Mots-clés : a-less, anerosless, journal, orgasme
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Jieffe, le il y a 5 années et 4 mois.
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- 15 mai 2018 à 20 h 48 min #27804
Envole
ParticipantBonsoir,
merci pour ce magnifique texte,
je pense comprendre ce dont vous parlez,
personnellement je vois le plaisir comme une danse de l’esprit, une danse sans fin, faite de charmes tournoyants, souriants, gourmands, pleins de vie, mais toujours ondulants, sans limite…Un plaisir infini…16 mai 2018 à 11 h 29 min #27813Jieffe
ParticipantBonjour bzo,
Je pense comprendre ce que tu veux dire, et je pense que tu as raison, il ne faut pas interrompre ce flux. Mais pour ça, il faut tout de même à mon sens un peu de pratique. Pour le détecter déjà, et pour ne pas l’interrompre.
16 mai 2018 à 11 h 40 min #27814bzo
Participantjour de congé pour le bzo, comme souvent les mercredis,
j’adore couper ainsi la semaine,
pas plus de deux jours de travail à la suite, cela permet de souffler,
de garder un rythme humain, de ne pas être submergé par la pression et le stress au bureaumais aussi , vous me connaissez, de s’envoyer en l’air beaucoup,
une bonne partie de la matinée consacrée à cela,
matinée constructive, matinée studieuse, matinée de plaisir,
matinée à ahaner, matinée à gémir, matinée à râler,
matinée à s’envoyer en l’airlà je sors d’une séance d’une bonne vingtaine de minutes dans mon fauteuil,
les jambes sur le bureau bien écartées,
un peu la position qu’une femme peut avoir chez le gynéco
lors de l’examen avec les pieds sur les étriersc’est ma position préférée pour l’instant,
je me sens ouvert, je me sens offert, je me sens indécent, je me sens lubrique,
je me sens prêt à me pâmer en deux temps, trois mouvements
avec une envie en moi de tous les instants d’être possédé, d’être prisla séance s’est déroulée quasi constamment les yeux fermés, pas d’alternance ce matin,
rien envie de forcer, c’est comme cela pour l’instant,
quelques coups de griffes, quelques pincements, des fortes pressions, avancées abrasives,
et puis des caresses langoureuses, des lents sillonnements, des frottements soyeux sur tout le corps,
mes mains infatigables voyageurs, infatigables arpenteurs de la peau,
par monts et par vaux,
en explorant chaque centimètre carré passionnément, ardemmentbeaucoup de délicieux va et vient entre mes jambes,
cela pressait, cela touillait,cela grouillait à l’entrée de ma chair
je ahanais, je gémissais, je râlais,
de temps à autre, je croisais les bras sur ma poitrine jusqu’à l’épaule opposée,
et je m’enlaçais fort, aussi fort que possible
tout en poussant par en-dessous aussi, aussi fort que possible,
la contraction remontait en moi, venait presser, pousser,
semblant tout faire remonter tellement j’appuyais fort
cela créait comme un noeud d’énergie, de chaleur, de frissonnements,
un vortex de plaisir se formait, qui semblait emprisonné,
qui semblait ne pas parvenir pas à s’échapper, à se dissiper,
comme un félin tournant et tournant en cage dans mes entrailles
et je gémissais de plus en plus fort jusqu’à ce qu’un orgasme soulage enfin la pression
provoquant comme une envolée de pigeons sonores par ma bouchedélicieux exercice, je l’ai répété plusieurs fois,
et à chaque fois, le même manège, le grand félin prisonnier
avec sa fourrure soyeuse qui tournait et tournait en moi,
jusqu’à la jouissance et la pression qui se dissipe vocalement par ma bouche
en cris et gémissements nourris16 mai 2018 à 11 h 50 min #27815bzo
ParticipantJe pense comprendre ce que tu veux dire, et je pense que tu as raison, il ne faut pas interrompre ce flux. Mais pour ça, il faut tout de même à mon sens un peu de pratique. Pour le détecter déjà, et pour ne pas l’interrompre.
c’est surtout, rétrospectivement je me rends compte,
qu’il faut avoir une pratique dynamique,
des changements de position, les mains en mouvements,
un corps en action, du sexe prostatique en mouvementalors il est relativement facile de sentir ce flux et de ne plus interférer avec,
on démarre, le corps se met en mouvement, en action,
les gestes, les caresses, le bassin qui bouge,
tout cela peut être ressenti en un seul flux auquel il ne faut plus toucher,
le laisser se développer comme il a enviemais bon, si on a une pratique assez statique,
il n’y a pas grand chose comme mouvements, comme gestes
à ressentir en un unique flux avec lequel ne pas interférer16 mai 2018 à 12 h 37 min #27816bzo
Participantet pour conclure la matinée,
je me suis mis au lit, un peu assez de mon fauteuil ou d’être deboutsur le chemin, je me suis rendu compte que mon sexe gouttait comme un robinet qui fuit
encore de la dernière séance,
c’est bon signe,
c’est signe que le plombier avec sa grosse molette en moi a fait du bon travailje ferme les yeux, j’ondule comme un serpent,
cela commence par le bassin et les muscles autour de l’anus qui se contractent,
je sens la pénétration remonter en moi,
j’enchaîne avec le reste du corps, c’est un mouvement rythmique, langoureux,
c’est délicieux, vraiment l’impression d’onduler sur place,
de danser paresseusement comme on s’abandonne à un rythme chaloupé
faisant entrer en mouvement tour à tour, progressivement,
dans un enchaînement harmonieux, chaque partie du corps,
mouvement initié par la sensation de sexe dur qui s’enfonce en vous
et puis à partir du fourreau chaud, mouvement prolongé vers le reste du corps,
comme pour accompagner les vagues de chaleur,
comme des dauphins qui suivent dans son sillage un bateausur le dos, parfois un peu sur le flanc,
voire carrément en chien de fusil, me serrant ardemment sans bouger,
me laissant labourer lentement, le reste ne bougeant vraiment plus comme figé,
dégustant millimètre par millimètre l’avancée dans ma chair,
les frottements sur les parois, les frissons, les à-coups, les coups secs,
les petits déviations de trajectoire,
les vagues de chaleur se répandant de plus en pluspuis pour terminer, à quatre pattes,ceux qui me suivent ici,
savent que je rechigne pas devant le tellurique, l’animal,
aussi je me retrouvais pour conclure, la tête dans l’oreiller
et la croupe en l’air, bien cambrée, offerte, aussi haut que possible,
les fesses aussi écartées que possible,
délicieusement lubrique et indécente comme position,
je fais entre l’engin bien raide,
le sent descendre en moi, le sent fouiller ma chair,
l’avantage d’avoir la tête enfouie dans un oreiller,
c’est qu’on peut crier comme on veut, les manifestations sonores sont bien étouffées,
par contre par moments j’ai du mal à respirer
tandis que les coups de boutoir que je m’administre, me plaquent de plus en plus contre le lit
et que je suis secoué comme un prunier,
je déplace un peu la tête vers le côté sinon je vais finir par m’asphyxier
tandis que je sens l’orage arriver à son apogée dans mes entrailles
et la jouissance arrive déjà, me submerge comme une grosse vaguebelle matinée,
oui décidément belle matinée,
pas perdu mon temps,
vais faire une promenade et aller chez les bouquinistes,
léger, heureux, suprêmement détendu comme quand on a beaucoup joui16 mai 2018 à 18 h 08 min #27819bzo
Participantj’arrête l’eau de la douche, je suis dégoulinant, rafraîchi, propre,
presque machinalement je commence à me caresser,
le bassin, les hanches,
je bouge un peu, une légère houle dans les reins
pour accompagner les mains avec un rythme lascif dans le corpsje prépare une première contraction,
je cambre bien le bassin en écartant les fesses,
je suis prêt pour la première pénétrationen même temps que je la sens remonter parmi mes chairs,
je commence à pincer le haut de la cuisse
tandis que l’autre main s’attarde sur la hanche, dans la courbe, pressant, caressant,
sentant avec la paume la houle du bassin
et le tranquille mouvement de va et vientles doigts qui pincent , se trouvent à la hauteur de mon fondement, pas loin donc,
la sensation de pénétration et la légère sensation de brûlure
se confondent immédiatement en une sensation nouvelle, un amalgame délicieux, piquant
qui se répand de plus en plus au fur et à mesure des va et vient
et des doigts qui continuent à pincer au même endroit avec une douce insistanceje suis déjà en train de gémir fort sans discontinuer,
l’autre main a remonté vers le sein, le presse, le cajole, agace le téton dur,mais je m’arrête après quelques minutes,
c’est juste un échauffement, des préliminaires à la soirée
qui s’annonce prometteuse prostatiquement parlant17 mai 2018 à 19 h 02 min #27823bzo
Participantdepuis hier, je pratique constamment les yeux fermés,
plus d’alternance pour l’instant,
plus de moments paupières ouvertes suivis de moments paupières ferméesen théorie d’après mon expérience,
on atteint les résultats les plus puissants et les plus riches en appliquant cette alternance
mais je ne vais pas tout de même me forcernon vraiment, je perçois qu’il faut apprendre aussi à se plier
à ses envies du moment en matière de type de plaisir aussij’ai déjà décris les différence fondamentales ressenties
quand on a les yeux ouverts ou les yeux fermés,
sans doute certains jours on se sent mieux avec un plaisir intériorisé,
dégusté dans l’intimité feutrée derrière des paupières ferméeset en d’autres périodes,
on se sent mieux avec un plaisir totalement extraverti, plus violent
mais moins riche, moins variéet puis d’autres jours où cette alternance est appliquée sans problème
depuis hier je sens comme une réticence forte quand j’essaie de les ouvrir
et si je force malgré tout,
le plaisir s’éteint et j’ai beau insisté en ne contrariant pas le flux comme j’en ai parlé plus haut,
cela ne revient pas malgré mon insistancemaintenant peut-être qu’en insistant encore plus, cela reviendrait,
peut-êtreà tester mais là j’ai juste envie d’accepter ,
aucunement d’essayer de forcer17 mai 2018 à 21 h 51 min #27824bzo
Participantalors donc la formule gagnante chez moi pour l’instant est,
les yeux fermés
et puis les mains essentiellement griffant, pinçant, tordant, pressant fort,
caressant un peu tout de même de temps à autrec’est si limpide comme sensation,
on se sent si délicieusement envahi, uniformément,
une chaleur dense, frémissante, mouvante, partout,
dans le cerveau, les jambes, le tronc, les bras, le bassinj’appuie bien par en-dessous
et j’enfonce mes ongles un peu dans une fesse,
l’autre main pinçant en tordant un bout de chair de la hanche opposéeje ne bouge plus, je me laisse envahir,
ne plus bouger, juste se laisser envahir par ce plaisir
et rester ainsi empli de ce bonheur physique si intense, si harmonieuxne plus bouger d’un poil
et juste jouer sur la force de pression de la contraction dans le fondement,
des doigts pinçant et des ongles enfoncés dans la fesse,
je relâche un peu par-ci, je ré-appuie un peu plus par là,
cela suffit déjà à changer complètement la sensation
comme un musicien qui passe à un autre accord sur son instrument,
un autre accord de plaisir résonne dans mon corps, emplit mon corps,
emplit mon corps de cette douce chaleur, de ces frissonnements,
de cette densité mouvante17 mai 2018 à 22 h 51 min #27826Envole
ParticipantMerci pour ces magnifiques textes…On vibre au récit de vos extases…
A bientôt, tout le meilleur !
Naomi17 mai 2018 à 23 h 44 min #27828bzo
Participantça y est, l’alternance s’est remise à fonctionner,
c’est vraiment comme cela que c’est le plus puissant,
j’ai eu un gros orgasme d’une bonne minute,
et j’en pleurai, j’en tremblai de partout, frémissais comme une feuilleétonnant, j’ai bien senti quand cela s’est remis en route,
quand l’envie de rouvrir les yeux et d’alterner s’est fait sentir,
il faut vraiment être en de bonnes dispositions,
c’est plus exigeant, cela demande plus de concentration,
il faut être là à 100%, en vouloir,
être là avec plein d’envie et de désir18 mai 2018 à 16 h 46 min #27840Jieffe
ParticipantBonjour bzo,
Je pense que c’est la bonne attitude, ne pas te forcer, faire à l’envie. C’est comme ça de ma toute petite expérience que ça fonctionne le mieux.
Je t’envie un peu, tu dois te sentir totalement libre désormais. Mais je suis très satisfait de ce que je vis. Je verrai cette méthode plus tard, quand je serai grand!!!19 mai 2018 à 1 h 46 min #27841bzo
ParticipantJe t’envie un peu, tu dois te sentir totalement libre désormais.
peut-être pas encore totalement
mais vraiment plus loin, vraiment plus loinje sors à l’instant d’une séance d’une bonne demie-heure au lit
difficile à expliquer à quel point je me suis senti libre,
découplé de toutes entraves, de toutes contraintes,
capable de tout éveiller en moi, de tout lâcher, de libérer tous les chevaux
sentir copuler tout mon être
du plus profond de mes abysses jusqu’à ma peau, mes muscles, mes os, mon sangtout mon être engagé dans un acte sexuel
je me suis senti tellement totalement masculin, tellement totalement féminin,
je me suis senti en même temps
tellement plus aucun des deux et tellement les deux en même temps,
je les sentais tellement emmêlés à l’oeuvre en moi,
me suis senti tellement autonome et complet, me faisant l’amourje me suis senti tellement comme deux se faisant l’amour,
deux qui ne formaient plus qu’un,
c’était prodigieux comme je me sentais me faire l’amour,
j’avais beau savoir que j’étais là tout seul dans mon lit,
je me sentais comme deux se faisant l’amourje sentais deux sexes emmêlés, unis,
se frottant, se heurtant, se touchant, se pressant, se fondant l’un dans l’autre,
je les sentais bouger l’un dans l’autre,
je sentais tous leurs muscles intimes dans les miens,
je les sentais dans leur moindres détailsqui caressait qui? qui griffait qui?
la passion toutes voiles dehors19 mai 2018 à 10 h 36 min #27842bzo
Participanthum, j’ai relu ce que j’ai écrit hier soir
et je ne suis pas satisfait de ce texte,
il faut que je le rectifie, il donne une fausse idéed’abord, cette séance de hier soir
a été de loin la meilleure que j’ai vécue en aneroless dans mon lit,
je précise bien, dans mon litmais ces deux paragraphes ne sont pas exactes, déforment un peu ce qui s’est passé:
tout mon être engagé dans un acte sexuel
je me suis senti tellement totalement masculin, tellement totalement féminin,
je me suis senti en même temps
tellement plus aucun des deux et tellement les deux en même temps,
je les sentais tellement emmêlés à l’oeuvre en moi,
me suis senti tellement autonome et complet, me faisant l’amourje me suis senti tellement comme deux se faisant l’amour,
deux qui ne formaient plus qu’un,
c’était prodigieux comme je me sentais me faire l’amour,
j’avais beau savoir que j’étais là tout seul dans mon lit,
je me sentais comme deux se faisant l’amouralors je les ré-écrit:
j’ai senti tout mon être engagé, je me suis senti autonome et complet,
autonome et complet, me faisant l’amour, masculin et féminin emmêlés,
masculin et féminin totalement unis, masculin et féminin totalement engagés,
masculin et féminin voluptueusement déliés,
masculin et féminin voluptueusement liésje me suis senti m’unir, oh comme je me suis senti m’unir!
j’étais comme en fusion,
j’étais comme en fusion à chaque instantje me suis senti m’unir,
oui, cela pourrait résumer le mieux ce que j’ai ressenti,
je me suis senti m’unir,
je me suis senti m’unir,
je me suis senti m’unirvoilà, ainsi,
je crois que c’est plus juste, que cela correspond plus20 mai 2018 à 12 h 58 min #27844bzo
Participantbelle séance de près d’une heure au lit ce matin
à un moment donné, en pleine action, totalement engagé, fortement excité,
une impression m’a envahi et j’ai été sidéré, cela m’arrêté net une seconde ou deux,
celle d’être un monstre de foire en train de faire son numéropendant quelques instants, je me suis vu sur mon lit, nu comme un ver,
tout seul, en train de me caresser lascivement,
de me tordre, de me tortiller dans tous les sens,
en train de gémir, de râler comme si je faisais l’amoursurtout que cette vision a été renforcée par les sensations dont j’étais submergé,
ressentant en même temps en moi
certains gestes et mouvements d’un homme en train de faire l’amour
et en même temps
les gestes et les mouvements d’une femme aussi engagée dans un acte sexuel
et tout cela interagissant en moi,
je les sentais bouger en moi, je les sentais se mouvoir en moi avec ardeur et passion,
une harmonie sauvage de chairs en train de se frotter les unes aux autres,
festoyant, copulantje sentais en moi un sexe dur, glissant comme une torpille,
un sexe délicieusement dur, gorgé de sang se frayant un passage parmi mes chairs,
enflammant tout sur son passage,
je le sentais en moi comme un ascenseur au déplacement feutré,
allant et venant entre les étages,
je sentais sa dureté écartant des chairs tendres, des chairs frémissantes,
des chairs avides, des chairs explosant sur son passage,
des chairs libérant des vagues de frissons et de chaleur,
des chairs couverts un instant de fleursje sentais une houle dans mon bassin, comme elle semblait venir de loin,
un rythme de grand large,
irrésistible danse sensuelle, tous mes organes, tous mes membres
semblaient se presser les uns avec les autres,
se plaquer voluptueusement les uns contre les autres,
se frotter avidement les uns contre les autresje me caressais de plus en plus vite,
je n’en pouvais plus de déplacer mes mains sur mon corps,
et à chaque nouvelle contraction, j’avais envie de hurler,
le cerveau empli de feux d’artifice,
le cerveau grouillant de sapins de noël illuminésje frémissais, je tremblais,
de plus en plus pantin désarticulé,
toutes les portes en moi étaient en train de s’ouvrir,
une infinité de couloirs avec des portes en train de s’ouvrir
et de s’emplir d’ondes de chaleur et de vagues de frissons20 mai 2018 à 13 h 56 min #27847Jieffe
Participantbzo,
Peu importe que tu te sentes comme un monstre de foire, ou comme tout autre chose. L’important est ce que tu ressens, ce que tu vis.
Enfin, c’est comme ça que je le vois.
Tu sembles vivre quelque chose de tout à fait extraordinaire, alors profites en, sans te poser plus de question.
Continues bzo, continues dans cette voie qui te donne entière satisfaction, cette sensation de plénitude, d’accomplissement, de bonheur….
Rien d’autre n’a d’importance à mes yeux.20 mai 2018 à 17 h 56 min #27850Envole
ParticipantBonjour,
je connais cette sensation d’être monstre de foire, ça m’est aussi arrivé de la ressentir, dans des situations diverses, et parfois, souvent mêmes des situations où je prenais beaucoup de plaisir…J’en ai tiré la conclusion qu’il y a en nous aussi une petite part de jugement moral/hyperrationnel/socialement normé qui persiste, et de temps en temps remonte à la surface…En fait j’ai aussi compris qu’il ne faut pas la nier, il vaut mieux l’accepter, et lui dire “oui, et alors ? C’est comme ça que je me sens bien…Et je ne suis pas dans une foire…Je suis chez moi, dans mon intimité, et c’est ma liberté, dans mon intimité, de faire ce que je veux…Car tel est mon bon plaisir”.
Et cette façon de répondre gentiment mais de façon assurée à cette conscience culpabilisante, et bien ça fait beaucoup de bien, et ensuite, quand on se retrouve dans le monde extérieur, peuplé de gens qu’on connaît ou ne connaît pas, et bien on se sent mieux, parce qu’on a ce petit secret intérieur, qui ne fait de mal à personne, mais nous fait tant de bien…C’est la sensation que j’ai quand je peux vivre ma féminité dans l’espace social, qu’elle n’est pas restreinte à l’intimité. Et c’est une sensation très émancipatrice. Et qui amène aussi à beaucoup de tolérance à l’égard des autres.
“Free your ass, your mind will follow”, disait et chantait Funkadelic… 🙂
20 mai 2018 à 20 h 22 min #27851bzo
ParticipantPeu importe que tu te sentes comme un monstre de foire, ou comme tout autre chose. L’important est ce que tu ressens, ce que tu vis.
je connais cette sensation d’être monstre de foire, ça m’est aussi arrivé de la ressentir, dans des situations diverses, et parfois, souvent mêmes des situations où je prenais beaucoup de plaisir…J’en ai tiré la conclusion qu’il y a en nous aussi une petite part de jugement moral/hyperrationnel/socialement normé qui persiste, et de temps en temps remonte à la surface…
je me souviens de ce que @Ch313 avait écrit une fois, qu’il se demandait
s’il n’était pas hermaphrodite quelque part,
moi durant mes séances ces derniers jours,
je sens cela aussi du plus en plus en fait,
je me sens en même temps avoir des parties masculines en moi et des parties féminines,
beaucoup plus de parties féminines tout de même
et l’ensemble se met en mouvement durant la séance,
fait l’amour, c’est divin comme sensation
car c’est quelque chose que je vis dans ma chair,
que je vis et que je ressens totalement dans ma chair
ce n’est pas quelque chose d’abstraitil faut dire, même en étant très ouvert d’esprit que c’est assez spécial,
c’est ce qui m’a frappé tout d’un coup ce matin, à quel point c’était spécial,
un truc de “freak” comme ils disent en anglais,
il faut être lucide, c’est tout de même quelque chose de ce genre,
le petit tour sexuel qu’on opère en soi-même21 mai 2018 à 0 h 25 min #27857Ch313
ParticipantRetour de vacances. Je n’ai eu que peu de temps disponible pour me retrouver avec moi-même. Les premières séances dès le retour se révèlent sans grand plaisir comme si j’avais tout oublié. Un passage à vide, je me retrouve un petit peu elle mais pas plus, pour être lui, je finis en me masturbant. Je reprends l’Helix mais je n’ai pas davantage de sensations.
Je n’arrive plus à me sentir les deux ensemble.
J’engage une tentative de rapprochement avec ma compagne, c’est un désastre.Je me cite :
Ça ne va pas mieux, c’est pire :
Je pose ma main sur sa jambe pour la caresser mais elle ne me laisse pas remonter sur sa cuisse. J’en reste là un bon moment.
C’est elle qui m’attire vers elle. Elle m’attire sur elle. Je n’ai pas d’érection. Je me frotte sur elle sans grand effet. Elle dirige mon sexe avec ses mains, je ne sais pas où je suis.
Je ne sais si elle mouille ou si c’est moi, mon érection vient mollement. Elle essaie de m’introduire en elle mais ça ne rentre pas. Je suis désemparé, Je me masturbe alors sur sa chatte, Je sais pas où je suis, je ne sais pas que faire, je suis trop contracté, stressé , à me soutenir sur mes bras pour ne pas l’écraser j’ai des crampes.
T’as fini ? Me demande-t-elle. Non (évidemment) je n’ai pris aucun plaisir
Elle dit avoir mal, qu’elle ne veut pas continuer pour ne pas avoir mal toute la journée.
Elle m’abandonne là à mon désespoir, à ma déprime. Et à mes courbatures !
C’est désastreux.Je suis déprimé. Je suis plus soucieux de ce problème, mon mental ne laisse pas assez de place dans mon relâchement.
Il me faut quelques jours pour me désengager de cette situation. Mentalement je me ‘remets’ en situation de séparation du moins sexuellement parlant.
Drôle de sensation que cette vie, plutôt cette double vie.Enfin une séance vient à un niveau qui me satisfait, qui m’apaise. Je squirte abondamment. Assurément il y a une quantité importante d’urine, beaucoup trop bien que je sois allée aux toilettes avant.
Alors j’expérimente l’auto-sondage avant une séance (je m’était entraîné). Rassurée, la séance suivante atteint la plénitude que je connais habituellement. Bien que je ne me ‘retrouve’ pas encore dans ma ‘multiplicité’ habituelle et la durée n’est pas très longue.
. . .
Ce soir je vais prendre ma douche. J’ai à peine fermé la porte, je ne me suis pas encore mouillé qu’une sensation envahit mes seins. Je titille mes tétons, une chaleur m’envahit. Il faut que je m’adosse à la paroi, tes doigts caressent mon pubis, glissent entre mes lèvres. Les pincent, je jouis déjà, je gémis je vais crier. Impossible me rappelle mon superviseur.
Je me reprends, en moins d’une minute j’ai explosé dans un délice de tendresse.
J’ai retrouvé mes départs fulgurants et ces micro-O, divines sensations.
Je repense maintenant au cri, à la vocalisation dont vous avez parlé sur ce forum.
Quand j’étais enfant je faisais partie d’une chorale. Et je me remémore la notion de la colonne d’air et son importance. Cette colonne qui va du ventre à la gorge et qui résonne, ces sons, ces vibrations excitent tout le corps, en reliant, unissant le sexe au cerveau dans la même vibration. Oui j’aimais bien chanter peut-être que j’y prenais déjà mon pied.21 mai 2018 à 2 h 08 min #27859bzo
Participanthello @Ch313, cela fait plaisir de te relire,de retour de tes vacances
mais tu n’as pas trop l’air d’avoir la pêche
mais au moins tu retrouves assez vite tes sensations
et ce plaisir incomparablecela nourrit quelque part et cela permet de se sentir vivant, vibrant,
de ne pas se momifier quelque part à l’intérieur avec le temps qui passe,
détenteur de recettes uniques pour faire vibrer la chair21 mai 2018 à 2 h 38 min #27860bzo
Participantcette nuit,
j’ai eu deux, trois orgasmes très violents et longs,
chaque fois de la même façonassis dans mon fauteuil dans ma position favorite,
les jambes sur le bureau, les cuisses bien écartées, ouvertes
un peu comme une femme chez le gyneco avec les pieds sur les étriersêtre capable de s’investir tout entier dans ses caresses, dans ses gestes, dans ses mouvements
avec une passion, une ardeur maximales
c’est un peu comme si à l’intérieur de vous-même,
vous aviez appuyé juste avant sur l’accélérateur à fond tout en maintenant le frein à main bien serré,
le moteur hurle de plus en plus, les pneus fument puis soudain vous lâchez le frein,
le bolide bondit en avant comme un sprinter du cent mètres aux jeux olympiques,
vous vous êtes complètement lâché, vous vous donnez sans réfléchir,
vous allez au-devant du plaisir, vous offrant à lui, vous abandonnant à lui,
vous êtes prêts pour les extases les plus exquises, les sensations les plus animalesje commence à me caresser d’une main la poitrine, les yeux fermés
l’autre passe sur mon sexe lentement, presse un peu, frotte en remontant,
les doigts jouent un peu dessus au passage
puis va rejoindre l’autre main sur la poitrine,
les bras croisés sur mes seins que je presse fort
tout en commençant une première contraction par en-dessousimmédiatement je commence à frémir, à trembler,
je ne relâche pas la pression
tandis que mes bras se croisent de plus en plus, se déplaçant chacun vers l’épaule opposée
en frottant fort mes seins au passage, insistant bien sur les tétons durs,
j’ouvre les yeux et je presse aussi fort que possible par en-dessous,
je me sens pénétré, transpercé,
porté en triomphe sur une pique par une armée de guerriers assoiffés de combat et de carnage
les tremblements et les frissons se renforcent,
mes gémissements aussi deviennent de plus en plus fort, de plus en plus tremblotantsj’ai pu reproduire la même recette au moins trois fois,
chacun de ces micro_session n’a pas duré plus de quatre , cinq minutes
avec la moitié au moins à chaque fois avec cette jouissance tellurique, irrésistible
où l’on se sent comme plaqué sur son siège dans une fusée qui décolle - AuteurArticles
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