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  • Ce sujet contient 1,625 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 1 semaine.
30 sujets de 1,561 à 1,590 (sur un total de 1,626)
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    Articles
  • #50407
    bzo
    Participant

    le mode yin,

    c’est vraiment une façon de s’abandonner,

    une façon de s’abandonner

    à la volupté dans sa chair

     

    une façon de ne plus être mu

    que par la vague intérieure,

    elle envahit  la moindre parcelle,

    de notre être,

    elle nous agit, elle nous meut,

    elle nous donne vie,

    elle nous moule,

    elle nous tord et nous détord,

    nous sommes son pantin consentant,

    pantelant, ahanant,

    gémissant de tous nos fibres

     

    nos membres, notre bassin, nos mains,

    tout danse de plus en plus langoureusement,

    sans aucune retenue

    sans aucun tabou,

    sans aucune frontière de genre

     

    la moindre mise en tension de groupe de muscles,

    le moindre frottement, le moindre effleurement,

    le moindre geste, le moindre mouvement,

    tout génère ses propres nuances de sensations

    qui viennent se joindre au flux général

     

    on est illuminé d’ondes dans l’invisible,

    on est ce delta joyeux,

    sous un ciel immense,

    nourrit de toutes les ondes

    qui s’éveillent de partout

    qui arrivent de partout

     

    notre corps et notre esprit,

    sont tellement capables,

    recèlent tellement de réservoirs secrets

    qui se révèlent un instant

    dans toute leur splendeur

    #50417
    bzo
    Participant

    tellement de vide entre nos continents

     

    les chairs peuvent se toucher,

    se frotter, se pénétrer

    mais plus rarement,

    nos continents se rejoignent

    pour un instant

     

    pour cela,

    il faut plus que du frotti-frotta,

    aussi énergique,

    aussi  savant, soit-il

     

    il faut une réelle envie de communier,

    te ressentir en moi,

    être ressenti en l’autre

     

    que chacun et chacun ,

    veuillent l’autre

    plus que soi-même,

    pour un moment

     

    un certain sens commun

    du sacrifice et l’abnégation,

    au moins momentanément,

    le temps que nos ailes s’accordent,

    le temps que nos corps et nos esprits

    pirouettent de concert

    #50419
    bzo
    Participant

    mon corps me propose

    de pousser l’aventure

    toujours plus loin

     

    oh,

    tout ce qui peut se passer

    le temps d’une caresse

     

    la galaxie de la volupté,

    chercher dans le moment,

    la complicité, sans limites,

    avec son corps

     

    le geste parfait

    est celui

    qui nous fait toucher

    l’horizon,

    un moment

     

    comme un tir à l’arc,

    les yeux fermés,

    en plein milieu de la cible

     

    le fait est

    qu’il ne faut pas viser,

    juste se donner entièrement

    tout le long de la trajectoire

     

    la magie de sentir,

    sous ses doigts,

    les énergies s’éveiller de partout,

    se transformer en une volupté

    ineffable

     

    ma récompense ultime,

    c’est ce corps

    qui répond du tac au tac,

    c’est ce corps qui dialogue,

    c’est ce corps qui s’unit,

    c’est ce corps, berceau

    de tous les feux d’artifice

     

    #50420
    bzo
    Participant

    la femme

    que je suis aussi,

    par moments,

    aime tellement sentir

    ce sexe se durcir

     

    mes cuisses dansent autour

    passionnément

    comme autour d’un totem

     

    le feu qui court

    dans la hampe tendue,

    fait de plus en plus

    onduler mes hanches,

    fait mes mains

    frotter inlassablement

    les épaules, les seins,

    le cul, les fesses,

    la raie derrière

     

    allumer la peau,

    oh, allumer la peau,

    de tous ces délicieux feux de paille,

    en série

     

    ma bouche entrouverte

    extatiquement,

    est emplie des sonorités

    de mes entrailles,

    elles sortent dégoulinantes

    de plaisir

     

    se répandent aux alentours,

    comme des coulées épaisses

    lentement,

    dans toutes les directions

    #50421
    bzo
    Participant

    hier, au milieu de la nuit,

    cloué sur mon lit, ahanant encore,

    il y a eu un moment

    où je fus empli

    d’une telle gratitude, d’une telle reconnaissance

    envers mon corps

     

    de m’avoir encore offert

    de pareils moments,

    si magiques, si ineffables

     

    mon imagination a couru un peu,

    si je n’avais découvert tous ces plaisirs alternatifs,

    où j’en serai,

    moi, qui depuis plusieurs années maintenant,

    s’est éloigné des autres,

    de leur corps

    et de ce qu’ils pouvaient offrir érotiquement

     

    je ne serai qu’un désert,

    sans points d’eau,

    une terre brûlée, infertile

    et un esprit amer, cynique

    qui de temps à autre,

    se secoue le cocotier

    devant des images pornographiques,

    devant son écran

    pour se soulager

     

    au lieu de cela,

    j’ai ce parcours de plus en plus fructueux,

    de plus en plus épanouissant,

    cette complicité incroyable

    avec mon corps

     

    et même , dans moins de deux mois,

    quand je serai à la retraite,

    je me sens capable

    et en ai vraiment envie

    de retourner vers les autres,

    vers la glorieuse incertitude

    des rencontres

     

    d’être à l’écoute,

    de m’offrir à l’autre,

    de chercher à m’unir,

    de partager

    #50428
    bzo
    Participant

    pour pouvoir exploiter votre potentiel,

    une seule chose est vraiment nécessaire,

    la connexion à votre corps

     

    tout le reste, techniques, masseurs,

    comptent aussi

    mais le plus important,

    c’est vraiment la connexion à votre corps

     

    si votre approche est tout entièrement intellectuelle,

    vous vous heurterez toujours à un mur,

    tellement de gens qui débarquent par ici

    et se plaignant que cela fait des années qu’ils essaient,

    qu’ils suivent les instructions

    mais que voulez-vous,

    tant que vous n’établissez pas cette connexion,

    un minimum,

    il y a aucune chance d’y arriver

     

    alors comment faire?

    eh bien, malheureusement

    ou plutôt heureusement,

    il n’y aura jamais un pas à pas,

    genre instructions Ikea, pour y arriver

     

    non, vous devez arriver à faire parler votre instinct,

    vous devez acquérir une certaine forme d’humilité

    pour accepter de vous mettre à l’écoute de votre corps,

    diriger votre attention vers l’intérieur,

    vers la grande muette,

    espérer le dialogue,

    souhaiter de toute votre âme et de tout votre coeur,

    le dialogue

     

    difficile de décrire autrement,

    mon attention se porte vers l’intérieur, vers ma chair

    et une connexion se fait instantanément,

    je semble former plus qu’une seule entité avec elle

     

    c’est comme le vélo,

    c’est à la fois la chose la plus simple du monde

    et la plus compliquée,

    tant que vous n’avez pas saisi avec votre corps,

    le truc de l’équilibre

    #50429
    bzo
    Participant

    les masseurs,

    c’est quand même pas mal aussi

     

    hier soir, j’ai ressorti mon G-Rider du tiroir de la table de nuit,

    cela faisait plusieurs semaines, voire plusieurs mois

    et puis le petit pot de beurre de karité,

    en ai enduit généreusement l’engin

    et l’intérieur de mon trou de balle

    et c’est parti

     

    quel méga-pied j’ai pris pendant une heure,

    vers la fin, j’appuyais comme une brute,

    de toutes mes forces,

    du coup, j’ai un  peu mal au cul ce matin

    mais cela valait vraiment la peine

     

    au début, je me caressais de tous les côtés

    mais après une demie heure,

    je ne tournicotais plus que sur les tétons,

    synchronisant le titillement,

    avec les allers et venues du masseur, en bas,

    cela provoquait de telles explosions en chaîne,

    que je râlais et que je geignais comme un possédé,

    avec toutes les fenêtres grandes ouvertes,

    j’ai du garder tout le voisinage éveillé,

    à pester contre moi,

    j’ai eu de la chance de ne pas voir la police

    débarquer pour tapage nocturne

     

    c’était un peu (un peu beaucoup…)  un plaisir de brute,

    sans grande subtilité,

    c’était assez répétitif,

    mais cela fait du bien de temps à autre,

    une explosion après une autre,

    la grosse artillerie,

    ça canonnait sans discontinuité,

    on tire dans le tas sans viser,

    on bombarde large,

    on bombarde généreusement,

    j’étais réduit en bouillie consentante,

    j’avais les tripes aux quatre coins de la pièces,

    voletant comme des moucherons heureux, ravis

    #50472
    bzo
    Participant

    j’ai découvert l’huile de noix de coco

     

    c’est une huile qui se solidifie ,

    au plus la température descend,

    au frigo, par exemple,

    elle devient dure comme de la pierre

     

    pourquoi l’ai-je achetée?

    j’utilise toutes une série de beurres et d’huiles,

    à des fins cosmétiques, sanitaires et sexuelles,

    beurre de karité, huile d’argan, de jojoba,

    beurre de cacao, d’avocat ou de mangue,

    d’autres encore, j’en oublie

     

    à quelles fins, plus exactement,

    avant d’éteindre la lumière dans mon lit,

    j’ai un petit rituel,

    je m’applique un mélange d’huile de jojoba et d’argan, sur le visage

    et puis à l’intérieur des cuisses,

    là où cela frotte beaucoup avec mes génitaux

    quand je pratique en mode yin,

    pour réparer la peau, par là, qui chez moi,

    s’irrite assez facilement et devient rougeâtre,

    j’applique des beurres,

    dernièrement beurre de karité

    mais je n’aime pas son odeur, vaguement, de purain

    et qui perdure

     

    et puis comme lubrifiant, le beurre de karité,

    quand je pratique de temps à autre, avec un masseur

    ou bien que j’ai envie de m’offrir du plaisir anal, avec les doigts

     

    l’huile de noix de coco, bio, vierge, pressée à froid

    que j’ai acquise,

    a été une superbe surprise,

    à s’en servir comme d’une huile,

    en tout cas, en cette saison où il fait chaud

    et où elle fond complètement hors du frigo,

    je m’en suis enduite l’intérieur des cuisses

    puis je me suis mis à pratiquer,

    à faire frotti frotta avec mes cuisses sur les génitaux,

    tout en me caressant

    et  en laissant mes hanches danser, se balancer,

    debout

     

    oh comme cela glissait, comme cela dérapait, divinement,

    jamais , avec aucun autre produit,

    cela ne m’a procuré des sensations plus délicieuses,

    mon pénis, mes couilles,

    comme des anguilles entre mes cuisses

    qui les pressaient, les frottaient, les mâchouillaient,

    inlassablement,

    semblaient du nectar ensoleillé, vibrant, chaud

     

    et puis cela durait, durait,

    l’effet lubrifiant ne s’estompait pas

     

    et puis aussi, l’effet thérapeutique,

    par rapport à la peau de mes couilles irritées

    que j’avais un peu trop grattées en journée,

    a été radical,

    je ne sentais rien, je pouvais y aller,

    les frotter comme je voulais avec mes cuisses,

    alors que d’habitude,

    quand j’avais la peau des couilles dans cet état d’irritation,

    le moindre contact un peu insistant, était à éviter

     

    l’effet hydratant, aussi, était très puissant,

    dès que je m’en était enduit un peu,

    la sensation était tellement agréable,

    n’avais  jamais vécu cela avant,

    ma peau qui se dessèche si rapidement

    qui semblait immédiatement restaurée,

    bien souple, vivante, saine,

    agréable à vivre

     

    bon, je n’ai pas encore essayé comme lubrifiant,

    avec le masseur

    puisque je ne pratique que de temps à autre, avec un engin,

    on verra

    mais jusqu’ici, c’est adopté

     

    pas chère, en plus,

    une des moins chère,

    avec l’huile d’amande douce

     

     

    #50501
    bzo
    Participant

    mes grosses couilles hirsutes

    sont comme des boules de velours chaud,

    douces, douces,

    je ne me lasse pas de les rouler

    entre les cuisses

     

    je laisse le mouvement

    prendre de plus en plus d’amplitude,

    une houle lascive

    s’empare de mes hanches

     

    je compresse le sexe contre le ventre,

    le frotte méticuleusement, méthodiquement,

    millimètre par millimètre,

    il est pris en étau, le bougre,

    la volupté

    comme d’irrésistibles sables mouvants

    l’a saisi,

    ne le lâche plus,

    l’engloutissant sans relâche

     

    pendant ce temps, aussi,

    d’un peu plus en arrière,

    de la zone du périné,

    une contraction décolle lentement, lentement,

    toute puissance de l’onde prostatique

    qui s’ouvre un chemin parmi les chairs,

    oh le labour, oh la charrue,

    en train de s’enfoncer

    dans les terres les plus intimes de mon ventre,

    divine sensation de pénétration,

    mon bassin en est tout envahi,

    fourmillant d’ondes véloces et vigoureuses

     

    cela me fait bander directement, aussi sec,

    de la mollesse absolue,

    à la hampe dure comme une pierre

    qui se fraie un chemin entre les chairs compressées

     

    ma verge semble inondée d’ondes prostatiques,

    le gland devient tellement sensible ainsi,

    mes cuisses se concentrent dessus, maintenant,

    en alternance avec les couilles

     

    les doigts, pendant ce temps,

    courent un peu partout,

    montent, descendent,

    accélèrent, ralentissent,

    se synchronisent

    avec le rythme langoureux dans mon ventre

     

    de temps à autre, semblent debout

    comme sur la pointe des pieds,

    à d’autres, les paumes à plat,

    comme des chaluts de pêche,

    cherchant à amasser

    le plus de peau possible,

    à frotter

     

    insistance toute particulière,

    bien sûr, cela va de soi,

    sur les seins,

    ces petits globes,

    tout raplapla chez moi,

    avec leurs pointes bien dures,

    qui semblent avoir pris leur essor dans l’invisible,

    comme des danseuses

    sous les doigts,

    planant, ondoyant, délicatement, de-ci de-là,

    basculant soudainement massivement, au hasard,

    comme des fleurs sur leur frêle tige,

    retournées par le vent

    #50508
    bzo
    Participant

    le plaisir prostatique,

    c’est l’exploration de l’extraordinaire variété

    du potentiel d’explosivité,

    de notre corps et de notre esprit

    qui communient

     

    le plaisir en mode yin,

    c’est le chant,

    le chant généralisé,

    le chant des genres qui s’unissent en nous,

    constitué de l’infinie variété des nuances

    du potentiel de volupté

    de la moindre, de la plus infime partie

    de notre être

     

    le plaisir en mode anal,

    c’est le tellurique,

    le volcan réveillé,

    la lave traversant les entrailles,

    les soubresauts du noyau de la terre,

    jusqu’à dans nos os

    #50518
    bzo
    Participant

    les pointes de mes seins

    sont devenues tellement sensibles,

    au fil des années,

    à force de les chipoter, de les titiller,

    de les frotter, de les malaxer

     

    elles deviennent dures,

    deux petites érections, au milieu de la poitrine,

    deux antennes qui se mettent à émettre des ondes délicieuses,

    au moindre effleurement

     

    deux petites manettes de chair pour s’allumer,

    se mettre en route vers un ciel de volupté à soi

    pas pour éteindre,

    juste pour allumer, toujours allumer,

    elles ne fonctionnent que dans un sens

     

    mes petites chéries,

    mes petites protubérances d’amour,

    comme vous pointez fièrement,

    plus sombres, bien visibles,

    au milieu de toute cette peau pâle,

    deux petits phares

    qui servent de guides aux doigts voyageurs ,

    pour qu’ils se retrouvent à bon port

     

    dans le porc, tout est bon,

    dans notre chair, aussi,

    tout est comestible sexuellement, oh combien,

    des pieds à la tête,

    il n’y a rien à jeter, tout est bon à déguster,

    tout est bon à allumer, tout est prêt à s’enflammer

    #50526
    bzo
    Participant

    avec chaque jour qui passe,

    j’apprends de plus en plus à goûter à ce corps,

    à déguster de plus en plus notre complicité

     

    avec chaque jour qui passe,

    mon plaisir est de plus en plus  plaisir,

    de plus en plus onctueux,

    de plus en plus soyeux,

    de plus en plus nectar ineffable

     

    quelques expressions

    pour caractériser ma pratique:

    épanouissement dans l’instant,

    infinie variété des sensations,

    cisellement soyeux, sans fin,

    par vagues, dans la chair et l’esprit

    #50527
    bzo
    Participant

    laisser la femme s’exprimer en moi,
    lui laisser prendre les rennes durant l’action,
    n’est pas une nécessité existentielle pour moi

    je veux dire par là,
    je ne suis pas né femme
    dans un corps d’homme

    non, c’est juste plutôt
    une délicieuse perversion que j’assume,
    un moyen de vivre un plaisir XXL en solitaire
    car c’est bien de cela qu’il s’agit,
    si on veut se payer le grand frisson,
    tout seul dans son coin,
    il faut faire preuve de beaucoup beaucoup d’imagination,
    il faut y aller,
    ne pas hésiter à franchir certaines frontières

    et puis l’appétit vient en mangeant,
    on en veut toujours plus,
    on est insatiable,
    le fait est que de découvrir
    qu’en pratiquant de cette manière,
    j’acquérais une complicité de plus en plus grande
    avec mon corps,
    qu’il y avait de plus en plus, à tout instant,
    une telle sensation d’épanouissement,
    eh bien, je me suis complètement laissé aller,
    complètement laissé entraîner

    à partir d’un moment de ma vie en isolé,
    sans contact sexuel avec d’autres, depuis quelques années,
    je ne voulus plus juste satisfaire mes besoins sexuels, à minima,
    genre masturbation devant écran
    ou même plus élaborées,
    genre électrostimulation
    ou autres formules plus avancées d’onanisme,
    c’est un cul de sac dans toutes ces allées,
    on finit par le découvrir,
    aussi nombreuses soient-elles

    dès qu’il y a eu la découverte du plaisir prostatique,
    qui donne accès à un univers tellement plus riche et plus puissant,
    quelque chose peu à peu, s’est débloqué en moi
    j’ai compris que les perspectives de plaisir en nous,
    étaient vraiment sans limites,
    dépendaient vraiment que de notre désir,
    de nos explorations, de notre audace,
    pas du monde extérieur,
    pas des règles préétablies de la sexualité

    que celles-ci
    n’étaient que des constructions sociétales, morales,
    que notre genre, nos penchants même,
    n’étaient pas des obstacles infranchissables,
    que le piment réel, le piment majeur, était dans la transgression
    que la félicité avec un grand F,
    était dans l’audace d’aller vers ses tripes, sans rien retenir

    à partir du moment
    où l’on se met à l’écoute de son corps,
    qu’on se met à expérimenter, qu’on libère les forces en nous,
    tout devient possible,

    le féminin me faisait des clins d’oeil depuis mes profondeurs
    “eh, c’est par ici que cela se passe,
    si tu veux un autre genre de grand frisson,
    quelque chose de radicalement différent,
    quelque chose de radicalement en rupture
    avec ce que tu avais vécu jusqu’ici”

    cela s’est construit peu à peu,
    c’est comme de découvrir une langue étrangère en soi,
    qu’il y avait moyen de s’exprimer avec elle,
    de vivre du plaisir avec elle
    mais qu’on avait aucun lexique, sans manuel de grammaire,
    à notre disposition pour nous guider

     

     

    #50558
    bzo
    Participant

    les énergies m’invitent,

    je les sens m’appeler en moi,

    elles me susurrent

    de partir à la rencontre de moi-même,

    par le biais du désir, de la volupté

     

    je frissonne de fond en comble,

    de leur appel,

    par moments, durant la journée,

    une envie irrésisitible

    de sentir la main sur la peau

     

    peau sur peau,

    chaleur contre chaleur,

    consistance contre consistance

     

    le désir

    comme une présence mystique

    en nous

     

    une envie irrésistible

    de mouvement, de langueur ,

    entre les reins

     

    une envie de femme,

    d’homme,

    indifféremment,

    une envie dans le plaisir,

    d’être  femme, homme,

    en même temps

     

    danse, danse, danse,

    que la mer s’éveille,

    que la mer me porte,

    que la mer me transporte

     

    une chaleur dansante,

    une chaleur jubilatoire,

    une fête dans le sang,

    et dans les os,

    derrière les yeux

     

    derrière l’horizon

    des yeux,

    le paysage immense,

    enfoui dans la chair,

    entré en ébullition

     

     

     

    #50565
    bzo
    Participant

    serrez vos cuisses,

    faites-les enveloppant, faites les cajolant,

    sentez vos génitaux

    être comme dans un nid chaud et doux,

    un nid doucement remuant,

    frôlant, pressant, malaxant,

    sentez comme ils vont se mettre à ronronner

     

    maintenant,

    mettez à bouger plus sérieusement  tout cela,

    mais toujours assez lentement, assez lentement,

    essayer de bien sentir ce que vous faites,

    de vous connecter à votre corps

     

    accélérez de temps à autre,

    devenez violent, déchaîné même,

    si l’envie vous en prend, ne retenez rien,

    soyez un tyran, ultra-pressant,

    tordant sans pitié,  rouleau-compresseur,

    pour quelques instants

     

    surtout, surtout,

    laissez vos hanches

    se mettre à bouger de plus en plus,

    elles vont se mettre à danser d’elles-mêmes,

    si vous les laissez faire

     

    laissez-les imprimer le rythme,

    laissez le désir s’emparer de votre bassin

    laissez-le vous emporter

    hors de vos balises habituelles

     

    rythme de plus en plus capiteux

    dans vos hanches

    et vos cuisses qui font frotti frotta

    avec votre pénis, vos couilles,

    tango langoureux d’en bas

     

    vos mains ne doivent pas être en reste,

    qu’elles deviennent curieuses, baladeuses, fouineuses

    qu’elles explorent chaque centimètre de peau,

    chaque plat, chaque courbe,

    chaque monticule, chaque crevasse,

    qu’elles insistent sur les tétons,

    ils sont fait pour s’entendre à merveille,

    ceux-là

     

    sentez, sentez,

    comme vos génitaux semblent irradier de plus en plus,

    sentez comme vos génitaux ne semblent plus vos génitaux

    mais juste une sorte d’éponge

    incroyablement douce, à presser, à malaxer,

    à triturer avec les cuisses,

    dégorgeant de volupté

    qui se répand de plus en plus partout

     

    sentez toutes ces vibrations voluptueuses

    entre vos reins,

    comme cela gicle comme des petits torrents,

    dans toutes les directions,

    cela semble déborder, même, hors de vous,

    cela irrigue tout votre être

    comme vous vous sentez capiteux

    des pieds à la tête

    et jusqu’au plus profond de vous-même

     

    langueur océanique,

    nique, nique,

    sensation de jouissance

    en continu

     

    comme vous avez envie de vous ouvrir de plus en plus,

    comme vous avez envie de rendre vos reins accueillants, réceptifs,

    comme vous avez envie de vous sentir empli,

    temps de faire intervenir la prostate

     

    en mode yin,

    ses ondes sont une irrésisitible

    sensation de pénétration,

    à chaque contraction

     

    apprenez à déclencher et à déguster son va et vient,

    tant d’ondulations et d’arabesques lancinantes en vous,

    la volupté est une pieuvre géante

    qui vous a entre ses tentacules baladeuses

     

    abdiquer donc cette volonté mâle,

    pour quelques instants,

    apprenez à vous laissez faire par le plaisir

    apprenez à vous offrir entièrement à lui

    #50575
    bzo
    Participant

    encore une de ces nuits splendides,

    emplie de rêves aux tribulations à faire pâlir Indiana Jones

    mais un Indiana Jones sous acide

     

    et puis entrecoupée, chez moi, bien sûr,

    de moments où je me suis éveillé

    et où la machinerie s’est automatiquement mise en route,

    parfois  juste pour quelques secondes, d’autres, un peu plus

    mais jamais plus d’une minute ou deux

     

    brefs moments, donc mais tellement tellement intenses

    et puis surtout une telle liberté,

    la réceptivité semble être totale,

    l’accord entre mon corps et mon esprit,

    atteignant en un temps record,

    des hauteurs rares, délicieuses

     

    une sorte d’élan de tout mon être

    baignée dans la volupté la plus exquise

    je n’étais qu’aile s’ouvrant, se refermant, s’ouvrant,

    bref, se taillant son chemin dans les airs

     

    quelle ivresse rare

    et puis replongeon dans des rêves

    qui m’emportaient dans des aventures tellement étonnantes,

    sans aucunes règles, sans aucunes lois

    sinon de la fantaisie la plus débridée qu’on puisse imaginer

     

    bref, une nuit de valse des énergies, tous azimuths,

    dans le sommeil et hors du sommeil,

    comme je les aime

    #50576
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Très beau texte le 19 Août

    laisser la femme s’exprimer en moi,

    ……….

     

    J’y adhère totalement.

    #50599
    bzo
    Participant

    les meilleurs amis de l’orgasme,

    en tout cas chez l’homme,

    chez la femme, je ne sais pas,

    ce sont les tétons

     

    c’est incroyable

    l’effet turbo, l’effet démultiplicateur qu’ils ont,

    les sensations s’endiablent tout de suite,

    deviennent tout feu tout flamme

     

    #50609
    bzo
    Participant

    c’est quoi la sensation de complicité avec son corps?

    c’est une sensation de ne plus faire qu’un avec lui,
    d’être fondu à lui, vibrant avec lui, respirant avec lui,
    plongé dans l’effort avec lui

    la sensation, donc,
    de ne plus être qu’un cavalier
    faisant un avec sa monture,
    lui faisant aveuglément confiance,
    le laissant diriger la plupart du temps,
    de temps à autre,
    semblant lui transmettre des instructions
    comme par télépathie

    c’est de percevoir tout ce qui passe,
    dans la moindre région de notre corps,
    comme si on y était,
    en contact direct avec notre chair, nos os,
    nos muscles, nos nerfs, notre sang,
    cela réagit de toutes parts
    et nous réagissons
    avec émoi, avec trouble,
    à tout

    c’est une sensation d’épanouissement ,
    d’être extraordinairement bien dans sa peau,
    extraordinairement bien dans l’instant
    comme dans un nid chaud, douillet,
    une sensation de plénitude, d’accomplissement,
    d’être en parfaite accord avec quelque chose, quoi, on ne sait pas exactement
    quelque chose, en même temps d’extraordinairement harmonieux
    et d’extraordinairement sauvage

    c’est donc , aussi, sentir la présence impériale, impérieuse,  du corps,
    de toute sa masse, de toute sa faune et sa flore, grouillantes, magiques, mystérieuses,
    ressentir la fusion à lui,
    pas juste éprouver du plaisir, beaucoup de plaisir

    #50611
    bzo
    Participant

    quelles moments divins, hier, dans la nuit, encore,

    une relativement longue séance,

    enfin pour moi qui est plutôt habitué aux  micro-séances

    de 30 secondes à deux, trois minutes,

    là, hier, vers 02h du matin,

    au moins une heure et demie

     

    spécificité de cette séance,

    une constante présence des contractions

    mais accompagnés aussi constamment de pressions, de frottements,

    d’effleurement des cuisses sur les génitaux

     

    un parfait mélange des deux

    mais donc, dans des proportions qui privilégiaient la prostate,

    des mouvements très naturels, très harmonieux,

    comme de lents va et vient de pénétrations,

    avec en moyenne, 75% d’ondes prostatiques et 25% de génitales,

    provenant du bassin,

    plus le reste du corps générant aussi, bien sûr

     

    suis resté longtemps, les mains inertes, passives

    pour goûter plus spécifiquement à ce mélange montant du bassin,

    tellement il est puissant et riche, dans ces proportions,

    d’habitude je pratique plutôt avec l’inverse,

    25% de prostatique et 75 de génitales

     

    ah, je me suis échauffé pendant un long moment,

    avec du 100% prostatique, cuisses écartées donc,

    cela m’a permit de bien travailler le mouvement,

    de bien mettre en route ma prostate

    et donc quand j’ai resserré les cuisses et que les génitaux se sont mis en action, aussi,

    ce fut vraiment divin,

    mes entrailles chantaient, chantaient, chantaient

     

    j’ai beaucoup joui,

    enfin chez moi, cette expression signifie

    que ma volupté a atteint une telle intensité

    que j’avais l’impression de jouir en continu,

    pas vraiment que j’ai eu des orgasmes

     

    enfin si, j’ai eu un orgasme éjaculatoire à la fin,

    quand je me suis mis à triturer en continuité mes tétons,

    ce fut trop,

    en quelques secondes, je devins un volcan entré en éruption

    ce furent des moments de feu,

    mes entrailles semblaient se liquéfier

    et sortir par ma verge durcie

     

    suis resté après,

    de longues minutes, immobile,

    incapable de bouger,

    cloué sur le matelas,

    les portes vers l’Eden, étaient encore entrouvertes,

    toutes mes cellules baignaient encore dans le petit courant d’air ineffable

    que cela générait

    #50557
    bzo
    Participant

    L’orgasme est un événement complexe qui implique une interaction synergique entre le corps et l’esprit.

    L’orgasme, une symphonie cérébrale parfaitement orchestrée

    une communion entre le corps et l’esprit, dans mes termes

    #50624
    bzo
    Participant

    j’écris quand même beaucoup de conneries,
    il faut bien l’avouer
    mais c’est toujours de bonne foi,
    sans malice

    vous me direz,
    cela reste des conneries tout de même,
    eh oui, je le concède
    mais c’est comme cela,
    que voulez-vous,
    je suis brut de décoffrage, je ne retiens rien,
    je relate mon itinéraire au fil des jours,
    sans rien filtrer de mes expérimentations,
    de mes hésitations, de mes enthousiasmes,
    de mes convictions

    ces conneries,
    je me les raconte d’abord,
    à moi-même aussi,
    j’y crois dur comme fer,
    pendant un temps

    mais l’important, je trouve,
    c’est d’en sortir,
    d’évoluer, de progresser,
    commettre toutes les bêtises imaginables,
    dans le contexte d’une quête individuelle,
    basée sur les ressources du désir
    et de la puissance magnifique des émotions,
    il n’y a pas trop de mode d’emploi,
    de manuel à consulter

    enfin si, il y en a plein
    mais moi, j’ai choisi de ne pas m’y fier
    et de faire confiance à mes tripes, avant tout,
    depuis que j’ai pu expérimenter la puissance
    de ce qu’il y avait moyen de vivre en soi,
    la puissance de ce qu’il y a moyen de libérer en soi

    rechercher sans rien discriminer, sans rien écarter
    ne pas avoir peur de s’engager dans une direction
    qui éventuellement,
    s’avèrera un cul de sac

    un cul de sac, rétrospectivement,
    même assez ridicule, assez idiot,
    on s’en est rendu compte

    il n’a qu’à de rebrousser chemin, alors,
    la queue entre les jambes, un temps,
    et continuer
    en ayant l’honnêteté d’admettre
    qu’on s’est trompé

    pourquoi j’écris ce long préambule?
    mais parce que je dois admettre
    que tout ce que j’ai écris sur l’abstinence d’éjaculation,
    ce sont des vastes conneries

    voilà,
    éjaculons tant qu’on peut, autant qu’on peut
    dedans, dehors,
    jusqu’au plafond si vous le pouvez,
    dans des bouches, des vagins, des anus,
    sur des doigts, des ventres,
    des dos, des fesses, des cheveux,
    lâchez votre salve tant que vous le pouvez
    sur qui vous voulez et qui a consenti
    ou dans votre coin, tout seul, c’est bien aussi

    cependant essayons toujours d’avoir une certaine qualité
    dans nos émois, nos extases, notre volupté,
    une constante évolution, une progression qualitative, jour après jour,
    en quête continuelle de toujours plus de richesse et d’intensité,
    de moyen de s’épanouir, de communier,
    tant de manières qui permettent cela
    qui demandent juste de l’audace,
    de l’esprit de curiosité,
    de la recherche et de la patience

    et puis surtout,
    de faire confiance à son corps, avant tout,
    de se fier à lui, de le respecter, de l’écouter,
    de refuser la facilité juste de se secouer la tige
    devant des images pornographiques,
    explorer ses ressources, exploiter son potentiel,
    même en solitaire,
    les possibilités sont magnifiques,
    le désir peut s’épanouir,
    le plaisir atteindre des dimensions splendides
    pour qui ose aller à la rencontre de soi-même,
    sans rien retenir et faisant fi des barrières

    bien sûr, me direz-vous,
    difficile d’associer désir et patience,
    pourtant il faudra bien y passer,
    si on a une quelconque ambition d’élever les enjeux
    dans sa sexualité

    #50625
    bzo
    Participant

    fantasme un peu acrobatique

    mais pas trop,

    ne devrait pas être impossible

    pour quelqu’un

    qui a de la maîtrise de ce qu’il ou elle, fait

    et puis un minimum de souplesse

     

    me faire massivement plaisir,

    d’une main, allez me titiller la prostate,

    de l’autre, les tétons,

    avec la bouche et la langue,

    s’occuper de mon dard,

    de mes bourses

     

    mais déjà la prostate et les tétons,

    c’est bien, très bien,

    ce serait l’essentiel,

    les gâteries orales, en plus,

    ce serait la cerise sur le gâteau

    #50626
    bzo
    Participant

    la puissance du titillement des tétons,

    en association à de contractions

    ou de quelques doigts dans le derrière pour du plaisir anal

    ou encore avec des frottements , des pressions, des cuisses

    sur les génitaux,

    m’étonnera toujours

     

    c’est quand même assez mystérieux

    mais c’est là et c’est magique,

    ces derniers jours, je ne me caresse quasi plus que comme cela,

    m’en allant de temps à autre en vadrouille ailleurs

    mais revenant assez vite,

    tellement les sensations deviennent plus fines, plus ciselées,

    plus précises, plus riches et juste plus intenses

     

    cuisses écartées pour quelques moments,

    en 100% prostatique, en mode yin,

    l’incroyable intensité, la variété possible, le rythme lancinant de va et vient,

    de la sensation de pénétration, créée avec des contractions

    est juste incroyable

     

    si un jour, je parviens à vivre des orgasmes 100% prostatiques

    mais en mode yin,

    c’est très certainement comme cela,

    d’ailleurs je ne dois pas en être trop loin, par moments, j’ai l’impression,

    tellement cela devient incroyablement intense,

    tellement c’est un crescendo qui me coupe de plus en plus le souffle,

    je commence à hurler,

    je m’arrête parfois, aussi sec, tellement cela me surprend

    à quel point je crie fort et ne peux me retenir de le faire,

    cela me gêne par rapport aux voisins,

    mais c’est plus fort que moi,

    la sensation d’emplissement, la sensation du va et vient dans mon ventre,

    est tellement irrésisitible, délicieuse, ineffable,

    la sensation d’ouverture, de légèreté, d’agrandissement,

    le flot continu de volupté qui déferle dans mes entrailles, qui se répand partout,

    je ne peux m’empêcher de hurler

    #50627
    bzo
    Participant

    enfin, ce n’est pas tout à fait exact ce que j’écris au-dessus,

    à certains moments,

    j’éprouve le besoin d’envoyer mes mains se balader un peu partout,

    ma peau les appellent de partout,

    elle éprouve le désir de chanter de partout

     

    la nuit quand je me réveille pour de courts moments,

    et que la machinerie se met en route toute seule

    pour quelques secondes,

    c’est systématiquement,  par exemple,

    là, il y a toujours quelque chose de total,

    d’optimisé à 100%

    et ma peau chante avec la même force où que je la touche

    que si j’étais uniquement stationnaire sur les tétons

     

    d’ailleurs, à certains moments,

    je suis en vadrouille uniquement avec la pointe des doigts,

    rien que d’assez légers effleurements, donc,

    à d’autres, à pleines paumes,

    d’une manière ou de l’autre, les nuances de sensations changent du tout au tout,

    cela semble presque des pratiques différentes,

    selon que mes mains n’utilisent que le bout des doigts ou bien à plat

    ou alors fricotant rien que les tétons

    ou encore pas de main du tout, les bras non actifs

     

    ce sont des palettes de sensations tellement différentes

    et au fond c’est mon corps qui décide de ce qu’il a envie

    mais c’est vrai que ces derniers temps,

    je reste beaucoup plus à cercler autour des tétons,

    peut-être est-ce parce que j’éjacule beaucoup ces derniers temps,

    quasi tous les jours

    et qu’en restant autour des tétons ,

    comme c’est la manière la plus puissante, la plus efficace,

    ainsi je m’assure des sensations optimales à 100%

    #50628
    bzo
    Participant

    la fabrique, la construction, le moulage sur mesure,

    de l’orgasme prostatique en mode yin

     

    suis occupé avec,

    l’apprentissage se précise, s’accélère,

    suis en plein dedans,

    c’est tellement excitant

     

    c’est comme si à coups de sensations lentement reconnues, cartographiées,

    se formait peu à peu comme des balises pour une piste de décollage prostatique,

    grâce aux contractions, cuisses écartées

    et titillement des tétons,

    synchronisé au mouvement lascif de va et vient en bas

     

    c’est comme si j’avançais dans une direction

    totalement inconnue jusqu’ici,

    je suis en terra incognita,

    cela faisait un certain temps que cela ne m’était plus arrivé

     

    un type d’orgasme prostatique

    mais en mode yin

    se dessinant, se formant lentement, se rapprochant,

    je le sens de plus en plus près de moi,

    c’est tellement neuf comme type d’orgasme,

    curieux d’être emporté, pour la première fois,

    comme cela

     

    à  sentir déjà sa puissance incroyable ,

    cela semble vraiment avoir la démesure des super O

    que j’ai connus en massage prostatique classique

     

    la digue est proche de céder,

    je sens le bouillonnement déjà de l’autre côté,

    prêt à déferler,

    prêt à tout emporter sur son passage

     

    seul hic ,

    je hurle vraiment très très fort,

    peux pas m’en empêcher pour l’instant,

    c’est gênant par rapport aux voisins

     

    mais peut-être que je me fais des idées,

    peut-être qu’ils n’entendent rien,

    les murs sont tellement épais, après tout,

    juste celui du côté du couloir entre les appartements

    qui est vraiment fin,

    si quelqu’un passe là, il doit vraiment tout entendre

    #50629
    bzo
    Participant

    ceux qui aiment se faire emplir avec un gode

    ou chevaucher par madame avec un harnais ad hoc,

    devraient essayer la contraction prostatique

    pour obtenir le même genre d’effets

     

    ils seraient étonnés des résultats qu’il y a moyen d’obtenir,

    la qualité de la sensation de pénétration,

    je dis, n’a pas d’équivalent,

    richesse, intensité, possibilité de varier,

    il y a là toute une pratique absolument délicieuse

    à mettre en route

     

    comment faire?

    si votre prostate est déjà bien éveillée,

    c’est bien sûr nettement plus facile,

    c’est même une condition préalable,

    absolument nécessaire

     

    il faut bien sûr effectuer les contractions

    tout à fait différemment de la manière du Traité d’Aneros,

    il faut parvenir à les accomplir

    comme si c’étaient des va et vient de pénétration

     

    imaginez que vous faites l’amour à quelqu’un,

    imaginez le mouvement de vos hanches,

    eh bien c’est ce mouvement-là

    mais dans un sens inversé,

    au lieu d’effectuer le mouvement vers l’extérieur,

    vous le faites vers l’intérieur

    et en contractant les muscles du périnée, en plus

     

    c’est comme le vélo,

    une fois qu’on a compris le truc,

    ça va tout seul, c’est tout simple!

     

    à vos périnées,

    un, deux, trois, top départ,

    à vous, une volupté exquise

    et une sensation de pénétration

    ineffablement puissante et riche

    #50630
    bzo
    Participant

    c’est comme si je disais à mon corps,

    “débrouille-toi avec cela,

    arrange-toi avec ce geste, ce mouvement,

    le plus banal qui soit

    pour qu’il se transforme en sensation de plaisir”

     

    et il se débrouille, le bougre,

    comme il se débrouille,

    presque instantanément,

    il l’injecte de velours chaud, rayonnant,

    hautement contagieux

     

    et je n’ai plus qu’à me laisser aller,

    à me laisser envahir, à me laisser imbiber,

    céder le terrain, de plus en plus,  au plaisir,

    au conquérant majeur,

    en marche partout en moi

     

    le secret derrière tout cela,

    est un mécanisme, finalement,  assez simple,

    dès l’instant où je me mets en route,

    ma chair n’a plus de genre,

    a les deux

     

    difficile d’imaginer cela, j’en conviens

    tant qu’on n’y a pas goûté,

    tant que l’on ne l’a pas vécu,

    de sentir tout son être,

    agir, réagir, se comporter,

    autant au masculin qu’au féminin

     

    sauvage équilibre,

    harmonie dantesque,

    dès lors, le geste, le mouvement

    que vous étiez en train de faire,

    devient comme un détonateur,

    comme si vous introduisiez du feu

    dans un  baril de poudre

     

    car le masculin et le féminin

    tout contre l’un, l’autre,

    à nu, sans limite, sans frein,

    n’attendent plus que cela,

    le plus infime détonateur,

    pour pouvoir fusionner,  s’unir,

    encore et encore, encore et encore,

    toujours plus fusionner,

    toujours plus s’unir

     

    sentir sa chair,

    fusionner, s’unir, à elle-même,

    la sentir se faire l’amour,

    il n’y a rien de plus épanouissant, de plus coloré, comme sensation

    car c’est comme si vous étiez à deux, unis,

    dans un seul corps, dans deux corps,

    vous ne savez plus

    #50631
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo écrit

    à vos périnées,

    un, deux, trois, top départ,

    à vous, une volupté exquise

    et une sensation de pénétration

    ineffablement puissante et riche

     

    Tout à fait exact, tellement béat de volupté, que le bas est béant, il m’arrive d’attendre, de souhaiter, qu’ un sexe me pénètre…..

     

     

     

    #50633
    bzo
    Participant

    il m’arrive d’attendre, de souhaiter, qu’ un sexe me pénètre…..

    hé, hé, je comprends cela, je vis cela aussi

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