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bzo, le il y a 4 années et 9 mois.
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- 11 septembre 2018 à 6 h 51 min #30396
Epicture
ParticipantUn jour tu auras reduit ton action au strict nécessaire: ce sera du presque do nothing.
Moi en tout cas, si jen fait trop c’est contre productif, je suis anesthesie. Si je ne fais rien, rien ne se passe. Tout est dans le dosage, qui evolue de jour en jour.11 septembre 2018 à 7 h 30 min #30397bzo
ParticipantTout est dans le dosage, qui evolue de jour en jour.
oui
mais ne jamais oublier que c’est un équilibre à chaque instant entre de l’action et de la non-actionUn jour tu auras reduit ton action au strict nécessaire: ce sera du presque do nothing.
cela par contre, c’est assez éloigné
oui j’ai réduit mes actions, mes mouvements , depuis hier soir
mais ils sont tout de même encore là,
c’est un peu comme de la musique alternée avec des moments de silence,
du ralentissement, de la lenteur ponctuant
pour bien laisser se développer les sensations, bien les dégusterpresser à chaque instant le citron jusqu’à la dernière goutte,
se laisser envahir par la saveur
mais dès que celle-ci s’éteint,
repartir de plus belle, souplement, éveiller la vague suivantel’action est constamment là, entremêlée à juste ce qu’il faut d’inaction
pour déguster pleinement, goutter à 100% ou pas loin, ce qui arrive, ce qui monteen fait, je me rends compte que c’est quelque chose sur lequel j’étais déjà tombé plusieurs fois
mais que j’avais perdu en cours de route
parce que trop de choses à côté,
n’était encore pas suffisamment au pointlà c’était le bon moment,
je tourne autour depuis des semaines,
je fouillais dans tous les sens depuis des semaines pour identifier ce quelque chose qui me manquait,
que je ne parvenais pas à identifierje vais y revenir longuement dans les jours à venir
car c’est un élément essentiel,
en tout cas dans ma façon de pratiquer,
ponctuer l’action avec ce qu’il faut de mise en suspens de l’action
pour goûter aux résultats de ce qui a été enclenché11 septembre 2018 à 20 h 49 min #30412bzo
Participantaujourd’hui au boulot, à midi
dans la petite salle de gym où il n’y a jamais personne sinon votre serviteur,
des moments sublimes de plaisir
qui m’ont bien confirmé l’étape importante que j’ai franchie,
sans doute la plus décisive depuis bien longtempscomme j’écrivais juste au-dessus:
ponctuer l’action avec ce qu’il faut de mise en suspens de l’action
pour goûter aux résultats de ce qui a été déclenchérespecter le cycle des sensations,
ne pas essayer de courir après la sensation suivante
alors qu’il y en a encore une qui brûle en nousj’ai ralenti mon bassin,
ralenti le mouvement de mes cuisses et de ma main droite
qui joue avec mes parties génitales,
tout cela s’est nettement calmé,
voire est complètement à l’arrêt pour bien goûter aux sensations,
en apprécier chaque nuancecette alternance de moments d’action et de moments d’inaction,
le mot inaction en fait n’est pas correct du tout
car ne plus bouger, ce n’est vrai qu’en apparence,
cela ne veut pas dire être totalement inactif,
c’est juste une action de type différent qui se met en place,
d’abord déjà il y a toujours la contraction en action
qui continue à accompagner la sensation en plein essor, à l’optimiser,
à en extraire la substantifique moelle,
c’est déjà une action majeure, celamais il y a aussi ce qui rend possible pleinement la dégustation de la sensation,
l’écoute attentive de ce qui se passe dans le corps,
mêlée à l’action de se laisser aller,
à l’action de s’ouvrir, à l’action de s’offrir au plaisir,
tout cela forme aussi une action aussi,
une dynamique d’une tout à fait autre sorte,
une dynamique développée grâce au féminin en moi, grâce au féminin éveillé en moi,
cette action de s’ouvrir, de se laisser aller,
de se laisser envelopper par le plaisir, de se laisser emporter par le plaisir,
de céder totalement, abandonner toute volonté, toute résistance,
pour se mettre entièrement, en bloc, sans arrière-pensée entre les mains du plaisir,
n’être plus qu’une feuille légère emportée par le torrent des sensations,
tout cela forme une action sublime, puissante, lentement apprise,lentement développée
qui est essentielle à ma pratique
et qui là désormais ponctue de façon totalement optimale
ces moments où le corps est en mouvement, où le corps est en action plus physiquement11 septembre 2018 à 23 h 59 min #30413bzo
Participantà la sortie d’une demie heure tellement délicieuse
mais tellement délicieusequelle différence tout de suite
quand vous êtes en moyenne du potentiel de chaque sensation ressentie,
entre 75 et 100%,
au lieu du yo-yo nettement plus prononcé que j’avais jusque là,
entre disons, de 25% à 100%gros ajustement,
il faut à nouveau ré-apprendre certaines chosesje me caresse, je suis en mode liane lascive,
frottant fiévreusement mes jambes l’une contre l’autre,
mes mains aussi vont et viennent,
remontent vers les seins,
comme j’aime les empoigner, es presser, les faire monter vers le haut,
j’ouvre toujours les yeux à ce moment pour les voir compressés ainsi,
je fais quelques lents mouvements circulaires,
les déplaçant un peu latéralement tout en les gardant bien pressés,
je m’abreuve de la vision de ce corps se caressant
de cette poitrine frémissante, palpitanteplus bas mes hanches bougent lascivement au ralenti, attendant leur tour,
mes cuisses pressées l’une contre l’autre,
compressent mes parties génitales qui rayonnent doucement plein de bonnes ondes mâles
ravissant le féminin en moi qui a pris les commandes des opérations,
elle se pâme, elle semble prendre son élan à tout instant et s’élancer dans un vol plané,
toutes ces ondes mâles, c’est du bon carburant pour le vol,
elle se délecte, elle s’épanouit, elle rit
et toute ma chair rit avec elleaprès quelques minutes ainsi de corps à corps amoureux en moi
entre le masculin et le féminin,
je descends ma main vers la base de ma verge, je pousse deux, trois doigts bien contre,
j’écarte légèrement les cuisses, laisse un peu de jeu
et je fais remonter lentement une contraction,
mon sexe bouge lentement sous l’effet de celle-ci,
va d’une cuisse à l’autre, comme un pantin désarticulé,
les ondes mâles redoublent d’intensité
et viennent renforcer d’une façon incroyable la sensation de pénétration
initiée par la contractionma tête se met à aller de gauche à droite comme un pendule affolé
sous la puissance du plaisir qui m’a envahi,
je gémis très fort, très longuement,
un taureau est en train de galoper en moi onctueusement,
il tourne, il cherche son chemin, tout mon bassin semble frissonner,
je ne bouge plus à part celatoutes les sensations éveillées, courent en moi librement pour l’instant
comme un troupeau d’animaux sauvages sur une plaine,
je ne veux plus rien en perdre,
il n’y a plus rien moi d’autre qui existe pour l’instant
que ces galops de douceur chaude et frissonnante
qui montent en bouquet depuis mon bassinje continue à me caresser lentement de la main gauche,
je trace de lentes courbes sur ma peau un peu au hasard,
filets soyeux sur ma peau,
je relâche la contraction,
je me remets à bouger,
je place mes parties génitales derrière mes cuisses,
elles se retrouvent compressées derrière,
le mouvement suave de mes hanches et le ballet de mes jambes se frottant l’une contre l’autre,
a repris,
compressant dans tous les directions mes couilles et mon sexe sans arrêt,
il durcit un peu sous l’effet des nombreux frottements et pressions,
pas grave, cela passera,
en attendant, c’est du miel et des courbes frissonnantes qui ondulent,
partoutson corps à elle dans mon corps, son corps à elle, collé à ma chair,
ma chair avec elle collée à moi,
ivre de bonheur, se lâchant, se laissant aller, s’ouvrant toujours plus
tellement offert, tellement ouvert,
état de réceptivité totale, état d’ouverture totale,
ivresse incomparable de se sentir ainsi,
de se sentir ainsi tellement empli du féminin,
du féminin en train de s’épanouir,
de palpiter de bonheur,
regard énamouré et plein de gratitude vers les étoilesà mille lieues de ma carapace d’homme avec toutes ses défenses,
cuirassier touché, coulé,
je baigne nu dans l’océan
et l’eau du plaisir me pénètre par toutes les pores de la peau12 septembre 2018 à 11 h 27 min #30421bzo
Participantje ne sais pas si vous avez déjà eu cela, probablement,
qu’à la vue d’une oeuvre d’art, à la lecture de certains passages de livre
(la scène du baiser de la mère du narrateur sur le front de la grand mère sur son lit de mort, dans Proust),
à l’écoute de certaines musiques ou même de certaines chansons (Knockin on Heaven’s door, Bob Dylan),
tout à coup l’émotion vous prend à la gorge,
vous êtes envahi, vous avez des frissons le long de la colonne vertébrale
et des larmes vous coulent, de vraies fontaines de larmes chaudes, vous pleurez comme un bébé,
vous êtes bouleversé des pieds à la têteeh bien j’étais comme cela pour la première fois
pendant tout le quart d’heure qu’a duré cette séance,
les sensations étaient devenues
tellement fortes, tellement riches, tellement prenantes, à chaque instant
que l’émotion m’étreignait à chaque nouvelle vague qui s’éveillait en moi,
j’étais bouleversé par tant de bonheur qui envahissait ma chair,
je n’arrêtais pas de frissonner et de pleurer à chaudes larmesje ressentais même temps que des crêtes
où il faisait bon danser, où il faisait bon festoyer,
une telle paix comme terreau à mon plaisir,
un tel baume apaisant semblait s’écouler en moi,
mon âme semblait baigner dans une insondable douceur,
je baignais lascivement dedans comme dans une eau voluptueuse et caressante
qui semblait s’insinuer partout, m’infiltrer partoutle plaisir était puissant, violent aussi en même temps,
une danse frénétique, joyeuse, désordonnée, enfantine
mais il y avait toujours dessous ce terreau d’une douceur incroyable,
ce lit onctueux dans lequel il faisait bon retourner se vautrer encore et encore,
se laisser aller, s’ouvrir et encore s’ouvrir,
s’éteindre, céder , se laisser emplir par ce calme des grandes profondeurs13 septembre 2018 à 0 h 46 min #30431bzo
Participantmes gémissement semblaient tellement mélodieux par moments,
l’extraordinaire polyphonie des sensations dans mes entrailles,
je sentais un chant en moi,
un chant en moi s’élever
et ce chant s’échappait aussi par ma gorgec’est comme si désormais de l’émotion était généré aussi durant ma séance,
besoin de ressentir du plaisir, besoin d’être ému,
ce plaisir est devenu tellement émouvant,
si profondément émouvantil n’y a plus d’espace, il n’y a plus de temps,
il y a juste une flamme légère qui danse,
une flamme légère qui danse joyeusement,
mes os comme des branches mortes en tas sous elle, brûlent,
ma chair est un piste de danse pour la flamme légère et joyeuse de la viecomme mon avion décolle,
il n’y a plus rien pour le retenir,
la piste est là, les ténèbres sont là, l’éclairage dans les ténèbres est là,
les étoiles au-dessus, sont là,
l’élan est là, le carburant est làje me caresse le sexe longuement en même temps que je fais remonter une contraction en moi,
sublime sensation de pénétration d’abord
suivi par une immense vague onctueuse et langoureuse qui envahit tout mon corps,
je me caresse les flancs, je me caresse les seins,
j’ondule en mode liane lascive
ondes enchanteresses,
alchimie mystérieuse de ces ondes provenant de mon sexe s’amalgamant aux vibrations issues de ma prostate,
ce qui m’envahit ainsi, est au-delà des mots désormais,
vraiment au-delà des mots désormais,
le bien-être que je ressens, l’épanouissement que je ressens dans ma chair,
sont juste au-delà des motsen tout cas pour l’instant
13 septembre 2018 à 8 h 48 min #30433bzo
Participantmon sexe participe de plus en plus à mes séances,
alors que jusqu’ici les touchers étaient plutôt neutres, machinaux,
désormais de véritables effleurement langoureux, de caresses explicites
en plus du frottement de mes cuissesil me mérite bien, après quelques années de vache maigre
où il était soumis au régime de la pauvreté de la masturbation traditionnelle
puis enfin avec la découverte du plaisir prostatique,
une mise à l’écart complète, un exildepuis quelques semaines il re-participait, j’ai déjà expliqué en long et en large comment
mais là depuis un jour ou deux donc,
de véritables caresses, plutôt brèves, de vrais effleurements langoureux,
courtes mais très effectives manipulations,
une certaine raideur s’installe mais pas d’érection radicale,
de petite tour dressée pour cracheret je sens bien que tout ce qui est éveillé ainsi,
est amalgamé à un flux général de sensations nourrissant durant la séance
le féminin éveillé en moi,
le féminin me menant entièrement durant l’action,
son surcroît d’ascension, son essor, son épanouissement,
grâce à cette augmentation d’ondes sexuelles mâles,
est magnifique, irrésistibleéblouissantes sensations, tellement puissantes, tellement colorées,
je danse sur les crêtes,
extase lente de la chair, extase délicieuse de la chair,
combustion dans les cieux13 septembre 2018 à 21 h 35 min #30458bzo
Participanthoula, j’ai un peu relu les textes de ces derniers jours
et je n’y vais pas de main morte, question emphase, question lyrisme,
il faut me comprendre l’intensité, la qualité, ont tellement augmenté
que les mots sont en ébullition dans ma tête,
ils giclent malgré moi par gros jets sur le papier virtuel
rien que de penser à tout ce plaisir
qui me passe par les tuyaux ces derniers joursje rappelle les faits qui ont mené à ce spectaculaire progrès de la part de votre serviteur,
j’alterne désormais les moments d’action
où les sensations sont éveillées, prennent leur essor
avec des moments où mon corps est quasi à l’arrêt
à part la contraction qui continue à faire son chemin dans mes entrailles,
à en varier la pression, tous les petits jeux subtils qu’il y a moyen de faire avecmais où toute mon attention est tournée vers la perception de toutes ces sensations éveillées,
à leur dégustation, à essayer d’apprécier la moindre de leurs nuances,
jusqu’à ce qu’elles meurent de leur belle mort,
c’est ce que j’ai appelé, respecter le cycle des sensations
qui se lèvent comme une vague, effectuent leur course
et s’éteignent en bout de coursemais aussi à bien me laisser aller,
à bien me laisser emporter, à bien m’ouvrir, à totalement céder, relâcher toute défense, toute volonté,
me laisser envahir, me remettre entièrement entre les mains des vagues du plaisirtout cela en alternance avec les moments où le corps est en action
forme un autre type d’action qui se passe entièrement à l’intérieur,
l’une sans l’autre, n’est pas grand chose
et quand on parvient à les enchaîner, à les alterner, c’est ainsi que c’est le plus puissant,
comme je l’ai écris,
chaque sensation livre ainsi quasi cent pour cent de sa potentialité,de sa puissance, de son intensité
mais aussi de sa riche et de ses nuancescela vous fait du jour au lendemain des séances totalement neuves, différentes,
une sensation de plénitude, de totalité, à chaque instant,
quand chaque sensation que vous éprouvez,
vous livre quasiment ou totalement tout ce qu’elle a dans le ventre,
tout ce qui vous arrive, prend directement une autre dimension,
vous entrez dans une autre dimension de votre pratique directement13 septembre 2018 à 22 h 44 min #30460bzo
Participantpfiouu, je sors d’une séance d’une demie heure,
j’ai recommencé à pleurer à chaudes larmes,
les vagues du plaisir passaient en moi et c’était tellement intense, tellement riche,
que les larmes se remettaient à jaillir par mes yeux, à se déverser,
j’étais empli d’une émotion et d’une gratitude sans bornesje ne sais pas bien où tout cela va s’arrêter
mais depuis quelques jours ma progression est en train de s’accélérer à la vitesse grand V,
là j’ai essayé à nouveau l’activation des ondes mâles en moi,
le chipotage de mes parties génitales uniquement avec les cuisses,
j’avais déjà noté à quel point c’était bon
mais après plusieurs essais j’avais plus ou moins abandonné
car comme je l’ai écrit, j’avais plusieurs fois du arrêter brusquement pour ne pas éjaculer,
trop de mouvements, trop de frottements,
les cuisses portent toute la houle sensuelle, langoureuse du bassin
et quand elles transmettent cela aux parties génitales,
les choses peuvent aller très vitemais là avec l’économie de mouvements qui est la mienne désormais,
avec cette alternance de moments où le corps est en action pour éveiller les vagues
et de moments où je suis en apparence à l’arrêt
mais où tout mon être est comme une grande oreille tournée vers l’intérieur,
en train de plonger toujours plus profondément,
jusqu’à se lover entièrement entre les bras puissants du plaisir,
en train de me laisser emporter, de me laisser emmener,
en train de m’offrir toujours plus, roulé par les vagues caressantes, lascives,
onctuosité pénétrante, courbes dansantes, frémissantes,
douceur incroyable, généralisée, qui entre de partout en moi,
soie des profondeurscouché nu sur le sable chaud d’un rivage lointain, les jambes écartées,
l’eau remonte en moi, me fouille jusqu’au plus profond de mon être,
va et vient sublime, l’océan me pénètre, s’enfonce en moi,
douceur riante de cette puissance sans bornes qui m’emplit,
me soulève de terre, me disperse aux quatre coins de l’horizon,
soleil couchant, amour rougeoyant,la vie est tellement concentrée pour l’instant,
le temps a freiné,
de plus en plus concentré je suis,
comme un noyau au milieu d’un magma de lave bouillonnante14 septembre 2018 à 8 h 14 min #30462Envole
ParticipantHello @bzo,
merci pour tous ces merveilleux moments…C’est étonnant, parce que nous ne sommes pas parti.e.s du même endroit dans le plaisir, mais quand je lis ça :
eh bien j’étais comme cela pour la première fois
pendant tout le quart d’heure qu’a duré cette séance,
les sensations étaient devenues
tellement fortes, tellement riches, tellement prenantes, à chaque instant
que l’émotion m’étreignait à chaque nouvelle vague qui s’éveillait en moi,
j’étais bouleversé par tant de bonheur qui envahissait ma chair,
je n’arrêtais pas de frissonner et de pleurer à chaudes larmesje ressentais même temps que des crêtes
où il faisait bon danser, où il faisait bon festoyer,
une telle paix comme terreau à mon plaisir,
un tel baume apaisant semblait s’écouler en moi,
mon âme semblait baigner dans une insondable douceur,
je baignais lascivement dedans comme dans une eau voluptueuse et caressante
qui semblait s’insinuer partout, m’infiltrer partoutle plaisir était puissant, violent aussi en même temps,
une danse frénétique, joyeuse, désordonnée, enfantine
mais il y avait toujours dessous ce terreau d’une douceur incroyable,
ce lit onctueux dans lequel il faisait bon retourner se vautrer encore et encore,
se laisser aller, s’ouvrir et encore s’ouvrir,
s’éteindre, céder , se laisser emplir par ce calme des grandes profondeursj’ai l’impression que j’aurais pu l’écrire, tellement ça correspond à ce qui se passe chez moi…(à part les larmes, mais sinon il y a tout le reste !!!!)
C’est beau quand on atteint à ces ondes de plaisir-là…Petit ajout au sujet de la stimulation pénienne : j’ai remarqué que, plus on explore le potentiel érotique et orgasmique de son corps, de toutes les parties de son corps, mieux on profite ensuite de la stimulation pénienne, parce qu’on a appris à repérer tous les “signaux faibles” que la masturbation classique met de côté au profit d’une vision extériorisée et mécanique du pénis (“grossit-il ? l’éjaculation arrive-t-elle ? A quelle vitesse faire le va et vient manuel ? )
En fait quand on a découvert son corps, on ressent comment à chaque stimulation du pénis, celui-ci envoie dans le corps de multiples stimulations sensorielles, qui sont autant de délices si on sait les déguster…Finalement on en arrive à utiliser le pénis comme un gros clitoris, qui stimule tout le reste du système érotique…La bandaison ne devient plus alors un pré-requis du plaisir, d’ailleurs il est un exercice intéressant de se caresser le pénis alors qu’il ne bande pas et qu’il n’a pas envie de bander, mais dans l’intention d’éveiller des plaisirs intérieurs…Comme il n’y a pas d’érection, c’est encore plus facile de ressentir les plaisirs intérieurs, à condition de caresser gentiment le pénis, sans l’agresser…Le titillement du frein en particulier est très puissant dans cette optique…
Dernière chose, j’ai remarqué qu’autant la masturbation pénienne trop rapide laisse un sentiment de vide qui peut être parfois déprimant, autant l’éjaculation, quand elle se situe à la fin d’une période de plaisirs intenses, parfois plusieurs heures, parfois même deux jours…Et bien elle n’a plus du tout ce côté déprimant, au contraire, c’est comme le point final d’un marathon du plaisir qui permet d’une certaine façon de conclure cette période faste, de passer à d’autres choses intéressantes de l’existence…Jusqu’à ce que la libido se réveille à nouveau, très bientôt !!!Enfin c’est mon expérience…Personnellement par contre je ne pratique plus l’érection, uniquement l’éjaculation après jeu du clitoris et de la vulve…ça me comble… 😉
Tout le meilleur !!!!
Naomi
14 septembre 2018 à 18 h 44 min #30476bzo
ParticipantEn fait quand on a découvert son corps, on ressent comment à chaque stimulation du pénis, celui-ci envoie dans le corps de multiples stimulations sensorielles, qui sont autant de délices si on sait les déguster…Finalement on en arrive à utiliser le pénis comme un gros clitoris, qui stimule tout le reste du système érotique…La bandaison ne devient plus alors un pré-requis du plaisir, d’ailleurs il est un exercice intéressant de se caresser le pénis alors qu’il ne bande pas et qu’il n’a pas envie de bander, mais dans l’intention d’éveiller des plaisirs intérieurs…Comme il n’y a pas d’érection, c’est encore plus facile de ressentir les plaisirs intérieurs, à condition de caresser gentiment le pénis, sans l’agresser…Le titillement du frein en particulier est très puissant dans cette optique…
tout à fait
intéressant ce parallèle entre le clitoris et le pénis,
bien que logique contenu tenu de la proximité, même de la similitude anatomique
mais je n’avais pas fait ce lien dans ma têtece week-end je consulterai des témoignages du plaisir clitoridien par des femmes
pour vérifier si comme ce que je ressens en me chipotant à longueur de séance les partiesmais en tout cas, c’est définitivement étonnant ce qu’on parvient à obtenir comme plaisir ainsi,
moi j’ai vraiment la sensation en fait,
de ne pas du tout ressentir de plaisir pénien en soi
mais que toutes ces ondes mâles viennent augmenter mon plaisir au féminin,
viennent encore plus décoller le féminin éveillé en moic’est tout à fait étonnant, tellement fantastique comme mécanisme
clitoris – ondes mâles en la femme, son petit pénis à elle
tout cela se tient quelque part,
je vais faire quelques recherches là-dessus15 septembre 2018 à 0 h 00 min #30478bzo
Participantje prends une pause, je me prépare un thé,
une heure et demie que je suis au lit,
à me tordre de plaisir, à gémir, à crier,
reprendre mon souffle, reprendre haleine,
la nuit est longue, pas besoin de se presserje suis devenu tellement sensible au moindre mouvement de mon sexe,
au moindre frottement sur mes parties génitales,
ma cuisse vient heurter mon pénis au repos,
cela envoie directement plein d’ondes de choc délicieuses dans toutes les directions,
mon corps en un instant en est envahi,
je ne bouge plus, je dégustemon sexe continue à bouger lentement comme sur un axe en équilibre instable,
il glisse progressivement tout en s’affaissant vers l’autre cuisse,
tout mon être semble attaché à ce mouvement, semble en dépendre,
je le suis à la trace, millimètre par millimètre,
je suis son périple comme si c’était la chose la plus importante au monde,
des frissons onctueux montent en moi,
des filets de chaleur étoilée convergent vers mon cerveau
au fur et à masure de son déplacement léthargiqueil vient heurter la cuisse, il s’arrête net,
je descend la main, j’enfonce deux doigts dans ma bourse, pressant une couille vers le côté,
distendant la peau poilue,
je ne bouge plus la main, je serre un peu les cuisse dessus, je fais monter une contraction lentement,
celle-ci fait se déplacer légèrement mes parties génitales,
toutes sortes de couches de pressions dans ce mille feuilles
de peau, de chair, de nerfs, de sang, entre mes jambes,
cela se frotte de tous les côtés là-dedans, cela se presse de tous les côtés là-dedans,
c’est la tectonique des plaques entre mes cuisses,
je frémis de tout mon être,
des douces courbes de chaleur se mettent à onduler partout en moije bouge mon tronc, mes hanches, je frotte mes jambes poilues l’une contre l’autre,
j’entre en mode liane lascive,
cela remue maintenant très nettement entre mes cuisses
de plus en plus serrées sur ce paquet de chair sous pression, prêt à exploser,
des vagues très intenses dansent de tous les côtés maintenant,
je tangue, une houle puissante mais tellement onctueuse, tellement langoureuse,
s’est emparée de moije remue de plus en plus,je me tords comme un serpent dérangé plutôt de plus en plus
je me caresse le torse, les épaules, je presse mes seins,
je gémis sans discontinuité très fort,
le plaisir me met complètement hors de moi à présent,
je ne me contrôle plus du tout, je crie de plus en plus fort,
il faut que je me retienne un peu, les voisins vont finir par venir sonner à ma porte,
fuck les voisins, je ferai semblant de ne pas être chez moi,
ils peuvent toujours sonner,
ils peuvent venir même avec un bulldozer s’ils le veulent
que je ne changerais pour rien au monde d’activité15 septembre 2018 à 13 h 18 min #30482bzo
Participantet voilà,
j’ai été ce matin me commander un vélo d’appartement,
avec mes divers problèmes, le dos, le coude droit, le genou gauche et le pied gauche,
c’est à peu près la seule activité sportive que je peux faire
plus quelques exercices de yoga simplifiésprogramme de cette après-midi et de la soirée pour moi,
quelques matchs de football du championnat anglais et espagnol sur internet,
yoga et puis… et puis … hé hé hé … pas besoin d’en dire plus…
argh, cela commence déjà à me démanger rien que d’évoquer celadu coup, plus de doigts pour taper du texte,
elles sont occupées ailleurs,
il faut que j’y aille,
la chair m’appelle, la chair veut de l’ivresse et des frissons,
moi aussi d’ailleurs,
on fait plus ou moins un,
donc pas étonnant que ce qu’elle veuille, je le veux aussi
et vice et versa15 septembre 2018 à 15 h 50 min #30484Epicture
ParticipantSi je peux me permettre, je te conseille de faire du pilate, avec un(e) bon coach. Il n’y a pas mieux pour travailler les muscles profonds, et reduire les diverses douleurs musculaires et articulaires. Ta pratique doit soumettre ton corps à des desequilibre musculaires et articulaires. Le pilate permet de retablir un equilibre corporel musculaire dans un esprit totalement depourvu de toute inspiration ésotérique.
Cependant, je te souhaite bon pedalage😊😊15 septembre 2018 à 16 h 01 min #30486bzo
Participantle pilate, je ne peux pas
j’ai vraiment de très sérieux problèmes aussi bien au genou, au dos, au pied gauche et au coude droit,
je suis à la limite d’être considéré comme handicapé15 septembre 2018 à 16 h 14 min #30488Epicture
ParticipantExcuse moi. Je ne savais pas. Ce peut etre très doux comme musculation et tres respectueux de tes pathologies. Tes descriptions de prostatomane ne donnent pas l impression que tu es presque handicapé, bien au contraire.
Bref bon courage et bon cheminement @bzo15 septembre 2018 à 16 h 59 min #30489bzo
Participanthum, j’ai utilisé ce mot un peu à la légère par rapport aux gens qui ont un réel handicap,
ce n’est heureusement pas comparablecependant je ne peux plus du tout courir, même quelques mètres après un bus,
je peux marcher mais après quelques kilomètres, j’ai de plus en plus mal,
moi qui ait été toujours un grand marcheur,
désormais je ne peux plus du toutje ne peux faire aucun sport où il faut plier le genou,
dans quelques années il faudra mettre une prothèse dedansle dos, le pied , le coude, le genou
je ne peux m’en prendre qu’à moi-même,
toute ma vie j’ai pratiqué beaucoup de sport
mais n’importe comment, avec excès et sans aucun égard pour mon corps,
je paie le prix fortmon coude est de plus en plus problématique, tendinite,
cela s’aggrave, c’est à cause de l’intense travail que je fais durant mes séances avec cette main,
je suis dans le processus de consultation chez des orthopédistes
pour voir ce qu’il y a moyen de faire, au moins pour le coudele reste est irrécupérable malheureusement,
je dois faire avec et accepter toutes ces limitations16 septembre 2018 à 0 h 30 min #30495bzo
Participantquand ma main droite descend lentement vers la base de ma verge,
que mes doigts viennent presser dessus et sur mon pubis aux alentours,
que j’ai commencé à remuer mon bassin,
que je suis en mode liane lascive,
que mon autre main caresse lentement mon sein, ma poitrine,
qu’en même temps, je fais remonter une contraction, bien lentement, bien massivement,
que ma chair pénètre ma chair, qu’un sexe dur semble s’enfoncer en moic’est comme si on injectait directement dans mes entrailles
une dose massive non coupée, non frelatée, pure à 100%,
je suis cloué à mon lit tandis je sens des tentacules onctueuses se répandre partout en moi,
que je sens des veines de chaleur et de frissons me parcourirles orgasmes sont des overdoses passagers
qui sont le bienvenu16 septembre 2018 à 9 h 25 min #30497bzo
Participantil est juste parfait ce peignoir
il enveloppe bien, il descend presque jusque par terre,
il reste constamment entrouvert, ainsi j’ai tout ce qu’il faut à portée de main,
avec des chaussettes au pied, je n’ai pas froid
et je peux à tout moment m’injecter une dose de plaisir vite fait, bien fait,
en quelques secondes ou plusieurs minutesje suis occupé à faire le café ou à remplir la machine à laver,
tout d’un coup une petite envie,
ma main se dirige vers la base de ma verge, je presse, j’effleure, je bouge un peu les doigts,
je commence à onduler, à bouger du bassin lascivement
et à faire remonter entre mes jambes une contraction lentementen quelques instants, je suis empli de frissons de chaleur de la tête aux pieds,
je gémis, je me caresse le sein,
porte la main vers ma raie, effleure mon anus-pussy sous le coton du peignoir,
celui est bien ample et souple, je peux bouger comme je veux dessous,
je glisse un doigt dedans, l’enfonce, le sors,
le déplace un peu latéralement, changeant la vitesse constamment,
doigts en mode petites souris curieuses,
jouant avec les lèvres, chiffonnant, frottant, allant et venant,
comme cela me fait gémir tout cela,
quel nectar dans ma chairtout est bien là à portée de main sous mon peignoir, c’est délicieux
une trentaine de secondes de plaisir intense
et hop déjà je continue avec mon café ou à emplir ma machine à laver
et si le désir persiste, me démange encore,
alors le peignoir tombe instantanément, je me rends vers le lit
et là je déploie le grand jeu, en full liane lascive mode,
après avoir étalé une petite quantité de crème dans mon anus-pussy
pour que mes doigts puissent y glisser juste ce qu’il faut,
pas trop, je n’aime vraiment pas quand cela devient une patinoire,
c’est juste nécessaire quand on pratique avec un masseur16 septembre 2018 à 10 h 55 min #30498bzo
Participantcomme j’aime offrir ma chair
offrir sa chair, c’est une attitude, c’est mental,
c’est avoir comme un précipice empli de duvet au milieu de soi,
c’est se laisser glisser dedans, se laisser emporter dedans,
se laisser entraîner toujours plus loin dedans,
chuter, céder sans crainte, se laisser tomber sans fin,
au final et en résumé,
c’est comme si on écartait les cuisses à chacune de nos cellules mentalementchacun de nos cellules va se faire baiser,
une à une, en même temps, elles vont se faire pénétrer,
c’est cela s’offrir, offrir sa chair au plaisircomme j’aime offrir ma chair,
offrir sa chair au plaisir,
c’est ressentir dans chacune de nos cellules séparément mais dans toutes à la fois,
le plaisir qui l’imbibe, qui pénètre par la béance,
le ressac du plaisir dans chacune de nos cellules
car le plaisir va et vient,
le plaisir, c’est une infinité de langues formant un océan sans fin,
de langues lécheuses, de langues qui lèchent encore et toujours,
de langues qui frottent, qui frottent encore et toujours,
de langues qui tournicotent, qui tournicotent encore et toujours,
de langues qui humidifient, qui humidifient encore et toujours,
de langues qui bavent du nectar, qui bavent du nectar encore et toujours
de langues qui bavent du nectar sans considération partout,
le plaisir, ça bave du nectar sans cessequand une langue s’introduit dans la béance d’une cellule de notre corps,
la cellule se ramollit, devient onctueuse,
la cellule devient dégoulinante, baveuse, elle fait flic floc quand le plaisir va et vient en elle,
sorte de méduse chaude, frissonnante, pleine de couleurs irisées
qui émet des gémissements et des cris imperceptiblesmais quand ce sont des milliards de cellules qui gémissent et crient ensemble,
cela sort par la bouche, cela s’envole par la bouche - AuteurArticles
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