Mots-clés : a-less, anerosless, journal, orgasme
- Ce sujet contient 370 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Jieffe, le il y a 5 années et 2 mois.
- AuteurArticles
- 28 avril 2018 à 12 h 15 min #27441
bzo
Participantbon, il faut que je me force à m’habiller, je dois faire des courses, aller les bouquinistes,
pour l’instant je n’arrive plus à me retenir,
c’est devenu tellement facile, tellement intense que je n’arrête pas,
sur mon bureau, dans mon lit, par terre, contre l’armoire,
sur la table de cuisine le haut du corps couché dessus et même encore une jambe posé dessus,
comme j’étais ouvert, comme j’étais ouvert
(merci le yoga pour les postures d’ouverture des hanches)29 avril 2018 à 12 h 32 min #27445bzo
Participantbon dieu, quelle intensité, j’ai eu de ces moments il y a quelques instants à peine,
tout le corps semblait parcouru par de la lave en fusion,
j’étais assis sur ma chaise de bureau le tronc penché en avant
les deux mains sur les fesses, les tirant en arrière et les écartant
et j’appliquais avec insistance une contraction
qui venait se planter délicieusement dans mes entraillesce fut un long orgasme de plusieurs minutes,
je n’avais qu’à presser à nouveau et le feu reprenait immédiatement
qui me paralysait sinon pour les gémissements,
tout le reste se pétrifiait, incandescent, comme en combustion,
comme si tout mon corps n’était plus qu’un réacteur de fusée en train de décollersplendide
29 avril 2018 à 23 h 07 min #27451bzo
Participantj’avais les yeux ouverts, un rythme lent au creux des reins,
un rythme dansant au creux des reins,
on ne sent vraiment plus de séparation,
on se sent comme fondu au monde là-dehorsle rythme m’envahit totalement, le rythme de la chair en fête,
un rythme de va et vient langoureux,
un rythme de va et vient langoureux dans ma chair en fête,
quelqu’un danse par là, quelqu’un prend du plaisir à danser par là, à faire danser la chair,
à faire danser la chair en fête
danse pour moi, danse en moi, oh oui danse en moidanse pour moi, ce rythme me va,
lenteur envahissante, houle épaisse de frissons
va et vient solaire, ne t’arrête pas,
des ailes m’emportent, elles viennent de loin, elles s’en iront loin,
je suis un instant leur passager30 avril 2018 à 0 h 58 min #27452bzo
Participantquand après une séance aneroless,
vous restez longuement couché dans votre lit simplement à regarder le plafond,
ne pensant à rien, heureux, insouciant, profondément apaisé, votre chair rassasiée, votre corps repuvous pouvez vous dire que votre plaisir commence à devenir consistant
longues longues minutes à se faire l’amour, méthodiquement, patiemment, ardemment,
sans penser à rien, sans rien attendre, sans aucune arrière-pensée,
entièrement plongé dans l’instant,
entièrement plongé dans le corps à corps amoureux,
entièrement concentré sur le plaisir30 avril 2018 à 13 h 24 min #27457Jieffe
ParticipantBonjour bzo,
Je suis bien souvent claqué après 20 bonnes minutes de plaisir intense, de hauts plateaux orgasmiques, et je reste souvent un moment sans rien faire, hébété, à reprendre mes esprits et ma respiration, mais je n’en suis pas encore là.
Mais ça viendra, j’en suis certain.
En revanche, ce dont je suis de plus en plus certain, c’est que dans ces moments là, lorsque je gravis ces plateaux, ma conscience est modifiée. Je l’avais remarqué, mais je n’en étais pas certain. C’est assez difficile à appréhender, mais j’ai vraiment l’impression de partir dans un autre monde. C’est assez difficile à décrire en fait. Ce qui est certain, c’est que j’ai une perception erronée du temps qui passe. J’ai remarqué plusieurs fois que mes séances étaient bien plus longue que l’idée que je m’en faisais.
Je trouve que c’est plutôt bon signe 🙂30 avril 2018 à 15 h 00 min #27458Peri
ParticipantSalut,
Tes deux derniers messages Bzo témoignent poétiquement du stade auquel tu es parvenu. Dans tes mots, je reconnais la béatique exprimée par d’autres auteurs de ce forum témoignant d’instants suspendus qui enveloppent tous les aspects de leurs existences. Merci pour ce témoignagne précieux. J’aimerais tant entendre ou lire encore à l’avenir ce genre de récit.
Sans atteindre des sommets pareils d’extase, j’ai trouvé un bon équilibre, à présent, avec une activité sportive et méditative régulière. Je ressent ce progrès durant mes séssions avec mon hélix syn : j’ai l’esprit léger, je ris pendant les montées de plaisir. La frustration me quitte d’avantage à chaque fois.à bientôt
30 avril 2018 à 15 h 51 min #27459Jieffe
ParticipantJe suis complètement d’accord, je trouve que tes derniers écrits illustrent de façon plus poétique tes excursions dans les strates du plaisir que ceux d’il y a quelques mois, qui étaient plus descriptifs. On sent un réel changement, qui traduit certainement un changement chez toi, peut-être dans ta perception, dans tes sensations…
Continues de nous faire rêver bzo, et encore merci pour ce partage.30 avril 2018 à 19 h 25 min #27470bzo
Participantben disons que ce qui se passe ces derniers jours,
c’est que d’une part l’intensité en aneroless a encore augmenté considérablement
mais surtout le plaisir devient de plus en plus consistant,
la consistance est très très importante,
elle sous-entend la quantité en plus de la qualitéj’en suis désormais un stade de consistance très proche de ce que j’avais atteint avec masseur
avec la richesse, la variété et la liberté en plus, spécifiques à l’A_less,
ainsi qu’une précision et un réalisme des sensations beaucoup plus forts aussi,
c’est tout simplement inouï de réalisme et de précision des sensations à chaque instant,
une fois que je suis bien échauffé,
je n’arrive pas à y croire encore à quel point c’est plus vaste et plus puissant
que la pratique avec masseur
qui pourtant m’avait aussi emmené tellement loin, m’avait fait vivre des moments extraordinaires
mais en aneroless, c’est encore un autre niveaula quantité et la qualité sont toutes les deux là à présent, c’est un pas très important
du coup oui,
je commence à avoir cette sensation de satiété, de rassasiement, d’apaisement, de sérénité momentanée
si délicieuse après la séance
que peut apporter ma façon de pratiquer, un corps à corps amoureux
avec toute la fougue , la passion, un engagement total aussi bien physique qu’émotionnel,
exactement comme quand on a fait l’amour avec une partenaire passionnémentmais aussi durant les séances et les micro-séances, je ne m’en suis jamais caché,
même si je suis réticent à rattacher ma pratique à une quelconque spiritualité ou ésotérisme,
j’ai touché essayer de rendre dans mes textes,
d’une part, ce qu’il y avait extraordinaire, de miraculeux
dans le massage prostatique avec ou sans masseurdans ce flot de plaisir, de sensations intenses et de jouissances
auxquels dans une pratique sexuelle plus conventionnelle, l’homme n’a pas accès,
d’avoir grâce à la prostate, comme par une porte dérobée, accès au vaste royaume du plaisir féminin
même si certains refusent à l’appeler ainsi, rejettent cette façon de voir les choses,
personnellement dans ma pratique,
c’est beaucoup trop irrésistiblement ressenti ainsi,
beaucoup trop irrésistiblement vécu dans ma chair ainsi,
pour que j’y réfère autrementet puis d’autre part, à partir d’un certain d’intensité et de qualité des sensations,
cette sensation d’accéder à quelque chose qui nous dépasse,
à quelque chose de vertigineux par moments durant une séance,
cela j’ai aussi envie de le rendre
et j’ai commencé aussi à le ressentir en aneroless enfin
maintenant que la consistance est là,
cela me manquaitma pratique commence vraiment à aboutir sans masseur aussi,
le plaisir sexuel qu’elle m’apporte, est tout simplement incroyablement satisfaisant,
je m’épanouis, je suis heureux
et cela me rend lyrique, j’ai envie de restituer tout cela dans mes messages de mon journal,
j’ai envie de chanter avec les mots,
d’essayer de restituer tout ce que je vis durant mes séances,
les diverses strates de cette aventure,
de cette expériences hors du commun que j’ai la chance de vivre,
et surtout j’ai envie de chanter ce féminin que j’ai éveillé en moi
et qui m’apporte tellement de plaisir et de sensations extraordinaires,
qui est en train d’apporter un équilibre nouveau à mon être1 mai 2018 à 2 h 21 min #27475bzo
Participantje sors de mon lit, je suis encore nu comme un ver,
un ver pris à l’hameçon du plaisirdeux heures à peu près,
très certainement ma séance la plus longue en aneroless à ce jour, à cette nuit,
minutes divines, ai-je eu des orgasmes? ai-je eu des super O?
Je ne sais pas, quelle importance quand le plaisir est si intense,
si inlassablement intense, si perpétuellement intense à chaque instant,
une densité confondante, entrecoupée de quelques courtes pauses
pour reprendre mon souffle, mes forcespeut-être était-ce constamment des orgasmes?
Tout ce que je sais, c’est qu’à un moment donné,
après une vingtaine de minutes j’ai décollé et je n’ai plus atterri,
j’aurai pu rester ainsi toute la nuit tellement c’était devenu facilej’étais entraîné, j’étais entraîné par un torrent,
il n’y avait qu’à suivre son maître, j’étais attaché à lui par une laisse, une laisse d’amour,
je n’avais plus qu’à courir, sauter, zigzaguer, aboyer mon plaisir derrière lui,
j’étais entraîné éperdument, j’avais confiance aveuglement,
il était mon seul guide, je m’étais remis entièrement entre ses mains,
il pouvait faire ce qu’il voulait de moi,
me faire sauter d’une falaise, courir dans la gueule du loup,
oh oui en fait j’étais dans la gueule du loup,
il me labourait de ses dents, il me mâchonnait, me déchiquetait,
les tripes à l’air, je continuais de courir joyeusement derrière lui
tandis qu’il se retournait de temps à autre pour replanter férocement ses crocs en moi
dans un grand sourire complice et amoureuxme suis arrêté finalement,
suis rester couché pendant un long moment, j’avais l’impression de léviter sans corps,
le plaisir n’était plus là
mais il était encore là omniprésent malgré son absence
comme un tapis volant qui me portait encore,
je n’avais pas encore réintégré ce corps tout à fait,
je refaisais mon chemin lentement vers lui, je le réintégrais peu à peu,
j’y retrouvais ma place,
où étais-je?
mais où étais-je donc?
en tout cas j’y étais bien, sacrément bien1 mai 2018 à 10 h 06 min #27476bzo
Participantcela a démarré sur les chapeaux de roue ce matin,
me lève, vais aux toilettes, à peine mon étron lâché,
que je commence à onduler sur la lunette
comme si un charmeur de serpent avait sorti sa flûte magique
et jouait un air pour moije ferme les yeux, je suis déjà acculé quelque part au fond de moi par le plaisir,
je ne résiste pas, je me laisse aller, je gémis, je lâche tout, un grand coup de rein
et déjà un orgasme qui explose dans mes entrailles,
les milles projecteurs d’un stade de football se sont allumés tout d’un coup derrière mes yeux clos
et 100000 personnes hors d’eux, en délire, se sont mises à vociférer et à hurler, dans mon sangje me lève en titubant, encore ébloui, étourdi, tire la chasse au passage
mais déjà une force irrésistible me plaque contre le mur des toilettes,
je me laboure à grands coups de rein, bon dieu que c’est bon,
j’ai encore le cerveau embrumé, dans les vaps, pas réveillé pour un sou
mais déjà le plaisir coule à flot dans mes veines
et je gémis et je râle sans discontinuité,
c’est le coup du matin, tous les amants vous le diront
c’est la meilleure façon de commencer sa journéeje sors dans le vestibule mais je ne vais pas bien loin,
là debout il faut que je continue, il faut que je sois inondé,
inondé de plaisir, inondé de râles, inondé de gémissements,
il faut que la bête soit satisfaitedix bonnes minutes et quelques orgasmes plus tard,
je ré-émerge enfin, qu’est-ce que j’ai faim, une faim de loup,
une faim de carnassier prêt à dévorer une antilope toute crue,
bon on va toujours commencer avec des biscottes1 mai 2018 à 10 h 28 min #27477bzo
Participantbon les biscottes attendront, il y a des appels du corps auxquels on ne dit pas non,
le message au-dessus à peine terminé,
que cela me reprend, cela me démange, cela me chatouille, cela me grattouille,
j’ai envie de sentir au fond de moi le va et vient
et mes mains chaudes et entreprenantes posées sur moi,
glissant sur ma peau, allumant des feux de joiej’ai le rythme ce matin, comme disent les musiciens, j’ai le beat tout au fond de moi,
le beat et la bête, ça déménage, c’est irrésistible,
je n’en peux plus, quelque chose va fondre sous la chaleur,
je cours jusqu’à mon lit sinon je vais finir par casser mon vieux fauteuil
à force de gigoter dedans, il grince, il balance de plus en plusarf, bon dieux j’ai la pêche ce matin, assoiffé de sexe,
assoiffé d’orgasmes, comme je me suis couché en faitbon, vais quand même aller manger
sinon je vais être en retard pour mon rendez-vous avec ma soeur
qui est arrivée du Canada1 mai 2018 à 11 h 48 min #27478bzo
Participantle rendez-vous avec ma soeur est reporté à 14h,
j’ai fais mon yoga, ma gymnastique, j’ai mangé,
qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire en attendant,
ah j’ai une idée!c’est parti, qu’est-ce que j’ai ce matin,
j’arrive presque à avoir un orgasme rien qu’en me caressant
et dès que j’applique la première contraction,
c’est déjà le feu d’artifice derrière mes yeuxquelle matinée, ah quelle matinée!
j’ai le plaisir dans mes veines, mes veines sont contentes,
ma chair est légère, je suis joyeux,
cela fait longtemps que je ne me suis plus senti aussi bien,
aussi content de vivre,
les orgasmes à répétions, cela rend heureux,
cela huile les articulations dans le cerveau,
cela rend souple le corps, cela rend léger l’âme2 mai 2018 à 14 h 58 min #27482Jieffe
ParticipantEt bien tu sais quoi bzo, l’impression que tu me donnes depuis les 1000 km qui nous séparent, c’est que je te sens plus calme, plus serein. Je trouve que ça transparait dans tes écrits, c’est très certainement ce que l’on sent et que j’ai voulu exprimer dans mon dernier message. Je te sens plus posé, je me trompe?
Et je ne parle pas là ni de spiritualité ni d’ésotérisme, simplement peut-être de mieux être, de calme et de plénitude. Oui, c’est ça, tu sembles plus comblé aujourd’hui, je me trompe?2 mai 2018 à 19 h 54 min #27485bzo
Participant. Je te sens plus posé, je me trompe?
Et je ne parle pas là ni de spiritualité ni d’ésotérisme, simplement peut-être de mieux être, de calme et de plénitude. Oui, c’est ça, tu sembles plus comblé aujourd’hui, je me trompe?alors oui, je voulais en témoigner,
la consistance comme je l’ai souligné, est de plus en plus là en aneroless aussic’est quoi exactement la consistance?
c’est parvenir à produire un plaisir, des sensations, de grande richesse, variété et intensité
quasiment du début à la fin de sa séance,
donc la quantité en plus de la qualitéavec masseur, mes séances étaient d’une consistance complète,
la conséquence de cela,
c’est que je parvenais à éprouver ce sentiment d’être rassasié, repu, apaisé après mes séances
et je n’éprouvais plus aucune frustration sexuelle, de manque de ce côté-là,
plus aucune envie de me masturber,
je rappelle que je n’ai pas d’autre activité sexuelle que le massage prostatiqueeh bien cela commence à venir aussi désormais en aneroless
on lit qu’en général on n’arrive pas avec le massage prostatique à ce genre de résultats,
c’est peut-être vrai avec la manière la plus répandue
que je qualifierai de la manière conventionnelle de pratiquer le massage prostatique,
c’est-à-dire, qu’on reste plus ou moins immobile,
on essaie de se relaxer le plus possible,
puis on se concentre sur le massage de la prostate
par l’intermédiaire du masseur ou des contractions,
tout cela accompagné plus ou moins par des caressesma manière à moi, je la rappelle brièvement,
je fais monter le féminin, je m’en laisse entièrement submergé,
je le laisse totalement diriger la séance,
je vis une totale modification d’identité sexuelle durant le séance
je me fais l’amour,
c’est-à-dire que je reproduis les gestes, les mouvements de l’acte sexuel,
je change beaucoup de position, je varie énormément les effets,
je m’implique fortement, aussi bien physiquement qu’émotionnellement,
je bouge beaucoup, je me caresse avec ardeur, avec passion,
je laisse l’instinct et les pulsions se libérer autant que possible,
je me lâche, je me possède, je suis possédé, etcavec ma manière, j’ai pu constater que j’arrivais à cette sensation de satiété sexuelle,
et qu’à la fin de la séance,
j’avais ces sensations de bien-être, d’apaisement, d’épanouissement
me sentais délicieusement bien dans mon corps
comme qu’on a fait l’amour avec passion avec quelqu’un, qu’on a été à l’union avec notre partenaire,
que nos corps ont exulté ensemble, ont été à la fête ensembleet le bien-être, l’apaisement, le sentiment de satiété restent longtemps après,
envahissent mon quotidien tout au long de la journée,
mes relations avec les gens sont meilleures car je suis mieux dans ma peau,
plus sûr de moi, plus détendu3 mai 2018 à 0 h 30 min #27486bzo
Participantdurant mon parcours avec masseur,
j’avais fait toutes sortes d’expériences,
il est nécessaire de s’engager dans toutes les voies possibles, explorer tous les culs de sac
pour arriver finalement à tracer une voie indépendante, ferme, claire,
facile à retrouver et à emprunter selon notre envie, selon notre disponibilitéune voie qui n’appartient qu’à nous, une voie sans limites,
qui semble pouvoir nous emmener au-delà de l’horizon à chaque instantj’avais beaucoup expérimenté par période durant mes séances
une alternance de moments où j’avais les yeux fermés
et d’autres où je les avais, ouverts,
j’avais déjà pu me rendre compte à quel point les sensations étaient différentes
selon que les paupières étaient closes ou pas
mais cela n’avait jamais vraiment abouti, plusieurs fois je me suis enthousiasmé
et autant de fois j’avais finalement laissé tomber, déçu finalementlà en aneroless où les sensations sont tellement plus précises, plus fines, plus acérées
cette dualité, cette différence m’est apparue avec une netteté criante, stupéfiante,
il y a moyen d’exploiter cela, de combiner cela,
il y a moyen de les rendre complémentaire à condition de bien s’y prendreun petit résumé non exhaustif des différences entre les sensations ressenties
quand on a les yeux ouverts ou fermés:-yeux ouverts, c’est bien des sensations beaucoup plus extériorisées,
moins subtiles, moins de variété, moins de richesse, certes
mais il y a une force brute nettement plus marquée à l’oeuvre,
le corps se matérialise devant nos yeux, on voit nos membres,
nos membres en action, les hanches qui bougent,
les mains qui vont et qui viennent, le corps prend chair,
galoper à cheval sans sellele monde extérieur aussi est là soudainement
avec tous ses objets inertes qui semblent s’imbiber de notre plaisir
jusqu’à finalement sans avoir changés d’un iota,
devenir plus tout à fait inertes mais turgescents, raides dans notre champ visuel,
le monde semble en rut face à nous, vibrant, impatient, prêt à venir partouzer avec nous,
prêt à venir nous pénétrer par tous les pores de la peau, prêt à nous prendre de tous les côtéspas négliger non plus l’aspect exhibitionniste, yeux ouverts,
définitivement exhibitionniste vis à vis de nous-même
de nous voir si impudique, si oublieux de notre masculinité, bougeant comme une femme en chaleur-yeux fermés, d’un autre côté, on est tout de suite dans un espace feutré, un monde clos,
on perçoit plus distinctement les multiples variations des sensations,
on goûte chaque nuance, chaque nouvelle colorationon perçoit aussi incroyablement puissamment ce corps de femme de l’intérieur,
on le sent sous nos doigts, il prend vie, il se dessinent avec une telle netteté inouïe, les yeux clos,
il n’y a plus l’espace extérieur avec ces milles objets pour nous en distraire,
on est dedans, on vit dedans et on sent le vit dedans,
on sent chaque millimètre de ce vit dedans nous pénétrant,
on sent chaque millimètre de la progression de ce vit dedans nous pénétrantcependant la sensation de confinement, la sensation d’un couvercle
peut naître, peut apparaître au bout d’un certain temps,
la sensation de tourner en rond, de ne plus avancer,
c’est le moment d’ouvrir les yeux,
de se retrouver instantanément à galoper sans selle sur l’échine du mustang,
c’est le moment de hurler comme un cosaque déchaîné son plaisir à galoper à l’air libre,
de sentir son plaisir jaillir, éclabousser, éjaculer vers le dehors,
se disséminer, imprégner tout ce qu’on voit
avant qu’en retour les objets dans notre champ de vision engrossés,
cherchent à nous baiser en retour par tous les orifices frénétiquementarrivera immanquablement un moment où on se sentira lassé de tant de frénésie,
de si peu de subtilité, de variété, de si peu d’intimité,
c’est le moment de refermer les paupières,
de goûter à nouveau aux sensations dans l’obscurité bienveillante et chaleureuse,
luxe, calme et voluptéquelque chose comme cela,
c’est encore encore du working in progress3 mai 2018 à 1 h 30 min #27487bzo
Participantbon dieu, j’ai joui rien qu’en sentant mes tétons durs sous mes doigts
j’étais debout, je me caressais passionnément, langoureusement,
je me dandinais lentement sur place aussi, tout le fondement qui me démangeait, qui me chatouillait,
je me retenais de m’y enfoncer pour faire monter encore la tension, le désir de pénétration,
mes doigts descendaient vers mes fesses, écartaient les lobes bien fort,
remontaient vers les hanches, s’arrêtaient un peu là, du côté de la chute des reins
bien les sentir ces courbes si porteuses de sensualité, de langueur
puis je suis remonté vers les seins,
dans un mouvement de balayage latéral synchronisé des deux mains,
suis passé très lentement dessus, modifiant légèrement la trajectoire pour les presser vers le haut
quand tout d’un coup un doigt de chaque main est passé en même temps sur chacun des tétons,
ils étaient durs, durs comme de la pierre, durs comme de la pierre d’excitation,
ils se sont pliés comme des roseaux sous le contact
et les sentant tout d’un coup si durs, se ployant, tellement en érection,
j’ai senti des ondes de chaleur fuser, se disséminer, monter au cerveau,
m’aveugler de lumière, m’obligeant à fermer les yeux
et à goûter en moi quelques instants
ce festival de frémissements et d’ondes de chaleur dansant de tous les côtés3 mai 2018 à 8 h 03 min #27489bzo
Participantbon, je vois que hier soir j’ai été très bavard
et que je n’ai pas pu me retenir de cette alternance de moments yeux ouverts-yeux fermés
que j’expérimente à nouveauque ce soit clair,
la seule chose qui soit vraiment déterminée à ce sujet par moi,
c’est l’extraordinaire différence des sensations, du plaisir
selon qu’on ait les paupières closes ou pas,
est-ce vraiment exploitable durant une séance en alternance,
c’est là que c’est nettement délicatune chose est sûr, selon les jours, selon mon envie, je pratique, soit yeux fermés, soit yeux ouverts,
j’expérimente toujours s’il y a moyen d’alterner
et comment l’effectuer sans qu’on ait le cerveau parasité au fur et à mesure
par cette injonction revenant en boucle
car c’est bien le problème,
d’une part il faut avoir le cerveau le plus vide possible pour être un réceptacle aussi efficace que possible
pour ressentir les sensations, goûter le plaisir,
alors que alterner des moments yeux fermés,-yeux ouverts,
cela demande d’avoir dans un coin de son cerveau toujours cette injonction
et de temps à autre y accéder,
c’est un difficile exercice qui demande une certaine expérience
mais même comme cela je ne suis pas sûr que cela puisse vraiment fonctionnerbien work in progress donc
3 mai 2018 à 19 h 02 min #27492bzo
Participantalleluia, le bzo est un défricheur,
il avance la machette à la main en territoire inexploré (en tout cas par lui…)toute la journée au boulot, lors de mes petites pauses plaisir aux toilettes
et à midi à la salle de gym,
j’ai exploré cette alternance de moments yeux ouverts-yeux ferméset là chez moi désormais je peux crier victoire, je peux crier eureka,
j’y suis arrivé,
tout le long de plusieurs micro-séances, je suis parvenu à alterner ces moments,
en ayant trouvé la bonne manière de le fairec’était évident que cela fonctionnait parfaitement
car jamais le rythme a été brisé,
jamais je n’ai eu mes sensations parasitées, atténuées, dégradées,
tout du contraire, j’ai senti les effets délicieux, très bénéfiques,
du mélange des différentes types de sensations qu’on a,
d’une part paupières ouvertes, d’autre part paupières closesleur richesse, leur variété et leur intensité,
du fait de l’alternance bien intégrée au rythme général, à la dynamique de la micro-séance
sans jamais que cela ne gêne,
sont encore montées d’un cran ou deux, c’était très puissant et très prometteurcomment s’y prendre?
simple comme bonjour en fait, attendre un moment creux, un petit arrêt
et alors on peut y aller, on peut alterner,
il s’agit de ne jamais briser son élan,
donc d’attendre un petit temps mort ou une pause
dès que c’est fait, on continue le plus possible comme si de rien n’était,
même on appuie un peu sur l’accélérateur,
histoire que la transition soit aussi transparente que possible
jusqu’à la prochaine fois si l’envie nous en prend,
cela a parfaitement fonctionné, je suis très excité,
mes séances en aneroless vont en bénéficier grandement, énormément mêmebises à tout le monde de la part d’un homme heureux,
tellement excité de ce que l’avenir lui réserve,
prostatiquement votre,
je vous embrasse, même les ronchons4 mai 2018 à 7 h 01 min #27494Epicture
Participant“J’avance la machette a la main”
Ça c’est génial. Mon corps est comme une jungle.
Je la defriche peu a peu. Oui. C’était une terre inexplorée.
Merci à toi BZO !4 mai 2018 à 7 h 49 min #27496bzo
Participanthum, c’est étonnant
mais c’est chaque fois la même chose avec cette alternance yeux ouverts-yeux fermés
que je redécouvre périodiquement,
pour laquelle je m’enthousiasme mais que je suis incapable de reproduire plus de quelques joursla différence entre les deux types de sensations est réelle,
c’est encore plus nettement criant en aneroless où les sensations sont plus précises, plus acérées
et il est vrai que déjà je pratiquais certains jours yeux ouverts,
d’autres yeux fermésmais cette alternance fantasmée
qu’encore au-dessus je clamais domptée, intégrée à ma pratique,
c’est encore une autre histoirece qui arrive à chaque fois en fait quand je la pratique avec succès
et cela s’est déjà reproduit plusieurs fois,
tout de suite après chaque fois, avec un message enthousiaste comme juste au-dessus,
c’est que quand cela a été appliqué avec réussite,
j’étais déjà dans un état d’excitation très avancé,
dans ces moments je pourrai faire à peu près n’importe quoi,
rien n’arrive plus à me refroidir, à me bloquer dans ma route orgasmique
sinon que j’arrête ma séanceces deux, trois micro-séances qui ont bien fonctionné,
j’y suis parvenu car j’étais déjà bien excité,
cela peut ne demander que quelques secondesdès lors l’alternance déclenchée dans ces conditions me procurait réellement
des sensations plus riches et encore plus intenses
mais appliquée à froid, dès le début d’une séance, c’est une autre histoire
qui n’a en fait jamais obtenue les effets escomptés,
enfin jusqu’icidonc comme déjà précédemment plusieurs fois je suis obligé d’écrire ici
que c’est de nouveau arrivé
et que mes séances et micro-séances d’hier ont été essentiellement des fiascos
parce que je ne suis parvenu à pratiquement rien faire décoller
parce que j’essayais d’appliquer cette alternance,
donc fausse recette miracle,
retour à la case départsoit certains jours entièrement yeux fermés,
d’autres entièrement les yeux ouverts, selon mon humeur
mais en aucune façon durant les séances ou micro-séances,
d’alternanceenfin pour l’instant, peut-être vais-je y arriver un jour, qui sait,
pour l’instant je laisse tomber
car cela a interrompu mon apport quotidien de plaisir
qui m’est nécessaire car je suis accro
et que j’ai besoin de ma dose de jouissance chaque jourvoilà
- AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.