle s’inject, façonne, moule
tout entièrement la réalité que vous êtes en train de vivre
mais pour que tout cela fonctionne,
il faut d’abord apprendre à éteindre, en quelque sorte,
son intellect, durant la séance,
bon, soyons honnête, il va se rallumer régulièrement
mais avec de l’entraînement, il va se rééteindre aussitôt
et s’il reste allumé pour quelques instants,
vous aurez appris à ce que sa luminosité n’ait plus aucune influence,
sur le cours de l’action, sur l’élan du désir,
en aucune façon
l’expression, “pensez avec son corps”,
ne veut pas dire que le corps pense tout seul,
qu’il pense tout seul pour vous,
mais que le corps et l’esprit collaborent,
pensent ensemble, sont complices,
sans l’intervention de l’intellect,
pour un moment plus ou moins long
j’espère que c’est sufisamment parlant à la lecture
par quelqu’un d’autre,
tout cela,
que cela fait sens
9 juin 2024 à 10 h 59 min #49937bzoParticipantma main qui remonte doucement sur la poitrine,
frotte avec insistance le sein, titille la pointe
puis continue son chemin vers l’épaule
tandis qu’en bas, en bas,
eh bien c’est le ballet habituel entre mes cuisses et mes génitaux
avec des contractions qui viennent rythmer régulièrement tout cela,
provoquer comme un décollage de fusée
qui fait s’envoler les oiseaux avoisinants dans toutes les directions
j’ai éjaculé longuement hier soir,
cela estompe un peu les sensation ce matin
mais si peu finalement,
un peu de lag, aussi, comme dirait les gamers
mais pas grave,
dans quelques heures tout sera redevenu normal,
démarrant au quart de tour, incisif, vif
comme un torrent de montagne qui danse son chemin,
au milieu des rayons du soleil
et d’envol d’insectes ailés de toutes sortes
encore 4 mois et je suis à la retraite,
comme cette dernière ligne droit va être longue malgré tout
mais bientôt tout de même, inéluctablement, le moment de la libération,
plus de temps passé à gagner sa vie
et à la perdre aussi quelque part,
plus que des activités choisies, cooptées, en très grande majorité,
je vais pouvoir passer de longues nuits blanches à expérimenter,
avec mes petits doigts, ma prostate, mon trou de balle
et tout le reste,
enfin, vous voyez ce que je veux dire
la forêt, aussi, m’attend, j’ai hâte de m’y perdre,
de l’enlacer de tout mon être,
je vois mon rapport à la forêt,
comme des séances mais d’un autre type,
cependant avec un but ultime assez similaire
et puis il y a les livres et l’art,
mon appartement en est quasiment rempli,
à part mes deux machines pour garder la forme,
il n’y a que cela,
des livres et de l’art,
pour s’en abreuver du soir au matin et du matin au soir,
pas de télé,
appareil pour tuer le temps et à décerveler, par excellence
10 juin 2024 à 8 h 31 min #49941bzoParticipantpour que le plaisir en mode yin fonctionne,
devienne efficace, devienne opérationnel,
nous procure ce que nous recherchons,
nous envahisse de fond en comble,
vibre en nous, nous emporte
il faut accepter de tout son être,
pendant un moment,
l’envie d’être pénétré,
sans rien retenir,
vraiment sans rien retenir
laisser ce désir croitre
et encore croitre en nous,
dans le feu de l’action
en mode yin
cela fait quoi de nous,
un homosexuel?
un bisexuel?
ou alors juste un hétérosexuel,
pas coincé pour un sou du cul?
cela dépend
de ce que vous étiez
avant de vous y mettre
11 juin 2024 à 21 h 54 min #49942bzoParticipanten fin d’après-midi,
j’étais assis sur un vieux banc dans un petit square tranquille,
ici dans le centre de Bruxelles,
des mésanges, des merles, des pigeons, me tenaient compagnie,
entre les grands et élégants arbres,
la vasque d’une fontaine, un peu plus loin,
où l’eau chantonnait inlassablement
un peu excentré, peu connu,
même des habitants du quartier,
aucun touriste,
jamais beaucoup de monde, donc,
avec ces bâtiments d’une autre époque
et puis ces hauts arbres dansant majestueusement,
on se sent comme dans une petite ville de province,
un peu hors du temps,
très dépaysant comme endroit
comme je me sentais bien,
je n’avais vraiment besoin de rien,
j’étais là, m’imbibant de tout cela,
l’instant avait une majestueuse épaisseur,
j’étais calme, serein,
le spectacle de ces oiseaux et de ces arbres,
tout autour de moi
me suffisait tellement pour l’instant,
m’emplissait d’une forme d’ivresse d’être,
je me sentais à l’écoute du monde,
enfin de ce petit bout de monde, autour de moi, en tout cas,
je me suis surpris à me sentir en dialogue, avec ce microcosme ,
de tout mon être
12 juin 2024 à 12 h 20 min #49946bzoParticipantmes mains, ma peau, ma prostate, mes fesses,
mes gestes, mes mouvements, mes contractions,
en action,
me relient à moi-même
la volupté devrait être constamment,
tellement épanouissante,
avec une incroyable sensation de liberté
dans sa chair et son esprit
animale mais en même temps,
tellement sophistiquée,
riche, riche, riche,
changeant constamment
et puis surtout et peut-être,
générant une incroyable sensation de complicité
avec son corps
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