20 sujets de 141 à 160 (sur un total de 310)
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  • #30236
    bzo
    Participant

    c’est l’heure de ma première séance de la soirée

    je suis excité comme un enfant qui se dirige vers son bac à sable
    avec tous ses jouets dedans qui l’attendent

    #30239
    bzo
    Participant

    ah ben voilà,
    pas très longue, juste une mise en bouche,
    une délicieuse mise en bouche,

    mon cerveau semblait comme dans une bouche accueillante, enveloppante,
    léchouillé par une langue
    fouillé dans le moindre de ses replis par une langue à la fois douce et râpeuse,
    interminablement douce,râpeuse, souple, coquine, agile,
    experte en farfouilles de cerveau
    de cerveau barbotant dans l’ivresse, clapotant dans l’ivresse,
    de cerveau trempant dans le plaisir, de cerveau dégoulinant de plaisir,
    spongieusement votre

    toute la pâmoison de ma chair dans mes gémissements,
    c’est si délicieusement indécent de gémir comme cela par moments,
    tout le plaisir semble s’élancer, semble là à nu dans ces sonorités,
    l’atmosphère autour de moi avec tous ces cris, ces râles , ces ahanements
    semblent chargée de bites et de chattes en rut,
    de copulations de masse, de sperme dégoulinant de tous les côtés,
    de cons fouillés par des braquemarts, de culs se cambrant,
    de visages imbibés par le plaisir, les yeux mis-clos

    quelle partouze autour de moi grâce à toutes ces sonorités émises par mes entrailles,
    l’impression parfois de jouir aussi par les oreilles

    que dire de plus,
    que ce sont mes meilleurs moments de la journée,
    peu d’activités authentiques qui nous permettent d’aller au fond des choses,
    de toucher à l’essentiel,
    dans cette vie

    je transcende le banal, je voyage au-delà de mes limites,
    j’explore les méandres d’une Amazone entourée de terra incognita en moi,
    vivre d’amour et d’eau fraîche,
    l’eau est polluée ou en bouteille depuis belle lurette,
    reste l’Amour,
    à découvrir et à redécouvrir sans cesse,
    jusqu’à son dernier souffle,
    tout seul ou à deux

    il y a de quoi s’aimer
    dans cette chair

    #30240
    bzo
    Participant

    seconde séance de la nuit, plus longue, une heure

    mais quelle heure, c’est l’heure magique,
    c’est l’heure ensorcelée, l’heure pleine d’étoiles

    j’ai débusqué à la base de mon sexe une zone incroyablement érogène,
    juste à la base de la verge, au bout du pubis,
    je venais presser là,
    presser avec insistance, de temps à autre bougeant un peu,
    comme voulant enfoncer les doigts dans la verge
    puis les retirant un peu, allégeant la pression,
    remontant un peu sur le pubis, pressant plus fort dans la chair

    c’est incroyable comme cela se mettait à rayonner immédiatement,
    à darder de délicieuses ondes sexuelles mâles,
    je croyais sentir mon propre sexe me faire l’amour
    mais avec un réalisme à vous couper le souffle

    j’étais baisé, comme j’étais baisé
    c’était à devenir fou de plaisir tellement que c’était bon de sentir ce va et vient en moi,
    j’avais envie que cela ne s’arrête plus

    c’est vraiment incroyable comme cette zone est sensible
    et semble rayonner plus facilement que n’importe quelle autre emplacement de mes parties génitales

    c’est plus ou moins la zone d’un cockring
    et c’est très très effectif,
    j’étais en deux temps, trois mouvements,
    en transe, complètement fou de plaisir se tordant sur mon lit

    je sentais bien que cette zone où j’appuyais, pressais, les doigts
    quand une contraction s’effectuait en moi,
    il y avait une alchimie toute particulière qui s’effectuait entre la contraction
    et puis cette zone excitée

    je ne suis pas sûr de quel ordre est cette relation
    mais elle est bien réelle,
    très particulière
    et toute la zone est survoltée dès que j’ai les doigts par là

    #30246
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Bzo,

    Je connais ce point, il est assez magique. Lorsque je me masturbais, et encore quelque fois en faisant les exercices de Mantak je l’utilise. Il me fait penser aux femmes lorsqu’elles se masturbent le clitoris. À la base du pénis, au bout le l’os pubien. Il est très réactif, et procure un grand plaisir, supérieur chez moi au plaisir masturbatoire classique. On peut en appuyant plus ou moins fort dessus selon les sensations le masser de façon circulaire, comme les femmes. Il procure de grands plaisirs.

    hum, merci les amis,
    il semble que tous les 6 mois,
    j’ai besoin qu’on me mette quelques messages du genre:
    « mais non, c’est très bien ce que tu fais, continue »

    allons bon…

    C’est avec grand plaisir. Et ça nous permet de continuer à te lire. 🙂

    Bon cheminement Bzo.

    #30263
    bzo
    Participant

    une bonne demie heure à explorer les possibilités de cette zone à la base de ma verge,
    glissant un doigt, pressant un peu, frottant un peu,
    voire glissant un doigt de chaque côté de mon pénis,
    entre les cuisses,
    toujours à la base

    mais la plupart du temps tirant un peu la peau vers le haut,
    vers le pubis,
    directement je suis inondé délicieusement
    de plein de bonnes ondes

    moments sublimes,
    tout d’un coup cette chair qui est un véhicule bien sage,
    s’emballe, rue, cabre,
    une sauvagerie animale s’éveille, s’en empare,
    me dépossède de la conduite de ma monture,
    pour mon plus grand bonheur

    je est une autre

    #30264
    bzo
    Participant

    je me suis acheté sur Amazon un grand peignoir,
    il touche presque le sol, il est bien enveloppant

    ainsi je garde à portée de main tout ce que j’aime avoir à portée de main
    tout en n’ayant pas froid
    dans cette période transitoire, automnale où il est prématuré de déjà allumer le chauffage

    tous les bijoux de famille, ceux de devant, ceux de derrière,
    ceux d’en haut,
    enfin tout en fait
    car chez moi pas un millimètre de peau qui ne soit pas une amie de mon plaisir

    et puis mon cul,
    ah mon cul, il n’y a guère que moi qui s’y intéresse,
    il n’est pas aussi bien roulé celui de Sharon Stone ou Marilyn Monroe
    mais quand je suis envahi de plaisir des pieds à la tête,
    mon cul devient comme un carrefour aux heures de pointe,
    embouteillage délicieux de sensations dans la zone
    entre mes reins et mes cuisses

    avec mon sexe dressé vers l’intérieur, dardant toute la région
    de délicieuses ondes sexuelles mâles directement émises par mes parties génitales,
    allant à la rencontre des vibrations de ma prostate
    mise en route par les contractions,
    cela me fait une houle incroyable, une houle aimante,
    mouvements de mes hanches, ondulations délicieuses,
    comme j’aime sentir mes hanches bouger ainsi
    avec mon cul sans tabous ondulant, en rut, prêt au plaisir

    #30268
    Epicture
    Participant

    C’est pour ça que tu dois continuer à partager tes experiences : le bien que ça nous fait. Nous ne cherchons pas à te rassurer, mais à t’encourager à continuer à nous faire voyager.
    Bises à toi @bzo

    #30276
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @bzo :

    hum, merci les amis,
    il semble que tous les 6 mois, j’ai besoin qu’on me mette quelques messages du genre:
    « mais non, c’est très bien ce que tu fais, continue »

    C’est très naturel. Et c’est ce que nous faisons, chacun à notre manière et à notre rythme. A ma connaissance quand on s’exprime c’est pour être entendu, lu ou regardé quand l’expression est plus graphique. En ce qui me concerne tes messages me paraissent suffisamment complets pour que je ne ressente pas le besoin de questionner ni de commenter. En décrivant tes sessions avec autant d’émotion, tu nous fait rêver, tu nourris nos fantasmes et tu nous aides ainsi à progresser dans la découverte de notre propre sensualité.

    Continue et bon cheminement @bzo.

    #30308
    bzo
    Participant

    vous allez me faire couler une larme à écrire des choses si gentilles,
    c’est qu’il est émotif, le bzo

    une longue et superbe séance dans les heures du midi,
    je suis à la maison pour l’instant,
    on m’a fait une petite opération à l’oeil gauche au laser,
    je dois me reposer jusqu’à début de la semaine prochaine

    jour après jour quand on est bien dans sa voie,
    quand on est sainement sur sa voie,
    ouvert, curieux, prêt à se remettre en question, avide, passionné,
    on progresse, on avance

    on a beau avoir atteint déjà un niveau très avancé,
    il y a toujours à faire,
    on a atteint peut-être un point limite dans l’intensité à partir d’un certain moment,
    difficile de ce point de vue d’aller plus loin,
    une fois qu’on a connu des super O de plusieurs minutes
    mais la qualité, la richesse et la diversité des sensations
    seront toujours à l’ordre du jour,
    pourront toujours être raffinées, retravaillées, augmentées

    sans même parler de ce changement de paradigme, pour ainsi-dire,
    qu’on peut vivre lentement durant sa pratique au jour le jour
    quand on passe d’un plaisir prostatique plus traditionnel,
    ce que je qualifierai de plaisir prostatique mâle,
    essentiellement mâle,
    à un plaisir au féminin, essentiellement au féminin,
    un plaisir dès le premier instant ressenti dans tout le corps,
    un plaisir tellement épanouissant dans l’instant,
    on est envahi d’une douce extase
    jusqu’au plus profond de notre être

    on a l’impression que l’éternité comme un miel,
    coule au fond de nos veines

    #30309
    Jieffe
    Participant

    je me suis acheté sur Amazon un grand peignoir,

    Ah ah… nous serons certainement vêtu de la même façon cet hiver. J’ai eu la même idée, mais le peignoir, je l’ai déjà 🙂

    avec mon sexe dressé vers l’intérieur,

    Ça m’interpelle depuis un moment cette histoire, que tu n’es pas le seul à relater. J’ai appris récemment que le pénis était inséré en nous de plusieurs centimètres (5 ou 7 de mémoire, source l’homme multi orgasmique). Ne seriez vous pas devenu sensibles à cette partie de votre pénis?
    En ce qui me concerne, je n’en ai pas conscience.
    Quoi qu’il en soit, ce doit être une sensation fort agréable. Il faudrait que j’essaie de me concentrer un peu pour tenter de la ressentir.
    Ça me fait bien envie en tout cas.

    #30311
    bzo
    Participant

    avec mon sexe dressé vers l’intérieur,

    Ça m’interpelle depuis un moment cette histoire, que tu n’esje ne crois pas pas le seul à relater. J’ai appris récemment que le pénis était inséré en nous de plusieurs centimètres (5 ou 7 de mémoire, source l’homme multi orgasmique). Ne seriez vous pas devenu sensibles à cette partie de votre pénis?

    je ne crois pas, cette sensation de pénis allant et venant en moi,
    je l’ai créé déjà de mon temps avec masseur
    où je reproduisais avec les mouvements de la pénétration

    après quand je suis passé en aneroless,
    je n’ai eu de cesse avant de parvenir à obtenir le même résultat avec les contractions
    qui remplaçaient avantageusement le masseur

    et dans cette dernière évolution, en ayant désormais ce que j’appelle un pôle masculin actif,
    c’est-à-dire en manipulant mes parties génitales,
    les frottant, les effleurant, les malaxant,
    j’obtiens des vraies ondes sexuelles mâles
    que je ressens comme venant darder dans mon anus-pussy,
    c’est donc la combinaison de la contraction
    imprégnée en quelque sorte de ces ondes sexuelles provenant de mes parties génitales
    que je ressens comme mon sexe dressé vers l’intérieur et allant et venant dans mon anus-pussy

    le réalisme de la sensation est totale,
    il faut l’avoir vécu, l’avoir ressenti,
    je sens deux sexes, aucun qui n’existe vraiment
    puisque celui avec lequel je ressens est mon fondement que je ressens comme un sexe féminin
    et puis là-dedans j’ai la sensation d’avoir mon sexe réel d’homme bandant,
    alors qu’il est totalement au repos à l’extérieur
    mais je le sens comme en érection et allant et venant en moi

    cela parait compliqué et tiré par les cheveux peut-être, je ne sais pas
    mais quand tu le vis, quand tu le ressens,
    c’est tellement simple à vivre, on est tellement engagé dedans
    on se sent en état de transe sexuelle,
    et la sensation de se faire l’amour
    n’a jamais été aussi incroyablement puissant

    cela m’inquiète même un peu quelque part
    car je ne ressens plus de désir de faire l’amour avec quelque d’autre
    tellement c’est devenu satisfaisant, riche, varié

    maintenant que mes parties génitales sont devenues un acteur essentiel constamment sollicité,
    mon sexe est content,
    il s’en satisfait, semble-t-il, même s’il n’y a jamais d’éjaculation
    alors qu’avant, je devais faire attention,
    si je tombais sur des images pornographies, je les évitais
    car j’allais commencer à bander et le désir et la frustration allaient s’éveiller en moi

    alors que désormais je tombe sur des images pornographies,
    je bande, oui
    mais rien de plus, c’est juste une réaction mécanique,
    aucun désir d’aller plus loin, plus aucune frustration,
    mon sexe est content de la façon que je lui ai fournie
    qui va aussi loin , j’ai l’impression,
    qu’un sexe peut aller avec la pénétration dans les sensations, la satisfaction,
    à part l’éjaculation

    ce qui me manque encore le plus,c’est de voir un corps de femme,
    quand je regarde les photos , par exemple, celles du blog d’Adam,
    je me dis “merde mais qu’est-ce que c’est beau un corps de femme”
    Il n’y a vraiment rien, de plus beau, de plus harmonieux,
    la vision d’un beau corps dénudé se baladant devant moi
    pour m’imbiber de cette beauté, de cette délicate mais sauvage harmonie

    #30312
    bzo
    Participant

    bon, sans doute, si j’avais un tel corps dénudé devant moi,
    j’aurai envie d’aller plus loin, de le toucher, de le caresser,
    d’en honorer les courbes divines,
    de farfouiller dans la petite crevasse délicieuse,
    avec la langue, les doigts et puis mon pénis aussi tant qu’à faire

    mais pour l’instant plus vraiment de désir
    depuis que je me sers de mes parties génitales activement
    pour générer mon plaisir

    #30314
    bzo
    Participant

    pff, je ne suis vraiment pas content quand je relis mes deux textes au-dessus

    je ne devrais pas essayer d’être trop précis,ce n’est pas moi,
    je me relis et j’ai l’impression que cela pourrait aussi bien être de la fumisterie,
    essayer de faire des descriptions trop précises, trop analytiques,
    les lier à l’anatomie à partir des sensations,
    je devrais m’interdire cela

    tout ce que je peux dire et signer sans hésitation,
    c’est que je joue désormais quasi constamment avec mes parties génitales durant la séance
    et toutes ces ondes sexuelles,
    je n’ai pas l’impression de les ressentir en tant que telles
    mais qu’elles viennent exciter encore plus le féminin éveillé en moi,
    le féminin à la manoeuvre en moi,
    c’est directement depuis elle, à partir d’elle
    que j’ai l’impression de ressentir un accroissement de ses sensations, de sa capacité de ressentir
    avec ces vraies ondes sexuelles mâles la bombardant,
    nées des manipulations de mes parties génitales

    mon sexe aussi a l’air très satisfait de ces jeux, même s’il n’y a jamais éjaculation,
    même s’il y a à peine un peu de durcissement par moments,
    j’ai vraiment la sensation qu’il est content comme s’il avait été vraiment engagé dans un acte de pénétration
    et avait effectué tous les va et vient habituels d’un homme faisant l’amour

    #30315
    bzo
    Participant

    nouvelle séance tellement délicieuse,
    une demie heure

    je continue d’optimiser mes manipulations de parties génitales,
    je reste sur les bords, plus de manipulation pleine main,
    plus attraper l’ensemble, bitte, couilles, les frotter, les malaxer, les presser à pleine main,
    je reste sur les bords donc,
    surtout à la base de la verge il y a cette zone qui est si extraordinairement réactive
    que j’associe avec aussi les effleurements, les pressions de mes cuisses

    une autre zone aussi réactive quasiment, c’est en bas de mes couilles,
    un doigt légèrement entrant dans mon anus-pussy,
    le reste de la main à plat sur le périnée, débordant sur les cuisses
    jusqu’à la base de la bourse, pressant aussi un peu le bas des couilles,
    les jambes écartées,
    la sensation irrésistible ainsi d’être une femme en train de se donner du plaisir avec la main,
    cela rajoute de l’excitation

    souvent je me laisse emporter par la houle de mes hanches,
    je coince la main entre mes couilles et une cuisse, je serre
    et puis je me laisse emporter par les courbes dansantes, frémissantes, en moi,
    en mode automatique liane lascive, quelle sensation d’onduler ainsi
    et de sentir tout ce que cela éveille en moi

    j’ai découvert que j’adorai aussi frotter mes jambes l’une contre l’autre,
    le mouvement se répand rapidement vers le haut,
    on est toujours en mode liane lascive ici, plus que jamais
    mais débutée par le bas, tout en bas,
    je commence à frotter un pied contre l’autre et je remonte progressivement,
    les deux jambes avec tous leurs poils, je m’attarde,
    c’est si délicieux de les faire s’effleurer,
    quand ils commencent ainsi, je ne résiste pas au terme, de s’enlacer langoureusement,
    mes deux guibolles poilues
    je suis immédiatement parcouru de frissons partout

    en bougeant ainsi les jambes,
    la houle est immédiatement aussi dans toute la croupe, tout le bassin
    et les cuisses serrées viennent frotter, malaxer mes parties,
    il ne reste plus qu’à y ajouter une contraction
    et la recette est au complet

    le four est chaud, les ingrédients sont au complet dedans,
    ah non, j’allais oublié la main gauche,
    elle continue à arpenter inlassablement ma poitrine, mes flancs,
    c’est ma main caresseuse, c’est ma main paresseuse,
    elle déambule nonchalamment, voire même s’arrête complètement,
    se contentant de presser en un endroit, frottant un peu aux alentours,
    de temps à autre elle fait un solo,
    elle joue sur mes deux seins, passant de l’un à l’autre en virtuose
    avant de rendre la main à la zone du bassin

    voilà, voilà, le bal a commencé, tout cela est en mouvement,
    chacun musicien de l’orchestre sait ce qu’il a à faire,
    je ahane, je gémis, je râle, je secoue la tête de gauche à droite,
    que ma chair festoie, quel bonheur d’être ainsi empli de ce plaisir,
    c’est un constant émerveillement
    d’être capable d’éveiller de pareilles sensations,
    d’être capable d’arriver à de pareils résultats

    #30341
    bzo
    Participant

    ce matin, j’ai été éveillé par une petite tour Eiffel pointant vers le plafond,
    vers le lustre plus précisément,
    elle vibrait légèrement,
    c’est agréable de sentir cette partie de son corps,
    bien dure, bien durcie de sang et vibrant légèrement
    semblant à l’arrêt comme une fusée à tête chercheuse

    c’est par l’intérieur,
    ce serait dommage de gaspiller tant de bonnes ondes sexuelles mâles,
    ce serait dommage de ne pas profiter que mon sexe est en de si bonnes dispositions ce matin,
    elle est là en moi qui écarte les jambes, elle a le feu au cul,
    elle t’attend, viens en elle, enfonce-toi en elle, elle n’attend que cela

    je me mis à onduler du bassin et à me caresser les seins,
    au bout de quelques instants, je glissais ma main droite vers la base de ma verge
    encore un peu dure mais déjà fondant comme neige au soleil
    tandis que je sentais en moi
    de bonnes vibrations se répandre partout

    je lâchais une première contraction, explosion de miel dans tout mon bassin,
    dans ma tête, c’est déjà feu d’artifice sur feu d’artifice,
    je me frottais les deux jambes l’une contre l’autre,
    quelle mine à frissons,
    bientôt la houle est généralisée à tout mon corps,
    j’ai l’impression d’être empli d’un liquide chaud, caressant, dansant, dense,
    qui va et qui vient en moi au gré de mes mouvements, au gré de mes stratagèmes
    et quand je fais monter une contraction,
    c’est comme un doux bélier qui arrache sur son passage mes entrailles,
    les transforment en explosions de chaleur, en frottements délicieux

    #30344
    bzo
    Participant

    je continue sur ma lancée, c’est trop bon,
    je n’ai aucune envie de m’arrêter,
    d’arrêter de sentir couler en moi cette manne,
    cette lave délicieuse,
    ce soleil liquide qui emplit mes veines,
    fait exploser mon cerveau

    cela sent bon le stupre pour l’instant chez moi,
    cela copule à tous les étages,
    comme je suis empli d’amour,
    cela déborde de tous les côtés pour l’instant,
    je suis en transe,en extase dynamique,
    je n’en peux plus de sentir ainsi mon corps convulsé de plaisir
    me propulser dans la stratosphère,
    j’ai l’impression de ne plus être qu’un jouet désarticulé,
    jouet des éléments déchaînés, des sensations déchaînées,
    je suis roulé par les flots, je suis pétri, je suis caressé de toutes parts,
    je ahane, je gémis, les yeux mi-clos,
    la tête en arrière,
    chaque coup de boutoir entre mes reins,
    me renverse toujours un peu plus dans le fauteuil,
    me fait fondre toujours un peu plus,
    cela devient spongieux, floc, floc floc,
    le dard s’enfonce dans du spongieux,
    le velours gluant de mes entrailles chauffées à blanc,
    cela frotte, cela racle, c’est du lourd, c’est du sacré,
    du sacrément bon, du sacrément explosif

    il y a des matins comme cela
    où on voudrait que cela ne s’arrête jamais,
    copuler comme cela à travers la nuit des temps pour l’éternité,
    sentir ce feu, cette flamme barbare et sublime, éveillée,
    dansant avec moi comme combustible

    #30350
    bzo
    Participant

    après le petit déjeuner,
    face à l’insistance de mes mains, de mon bassin, de mon fondement,
    j’ai cédé, je me suis remis au lit,
    j’ai remis cela, oh oui, j’ai remis cela,
    comme j’ai remis cela ,
    avec excitation, avec tendresse, avec passion

    avec amour surtout,
    je me sens empli d’amour et de sensualité,
    cela déborde de partout,
    je nage là-dedans, je pagaie là-dedans, je barbote là-dedans,
    sensualité tendre, sensualité amoureuse,
    frottement de ma peau, frottement de ma chair,
    volonté animale,
    libre d’éprouver le masculin,
    libre d’éprouver le féminin,
    libre de s’aimer

    ma chair, ma chère chair, mon adorable chair,
    je te remercie, o mon vaisseau, o ma voilure,
    je te remercie pour ces vagues,
    je te remercie pour ce ciel,
    je te remercie pour ce soleil

    je me sens comme une exploitation à ciel ouvert,
    il y a un filon, un énorme filon quelque part là en-dessous dans les profondeurs,
    à la surface les machines-outils,
    mes mains, mon bassin, les contractions, mes mouvements, mes gestes,
    sont l’oeuvre,
    il s’agit de faire monter à la surface ces pépites éphémères à déguster dans l’instant

    chantier, ce mot me va,
    je suis un chantier sexuel
    je suis un laboratoire sexuel,
    il s’agit de travailler sans relâche à la qualité et à la variété de ce que l’on éprouve,
    de ce qu’on fait monter à la surface,
    augmenter son potentiel,
    réaliser son potentiel

    je vous embrasse

    #30365
    bzo
    Participant

    terminé mon petit déjeuner,
    au fond de mes entrailles, une irrésistible envie de plaisir, s’éveille, me tenaille,
    j’ai encore faim, décidément j’ai encore faim
    mais de muscles qui frottent lascivement,
    de chaleur sensuelle et de frissons dans les veines,
    de sensations langoureuses de tous les côtés

    une envie de me caresser, une envie de passer un doigt entre mes fesses,
    une envie de rouler de plaisir, une envie de me tordre de plaisir,
    une envie de langueur ondulante dans mon bassin,
    une envie d’avoir une fournaise sillonnée d’étoiles à la place du cerveau

    vite cliquer sur “envoyer”,
    aller me laver les dents, me déshabiller
    et direction mon lit, que mes gémissement et mes râles emplissent la chambre

    #30370
    bzo
    Participant

    j’ai l’impression que je vais passer ma journée au lit à me donner du plaisir,
    pourquoi pas, il y a bien pire façon de passer ses journées un dimanche

    tout à l’heure après mon petit déjeuner,
    je me suis déshabillé en hâte comme si je n’avais plus pratiqué depuis des lustres,
    alors qu’hier j’avais tout de même eu au moins deux heures de séances
    mais le désir me brûlait les entrailles
    et je n’avais qu’une hâte,
    être empli de plaisir, sentir mes mains courir sur ma peau
    et des contractions me remonter l’anus-pussy

    à peine ma main a commencé à effleurer ma peau,
    a commencé à se déplacer lentement sur ma peau,
    que déjà comme un feu de broussailles se répandait en moi
    et quand quelques instants après,
    j’ai laissé deux, trois doigts errer dans ma raie légèrement lubrifiée,
    juste effleurant, montant et descendant rêveusement, nonchalamment,
    j’étais secoué de tremblements et de convulsions,
    j’enfonçais bien fort tout à coup deux doigts
    qui pénétrèrent comme dans du beurre,
    ma chair s’écartait avec gourmandise, les happait comme un marécage,
    une contraction se chargeait de prendre le relais,
    d’agripper les doigts et les tirer profondément dans mes entrailles,
    je les sentais remonter jusqu’à dans ma gorge,
    faisant fondre tout sur leur passage,
    un lent râle s’échappa par ma gorge, un plaisir gras, volubile, volumineux,

    bon dieu de bon dieu, quelle séance,
    j’ai entendu il y a pas longtemps sur France-Inter que c’est la nuit
    qu’on assimile réellement ce qu’on a étudié, ce qu’on a appris le jour d’avant,
    là, durant cette séance, tout ce que j’avais fait comme progrès hier,
    semblait s’être miraculeusement mis en place

    ce nectar, ce baume, partout en moi,
    cette danse, cette danse ondoyante,
    comme j’aime sentir en moi cette danse du plaisir,
    cette danse si onctueuse, si sensuelle, si langoureuse,
    les muscles semblent n’être plus que des caresses en mouvement,
    emplis de chaleur, de frissons, d’éclairs doux, rieurs, qui pointent le doigt vers le ciel

    ce grand rire de ma chair, cette fête pleines de couleurs,
    je m’enlaçais comme on enlace son amant,
    je sentais mon dos avec mes mains, me serrant tout contre moi
    tandis que je pénétrais dans la chair tendre de ce bas-ventre offert,
    de ce bas-ventre ouvert, cédant sous la pression de mes va et vient ,
    ce bas ventre comme une fournaise
    où se mêlait le miel chaud et frémissant de lentes vagues
    et la dureté délicieuse de cette bite comme un vaisseau se frayant un chemin

    à un moment, ma chair brusquement s’est transformée en ouragan tournoyant,
    j’étais secoué de convulsions et de tremblements,
    mon premier super O au féminin,
    j’ai été tellement surpris que j’ai un peu calé, freiné,
    cela a duré une trentaine de secondes
    mais cela aurait pu être bien plu long et bien plus puissant,
    ce sera pour la prochaine fois

    pour l’instant je pratique surtout les yeux ouverts,
    cela me convient mieux pour le moment,
    mon plaisir a besoin de sortir, que la fête se passe dehors,
    j’ai besoin de voir mes mains courir sur ma peau,
    besoin de voir mes hanches onduler,
    besoin de voir tous ces débordements délicieux,
    ce corps en délire, en roue libre

    #30395
    bzo
    Participant

    je me suis beaucoup exercé au lit ce soir

    je me suis exercé comme un homme qui voulait faire des percées,
    comme un athlète bien décidé à reculer ses limites

    et je n’ai pas été déçu,
    cela a pris du temps pas mal d’heures
    mais finalement la récompense est venue

    je bougeais de trop,
    je me suis agité dans tous les sens,
    combinant tous mes trucs de singe savant du plaisir prostatique,
    tantôt déchaîné, laissant libre cours à mon corps, tantôt tout en finesse et déployant toute ma science
    mais rien n’y faisait,
    le plaisir était là,
    la richesse était là,
    l’intensité était là
    mais je continuais quelque part au fond de moi, à ne pas être satisfait,
    il manquait toujours quelque chose
    malgré les tombereaux de plaisir qui se déversaient les uns après les autres

    merde je me suis dit, suis-je donc à ce point difficile à satisfaire?
    suis-je à ce point perfectionniste de ne pas être satisfait de tant de plaisir déjà?
    mais rien n’y faisait,
    sur le métier je remettais mon ouvrage,
    quelque part une petite voix me disait qu’il me manquait encore quelque chose, quelque part

    mais quoi, bon dieu de bon dieu? mais quoi!
    j’y suis retourné dans mon lit ce soir au moins cinq , six fois,
    parfois un quart d’heure, parfois une demie heure, parfois une heure complète,
    résultat, je n’ai fait pratiquement que cela,
    après avoir mangé et régler quelques affaires courantes
    mais pourquoi pas? il y a manières bien plus stupides de passer ces soirées
    que de se donner du plaisir et de se chercher à en donner toujours plus,
    n’est-ce pas?
    vous en conviendrez..
    ou pas…
    qu’importe, c’est ma vie, j’en fais ce je veux

    donc à un moment, j’ai tout d’un coup compris le problème,
    je bougeais de trop,
    ou plutôt je bougeais mal, le rythme n’est pas bon quelque part,
    j’ai senti précisément à un moment donné qu’il y avait
    une mauvaise synchronisation quelque part,
    une déperdition d’énergie incroyable
    on peut bouger beaucoup mais il faut le faire bien

    comment bouger bien?
    le plus difficile encore cela va être de l’expliquer

    les mouvements doivent être en accord avec nos sensations,
    synchronisés, je veux dire,
    cela oblige déjà à écouter ou plutôt laisser le corps écouter

    que les mouvements n’empêchent pas le corps d’écouter,
    voici la façon la plus synthétisée et la plus précise que je trouve là pour l’instant de l’exprimer,
    c’est un peu mystérieux, j’en conviens, c’est à dessein

    le corps écoute, les mouvements vont éveiller les sensations,
    nos actions vont éveiller les sensations,
    le corps entend, vous devez en même temps aussi respecter cette écoute
    le corps entend, assimile les sensations éveillées, les retravaillent pour vous,
    vous devez respecter tout cela,
    fragile équilibre

    vous devez éveiller les sensations
    mais aussi pour les entendre, les recevoir cinq sur cinq,
    vous devez savoir vous effacer et agir avec respect de ce qui a déjà été éveillé

    ralentissez, dégustez, puis remettez-vous en mouvement, remettez-vous en action,
    subtile synchronisation entre l’action et l’écoute,
    entre l’action et l’inaction

    donnez une chance à votre corps d’être à l’écoute de ce qui a été éveillé,
    ne le brusquez pas, sauf par moments,
    agissez, il faut agir,
    le plaisir vient grâce à une combinaison entre l’action et la non-action,
    grâce à un subtile équilibre entre l’action et la non-action

    long apprentissage,
    certains sont trop dans l’inaction,
    d’autres trop dans l’action (votre serviteur…),
    depuis ce soir minuit,
    j’ai compris qu’il y avait cet équilibre à établir, à constamment maintenir
    pour être à cent pour cent de ses capacités

    voilà pourquoi je n’étais pas satisfait
    parce que je sentais que je n’étais que par moments à pleine capacité,
    qu’à chaque instant il y avait 10 pour cent, ou vingt pour cent, trente pour cent,
    voire plus
    qui se perdait dans la nature,
    quel gaspillage,
    il fallait y remédier, je le pressentais, c’est ce qui me chiffonnait depuis un certain temps

    là ça va aller,
    maintenant il me faudra encore un peu de temps pour bien mettre cela en pratique
    mais maintenant que j’ai compris où était le problème et la solution,
    j’ai passé un stade très sérieux là dans ma progression

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