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20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 371)
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  • #27497
    Epicture
    Participant

    Excuse-moi, BZO, mais je ne peux m’empêcher de relier l’exploration prostatique à la vie en général.
    Il ne faut pas entendre le terme défrichement comme la transformation d’une jungle luxuriante en champ de patates biens rangées. Notre terre doit rester luxuriante. Nous devons juste apprendre à en connaitre les méandres, à nous nourrir de ses fruits, et revenir là où la vie y est la plus propice à notre épanouissement. Mais que serait notre épanouissement sans le respect que nous lui devons ? La machette ne sert pas à tailler cette jungle qui gène ma progression, mais à découper en petits morceaux, la croyance selon laquelle elle va me prendre dans sa gueule pour m’avaler. Non, elle me prend dans sa gueule comme moi je me confie à elle pour que s’accomplisse notre joie de vivre.
    Finalement, tu n’as plus besoin de rien ni de personne. Je veux dire : il n’y plus que toi… et toi. De cette union, nait la confiance et l’apaisement.

    Bises à toi aussi BZO

    #27498
    bzo
    Participant

    mais je ne peux m’empêcher de relier l’exploration prostatique à la vie en général.

    bien sûr, l’exploration prostatique fait partie intégrante,

    elle concerne quelque chose de tellement fondamentale dans notre vie, à la sexualité
    et le massage prostatique nous donne accès à un autre type de sexualité

    Il ne faut pas entendre le terme défrichement comme la transformation d’une jungle luxuriante en champ de patates biens rangées. Notre terre doit rester luxuriante.

    si tu veux que cela reste un champ de patates bien rangées, il ne faut pas s’engager dans le massage prostatique
    qui donne accès à des parts inexplorées de nous-même,
    on s’enfonce dans l’inconnu, on va au-delà de certaines limites

    c’est en ce sens que j’entendais que j’avance machette à la main,
    comme un explorateur s’ouvrant son chemin dans une jungle vierge, une jungle sauvage

    toi aussi, je l’avais compris ainsi,
    c’est aussi de cette façon que tu l’entendais, j’en suis certain

    Je veux dire : il n’y plus que toi… et toi. De cette union, nait la confiance et l’apaisement.

    oui tout dépend de nous seuls ici
    et de notre capacité à éveiller le féminin en nous (cela va faire froncer les sourcils de certains par ici
    mais qu’importe, mon expérience du plaisir prostatique est ce qu’il est)

    c’est une réelle aventure individuelle,
    c’est rare de nos jours dans nos vies tranquilles , civilisées, balisées,
    avec le massage prostatique on se frotte à l’inconnu en nous,
    on se frotte à l’animal en nous, on se frotte au sublime en nous, on se frotte au féminin en nous,
    il s’agit de laisser nos instincts, nos pulsions, s’exprimer entièrement
    et de parvenir à des états supérieurs de plaisir
    qui touchent parfois à des états de conscience bien mystérieux

    #27502
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    enfin pour l’instant, peut-être vais-je y arriver un jour, qui sait,
    pour l’instant je laisse tomber

    Je pense que tu touches ici ce qui est compliqué pour la plupart d’entre nous et qui t’est facile parce que très certainement naturel, la concentration et l’abandon. Comme on l’a souvent répété, pour que le massage prostatique fonctionne, il faut s’y abandonner tout en restant concentré sur ses sensations. Souviens toi, le cerveau crocodile, celui qui agit sans réfléchir…. et bien là c’est ce que tu as fait, tu as réfléchi, tu étais concentré sur ce que tu faisais, ouvrir et fermer tes yeux, et le plaisir n’est pas venu.
    Cela confirme les conseils que tu as maintes fois répétés, il ne faut pas penser, mais laisser agir son corps et son esprit.
    Je suis persuadé qu’en décidant d’abandonner, cela reviendra naturellement lors d’une prochaine séance, pendant laquelle tu alterneras les moments paupières closes et paupières ouvertes sans y penser, sans réfléchir, naturellement, parce que tu en as envie, et tu retrouveras tes sensations.

    Et oui clairement, je te vois comme un explorateur qui trace son chemin dans la jungle, et qui l’ouvre pour nous.

    #27514
    bzo
    Participant

    je m’excuse @Epicture, ce matin j’ai répondu un peu rapidement et platement,
    je n’avais pas lu assez attentivement ce que tu écrivais, j’étais plutôt pressé

    je ne peux m’empêcher de relier l’exploration prostatique à la vie en général

    Il faut bien sûr, notre discipline fait partie intégrante de la vie,
    elle concerne la sexualité et celle-ci est un de nos moteurs

    il y a quelques activités qui donnent du sens à ma vie,
    la littérature, l’art, le cinéma et aussi mon activité prostatique,
    chacun dans son domaine,
    m’apporte de l’épanouissement, des émotions, des sensations, du plaisir,
    des possibilités de m’enrichir et de me dépasser
    et enfin, de toucher à du mystère, à du sublime

    Il ne faut pas entendre le terme défrichement comme la transformation d’une jungle luxuriante en champ de patates biens rangées. Notre terre doit rester luxuriante. Nous devons juste apprendre à en connaitre les méandres, à nous nourrir de ses fruits, et revenir là où la vie y est la plus propice à notre épanouissement. Mais que serait notre épanouissement sans le respect que nous lui devons ? La machette ne sert pas à tailler cette jungle qui gène ma progression, mais à découper en petits morceaux, la croyance selon laquelle elle va me prendre dans sa gueule pour m’avaler. Non, elle me prend dans sa gueule comme moi je me confie à elle pour que s’accomplisse notre joie de vivre.
    Finalement, tu n’as plus besoin de rien ni de personne. Je veux dire : il n’y plus que toi… et toi. De cette union, nait la confiance et l’apaisement.

    quand on commence à prendre mesure de ce qu’on a en face,
    on a l’impression d’être aux pieds des arbres immenses en lisière de la forêt amazonienne,
    on devine qu’on est en face d’une immensité quasi insondable de richesses, de luxuriance, de mystère,
    de vie sauvage, de vie animale

    commencer à l’explorer, c’est aller au-delà de nos limites, c’est grandir

    essayer de transformer cela en champ de patates bien rassurant?
    je crois que c’est impossible, à moins de rester en lisière
    et de se contenter d’un tout petit bout de territoire qu’on défriche et qu’on va cultiver,
    peut-être au début est-ce rassurant de procéder ainsi,
    on a peur de l’inconnu, on a peur de tout ce qui est réveillé,
    du féminin en nous, de l’animal en nous, de nos instincts quand ils se déchaînent

    Finalement, tu n’as plus besoin de rien ni de personne. Je veux dire : il n’y plus que toi… et toi. De cette union, nait la confiance et l’apaisement.

    on est seul face à cette Amazone en nous, une extraordinaire aventure individuelle,
    il rest si peu d’aventure individuelle en ce 21ème siècle,
    tous les continents ont été explorés,
    les peuples sauvages civilisées, formatés à peu près, plus ou moins, sur le modèle occidental
    les dernières terra incognita se trouvent en nous,
    c’est individuellement, dans notre monde intérieur que se situent les dernières grandes aventures à mener

    mais cette Amazone à explorer est aussi une amazone à éveiller,
    donc moi et moi, moi et moie plutôt, un couple d’une ardeur qui peut se révéler peu à peu sans limites
    pour faire l’amour, pour se faire l’amour

    #27515
    bzo
    Participant

    Je pense que tu touches ici ce qui est compliqué pour la plupart d’entre nous et qui t’est facile parce que très certainement naturel, la concentration et l’abandon.

    tu as tort, c’est beaucoup de travail, sur des mois et des mois, cela vient peu à peu, rien d’inné

    et bien là c’est ce que tu as fait, tu as réfléchi, tu étais concentré sur ce que tu faisais, ouvrir et fermer tes yeux, et le plaisir n’est pas venu.

    effectivement tu as bien compris la problématique

    Dans ma manière de pratiquer, on se lâche complètement,
    on laisse les instincts, le cerveau reptilien mener la danse,
    garder dans sa tête une injonction d’ouvrir et de refermer les yeux,
    parasitent les sensations, les tuent peu à peu

    en tout cas pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé la solution pour concilier tout cela

    Je suis persuadé qu’en décidant d’abandonner, cela reviendra naturellement lors d’une prochaine séance, pendant laquelle tu alterneras les moments paupières closes et paupières ouvertes sans y penser, sans réfléchir, naturellement, parce que tu en as envie, et tu retrouveras tes sensations.

    peut-être, peut-être pas, je ne vais plus m’en préoccuper pour l’instant

    la technique qu’on acquiert peu à peu, c’est notre véhicule, au début c’est un véhicule poussif, lent,
    toussotant, tombant souvent en panne
    mais au fur et à mesure qu’on la perfectionne,
    notre moyen de locomotion devient peu à peu une voiture de sport capable d’immenses performances,
    de nous apporter des griseries enivrantes, uniques

    il reste cependant la question du conducteur, elle est au moins aussi importante que le véhicule
    car tant qu’on reste soi-même derrière le volant,
    ce sera comme de mettre un bolide sans pareil entre les mains d’un conducteur du dimanche

    non, il faut laisser monter notre cerveau reptilien, nos instincts, le féminin dans nos profondeurs,
    c’est une voie étroite, fragile à établir avec les insondables abysses en nous,
    qui demande beaucoup d’entraînement, c’est une véritable gymnastique mentale,
    que de laisser le volant de cette belle mécanique qu’on a mise au point à tout cela
    qu’on va inciter soir après soir, séance après séance,
    à monter, à venir prendre les commandes

    nous, on sera finalement quand tout cela sera au point, dans le siège passager,
    on déguste la course, jouit du paysage, de tout ce qui se passe,
    et de temps à autre, si le véhicule commence à faire n’importe quoi,
    on reprend la direction des opérations, on donne un petit coup de volant en quelque sorte
    pour remettre le bolide en piste
    car personne ne le connait mieux que nous
    puisqu’on l’a mis au point, construit de nos mains de A à Z pour ainsi dire

    #27516
    bzo
    Participant

    dans la continuation

    c’est quoi ma technique dont je parle plus haut, d’où vient-elle, comment m’est-elle venue?

    c’est un véhicule adapté en fait à être conduit pas par moi
    mais par tout ce monte de mes profondeurs, mes instincts, le féminin, etc

    elle a été mise au point lentement au fur et à mesure
    que je parvenais de plus en plus à me lâcher et à laisser les commandes à ce qui monte

    je me fais l’amour donc, je me ressens essentiellement comme femme durant la séance
    avec une petite zone qui reste masculine dans le bassin qui manipule les contractions,
    les faisant ressentir comme un sexe dressé, gorgé de sang, engagé dans une pénétration,
    dans un va et vient vibrant, varié

    cette technique donc, ce sont tous les mouvements, tous les gestes de l’amour à deux
    mais adaptés, traduits en quelque sorte à la situation particulière
    où deux sont en un,
    cela vient assez naturellement en fait, une fois qu’on a compris le truc,
    on esquisse, on suggère un mouvement,
    l’imagination, les sens, l’excitation, la chair en action, font le reste automatiquement,
    le font ressentir dans son entièreté et bien au-delà
    puisque tout ce qui se passe dans le bassin par exemple
    est ressenti tantôt comme masculin, tantôt comme féminin, tantôt fusionnés,
    tantôt passant de l’un à l’autre,
    c’est indescriptiblement délicieux, puissant

    à la limite, en aneroless il suffit d’évoquer un mouvement
    et on peut parvenir à le ressentir avec un réalisme sidérant,
    j’imagine que notre ami @Ch313 doit fonctionner essentiellement comme cela,
    je fais de plus en plus de progrès dans cette direction

    par exemple, je contracte un peu les fesses, les muscles autour de l’anus
    ainsi que les abdominaux, le mouvement partant des reins, très ample en fait
    et je ressens comme un pénis montant au plus profond de mes entrailles,
    cela allume le feu partout en moi, c’est divin

    #27518
    bzo
    Participant

    je crois que je vais quand même y arriver,
    à cette alternance évoquée plus haut,
    je touche du bois mais ça a l’air de marcher quand même

    comment? qu’ai-je changé pour que soudainement?

    difficile à répondre, je pourrai apporter des réponses définitives
    que si je parviens à confirmer cette évolution sur plusieurs jours
    et non pas que demain déjà je déchante

    c’est une question de concentration et de continuer à se lâcher
    et à se laisser guider entièrement par son élan, par ses instincts

    ne pas se laisser démonter par les moments de chutes de tension sexuelle
    quand on commence à penser qu’il faudrait alterner, ouvrir ou fermer les paupières,
    ces petits moments où notre intellect reprend le contrôle
    mais qu’en même temps les sensations continuent d’affluer,
    les mains continuent de caresser, les contractions continuent les mouvements de pénétration

    si on est bien lancé, bien excité, c’est un peu comme si on coupait le moteur
    mais qu’on continue sur sa lancée à avancer,
    il faut juste s’arranger pour que cela ne dure pas trop
    sinon on commence à ralentir,
    donc on a alterné, immédiatement on ne pense plus à rien,
    on se concentre sur l’action et les sensations, on en rajoute un peu,
    on en fait un peu trop, cela relance tout de suite le moteur avec fougue
    et c’est déjà reparti avec des sensations différentes,
    cela ne s’additionne pas, c’est exponentiel au niveau des sensations,
    donc il est assez facile de se laisser entraîner,
    il suffit juste de négocier les moments d’alternance
    comme des virages , c’est un peu délicat, il faut ralentir, il faut se pencher,
    équilibrer l’engin engagé dans un changement de direction

    pour l’instant ça a l’air de fonctionner,
    on va voir

    #27519
    bzo
    Participant

    je sors du lit,le cul encore en feu
    et les oreilles encore emplies de mes râles et de mes gémissements

    quelle intensité de chaque instant,
    le plaisir prostatique est le nectar des dieux,
    une bonne demie heure au paradis

    question alternance, étonnant,
    il y a une bonne heure, c’était encore comme décrit juste plus haut
    mais là cela ne me coûtait plus aucun effort,
    les transitions yeux ouverts-yeux fermés se faisaient sans la moindre anicroche la plupart du temps,
    cela semble tellement intégré pour l’instant, une autre corde à mon arc,
    comme les caresses, comme les contractions, tout cela est fait sans réfléchir
    et il semble que cette alternance ait pris la même direction

    les gains sont déjà énormes, mes séances et micro-séances
    vont décoller encore plus et plus facilement,
    cela va devenir indécent de facilité et d’intensité si cela continue comme cela

    #27520
    bzo
    Participant

    cela va devenir indécent de facilité et d’intensité si cela continue comme cela

    c’est devenu indécent de facilité et d’intensité,
    comment aller se coucher quand on peut obtenir des orgasmes en quelques secondes d’une telle intensité,
    en en faisant de moins en moins, de plus en plus dans le dépouillement,
    dans le minimalisme mais avec maximum d’effets
    je m’en abreuve, je m’en enivre, pas d’overdose d’overdose,
    juste magique, une chanson légère empli mon âme

    j’appuie sur mes seins,
    une contraction me remontant lentement dans le fondement,
    j’ouvre les yeux puis les referme,
    cela a pour effet d’accélérer quelque chose dans mon sang,
    à chaque fois que j’ouvre ou que je referme mes paupières,
    cela a comme effet d’emballer quelque chose dans mon sang
    cela se met à bouillonner dans ma chair, cela se met à ruer de plus en plus,
    irrésistiblement comme une marée au galop maintenant,
    je suis submergé, la bouche ouverte, emplie de sons denses, rauques
    j’ai envie de rester ainsi pour l’éternité,
    figé, statue dédiée au plaisir, masque de jouissance tourné vers le ciel,
    le fondement en feu, le fondement en flammes

    #27521
    bzo
    Participant

    eu mon premier super O, vers 02h 15
    dans mon fauteuil devant mon ordinateur,
    j’avais les jambes écartées, les bras croisés sur mes seins,
    les serrant comme si j’avais peur qu’ils s’envolent si j’enlevais les mains

    bien enfoncé dans ma chair entre mes cuisses écartées,
    il y avait vous savez quoi, bien dur, bien raide, bien turgescent,
    il y a eu une fissure dans ma réalité,
    j’ai senti quelque chose fondre dans le coeur du béton,
    une plaie s’est mise à saigner de l’or, les premiers tremblements sont arrivés
    et puis le plaisir en staccato, comme des rafales de mitraillette,
    l’instant d’après je pleurais de joie, je pleurais de bonheur

    je me demande si je vais dormir cette nuit,
    je n’ai envie que d’une chose, c’est de m’envoyer en l’air
    et de jouir
    et de jouir encore,
    il faut battre le fer pendant qu’il est chaud
    et pour être chaud, il est chaud

    #27522
    bzo
    Participant

    un deuxième super O à peu près dans la même position
    mais encore plus tellurique, plus possessif,
    j’avais l’impression qu’il allait m’envoyer dans la troisième dimension
    tellement tout s’est déchiré,
    une goutte d’anti-matière avait tout mis sens dessus sens dessous

    l’alternance yeux ouverts yeux fermés fonctionnent désormais totalement sans le moindre accroc,
    fait partie de mon arsenal au même titre que les caresses,
    les mouvements du bassin, les contractions,
    je me caresse même le sexe, les couilles,
    les sensations que j’en tire sont immédiatement intégrés au flux de mon plaisir prostatique
    à titre de sensations exotiques, même pas l’ombre d’un raidissement de mon pénis

    cette alternance, c’est quelque chose de monstrueux,
    c’est comme un turbo ultra-puissant qui se met en route
    et qui propulse mes micro-séances et mes séances à des hauteurs que je n’avais jamais atteintes

    la nuit est chaude, la nuit n’est pas finie,
    il y a encore quelques frémissements, quelques convulsions, à tirer de cette carcasse
    avant d’aller s’écrouler mort de plaisir dans mon lit

    #27523
    bzo
    Participant

    encore eu deux autres super O, toujours dans la même position,
    quelle nuit, plein d’étoiles dans ma chair,
    le plaisir coule à flots

    j’ai la recette

    désormais avec tous les ingrédients

    #27525
    bzo
    Participant

    j’arrive désormais à avoir des orgasmes tellement puissants, des super O
    tellement rapidement, tellement facilement
    grâce à cette alternance de moments yeux ouverts, yeux fermés

    j’essaie de comprendre comment est-ce possible,
    comme je l’ai déjà décrit, les sensations sont totalement différentes
    paupières ouvertes, paupières closes
    et c’est encore plus nettement perceptible en aneroless
    car les sensations y sont plus précises, plus acérées, d’un réalisme total

    le fait de passer d’un plaisir intériorisé goûté dans l’intimité feutrée
    soudainement vers un plaisir extériorisé, plus exacerbé,
    semble provoquer une sorte de stimulation, de renforcement des sensations
    qui fait qu’en quelques instants l’intensité augmente dramatiquement
    et l’accroissement semble exponentiel au fur et à mesure que les instants passent

    hier dans la nuit j’ai eu quatre super O, ce matin encore un,
    depuis je n’ai plus vraiment exercé,
    chacun a été atteint en cinq à dix minutes à peine, ont duré une minute en moyenne,
    celui de ce matin, deux ou trois

    parvenir en quelques minutes à de pareils états d’excitation et de jouissance,
    cela devient magique,
    je suis le plus heureux des prostatophages, le plus comblé des prostatophiles,
    le plus enchanté des prostatovores

    #27526
    bzo
    Participant

    les orgasmes viennent les uns après les autres,
    ils me secouent, comme ils me secouent!
    j’ai l’impression d’avoir un arbre dans mes entrailles
    cela frémit, cela tremble de tous les côtés,
    corps et âme,
    je suis empli par ce bonheur fugace si vif, si unique, si puissant

    essentiellement dans la même position,
    les jambes bien écartées reposant sur le bureau en face de l’ordinateur,
    avec les mains je tire en arrière le haut des cuisses,
    cela a pour effet de m’écarter encore plus, posture délicieusement indécente,
    comme si je me préparais au passage de quelque chose d’énorme,
    totalement accessible, totalement ouvert, incroyablement pénétrable
    et puis je presse, je presse, je presse, comme je presse!
    quelques moments yeux ouverts, quelques moments yeux fermés,
    les sensations s’emballent à chacune de ces transitions un peu plus,
    je halète en quelques secondes déjà parcourus de spasmes,
    je suis déjà au bord de l’orgasme,
    cela vient, cela monte, je m’entends gémir de plus en plus fort,
    c’est plus crier en fait,
    cela dure, cela dure, comme cela dure!
    avec tout l’intérieur qui tremble de bonheur,
    comme il tremble mon intérieur, ces orgasmes sont des shakers
    qui me mettent sens dessus, sens dessous en un tour de main,
    comme si tous mes organes, tous mes tissus se frottaient lubriquement les uns contre les autres,
    tout mon intérieur en pleine partouze frénétique

    j’ai les bras en croix serrés contre ma poitrine, pour changer,
    je ferme les yeux, je m’envole,
    de ma tête comme d’un nid, quelque chose s’envole,
    tourne détaché de ce cerveau dans mon petit ciel personnel,
    je tourne là-haut, petit point dans le lointain
    tandis que le bonheur continue de me monter par le fondement
    comme si un robinet était ouvert à plein débit,
    déversait la jouissance sans discontinuer

    #27528
    bzo
    Participant

    un peu d’exercice prostatique juste avant le petit déjeuner tardif

    il faudra que je filme cela un jour,
    curieux de voir à quoi cela ressemble,
    particulièrement ce que j’ai fait là il y a quelques minutes,
    debout, me caressant, me dandinant sur place,
    balançant mes hanches, chaloupant mon bassin,
    gémissant de plus en plus fort

    c’est assez fou quand on y pense,
    clairement une caméra capterait qu’il y a beaucoup de plaisir
    en train d’être pris là tout seul,
    cela doit ressembler à un numéro de cirque quelque part,
    comme cela, sans aucun accessoire, pas de porno visionné,
    pas de femme nue ou d’homme nu devant soi
    pour être mis dans un état d’excitation pareil,
    rien, pas de drogue prise

    rien, juste un gars en train de se caresser,en train de bouger,
    certes de manière assez équivoque, assez efféminée,
    peu à peu arrivant au bord de l’orgasme
    qu’on devine à ses râles, à ses gémissements,
    à son visage exprimant de plus en plus un plaisir intense, vif

    c’est de la haute voltige mentale,
    loin des fugaces jets de sperme à la force du poignet,
    loin des branlettes qui alimentent les mouchoirs en papier,
    des extases sublimes à la force du mental
    reproductibles à l’envi

    #27529
    bzo
    Participant

    et puis dans la position favorite, décrite au-dessus,
    les jambes écartées posées sur le bureau,assis dans ma fauteuil,
    un super O de plusieurs minutes pour conclure ma séance avant le petit déjeuner

    particularité, j’ai enveloppé mon sexe dans une main,
    je le sentais se mouvoir un peu entre mes doigts
    à cause des contractions dans mon fondement
    mais jamais durcir sérieusement,
    l’ai gardé ainsi un bon moment,
    sentant de l’excitation supplémentaire, des ondes de plaisir, des vibrations,
    se répandre dans mon bassin grâce à cette action
    tandis que je continuais à presser dans mon fondement comme je le fais habituellement

    en quelques instants, je n’en pouvais plus,
    je haletais, je gémissais, je râlais, les tremblements ont commencé,
    je retirai la main du pénis et déjà j’étais parti,
    emporté sur les vagues, couché dans ma petite barque,
    secoué, dorloté, enivré, possédé, hors de moi, hors de tout,
    juste qu’un paquet de chair en rut, jouissant

    #27585
    bzo
    Participant

    l’alternance de moments yeux fermés et de moments yeux ouverts durant mes séances
    est maintenant constante
    et celle-ci m’a imposé peu à peu un nouvel rythme,
    un rythme de slow food, un rythme de slow food sexuel, un rythme de slow pénétration,
    un rythme de slow caresses, slow mouvements, slow jouissance, slow orgasme, slow séance
    tout s’est ralenti donc, plus d’insistance, plus d’appuis insistants, têtus,
    on appuie là où cela fait du bien et on insiste, on insiste,
    plus de mouvements frénétiques, de cavalcade, en tout cas pour l’instant,
    peut-être plus de contrôle et un jour cela reviendra

    la raison? Je viens de la comprendre seulement hier
    pourquoi ce rythme est train de s’imposer dans tous les départements de mon action seconde par seconde,
    rester connecté , rester connecté à ses sensations,
    cette lenteur me permet de rester connecté à mes sensations quasiment en continu
    malgré les moments de transitions où je ré-ouvre les paupières ou je les referme,
    ce qui devrait constituer des moments de flottement où la conscience reprend plus ou moins le contrôle,
    est ainsi réduit au minimum
    et de ne pas être coupé dans mon élan

    une adaptation de ma jeune technique en aneroless, un ré-ajustement complet,
    freiner pour mieux exploser, ralentir pour mieux se sentir,
    lentement lentement pour mieux sentir les frottements,
    lentement lentement pour mieux sentir les doigts glisser sur la peau
    lentement lentement pour mieux sentir la chair remonter dans la chair
    lentement lentement pour mieux sentir les frissons et les vagues de chaleur dans les entrailles

    #27593
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    Content pour toi. C’est formidable ce que tu écris.
    Ce qui est également remarquable, c’est que tu illustres bien ce que tu as dis et les conseils donnés: ce n’est que lorsque tu as décidé de ne plus te préoccuper de cette alternance que la méthode s’est mise au point, et est devenue naturelle.

    Je pense que tu touches ici ce qui est compliqué pour la plupart d’entre nous et qui t’est facile parce que très certainement naturel, la concentration et l’abandon.

    tu as tort, c’est beaucoup de travail, sur des mois et des mois, cela vient peu à peu, rien d’inné

    Oui, je sais bien que cela représente du travail et de la persévérance, en anerosless en particulier, mais tu ne peux nier que tu as une certaine facilité pour ce type de ‘travaux’. Je comparais surtout la difficulté qu’ont les nouveaux à parvenir à cet état de concentration et d’abandon avec masseur. Rien que le comprendre n’est pas aisé. Ça n’a pas été pour toi si je ne me trompe pas aussi difficile que pour certains, mais ça l’est devenu sans masseur. C’est ce que j’ai voulu dire avec cette phrase.
    J’ai suivi avec attention ton évolution anerosless et j’ai bien vu qu’il t’a fallu du temps et de nombreux essais, mais je continue de penser que tu as des facilités dans ce domaine, alors j’imagine des personnes comme moi ou d’autres….

    En tout cas, je suis content pour toi. Tu es désormais libre, libre de jouir du plaisir prostatique où et quand tu veux, c’est quand même formidable.

    #27602
    Ch313
    Participant

    Bonjour,

    @Bzo
    a écrit le 4 mai 2018 à 20 h 47 min.

    je me fais l’amour donc, je me ressens essentiellement comme femme durant la séance
    avec une petite zone qui reste masculine dans le bassin qui manipule les contractions,
    les faisant ressentir comme un sexe dressé, gorgé de sang, engagé dans une pénétration,
    dans un va et vient vibrant, varié

    cette technique donc, ce sont tous les mouvements, tous les gestes de l’amour à deux
    mais adaptés, traduits en quelque sorte à la situation particulière où deux sont en un,
    cela vient assez naturellement en fait, une fois qu’on a compris le truc, on esquisse, on suggère un mouvement,
    l’imagination, les sens, l’excitation, la chair en action, font le reste automatiquement,
    le font ressentir dans son entièreté et bien au-delà puisque tout ce qui se passe dans le bassin par exemple est ressenti tantôt comme masculin, tantôt comme féminin, tantôt fusionnés, tantôt passant de l’un à l’autre,
    c’est indescriptiblement délicieux, puissant

    à la limite, en aneroless il suffit d’évoquer un mouvement
    et on peut parvenir à le ressentir avec un réalisme sidérant,
    j’imagine que notre ami @ch313 doit fonctionner essentiellement comme cela,
    je fais de plus en plus de progrès dans cette direction

    Salut @Bzo,

    Je vois que tu fais référence à ma façon de fonctionner. Alors je vais essayer de préciser les choses d’une séance réussie.
    Tout d’abord l’envie, c’est pour moi primordial, elle peut venir à tout instant, déclenchée par n’importe quoi. Il suffit d’une seconde où mon conscient se libère de l’action ou de la réflexion en cours.
    Ensuite, le temps qui s’offre à moi. De quelques secondes où je vais juste prendre plaisir à ‘sentir‘ mon intérieur, à le ‘remuer’, à le décontracter, cette bulle de détente grandissant dans tout mon corps. Cas typiques, rêvasseries devant mon bol de thé, ou même en conduisant (sur autoroute), ou en tondant la pelouse. C’est instant plaisir.
    En passant par quelques dizaines de minutes, promenade matinale du chien, ou même balade en campagne (j’ai déjà relaté ici une d’elles) . Ces instants de plaisirs peuvent m’amener jusqu’à la jouissance.
    À plus d’une heure et davantage, où je peux ‘m’installer’ dans cet univers, par exemple le matin quand je me réveille de bon heure. Là je me laisse aller jusqu’à l’orgasme, aux orgasmes.

    Le premier plaisir est de retrouver mon intimité féminine, mon intérieur profond que je connecte à mon conscient. Je prends possession de moi. Je suis décontractée, c’est le début de l’embrasement. Quelques dizaines de secondes sans aucune stimulation matérielle m’ont suffit.
    Je n’ai pas une petite zone qui reste masculine, nous faisons l’amour à deux je suis tout entier à la fois féminine et masculin. Tout au long de notre action, je lui parle, je lui crie ce que je ressens, ce que je veux. Tout en sentant son sexe me pénétrer, je sens son vagin me serrer, me masturber par les allées et venues de son, mon bassin. Je veux qu’il me sodomise et qu’il enfonce ses doigts dans ma chatte et je sens mes doigts sur ses lèvres, mon autre main pétrissant ses seins. Tout est possible je veux que ma copine m’offre sa chatte, elle est là, disponible à toutes mes envies. Je luis fais l’amour, je la suce frénétiquement pendant qu’il lui roule un patin langoureux, je sens sa langue contre la mienne, c’est ses seins que je caresse maintenant. Je suis trois dans un vertige étourdissant.
    À d’autres moments d’autres envies, d’être lui et lui sous la douche, qu’elle (je) les surprenne, qu’ils me prennent, lui devant et lui derrière. Les variations sont infinies, les vibromasseur ou womanizer peuvent être aussi maniés allègrement. Je ne compte plus les orgasmes.

    J’invoque mes partenaires intimes pour qu’ils, elles m’apportent les plaisirs, et ils, elles ne se privent pas d’en jouir et donc moi aussi. Je ne cherche pas une sensation, elle vient de mon intérieur profond. Je m’abandonne à MOI. Je ne cherche même plus ma prostate, je ne parle pas d’orgasme prostatique, l’orgasme est entier, un muscle qui vibre n’est ni masculin ni féminin, seule la vibration importe.
    J’ai pourtant des limites. Mon écosystème sexuel m’en impose : je ne crie pas fort, je me parle à voix basse et je contrôle mes spasmes. Le super O n’est pas un but pour l’instant.

    Voilà les grandes lignes de mon ‘fonctionnement’. À plus.

    #27604
    bzo
    Participant

    je continue de penser que tu as des facilités dans ce domaine

    peut-être
    mais je ne crois pas que ce soit inné pour l’essentiel

    c’est la combinaison d’un certain nombres de paramètres:

    -d’abord mon héritage de dix ans de yoga

    1)Dans le yoga, on apprend à être entièrement à l’écoute de son corps, importantissime.

    C’est le principal apport pour moi, réutilisable dans le massage prostatique,
    quand je m’active, je ne suis plus qu’une grande oreille façon radar géant tout à l’écoute de ce qui se passe dans mon corps, aucune nuance ne m’échappe

    2)Des années de pratique du mula bandha, cette “clef du bas”, traduction à peu près littérale
    qui empêche les déperditions d’énergie au niveau du chakra le plus bas dans le corps, au niveau du sexe et du fondement,
    dixit les textes ésotériques, on accepte ce genre d’explication ou pas, moi je m’y intéressait pas trop
    mais cela avait plein d’effets bénéfiques sur ma pratique yogique,
    même sans prendre trop au sérieux l’aspect ésotérique.
    on le pratique synchronisé à la respiration yogique,c’est essentiellement une action sur le muscle du périnée, on sert.
    Cela tombe aussi divinement à point pour les contractions ou le maniement du masseur.

    3) l’ouverture des hanches, certaines postures de base du yoga travaillent l’ouverture des hanches,
    chez les femmes c’est inné, chez l’homme, il y a peu d’ouverture des hanches, cela doit se travailler.
    Je continue à le faire d’ailleurs tous les jours, grâce à cela je sens durant la séance que je suis capable d’ouvrir mon bassin comme une femme, de l’offrir à la pénétration comme elles.

    – le fait que je n’ai aucune autre vie sexuelle que mes activités prostatiques, aucune déperdition d’énergie par de la masturbation, tout est concentré sur la sexualité prostatique.
    Je suis motivé comme pas deux car si ma pratique quotidienne n’atteint pas un certain degré de satisfaction,
    ne m’apporte pas ce sentiment de satiété sexuelle dont j’ai déjà parlé
    alors la frustration pointe rapidement son nez du fait de mon absence d’autres activités sexuelles

    – les conditions idéales dans lesquelles je peux pratiquer,
    j’habite seul, dès que je suis chez moi, s’il n’y a personne en visite,
    l’aneroless fait partie intégrante de ma vie à la maison, je m’arrête très souvent dans mes diverses activités ménagères ou mes loisirs pour me donner du plaisir quelques secondes, quelques minutes, voire une séance plus complète au lit, tellement facile, pas besoin de préparation, je me débarrasse juste de mes vêtements et hop c’est parti!
    En fait, même plus besoin de me débarrasser de mes vêtements car depuis une semaine à peu près, je reste nu chez moi quand je suis tout seul, justement pour pouvoir à tout instant pratiquer si l’envie m’en prend

    au final cela représente chaque jour, au moins une à deux heures en semaine
    et deux à quatre , le week-end.
    Eh oui, je suis accroc,
    j’adore me donner du plaisir, certaines nuits je ne fais que cela et je ne vois pas pourquoi je m’en priverai.
    L’autre nuit, quatre super O plus des dizaines d’orgasmes plus légers, je me suis endormi comme un bébé après cela
    vers cinq heures du matin

    Avec autant de temps consacré à la pratique, on avance , on progresse à toute vitesse.

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