20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 310)
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  • #29997
    bzo
    Participant

    ce que je décris juste au-dessus dans mes deux derniers messages
    ont été des moments extraordinaires,
    mes meilleurs jusqu’ici en aneroless,
    la qualité du plaisir était telle,
    le féminin en moi était en roue libre comme encore jamais avant

    mais depuis je me suis heurté à un sérieux problème,
    à savoir mon sexe qui durcit progressivement,
    deux fois en plein action, emporté par le désir,
    j’ai senti que l’éjaculation était pas loin
    et j’ai du faire un atterrissage en catastrophe pour ne pas lâcher ma bordée

    je n’en veux pas pas de l’éjaculation,
    de mon expérience, après il faut des semaines pour retrouver la même puissance ,
    même si cela re-fonctionne dès le lendemain,
    alors si on a pas un compagnon ou une compagne avec qui jouer,
    tout seul dans mon coin, je réserve mes forces là où c’est vraiment intéressant,
    donc pas de jet de sperme

    cela m’a terriblement déprimé dans un premier temps
    car les sensations avaient été telles, d’une telle qualité,
    comme je l’ai déjà écrit, ce qui m’intéresse avant tout,
    c’est de vivre ce plaisir au féminin, de sentir celui-ci s’épanouir,
    il faut l’avoir vécu au moins une fois pour comprendre,
    l’avoir vécu dans sa chair cette sensation d’épanouissement,
    de bien-être généralisé, de plénitude,
    c’est comme si on portait en soi un fruit qui pousse, qui grandit
    un fruit qu’il s’agit de faire mûrir
    de lui faire prendre de plus en plus de couleurs, de rondeurs et du goût,
    c’est comme si tout notre être était quelque part dans ce fruit au moment de la séance,
    comme si tout notre être était en ce fruit

    s’élever, que l’envol soit beau, toujours plus beau, toujours plus loin,
    vivre l’instant présent dans toute sa richesse,
    sentir les sensations comme un mille-feuille dont nous avons investi toutes les couches,
    croquer, croquer à pleines dents,
    ce plaisir peut devenir bien plus que du plaisir

    donc pour l’instant freiné, contrarié,
    j’ai décidé après quelques moments à me lamenter sur moi-même
    à me lancer en avant, pas question de reculer, il faut aller de l’avant,
    je me suis mis au lit et étant pour l’instant à court d’idées,
    je me suis laissé aller, lâché tous les freins,
    voyons voir ce que mon corps a à me proposer,
    je le laissais faire, je me suis mis en roue libre,
    si je laisse improviser sans intervenir un seul instant
    avec tout le bagage technique que j’ai mis au point,
    qu’est-ce qu’il a à me proposer mon corps pour pallier à cette contrariété,
    dépasser cet obstacle

    ai déjà eu deux, trois séances comme cela, c’est très prometteur,
    très très prometteur même
    mais je ne vais pas en parler plus, vais attendre que cela se précise,
    mon laboratoire est en pleine ébullition, cela expérimente de tous les côtés

    bon dimanche à tous les libertins et libertines,
    temps de se lever, les queues sont au repos, les ventres vides,
    le sperme a séché, les arrière-trains sont un peu engourdis
    de tous les séismes nocturnes qui les ont secoués,
    faites comme moi,
    aller prendre votre petit déjeuner, cela ira mieux après deux cafés
    et deux, trois Alka Seltzer

    #29998
    bzo
    Participant

    je me déshabille en triple vitesse, balançant mes vêtements n’importe comment,
    il fait un peu froid depuis deux jours, j’ai du me rhabiller
    mais là cela me démange,
    cela me démange dans le fondement,
    cela me démange dans les mains qui ont envie de caresser ma peau,
    cela me démange dans les seins qui ont envie d’être caressés,
    cela me démange dans les cuisses,
    cela me démange dans les parties génitales qui ont envie de rayonner du miel

    bref, cela me démange partout,
    j’ai failli m’arracher les vêtements tellement j’étais pressé,
    je cours vers le lit, je m’arrête brusquement, c’est trop tard, c’est parti,
    deux doigts s’enfoncent lentement dans mon anus-pussy,
    comme c’est bon, ce touillage,
    c’est divin de sentir ces plis de chair se mouvoir au rythme de mes doigts,
    je les enfonce bien à fond, cela me fait crier,
    j’ai le bassin qui se met à bouger , rythme chaloupé, langueur,
    divine lascivité de mes reins

    je me sens me faire l’amour, je me caresse, je m’offre,
    entre mes reins, une contraction comme une pine bien dure remonte en moi,
    fait frissonner mes entrailles

    il faut que je bouge,
    debout ma position devient de plus en plus instable,
    je vais tomber à la renverse si cela continue tellement je suis étourdi par le plaisir

    je vais jusqu’à mon lit,
    deux doigts toujours taquinant l’entrée et l’autre main sur mon sein,
    je me couche,
    ça y est, cela peut partir, toute la machinerie peut se mettre en route

    je bouge lentement la cuisse, je la ramène un peu vers moi et je la dépose sur l’autre,
    cela me fait plein de frottement à l’entrejambe,
    associé à une lente contraction, c’est du miel qui se répand dans mon bas-ventre,
    je saisis mes deux seins à pleine main, je les regarde être malaxés, être frottés,
    je vois plus bas mon bassin en mode liane langoureuse,
    sans gêne et sans frein, je me laisse aller à la houle de mes hanches,
    j’ondule, je sens toutes ces courbes en moi qui fleurissent,
    qui s’élancent vers le ciel

    c’est un grand sourire, ma chair, mon sang,
    un grand sourire vers le ciel,
    tout mon amour est là sur le pont, à la manoeuvre,
    nous nous éloignons des côtes, le grand large nous attend

    je continue à frotter lentement une cuisse contre l’autre,
    toujours ce miel, cette onctuosité en vagues lentes
    qui parcourent tout mon corps,
    de temps à autre je fais remonter une contraction,
    mouvement de pine qui remonte divinement en moi,
    tous ces frottements, ah tous ces frottements!
    cela ferait jouir un mort, de pareils frottements dans ses entrailles

    je continue de bouger façon liane amoureuse, façon liane en chaleur
    et j’adore tendre ma croupe, ouvrir mes cuisses,
    les sentir s’écarter,s’ouvrir, offrir ce chemin dans ma chair ,
    ce chemin vers le bonheur à deux
    je lève ma croupe, j’écarte les fesses, quand je me sens prêt, bien sans défense,
    bien entrouvert,
    je lance une contraction bien tranquillement, elle n’a plus qu’à s’enfoncer,
    elle n’a rien d’autre à faire, je lui ai mâché le travail,
    elle n’a plus qu’à faire acte de présence massive,
    déambuler tranquillement sur le chemin entre mes fesses, dans mes entrailles,
    elle monte, comme elle monte, un lent piston,
    elle éjecte plein de gémissement de moi en remontant comme cela,
    cela sort en rangs serrés par ma bouche,
    il va plus rien me rester en moi si elle continue à monter comme cela,
    toutes mes entrailles seront sorties par ma bouche,
    restera un grand creux
    mais non, petit farceur, tout est bien là
    qui attend déjà la prochaine hampe bien dure,bien longue, bien rugueuse, entre tes reins

    #29999
    bzo
    Participant

    une certitude déjà

    la piste de décollage principale,
    la plus longue, la plus belle, magnifique, fantomatique sous son éclairage nocturne,
    puissante, qui s’enfonce dans la nuit, par là, au loin,
    les avions décollent dessus avec aisance, avec majesté, les balises les guident,
    le ciel étoilé les attend

    la piste dé décollage principale, je l’ai entrevue,
    j’y ai goûté, j’ai décollé dessus,
    j’ai lâché les gaz dessus,
    le ciel était immense là-bas au bout,
    là où les balises s’arrêtent et où l’élévation nous prend,
    à nul autre pareil

    la piste de décollage principale donc dans ma façon de pratiquer en aneroless
    ne veut pas des mains activant mon pôle masculin,
    pas de mains donc sur les parties génitales,
    la vieille règle de base, j’y reviens donc

    mais je vais tester aussi d’autres façons
    où la main peut explorer ce territoire,
    je sépare, je scinde en quelque sorte pour l’instant,
    on va voir ce que cela donne
    mais la piste de décollage principale avec les cuisses et le bassin ondulant,
    frottant mes couilles, mon sexe,
    cela fait décoller comme rien de ce que j’ai connu jusqu’ici

    le féminin en moi me l’a directement fait sentir,
    elle veut cela et rien d’autre pour l’instant
    pour éveiller le partenaire,
    à moi de trouver le bon système pour que les frottements et les pressions
    ne fassent pas grossir et cracher finalement mon pénis,
    qu’il continue essentiellement à bander vers l’intérieur
    et à rayonner vers l’intérieur , pas vers l’extérieur,
    il n’y a rien pour toi à l’extérieur pour l’instant, gros nigaud,
    c’est là à l’intérieur que cela se passe

    #30014
    bzo
    Participant

    pour en revenir au découplage du corps en action,
    laisser son corps entièrement mener l’action sans interférer

    il ne faut pas imaginer que c’est quelque chose d’inné,
    oh sans doute il y a quelques privilégiés qui ont cela dans le sang
    et qui dès la première fois qu’ils s’y essaient,
    y parviennent à pleine puissance

    mais pour la plupart , moi y compris,
    c’est un peu comme entreprendre un nouveau sport,
    vous n’avez jamais couru, vous vous décidez un jour,
    à la première tentative, c’est comme si vous heurtiez un mur dès les premiers mètres,
    il ne faut pas croire cependant que ce n’est pas pour nous,
    le second jour le mur nous heurtera après quelques mètres de plus,
    le troisième après encore quelques autres mètres de plus
    et ainsi de suite

    jusqu’au jour où on sera à même de courir tous les kilomètres qu’on désire,
    à la vitesse qu’on désire ou à peu près

    il en va de même donc pour ce découplage,
    à la première tentative, on heurtera sans doute le mur dès le premier instant
    mais il faut persévérer et encore persévérer,
    apprendre à sentir ce corps bouger, apprendre à sentir qu’il peut bouger sans nous,
    sans nous interférant constamment

    on peut se laisser aller,
    se laisser aller en arrière sur les coussins,
    se détendre, s’ouvrir, se laisser prendre dans les bras du plaisir
    car le plaisir n’attend qu’une chose,
    c’est nous prendre dans ses bras,
    ne résiste pas, sens comme les vagues montent dès qu’on abaisse toutes ses défenses,
    elles nous pénètrent de partout, elles s’insinuent partout,
    aucune cellule de notre corps restera délaissée,
    toutes seront caressées, choyées par le nectar qui monte de nos abysses

    #30044
    bzo
    Participant

    plein de soucis, plein de problèmes ces derniers jours
    et plein de stress aussi au travail

    mais quand le plaisir me prend dans ses bras,
    plus rien n’existe que cet instant, ce pure instant de joie, de chair en fête,
    les vagues de frissons qui me traversent

    mes mains dansent sur ma peau,
    j’ondule comme une liane sur le matelas,
    je frissonne,
    mes hanches sont tellement emplies de lascivité,
    de mouvements doux et soyeux

    je dépose ma main sur une fesse,
    elle semble comme un petit animal vivant, frissonnant sous la caresse,
    je glisse les doigts un peu plus loin,
    il y a ma raie humide de crème et toute chaude,
    cent mille millions de terminaisons nerveuses ne demandant qu’à vibrer,
    mon anus-pussy, ma petite chair délicate, ma petite huître,
    si délicieuse à touiller, si délicieuse à fouiller,
    à s’enfoncer dedans d’un coup sec ou tout lentement, bien profondément
    j’y glisse le bout des doigts,
    légèrement je les enfonce puis je les glisse nonchalamment tout le long de l’ouverture,
    m’enfonçant, ressortant, m’enfonçant encore,
    tandis que mes cuisses serrent légèrement mes couilles, les pressent
    elles semblent irradier du miel chaud dans mon bas-ventre

    mes entrailles inondées de douceur, de chaleur, de frémissements de toutes sortes
    et puis toutes ces douces courbes qui semblent danser en moi,
    toutes ces vibrations montant de toutes parts,
    quel chant merveilleux en moi,
    comme l’amour est là, resplendissant

    #30107
    bzo
    Participant

    extraordinaire séance ce matin au réveil,
    prolongeant une autre toute aussi rayonnante, accomplie , pleine, hier dans la nuit

    ce matin, juste bougeant un peu une fesse au réveil,
    toute la mémoire de ce qu’a vécu ma chair hier soir,
    m’est revenue,
    quel frisson rien que d’y penser,
    j’en glissais automatiquement la main vers mon anus-pussy,
    comme j’aime à y touiller, à y fouiller lentement,
    cette raideur mouvante, souple, des doigts,
    immense caresse des entrailles,
    des réservoirs de douceur explosent dans mon ventre,
    le miel se répand,
    remonte dans mes bras, descend vers mes jambes,
    je le sens dans chacun de mes cheveux, dans mes doigts de pied,
    partout,
    je suis empli de bonheur,
    une sensation de sentir s’écouler en moi quelque chose de si précieux, de si rare
    mais dans l’instant privilégié, aussi en une telle abondance,
    quelque chose d’infiniment précieux et d’infiniment rare
    pour l’instant, en abondance,
    abondance de la sensation la plus infime,
    abondance de la sensation la plus indéfinie,
    abondance de la sensation d’infini

    les robinets sont ouverts,
    du ciel liquide,
    avec l’or liquide du soleil,
    tout cela dans mes veines
    et je n’en peux plus de gémir,
    rien que de m’entendre gémir comme cela,
    ces vocalises grasseyantes, ces ahanements langoureux,
    à chaque effleurement de ma peau, des vagues immédiatement qui me parcourent

    c’est réel, c’est en ce moment, c’est en moi,
    c’est en moi que cela se passe,
    en ce moment,
    du paradis est monté de mes abysses, c’est installé partout,
    qui dois-je remercier, ai-je déjà écrit,
    un grand merci de tout mon être à la sauvagerie, à la douce sauvagerie animale,
    à tous les dieux du plaisir

    je vous embrasse, mes amis et amies

    #30138
    bzo
    Participant

    nouvelle séance délicieuse

    une heure et demie à être bougé par le plaisir dans mon lit

    mon bassin, c’est extraordinaire de le mouvoir,
    il semble y avoir dedans des liquides très denses, sirupeux, chauds
    qui se mettent en mouvement dès que mon bassin bouge un peu,
    je les assimile à des vagues

    donc je me mets à bouger mon bassin ,
    directement je sens ces liquides chauds, suaves, sirupeux
    commencer à se mouvoir en vagues,
    en langues langoureuses embrassant, frottant, léchant mes entrailles,
    comme c’est soyeux tout cela,
    j’ai l’impression de me tordre de plaisir
    avec pleins de draps de soie en moi, me frottant, me caressant, me frôlant, m’effleurant

    l’harmonie de mon corps, l’harmonie sauvage de mon corps,
    c’est un chant général, tant de musiciens, mes mains, mes cuisses, mon sexe,
    les contractions,
    ils jouent ensemble en moi, sur moi, pour moi,
    tant d’accords improvisés

    l’accord, quel mot,
    tant d’accords que je sens en moi,
    mon corps s’accordent aux ténèbres,
    mes gémissements s’accordent à mon sang bouillonnant,
    par moments, je chante, mes râles et mes gémissements se transforment en chant,
    ce n’est pas juste une expression là pour le texte,
    je chantais vraiment

    une caresse est commencée par ma main, enchaînée par mes flancs et mes hanches
    et conclue par mes jambes se frottant, ondulant

    ondulant, quel mot, j’ondule beaucoup au lit,
    c’est mon mouvement préféré à l’horizontale,
    je n’arrête pas d’onduler sur place,
    l’épicentre, c’est le bassin , c’est le noeud,
    un gros noeud remuant avec des multitudes de strates de pression diverses
    organisées autour de mes parties génitales et des contractions

    un nœud, un œuf aussi je pourrais dire,
    cela éclot entre mes jambes, un poussin tout doux, tout soyeux,
    un peu hésitant sur ces petites pattes, il zigzague,
    bouge dans mon anus-pussy, frotti-frotta,
    le petit poussin qu’il est doux avec son duvet soyeux,
    il m’emplit l’entrejambe, il va et vient, il me frotte encore et toujours,
    comme c’est doux, comme c’est soyeux, ces petites bestioles,
    bouge encore mon petit ami, va, cherche ta voie, tourne et retourne-toi,
    tu m’emplis de miel, tu m’emplis de nectar à bouger comme cela dans mon bas-ventre

    j’alterne à nouveau , reste plutôt les yeux ouverts,
    cela me va pour l’instant cette extériorisation,
    cette vision du corps emporté, emballé par le plaisir,
    j’adore le regarder, j’adore voir mes seins malaxés,
    mes hanches bouger plus bas avec sa houle si langoureuse, si lascive
    et puis mes cuisses frottant inlassablement mes couilles, mon sexe,
    cela me fait une source constante de miel chaud dans le ventre,
    de frissons en vagues s’éloignant du bassin pour envahir tout le corps

    terminons, trouvons une chute,
    une chute qui soit aussi bien balancée que celle de la jeune fille
    que j’ai suivi du regard en sortant du bus de Waterloo aujourd’hui,
    comme elle était belle,
    elle me magnétisait, je la voyais et je la sentais en moi,
    ma femme intérieure tisse des liens avec les inconnues,
    une complicité féminine,
    je la regarde avec mes yeux d’homme d’abord,
    je déguste ses courbes, ses formes, son allure, sa démarche gracieuse
    et puis je sens mon intérieur, le féminin en moi
    commencer à résonner, à tisser des liens avec l’inconnue,
    c’est divin comme sensation
    d’avoir ce féminin au fond de moi commencer à interagir ainsi avec mon quotidien

    #30160
    bzo
    Participant

    sexuellement,
    l’homme est ici bas pour servir la femme

    dès lors, si l’homme veut connaître aussi la magie du plaisir,
    il doit se mettre à part de temps à autre,
    éveiller le féminin en lui
    et se servir

    je me sers,
    je me sers sur un plateau d’argent à moi-même,
    je m’offre, je me prends

    mon corps,
    mon très cher corps, les sorcelleries que nous avons connues
    il y a quelques instants , toi et moi,
    ce que nous avons su faire de ce désir, de cet amour,
    il y a quelques instants , toi et moi,
    l’absolue magnitude des sensations ressenties,
    la façon dont cette chair a été en feu,
    la façon dont cette chair était possédée, enivrée, transportée

    toi et moi, avons été complices,
    avons communié,
    comme nous avons communié!
    nous étions en accord,
    en accord totalement pour laisser le plaisir totalement nous dérégler ,
    nous avons connu les étoiles,
    elles se déversaient dans mes yeux, se répandaient dans mon cerveau,
    se répandaient partout

    le ciel était dans mon sang,
    j’étais si tranquillement,
    si tranquillement occupé,
    plus aucune hâte, juste cette lente communion dans ma chair,
    comme tout était onctueux,
    une infinité onctueuse m’avait envahi,
    quelle douceur souveraine s’est regroupée en moi quelques instants

    je ne savais pas qu’autant de douceur existe ici-bas,
    une pareille caresse apaisante,
    se sentir si entier, si accompli quelques instants

    #30173
    bzo
    Participant

    la magie de cet acte sexuel avec moi-même,
    la magie de ces caresses, de ces contractions,
    la magie de ce anuspussy,
    la magie de ces doigts dans le beurre,
    dans ma viande comme du beurre, du bon beurre,
    le bon beurre de la crémière entre mes jambes,
    baratté par mes doigts

    la magie de cet amour,
    on a cette énergie folle en nous,
    cette énergie folle à allumer,
    j’ai le feu entre les jambes,
    un affolement délicieux et des gémissements de toutes parts qui montent

    ce corps bouge pour moi,
    cette croupe se cambre pour moi, ces cuisses s’écartent pour moi,
    cela sent l’entrouverture entre mes jambes, cela sent la baillance entre mes jambes,
    mes entrailles s’écartent comme la Mer Morte devant Moïse et son peuple
    sous la poussée de ce piston de chair formé par la contraction, plus vrai que nature

    que dis-je, mes entrailles s’écartent,
    mes entrailles explosent plutôt sur son passage,
    fondent sur son passage, se convulsent sur son passage
    mais toujours cette incroyable douceur désormais,
    cette onctuosité royale dans mes membres, dans mes organes, dans mon sang,
    sillonnée de vagues plus dures, plus fermes, plus piquantes, plus pointues

    je me griffe parfois, comme j’aime me griffer,
    le plaisir est une brûlure,
    là on le sent bien quand on s’enfonce les ongles bien fort dans la peau

    j’aime,
    je rends hommage à la vie,
    à ses forces vives,
    à la formidable animalité qui restera en moi jusqu’à mon dernier souffle,

    la pure félinité qui se déploie dans mes caresses,
    dans mes mouvements de croupe,
    mes contractions glissent lentement vers leur proie
    qui les attend en frissonnant d’excitation avant de se faire gober,
    sentir ses crocs de part en part en moi, fouillant, déchiquetant ma chair

    les crocs du plaisir sont d’une douceur à se perdre l’âme dans les limbes à tout jamais,
    sa fourrure est chatoyante, parcouru de frissons
    et m’effleure de partout constamment,
    le plaisir va et vient en moi comme un grand fauve,
    le libérer au bon moment, l’éveiller au bon moment,
    s’arranger qu’il dorme au fond de nous le reste du temps
    ouvrant de temps à autre un oeil, s’étirant un peu,
    attendant son moment, attendant son moment pour bondir,

    devenir sa proie consentante, offerte, ouverte,
    prêt à l’accueillir dans sa chair,
    prêt à lui offrir sa chair,
    ne plus résister, se laisser aller,
    sentir ma chair qui se déchire
    et s’emplit de sa douceur riante, caressante,
    me laisser déchiqueter par ses griffes, par sa mâchoire,
    me laisser rouler par ses muscles puissants comme un pantin démantibulé

    comme j’aime me sentir démantibulé,
    comme j’aime me sentir pantin démantibulé entre ses mâchoires,
    déchire-moi, lacère-moi, dépèce-moi,
    vide mes entrailles, fais-en ta pitance,
    les boyaux à l’air, que j’agonise ainsi longuement,
    je suis déjà mort des milliers de fois grâce à toi
    et j’en suis revenu toujours plus vivant,
    toujours plus désirant,
    toujours plus homme s’acceptant, se découvrant

    la douceur de vivre,
    la douce chanson dans mon sang,
    chanson de geste, chanson épique, chanson héroïque,
    le grand fauve tout de miel et de lumière,
    cette douceur de vivre dans l’instant,
    il faut se faire violence,
    il faut accepter toute cette sauvagerie en nous
    pour accéder à la lumière

    #30175
    bzo
    Participant

    je n’ai plus de technique

    mon ultime progrès, l’ultime leçon de mon corps,
    cela aura été cela,
    tout oublier

    l’ultime leçon de mon corps,
    c’est qu’il n’y a rien à apprendre,
    juste être prêt à tout s’autoriser,
    à suivre les yeux fermés son désir,
    à plonger à sa suite de toutes les falaises,
    à plonger à sa suite dans toutes les crevasses

    je ne parlerai plus jamais de technique,
    je n’ai plus de technique,
    je m’autorise tout, je fais tout,
    mon désir est roi

    accepter d’être femme par moments, homme à d’autres,
    ne plus rien freiner, ne plus rien retenir,
    être mu par un désir géant,
    un désir qui a poussé, un désir qui a éclos

    #30176
    bzo
    Participant

    mon texte au-dessus n’est pas exact,
    c’est juste une vision romantique de ce qui se passe quand je suis entraîné par le plaisir,
    quand le désir me pousse hors de mes gonds

    le fait est que j’ai une technique très élaborée, variée et riche,
    c’est juste que mon corps s’en est emparée avec gourmandise
    et je ne dois plus du tout réfléchir à ce que je fais

    en fait, plus simplement je n’ai plus envie de parler de technique,
    elle est là désormais entre les mains de mon corps,
    je n’ai plus à m’en préoccuper

    je sors d’une autre séance,
    en mode mineure,
    celle de toute à l’heure
    m’a pompé toute mon énergie quasiment, il ne restait plus que des miettes,
    je les ai toutes consommées,
    il n’en reste plus une

    jusqu’à la dernière miette, tout est consommé,
    j’ai tout consommé,
    on va aller se coucher et laisser les batteries se recharger

    me tripoterait quand même encore un peu pour m’endormir,
    pour faire bonne mesure,
    je ne peux pas résister à quelques doigts dans mon anuspussy
    et à quelques contractions,
    rien de tel pour s’endormir et faire de beaux rêves

    grosses bises à tous et à toutes

    #30180
    bzo
    Participant

    toujours des gros soucis,
    comme si ce n’étais pas suffisant, j’ai en plus un problème avec mon oeil gauche

    heureusement il y a les séances et mes micro-séances,
    là j’oublie tout, je suis dans un autre univers
    où règnent des sensations voluptueuses,
    où mon corps se laisse aller à la lascivité la plus extrême
    et moi je suis emporté,
    oublieux de tout le reste

    une des choses les plus importantes lors d’une séance classique
    qu’on pourrait définir de la façon la plus large,
    de cette manière,
    on cherche à se procurer du plaisir,
    avec ou sans masseur ou autre accessoire,
    la prostate est impliquée d’une façon ou d’une autre
    et cela va s’inscrire dans la durée,
    la plupart du temps, minimum une demie heure,
    le plus souvent au moins une heure

    durant donc une séance,
    une des choses les plus importantes pour son succès,
    c’est la progressivité, obtenir un crescendo de l’intensité,
    ce crescendo en fait, est une piste de décollage

    c’est quelque chose que vous devez ressentir,
    que vous devez obtenir,
    les explosions soudaines, ce sont justes des sauts, pas un décollage

    #30192
    bzo
    Participant

    se laisser entraîner,
    au fond il s’agit avant tout de savoir se laisser entraîner,
    de savoir se laisser emporter

    la même caresse, si je ne suis pas en forme,
    produira peu d’effet,
    le lendemain, c’est directement comme si une vague m’emportait
    et un feu d’artifice était tiré dans mon cerveau

    ce qui fait la différence, c’est notre réactivité, notre réceptivité,
    bien sûr, il y a la manière de faire la caresse
    mais il y a avant tout la manière d’y réagir

    de plus en plus, je touche à peine ma peau,
    j’effleure avec ma cuisse mon sexe
    glisse deux doigts un peu dans ma raie
    et déjà je suis emporté par une vague de volupté d’une puissance délicieuse,
    mon cerveau s’éteint et je ne suis plus qu’ondes de plaisir de la tête aux pieds

    je me suis offert, je me suis ouvert sans retenue
    dans un grand élan intérieur,
    “viens, prends-moi, emporte-moi, semblaient crier toutes mes cellules à la fois”,
    céder, céder, se laisser glisser, n’offrir aucune résistance,
    se faire léger comme une feuille morte,
    se laisser soulever par les sensations,
    se laisser emporter par les sensations

    le voyage peut commencer

    #30203
    bzo
    Participant

    pffff, je me suis rendu compte que s’il y recrudescence ces derniers semaines de ma tendinite du coude droit,
    c’est à cause de mes jeux pendant de longues minutes chaque jour
    avec quelques doigts enfoncés dans mon anus-pussy

    la pression, l’angle de travail du coude,
    je dois m’arrêter, juste un peu effleurer

    pas trop grave quand même,
    mon plaisir est devenu tellement consistant, même sans cela,
    tellement intense, riche et varié,
    que je ne vais pas me laisser contrarier pour si peu

    j’ai atteint le point que j’espérais atteindre depuis bien longtemps,
    dorénavant je savoure sans restrictions

    #30205
    bzo
    Participant

    dans un autre fil, j’évoquai aussi mon souhait de réduire un peu la voilure des mots,
    de diminuer mon temps sur le forum
    mais après le plaisir, il semble que les mots vont de soi,
    une prolongation presque nécessaire pour achever une séance

    alors me voilà à nouveau,
    j’interromps ici un instant pour aller me faire un thé

    j’ai atteint un jour la consistance avec masseur,
    depuis hier je l’ai atteint en aneroless,
    sans rien concéder, en ne lâchant rien de mes petites techniques récoltées en cours de chemin,
    cela a pris plus de temps mais cela en valait vraiment la peine

    la technique en aneroless est autrement plus sophistiquée et riche
    mais les sensations sont à l’avenant,
    une variété époustouflante,
    l’impression chaque jour de vivre une expérience toute à fait nouvelle

    du coup j’ai envie aussi de reprendre des séances avec masseur
    maintenant que ma base technique est finalisée,
    je sais que ma pratique en masseur va automatiquement bénéficier aussi
    de mes derniers ajustements,
    c’est consistant, plus de fragilité, plus d’hésitation,
    la technique libère une fois qu’on l’oublie,
    mon corps s’est emparée de tous ces moyens que j’ai mis au point peu à peu
    et en joue comme si tout cela avait toujours été là

    mais ce n’est pas le cas, j’ai mis des mois à découvrir et à mettre au point tout cela
    et désormais j’ai l’impression que mon corps joue en toute liberté,
    insouciant complètement de toute cette technique lentement acquise et réglée
    mais ce n’est pas le cas,
    je sais que ma technique est bonne et au point désormais,
    justement parce que mon corps peut s’en emparer
    et en user sans que j’aie à intervenir,
    que la technique semble même ne plus exister,
    que j’ai l’impression à chaque instant d’improviser complètement

    et que le plaisir est dense, que le plaisir est riche, à chaque instant,
    je n’en reviens toujours pas de cette séance que j’ai vécue il y a quelques minutes,
    ce plaisir au féminin est tellement vaste, tellement sans limites,
    c’est bouleversant à chaque instant,
    à chaque instant j’ai envie de pleurer tellement ce bonheur qui m’emplit,
    semble irréellement puissant, nourrissant

    ce nectar qui m’emplit, ce nectar vibrant, chaud, partout en moi,
    cette caresse prodigieuse à l’intérieur de moi,
    cet amour qui illumine tout mon être,
    je suis en fête,
    ma voix tremble de bonheur, mes gémissement tremblent de bonheur,
    je glisse lentement, très lentement le bout des doigts sur ma peau
    pour accompagner toutes ces vagues qui passent l’une après l’autre en moi,
    à la moindre contraction, à la moindre pression de mes cuisses sur mes parties génitales,
    cela repart,
    la houle est là qui danse partout,
    ce qui est là désormais, c’est le grand océan dans toute sa splendeur

    #30207
    bzo
    Participant

    hum, je me demande si je n’en fais pas un peu trop,
    c’est du technicolor sur grand écran large avec les violons et grand orchestre,
    pas moyen d’éditer, c’est sorti comme cela,
    j’ai toujours été fleur bleue et tendance à en faire des tonnes,
    que voulez-vous, c’est comme cela

    #30209
    Epicture
    Participant

    hum, je me demande si je n’en fais pas un peu trop,
    c’est du technicolor sur grand écran large avec les violons et grand orchestre,
    pas moyen d’éditer, c’est sorti comme cela,
    j’ai toujours été fleur bleue et tendance à en faire des tonnes,
    que voulez-vous, c’est comme cela

    Moi j’aime bien le cinema en technicolor. En 3D même, sur fauteuil ice vibe !!!😎
    Serieusement, même si je ne lis pas tous tes messages, j’aime bien venir m’abreuver régulièrement au flot de tes mots nourissant mon desir de poursuivre sur ce chemin. Ils me reconfortent, m’emplissent de quelque chose.
    Ce qui fait leur force, justement, c’est leur spontanéité !
    Bon cheminement @bzo

    #30225
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Bzo,

    Entièrement d’accord avec Epicture. Réduis la voilure des mots si tu es sens le besoin, mais j’aime lire tes envolées lyrique qui font du bien, et qui sont toujours un moment de plaisir.
    Et même si:

    c’est du technicolor sur grand écran large avec les violons et grand orchestre…
    j’ai toujours été fleur bleue et tendance à en faire des tonnes,

    Je rejoins totalement Epicture. Tes écrits, réconfortent, motivent, nous montrent en quelque sorte la voie, le chemin, et oui, ce qui fait leur force, c’est la spontanéité que l’on y ressent.

    Et je suis heureux de lire que tu as atteint le but que tu t’étais fixé.

    Bon cheminement Bzo, et excellentes séances.

    #30232
    bzo
    Participant

    hum, merci les amis,
    il semble que tous les 6 mois,
    j’ai besoin qu’on me mette quelques messages du genre:
    “mais non, c’est très bien ce que tu fais, continue”

    allons bon…

    #30233
    bzo
    Participant

    aujourd’hui au boulot, j’ai multiplié les micro-séances,
    j’avais vraiment besoin de ces quelques minutes d’échappatoire,
    d’intensité jouissive qui me faisait tout oublier
    le temps que la chair se délecte

    pourtant j’ai eu quelques craintes au début,
    tellement ces derniers jours sont une accumulation de problèmes et de stress,
    j’ai senti en effectuant mes premiers gestes, mes premiers mouvements
    en bas comme un mur formé par mes soucis entre moi et mon plaisir

    je sentais les vagues qui venaient se heurter à ce mur
    mais j’insistai
    et après quelques longues secondes un peu angoissantes,
    je sentais le mur céder et les vagues s’engouffrer en moi,
    m’emplir comme à l’habitude,
    toutes mes cellules être envahies par la délicieuse onctuosité,
    l’intensité, les frissons,
    enfin tout le carnaval, le barnum des sensations dont je raffole tant

    je sentis encore quelques instants des moellons, des pans du mur résister au flot impétueux et joyeux
    mais vite ils ont été emportés je ne sais où
    et oubliés

    comme j’ai besoin de ce plaisir quotidiennement,
    de sentir dans ma chair ce bonheur dense, riche
    qui répand la joie, l’allégresse

    me suis installé dans une progression,
    j’ai l’impression de recevoir les leçons d’un maître quelque part,
    genre enseignement occulte, enseignement oriental
    distillé au fil des jours,
    si je suis bien sage, enfin plutôt bien pas sage,
    bien persévérant, bien attentif,
    où suis-je mené?
    je suis en route en tout cas

    comme je l’ai déjà écrit,
    ce plaisir est bien plus qu’un plaisir furtif, qu’un plaisir vacillant,
    je me sens m’épanouir, je me sens m’enrichir,
    tellement de choses semblent en questionnement et en progression ici
    grâce à cette pratique

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