Mots-clés : aneroless
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14 juin 2024 à 19 h 44 min #50001bzoParticipant
une façon d’être dans l’instant,
en action ou pas,
d’être là, avec son corps, aussi,
pas seulement avec sa tête
j’expérimente cela de plus en plus,
ce que je parviens à faire durant mes micro-séances,
me connecter à mon corps
et ainsi vivre l’instant,
je parviens à le faire aussi de plus en plus,
dans la vie quotidienne,
dans des circonstances diverses et variées
un peu plus haut,
j’ai narré une brève tranche de vie, l’autre jour,
assis ainsi, sur un vieux banc dans un square,
entouré d’arbres et d’oiseaux,
avec une fontaine, un peu plus loin
là, il y a une heure,
ce fut chez moi,
dans le hall de mon appartement,
je venais de rentrer de chez mon bouquiniste,
j’ai déposé mon sac rempli de bouquins,
me suis assis sur un escabeau
pour me débarrasser de mes chaussures
et me suis immobilisé
et puis ce fut pendant de longues minutes,
comme si j’étais en panne,
je ne bougeais plus, je ne pensais plus,
juste j’étais là
et c’était bon,
juste d’être là
de me sentir comme réuni à mon corps,
comme d’un bloc,
l’instant semblait avoir de l’épaisseur,
j’étais habité par un bien-être assez indéfinissable
et je n’avais aucune envie de bouger,
même le petit doigt
je dois creuser ce genre de piste,
j’ai hâte de pouvoir passer à nouveau,
dans quelques mois, de longs moments en forêt
15 juin 2024 à 7 h 28 min #50002bzoParticipantl’interaction intime, ardente, entre deux êtres,
vieillit dans mes caves,
se répand, monte,
avec toujours plus de finesse et de richesse,
dans les détails,
toujours plus d’ampleur en bouche
bouche d’en bas, bouche d’en haut,
bouche de tout mon être,
j’accueille dans la moindre de mes cellules,
le nectar,
lampée après lampée, lentement
ivresse du moindre geste,
ivresse du moindre mouvement,
ivresse du moindre changement de position,
ivresse de tout ce qui se passe en moi
j’ai capturé le flot
ou plutôt,
c’est le flot qui m’a capturé,
plus rien qui ne roule en moi
oh quel nuit, mes amis, quel nuit,
cela avait commencé assez ordinairement,
avec plein de rêves merveilleux,
tellement puissants, tellement géants,
j’ai été tellement embarqué,
ai tellement vécu de choses
joyeusement anarchiques et sublimes
puis je me suis réveillé
ou plutot, j’ai été réveillé par mes caresses,
par mon cul qui ondulait sur le matelas
et cela n’a pas arrêté, après, pendant des heures
enfin, si, c’était entrecoupé aussi constamment,
par des mots,
les mots que vous êtes en train de lire,
ils sont sortis tout fumant de la fournaise de la nuit,
en pleine action
quelle éclosion, quelle fournaise,
et quelle action,
je crois que je n’ai jamais encore vécu
une volupté plus totale, plus absolue,
n’ai jamais autant été entraîné,
tout participait, les draps, le matelas
mais c’étaient mes mains qui dirigeaient le bal,
qui entraînaient tout le monde,
dans une joyeuse ronde tellement voluptueuse
j’en ai encore des étoiles dans les yeux,
je me touche, là à l’instant, tout en écrivant cette phrase,
pour vérifier que je n’ai pas rêvé
mais non, c’st encore là,
tout est là, intact,
un plaisir d’une finesse et d’une intensité sans pareilles,
au bout de mes doigts
la machinerie est prête à se remettre en route,
avec la même puissance qui semble sans limites,
qui semble tout englober,
juste même en passant le bout d’un doigt sur la peau,
je décolle dans la stratosphère
allons bon,
voilà ce que j’appelle, prendre son pied,
c’est à moi tout cela,
je vais bien m’amuser,
pourvu que cela dure
16 juin 2024 à 9 h 45 min #50006bzoParticipantune des choses que j’adore tellement
avec ma pratique,
c’est à quel point elle est intégrée
dans mon quotidien
à quel point, les faits et gestes du quotidien
sont l’occasion très très régulièrement
de que j’appelle une micro-séance,
c’est-à-dire quelques secondes de volupté
et de communion sensuelle
avec mon corps
c’est déclenché tout naturellement,
souvent, sans même que je m’en rende compte,
par mon instinct,
c’est-à-dire par mon corps
toutes les occasions sont bonnes,
par exemple, je me penche en avant,
la position soudainement devient propice
ou alors que j’effectue un certain geste,
qui en étant détourné un peu,
me fait directement basculer,
m’immerger dans le yin
vous verrez soudainement un mouvement,
dont le but était d’aller saisir un certain objet,
dévier, ralentir, devenir alangui,
détourné vers le plaisir
à l’intérieur, cela devient feutré,
ondulant chaudement,
du nectar se répand,
je rejoins mon corps,
on s’unit quelques instants
parfois juste une seconde ou deux
et déjà les choses reprennent leur cours,
parfois plus longtemps,
parfois la micro-séance devient carrément une séance,
debout, assis,
plus occupé qu’avec cela, pendant de longues minutes
voire, je file dare dare vers le lit,
avec des envies d’exploser majeurement,
d’être à l’horizontale,
position du corps qui facilite tellement le décollage,
les airs semblent nous inviter massivement,
on semble déjà sur un tapis volant,
à la moindre caresse,
à la moindre contraction
19 juin 2024 à 10 h 18 min #50026bzoParticipants’enchanter
un instant
au pire,
ce ne sera qu’un geste mécanique,
un bref enchaînement
de frottements, d’attouchements
et de contractions,
de toutes sortes
au mieux,
un dialogue profus, riche, varié,
avec un corps,
le sien
ou celui d’un ou d’une autre
j’ai choisi mon camp,
j’ai appris à écouter,
j’ai appris à me plier comme un roseau,
j’ai appris à danser avec le vent,
j’ai appris à déclencher le féminin
et le masculin ensemble
j’ai appris,
tant et tant appris
que finalement je ne sais plus
que cette écoute dans l’instant
et ce laisser entraîner
le désir m’a poussé,
tant et tant poussé,
les sabots des chevaux
dans mon sang,
ont piétiné,
tant et tant piétiné
l’horizon semble aussi éloigné
que toujours,
cependant il y a ces moments
où l’illusion de rapprochement
est juste parfaite
19 juin 2024 à 20 h 33 min #50028bzoParticipantc’est bien une de mes plus grandes récompenses,
où que se posent mes doigts sur la peau,
des notes de volupté s’élèvent
mon corps est vraiment devenu
comme un instrument de musique
sur lequel il fait bon improviser
et encore improviser
21 juin 2024 à 22 h 07 min #50034bzoParticipantla communication silencieuse
nous nous parlons constamment avec nos corps,
nos intérieurs se parlent
sans même que nous ouvrions la bouche
avec son propre corps,
le dialogue nous attend aussi,
l’apparent silence des muscles,
le brouhaha, par les interstices
le langage animal, est en nous
le langage avec les étoiles, est en nous
le langage avec les rocs, les plantes et la mer,
est en nous
l’écoute, l’écoute, l’écoute,
notre première et notre dernière conquête
22 juin 2024 à 9 h 49 min #50035bzoParticipantpartir au hasard sur son corps,
frotter, effleurer, caresser, presser,
contracter, bouger, mouvoir,
totalement au hasard
juste en se laissant entraîner
par son ressenti,
ressenti maître,
les clefs de ton royaume, les ailes de ta magie
ainsi, les nuances de sensations
sont les plus surprenantes, les plus innovantes,
les plus fines, les plus délicieuses
oh, tout mon être,
dès que je me sollicite sexuellement,
est tellement comme la peau d’un tambour, tendue,
prête à vibrer de partout
comme je suis emporté, comme je suis entraîné,
des camions, de toutes parts, sur l’autoroute,
quel flux, dense, magique,
je suis roulé, tourneboulé, louvoyé, virevolté,
chahuté comme un grain de sable par le vent déchaîné
vibrer, vibrer, de toutes parts,
résonner de fond en comble,
toutes mes cellules sont en fête, au moindre signal,
quelle joyeuse bande,
comme le désir est renversant, a du pouvoir,
comme tu peux tout dans l’instant
23 juin 2024 à 10 h 23 min #50041bzoParticipantle plaisir peut être tellement beau,
par moments,
une sorte de grâce crue
qui s’exprime,
volupté,
parmi le battement d’ailes
des gémissements,
prière à haute voix
vers les entrailles de la terre,
communion
de la chair et de l’esprit
je me suis rapproché
uniquement,
de moi-même
ou de quelqu’un d’autre
23 juin 2024 à 11 h 22 min #50042bzoParticipantcette réalité qui semble tellement figée
en son essence et dans ses apparences,
tellement strictement régie par des règles d’airain,
soudain s’ouvre comme une fleur
et je me suis plus que nectar au milieu d’elle
tandis que des millions d’abeilles butinent,
dans un emmêlement de pattes remuantes et d’ailes vibrantes
26 juin 2024 à 10 h 49 min #50050bzoParticipantune caresse
me fait comme un attelage formidable,
tiré par une dizaine de chevaux
lancés au galop
29 juin 2024 à 10 h 59 min #50054bzoParticipantles énergies sont un avion,
les énergies sont un tapis volant,
les énergies sont…
sont merveilleusement
la liste des épithètes pourrait être longue,
pour faire bonne mesure,
disons que les énergies sont magiques,
cela résume assez bien
je les sens monter en moi,
à la fois tellement en puissance et tellement en douceur,
une douceur infinie,
une main géante qui me cueille avec toutes les attentions du monde
mais qui bouleverse tout de même, tout, de fond en comble
elle vient tellement dans toutes mes fibres,
oh cet envahissement,
oh cette occupation soyeuse
et quand ma main se pose sur la peau,
qu’elle se met à se déplacer lentement,
chaque pore est en émoi, chaque pore est à la fête,
festival d’éclairs joyeux
mes couilles, mon pénis, sont électriques,
le moindre contact de mes cuisses, dessus,
génére des millions de vibrations
qui m’emplissent en un instant
et puis quand je me mets à bouger,
en mode liane lascive,
mes hanches se mettent à chanter,
le reste suit joyeusement
la volupté, cette offrande,
la volupté, ce pont dans la lumière,
la volupté, cette petite douceur,
cadeau du noyau de la terre,
en chacun de nous
30 juin 2024 à 10 h 27 min #50055bzoParticipantcomme je suis capable instantanément
de me télétransporter
dans la galaxie de la volupté
d’y dériver librement,
d’y être entraîné de-ci, de-là,
par ses courants puissants et capricieux
la complicité avec mon corps,
est devenue telle
cette langue
grâce à laquelle nous dialoguons,
grâce à laquelle nous communiquons,
grâce à laquelle nous nous comprenons intimement,
grâce à laquelle nous nous unissons
langue du plaisir,
langue de la communion ardente
de la chair et de l’esprit
le chant est dans le sang,
le chant se lève de partout,
le chant court joyeusement
pour m’envahir, de fond en comble,
un instant
1 juillet 2024 à 17 h 40 min #50086bzoParticipantla qualité de notre plaisir
témoigne de la complicité
qu’on a acquise avec son corps
sa puissance,
de notre capacité à nous lâcher
et à libérer les chevaux du désir
3 juillet 2024 à 1 h 38 min #50090bzoParticipantune telle plénitude voluptueuse,
dans l’instant
un tel degré de finesse de la sensation
constamment, dans la chair
c’est juste parfait,
tout est parfait,
il ne faut rien de plus,
rien de moins
je suis là dans l’instant,
en communion totale avec mon corps,
habité par une volupté
indescriptiblement délicieuse,
répandue partout en moi
ce n’est sans doute pas de la jouissance,
stricto sensu,
c’est juste une telle sensation
de bien-être ardent, soyeux
dans la chair,
qu’il faut bien la nommer d’une manière
qui se rapproche quelque peu
de ce qui est vécu,
de ce qui est ressenti
3 juillet 2024 à 10 h 20 min #50091bzoParticipantl’exploration sensuelle, sexuelle, du corps,
des corps,
doit être , en même temps,
quelque chose d’extrêmement organisée
et en même temps,
totalement improvisée
en ce sens
qu’il faut pouvoir écouter ses sensations,
suivre son ressenti,
de plus en plus, sans conditions, sans limites,
là, on est dans une improvisation totale
mais aussi dans l’application d’une technique
qu’on a acquise lentement,
au fil des jours et au fil des expériences
et qui dit technique,
dit apprentissage, tâtonnements, remise en question,
dit respect de certaines règles
fruit intime de la collaboration
du corps et de l’esprit,
ainsi notre pratique, au plus elle est avancée,
au plus elle est totalement improvisée
et en même temps,
totalement menée, dirigée de quelque part
3 juillet 2024 à 10 h 48 min #50092bzoParticipants’abandonner à la sensation
une des clefs la plus essentielle,
voire la plus essentielle,
de ma pratique en mode yin,
s’abandonner à la sensation
j’écris cela car il y a quelques instants,
j’ai effectué une petite séance de cinq minutes sur le lit
et cela m’a frappé à un moment donné,
à quel point quand dans l’instant de leur apparition
mes sensations étaient plutôt faibles, mineures, émoussées
(j’ai eu une très forte et très longue éjaculation, hier soir),
cependant dans l’instant-même de leur perception,
je m’abandonnais totalement à elle,
j’ouvrais totalement ma chair et mon esprit à elle
et instantanément,
c’est comme si je la ressentais de partout
et elle prenait un relief extraordinaire
autre chose qui m’a frappé durant cette mini-séance
(plutôt longue, en fait, pour moi, qui ces derniers temps,
me contente de quelques secondes par-ci, par-là
qui forment comme un chapelet irriguant en fractionné plus ou moins rapproché
le fil de mes journées et de mes nuits)
j’ai eu, à un moment donné, cette sensation, très fort, de me masturber,
imaginez votre main autour de la hampe durcie de votre sexe,
allant et venant doucement, lentement, dessus
avec une différence primordiale, cependant,
c’est que j’avais l’impression de masturber de fond en comble,
tout mon être en même temps
que j’étais, en quelque sorte,
comme une sorte de main géante dans l’invisible,
et que pas une cellule de mon corps et de mon esprit,
n’était pas touchée, frottée, titillée, par elle
5 juillet 2024 à 16 h 53 min #50096noustaParticipantBonjour Bzo
Comment vas tu ?
bon cheminement À plus6 juillet 2024 à 10 h 46 min #50112bzoParticipantsalut @nousta
ça va, merci
dans moins de trois mois, suis à la retraite,
je vais pouvoir m’adonner uniquement
aux activités que j’aime
qui m’emplissent de joie, de volupté ou d’émotions
6 juillet 2024 à 13 h 21 min #50116bzoParticipantmouler, sculpter les sensations au féminin,
reprogrammer dans l’instant
les ondes générées par tout le corps
la prostate, l’anus, le pénis, les couilles,
les poils, la peau, les jambes, les seins,
les hanches, les cheveux, la voix, les mouvements, les postures
tous les organes, la respiration,
se mettent à dialoguer,
à se répondre
l’instrument de musique prend vie,
est brièvement assemblé,
la musique peut commencer,
le public peut fermer les yeux
et goûter à chaque note,
déguster l’harmonie puissante et sauvage de l’ensemble,
fondre aux finesses des multiples détails,
frémir irrésistiblement des soudaines envolées célestes
11 juillet 2024 à 20 h 58 min #50121bzoParticipantsouvent, j’ai l’impression
de pratique de la magie noire,
tellement quand je pose mes doigts sur la peau,
que je les laisse courir lentement,
au hasard, à gauche et à droite,
je suis immédiatement envahi de frissons délicieux,
que la volupté comme un velours liquide, dense et chaud,
semble circuler en moi,
s’insinuer partout,
m’envahir de la tête aux pieds
et quand je me mets à bouger mon bassin,
à laisser mes cuisses venir jouer avec mes génitaux,
une jouissance en continu, semble s’installer
quels moments de plénitude,
de complicité avec mon corps,
une extraordinaire sensation de libération des énergies,
elles se mettent à courir irrésistiblement en moi,
je sens leurs vagues,
comme une pieuvre aux mille tentacules soyeuses, ondulantes
quelle danse dans ma chair,
quel bonheur de vivre, dans l’instant,
le temps et l’espace semblent former comme un nid douillet
où les délices les plus affolants, peuvent arriver
12 juillet 2024 à 20 h 55 min #50123bzoParticipantle plaisir est vraiment un art
formulons autrement,
voulez-vous,
l’art de ressentir
et l’art de faire ressentir
pour les jeux en solitaire,
bien sûr,
ces deux aspects se confondent,
on pourrait dire, même,
se confondent superbement
l’écoute tournée vers soi-même,
l’art de ressentir
et l’art de faire ressentir,
forment comme un cercle
un cercle de plus en plus parfait
qui résulte en une perception
d’être de plus en plus complet,
de plus en plus entier,
de plus en plus complice
avec soi-même
la sensation pilote,
la sensation nous pilote,
c’est la spontanéité absolue,
en même temps
qu’un calcul d’une précision totale,
dans l’instant,
de ce qu’il y a à faire
une précision sans limites
pour des nuances et une intensité,
sans limites
pour une spontanéité
qui va s’ancrer de plus en plus
dans l’épaisseur,
laissant comme une signature de volupté,
en trois dimensions,
dans l’instant,
dans notre chair
12 juillet 2024 à 21 h 59 min #50124bzoParticipantla sensation est la reine,
l’émotion est le roi
nous sommes à leur cour,
nous vivons en leur royaume,
ils règnent sur nous,
ils ont pouvoir de vie et de mort
sur nous
12 juillet 2024 à 22 h 23 min #50125bzoParticipantje peux tellement jouer avec moi-même,
tout en moi,
est devenu tellement complice
mon désir, mes sens, ma chair,
mes gestes, mes mouvements, mes postures,
ma peau, mes idées
ne parlons même pas
de mes génitaux, de mon anus
et de ma prostate
tout cela,
avec le même but,
dans l’instant
quand je m’élance,
sublime synergie
n’être plus qu’un élan
vers la volupté,
vers l’extase,
de tout son être
13 juillet 2024 à 12 h 17 min #50127bzoParticipantles sensations, les émotions
quand elles sont positives,
quand elles vous font du bien,
quand elles vous ouvrent comme une fleur,
vous transportent,
sont le sel de la vie,
l’or évanescent des instants
dans deux mois et demi,
ce sera la retraite pour moi,
toute une synergie, lentement préparée,
soigneusement mise au point,
se mettra en place,
pour maximiser le temps qui me reste,
c’est-à-dire,
être ému, éprouver, ressentir, vibrer, frémir, jouir,
le plus possible
des émotions et des sensations
qui me propulsent, qui m’emportent,
qui me bouleversent de fond en comble
communion ardente dans l’invisible,
avec moi, avec d’autres,
avec la nature, avec des livres, avec l’art,
ou avec juste des sexes,
des fendus et des pointus, emmêlés
tout ce qui peut s’unir,
un instant,
m’intéresse
rechercherai,
obsessivement,
comme un chien pisteur,
sans relâche
pas d’endormissement,
devant la télé,
pour moi
le désir et le coeur,
qu’ils me déploient,
qu’ils me taillent une route
non, non ,
tant que mes jambes me porteront,
tant que ma queue se lèvera et durcira,
que ma prostate vibrera,
que mon anus palpitera
que mes yeux pourront déchiffrer un livre,
que mon regard, plonger, se perdre extatiquement, dans un tableau,
mes oreilles accueillir la somptuosité des notes de musique,
je serai sans relâche sur la piste,
de l’émotion, de la volupté et de la grâce,
du flot des sensations
à vivre avec passion et ardeur
dans sa chair
13 juillet 2024 à 13 h 31 min #50128noustaParticipantCc Bzo
Je te souhaite une excellente retraite, que tu sois heureux et rempli d’orgasmes
As tu déjà essayé de mettre un ventilateur devant tes fesses , le souffle caresse soyeusement tes courbes et ton anus c’est excellent !
Hier j’ai pensé à toi toi j’ai eu un orgasme en mode yin de toute beauté , c’était exceptionnelbonne journée Bzo
À bientôt Nousta
13 juillet 2024 à 21 h 57 min #50129bzoParticipantsalut
merci , c’est gentil,
te souhaite aussi tout le plaisir du monde
As tu déjà essayé de mettre un ventilateur devant tes fesses , le souffle caresse soyeusement tes courbes et ton anus c’est excellent !
non, pas vraiment mais j’imagine que cela doit être agréable, très caressant, en effet
tu as raison d’essayer dans toutes les directions,
il faut être imaginatif,
le plaisir est un jeu
15 juillet 2024 à 21 h 13 min #50176bzoParticipantla qualité des sensations peut devenir telle,
par moments, dans votre chair,
allez, osons de grands mots,
que la volupté semble devenir comme une expérience
mystique, transcendantale
une extraordinaire sensation de communion,
d’ouverture, de plénitude,
d’épanouissement dans l’instant
bon,
tout cela parlera, sans doute, à quelques uns
d’autres trouveront cela, grandiloquent, exagéré
bah,
j’assume en tout cas
mes délires
16 juillet 2024 à 17 h 04 min #5017716 juillet 2024 à 23 h 30 min #50179bzoParticipanthé hé, salut l’ami,
ça va mieux? tu avais des difficultés personnes ou professionnelles
qui te mettaient pas mal de pression,
d’après ce que j’ai compris
17 juillet 2024 à 10 h 25 min #50180bzoParticipantcher gros ver,
capable de changer de taille,
mes cuisses t’enveloppent, te pressent,
te frottent lentement,
tu réponds par des flots de volupté,
se répandant entre mes hanches
mon bassin t’accompagne,
dans ton allégresse,
par des ondulations
de plus en plus marquées
le yin en action,
c’est une danse de tout l’être,
une danse au bord de l’océan,
avec les mille mains du vent
et des vagues
qui nous lapent
qui nous saluent,
pour un moment,
joyeusement,
offrande,
offrande,
offrande
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