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20 sujets de 241 à 260 (sur un total de 341)
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  • #26569
    bzo
    Participant

    alors un petit résumé des festivités du week-end

    samedi, mort de fatigue,
    dans un premier temps je décide de passer mon tour pour ce soir
    mais finalement, je me suis dit qu’il me faut tout de même une petit dose de plaisir,
    quelques orgasmes dans les tuyaux

    me suis mis au lit 10mn, mon orgasme au premier contact a été fidèle au rendez-vous,
    2 bonnes minutes,
    bref j’ai pu m’endormir après comme un bébé qui a eu son biberon et qui a fait son rot

    ce soir, une heure et demie,
    orgasme d’accueil très long, 3 bonnes minutes à peu près,
    en fait je me suis rendu compte que désormais à part ce premier orgasme
    du premier contact du masseur avec la prostate,
    après durant ma séance, je ne saurai plus dire si j’en ai eu d’autres, d’orgasmes,
    car le plaisir à chaque instant est devenu tellement intense
    que j’ai l’impression de jouir à peu près tout le temps

    ce que je peux identifier uniquement désormais comme moments à part, moments hors norme,
    ce sont les super O, j’en ai souvent, plusieurs par semaine,
    eux par contre il n’y a pas moyen de les rater,
    c’est comme s’ils annonçaient leur venue par des tambours et des trompettes,
    plus précisément des tremblements, des spasmes, des convulsions

    dès que je les sens s’installer, je suis pris déjà d’une excitation sans bornes
    comme une midinette qui va rencontrer une superstar
    car je sais que la suite d’un instant à l’autre, , ça va être,
    une toute grosse vague mais toute toute grosse, va débarquer et tout emporter sur son passage

    elle ne durera cependant pas bien longtemps, elle explosera rapidement en plein vol
    car les spasmes, les convulsions, les tremblements vont se renforcer

    après ce ne sera plus que chutes d’eau , torrent sauvages de montagne, trombes, de tous les côtés,
    un déluge anarchique de jouissance rythmé par les spasmes, les tremblements et les convulsions,
    une durée moyenne de ces super O pour l’instant de 30 secondes à 1 à 2 minutes

    parfois plusieurs s’enchaînent, là cela devient de l’extase comme décris longuement plus haut,
    spasmes, tremblements et convulsions disparaissent

    #26570
    Ch313
    Participant

    Dimanche 11 mars
    Galère
    J’aborde la phase ‘rewiring’ et ‘rewriting’
    Les sensations sont toujours très présentes sans être précises
    Mais quand l’urologue tâte ma prostate, il passe son doigt de droite à gauche, de bas en haut, appuie plus ou moins etc pour faire son diagnostic, je ne sens rien à part que quelque chose est dans mon rectum. C’est là la base de mon problème.
    J’avais donc beau insister à mes débuts, j’étais ‘mal barrée ‘
    Maintenant que c’est bien cicatrisé, comment vais-je reprendre mes essais. Où est le problème ?
    Serais-ce une déficience nerveuse ? Peu probable, la prostate n’est pas un organe réflexe donc s’il y a éjaculation, c’est une commande du cerveau donc il y a connexion. C’est la partie câblage le ‘wiring’ -filerie-.
    Un manque d’influx possible, j’ai une éjaculation faible en puissance.
    Donc une limitation quelque part.
    Ou un blocage ? Là c’est du domaine du ‘rewriting’ Réécrire le logiciel qui ne vas pas. Recréer les ponts qui manquent dans mon subconscient.

    En fait ce vide à combler transposé en vagin à remplir, c’était si facile, trop évident. Mon cerveau me l’a permis. J’ai découvert l’orgasme femme. Je différencie le plaisir la jouissance de l’orgasme.
    De l’homme je n’ai que le plaisir éjaculatoire. Pourquoi n’aurai-je pas accès à l’orgasme masculin ?

    Lundi matin,
    il est trois heures, ma compagne n’arrête pas de me pousser, comme je vais bientôt tomber, je me lève. Je m’installe dans mon fauteuil. Les sensations diffuses ne m’ont pas quitté.
    Allez, je me lance. Il y a longtemps que je n’ai pas utilisé le masseur. Je l’introduit donc doucement. Je mets mes écouteurs et lance une musique que je pense appropriée. Je prends une respiration lente et profonde pour endiguer les premiers spasmes qui secouent mon pubis.
    Un quart d’heure de détente (Ha l’Eutonie a du bon). Les spasmes reviennent au diaphragme entrecoupant ma respiration.
    Maintenant je prends le contrôle de ma respiration, c’est elle qui encadre les spasmes. Je ralentis doucement en approfondissant mes expirations. Mon bassin roule doucement, imperceptiblement d’avant en arrière. Une douce chaleur envahit mon pubis d’une cuisse à l’autre.
    Des spasmes reprennent engendrant des gémissements dans ma gorge. Mon bassin roule plus fort pendant pendant que des contractions venues de je ne sais d’où font aller et venir le masseur. J’ai la bouche grande ouverte avec de longues inspirations. Une langue lèche mon périnée, une langue de braise qui m’arrache doucement de longs râles.
    Il est déjà plus de quatre heures
    Les va et viens du masseur s’amplifient ainsi que les mouvements du bassin qui les accompagnent. Avec parfois des poussées comme pour l’expulser. Je multiplie les mouvements du bassin de droite à gauche.
    Je caresse mes seins doucement, je les effleure, mon bassin s’accélère,
    Le masseur tourne, la poignée masse ma fesse droite, la petite boule ma fesse gauche. Le masseur me masturbe de l’intérieur. Je suis en érection. Je veux être en moi. Viens ! Baises moi ! Le masseur s’échappe, je le remets en place. Maintenant je presse mes tétons en les tordant.
    Mes jambes tremblent, désordonnées. Viens au fond de moi !
    Encore. Encore. Mes tétons sont en feu. Je fais de grands cercles sur mes seins. J’inspire profondément. Je reviens au calme.
    Il est cinq heures.
    Le masseur ressort à nouveau. J’ai envie d’uriner
    Pause.
    J’ai frôlé l’orgasme, mais ce n’est pas encore pour cette fois.
    Et si ma prostate était au travail, je ne l’ai pas encore rencontrée.
    Dommage !

    #26571
    bzo
    Participant

    Et si ma prostate était au travail, je ne l’ai pas encore rencontrée.
    Dommage !

    je t’avais prévenu, il te faut t’armer de patience, cela peut être un exercice extrêmement frustrant

    c’est une épreuve à surmonter, elle nécessite de la persévérance et de l’humilité,
    d’un côté sans masseur , sans rien, tu parviens à des résultats si facilement, si totalement,
    d’un autre côté, tu as le massage avec le masseur où pour l’instant il n’y a rien de tout cela,
    c’est difficile à accepter, cela teste notre patience, notre corps réclame,
    elle veut son plaisir, elle veut ses orgasmes, elle t’incite à laisser tomber cette manière
    où la récompense n’est pas immédiatement là

    il faut tenir, ce n’est pas facile car l’état d’esprit doit être de ne rien attendre,
    se lâcher sans rien attendre, laisser ainsi le féminin prendre les commandes

    personnellement je crois qu’il n’y a aucun problème avec ta prostate,
    juste il y a cette période d’apprentissage qu’il faut surmonter en acceptant les conditions inhérentes

    #26573
    Ch313
    Participant

    Merci Bzo pour ton accompagnement
    Sûrement la reconnaître est la première étape, peut être la plus compliquée.
    L’éduquer, l’amadouer pour qu’elle me transporte sera certainement une étape encore plus longue.
    C’est elle qui me travaille, comment l’apprivoiser? Qu’elle me vienne en pleine conscience.
    Bonne journée

    #26577
    bzo
    Participant

    C’est elle qui me travaille, comment l’apprivoiser?

    il n’est pas question de l’apprivoiser.

    Toi et moi, on fait exactement la même chose,
    on convoque le féminin en nous, on le fait monter à la surface,
    on lui laisse entièrement prend les commandes,
    on ressent ainsi par le féminin,on bouge par le féminin, on jouit par le féminin ,
    on fait tout cela grâce à la prostate,
    aussi on fait participer tout le corps au festin prostatique
    pour que le plaisir ne soit pas uniquement dans le bassin mais partout

    la petite différence mais elle est essentielle, le diable est dans ce détail,
    c’est que moi, je fais tout cela avec des stimulations, des déclencheurs de l’extérieur,
    le masseur qui active la prostate (ou les contractions sans masseur) ,
    les caresses et les mouvements qui activent tout le corps
    et en font une boîte de résonance de la prostate

    alors que toi, tes stimulations, tes déclencheurs viennent de l’intérieur,
    tu passes “en revue” tes organes et tu les actives au passage,
    ton bassin où se trouve ta prostate,
    puis le corps en passant en revue les différents membres, les différents organes,
    c’est tout à fait hors norme et exceptionnel
    mais ce n’est pas pour cela que ce n’est pas possible

    il serait en effet très intéressant pour toi d’ obtenir le même genre de résultat
    en apprenant aussi à activer tout cela de l’extérieur,
    sûrement qu’il y a des différences intéressantes à vivre
    et la possibilité de varier les plaisirs

    sincèrement je crois que tu peux y arriver très vite,
    comme je l’ai déjà écrit plus haut, l’essentiel tu l’as déjà,
    il s’agit juste maintenant de faire le rewiring avec les sensations qu’il y a moyen d’obtenir avec un masseur,
    apprendre à se servir de celui-ci

    les mains, très importantes aussi,
    c’est elles qui permettent de mettre en action tout le corps,
    apprendre à se caresser avec, c’est-à-dire aussi, pour moi,
    découvrir qu’elles peuvent aussi griffer, pincer, etc,

    les mains doivent être libres de danser sur ton corps,
    libre de tout exprimer, d’injecter un peu de douleur
    en enfonçant les ongles par exemple, ce sera converti en plaisir quasi instantanément,
    cela rend les sensations plus pimentées, plus corsées
    mais il ne faut pas en abuser, j’ai testé cela, l’abus,
    c’est comme mettre trop de poivre, trop de piment dans le met, dans la soupe,
    trop, c’est trop

    #26585
    bzo
    Participant

    depuis ce déclic où je me suis senti fonctionner à 100% de mes capacités
    ou plutôt à 100% de ses capacités

    je peux convoquer désormais le féminin à volonté instantanément,
    c’est une façon de se lâcher intérieurement, de se laisser aller,
    une façon de n’opposer aucune résistance aux sens, à l’instinct, aux pulsions, au plaisir

    j’applique mes mains sur la peau
    et elle est là avec toutes ses forces vives prête à entrer en action,
    déjà c’est elle qui va déplacer ces mains, déjà c’est elle qui va cambrer ces reins
    et quand je mets en route les contractions, c’est son sexe qui les ressent

    en quelques instants, même sans masseur, je suis au bord de l’orgasme,
    je vis un rêve éveillé désormais avec ma prostate,
    et les choses s’améliorent encore chaque jour

    pas de limite, pas de limite…

    #26586
    bzo
    Participant

    Et si ma prostate était au travail, je ne l’ai pas encore rencontrée

    bien sûr qu’elle est au travail, tu ne pourrais pas être envahi par elle, mu par elle
    si ta prostate n’était pas au travail constamment dans les soutes

    Des spasmes reprennent engendrant des gémissements dans ma gorge. Mon bassin roule plus fort pendant pendant que des contractions venues de je ne sais d’où font aller et venir le masseur. J’ai la bouche grande ouverte avec de longues inspirations. Une langue lèche mon périnée, une langue de braise qui m’arrache doucement de longs râles.

    je crois que tu dois apprendre aussi à reconnaître les orgasmes prostatiques pour ce qu’ils sont,
    ils n’ont rien à voir avec l’orgasme qui accompagne une éjaculation,
    ce sont des moments où soudainement le plaisir se fait plus intense, cela peut se prolonger
    mais ne pas les reconnaître et les accueillir tels qu’ils le méritent,
    peut les tuer dans l’oeuf

    tu parles de spasmes, de tremblements,
    ce genre de manifestations physiques accompagnent en général les orgasmes prostatiques très intenses

    #26587
    bzo
    Participant

    être à 100%,
    c’est prendre un nouveau départ

    c’est prendre chaque jour un nouveau départ,
    chaque jour reprendre à zéro,
    chaque jour explorer des pans nouveaux et inconnus du plaisir,
    des intensités nouvelles, des variétés nouvelles de sensations,
    des variétés nouvelles d’orgasmes

    on n’a plus rien derrière soi,
    plus rien derrière soi à quoi s’accrocher, plus rien de familier,
    plus aucune idée de ce que l’on fait, pourquoi on le fait et comment on le fait,
    un royaume sans limites s’est ouvert,
    on est emporté,
    au galop ou au trot, c’est tout,
    la femme règne,
    la femme et ses courbes,
    la femme et ses abandons sans limite,
    la femme et son infini volupté,
    la femme au sexe qui est abreuvé par l’océan

    #26588
    Ch313
    Participant

    À te lire et te relire, Bzo, je souscris à tes propos.
    Oui, ma prostate fonctionne bien. Mais . .
    Oui, mon corps est parfois ‘en orgasme’
    Mais reconnaître un orgasme prostatique, c’est pas encore ça.
    Peut-être me manque-t-il ‘une échelle’ d’appréciation.
    J’ai eu un orgasme, le seul de ma vie, que je reconnais comme tel. Je l’ai vécu en femme. J’ai senti qu’il n’était qu’une porte et que ‘plus’ est possible. Des tas d’endroits de mon corps pourraient y participer.
    Si je devais le qualifier, je dirais que c’est un mini ‘O’.

    De l’usage des mains.
    Oui, c’est un organe doté d’un pouvoir immense.
    Mais je ne l’utilise pas. J’ai pourtant tripoté mes seins comme dans le traité d’Aneros. Sans grand résultat. Si je me masturbe, j’arrive à l’éjaculation, mais sans grand plaisir. C’est pour cela que je cherchais d’autres plaisirs.

    Apprendre à activer cela de l’extérieur.
    Oui, toute ma problématique est là. Mais ça ne marche pas.
    Je ne ressens pas les signaux -matériels, physiques ou même immatériels, psychiques- qui devraient m’interpeler.
    Du ‘psy’.
    Comme tout le monde, j’ai perdu des proches, des amis, des parents et même un enfant. J’ai toujours été incapable d’avoir une larme. La honte que je peux ressentir. Ou la culpabilité, mais de quoi ? De ne rien ressentir ? Dur, vraiment dur.
    Du physique, le matériel.
    Une anecdote :
    Adolescent, au lycée, en cours d’éducation physique j’ai reçu un javelot (de dos) dans la jambe. Je n’ai rien senti, ni choc, ni ‘piqûre’. J’ai senti que quelque chose de chaud coulait dans ma chaussette -comme si on me pissait dessus- . Ce n’est qu’en passant ma main sur ma jambe et constatant qu’elle était pleine de sang que je me suis dit qu’il se passait quelque chose.
    Autre. C’est quand je vois le sang sur la planche ou sur les outils que je m’aperçoit que je me suis coupé. Et parfois, il faut que ce soit les autres qui m’alertent.
    De l’opération de la prostate. Le médecin m’avait prévenu des douleurs postopératoires : quand on urine sur une plaie, ça brûle. J’aurais des antidouleurs. Je n’en ai eu aucun besoin. Il s’entassent dans la pharmacie.

    Oui, c’est là mon problème.
    Je peux tripoter avec mes doigts, un autre truc, vibrant même je ne sens pas. Voilà le dysfonctionnement qui m’importune.

    #26595
    bzo
    Participant

    Oui, mon corps est parfois ‘en orgasme’
    Mais reconnaître un orgasme prostatique, c’est pas encore ça.
    Peut-être me manque-t-il ‘une échelle’ d’appréciation.

    d’après tes quelques messages, témoignages où tu nous rapportes ce que tu vis quand tu es en pleine action,
    moi cela me semble tout à fait évident que tu as des orgasmes,
    l’intensité du plaisir que tu ressens,
    les manifestations physiques qui l’accompagne, sont assez parlant pour moi,
    oui tu éprouves des tonnes d’orgasmes,
    si je me réfère à ma propre expérience

    ce qui se passe, je crois, c’est que tu en es à un stade
    où l’intensité est tellement forte à chaque instant,
    que les orgasmes ne ressortent plus avec une telle différence,
    c’est ce que j’ai désormais aussi depuis que j’ai eu mon déclic
    et que je fonctionne à ce que j’appelle à “100% de mes capacités”

    avant cela, je parvenais précisément à remarquer quand j’éprouvais un orgasme,
    la différence était nette
    maintenant plus car l’intensité à chaque instant est devenu tellement forte,
    pour pouvoir faire la différence, il faut faire attention à la durée des sensations éprouvées
    et non plus à leur intensité,
    quand un orgasme arrive, les sensations durent plus longtemps, parfois de longues minutes sans s’arrêter
    mais l’intensité ne diffère plus beaucoup des autres moments

    les seuls moments désormais qui ressortent au niveau de l’intensité chez moi,
    ce sont les super O, là je sens nettement la différence,
    ce sont les super O qui te manquent peut-être encore
    mais les orgasmes, tu les éprouves bien, il suffit de lire ce que tu écris
    le plaisir est bien là à pleine puissance chez toi à chaque instant

    Apprendre à activer cela de l’extérieur.
    Oui, toute ma problématique est là. Mais ça ne marche pas.

    honnêtement, tu as essayé combien de fois?
    Et chaque fois sur quelle durée moyenne?

    Cela peut prendre du temps et surtout pour quelqu’un comme toi,
    qui est habitué à te stimuler de l’intérieur,
    à tout déclencher par la pensée plus ou moins ou du moins un mécanisme non physique,
    cela peut prendre plus de temps
    mais après une fois que la prostate commencera à réagir,
    tu devrais faire des progrès foudroyants,
    je le crois sincèrement
    car comme je l’ai écrit plus haut, l’essentiel tu l’as déjà,
    la capacité de convoquer le féminin, de te lâcher complètement
    et de ressentir et de jouir par ce féminin,
    c’est cela qui est le plus difficile
    mais tout cela, tu l’as déjà

    Adolescent, au lycée, en cours d’éducation physique j’ai reçu un javelot (de dos) dans la jambe. Je n’ai rien senti, ni choc, ni ‘piqûre’. J’ai senti que quelque chose de chaud coulait dans ma chaussette -comme si on me pissait dessus- . Ce n’est qu’en passant ma main sur ma jambe et constatant qu’elle était pleine de sang que je me suis dit qu’il se passait quelque chose.
    Autre. C’est quand je vois le sang sur la planche ou sur les outils que je m’aperçoit que je me suis coupé. Et parfois, il faut que ce soit les autres qui m’alertent.
    De l’opération de la prostate. Le médecin m’avait prévenu des douleurs postopératoires : quand on urine sur une plaie, ça brûle. J’aurais des antidouleurs. Je n’en ai eu aucun besoin. Il s’entassent dans la pharmacie.

    c’est très étonnant ce que tu écris là,
    je ne savais pas que cela existait vraiment, cette sorte d’insensibilité,
    il y a un personnage comme cela, dans la superbe mini-série suédoise “millenium”,
    peut-être

    personnellement je te recommanderai tout de même d’insister et encore insister,
    je ne crois pas à la fatalité,
    tu parviens à activer ta prostate de l’intérieur,
    elle est donc bien là en toi vibrante, vivante, réagissant aussi fortement que chez moi,
    prête à te faire jouir inlassablement,
    je m’acharnerai donc si j’étais toi

    #26599
    bzo
    Participant

    divine séance encore ce soir

    on peut aussi mesurer la qualité du plaisir qu’on éprouve,
    si on peut s’arrêter à tout instant,
    même déjà après 5 ou 10 minutes et qu’on se sent complètement satisfait,
    qu’on ne se dit pas, “tiens, je n’ai pas atteint ceci ou cela, j’ai pas encore éprouvé ceci ou cela”.
    Non, on est totalement comblé, on a eu 5 ou 10 minutes d’un plaisir d’une intensité incroyable,
    qu’on n’aurait jamais osé espérer

    Mais bien sûr, on voudrait que cela dure longtemps, longtemps, jusqu’à la fin des temps,
    un jour j’organiserai les 24h du Mans de ma prostate,
    j’enfourcherai Carabosse et on roulera jusqu’à épuisement, avec ravitaillements, arrêts au stand, etc
    juste que le pilote restera toujours le même,
    pas question un instant que je laisse ma place à quelqu’un d’autre,
    que je rate un instant de cet festin royal

    C’est tout de même extraordinaire, magique, mystérieux au possible
    que par une porte dérobée, un passager caché,
    on ait ainsi accès au royaume féminin, à son plaisir, à ses orgasmes, à ses sensations,
    à ses gestes, à ses mouvements, à son mystère, à l’infini de son plaisir,
    à son sexe, à son bassin, à ses bras, à ses hanches, à ses seins,
    à ses gémissements, à ses râles, à ses hurlements,
    tout cela est en nous

    nous autres hommes, malgré tous nos efforts pour varier, pour diversifier,
    pour tenter d’intensifier notre jouissance, nos plaisirs,
    on est reste finalement comme un chien attaché par une courte laisse à un piquet,
    qu’importe la direction dans laquelle on court,
    on ne fait que tourner autour du piquet,
    on peut à la limite un peu distendre cette laisse, elle est un peu élastique
    mais jamais la rompre

    nu, notre bite et de nos couilles battent ridiculement entre nos jambes,
    se dresser de temps à autre, se gonfler de sang, cracher un peu de sperme,
    et déjà aller se coucher près du piquet,
    on n’aura été qu’un misérable petit hoquet dans la gorge du plaisir
    avec émission d’un peu de liquide
    (indispensable pour la procréation, j’en conviens sans peine…)

    heureusement il y a le passage caché, la porte étroite, dérobée,
    cet organe miraculeux appelé prostate,
    elle nous sauve la mise
    et nous permet de goûter à la brise du large

    quelle chance tout de même elles ont!
    pas besoin de masseur, pas besoin de contractions,
    il n’y a qu’à se laisser aller, s’abandonner, se lâcher, pour être à l’écoute de son plaisir
    et plus on l’écoute celui-là, plus il se fait entendre,
    il adore cela qu’on l’écoute attentivement,
    qu’on mette toute sa chair, tous ses sens, à sa disposition,
    il accourt, il vient comme la marée , irrésistible, impérial,
    avec son cortège de vagues, de vent du grand large et de ciel au-dessus qui l’escortent

    #26600
    Ch313
    Participant

    honnêtement, tu as essayé combien de fois?
    Et chaque fois sur quelle durée moyenne?

    J’ai l’Aneros depuis 17 mois maintenant, je l’ai utilisé sûrement plus d’une centaine de fois.
    Au début je l’ai utilisé comme l’indiquait le Traité. Deux à trois fois par semaine. Puis insatisfait, j’ai augmenté le rythme. La période où j’utilisais les sons binauriculaires, c’était tous les jours. Enfin, après la révélation du moi féminin, beaucoup moins, j’en avais plus besoin.

    Les premières fois je consacrais une heure environ à mes séances.
    Ensuite, avec l’aide des sons, c’était plutôt deux heures. Je m’étais d’ailleurs constitué des assemblages de une heure quarante cinq environ .
    J’ai essayé diverses façons lues sur le forum. Notamment m’endormir avec dans l’espoir d’un réveil fabuleux. Peine perdue. Aussi le porter dans la journée. Pas mieux, de plus pas confortable.
    J’ai tenté de me faire caresser, masturber par ma compagne.
    « Je me lève » et elle m’abandonne. Le soufflé retombe, l’érection aussi !
    J’ai essayé de faire l’amour aussi.
    « T’as fini ? » La montgolfière se déchire, c’est le crash lamentable !

    Mes séances féminines ont pris de l’ampleur. Elles durent facilement trois heures. J’ai même eu des voyages de cinq heures. De quatre heures du matin à neuf heures.
    Typiquement je me lève entre cinq heures et cinq heures trente. Je déjeune. Puis je m’installe.
    Je termine quand ma compagne se lève, entre huit heures trente et neuf heures. C’est le chien qui me donne le signal, quand il l’entend, il commence à faire la fête dans le séjour. Je termine instantanément comme si je sortais d’un état hypnotique. C’est le pourquoi de mon interrogation sur l’auto hypnose.

    Insister et encore insister.

    Certainement il faut. Mais trouver le bon moyen n’est pas aussi évident que cela.
    Oui je vais continuer, je sens plein d’ « appel » en moi. J’ai réalisé la femme, mais pas encore l’homme !
    L’homme avec qui je pourrais faire l’unité.
    Du travail, que dis-je, de la vie en perspective.

    #26603
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tout les deux.

    moi cela me semble tout à fait évident que tu as des orgasmes

    Je ne suis pas aussi avancé que bzo, mais je suis d’accord. Je continue de penser de plus, et plus particulièrement depuis que tu nous a décrit ton insensibilité à la douleur, que ta prostate est le déclencheur de ces orgasmes. Tu ne la ressens pas compte tenu de ta particularité, mais pour moi le mécanisme derrière fonctionne. Attention, je ne suis pas médecin et n’ai fait aucune étude dans ce sens, ce ne sont que des suppositions.

    il y a un personnage comme cela, dans la superbe mini-série suédoise « millenium »,

    Étonnant, j’ai pensé exactement la même chose, et j’ai adoré cette trilogie 🙂
    Je ne savais pas non plus que ça existait réellement. Je me suis un peu renseigné, c’est une pathologie connue et étudiée. Il y a des cas qui se soignent en fonction de l’origine. CH313, tu n’as jamais été diagnostiqué?
    Est ce si important que cela que tu ressentes ta prostate, si tu ressens le plaisir, et même un grand plaisir? C’est bien le but non? Avec ou sans masseur, quelle importance? Sans, tu t’affranchis de la logistique, et tu peux le reproduire où et quand tu veux. Ça me semble plutôt un avantage.

    un jour j’organiserai les 24h du Mans de ma prostate

    :). Attention, ce sont de vrais sportifs préparés. IL va te falloir t’entrainer 🙂

    quelle chance tout de même elles ont!
    pas besoin de masseur, pas besoin de contractions,

    Le reste de ton message m’appelle une réflexion. Je me suis toujours dit qu’elles avaient cette capacité en compensation des ennuis qu’elles ont par ailleurs: leurs règles, parfois douloureuses, et le fait qu’elle enfante. Certes, c’est un acte de bonheur, mais souvent dans la douleur, et certaines y ont perdu la vie.
    Après, il faut aussi considérer qu’elles ne sont pas si nombreuses à connaître le plaisir vaginal, que ça reste aussi pour elles un cheminement. Cela semble de moins en moins vrai, mais nos mères et nos grands mères n’ont peut-être jamais connu ce plaisir, et peut-être même pas le plaisir clitoridien.
    Alors ce n’est peut-être pas un hasard si nous avons mis de nombreuses années à découvrir cette porte dérobée, nous qui n’avons pas la moitié des contraintes qu’elles ont, et à qui un réverbère suffit pour se soulager. Ce n’est peut-être pas un hasard non plus si nous la découvrons à une époque où nous prenons conscience que nos compagnes ne sont pas là uniquement pour nous vider les couilles, que nous sommes de plus en plus nombreux à s’attacher à ce qu’elles prennent aussi du plaisir lors des rapports.
    Ce n’est qu’une réflexion et je n’ai pas de réponse, mais je m’interroge depuis que j’ai découvert le plaisir prostatique, et je me suis longtemps demandé pourquoi est ce que leurs orgasmes semblaient tellement plus intenses que les nôtres, qui me paraissent bien pauvres. Longtemps j’ai trouvé ça injuste, et croyant dans la vie et étant persuadé qu’elle est bien faîte, j’en ai conclu que c’était une juste compensation.

    CH313,

    À la lecture de tes écrits, je me dis que tu n’es pas si insensible que ça puisque tu ressens du plaisir. Lorsque tu pratiques l’Eutonie, tu ressens bien les différentes parties de ton corps? Tu ne ressens pas la douleur, mais ressens tu les caresses? Ta pathologie se limite peut-être seulement à la douleur? Si tu étais complètement insensible, tu n’éjaculerais pas, tu ne ressentirais pas les frottements sur ton pénis.
    Si ce constat est vrai, c’est engageant pour l’avenir, cela veut dire que tu peux avoir accès à la jouissance prostatique. Alors je pense comme bzo, bien que tu sois très avancé dans un domaine, fort satisfaisant visiblement, il te faut néanmoins faire le même parcours qu’un débutant, et il peut être long…

    Mais trouver le bon moyen n’est pas aussi évident que cela

    Non, je te le confirme. 🙂

    #26604
    bzo
    Participant

    J’ai réalisé la femme, mais pas encore l’homme !

    avec le masseur, tu ne réaliseras aucunement l’homme,
    le mécanisme sera le même que ce que tu fais déjà,
    simplement les stimulations viendront de l’extérieur et sans doute les sensations seront différentes pour cela

    mais l’homme là-dedans, ce n’est juste qu’une pulsion massive, obstinée, qui porte le masseur,
    tantôt délicatement comme avançant une fleur vers la prostate ,
    tantôt cognant massivement comme un bélier

    mais la réalisation de l’homme passe peut-être par là,
    il est un porte-bite, une force procréatrice
    mais s’il veut commencer à se réaliser ,
    il doit se tourner vers la femme,autour de lui et (ou) en lui

    Mes séances féminines ont pris de l’ampleur. Elles durent facilement trois heures. J’ai même eu des voyages de cinq heures. De quatre heures du matin à neuf heures.

    tu as déjà cela et c’est énorme,
    même si tu n’y parviens pas autrement, l’essentiel est déjà là,
    accéder à ce féminin, ressentir par ce féminin, jouir par ce féminin,
    vivre des moments de plénitude, entrevoir les horizons sans fin grâce à ce féminin

    c’est ce qui est le plus important, crois-moi,
    même s’il serait bon de pouvoir diversifier les approches,
    je comprends ta frustration mais bon tu y a accès et d’une façon totale
    et ce par des moyens aussi hors du commun,
    tu as en fait une chance inouïe,
    pas grand monde y arrive comme cela, ceci explique peut-être cela

    cependant je continuerai à essayer,
    tu devrais essayer de la façon que je pratique,
    plus active, plus dynamique, avec les mains en action, le corps aussi,
    prends-toi un plus gros masseur aussi,
    quelque chose qui permette de cogner comme un sourd
    et en même temps aussi d’appliquer les effleurements les plus délicats et les plus raffinés possible,
    j’y reviendrais plus longuement,
    j’essaierai de faire un petit condensé de la manière dont je pratique
    car elle diffère pas mal de la manière en général décrite ici et là,
    peut-être auras-tu plus de succès

    #26605
    bzo
    Participant

    hello @Jieffe, tu te fais rare ces derniers temps

    qu’est-ce que cela donne avec tes nouveaux joujoux, tu as pris le temps de les essayer?

    #26610
    bzo
    Participant

    j’ai envie de parler un peu de plaisir anal
    car il existe bien durant une séance de massage prostatique
    et vice-versa d’ailleurs, on s’enfonce un godemiché
    ou on a une bite gorgée de sang bien dure qui va et vient dans le fion,
    on éprouve aussi du plaisir prostatique,
    ce sont juste les proportions qui changent

    pour commencer ma session, je m’enduis de lubrifiant,
    c’est une sorte de rituel chez moi,
    j’enduis mon g-rider de lubrifiant et avec ce qui reste sur mes doigts,
    je vais enduire mon anus, puis à l’intérieur
    (je recommence cette opérations toute une série de fois durant la séance
    pour rester bien lubrifié)

    ces moments avec les doigts apportent leur plaisir spécifique,
    je sens mon anus se serrer goulûment au passage
    tenter de les happer comme un poisson qui essaierait d’attraper sa proie,
    il y a clairement du plaisir anal ici
    mais aussi je ne peux m’empêcher de ressentir
    que ma prostate semble directement s’éveiller, commencer à émettre

    ma théorie est que tout mouvement musculaire dans le bassin
    qu’on investit d’une intention à peu près sexuelle,
    met en route notre prostate,
    celle-ci réagit à tout ce qui se passe dans la région

    je le ressens très fortement cela,
    ma prostate qui a pris une telle importance dans ma vie,
    on a une sorte de dialogue dans la distance durant la journée,
    de temps à autre un peu n’importe où,
    je lui fais un petit signe, une légère contraction, un serrement de fesse,
    rien que pour elle, comme si je lui disais “eh tu es encore là?”,
    elle me répond en émettant immédiatement des vibrations de plaisir ,
    “oui, oui, merci d’avoir pensé à moi”

    la nuit , cela devient carrément une lutte amoureuse,
    un corps à corps où il serait difficile de dire qui est qui,
    elle, moi, ma prostate qui nous sert entremetteur
    tellement on est uni, emmêlé charnellement

    après la séance aussi, j’ai pris l’habitude depuis quelque temps,
    d’abord de rester immobile, de sentir la jouissance qui s’éloigne en moi
    comme une horde de cavaliers qui continuent leur route
    puis lentement avec mon fondement encore bien lubrifié et bien en condition,
    j’enfonce un doigt, je le pivote un peu, je le frotte contre les parois,
    je l’enfonce plus loin, l’anus se serre spasmodiquement autour,
    puis je rajoute un deuxième doigt, j’enfonce encore un peu plus loin,
    je les tourne lentement tout en changeant la profondeur d’enfoncement
    puis je pivote un peu plus rapidement
    puis je les enfonce aussi loin que je peux,
    je les garde enfoncer aussi fort que possible et je tourne lentement dans toutes les directions
    comme si je cherchais une perle rare,
    c’est encore un orgasme prostatique assuré à chaque fois dans ces moments
    en plus de tout le plaisir purement anal

    c’est une excellente occasion de bien sentir la différence
    et aussi à quel point l’un ne va pas sans l’autre

    #26617
    Andraneros
    Modérateur

    @ch313 je partage l’opinion de @bzo quand il pense que vous vivez bien des orgasmes prostatiques mais que vous ne les reconnaissez pas. Cette situation est fréquente. L’originalité de votre situation vient de l’intensité de votre jouissance et de la méthode avec laquelle vous la déclenchez.

    Il est possible que l’intensité de votre jouissance vous donne l’impression qu’elle n’a pas de source comme une situation d’aveuglement lumineux couvre toute votre vision sans se limiter à l’axe de la source lumineuse.

    J’ai mis beaucoup de temps à percevoir l’existence d’un point à partir duquel irradiait mon plaisir. Je ressentais les effets du plaisir se répandre dans mon corps sans localiser sa source. Ce n’est que récemment que j’ai commencé à percevoir la « naissance de mon plaisir » un peu à la manière dont les astronomes perçoivent la naissance de l’univers, sans la voir vraiment. Peu à peu ce point devient de plus en plus réel et de plus en plus précis. Il s’avère qu’il correspond à ma prostate ! Étonnant, non ?

    Bon cheminement @ch313.

    #26624
    bzo
    Participant

    séance du soir, un premier quart d’heure délicieux
    j’y allais tranquillement, au petit trot, rien ne pressait, je me retenais un peu
    puis tel un musicien trouvant de nouveaux accords de plaisir
    entre mes mains, ma prostate et les mouvements de mon corps,
    les sensations ont commencé à changer et me suis trouvé à nouveau en territoire inconnu
    rapidement je suis parti en vrille, le super O n’était plus très loin, je le sentais,
    dans quelques instants, les spasmes, les tremblements allaient arriver,
    puis la grosse vague, la muraille de plaisir allait sans doute enchaîner, emportant tout sur son passage,
    mais un premier SMS arrive, je entends le petit signal
    puis un second et enfin ce foutu téléphone se met à sonner,
    suis bien obligé de répondre

    ça m’a bien sûr coupé dans mon élan,
    partie remise, je reprendrai cela demain,
    dommage j’étais au bord du super O, quelle déveine, 5 mn de plus
    et j’aurai eu mon vol plané dans la stratosphère

    #26630
    Ch313
    Participant

    Réaliser l’homme
    Est ce si important que cela que tu ressentes ta prostate,

    C’est une notion difficile a exprimer. Pour moi c’est d’abord pouvoir ressentir la prostate comme organe. Je peux me l’imaginer, mais ça reste une diapo tout comme je l’ai vue à l’écran.
    Je peux admettre qu’elle travaille et en ressentir des effets. Je sens les résultats mais pas la cause (pas elle en fait). Elle, elle ne me transmet pas les sollicitations physiques, elle ne me dit pas ‘Aie’ ou ‘encore’.
    J’aurais du dire réaliser l’humain, c’est-à-dire l’être complet avec la conjonction du masculin et du féminin. Je veux être moi !

    De l’orgasme
    Certes j’ai quelques orgasmes, je l’admets, depuis peu . Quand des tremblements incontrôlés secouent mes jambe par exemple. Mais pour l’instant cela ne me prend pas le corps tout entier. Tantôt les jambes, tantôt le buste ça navigue. Peut-être serait-ce plusieurs orgasmes ?
    Je n’ai pas assez de recul pour quantifier, qualifier.
    Il y a encore tant ‘d’endroits’ de mon corps qui pourraient y participer.
    Je n’ai encore jamais été dans cet état avec une partenaire. Et pour l’instant, je suis confiné dans ma solitude.

    De la (non) sensibilité ou sensitivité
    D’abord, c’est sûr, je suis pas insensible. J’ai une autre sensibilité.
    Par exemple, une fois, je me suis coupé l’index jusqu’à l’os. Je n’ai pas ressenti de douleur mais j’ai bien senti la lame pénétrer ma chair. Une sensation proche : passer son ongle en appuyant fort dans la paume de la main sans griffer comme si l’ongle devait couper la paume.
    Autre exemple tiré de ma vie professionnelle.
    Pour qualifier un état de surface de pièces usinées on procède avec le toucher par comparaison. On utilise une tablette ressemblant à une tablette de chocolat, chaque pavé a sa surface altérée par des défauts calibrés de cinq microns à cent microns. Très rapidement on est capable d’apprécier le plus fin. D’ailleurs, un simple cheveux -quelques microns- se repère facilement avec le doigt.
    C’est donc le cerveau qui traduit l’influx nerveux en sensation. Peut-être dois-je lui apprendre un nouveau langage. Ou bien une autre piste : une expérience malheureuse m’aurait complètement bloqué ?
    Me toucher, me stimuler, me griffer comme me le susurre Bzo ne provoque pas de sensations supplémentaires. Mais j’ai déjà eu une surprise : dans un état proche de l’orgasme, d’un mouvement involontaire, ma main a effleuré l’intérieur de ma cuisse, j’ai été comme transpercée par une décharge électrique. Fulgurance impossible à décrire. J’ai failli tomber de mon fauteuil.

    Un plus gros masseur ?
    Pour l’instant, je n’éprouve pas le besoin. J’ai déjà essayé, le seul plaisir est de me sentir ‘rempli’, bousculer ma prostate m’a plutôt conduit à des désagréments (saignement). En cette période de convalescence, je ne pense pas retenter ces expériences.

    #26631
    Jieffe
    Participant

    hello @jieffe, tu te fais rare ces derniers temps

    qu’est-ce que cela donne avec tes nouveaux joujoux, tu as pris le temps de les essayer?

    Bonjour bzo,

    Oui, petite activité en ce moment, je me trimballe une cochonnerie qui me terrasse. Je me traine lamentablement toute la journée….
    J’ai tout de même posté un petit message sur mon journal. Tu y apprendras que j’ai pu essayer avec un grand bonheur le junior. Pas de super O pour le moment, mais un moment très agréable. Tu auras compris que je ne suis pas dans les meilleures dispositions pour l’exploration.
    Sincèrement, je me répète, mais je te remercie encore une fois pour ce don.
    Je ne suis pas très actif, mais je continue de vous suivre et je me délecte de tes écrits. Ils représentent pour moi un but à atteindre, un objectif que j’espère atteindre. Il va me falloir pour cela être plus régulier dans ma pratique, et certainement réorganiser un peu ma vie, ce que je suis décidé à faire. Pour l’instant, c’est un peu flou, mais ça se dessine.

    CH313

    JE partage pleine ment l’avis de bzo

    tu as déjà cela et c’est énorme,

    Ne te focalises peut-être pas trop sur cet objectif de ressentir ta prostate, et profites de ce qui t’est offert. Ces orgasmes localisés que tu décris vont très certainement s’étendre avec la pratique.

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