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bzo, le il y a 4 années et 10 mois.
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- 26 août 2018 à 9 h 44 min #29997
bzo
Participantce que je décris juste au-dessus dans mes deux derniers messages
ont été des moments extraordinaires,
mes meilleurs jusqu’ici en aneroless,
la qualité du plaisir était telle,
le féminin en moi était en roue libre comme encore jamais avantmais depuis je me suis heurté à un sérieux problème,
à savoir mon sexe qui durcit progressivement,
deux fois en plein action, emporté par le désir,
j’ai senti que l’éjaculation était pas loin
et j’ai du faire un atterrissage en catastrophe pour ne pas lâcher ma bordéeje n’en veux pas pas de l’éjaculation,
de mon expérience, après il faut des semaines pour retrouver la même puissance ,
même si cela re-fonctionne dès le lendemain,
alors si on a pas un compagnon ou une compagne avec qui jouer,
tout seul dans mon coin, je réserve mes forces là où c’est vraiment intéressant,
donc pas de jet de spermecela m’a terriblement déprimé dans un premier temps
car les sensations avaient été telles, d’une telle qualité,
comme je l’ai déjà écrit, ce qui m’intéresse avant tout,
c’est de vivre ce plaisir au féminin, de sentir celui-ci s’épanouir,
il faut l’avoir vécu au moins une fois pour comprendre,
l’avoir vécu dans sa chair cette sensation d’épanouissement,
de bien-être généralisé, de plénitude,
c’est comme si on portait en soi un fruit qui pousse, qui grandit
un fruit qu’il s’agit de faire mûrir
de lui faire prendre de plus en plus de couleurs, de rondeurs et du goût,
c’est comme si tout notre être était quelque part dans ce fruit au moment de la séance,
comme si tout notre être était en ce fruits’élever, que l’envol soit beau, toujours plus beau, toujours plus loin,
vivre l’instant présent dans toute sa richesse,
sentir les sensations comme un mille-feuille dont nous avons investi toutes les couches,
croquer, croquer à pleines dents,
ce plaisir peut devenir bien plus que du plaisirdonc pour l’instant freiné, contrarié,
j’ai décidé après quelques moments à me lamenter sur moi-même
à me lancer en avant, pas question de reculer, il faut aller de l’avant,
je me suis mis au lit et étant pour l’instant à court d’idées,
je me suis laissé aller, lâché tous les freins,
voyons voir ce que mon corps a à me proposer,
je le laissais faire, je me suis mis en roue libre,
si je laisse improviser sans intervenir un seul instant
avec tout le bagage technique que j’ai mis au point,
qu’est-ce qu’il a à me proposer mon corps pour pallier à cette contrariété,
dépasser cet obstacleai déjà eu deux, trois séances comme cela, c’est très prometteur,
très très prometteur même
mais je ne vais pas en parler plus, vais attendre que cela se précise,
mon laboratoire est en pleine ébullition, cela expérimente de tous les côtésbon dimanche à tous les libertins et libertines,
temps de se lever, les queues sont au repos, les ventres vides,
le sperme a séché, les arrière-trains sont un peu engourdis
de tous les séismes nocturnes qui les ont secoués,
faites comme moi,
aller prendre votre petit déjeuner, cela ira mieux après deux cafés
et deux, trois Alka Seltzer26 août 2018 à 12 h 10 min #29998bzo
Participantje me déshabille en triple vitesse, balançant mes vêtements n’importe comment,
il fait un peu froid depuis deux jours, j’ai du me rhabiller
mais là cela me démange,
cela me démange dans le fondement,
cela me démange dans les mains qui ont envie de caresser ma peau,
cela me démange dans les seins qui ont envie d’être caressés,
cela me démange dans les cuisses,
cela me démange dans les parties génitales qui ont envie de rayonner du mielbref, cela me démange partout,
j’ai failli m’arracher les vêtements tellement j’étais pressé,
je cours vers le lit, je m’arrête brusquement, c’est trop tard, c’est parti,
deux doigts s’enfoncent lentement dans mon anus-pussy,
comme c’est bon, ce touillage,
c’est divin de sentir ces plis de chair se mouvoir au rythme de mes doigts,
je les enfonce bien à fond, cela me fait crier,
j’ai le bassin qui se met à bouger , rythme chaloupé, langueur,
divine lascivité de mes reinsje me sens me faire l’amour, je me caresse, je m’offre,
entre mes reins, une contraction comme une pine bien dure remonte en moi,
fait frissonner mes entraillesil faut que je bouge,
debout ma position devient de plus en plus instable,
je vais tomber à la renverse si cela continue tellement je suis étourdi par le plaisirje vais jusqu’à mon lit,
deux doigts toujours taquinant l’entrée et l’autre main sur mon sein,
je me couche,
ça y est, cela peut partir, toute la machinerie peut se mettre en routeje bouge lentement la cuisse, je la ramène un peu vers moi et je la dépose sur l’autre,
cela me fait plein de frottement à l’entrejambe,
associé à une lente contraction, c’est du miel qui se répand dans mon bas-ventre,
je saisis mes deux seins à pleine main, je les regarde être malaxés, être frottés,
je vois plus bas mon bassin en mode liane langoureuse,
sans gêne et sans frein, je me laisse aller à la houle de mes hanches,
j’ondule, je sens toutes ces courbes en moi qui fleurissent,
qui s’élancent vers le cielc’est un grand sourire, ma chair, mon sang,
un grand sourire vers le ciel,
tout mon amour est là sur le pont, à la manoeuvre,
nous nous éloignons des côtes, le grand large nous attendje continue à frotter lentement une cuisse contre l’autre,
toujours ce miel, cette onctuosité en vagues lentes
qui parcourent tout mon corps,
de temps à autre je fais remonter une contraction,
mouvement de pine qui remonte divinement en moi,
tous ces frottements, ah tous ces frottements!
cela ferait jouir un mort, de pareils frottements dans ses entraillesje continue de bouger façon liane amoureuse, façon liane en chaleur
et j’adore tendre ma croupe, ouvrir mes cuisses,
les sentir s’écarter,s’ouvrir, offrir ce chemin dans ma chair ,
ce chemin vers le bonheur à deux
je lève ma croupe, j’écarte les fesses, quand je me sens prêt, bien sans défense,
bien entrouvert,
je lance une contraction bien tranquillement, elle n’a plus qu’à s’enfoncer,
elle n’a rien d’autre à faire, je lui ai mâché le travail,
elle n’a plus qu’à faire acte de présence massive,
déambuler tranquillement sur le chemin entre mes fesses, dans mes entrailles,
elle monte, comme elle monte, un lent piston,
elle éjecte plein de gémissement de moi en remontant comme cela,
cela sort en rangs serrés par ma bouche,
il va plus rien me rester en moi si elle continue à monter comme cela,
toutes mes entrailles seront sorties par ma bouche,
restera un grand creux
mais non, petit farceur, tout est bien là
qui attend déjà la prochaine hampe bien dure,bien longue, bien rugueuse, entre tes reins26 août 2018 à 13 h 03 min #29999bzo
Participantune certitude déjà
la piste de décollage principale,
la plus longue, la plus belle, magnifique, fantomatique sous son éclairage nocturne,
puissante, qui s’enfonce dans la nuit, par là, au loin,
les avions décollent dessus avec aisance, avec majesté, les balises les guident,
le ciel étoilé les attendla piste dé décollage principale, je l’ai entrevue,
j’y ai goûté, j’ai décollé dessus,
j’ai lâché les gaz dessus,
le ciel était immense là-bas au bout,
là où les balises s’arrêtent et où l’élévation nous prend,
à nul autre pareilla piste de décollage principale donc dans ma façon de pratiquer en aneroless
ne veut pas des mains activant mon pôle masculin,
pas de mains donc sur les parties génitales,
la vieille règle de base, j’y reviens doncmais je vais tester aussi d’autres façons
où la main peut explorer ce territoire,
je sépare, je scinde en quelque sorte pour l’instant,
on va voir ce que cela donne
mais la piste de décollage principale avec les cuisses et le bassin ondulant,
frottant mes couilles, mon sexe,
cela fait décoller comme rien de ce que j’ai connu jusqu’icile féminin en moi me l’a directement fait sentir,
elle veut cela et rien d’autre pour l’instant
pour éveiller le partenaire,
à moi de trouver le bon système pour que les frottements et les pressions
ne fassent pas grossir et cracher finalement mon pénis,
qu’il continue essentiellement à bander vers l’intérieur
et à rayonner vers l’intérieur , pas vers l’extérieur,
il n’y a rien pour toi à l’extérieur pour l’instant, gros nigaud,
c’est là à l’intérieur que cela se passe26 août 2018 à 22 h 44 min #30014bzo
Participantpour en revenir au découplage du corps en action,
laisser son corps entièrement mener l’action sans interféreril ne faut pas imaginer que c’est quelque chose d’inné,
oh sans doute il y a quelques privilégiés qui ont cela dans le sang
et qui dès la première fois qu’ils s’y essaient,
y parviennent à pleine puissancemais pour la plupart , moi y compris,
c’est un peu comme entreprendre un nouveau sport,
vous n’avez jamais couru, vous vous décidez un jour,
à la première tentative, c’est comme si vous heurtiez un mur dès les premiers mètres,
il ne faut pas croire cependant que ce n’est pas pour nous,
le second jour le mur nous heurtera après quelques mètres de plus,
le troisième après encore quelques autres mètres de plus
et ainsi de suitejusqu’au jour où on sera à même de courir tous les kilomètres qu’on désire,
à la vitesse qu’on désire ou à peu prèsil en va de même donc pour ce découplage,
à la première tentative, on heurtera sans doute le mur dès le premier instant
mais il faut persévérer et encore persévérer,
apprendre à sentir ce corps bouger, apprendre à sentir qu’il peut bouger sans nous,
sans nous interférant constammenton peut se laisser aller,
se laisser aller en arrière sur les coussins,
se détendre, s’ouvrir, se laisser prendre dans les bras du plaisir
car le plaisir n’attend qu’une chose,
c’est nous prendre dans ses bras,
ne résiste pas, sens comme les vagues montent dès qu’on abaisse toutes ses défenses,
elles nous pénètrent de partout, elles s’insinuent partout,
aucune cellule de notre corps restera délaissée,
toutes seront caressées, choyées par le nectar qui monte de nos abysses27 août 2018 à 23 h 51 min #30044bzo
Participantplein de soucis, plein de problèmes ces derniers jours
et plein de stress aussi au travailmais quand le plaisir me prend dans ses bras,
plus rien n’existe que cet instant, ce pure instant de joie, de chair en fête,
les vagues de frissons qui me traversentmes mains dansent sur ma peau,
j’ondule comme une liane sur le matelas,
je frissonne,
mes hanches sont tellement emplies de lascivité,
de mouvements doux et soyeuxje dépose ma main sur une fesse,
elle semble comme un petit animal vivant, frissonnant sous la caresse,
je glisse les doigts un peu plus loin,
il y a ma raie humide de crème et toute chaude,
cent mille millions de terminaisons nerveuses ne demandant qu’à vibrer,
mon anus-pussy, ma petite chair délicate, ma petite huître,
si délicieuse à touiller, si délicieuse à fouiller,
à s’enfoncer dedans d’un coup sec ou tout lentement, bien profondément
j’y glisse le bout des doigts,
légèrement je les enfonce puis je les glisse nonchalamment tout le long de l’ouverture,
m’enfonçant, ressortant, m’enfonçant encore,
tandis que mes cuisses serrent légèrement mes couilles, les pressent
elles semblent irradier du miel chaud dans mon bas-ventremes entrailles inondées de douceur, de chaleur, de frémissements de toutes sortes
et puis toutes ces douces courbes qui semblent danser en moi,
toutes ces vibrations montant de toutes parts,
quel chant merveilleux en moi,
comme l’amour est là, resplendissant29 août 2018 à 9 h 27 min #30107bzo
Participantextraordinaire séance ce matin au réveil,
prolongeant une autre toute aussi rayonnante, accomplie , pleine, hier dans la nuitce matin, juste bougeant un peu une fesse au réveil,
toute la mémoire de ce qu’a vécu ma chair hier soir,
m’est revenue,
quel frisson rien que d’y penser,
j’en glissais automatiquement la main vers mon anus-pussy,
comme j’aime à y touiller, à y fouiller lentement,
cette raideur mouvante, souple, des doigts,
immense caresse des entrailles,
des réservoirs de douceur explosent dans mon ventre,
le miel se répand,
remonte dans mes bras, descend vers mes jambes,
je le sens dans chacun de mes cheveux, dans mes doigts de pied,
partout,
je suis empli de bonheur,
une sensation de sentir s’écouler en moi quelque chose de si précieux, de si rare
mais dans l’instant privilégié, aussi en une telle abondance,
quelque chose d’infiniment précieux et d’infiniment rare
pour l’instant, en abondance,
abondance de la sensation la plus infime,
abondance de la sensation la plus indéfinie,
abondance de la sensation d’infiniles robinets sont ouverts,
du ciel liquide,
avec l’or liquide du soleil,
tout cela dans mes veines
et je n’en peux plus de gémir,
rien que de m’entendre gémir comme cela,
ces vocalises grasseyantes, ces ahanements langoureux,
à chaque effleurement de ma peau, des vagues immédiatement qui me parcourentc’est réel, c’est en ce moment, c’est en moi,
c’est en moi que cela se passe,
en ce moment,
du paradis est monté de mes abysses, c’est installé partout,
qui dois-je remercier, ai-je déjà écrit,
un grand merci de tout mon être à la sauvagerie, à la douce sauvagerie animale,
à tous les dieux du plaisirje vous embrasse, mes amis et amies
30 août 2018 à 0 h 56 min #30138bzo
Participantnouvelle séance délicieuse
une heure et demie à être bougé par le plaisir dans mon lit
mon bassin, c’est extraordinaire de le mouvoir,
il semble y avoir dedans des liquides très denses, sirupeux, chauds
qui se mettent en mouvement dès que mon bassin bouge un peu,
je les assimile à des vaguesdonc je me mets à bouger mon bassin ,
directement je sens ces liquides chauds, suaves, sirupeux
commencer à se mouvoir en vagues,
en langues langoureuses embrassant, frottant, léchant mes entrailles,
comme c’est soyeux tout cela,
j’ai l’impression de me tordre de plaisir
avec pleins de draps de soie en moi, me frottant, me caressant, me frôlant, m’effleurantl’harmonie de mon corps, l’harmonie sauvage de mon corps,
c’est un chant général, tant de musiciens, mes mains, mes cuisses, mon sexe,
les contractions,
ils jouent ensemble en moi, sur moi, pour moi,
tant d’accords improvisésl’accord, quel mot,
tant d’accords que je sens en moi,
mon corps s’accordent aux ténèbres,
mes gémissements s’accordent à mon sang bouillonnant,
par moments, je chante, mes râles et mes gémissements se transforment en chant,
ce n’est pas juste une expression là pour le texte,
je chantais vraimentune caresse est commencée par ma main, enchaînée par mes flancs et mes hanches
et conclue par mes jambes se frottant, ondulantondulant, quel mot, j’ondule beaucoup au lit,
c’est mon mouvement préféré à l’horizontale,
je n’arrête pas d’onduler sur place,
l’épicentre, c’est le bassin , c’est le noeud,
un gros noeud remuant avec des multitudes de strates de pression diverses
organisées autour de mes parties génitales et des contractionsun nœud, un œuf aussi je pourrais dire,
cela éclot entre mes jambes, un poussin tout doux, tout soyeux,
un peu hésitant sur ces petites pattes, il zigzague,
bouge dans mon anus-pussy, frotti-frotta,
le petit poussin qu’il est doux avec son duvet soyeux,
il m’emplit l’entrejambe, il va et vient, il me frotte encore et toujours,
comme c’est doux, comme c’est soyeux, ces petites bestioles,
bouge encore mon petit ami, va, cherche ta voie, tourne et retourne-toi,
tu m’emplis de miel, tu m’emplis de nectar à bouger comme cela dans mon bas-ventrej’alterne à nouveau , reste plutôt les yeux ouverts,
cela me va pour l’instant cette extériorisation,
cette vision du corps emporté, emballé par le plaisir,
j’adore le regarder, j’adore voir mes seins malaxés,
mes hanches bouger plus bas avec sa houle si langoureuse, si lascive
et puis mes cuisses frottant inlassablement mes couilles, mon sexe,
cela me fait une source constante de miel chaud dans le ventre,
de frissons en vagues s’éloignant du bassin pour envahir tout le corpsterminons, trouvons une chute,
une chute qui soit aussi bien balancée que celle de la jeune fille
que j’ai suivi du regard en sortant du bus de Waterloo aujourd’hui,
comme elle était belle,
elle me magnétisait, je la voyais et je la sentais en moi,
ma femme intérieure tisse des liens avec les inconnues,
une complicité féminine,
je la regarde avec mes yeux d’homme d’abord,
je déguste ses courbes, ses formes, son allure, sa démarche gracieuse
et puis je sens mon intérieur, le féminin en moi
commencer à résonner, à tisser des liens avec l’inconnue,
c’est divin comme sensation
d’avoir ce féminin au fond de moi commencer à interagir ainsi avec mon quotidien30 août 2018 à 23 h 32 min #30160bzo
Participantsexuellement,
l’homme est ici bas pour servir la femmedès lors, si l’homme veut connaître aussi la magie du plaisir,
il doit se mettre à part de temps à autre,
éveiller le féminin en lui
et se servirje me sers,
je me sers sur un plateau d’argent à moi-même,
je m’offre, je me prendsmon corps,
mon très cher corps, les sorcelleries que nous avons connues
il y a quelques instants , toi et moi,
ce que nous avons su faire de ce désir, de cet amour,
il y a quelques instants , toi et moi,
l’absolue magnitude des sensations ressenties,
la façon dont cette chair a été en feu,
la façon dont cette chair était possédée, enivrée, transportéetoi et moi, avons été complices,
avons communié,
comme nous avons communié!
nous étions en accord,
en accord totalement pour laisser le plaisir totalement nous dérégler ,
nous avons connu les étoiles,
elles se déversaient dans mes yeux, se répandaient dans mon cerveau,
se répandaient partoutle ciel était dans mon sang,
j’étais si tranquillement,
si tranquillement occupé,
plus aucune hâte, juste cette lente communion dans ma chair,
comme tout était onctueux,
une infinité onctueuse m’avait envahi,
quelle douceur souveraine s’est regroupée en moi quelques instantsje ne savais pas qu’autant de douceur existe ici-bas,
une pareille caresse apaisante,
se sentir si entier, si accompli quelques instants1 septembre 2018 à 0 h 07 min #30173bzo
Participantla magie de cet acte sexuel avec moi-même,
la magie de ces caresses, de ces contractions,
la magie de ce anuspussy,
la magie de ces doigts dans le beurre,
dans ma viande comme du beurre, du bon beurre,
le bon beurre de la crémière entre mes jambes,
baratté par mes doigtsla magie de cet amour,
on a cette énergie folle en nous,
cette énergie folle à allumer,
j’ai le feu entre les jambes,
un affolement délicieux et des gémissements de toutes parts qui montentce corps bouge pour moi,
cette croupe se cambre pour moi, ces cuisses s’écartent pour moi,
cela sent l’entrouverture entre mes jambes, cela sent la baillance entre mes jambes,
mes entrailles s’écartent comme la Mer Morte devant Moïse et son peuple
sous la poussée de ce piston de chair formé par la contraction, plus vrai que natureque dis-je, mes entrailles s’écartent,
mes entrailles explosent plutôt sur son passage,
fondent sur son passage, se convulsent sur son passage
mais toujours cette incroyable douceur désormais,
cette onctuosité royale dans mes membres, dans mes organes, dans mon sang,
sillonnée de vagues plus dures, plus fermes, plus piquantes, plus pointuesje me griffe parfois, comme j’aime me griffer,
le plaisir est une brûlure,
là on le sent bien quand on s’enfonce les ongles bien fort dans la peauj’aime,
je rends hommage à la vie,
à ses forces vives,
à la formidable animalité qui restera en moi jusqu’à mon dernier souffle,la pure félinité qui se déploie dans mes caresses,
dans mes mouvements de croupe,
mes contractions glissent lentement vers leur proie
qui les attend en frissonnant d’excitation avant de se faire gober,
sentir ses crocs de part en part en moi, fouillant, déchiquetant ma chairles crocs du plaisir sont d’une douceur à se perdre l’âme dans les limbes à tout jamais,
sa fourrure est chatoyante, parcouru de frissons
et m’effleure de partout constamment,
le plaisir va et vient en moi comme un grand fauve,
le libérer au bon moment, l’éveiller au bon moment,
s’arranger qu’il dorme au fond de nous le reste du temps
ouvrant de temps à autre un oeil, s’étirant un peu,
attendant son moment, attendant son moment pour bondir,devenir sa proie consentante, offerte, ouverte,
prêt à l’accueillir dans sa chair,
prêt à lui offrir sa chair,
ne plus résister, se laisser aller,
sentir ma chair qui se déchire
et s’emplit de sa douceur riante, caressante,
me laisser déchiqueter par ses griffes, par sa mâchoire,
me laisser rouler par ses muscles puissants comme un pantin démantibulécomme j’aime me sentir démantibulé,
comme j’aime me sentir pantin démantibulé entre ses mâchoires,
déchire-moi, lacère-moi, dépèce-moi,
vide mes entrailles, fais-en ta pitance,
les boyaux à l’air, que j’agonise ainsi longuement,
je suis déjà mort des milliers de fois grâce à toi
et j’en suis revenu toujours plus vivant,
toujours plus désirant,
toujours plus homme s’acceptant, se découvrantla douceur de vivre,
la douce chanson dans mon sang,
chanson de geste, chanson épique, chanson héroïque,
le grand fauve tout de miel et de lumière,
cette douceur de vivre dans l’instant,
il faut se faire violence,
il faut accepter toute cette sauvagerie en nous
pour accéder à la lumière1 septembre 2018 à 1 h 10 min #30175bzo
Participantje n’ai plus de technique
mon ultime progrès, l’ultime leçon de mon corps,
cela aura été cela,
tout oublierl’ultime leçon de mon corps,
c’est qu’il n’y a rien à apprendre,
juste être prêt à tout s’autoriser,
à suivre les yeux fermés son désir,
à plonger à sa suite de toutes les falaises,
à plonger à sa suite dans toutes les crevassesje ne parlerai plus jamais de technique,
je n’ai plus de technique,
je m’autorise tout, je fais tout,
mon désir est roiaccepter d’être femme par moments, homme à d’autres,
ne plus rien freiner, ne plus rien retenir,
être mu par un désir géant,
un désir qui a poussé, un désir qui a éclos1 septembre 2018 à 2 h 06 min #30176bzo
Participantmon texte au-dessus n’est pas exact,
c’est juste une vision romantique de ce qui se passe quand je suis entraîné par le plaisir,
quand le désir me pousse hors de mes gondsle fait est que j’ai une technique très élaborée, variée et riche,
c’est juste que mon corps s’en est emparée avec gourmandise
et je ne dois plus du tout réfléchir à ce que je faisen fait, plus simplement je n’ai plus envie de parler de technique,
elle est là désormais entre les mains de mon corps,
je n’ai plus à m’en préoccuperje sors d’une autre séance,
en mode mineure,
celle de toute à l’heure
m’a pompé toute mon énergie quasiment, il ne restait plus que des miettes,
je les ai toutes consommées,
il n’en reste plus unejusqu’à la dernière miette, tout est consommé,
j’ai tout consommé,
on va aller se coucher et laisser les batteries se rechargerme tripoterait quand même encore un peu pour m’endormir,
pour faire bonne mesure,
je ne peux pas résister à quelques doigts dans mon anuspussy
et à quelques contractions,
rien de tel pour s’endormir et faire de beaux rêvesgrosses bises à tous et à toutes
1 septembre 2018 à 22 h 34 min #30180bzo
Participanttoujours des gros soucis,
comme si ce n’étais pas suffisant, j’ai en plus un problème avec mon oeil gaucheheureusement il y a les séances et mes micro-séances,
là j’oublie tout, je suis dans un autre univers
où règnent des sensations voluptueuses,
où mon corps se laisse aller à la lascivité la plus extrême
et moi je suis emporté,
oublieux de tout le resteune des choses les plus importantes lors d’une séance classique
qu’on pourrait définir de la façon la plus large,
de cette manière,
on cherche à se procurer du plaisir,
avec ou sans masseur ou autre accessoire,
la prostate est impliquée d’une façon ou d’une autre
et cela va s’inscrire dans la durée,
la plupart du temps, minimum une demie heure,
le plus souvent au moins une heuredurant donc une séance,
une des choses les plus importantes pour son succès,
c’est la progressivité, obtenir un crescendo de l’intensité,
ce crescendo en fait, est une piste de décollagec’est quelque chose que vous devez ressentir,
que vous devez obtenir,
les explosions soudaines, ce sont justes des sauts, pas un décollage3 septembre 2018 à 0 h 24 min #30192bzo
Participantse laisser entraîner,
au fond il s’agit avant tout de savoir se laisser entraîner,
de savoir se laisser emporterla même caresse, si je ne suis pas en forme,
produira peu d’effet,
le lendemain, c’est directement comme si une vague m’emportait
et un feu d’artifice était tiré dans mon cerveauce qui fait la différence, c’est notre réactivité, notre réceptivité,
bien sûr, il y a la manière de faire la caresse
mais il y a avant tout la manière d’y réagirde plus en plus, je touche à peine ma peau,
j’effleure avec ma cuisse mon sexe
glisse deux doigts un peu dans ma raie
et déjà je suis emporté par une vague de volupté d’une puissance délicieuse,
mon cerveau s’éteint et je ne suis plus qu’ondes de plaisir de la tête aux piedsje me suis offert, je me suis ouvert sans retenue
dans un grand élan intérieur,
“viens, prends-moi, emporte-moi, semblaient crier toutes mes cellules à la fois”,
céder, céder, se laisser glisser, n’offrir aucune résistance,
se faire léger comme une feuille morte,
se laisser soulever par les sensations,
se laisser emporter par les sensationsle voyage peut commencer
3 septembre 2018 à 19 h 52 min #30203bzo
Participantpffff, je me suis rendu compte que s’il y recrudescence ces derniers semaines de ma tendinite du coude droit,
c’est à cause de mes jeux pendant de longues minutes chaque jour
avec quelques doigts enfoncés dans mon anus-pussyla pression, l’angle de travail du coude,
je dois m’arrêter, juste un peu effleurerpas trop grave quand même,
mon plaisir est devenu tellement consistant, même sans cela,
tellement intense, riche et varié,
que je ne vais pas me laisser contrarier pour si peuj’ai atteint le point que j’espérais atteindre depuis bien longtemps,
dorénavant je savoure sans restrictions3 septembre 2018 à 22 h 37 min #30205bzo
Participantdans un autre fil, j’évoquai aussi mon souhait de réduire un peu la voilure des mots,
de diminuer mon temps sur le forum
mais après le plaisir, il semble que les mots vont de soi,
une prolongation presque nécessaire pour achever une séancealors me voilà à nouveau,
j’interromps ici un instant pour aller me faire un théj’ai atteint un jour la consistance avec masseur,
depuis hier je l’ai atteint en aneroless,
sans rien concéder, en ne lâchant rien de mes petites techniques récoltées en cours de chemin,
cela a pris plus de temps mais cela en valait vraiment la peinela technique en aneroless est autrement plus sophistiquée et riche
mais les sensations sont à l’avenant,
une variété époustouflante,
l’impression chaque jour de vivre une expérience toute à fait nouvelledu coup j’ai envie aussi de reprendre des séances avec masseur
maintenant que ma base technique est finalisée,
je sais que ma pratique en masseur va automatiquement bénéficier aussi
de mes derniers ajustements,
c’est consistant, plus de fragilité, plus d’hésitation,
la technique libère une fois qu’on l’oublie,
mon corps s’est emparée de tous ces moyens que j’ai mis au point peu à peu
et en joue comme si tout cela avait toujours été làmais ce n’est pas le cas, j’ai mis des mois à découvrir et à mettre au point tout cela
et désormais j’ai l’impression que mon corps joue en toute liberté,
insouciant complètement de toute cette technique lentement acquise et réglée
mais ce n’est pas le cas,
je sais que ma technique est bonne et au point désormais,
justement parce que mon corps peut s’en emparer
et en user sans que j’aie à intervenir,
que la technique semble même ne plus exister,
que j’ai l’impression à chaque instant d’improviser complètementet que le plaisir est dense, que le plaisir est riche, à chaque instant,
je n’en reviens toujours pas de cette séance que j’ai vécue il y a quelques minutes,
ce plaisir au féminin est tellement vaste, tellement sans limites,
c’est bouleversant à chaque instant,
à chaque instant j’ai envie de pleurer tellement ce bonheur qui m’emplit,
semble irréellement puissant, nourrissantce nectar qui m’emplit, ce nectar vibrant, chaud, partout en moi,
cette caresse prodigieuse à l’intérieur de moi,
cet amour qui illumine tout mon être,
je suis en fête,
ma voix tremble de bonheur, mes gémissement tremblent de bonheur,
je glisse lentement, très lentement le bout des doigts sur ma peau
pour accompagner toutes ces vagues qui passent l’une après l’autre en moi,
à la moindre contraction, à la moindre pression de mes cuisses sur mes parties génitales,
cela repart,
la houle est là qui danse partout,
ce qui est là désormais, c’est le grand océan dans toute sa splendeur4 septembre 2018 à 0 h 26 min #30207bzo
Participanthum, je me demande si je n’en fais pas un peu trop,
c’est du technicolor sur grand écran large avec les violons et grand orchestre,
pas moyen d’éditer, c’est sorti comme cela,
j’ai toujours été fleur bleue et tendance à en faire des tonnes,
que voulez-vous, c’est comme cela4 septembre 2018 à 7 h 57 min #30209Epicture
Participanthum, je me demande si je n’en fais pas un peu trop,
c’est du technicolor sur grand écran large avec les violons et grand orchestre,
pas moyen d’éditer, c’est sorti comme cela,
j’ai toujours été fleur bleue et tendance à en faire des tonnes,
que voulez-vous, c’est comme celaMoi j’aime bien le cinema en technicolor. En 3D même, sur fauteuil ice vibe !!!😎
Serieusement, même si je ne lis pas tous tes messages, j’aime bien venir m’abreuver régulièrement au flot de tes mots nourissant mon desir de poursuivre sur ce chemin. Ils me reconfortent, m’emplissent de quelque chose.
Ce qui fait leur force, justement, c’est leur spontanéité !
Bon cheminement @bzo…4 septembre 2018 à 10 h 33 min #30225Jieffe
ParticipantBonjour Bzo,
Entièrement d’accord avec Epicture. Réduis la voilure des mots si tu es sens le besoin, mais j’aime lire tes envolées lyrique qui font du bien, et qui sont toujours un moment de plaisir.
Et même si:c’est du technicolor sur grand écran large avec les violons et grand orchestre…
j’ai toujours été fleur bleue et tendance à en faire des tonnes,Je rejoins totalement Epicture. Tes écrits, réconfortent, motivent, nous montrent en quelque sorte la voie, le chemin, et oui, ce qui fait leur force, c’est la spontanéité que l’on y ressent.
Et je suis heureux de lire que tu as atteint le but que tu t’étais fixé.
Bon cheminement Bzo, et excellentes séances.
4 septembre 2018 à 19 h 26 min #30232bzo
Participanthum, merci les amis,
il semble que tous les 6 mois,
j’ai besoin qu’on me mette quelques messages du genre:
“mais non, c’est très bien ce que tu fais, continue”allons bon…
4 septembre 2018 à 19 h 41 min #30233bzo
Participantaujourd’hui au boulot, j’ai multiplié les micro-séances,
j’avais vraiment besoin de ces quelques minutes d’échappatoire,
d’intensité jouissive qui me faisait tout oublier
le temps que la chair se délectepourtant j’ai eu quelques craintes au début,
tellement ces derniers jours sont une accumulation de problèmes et de stress,
j’ai senti en effectuant mes premiers gestes, mes premiers mouvements
en bas comme un mur formé par mes soucis entre moi et mon plaisirje sentais les vagues qui venaient se heurter à ce mur
mais j’insistai
et après quelques longues secondes un peu angoissantes,
je sentais le mur céder et les vagues s’engouffrer en moi,
m’emplir comme à l’habitude,
toutes mes cellules être envahies par la délicieuse onctuosité,
l’intensité, les frissons,
enfin tout le carnaval, le barnum des sensations dont je raffole tantje sentis encore quelques instants des moellons, des pans du mur résister au flot impétueux et joyeux
mais vite ils ont été emportés je ne sais où
et oubliéscomme j’ai besoin de ce plaisir quotidiennement,
de sentir dans ma chair ce bonheur dense, riche
qui répand la joie, l’allégresseme suis installé dans une progression,
j’ai l’impression de recevoir les leçons d’un maître quelque part,
genre enseignement occulte, enseignement oriental
distillé au fil des jours,
si je suis bien sage, enfin plutôt bien pas sage,
bien persévérant, bien attentif,
où suis-je mené?
je suis en route en tout cascomme je l’ai déjà écrit,
ce plaisir est bien plus qu’un plaisir furtif, qu’un plaisir vacillant,
je me sens m’épanouir, je me sens m’enrichir,
tellement de choses semblent en questionnement et en progression ici
grâce à cette pratique - AuteurArticles
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