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30 sujets de 151 à 180 (sur un total de 1,620)
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  • #40891
    bzo
    Participant

    se faire l’amour…

    j’espère que vous avez déjà eu le bonheur, la chance,
    de vivre de pareils moments,
    de pareils moments de sensations de lutte amoureuse,
    d’entremêlement intime,
    avec soi-même

    pour aller plus loin
    qu’est-ce qu’il y a, selon moi,
    derrière ces mots?

    pour moi,
    ce sont les sensations à l’intensité toute particulière
    que vous commencez à vivre,
    quand vous atteignez, au moins pour quelques instants,
    un très haut degré de complicité avec votre corps,
    que vous parvenez à communier sans réserve,
    au plus intime de vous-même,
    avec lui

    le yin s’éveille aussi automatiquement,
    en effet, pas de sensation de se faire l’amour, possible,
    sans l’hôte ardent, le réceptacle vibrant,
    au fond de soi qui s’ouvre, qui se laisse envahir

    si cela vous arrive, ne ratez pas l’occasion,
    c’est soyeux, c’est souple, c’est chaud, à l’infini,
    laissez-vous faire toujours plus,
    ne vous sentez pas gêné, n’ayez aucune honte,
    d’avoir cette sensation d’être pénétré par vous-même,
    déguster ce petit miracle, sans modération,
    ces moments de trouble absolu

    c’est le moment androgyne, en fait,
    le moment parfait, le moment unique, le désir en cercle,
    la chair qui se satisfait elle-même, sans retenue,
    sans tenir compte des frontières de notre identité sexuelle,
    pour quelques instants

    personnellement, il n’y a plus que cela qui m’intéresse,
    j’ai développé, depuis des années, tout ma pratique en fonction de cela,
    de vivre constamment de pareils moments,
    de pareils moments de transes voluptueuses, de transes en eaux troubles,
    c’est devenu systématique chez moi

    se faire l’amour,
    être devenu capable d’ouvrir intimement sa chair, à soi-même,
    d’y butiner le pollen soyeux

    #40898
    bzo
    Participant

    ah cette sensation que toute ma chair est en train de fondre,
    plus particulièrement celle du bassin

    j’appelle cela ma petite fonte contagieuse, ma petite fonte organisée,
    cela commence par la région de l’anus, du périnée, de mes génitaux,
    cela se met à se dissoudre en un liquide chaud, tellement caressant
    et puis cela se répand

    debout, le cul un peu contre la table, travaillant sur des contractions
    et des mouvement élaborés du bassin, de mes hanches,
    je sens toutes ces zones se liquéfier,
    la lave douce, chaude, gagne du terrain en moi,
    je l’attire avec des courbes, des arabesques, dansant lascivement, rythmiquement ma viande
    vers leur consumation, leur incandescence, dans l’instant

    oh oui, je suis une chandelle, je brûle, je brûle, je sens la flamme danser en moi
    et puis je me sens fondre, comme c’est délicieux,
    toute cette matière, d’habitude, juste inerte, ici se transforme, se transmute,
    me rappelant de plus en plus que je suis coincé inlassablement dans la gueule d’un volcan,
    en bas dans mes profondeurs, je sens le grondement, le bouillonnement du noyau de la terre
    et puis ma viande qui se délite, qui fond, qui monte, monte, partout en moi,
    le ciel m’attend, m’attend brièvement,
    il est juste au-dessus de ma tête

    #40903
    bzo
    Participant

    la femme de ménage qui vient pour l’instant, en remplacement chez moi,
    est beaucoup plus jeune
    et elle a un splendide popotin, ferme, plein de puissance,
    même à 62 ans, cela fait germer instantanément plein d’idées dans ma tête, par moments
    ponctuellement occasionne, une petite raideur dans mon pantalon

    cette partie de son anatomie, o combien intéressante,
    apparaissait et disparaissait régulièrement de mon champs visuel,
    que j’admets, je laissais plus que d’habitude s’éloigner de l’écran
    devant lequel j’étais en télétravail depuis des mois
    pour aller errer, mine de rien, dans la direction vers laquelle elle se trouvait

    elle était montée, à un moment donné, sur un escabeau pour laver une vitre,
    je me suis mis à la fixer, sans discontinuité, goulument, du coin de l’oeil,
    buvant les courbes de son corps en action,
    m’abreuvant à sa chute de reins qui ondulait tellement sensuellement
    et puis son cul splendide, quel morceau, ah mes amis, mais quel morceau de roi,
    j’avais envie furieusement de m’en saisir, de le manipuler, de le frotter, de le presser dans tous les sens,
    mordre dedans avec avidité, comme dans une pomme juteuse, bien ferme, bien mûre,
    tout cela parlait tellement à mes entrailles, évoquait tellement d’envolées voluptueuses

    quelle dommage qu’il y avait cette différence d’âge, entre nous
    sinon j’aurai bien essayé de la draguer un peu

    je me contentais de faire quelques contractions discrètement tout en fixant à nouveau mon écran,
    c’est devenu tellement effectif, qu’en quelques instants, j’ai failli jouir,
    cela m’a complètement surpris, j’ai eu tout le mal du monde
    à ne pas laisser échapper un gémissement, que dis-je, un grognement gras, genre sanglier chatouillé,
    tellement mes entrailles se sont mises à se tordre de plaisir

    c’est la première fois que je faisais un truc de ce genre, en présence d’un ou d’une autre, chez moi
    jamais jusqu’ici je n’avais essayé,
    je n’aurai pas cru que cela fonctionnait si facilement et avec si peu de moyens mis en oeuvre,
    j’avais gardé tout mon tronc bien immobile, ainsi que mon bassin,
    j’avais juste écarté les fesses sur mon siège, m’étais cambré un peu et fait monter quelques contractions
    immédiatement, j’ai senti, en bas, toute ma chair s’imprégner d’ondes,
    cela s’est répandu comme une traînée de poudre vers le haut en quelques instants,
    provoquant derrière mes yeux, comme une explosion d’étoiles dans tous les sens,
    mes paupières se sont refermés, par habitude, pour mieux déguster le moment,
    c’est là que j’ai du faire un effort surhumain
    pour rattraper les sons qui avaient commencé déjà à rouler à bonne vitesse vers la sortie

    elle est partie un peu plus tard,
    je me suis remis immédiatement dans mon peignoir, tout nu dessous,
    me suis appuyé contre la table, dans une de mes positions favorites,
    avec le bout du cul dessus, les jambes écartées, les fesses cambrées,
    ainsi, j’ai fait monter lentement, très lentement, quelques contractions,
    la jouissance a été quasi immédiate et pendant de longues secondes,
    des vagues soyeuses, chaudes, montaient les unes après les autres depuis mon bassin,
    son petit cul flottait encore en filigrane devant mes yeux,
    ma mémoire avait enregistré le moindre détail du mouvement de ses reins
    et à présent, le rejouaient sans cesse avec des haut-parleurs pour tout mon intérieur

    ah qu’elle m’a fait passer un bon moment, cette diablesse au corps agile,
    comme c’est bon, tout cela, cette chair tellement prompte à l’ivresse,
    tout ce corps comme une formidable machinerie,
    tellement prompte à jouir, tellement prompte à produire des flots de volupté

    aboutissement de ces longues années d’exploration,
    une approche goulue, gourmande, des instants, avec mon corps,
    ma petite caverne d’Ali Baba chérie, toujours à portée,
    toujours prête à déverser ses trésors

    #40905
    bzo
    Participant

    c’est quelque chose de tellement sensuel, de tellement érotique, une douche,
    enfin, l’acte de prendre une douche, je veux dire

    les mains qui savonnent lentement le corps, méticuleusement le parcourent,
    ces gestes, chez moi en tout cas,
    se transforment systématiquement en caresses langoureuses, partout, peu à peu,
    je ne peux y résister ces derniers temps, c’est plus fort que moi,
    mon corps nu, humide, le frôlement caressant de ces millions de gouttes d’eau chaude
    mes doigts glissent avec de plus en plus de lascivité,
    d’attention au grain de la peau, à ses contours
    et toujours, ce flot vertical d’eau qui m’entoure comme une gangue douce, dégoulinante
    oh, le manège de mes mains m’enchante, me ravit de plus en plus
    au fil des jours

    je me savonne, cela mousse à gauche et à droite,
    je m’approche de mon sexe, de mes couilles, je les palpe, je les presse,
    je les retourne, je les inspecte, je les nettoie avec mille attention,
    je les bichonne, mes petits outils, au repos, enfin plus pour longtemps,
    je vais derrière, j’introduis un doigt plein de savon dans ma petite crevasse d’amour

    j’ai commencé à me balancer sur place, à onduler un peu,
    mes cuisses se sont serrés autour de mes bijoux de famille,
    je continue à me savonner consciencieusement, joindre l’utile à l’agréable, n’est-ce pas,
    presque une philosophie, un mode de vie,
    tout un programme en tout cas

    une contraction remonte en moi maintenant, quel délicieux et lent piston,
    qui semble tout desceller sur son passage,
    oh je jouis déjà, comme des filets d’orgasme semblent me parcourir

    ultime bonheur, cerise sur le gâteau, je sens que je dois uriner,
    arrêtons la douche pour déguster ce petit moment, à part comme il le mérite,
    toujours je serre délicatement entre mes jambes, mon petit paquet vibrant doucement,
    le liquide chaud commence à dégouliner,
    mon sexe semble l’éjaculer plutôt, une longue et interminable coulée,
    oh comme c’est bon, je continue à me balancer de plus en plus langoureusement,
    et je me serre entre mes propres bras,
    pressant de plus belle l’éponge de soie que j’ai entre les jambes
    qui lâche un petit filet jaune pour l’instant
    c’est plus chaud et plus doux que jamais, là en bas,
    comme la volupté monte en moi, comme elle s’étend, comme elle me fait frissonner,
    je suis pris dans des sables mouvants, je m’enfonce de plus en plus dedans,
    oh que je coule à pic, que je m’enfonce jusqu’au centre de la terre ainsi!

    ah, il faut finir, se sécher,
    déjà!!!
    comme c’était bon, dommage que la femme de ménage de tout l’heure,
    n’était pas là avec moi sous la douche, sa peau contre ma peau,
    nous aurions fait des tas d’étincelles ensemble,
    nos corps auraient chanté de concert

    #40907
    bzo
    Participant

    le désir,
    ce sont les chevaux de l’attelage,
    constamment

    libérer le désir,
    lors de nos moments sexuels,
    c’est offrir au plaisir,
    un espace toujours plus vaste, toujours plus riche

    mais pas seulement
    car le désir infuse absolument tout,
    il est partout, constamment,
    derrière tous nos faits et gestes

    on s’en rend pas compte immédiatement
    car hors du contexte sexuel,
    il est d’une remarquable discrétion
    mais sous des couches et encore des couches
    c’est encore lui, toujours lui

    le moteur dans le noyau,
    le seul, l’unique, le vrai,
    c’est lui et encore lui

    lors de nos moments d’intimité,
    il s’exprime au grand jour
    mais sinon, au fil du quotidien,
    il reste enfoui dans les profondeurs,
    comme un sang invisible qui circule,
    caché en nous

    libérer le désir de plus en plus,
    c’est découvrir peu à peu toute la richesse
    de ce que la vie a placé en nous

    libérer le désir de plus en plus,
    c’est permettre aux fruits sur l’arbre de mûrir,
    c’est un possible épanouissement

    libérer le désir de plus en plus,
    c’est le révéler peu à peu dans toute sa splendeur,
    vivre son incandescence protéiforme, sans restrictions

    avec le plus d’acuité,
    lors de nos moments sexuels
    mais en percevoir aussi les mille et un reflets
    dans notre quotidien

    #40908
    bzo
    Participant

    évoquer le plaisir qu’on peut éprouver avec de l’urine,
    enfin mes jeux à moi, en solitaire donc, avec ce liquide jaune doré,
    c’est évoquer son écoulement chaud si particulier,
    comme une colonne de fourmis qui chatouillent de leurs petites pattes,
    effleurant délicatement la peau sur leur passage

    il faut surtout s’être bien préparé,
    c’est-à-dire, avoir un peu pratiqué avant
    pour que toute la zone du bas-ventre soit encore bien sensibilisée,
    ait été traversée de toutes sortes d’ondes, soit encore un peu vibrante d’excitation,
    là le moment est parfait pour ce petit jeu spécial de quelques minutes
    que vous pouvez pratiquer au lit avec une alèse imperméable dessus
    ou alors sous la douche,
    enfin chez moi, c’est comme cela

    je ne suis pas très fort en physiologie,
    je ne pourrais donner une description précise, scientifique,
    mais quand que le jet d’urine monte lentement,
    une tension s’installe dans le sexe
    et les muscles aux alentours qui permettent cette action,
    avec donc toute cette zone bien excitée en préliminaire, bien sensibilisée,
    eh bien les sensations vont être assez similaires à celles qu’on peut éprouver lors d’une éjaculation
    mais en moins explosives, plus localisées au sexe, plus subtiles, plus délicates
    et définitivement qui durent plus longtemps,
    jusqu’à plusieurs minutes

    il ne faut pas se précipiter,
    essayer de ralentir le flot au maximum pour faire durer le plaisir, l’intensifier ainsi

    une sorte d’intensité coulante à l’intérieur du sexe,
    de la densité liquide, épaisse qui s’installe dedans,
    un frottement intense depuis l’intérieur

    c’est assez fragile comme plaisir, assez capricieux, il faut bien le dire,
    on ne réussit pas à chaque fois
    mais quand c’est un succès, c’est un sacré bon moment,
    la cerise sur le gâteau d’une séance
    ou un petit aparté délicieux, irrésistible, de plaisir bien spécial

    #40915
    bzo
    Participant

    cela fait un certain temps, un temps certain, même
    que l’idée de développer en parallèle à ma pratique actuelle,
    un massage prostatique plus conventionnel,
    me trotte dans la tête

    pour rappel, j’ai commencé comme cela,
    avec un masseur, allongé, en tête à tête uniquement avec ma prostate
    et puis même si je n’ai pas du tout suivi le Traité d’Aneros à l’époque,
    les résultats obtenus, étaient bien des orgasmes prostatiques, des super O, etc, etc.

    aujourd’hui ce que je fais, n’a plus rien à voir avec tout cela
    et le plaisir que je vis, non plus,
    c’est quelque chose de totalement différent,
    le mode yin est enfoui en chacun de nous et c’est tout un autre continent
    avec un autre type de sensations, de jouissance, d’orgasme, de volupté,
    on vit son corps radicalement autrement

    mais j’ai envie de retrouver aussi donc le plaisir prostatique de mes débuts,
    il y a des moments qui me manquent vraiment,
    ces super O qui me faisaient tomber du lit tellement je me tordais dans tous les sens,
    qui me faisaient encore continuer par terre, me cognant aux meubles,
    j’étais couvert de bleus après mais qu’est-ce que c’était bon,
    d’avoir été aussi loin, aussi fort, en roue libre, dans un orgasme hors normes
    cela et puis dans un tout autre genre,
    ces longues extases interminables, parfois plus de cinq minutes, tellement calmes, comme en eau profonde,
    où il m’arrivait même régulièrement d’avoir des hallucinations tout à fait étonnantes

    oui tout cela me manque quelque part, j’y pense avec nostalgie de temps à autre,
    cependant s’il fallait choisir, je préfèrerai tout de même rester avec ce que j’ai maintenant
    car le mode yin, il n’y a peut-être pas de super O, de ces longues extases,
    parfois même il n’y a pas d’orgasmes du tout pendant des jours,
    mais ce sont des sensations délicieuses, dès les premiers instants, dans tout le corps,
    c’est vécu constamment comme si on se faisait l’amour, ça n’a pas de prix cela,
    et puis cette sensation aussi, qui est tout le temps là, de complicité avec son corps, de communion avec lui,
    et dans le bassin, celle du yin et du yang, entremêlés,
    comme un noeud ineffable, un noyau multi-genre vibrant,
    tout cela vaut tous les orgasmes du monde, c’est irremplaçable,
    une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer

    mais bon, encore une fois, s’il y avait moyen d’avoir les deux, ce serait encore mieux
    mais c’est peut-être vouloir le beurre et l’argent du beurre,
    avoir la maîtrise des deux pratiques, passer de l’un à l’autre , suivant son envie du moment,
    pour l’instant, cela reste au stade du voeu pieux chez moi,
    j’ai bien fait quelques essais en prostatique pur,
    parfois avec des résultats très intéressants pourtant

    le problème, c’est que le mode yin reprend possession de moi beaucoup trop facilement
    dès que je me mets en mode plaisir, à la maison, c’est devenu comme une seconde nature
    et dès que j’essaie de m’en éloigner systématiquement, plus de quelques secondes,
    j’ai l’impression rapidement que tout mon corps est en train de suffoquer,
    je sens comme un terrible vide en moi,
    toute cette volupté qui m’envahit d’habitude dès les premiers instants, partout,
    n’est plus là pour abreuver ma chair

    aussitôt que je me remets en mode yin,
    c’est comme un extraordinaire soulagement, dans tout mon être,
    comme un poisson échoué sur la rive qui était en train de suffoquer pris de soubresauts,
    je semble retrouver mon élément naturel, m’y réimmergeant avec délectation

    toucher mes seins, les frôler un peu, me fait frissonner de partout,
    toute ma peau est devenue tellement électrique,
    resserrer les cuisses sur mes génitaux et onduler un peu du bassin,
    envoie des ondes de volupté dans tout mon corps,
    faire remonter une contraction, j’en ai tout de suite une pluie d’étoiles derrière les yeux
    et la colonne vertébrale comme transformée en vibrations soyeuses,
    à chaque contraction que je fais quasiment,
    j’ai l’impression que mon âme est éjectée jusqu’au firmament

    cependant j’ai décidé et je vais essayer de m’y tenir,
    si je me met au lit, ce ne sera plus que pour m’exercer en massage prostatique,
    plus de mode yin pour l’instant, sur le matelas, cela va me forcer un peu la main,
    c’est une sorte de contrainte que je me suis fixé qui j’espère, portera ses fruits
    et me fera progresser en massage prostatique aneroless

    aneroless, oui uniquement
    car remettre un de mes masseurs en service, cela tout de même, c’est hors de question,
    au stade où j’en suis, je n’ai plus aucune envie de masseur, je ne veux plus avoir de corps étranger en moi,
    juste moi et mon corps, en tête à tête, on est trop bien ainsi, intimité délicieuse, tellement sans limites,
    pas de matériau entre nous, juste au plus près de ma chair, de mes nerfs, de mes humeurs, de mon sang,
    comme fusionné à eux, comme immergé en eux

    #40916
    bzo
    Participant

    entre mes cuisses, mes couilles et mon sexe, semblent comme radioactifs,
    je veux dire qu’au moindre contact, ils semblent comme émettre un constant flux d’ondes

    couché, je dispose mes cuisses autour d’eux, elles leur font comme un nid chaud, douillet
    où ils peuvent se reposer, ronronner tranquillement,
    avoir constamment ce petit filet d’ondes délicieuses qui s’échappe,
    ce matin sous la couverture, je suis resté bien immobile ainsi,
    je rêvassais, je rêvassais
    et en même temps, je gouttais à cette flaque chaude, soyeuse qui s’était formé dans mes cuisses,
    cette mini-inondation issue de mes bijoux de famille,
    comme c’était doux, légèrement frissonnant

    mais ce n’est jamais totalement immobile là en bas,
    il y a toutes sortes de frémissements, de petits mouvements reflexe, j’ai pu constater,
    à chacune de ces légères mises en mouvement, malgré moi, de mes génitaux dans leur petit nid,
    c’est comme si le niveau d’émission d’ondes s’accentuait soudainement pour un temps,
    la flaque dans mes cuisses s’agrandissait, s’élargissait

    mais si j’y ajoutais un mouvement volontaire plus important,
    que je frottais ou que je pressais, par exemple, un peu mes cuisses, dessus
    alors l’émission d’ondes, brusquement, augmentait fortement de volume,
    la flaque s’agrandissait en proportion,
    immédiatement, tout mon bassin semblait envahi
    et si j’insistais, l’inondation commençait à gagner mon tronc, plus bas, mes jambes

    et puis si à tout cela, j’ajoutais une contraction,
    alors là, c’est comme si la cavalerie lourde débarquait,
    cela se met à galoper irrésistiblement depuis la zone de la prostate,
    il y a un amalgame qui se fait directement avec les ondes génitales,
    cela dépend, en fait, de la puissance et de l’insistance de la pression,
    si je la maintiens plus ou moins ou pas, si elle est plus ou moins forte

    plus la contraction sera brève et plutôt légère,
    plus les ondes prostatiques auront plutôt tendance à s’amalgamer avec les ondes génitales,
    à faire leur parcours avec elles, offrant alors des nuances riches, variées, issues de leur combinaison
    mais si la contraction est maintenue, est plus forte,
    je joue sur ces paramètres, constamment, bien sûr,
    alors les ondes prostatiques monteront plutôt toutes seules, comme une meute lancée à la poursuite de quelque chose,
    seront trop puissantes pour que les ondes génitales, puissent venir fusionner à elles,
    ainsi la sensation sera plutôt prostatique,
    c’est-à-dire, toujours une impression de fusée au décollage,
    s’arrachant, s’arrachant, essayant de monter et de faire monter,
    peu à peu qui entraîne tout avec elle, de plus en plus

    si je continue avec des contractions fortes, insistantes,
    alors c’est comme si la bouche d’un volcan se mettait en place, entre mes reins
    qui émettait vers le haut un flux de plus en plus constant de lave douce, chaude, bouillonnante
    qui s’éparpille de plus en plus dans une sorte de ciel à moi,
    qui lui-même devient de plus en plus vaste,
    la lave montant de plus en plus haut, le ciel s’agrandissant avec lui de plus en plus, pour l’accommoder

    #40919
    bzo
    Participant

    personne ne pourra jamais me procurer le plaisir que je me procure,
    personne

    jamais, je ne pourrais me procurer le plaisir que quelqu’un d’autre peut me procurer,
    jamais

    #40924
    bzo
    Participant

    je viens de me réveiller,
    ha ma chair est là, je serre les cuisses automatiquement,
    oh oui, comme c’est bon, tout est bien là,
    je me caresse, je laisse une main vagabonder, je suis sur le flanc pour l’instant,
    elle descend sur une fesse, passe un peu dans ma petite fente derrière,
    bien humide de la crème que j’y mets tous les soirs,
    je glisse le bout du doigt, dedans, je l’enfonce très très lentement,
    cela devient tellement chaud à l’entrée, tellement fondant,
    oh c’est indicible ce doigt qui entre lentement,
    tout à coup, je le fais entrer bien à fond et je laisse ainsi,
    je lance une contraction des muscles autour pour comme l’envelopper,
    je joue désormais avec un peu
    oh, ma chair, que me fais-tu là, me voilà déjà dans tous mes états,
    je ne suis même pas encore réveillé et déjà je suis en train de jouir

    je sors mon doigt du fourreau chaud de mon cul,
    la main se remet à caresser, je remonte lentement sur le flanc,
    à la hauteur du sein, je bifurque et je plonge vers lui,
    je commence à jouer avec la pointe, je passe et repasse dessus,
    je le frotte, je le presse, je fais des petits ronds dessus
    et puis en bas, je fais monter des contractions
    ah ma chair, je re-jouis, encore et encore,
    ma main continue de travailler sur le sein,
    tandis que je maintiens longtemps, longtemps, une contraction

    bonjour la vie, hello everybody, bonjour ma chair, bonjour mon corps,
    bonjour le plaisir

    #40927
    bzo
    Participant

    hier soir, j’ai réussis à peu près à m’en tenir à ma résolution
    de ne pratiquer au lit qu’en massage prostatique uniquement,
    pour retrouver les sensations de cette pratique perdue en moi,
    couché , quasi immobile, à faire monter des contractions lentement, variant,
    je suis parvenu à rester en mode yang cinq bonnes minutes,
    j’ai eu des sensations, quelque chose se préparait là en bas,
    cela montait en puissance, c’étaient bien des ondes prostatiques sollicitées autrement,
    c’était tellement différent de ce qui est devenu mon plat habituel ces derniers mois
    cependant j’étais trop fatigué, j’ai arrêté après 5 minutes

    étonnant comme ma prostate qui est tellement éveillée dans ma pratique actuelle,
    tellement réactive à la moindre sollicitation,
    tellement généreuse à la moindre contraction, lancée n’importe comment,
    ici, il me faudra faire tout un rewiring à nouveau,
    c’est un peu comme si, à un moment donné,
    j’avais appris une langue étrangère, appelée le massage prostatique,
    acquis une grande maîtrise avec, m’exprimais couramment ,
    puis suis passé à l’apprentissage d’une autre langue
    caractérisée par le mode yin, non plus par le mode yang et puis où les ondes prostatiques
    sont la plupart du temps, associées aux ondes génitales ou aux ondes anales

    ayant totalement arrêté cette autre langue étrangère
    dans laquelle j’avais appris à exprimer le plaisir,
    je l’ai oublié peu à peu,
    là j’essaie de parler avec, j’espère que cela va revenir de plus en plus vite,
    pour l’instant, ces ondes prostatiques éveillées hier soir,
    elles me semblaient comme les mots d’une langue que je ne connaissais pas du tout,
    qui éveillaient vaguement quelque chose de familier en moi
    mais très vaguement

    cependant je me dis que cela peut aller très vite, cela peut revenir très vite,
    on verra bien, je vais essayer de m’obliger de pratiquer ainsi,
    au moins une séance au lit chaque jour,
    le problème aussi, c’est que le temps du massage prostatique est beaucoup plus étirée,
    je me rappelle mes séances duraient au moyenne une heure quand je maîtrisais,
    avant même deux heures durant mon apprentissage
    mais avec ma manière actuelle, ce sont essentiellement les micro-séances,
    un peu partout dans mon appartement, mêlant le plaisir à mes occupations du quotidien
    les y intégrant totalement ou les coupant , parfois juste pour quelques secondes
    ou alors si je vais au lit, rien que pour cela, c’est en moyenne des séances d’un quart d’heure,
    l’intensité est différente, les décollages sont différents, le vol est différent,
    ces temps courts sont parfaitement adaptés

    mais pour le massage prostatique, c’est autre chose, c’est du temps long,
    des délais plus conséquents, il va falloir que je m’y réhabitue,
    donc du rewiring et de la patience
    et de l’humilité, accepter que le plaisir ne sera plus là , dès la première seconde
    qui emplit tout mon corps, tout cette volupté comme un océan de soie mouvante en moi

    #40929
    bzo
    Participant

    j’ai réfléchis, ce soir, au lit, je reprendrais le masseur,

    en effet, au début de mon parcours, mes deux premières années,
    c’est avec masseur que j’ai réussi à aller aussi loin en massage prostatique,
    à avoir des orgasmes à la chaîne, des super O, etc,
    donc je me dis que c’est ainsi que j’en encore le plus de chances de retrouver mes sensations

    aneroless, j’ai jamais vraiment été aussi loin, en prostatique pur,
    je veux vraiment mettre toutes les chances de mon côté
    pour retrouver les sensations du massage prostatique,
    donc ce sera avec masseur, ce soir

    plus précisément avec ma chère Carabosse, ma bonne fée du logis en silicone noir,
    celle qui récure comme pas deux, qui nettoie à fond et fait briller au fond des yeux,
    Carabosse, son balai magique si prompt à me faire décoller vers les cieux,
    à savoir mon bon vieux Nexus G-Rider
    (toujours le même, alors qu’à l’époque, dingue comme je suis, je m’en étais acheté une douzaine de réserve)

    #40935
    bzo
    Participant

    ça n’a pas été une bonne idée de ressortir le masseur,
    j’ai fait une séance mais cela a été un fiasco total

    le fait est que ma pratique actuelle est le résultat de la mue
    de mon ancienne pratique prostatique
    et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible, je crois,
    garder ma façon actuelle
    et en même temps , la faire rétropédaler pour retrouver d’anciennes sensations, d’anciennes façons de faire,
    trop de choses ont évolués, trop de choses ont changés

    non, je dois revenir à mon idée initiale
    pour essayer de mettre au point en parallèle une pratique prostatique
    que ce soit quelque chose en rupture totale avec ma manière actuelle
    tellement chevillée à mon corps désormais, tellement indéboulonnable,
    tout ce qui est est un peu liée à celle-ci, n’est pas possible, enfin je ne m’en sens pas capable,
    je rebascule en mode yin au bout d’un certain temps
    et déjà avant, je dois me retenir de ne pas le faire,
    il faut vraiment quelque chose qui soit suffisamment éloigné
    pour que cette tentation ne soit pas là

    donc j’ai déjà téléchargé , il y a quelque temps, le traité d’Aneros
    mais je vais m’y remettre plus sérieusement cette fois et m’astreindre à une discipline
    pour suivre ses indications pour l’essentiel,
    je vais commencer avec un Helix Progasm ou Helix Vice
    mais peut-être je vais m’acheter un Helix Trident en plus,
    Lovehoney fait de belles réductions dessus
    mais il faut payer les taxes d’entrée EU, désormais dessus, non, quelqu’un sait?

    #40936
    bzo
    Participant

    voilà, c’est déjà commandé, le Helix Trident,
    j’ai trouvé un site qui livre gratuitement en Belgique, à partir de 20 euros,
    livraison ultra-rapide, il sera déjà demain chez moi
    et le prix était bon aussi, comparé à d’autres, 43 euros

    comme cela, j’aurai le choix entre le Vice 2, mon bon vieux Progasm et le Helix Trident,
    mon G-Rider n’est pas adapté, j’en suis à peu près sûr, à ce type de pratique

    bien que si cela commence à bien fonctionner chez moi, dans la manière du Traité
    essaierai éventuellement, j’en ai une boîte avec au moins 12, de Nexus G-Rider, jamais utilisés,
    faudrait que je puisse en faire quelque chose,
    que je ne les ai pas acheté pour rien, tout de même,
    quel con j’ai été, d’en acheter autant
    mais l’époque, c’est avec ce modèle que cela fonctionnait divinement pour moi,
    j’obtenais avec des super O à la pelle,
    j’en ai eu même un , une fois, immédiatement à l’insertion,
    du coup, je m’en étais acheté plein, pour être sûr d’en avoir jusqu’à la fin de ma vie

    en fait, je fais cela un peu avec tout, quand je trouve un modèle de sandales que j’aime beaucoup,
    j’en avais aussi au moins 6 ou 7 paires,
    pour beaucoup d’autres choses aussi

    #40938
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @bzo,
    Ça semble aussi difficile de « revenir en arrière » pour toi que d’avancer pour certains hommes qui cherchent à découvrir le plaisir prostatique.
    Bon cheminement @bzo !

    #40939
    bzo
    Participant

    Ça semble aussi difficile de « revenir en arrière » pour toi que d’avancer pour certains hommes

    oui, effectivement, je m’y attendais pas,
    cela m’a beaucoup frustré hier soir de me rendre compte que je n’y arriverais probablement pas ainsi
    mais maintenant je comprends exactement pourquoi

    ma manière actuelle est issue totalement de mon époque massage prostatique,
    de la technique un peu particulière que j’avais, en ce temps,
    c’est une lente mutation de celle-ci, caractérisée par le passage du masseur à l’aneroless
    mais la différence essentielle, c’est l’éveil du yin en moi

    en effet, à l’époque, j’ai commencé à sentir cette possibilité en moi et je commençais à la développer
    mais néanmoins, pendant tout un temps, j’ai été encore capable d’avoir des orgasmes prostatiques, des super O
    cependant, au fur et à mesure que le yin s’emparait de plus en plus de mon corps,
    la fréquence des orgasmes prostatiques a diminué
    pour finalement complètement cesser,
    c’est même pour cela que je suis passé aneroless, je ne comprenais pas ce qui se passait,
    pourquoi je n’y arrivais plus trop

    ce que je ne savais pas encore à l’époque,
    c’est qu’en mode yin, il n’y a plus d’orgasmes prostatiques, les ondes de la prostate deviennent autre chose,
    j’avais de plus en plus de sensations en mode yin dans tout le corps,
    j’étais très content de cela, je continuais de développer cela
    mais je n’avais pas compris que cela m’éloignait aussi de plus en plus des orgasmes prostatiques,
    aujourd’hui, la mutation est complète, je ne regrette pas ce choix
    car mon corps en mode yin, est devenu comme un instrument de musique, aux multiples cordes bien accordées
    qui m’offre une infinie variété de nuances de volupté à chaque instant, n’importe où,
    que je sois occupé avec autre chose ou pas,
    enfin j’ai déjà décrit tout ce que ma pratique actuelle m’offrait,
    je ne veux en aucune façon perdre tout cela

    cependant, à côté, je vais essayer de développer une pratique prostatique, à nouveau,
    les deux, ensemble, seraient merveilleusement complémentaires, ce serait, juste, parfait,
    ce qui bloque jusqu’ici, dans mes essais
    c’est que je tentais de retrouver ma pratique ancienne,
    elle n’est plus possible justement à cause de ce mode yin qui peut venir tellement facilement s’emparer de mon corps,
    les mouvements du masseur ou les contractions aneroless dans ma pratique actuelle,
    sont toujours identiques à ce que j’avais à l’époque, plus fouillés, plus sophistiqués
    mais fondamentalement partant du même principe,
    c’est-à-dire, comme des mouvements de va et vient, de pénétration, dans le bassin,
    à l’époque, avec ce type de mouvements, je parvenais à obtenir des orgasmes prostatiques
    car le yin n’était pas encore développé,
    aujourd’hui, ce n’est plus le cas, dès que j’esquisse même ce type de mouvement dans le bassin
    que ce soit aneroless ou avec masseur, le yin est immédiatement partout présent en moi,
    même si j’essaie de rester immobile, de ne pas me caresser, de garder les cuisses bien écartées
    pour qu’il n’y ait pas d’ondes génitales qui interviennent

    donc actuellement, la seule solution que je vois,
    c’est d’essayer par une voie radicalement différente, qui n’a rien à voir, avec ma pratique actuelle,
    c’est un gros défi,
    parce que je me souviens à mes débuts, cela m’avait fortement rebuté, la manière du Traité
    mais bon, on va voir, je vais essayer,
    je compte sur mon envie de retrouver des orgasmes prostatiques, pour persévérer,
    pour trouver la patience au fond de moi

    #40964
    bzo
    Participant

    ah quand je dis que j’écris plein de bêtises par ici,
    j’avais encore tout faux avec mes derniers messages juste au-dessus

    ce soir, me suis mis au lit, avec la ferme intention de m’y essayer dans la manière du Traité,
    pour ce faire, j’ai relu un peu celui-ci,
    sorti mon bon vieux Progasm blanc, le premier masseur avec lequel j’ai eu des sensations, sorti aussi le Vice2,
    sorti le lubrifiant et vogue la galère

    après quelques minutes, façon Traité,
    j’ai eu exactement les mêmes réactions qu’à mes touts débuts, un profond ennui et un profond rejet,
    du coup je me suis mis faire peu à peu comme je fais depuis toujours,
    des va et vient plus ou moins vigoureux, des mouvements de pénétration
    et quel n’a pas été ma surprise, d’immédiatement commencer à ressentir du plaisir

    ma prostate s’était tout simplement réveillée et c’était délicieux,
    je retrouvais tous mes automatismes, le plaisir devenait de plus en plus intense rapidement,
    aucune envie de serrer les cuisses pour y mêler des ondes génitales,
    aucune besoin irrésistible non plus ressenti de me laisser envahir par le yin,
    la prostate seule, me suffisait, elle donnait déjà suffisamment de nourriture à ma chair
    pour ne pas ressentir le besoin de basculer en mode yin

    au bout d’un bon quart d’heure, je décidai de tester avec le Vice 2,
    encore mieux, encore plus de bonnes ondes dans mon bassin,
    je crois que hier, je n’étais pas encore suffisamment dans le bon état d’esprit
    pour décider ma prostate à participer

    après, dans la foulée, je me suis dit pourquoi pas le G-Rider,
    après tout, c’est lui qui a été toujours mon chouchou, mon destrier d’élection,
    aussitôt pensé, aussitôt fait
    et vlan, en plein dans le mille, sa grosse tête d’alien en silicone noire,
    c’est comme si elle allait directement peser sur toute ma prostate
    puis s’enfoncer en elle comme dans du beurre,
    mon dieu que c’était bon, je dois avoir eu quelques mini-orgasmes
    mais le but, là avant tout, c’était de tester, d’explorer,
    aussi j’ai alterné sans cesse entre ces trois masseurs
    et je suis arrivé à la conclusion que j’ai bien fait de m’acheter une douzaine de G-Rider,
    après tout, ils pourraient très bien me servir,
    d’ailleurs dans mon testament, je demanderai à être enterré avec mes G-Rider,
    les Egyptiens se faisaient mettre dans leur sarcophage plein d’objets en or,
    moi, mes masseurs en silicone préférés me suffiront,
    on sait jamais après tout,
    cela serait très certainement plus utiles dans l’au-delà que plein de babioles en or

    mais je n’étais pas au bout de mes surprises,
    après donc , ces retrouvailles avec un massage prostatique en mode yang,
    une fois que j’ai décidé d’arrêter, après une bonne heure,
    directement, je me lançais en mode yin, dans ma manière habituelle,
    oh l’extraordinaire contraste entre les deux façons de faire!
    c’est bien comme je le pressentais, des sensations tellement diamétralement opposées,
    après avoir exploré un peu, à nouveau, la face visible de la lune,
    là je suis retourné derrière, la où il fait tout le temps sombre, où l’on va moins souvent,
    j’ai entrevu en un flash, à quel point ces deux manières,
    vont me permettre d’élargir mon horizon sexuel, en menant de front et alternant ces deux pratiques

    cerise sur le gâteau,
    après j’ai essayé en aneroless, en tête à tête avec la prostate et cela a fonctionné aussi,
    superbement même, toujours cette impression d’avoir un masseur parfait entre les jambes, en aneroless,
    un dont la taille et la forme s’adaptent automatiquement au besoin du moment
    et là aussi, aucune difficulté à rester en mode yang,
    la prostate éveillée et me dardant seule ses ondes dans le bassin,
    suffisait à éteindre en moi tout besoin de basculer en mode yin

    après quand j’eu terminé cela aussi,
    je recommençais à me caresser passionnément, à me laisser à nouveau envahir par le yin,
    sentir des flots d’ondes génitales, venir se mêler à celles de la prostate,
    bon dieu, je suis en train de devenir riche comme Crésus, sexuellement

    #41002
    bzo
    Participant

    se laisser envahir par le yin,
    on n’imagine pas à quel point, c’est facile,
    il suffit d’oser se laisser aller, sans se préoccuper de rien,
    d’aucune limite, d’aucun tabou,
    juste suivre son désir

    je prends une posture
    et c’est comme si une partie de mon corps
    servait de toboggan à tout le reste

    je me lâche, je lève toutes défenses, je semble dévaler une pente,
    la volupté comme une ouate chaude, soyeuse, de plus en plus partout,
    roulant, coulant, avec délectation, dedans, m’en imbibant, m’en laissant inonder

    la grâce dans l’instant, ma chair en chute libre,
    ma chair libre de vivre les énergies comme cela lui chante,
    des ailes sous la peau

    #41003
    bzo
    Participant

    je suis en forme aujourd’hui,
    je vas et je viens à mes occupations du matin,
    dans ma chair comme un collier de plaisir de tous les couleurs, ensoleille mes instants,
    fait sourire mes sens
    je fais mon thé en plaisir, je marche en plaisir, je prépare le four pour les petits pains, en plaisir,
    je me gratte le nez en plaisir

    dans mon bassin, un petit feu constant, je marche un peu en serrant les fesses
    et déjà c’est une douce explosion, ça part dans tous les sens,
    c’est de la vie concentrée,
    du pur jus des profondeurs entrant en contact avec ma chair

    cette après-midi, visite aux grands arbres de la forêt,
    ces éjaculation figées vers le haut, sortant des reins de la terre, poussant lentement au fil des siècles,
    le jus végétal de la terre, toujours vers le haut,
    en même temps à des milliards d’endroits, jets délicieux de ses reins,
    l’air leur fait à tous comme une fellation d’oxygène qui dure, dure, dure,
    l’éclaboussante splendeur de la nature

    je la sens en moi aussi, la splendeur de la nature, entre mes reins,
    les énergies montent sans cesse en moi, la terre éjacule en moi aussi,
    éjacule dans mes muscles, éjacule dans mon sang, éjacule dans mon cerveau,
    je verdoie de l’intérieur, éblouissement des instants, bruissements de toutes mes feuilles

    #41008
    bzo
    Participant

    avez-vous joui déjà tout en vous lavant les dents?

    eh bien, c’est ce qui m’est arrivé , il y a quelques minutes,
    je m’étais lancé dans cette opération d’hygiène buccalle
    tout en effectuant des petits mouvements du bassin en serrant et en desserrant mes cuisses
    et faisant aussi monter de petites contractions

    cela s’enflammait de plus en plus en bas
    tandis que je restais juste un minimum concentré sur la manipulation de la brosse à dents,
    soudainement j’ai senti comme une vague très chaude et très intense s’échapper de mon bassin
    et commencer à envahir mon tronc,
    mes yeux se refermèrent

    ma bouche avec la brosse bougeant machinalement,
    me semblait comme une caverne avec des mouvements bizarres dedans,
    entourée d’un flux constant de lave soyeuse,
    je me sentais dissous dans ce flux, n’existant plus que par lui

    cela a duré quelques instants, quel délice

    #41009
    bzo
    Participant

    je regrette un peu d’avoir acheter cet Helix Trident,
    je me dis qu’il n’est pas près de sortir de sa jolie boîte, 43 euros de perdu

    mais en même temps, je me console en ayant cette réflexion
    que si on veut prendre sa prostate autant au sérieux qu’elle le mérite,
    on se doit d’être comme un plombier professionnel
    qui a dans sa boîte, des outils dont il se servira rarement, voire jamais
    mais qu’il se doit d’avoir au cas où
    pour parer à toutes les situations possibles et imaginables

    le fait est que désormais ma prostate réagit à nouveau quand je la sollicite, elle seule,
    elle avait trop pris l’habitude ces derniers années
    de n’entrer en action qu’en association avec les ondes génitales
    et puis en mode yin

    là depuis quelque jour, elle réagit aussi en mode yang et aussi quand je ne la sollicite qu’elle,
    même si ce déclic a eu lieu avec un masseur, le Progasm, plus précisément,
    je n’ai plus envie maintenant que de continuer aneroless, tellement je me sens plus à l’aise,
    il n’y a pas toutes ces manipulations avec le masseur,
    le sortir de son tiroir, ainsi que le lubrifiant, sortir des mouchoirs en papier,
    enduire le masseur, mettre un peu de lubrifiant dans le cul aussi, essuyer le surplus sur les doigts, ailleurs,
    l’enfoncer lentement
    et puis après, le retirer, éventuellement le bout plein de merde,
    jamais très ragoutant

    alors qu’A-less, eh bien, c’est rien de tout cela bien sûr
    et puis pour reprendre une image que j’aime bien,
    qui correspond très bien à ce que je ressens avec les contractions,
    chez moi en tout cas, avec ma façon de pratiquer,
    c’est comme si la contraction formait un masseur
    à la forme et à la taille s’adaptant instantanément au besoin du moment,
    on peut bouger comme on veut, la contraction forme toujours comme un masseur idéalement placé,
    idéalement remontant en moi, appliquant directement toute la pression qu’il faut,
    selon mon désir à un moment donné

    mais je vais essayer de persévérer avec masseur aussi,
    les sensations sont différentes, cela vaut la peine,
    enfin on verra, je ne vais pas non plus trop me forcer la main,
    je ne trouve jamais le temps de faire tout ce que j’aurai envie,
    pourtant je ne suis pas marié, pas d’enfants, je n’ai que moi-même de qui devoir m’occuper, grosso modo

    c’est le boulot en fait, même comme cela en télétravail, ça bouffe un tiers de la journée,
    c’est énorme en fait, si on considère qu’on dort un autre tiers, enfin pas moi, 5 heures en moyenne,
    il ne reste que le dernier tiers à partager entre les tâches domestiques, administratives, les loisirs,
    la pratique

    ceux qui ont des enfants, une compagne ou un compagnon, chapeau,
    trouver encore du temps pour eux, quelle gageure ,
    dans 4 ans quand je serai à la retraite, je n’aurai plus d’argent, juste assez pour survivre
    mais au moins , j’aurai tout mon temps pour lire les livres que j’ai accumulés,
    les films et les séries que j’ai téléchargés
    et puis pratiquer de toutes les manières possibles et imaginables
    sans penser sans cesse à optimiser mes moments
    pour ne pas avoir l’impression de ne pas les avoir exploités comme j’aurai pu,
    juste tout laisser venir, sans plus avoir peur de perdre mon temps et de ne plus en avoir

    #41046
    bzo
    Participant

    le plaisir est comme une trappe qui s’ouvre en moi
    qui me permet d’accéder à un autre monde
    mon corps semble se réveiller, jusque là, il était comme en sommeil,
    somnolant le jour, somnolant les instants,
    là soudain, les vivant,
    là soudain, tentant de goûter chaque instant,
    d’en extraire la quintessence

    quel autre magie ici bas que les sensations et les émotions?
    juste s’offrir quelques moments de vraie vie,
    juste avoir un peu d’intensité en soi,
    juste sentir un peu d’épaisseur en soi,
    sentir un peu d’épaisseur à ce monde,
    sentir un peu de vie concentrée en soi

    ne plus sentir que tout est dilué, que tout est dissolu, que tout est figé,
    que tout est régi, codifié, réglementé, jusqu’au fond de nos cellules,
    qu’il y a vraiment un vibration derrière tout cela,
    derrière tout cela et dans les profondeurs de notre chair

    #41054
    bzo
    Participant

    quel délice de chaque instant de sentir ma chair tellement prête au plaisir,
    tellement prête à tout instant au plaisir,
    j’ai en moi, comme une meute de vibrations, constamment sur le qui vive,
    constamment sur la ligne de départ, prête à s’élancer,
    ce n’est sans doute pas raisonnable à certains égards mais c’est tellement bon ainsi,
    j’ai fait germer tout cela, j’ai fait pousser tout cela,
    patiemment, méthodiquement, avec toute la considération nécessaire

    pouvoir mêler des sensations de volupté, de jouissance, aux actes les plus banals du quotidien,
    comme je le fais désormais quand je le veux,
    c’est donner au sexe une tout autre perspective,
    cela devient un dialogue intime avec son corps, possible à la moindre envie,
    chaque moment peut prendre un relief extraordinaire, inattendu,
    chaque geste, chaque mouvement, quelque soit l’occupation

    s’injecter du paradis dans la chair, à haute dose,
    s’injecter de la complicité radicale, de la communion, avec son corps, à haute dose,
    questionner ses limites, explorer l’inconnu en soi, à haute dose,
    c’est ma façon de remonter l’Amazone en pirogue, loin de toute civilisation,
    prenant des risques, ne comptant que sur moi,
    m’offrant des sensations fortes à la pelle,
    partant à l’aventure, là où personne n’a jamais été

    je serre un peu les cuisses et les fesses, sur ma chaise de bureau, là en cet instant
    (pour vous, ce sera déjà du passé quand vous lirez ces mots
    mais pour moi, c’est pour l’instant, c’est en train de se passer tandis que j’écris ces mots),
    je serre donc un peu les cuisses et les fesses,
    comme tout mon corps, semble directement envahi de volupté, d’ondes prostatiques,
    c’est comme une inondation cataclysmique, les parois cèdent de toutes parts,
    en arrière-plan, mon sang semble devenir chatoyant et soyeux dans la nuit de ma chair,
    je deviens tellement embrasé, en un instant, tout devient tellement caressant, tellement caressé,
    surtout entre mes reins, une splendide lascivité animale s’installe,
    oh, comme j’ai envie d’onduler, de sentir mon bassin bouger, j’en ai envie de tout mon être
    de sentir tout mon intérieur comme tituber d’ivresse, à chaque mouvement, à chaque geste

    cela me fait bander aussi pour l’instant, le petit tube de chair s’est raidi, d’écrire ces mots,
    bonjour, mon sexe durci, entre mes jambes, pointant fièrement,
    je te salue, ô vaillant guerrier de la reproduction de la race,
    qui ne sert pas trop, même pas du tout, ces dernières années, de manière conventionnelle,
    pas de va et vient régulier dans quelque orifice de chair accueillant ma turgescence passagère,
    mais mon bougre, on s’amuse quand même bien ensemble,
    même sacrément bien ensemble, je te sens finalement satisfait malgré tout,
    très satisfait même de toutes ces spécialités de cuisine locale qu’on a concoctées ensemble
    pour satisfaire notre faim,
    nous dégustons des mets rares, très cher,
    aux ingrédients riches, raffinés et aux nuances variant à l’infini

    je me caresse lentement, partout, je me balance voluptueusement, entre mes propres bras,
    je me frotte comme contre moi-même, comme corps à corps, en chaleur de plus en plus,
    j’ai envie de me sentir pénétré par quelqu’un, j’ai envie de me sentir pénétrer en quelqu’un,
    j’ai envie des deux en même temps,
    tout seul, ça ira aussi, j’ai les clefs

    j’ai envie de me sentir raide, turgescent, des pieds à la tête,
    de bander de tout mon être, comme un âne, vers le ciel
    place, place en moi-même, à tout mon être bandant comme un âne!

    pour cette turgescence toute spéciale, de moi-même, vers moi-même,
    je serais aussi un sexe accueillant, profond, enveloppant, des pieds à la tête,
    de tout mon être, j’engloutirais goulument, j’assimilerai à mes entrailles tout ce qui y rentrera,
    me gober comme une huître, oh que le festin entre mes jambes commence,
    j’aime sentir toute cette raideur à l’oeuvre (voilà que je rebande, rien que d’y penser),
    elle me va bien, elle me va comme un gant, elle me va et vient comme un gant

    #41055
    bzo
    Participant

    je me suis toujours réveillé souvent la nuit,
    c’est comme cela, 10, 15 fois, parfois plus,
    cela me fait comme un sommeil en gruyère, plein de trous,
    c’était plutôt ennuyant qu’autre chose, évidemment

    mais plus maintenant, plus maintenant, définitivement,
    désormais, à chacune de ces minuscules sorties de rêve,
    mon corps passe automatiquement en mode yin et s’offre quelques secondes de plaisir,
    10, 15, 30, tout au plus
    mais c’est tellement délicieux, tellement intense, tellement exotique

    le matin quand je me réveille désormais,
    une fraction de seconde, avant que cela ne s’envole en fumée,
    j’ai une vision panoramique de ce qu’a été ma nuit
    et cela m’enchante, cela me ravit

    un entrelacement d’aventures extraordinaires et puis de moments de lubricité débridée, de dévergondement sans limites,
    c’est comme une immense mosaïque colorée, plein de tumulte sensuel et d’aventures haletantes,
    une exploration d’un monde mystérieux, en même temps qu’une orgie,
    sans règles, ni lois, je me suis déambulé toute la nuit,
    visitant mille lieux, faisant toutes sortes de rencontres,
    le tout rythmé par le délire sensuel de ma chair
    qui se mettait en roue libre instantanément à chaque fois que je me réveillais,
    cela me faisait comme un liant merveilleux, une ponctuation idéale
    pour tisser la plus divine des tapisseries qui soit

    #41057
    bzo
    Participant

    le mode yin crée une brèche délicieuse dans notre chair

    c’est d’abord, une ouverture, à peine,
    le chas d’une aiguille, vaguement quelque part, qui démange un peu
    puis cela grandit, cela se creuse, est de plus en plus prononcé,
    se met à vibrer par moments, à être parcouru de frissons de chaleur

    finalement, elle vient prendre sa place, avec ostentation, dans notre bassin,
    c’est désormais comme si on était assis sur une béance délicieuse,
    qui se plie et se déplie, qui se chiffonne plutôt et qui se déchiffonne,
    semble un peu changer de taille et de forme, sous nous, au moindre mouvement
    si on y fait attention

    c’est un peu comme un papillon qui sort de sa chrysalide, en mode express, en mode accéléré,
    ouvre ses ailes un peu, les referment, les réouvrent, les referment, les fait frissonner
    et déjà retourne dans son cocon,
    s’est envolé entretemps, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout

    juste bourgeonner un peu sur place, goûter à l’air,
    s’imbiber un instant de soleil et de vent

    une béance à travers laquelle tout un univers semble prêt à surgir, parfois,
    semble se bousculer au portillon, s’y presser en désordre,
    les ailes sont alors prêtes à s’ouvrir en grand, un instant,
    à faire entrevoir leur chatoiement multicolore,
    irrésistiblement tendre, velouteux, frissonnant

    le mode yin, c’est le royaume de la courbe,
    elle devient reine, elle devient roi, pour un moment, en nous,
    elle s’installe partout, dans le moindre de nos gestes, dans le moindre de nos mouvements,
    dans notre respiration, dans nos gémissements

    sous nos doigts, la courbe s’anime, elle devient danse, entre en contact avec la peau
    mais ce qu’elle préfère avant tout, c’est le bassin,
    là elle peut se démultiplier à l’infini,
    devenir océan,
    la courbe mouvante, la courbe puissante, la courbe sur son trône,
    la courbe dansant sous l’horizon

    la courbe filant en l’air aussi, le chant du vent
    qui passe un instant en nous
    qui a fait le tour du monde,
    depuis la nuit des temps
    qui tourne, qui tourne

    la pyrotechnie du moment,
    que jaillisse Versailles,
    que jaillissent les fontaines d’énergie,
    que jaillisse le palais illuminé,
    que jaillisse les ombres dansantes à toutes les fenêtres

    #41067
    bzo
    Participant

    mes séances nocturnes qui viennent meubler quand je me réveille pour quelques secondes,
    sont juste tellement satisfaisantes,
    elles sont justes parfaites, les caresses sont parfaites, les doigts semblent danser comme des virtuoses sur ma peau,
    les contractions remontent avec expertise, précision et délicatesse
    et puis les frottements de mes cuisses sur mes génitaux
    éveillent plus de volupté que jamais,
    à chaque contact, c’est comme un nuage de sensualité chaude, vibrante, soyeuse
    qui se répand depuis mon bassin, renforcée par les ondes prostatiques
    puis rejointes encore par les ondes allumées par mes mains lentement se déplaçant

    juste des moments de telles extases sensuelles, de telle communion brève
    mais tellement incroyablement intense, totale, avec mon corps
    qu’encore maintenant, deux heures après mon réveil,
    je sens encore ma chair vibrante, passionnée, émue,
    l’impression d’avoir fait l’amour divinement toute la nuit avec ma muse,
    me sentant en même temps rassasié d’amour charnel mais de plus en plus excité de recommencer,
    de vivre de pareilles moments d’incandescence

    ce sont des sortes d’élans de tout mon être, je m’élance sans rien retenir,
    tout travaille ensemble, la coordination le dialogue sont sans faille,
    la nuit ainsi, aucune inhibition, je ne me rends même pas compte de ce que je fais,
    juste je le fais, conduit totalement et uniquement par le désir,
    aucune entrave nulle part

    #41076
    bzo
    Participant

    libre dans ma tête, libre dans mon corps,
    même pas peur

    je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir bouleversé mes goûts sexuels avec ma pratique en mode yin,
    je ne me sens pas plus attiré par les hommes qu’avant,
    un peu tout de même mais comme depuis toujours,
    cette secrète envie de prendre de temps à autre une queue dans ma bouche,
    de sentir un gland chaud entre mes lèvres, de passer et repasser la langue dessus,
    je ne l’ai encore jamais fait, juste chipoter quelques dards avec les mains

    je veux dire, pourtant durant ma pratique au quotidien,
    mon plaisir est au féminin essentiellement, en mode yin,
    mes gestes vont se féminiser souvent, en partie, voire totalement même par moments,
    pourquoi le cacher, j’aime vraiment cela, j’aime vraiment de plus en plus cela,
    me dandiner, bouger les hanches, me caresser
    toute mon attitude, mes mouvements, tout devient féminin par moments, mes gémissements, aussi,
    d’ailleurs une fois, mon voisin italien, m’a fait une remarque, en forme de clin d’oeil, de mâle à mâle,
    me suggérant que ma compagne a du bien prendre son pied, à entendre ses cris et ses gémissements, la nuit dernière,
    mais c’était moi, rien que moi, masculin et féminin entremêlés, masculin et féminin confondus,
    tout le concert de hier soir,
    je ne lui ai pas dit, bien sûr,
    j’ai juste souri, un sourire entendu, de mâle à mâle

    j’adore balancer mon corps, donc, onduler des hanches,
    me toucher, me caresser, gémir, gémir, m’enlacer,
    bander aussi, c’est bon, bander
    bander en se dandinant, c’est encore mieux,
    le sexe raidi se dandinant, moi me dandinant aussi, on se dandine, ensemble, lui et moi,
    chacun de son côté, on se dandine, il y a tout de même une certaine proximité dans le rythme

    frotter mon bout de viande turgescente avec mes cuisses, qu’est-ce c’est chaud tout de suite,
    je sens des ondes s’élancer partout dans mon bassin, se répandre plus loin rapidement,
    fou de volupté, je suis,
    accroc à cette soie chaude, caressante, vibrante qui m’envahit en ondoyant comme des vagues

    mon sexe raidi, j’aimerai bien y donner un coup de langue de temps à autre
    mais il faut devenir contorsionniste pour cela,
    c’est pas pour moi,
    plutôt j’aimerai qu’on me greffe une langue de lézard
    avec laquelle, je pourrai léchouiller mon gland quand l’envie me prend

    sentir les contractions remonter en moi, oh, c’est le pied absolu
    cette sensation de pénétration, de raideur dans mes entrailles qui enflamme tout sur son passage,
    je ne sais pas si j’aurai le même plaisir si quelqu’un d’autre s’y mettait,
    m’enfonçait son bout dressé en moi
    mais en tout cas, tout seul, je prends sacrément mon pieds ainsi

    le plaisir est là en nous, le plus massivement, du côté de ce féminin enfoui en nous,
    dès lors pragmatiquement, j’ai fait ce qu’il fallait,
    rien de plus, rien de moins
    mais après une fois que la séance est terminée,
    enfin chez moi, à la maison, quand je suis tout seul, elle ne se termine jamais vraiment,
    elle est mise en suspens pour quelque temps
    mais le moteur continue de ronronner en moi

    mais une fois que la séance est terminée, je disais donc, j’ai la sensation de redevenir monsieur tout le monde,
    aucune envie de m’habiller en jupe ou de me maquiller, de commencer à me déhancher devant d’autres,
    juste j’ai ce jardin secret un peu, beaucoup, spécial
    mais il est juste pour moi, personne d’autre

    #41080
    bzo
    Participant

    parfois, je reste pendant de longues minutes
    juste à malaxer entre mes cuisses, mes bijoux de famille,
    de gauche à droite et de droite à gauche,
    je pétris la bonne pâte

    cela dégouline de tous les côtés en moi,
    de la chaleur soyeuse, en filaments de plus en plus nombreux,
    je presse, je presse, doucement, mécaniquement
    et je ferme les yeux
    et je déguste

    de temps à autre, je laisse une main prendre contact avec ma poitrine
    pour aller caresser un sein,
    ma paume s’en saisit, le serre un peu,
    commence à frotter la pointe dans tous les directions

    je me cambre, je serre les fesses, je rejette la tête bien en arrière,
    comme c’est bon de sentir cette chair s’enflammer de tous les côtés,
    la caresse intérieure est divine, tout mon être semble en bénéficier, pas une cellule qui est oubliée,
    oh oui, voilà bien, le seul plaisir qu’il me faut pour le moment,
    ces flots de volupté qui m’inondent jusqu’au fond de l’âme,
    fondant ma chair en un océan soyeux

    #41081
    bzo
    Participant

    quel moment délicieux désormais chaque jour
    quand je vais prendre ma douche

    rien que le fait de me savonner lentement, méticuleusement, bien partout (c’est hygiénique en plus),
    tout en laissant mes cuisses jouer avec mes bijoux de famille
    et en bougeant un peu les hanches latéralement, comme j’aime tellement le faire,
    danse lascive, touillage érotique entre mes reins,
    je deviens tout chose, l’excitation m’envahit à la vitesse grand V

    mes gémissements, mes râles, se mêlent au bruit de torrent de la douche,
    ça aussi, toute cette eau chaude qui dégouline sur ma peau,
    cela a un effet irrésistible, comme une caresse généralisée diffuse,
    l’action de mes doigts, celle de mes hanches dansant doucement, langoureusement,
    semblent venir se fondre au manteau enveloppant des millions de gouttes chaudes

    comme c’est bon un corps tellement réactif, tellement complice,
    comme on s’entend, comme on se comprend,
    c’est un constant dialogue, je suis à son écoute entièrement,
    je lui pose des questions, avec mes gestes, mes mouvements, mes caresses, mes contractions,
    lui me répond avec des sensations de toutes sortes, avec de la jouissance

    j’écoute ce qu’il m’a dit, je l’analyse instantanément, d’instinct, tout en dégustant,
    j’adapte en fonction toutes mes actions,
    je cherche un accord entre ce qui va suivre, entre ce que je vais faire et ce qu’il vient de me dire
    que l’enchaînement soit parfait, sans aucun accroc,
    comme si on se passait le relais constamment
    dans cet élan du désir qui nous entraîne toujours de l’avant

    #41091
    bzo
    Participant

    la nuit a encore été chaude,
    j’arrive à me lâcher d’une façon tellement intégrale durant ces très courtes périodes de temps
    où je me réveille pendant mon sommeil,
    cela ne dure que quelques secondes
    mais je suis emporté tellement loin par le désir

    c’est une sorte de danse tourbillonnante, le rêve semble même ne pas s’interrompre,
    juste qu’il s’emplit de volupté, de sensualité soudainement,
    que mon corps s’active, est incandescent, que je gémis, que dis-je, que mes entrailles chantent
    mais je reste comme un pied dans le rêve

    mes mains vont et viennent sur mon torse, mes cuisses, mes seins, j’ondule à l’horizontale sur le matelas,
    liane lascive ivre, ma chair brûlante de désir, instantanément en roue libre,
    mon cerveau encore pas tout à fait là, pas du tout même, complètement dans les vaps,
    c’est sans doute l’explication, mon cerveau est encore passablement déconnecté, ne manifestant aucune résistance,
    la voie est libre, sans le moindre obstacle pour le galop,
    le mustang peut accélérer, se lâcher sans arrière-pensée,
    aucune réalité autour de moi, juste l’obscurité et le contact du drap, du matelas

    mon corps galope, comme il galope, je m’imbibe de tout cela, c’est divin,
    la volupté est partout, je barbote dedans des pieds à la tête,
    quelle façon sublime de passer les quelques instants de ce vague réveil,
    déjà je replonge dans mon rêve, emportant avec moi, partout des traces de plaisir,
    m’attendent les personnages de mon rêve qui se sont figés en m’attendant,
    ils me voient revenir, ils sourient d’un air complice,
    ils voient sur moi partout les traces des quelques moments sexuels que je viens de passer,
    là tout se remet en route, le rêve peut continuer,
    Indiana Jones sous lsd, c’est reparti,
    comme les vibrations sont bonnes, encore meilleures après ces quelques moments de détente sexuelle délicieuse
    où le mode yin s’est emparé si complètement de moi,
    a chanté si merveilleusement en moi

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