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20 sujets de 181 à 200 (sur un total de 371)
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  • #27804
    Envole
    Participant

    Bonsoir,
    merci pour ce magnifique texte,
    je pense comprendre ce dont vous parlez,
    personnellement je vois le plaisir comme une danse de l’esprit, une danse sans fin, faite de charmes tournoyants, souriants, gourmands, pleins de vie, mais toujours ondulants, sans limite…Un plaisir infini…

    #27813
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    Je pense comprendre ce que tu veux dire, et je pense que tu as raison, il ne faut pas interrompre ce flux. Mais pour ça, il faut tout de même à mon sens un peu de pratique. Pour le détecter déjà, et pour ne pas l’interrompre.

    #27814
    bzo
    Participant

    jour de congé pour le bzo, comme souvent les mercredis,
    j’adore couper ainsi la semaine,
    pas plus de deux jours de travail à la suite, cela permet de souffler,
    de garder un rythme humain, de ne pas être submergé par la pression et le stress au bureau

    mais aussi , vous me connaissez, de s’envoyer en l’air beaucoup,
    une bonne partie de la matinée consacrée à cela,
    matinée constructive, matinée studieuse, matinée de plaisir,
    matinée à ahaner, matinée à gémir, matinée à râler,
    matinée à s’envoyer en l’air

    là je sors d’une séance d’une bonne vingtaine de minutes dans mon fauteuil,
    les jambes sur le bureau bien écartées,
    un peu la position qu’une femme peut avoir chez le gynéco
    lors de l’examen avec les pieds sur les étriers

    c’est ma position préférée pour l’instant,
    je me sens ouvert, je me sens offert, je me sens indécent, je me sens lubrique,
    je me sens prêt à me pâmer en deux temps, trois mouvements
    avec une envie en moi de tous les instants d’être possédé, d’être pris

    la séance s’est déroulée quasi constamment les yeux fermés, pas d’alternance ce matin,
    rien envie de forcer, c’est comme cela pour l’instant,
    quelques coups de griffes, quelques pincements, des fortes pressions, avancées abrasives,
    et puis des caresses langoureuses, des lents sillonnements, des frottements soyeux sur tout le corps,
    mes mains infatigables voyageurs, infatigables arpenteurs de la peau,
    par monts et par vaux,
    en explorant chaque centimètre carré passionnément, ardemment

    beaucoup de délicieux va et vient entre mes jambes,
    cela pressait, cela touillait,cela grouillait à l’entrée de ma chair
    je ahanais, je gémissais, je râlais,
    de temps à autre, je croisais les bras sur ma poitrine jusqu’à l’épaule opposée,
    et je m’enlaçais fort, aussi fort que possible
    tout en poussant par en-dessous aussi, aussi fort que possible,
    la contraction remontait en moi, venait presser, pousser,
    semblant tout faire remonter tellement j’appuyais fort
    cela créait comme un noeud d’énergie, de chaleur, de frissonnements,
    un vortex de plaisir se formait, qui semblait emprisonné,
    qui semblait ne pas parvenir pas à s’échapper, à se dissiper,
    comme un félin tournant et tournant en cage dans mes entrailles
    et je gémissais de plus en plus fort jusqu’à ce qu’un orgasme soulage enfin la pression
    provoquant comme une envolée de pigeons sonores par ma bouche

    délicieux exercice, je l’ai répété plusieurs fois,
    et à chaque fois, le même manège, le grand félin prisonnier
    avec sa fourrure soyeuse qui tournait et tournait en moi,
    jusqu’à la jouissance et la pression qui se dissipe vocalement par ma bouche
    en cris et gémissements nourris

    #27815
    bzo
    Participant

    Je pense comprendre ce que tu veux dire, et je pense que tu as raison, il ne faut pas interrompre ce flux. Mais pour ça, il faut tout de même à mon sens un peu de pratique. Pour le détecter déjà, et pour ne pas l’interrompre.

    c’est surtout, rétrospectivement je me rends compte,
    qu’il faut avoir une pratique dynamique,
    des changements de position, les mains en mouvements,
    un corps en action, du sexe prostatique en mouvement

    alors il est relativement facile de sentir ce flux et de ne plus interférer avec,
    on démarre, le corps se met en mouvement, en action,
    les gestes, les caresses, le bassin qui bouge,
    tout cela peut être ressenti en un seul flux auquel il ne faut plus toucher,
    le laisser se développer comme il a envie

    mais bon, si on a une pratique assez statique,
    il n’y a pas grand chose comme mouvements, comme gestes
    à ressentir en un unique flux avec lequel ne pas interférer

    #27816
    bzo
    Participant

    et pour conclure la matinée,
    je me suis mis au lit, un peu assez de mon fauteuil ou d’être debout

    sur le chemin, je me suis rendu compte que mon sexe gouttait comme un robinet qui fuit
    encore de la dernière séance,
    c’est bon signe,
    c’est signe que le plombier avec sa grosse molette en moi a fait du bon travail

    je ferme les yeux, j’ondule comme un serpent,
    cela commence par le bassin et les muscles autour de l’anus qui se contractent,
    je sens la pénétration remonter en moi,
    j’enchaîne avec le reste du corps, c’est un mouvement rythmique, langoureux,
    c’est délicieux, vraiment l’impression d’onduler sur place,
    de danser paresseusement comme on s’abandonne à un rythme chaloupé
    faisant entrer en mouvement tour à tour, progressivement,
    dans un enchaînement harmonieux, chaque partie du corps,
    mouvement initié par la sensation de sexe dur qui s’enfonce en vous
    et puis à partir du fourreau chaud, mouvement prolongé vers le reste du corps,
    comme pour accompagner les vagues de chaleur,
    comme des dauphins qui suivent dans son sillage un bateau

    sur le dos, parfois un peu sur le flanc,
    voire carrément en chien de fusil, me serrant ardemment sans bouger,
    me laissant labourer lentement, le reste ne bougeant vraiment plus comme figé,
    dégustant millimètre par millimètre l’avancée dans ma chair,
    les frottements sur les parois, les frissons, les à-coups, les coups secs,
    les petits déviations de trajectoire,
    les vagues de chaleur se répandant de plus en plus

    puis pour terminer, à quatre pattes,ceux qui me suivent ici,
    savent que je rechigne pas devant le tellurique, l’animal,
    aussi je me retrouvais pour conclure, la tête dans l’oreiller
    et la croupe en l’air, bien cambrée, offerte, aussi haut que possible,
    les fesses aussi écartées que possible,
    délicieusement lubrique et indécente comme position,
    je fais entre l’engin bien raide,
    le sent descendre en moi, le sent fouiller ma chair,
    l’avantage d’avoir la tête enfouie dans un oreiller,
    c’est qu’on peut crier comme on veut, les manifestations sonores sont bien étouffées,
    par contre par moments j’ai du mal à respirer
    tandis que les coups de boutoir que je m’administre, me plaquent de plus en plus contre le lit
    et que je suis secoué comme un prunier,
    je déplace un peu la tête vers le côté sinon je vais finir par m’asphyxier
    tandis que je sens l’orage arriver à son apogée dans mes entrailles
    et la jouissance arrive déjà, me submerge comme une grosse vague

    belle matinée,
    oui décidément belle matinée,
    pas perdu mon temps,
    vais faire une promenade et aller chez les bouquinistes,
    léger, heureux, suprêmement détendu comme quand on a beaucoup joui

    #27819
    bzo
    Participant

    j’arrête l’eau de la douche, je suis dégoulinant, rafraîchi, propre,
    presque machinalement je commence à me caresser,
    le bassin, les hanches,
    je bouge un peu, une légère houle dans les reins
    pour accompagner les mains avec un rythme lascif dans le corps

    je prépare une première contraction,
    je cambre bien le bassin en écartant les fesses,
    je suis prêt pour la première pénétration

    en même temps que je la sens remonter parmi mes chairs,
    je commence à pincer le haut de la cuisse
    tandis que l’autre main s’attarde sur la hanche, dans la courbe, pressant, caressant,
    sentant avec la paume la houle du bassin
    et le tranquille mouvement de va et vient

    les doigts qui pincent , se trouvent à la hauteur de mon fondement, pas loin donc,
    la sensation de pénétration et la légère sensation de brûlure
    se confondent immédiatement en une sensation nouvelle, un amalgame délicieux, piquant
    qui se répand de plus en plus au fur et à mesure des va et vient
    et des doigts qui continuent à pincer au même endroit avec une douce insistance

    je suis déjà en train de gémir fort sans discontinuer,
    l’autre main a remonté vers le sein, le presse, le cajole, agace le téton dur,

    mais je m’arrête après quelques minutes,
    c’est juste un échauffement, des préliminaires à la soirée
    qui s’annonce prometteuse prostatiquement parlant

    #27823
    bzo
    Participant

    depuis hier, je pratique constamment les yeux fermés,
    plus d’alternance pour l’instant,
    plus de moments paupières ouvertes suivis de moments paupières fermées

    en théorie d’après mon expérience,
    on atteint les résultats les plus puissants et les plus riches en appliquant cette alternance
    mais je ne vais pas tout de même me forcer

    non vraiment, je perçois qu’il faut apprendre aussi à se plier
    à ses envies du moment en matière de type de plaisir aussi

    j’ai déjà décris les différence fondamentales ressenties
    quand on a les yeux ouverts ou les yeux fermés,
    sans doute certains jours on se sent mieux avec un plaisir intériorisé,
    dégusté dans l’intimité feutrée derrière des paupières fermées

    et en d’autres périodes,
    on se sent mieux avec un plaisir totalement extraverti, plus violent
    mais moins riche, moins varié

    et puis d’autres jours où cette alternance est appliquée sans problème

    depuis hier je sens comme une réticence forte quand j’essaie de les ouvrir
    et si je force malgré tout,
    le plaisir s’éteint et j’ai beau insisté en ne contrariant pas le flux comme j’en ai parlé plus haut,
    cela ne revient pas malgré mon insistance

    maintenant peut-être qu’en insistant encore plus, cela reviendrait,
    peut-être

    à tester mais là j’ai juste envie d’accepter ,
    aucunement d’essayer de forcer

    #27824
    bzo
    Participant

    alors donc la formule gagnante chez moi pour l’instant est,
    les yeux fermés
    et puis les mains essentiellement griffant, pinçant, tordant, pressant fort,
    caressant un peu tout de même de temps à autre

    c’est si limpide comme sensation,
    on se sent si délicieusement envahi, uniformément,
    une chaleur dense, frémissante, mouvante, partout,
    dans le cerveau, les jambes, le tronc, les bras, le bassin

    j’appuie bien par en-dessous
    et j’enfonce mes ongles un peu dans une fesse,
    l’autre main pinçant en tordant un bout de chair de la hanche opposée

    je ne bouge plus, je me laisse envahir,
    ne plus bouger, juste se laisser envahir par ce plaisir
    et rester ainsi empli de ce bonheur physique si intense, si harmonieux

    ne plus bouger d’un poil
    et juste jouer sur la force de pression de la contraction dans le fondement,
    des doigts pinçant et des ongles enfoncés dans la fesse,
    je relâche un peu par-ci, je ré-appuie un peu plus par là,
    cela suffit déjà à changer complètement la sensation
    comme un musicien qui passe à un autre accord sur son instrument,
    un autre accord de plaisir résonne dans mon corps, emplit mon corps,
    emplit mon corps de cette douce chaleur, de ces frissonnements,
    de cette densité mouvante

    #27826
    Envole
    Participant

    Merci pour ces magnifiques textes…On vibre au récit de vos extases…
    A bientôt, tout le meilleur !
    Naomi

    #27828
    bzo
    Participant

    ça y est, l’alternance s’est remise à fonctionner,
    c’est vraiment comme cela que c’est le plus puissant,
    j’ai eu un gros orgasme d’une bonne minute,
    et j’en pleurai, j’en tremblai de partout, frémissais comme une feuille

    étonnant, j’ai bien senti quand cela s’est remis en route,
    quand l’envie de rouvrir les yeux et d’alterner s’est fait sentir,
    il faut vraiment être en de bonnes dispositions,
    c’est plus exigeant, cela demande plus de concentration,
    il faut être là à 100%, en vouloir,
    être là avec plein d’envie et de désir

    #27840
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    Je pense que c’est la bonne attitude, ne pas te forcer, faire à l’envie. C’est comme ça de ma toute petite expérience que ça fonctionne le mieux.
    Je t’envie un peu, tu dois te sentir totalement libre désormais. Mais je suis très satisfait de ce que je vis. Je verrai cette méthode plus tard, quand je serai grand!!!

    #27841
    bzo
    Participant

    Je t’envie un peu, tu dois te sentir totalement libre désormais.

    peut-être pas encore totalement
    mais vraiment plus loin, vraiment plus loin

    je sors à l’instant d’une séance d’une bonne demie-heure au lit
    difficile à expliquer à quel point je me suis senti libre,
    découplé de toutes entraves, de toutes contraintes,
    capable de tout éveiller en moi, de tout lâcher, de libérer tous les chevaux
    sentir copuler tout mon être
    du plus profond de mes abysses jusqu’à ma peau, mes muscles, mes os, mon sang

    tout mon être engagé dans un acte sexuel
    je me suis senti tellement totalement masculin, tellement totalement féminin,
    je me suis senti en même temps
    tellement plus aucun des deux et tellement les deux en même temps,
    je les sentais tellement emmêlés à l’oeuvre en moi,
    me suis senti tellement autonome et complet, me faisant l’amour

    je me suis senti tellement comme deux se faisant l’amour,
    deux qui ne formaient plus qu’un,
    c’était prodigieux comme je me sentais me faire l’amour,
    j’avais beau savoir que j’étais là tout seul dans mon lit,
    je me sentais comme deux se faisant l’amour

    je sentais deux sexes emmêlés, unis,
    se frottant, se heurtant, se touchant, se pressant, se fondant l’un dans l’autre,
    je les sentais bouger l’un dans l’autre,
    je sentais tous leurs muscles intimes dans les miens,
    je les sentais dans leur moindres détails

    qui caressait qui? qui griffait qui?
    la passion toutes voiles dehors

    #27842
    bzo
    Participant

    hum, j’ai relu ce que j’ai écrit hier soir
    et je ne suis pas satisfait de ce texte,
    il faut que je le rectifie, il donne une fausse idée

    d’abord, cette séance de hier soir
    a été de loin la meilleure que j’ai vécue en aneroless dans mon lit,
    je précise bien, dans mon lit

    mais ces deux paragraphes ne sont pas exactes, déforment un peu ce qui s’est passé:

    tout mon être engagé dans un acte sexuel
    je me suis senti tellement totalement masculin, tellement totalement féminin,
    je me suis senti en même temps
    tellement plus aucun des deux et tellement les deux en même temps,
    je les sentais tellement emmêlés à l’oeuvre en moi,
    me suis senti tellement autonome et complet, me faisant l’amour

    je me suis senti tellement comme deux se faisant l’amour,
    deux qui ne formaient plus qu’un,
    c’était prodigieux comme je me sentais me faire l’amour,
    j’avais beau savoir que j’étais là tout seul dans mon lit,
    je me sentais comme deux se faisant l’amour

    alors je les ré-écrit:

    j’ai senti tout mon être engagé, je me suis senti autonome et complet,
    autonome et complet, me faisant l’amour, masculin et féminin emmêlés,
    masculin et féminin totalement unis, masculin et féminin totalement engagés,
    masculin et féminin voluptueusement déliés,
    masculin et féminin voluptueusement liés

    je me suis senti m’unir, oh comme je me suis senti m’unir!
    j’étais comme en fusion,
    j’étais comme en fusion à chaque instant

    je me suis senti m’unir,
    oui, cela pourrait résumer le mieux ce que j’ai ressenti,
    je me suis senti m’unir,
    je me suis senti m’unir,
    je me suis senti m’unir

    voilà, ainsi,
    je crois que c’est plus juste, que cela correspond plus

    #27844
    bzo
    Participant

    belle séance de près d’une heure au lit ce matin

    à un moment donné, en pleine action, totalement engagé, fortement excité,
    une impression m’a envahi et j’ai été sidéré, cela m’arrêté net une seconde ou deux,
    celle d’être un monstre de foire en train de faire son numéro

    pendant quelques instants, je me suis vu sur mon lit, nu comme un ver,
    tout seul, en train de me caresser lascivement,
    de me tordre, de me tortiller dans tous les sens,
    en train de gémir, de râler comme si je faisais l’amour

    surtout que cette vision a été renforcée par les sensations dont j’étais submergé,
    ressentant en même temps en moi
    certains gestes et mouvements d’un homme en train de faire l’amour
    et en même temps
    les gestes et les mouvements d’une femme aussi engagée dans un acte sexuel
    et tout cela interagissant en moi,
    je les sentais bouger en moi, je les sentais se mouvoir en moi avec ardeur et passion,
    une harmonie sauvage de chairs en train de se frotter les unes aux autres,
    festoyant, copulant

    je sentais en moi un sexe dur, glissant comme une torpille,
    un sexe délicieusement dur, gorgé de sang se frayant un passage parmi mes chairs,
    enflammant tout sur son passage,
    je le sentais en moi comme un ascenseur au déplacement feutré,
    allant et venant entre les étages,
    je sentais sa dureté écartant des chairs tendres, des chairs frémissantes,
    des chairs avides, des chairs explosant sur son passage,
    des chairs libérant des vagues de frissons et de chaleur,
    des chairs couverts un instant de fleurs

    je sentais une houle dans mon bassin, comme elle semblait venir de loin,
    un rythme de grand large,
    irrésistible danse sensuelle, tous mes organes, tous mes membres
    semblaient se presser les uns avec les autres,
    se plaquer voluptueusement les uns contre les autres,
    se frotter avidement les uns contre les autres

    je me caressais de plus en plus vite,
    je n’en pouvais plus de déplacer mes mains sur mon corps,
    et à chaque nouvelle contraction, j’avais envie de hurler,
    le cerveau empli de feux d’artifice,
    le cerveau grouillant de sapins de noël illuminés

    je frémissais, je tremblais,
    de plus en plus pantin désarticulé,
    toutes les portes en moi étaient en train de s’ouvrir,
    une infinité de couloirs avec des portes en train de s’ouvrir
    et de s’emplir d’ondes de chaleur et de vagues de frissons

    #27847
    Jieffe
    Participant

    bzo,

    Peu importe que tu te sentes comme un monstre de foire, ou comme tout autre chose. L’important est ce que tu ressens, ce que tu vis.
    Enfin, c’est comme ça que je le vois.
    Tu sembles vivre quelque chose de tout à fait extraordinaire, alors profites en, sans te poser plus de question.
    Continues bzo, continues dans cette voie qui te donne entière satisfaction, cette sensation de plénitude, d’accomplissement, de bonheur….
    Rien d’autre n’a d’importance à mes yeux.

    #27850
    Envole
    Participant

    Bonjour,
    je connais cette sensation d’être monstre de foire, ça m’est aussi arrivé de la ressentir, dans des situations diverses, et parfois, souvent mêmes des situations où je prenais beaucoup de plaisir…J’en ai tiré la conclusion qu’il y a en nous aussi une petite part de jugement moral/hyperrationnel/socialement normé qui persiste, et de temps en temps remonte à la surface…En fait j’ai aussi compris qu’il ne faut pas la nier, il vaut mieux l’accepter, et lui dire “oui, et alors ? C’est comme ça que je me sens bien…Et je ne suis pas dans une foire…Je suis chez moi, dans mon intimité, et c’est ma liberté, dans mon intimité, de faire ce que je veux…Car tel est mon bon plaisir”.
    Et cette façon de répondre gentiment mais de façon assurée à cette conscience culpabilisante, et bien ça fait beaucoup de bien, et ensuite, quand on se retrouve dans le monde extérieur, peuplé de gens qu’on connaît ou ne connaît pas, et bien on se sent mieux, parce qu’on a ce petit secret intérieur, qui ne fait de mal à personne, mais nous fait tant de bien…C’est la sensation que j’ai quand je peux vivre ma féminité dans l’espace social, qu’elle n’est pas restreinte à l’intimité. Et c’est une sensation très émancipatrice. Et qui amène aussi à beaucoup de tolérance à l’égard des autres.
    “Free your ass, your mind will follow”, disait et chantait Funkadelic… 🙂

    #27851
    bzo
    Participant

    Peu importe que tu te sentes comme un monstre de foire, ou comme tout autre chose. L’important est ce que tu ressens, ce que tu vis.

    je connais cette sensation d’être monstre de foire, ça m’est aussi arrivé de la ressentir, dans des situations diverses, et parfois, souvent mêmes des situations où je prenais beaucoup de plaisir…J’en ai tiré la conclusion qu’il y a en nous aussi une petite part de jugement moral/hyperrationnel/socialement normé qui persiste, et de temps en temps remonte à la surface…

    je me souviens de ce que @Ch313 avait écrit une fois, qu’il se demandait
    s’il n’était pas hermaphrodite quelque part,
    moi durant mes séances ces derniers jours,
    je sens cela aussi du plus en plus en fait,
    je me sens en même temps avoir des parties masculines en moi et des parties féminines,
    beaucoup plus de parties féminines tout de même
    et l’ensemble se met en mouvement durant la séance,
    fait l’amour, c’est divin comme sensation
    car c’est quelque chose que je vis dans ma chair,
    que je vis et que je ressens totalement dans ma chair
    ce n’est pas quelque chose d’abstrait

    il faut dire, même en étant très ouvert d’esprit que c’est assez spécial,
    c’est ce qui m’a frappé tout d’un coup ce matin, à quel point c’était spécial,
    un truc de “freak” comme ils disent en anglais,
    il faut être lucide, c’est tout de même quelque chose de ce genre,
    le petit tour sexuel qu’on opère en soi-même

    #27857
    Ch313
    Participant

    Retour de vacances. Je n’ai eu que peu de temps disponible pour me retrouver avec moi-même. Les premières séances dès le retour se révèlent sans grand plaisir comme si j’avais tout oublié. Un passage à vide, je me retrouve un petit peu elle mais pas plus, pour être lui, je finis en me masturbant. Je reprends l’Helix mais je n’ai pas davantage de sensations.
    Je n’arrive plus à me sentir les deux ensemble.
    J’engage une tentative de rapprochement avec ma compagne, c’est un désastre.

    Je me cite :
    Ça ne va pas mieux, c’est pire :
    Je pose ma main sur sa jambe pour la caresser mais elle ne me laisse pas remonter sur sa cuisse. J’en reste là un bon moment.
    C’est elle qui m’attire vers elle. Elle m’attire sur elle. Je n’ai pas d’érection. Je me frotte sur elle sans grand effet. Elle dirige mon sexe avec ses mains, je ne sais pas où je suis.
    Je ne sais si elle mouille ou si c’est moi, mon érection vient mollement. Elle essaie de m’introduire en elle mais ça ne rentre pas. Je suis désemparé, Je me masturbe alors sur sa chatte, Je sais pas où je suis, je ne sais pas que faire, je suis trop contracté, stressé , à me soutenir sur mes bras pour ne pas l’écraser j’ai des crampes.
    T’as fini ? Me demande-t-elle. Non (évidemment) je n’ai pris aucun plaisir
    Elle dit avoir mal, qu’elle ne veut pas continuer pour ne pas avoir mal toute la journée.
    Elle m’abandonne là à mon désespoir, à ma déprime. Et à mes courbatures !
    C’est désastreux.

    Je suis déprimé. Je suis plus soucieux de ce problème, mon mental ne laisse pas assez de place dans mon relâchement.
    Il me faut quelques jours pour me désengager de cette situation. Mentalement je me ‘remets’ en situation de séparation du moins sexuellement parlant.
    Drôle de sensation que cette vie, plutôt cette double vie.

    Enfin une séance vient à un niveau qui me satisfait, qui m’apaise. Je squirte abondamment. Assurément il y a une quantité importante d’urine, beaucoup trop bien que je sois allée aux toilettes avant.
    Alors j’expérimente l’auto-sondage avant une séance (je m’était entraîné). Rassurée, la séance suivante atteint la plénitude que je connais habituellement. Bien que je ne me ‘retrouve’ pas encore dans ma ‘multiplicité’ habituelle et la durée n’est pas très longue.
    . . .
    Ce soir je vais prendre ma douche. J’ai à peine fermé la porte, je ne me suis pas encore mouillé qu’une sensation envahit mes seins. Je titille mes tétons, une chaleur m’envahit. Il faut que je m’adosse à la paroi, tes doigts caressent mon pubis, glissent entre mes lèvres. Les pincent, je jouis déjà, je gémis je vais crier. Impossible me rappelle mon superviseur.
    Je me reprends, en moins d’une minute j’ai explosé dans un délice de tendresse.
    J’ai retrouvé mes départs fulgurants et ces micro-O, divines sensations.
    Je repense maintenant au cri, à la vocalisation dont vous avez parlé sur ce forum.
    Quand j’étais enfant je faisais partie d’une chorale. Et je me remémore la notion de la colonne d’air et son importance. Cette colonne qui va du ventre à la gorge et qui résonne, ces sons, ces vibrations excitent tout le corps, en reliant, unissant le sexe au cerveau dans la même vibration. Oui j’aimais bien chanter peut-être que j’y prenais déjà mon pied.

    #27859
    bzo
    Participant

    hello @Ch313, cela fait plaisir de te relire,de retour de tes vacances
    mais tu n’as pas trop l’air d’avoir la pêche
    mais au moins tu retrouves assez vite tes sensations
    et ce plaisir incomparable

    cela nourrit quelque part et cela permet de se sentir vivant, vibrant,
    de ne pas se momifier quelque part à l’intérieur avec le temps qui passe,
    détenteur de recettes uniques pour faire vibrer la chair

    #27860
    bzo
    Participant

    cette nuit,
    j’ai eu deux, trois orgasmes très violents et longs,
    chaque fois de la même façon

    assis dans mon fauteuil dans ma position favorite,
    les jambes sur le bureau, les cuisses bien écartées, ouvertes
    un peu comme une femme chez le gyneco avec les pieds sur les étriers

    être capable de s’investir tout entier dans ses caresses, dans ses gestes, dans ses mouvements
    avec une passion, une ardeur maximales
    c’est un peu comme si à l’intérieur de vous-même,
    vous aviez appuyé juste avant sur l’accélérateur à fond tout en maintenant le frein à main bien serré,
    le moteur hurle de plus en plus, les pneus fument puis soudain vous lâchez le frein,
    le bolide bondit en avant comme un sprinter du cent mètres aux jeux olympiques,
    vous vous êtes complètement lâché, vous vous donnez sans réfléchir,
    vous allez au-devant du plaisir, vous offrant à lui, vous abandonnant à lui,
    vous êtes prêts pour les extases les plus exquises, les sensations les plus animales

    je commence à me caresser d’une main la poitrine, les yeux fermés
    l’autre passe sur mon sexe lentement, presse un peu, frotte en remontant,
    les doigts jouent un peu dessus au passage
    puis va rejoindre l’autre main sur la poitrine,
    les bras croisés sur mes seins que je presse fort
    tout en commençant une première contraction par en-dessous

    immédiatement je commence à frémir, à trembler,
    je ne relâche pas la pression
    tandis que mes bras se croisent de plus en plus, se déplaçant chacun vers l’épaule opposée
    en frottant fort mes seins au passage, insistant bien sur les tétons durs,
    j’ouvre les yeux et je presse aussi fort que possible par en-dessous,
    je me sens pénétré, transpercé,
    porté en triomphe sur une pique par une armée de guerriers assoiffés de combat et de carnage
    les tremblements et les frissons se renforcent,
    mes gémissements aussi deviennent de plus en plus fort, de plus en plus tremblotants

    j’ai pu reproduire la même recette au moins trois fois,
    chacun de ces micro_session n’a pas duré plus de quatre , cinq minutes
    avec la moitié au moins à chaque fois avec cette jouissance tellurique, irrésistible
    où l’on se sent comme plaqué sur son siège dans une fusée qui décolle

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