Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 738 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 23 mars 2019 à 1 h 40 min #33289
lighteningbolto
ParticipantJ’ai été un peu caricatural en parlant de like. Je voulais plutôt dire un retour sur tes textes. Le truc, c’est que tu postes ce que tu vis à titre personnelle, et ce de manière très romancé, et tu as bien raison c’est bien le but de ton topic. Cependant, comme tu le dis toi même, tu t’éloignes pas mal de la voie standard…
Je pense que c’est une force, car si le traité signe les premiers pas vers l’orgasme, le reste est personnel. De mon coté par exemple, je fais un mix, je suis le traité dans mes sessions masseurs, tandis que j’empruntes les chemins de traverses, m’inspirant de ton expérience principalement, en A-less principalement.
Du coup, quel retour donné à ton journal? Tu n’as pas de conseils à recevoir de la plupart d’entre nous, étant l’un des plus avancés… Et j’avoue beaucoup apprécié tes textes, mais je ne peux te suivre dans certains cheminements que tu suis, comme par exemple la dualité homme/femme (même si j’en reconnais l’existence) que d’autres partages également. En tout cas, c’est très plaisant de te lire, car tes textes sont plein de promesses et de poésie, mais que répondre à cela? Hormis un… Like 😉Tout ca pour te dire que l’on te lit, même si on réagit pas forcément beaucoup…
Que tu t’arrêtes ou non, sache que l’on apprécie chacune de tes interventions 😉23 mars 2019 à 9 h 21 min #33294bzo
ParticipantEt j’avoue beaucoup apprécié tes textes, mais je ne peux te suivre dans certains cheminements que tu suis, comme par exemple la dualité homme/femme
il ne faut pas essayer de forcer, moi cela a commencé par de légères touches,
je sentais, quoi? c’est tellement difficile à interpréter si on veut être exact,
c’étaient des gestes et des mouvements associés à des sensations, à toute une attitude générale du corps
que je sentais différents, hors du spectre masculin, hors des frontières de mes gestes, de mes sensations, habituels,
mes automatismes d’hommedes inflexions que j’interprétais comme féminines,
toute une attitude, la sensation éveillée, le geste dans lequel le corps était engagé,
il y avait quelque chose de différent, hors de mon espace balisé,
c’était tellement délicieux, tellement riche, tellement gorgé de sève, de vie, de sensualité, de volupté,
tellement inhabituel, tellement rafraîchissant, dépaysant,
que j’ai pressenti là un immense territoire à explorer,
j’ai pressenti tout un avenir différent pour ma pratique,
j’ai pressenti là comme une aventure, une vraie aventure,
un élargissement de mon horizon, du gain de territoire,
de la sorcellerie à laisser agir en moij’ai commencé à faire attention à ces moments qui semblaient légèrement différents,
mon bassin, cette houle que je sentais dedans, qui me donnait envie de le bouger,
de le chalouper, de danser lascivement avecau début il y a des tas de blocages, on n’ose pas,
aujourd’hui je me sens comme un roseau qui se ploie, se ploie et se redresse
debout , bien droit, c’est moi homme , avec ses gestes, ses sensations, son attitude,
rien de spécial
mais pendant la séance, le roseau se penche, le roseau laisse monter de ses abysses
tout ce féminin contenu en lui,
je deviens tout à fait différent,
le roseau se ploie dans toutes les directions,
@andraneros a parlé de transsexualité dans un autre fil,
il doit y avoir quelque chose de cela
car durant la séance je deviens autre où masculin et féminin se mélangent,
je n’ai plus aucun frein, plus aucun tabou,
le désir me bouge, plus rien ne freine nulle partcela a été un long processus, cela ne s’ait pas fait en un jour,
j’ai commencé à être très attentif à ces moments , donc où je sentais que quelque chose de différent se passait
et je les ai favorisés le plus possible,
cela vient lentement , enfin dans mon cas, cela a été très progressif
et c’est toujours en cours en fait, le processus ne s’arrête jamaison apprend , enfin j’apprends toujours plus à libérer les énergies sexuelles en moi,
à les laisser monter en moi par le truchement de ce que j’interprète comme féminin23 mars 2019 à 9 h 51 min #33295bzo
Participantbon retour aux affaires courantes
mais je vais essayer d’espacer mes interventions dans mon journal,
ils me bouffent trop de tempsje suis tellement en chaleur tout le temps,
enfin dès que je suis chez moi, c’est automatique,
il y a un interrupteur dans mon cerveau qui met en route tout un mécanisme,
je suis excité, j’ai envie de me mettre la main aux fesses,
j’ai envie de me caresser, j’ai envie de plaisir, j’ai envie de désir, de gémissements,
j’ai envie de bouger comme une liane saoule,
de sentir de la lascivité dans mes membres,
j’ai envie de me pénétrer, de me triturer, de m’enlacer, de me mordre, de me griffersous la douche hier soir, comme mes couilles étaient douces,
je m’étais mis un peu à l’écart du torrent d’eau
mais l’humidité était partout , tout mon entrejambe était savonné,
je me suis immobilisé, la tête contre les carreaux, penché en avant,
les bras en croix contre ma poitrine, me serrant tendrement, avidement,
je bougeais lentement les cuisses pour faire rouler mes couilles mouillées, savonnées,
comme leur peau était douce, elles dérapaient , elles glissaient, elles roulaient lentement
tandis que je faisais monter tendrement, doucement mais puissamment, des contractions,
je sentais tout un nectar vibrant dans mon bassinje chaloupais lentement celui-ci pour que le fluide voluptueux en moi, se répande,
c’est comme une pieuvre d’amour, de sensualité qui gagnait du terrain,
qui s’insinuait de plus en plus partout,
je continuais à me serrer entre mes bras, les avant-bras pressant mes seins
et mes mains vers les épaules opposées,
serrant un peu plus, desserrant , mouvant un peu les doigtsj’ai découvert ces derniers jours, ces positions statiques des bras, des mains,
leur puissance, plus particulièrement celle décrite plus haut avec les bras en croix sur la poitrine
comme si je m’enlaçais moi-même ,
cette position est extraordinaire,
j’ai commencé à faire quelque recherche pour vérifier si cette position des bras et des mains correspondait
à quelque chose dans le yoga ou le tantrisme
car elle a un effet tellement spécial et tellement puissant,
elle semble agir comme un bandha en yoga, un noeud, une contraction de certains muscles sur un chakra
qui empêche les énergies de sortir, de s’échapper, elles continuent de circuler, elles restent à l’intérieurj’ai l’impression que c’est quelque chose comme cela qui se passe avec cette position,
la contraction, c’est en même temps les vibrations de la prostate qui commencent à monter,
la sensation puissante de la pénétration
et puis le mula bandha, un noeud sur le chakra d’en bas, le périnée
qui fait que les énergies vont monter
et non pas directement sortir par en-dessous
comme sortir d’une baignoire d’où on n’a pas mis le bouchonle mula bandha, en quelque sorte donc, c’est le bouchon de la baignoire,
mon bassin va commencer à s’emplir d’ondes de la prostate, d’ondes de mes couilles
et puis les bras croisés sur la poitrine,
semble agir comme une sorte de bandha aussi, peut-être sur le chakra du coeur,
je sens les énergies qui restent plus longtemps dans mon corps qui semble devenir comme une cavité unie
avec toutes ces énergies sexuelles circulant plus ou moins vite, tournoyant,
je me serre entre mes bras et je sens au fur et à mesure des contractions
d’autres vibrations qui viennent s’ajouter à celles qui circulent déjà dans ma poitrine,
elles viennent toujours s’ajouter, aucune ne semble perdre de sa force,
les orgasmes arrivent les uns après les autres,
comme des explosions de douceur, de la chaleur fortement condensée, dense
qui semble déployé des ailes, des arc en ciel de couleurs partout dans ma chair,
je n’ai plus qu’à rester ainsi et à juste bouger un peu le bout de mes doigts,
presser un peu moins, un peu plus ma poitrine avec mes bras
et puis faire monter des contractions plus ou moins fort
et les orgasmes s’enchaînent de plus en plus longs,
de plus en plus gras dans ma chair, une volupté tellement grasse, tellement resplendissante,
je me sens ouvert malgré ces bras croisés sur ma poitrine qui m’enlacent,
je me sens comme ouvert, ma chair comme une fleur explosant sa douceur colorée vers le soleil27 mars 2019 à 0 h 09 min #33298bzo
Participantavec le massage prostatique,
on a accès peu à peu à toute la puissance
de cette nappe phréatique sexuelle sans limites qu’on a au fond de nousmais pour avoir accès à toute sa richesse, à ses variétés infinies de nuances,
à la douceur sans fin de sa volupté,
à sa capacité de mûrir, à sa capacité de maturer,
à sa capacité d’éblouir sans fin et d’épanouir la chair,
à sa capacité d’éblouir et d’épanouir l’être de fond en comble,
il faut embrasser le féminin, il faut embraser le féminin,
il faut ensemencer en soi27 mars 2019 à 23 h 46 min #33299bzo
Participantplus que jamais mon plaisir semble être comme une musique s’écoulant de partout dans ma chair,
des petites notes dans mon bassin, un filet frais et léger,
le chef d’orchestre a levé sa baguette, la tension devient palpable
mais rapidement cela fuse de partout, tous les musiciens s’y sont mis,
et cela semble danser partout, rire partout follement, des écrous se dévissent, des portent volent en éclats,
du vent, de la folie partout, il n’y a plus de règles, désordre sacré, dérèglement viscéral,
comme cela danse, comme cela bouge, comme cela frotte,
ce corps n’est plus que pressions et frottements langoureux, pressions et frottements lascifs,
notes de musique reliés entre elles, notes de musique qui dansent, qui dansent,
qui se bousculent en torrent désordonné, en torrent joyeux,
montent les unes sur les autres, se piétinent, s’écartent,
se retrouvent, se reperdent, s’enfouissent les unes les autres,
émergent bras dessus bras dessous, enlacées, enchevêtrées, se dispersent, se retrouvent encore,
tournoient soudainement majestueusement dans mes entrailles comme des oiseaux dans le ciel,
chorégraphie réglée au cordeau,
se croisent et se décroisent encore et encore,
arabesques miraculeuses, volupté, ah volupté souveraine, océan de la langueur,
comme je parviens à m’aimer, comme je parviens à m’aimer,
comme je parviens à m’aimer charnellement,
quelle incandescence souveraine en moiparvenu à un tel degré de fluidité, parvenu à un tel degré d’intensité,
parvenu à un tel degré de précision dans les sensations,
parvenu à un tel degré de nuances changeantes, de variétés subtiles,
fruits de la maturité, recueillement sans cesse dans le renouvellement,
il ne me reste plus qu’à me laisser aller sans retenue, ne plus penser à rien, juste laisser ma chair délirer,
juste à me blottir dans cette pâmoison continuelle, dans ce frissonnement éblouissant de tout mon êtrecomme dans un nid, je suis comme dans un nid,
comme noyé, intégré, dans le fond d’un nid,
comme noyé, intégré dans le fond d’une fleur géante qui s’offre au ciel, qui s’offre au soleil,
butinée, froissée de tous côtés par des milliers d’abeilles et de bourdons gloutons
tournoyant, plongeant, décollant, replongeant sans cesse,
quel va et vient tout en douceur partout en moi29 mars 2019 à 0 h 01 min #33300bzo
Participantaprès un bon quart de séance, les choses allaient tellement bien
que chaque contraction semblait monter en moi
comme un coup de pompe m’emplissant de flots de jouissance,
j’avais la sensation de pomper en moi continuellement de la jouissance, de l’orgasme,
de l’extase langoureuse qui me faisait se tordre dans tous les sens sur mon litcela n’arrêtait pas, on se rend plus bien compte de ce qui se passe au bout d’un moment,
tellement on est agrégé, désagrégé, dans cette chair en mode combustion maximale,
heureusement il y a les cris et les gémissements m’emplissant constamment les oreilles
pour me rappeler à chaque instant le degré de plaisir insensé qui m’inondait,
ils étaient tellement gorgés de cette intensité douce, chaude, vibrante,
tellement dense, tellement affolanteles sensations n’arrêtaient pas de varier,
il m’est devenu désormais tellement facile d’improviser, de nuancer,
une bonne technique est une technique qui se fait oublier,
une technique qui favorise l’instinct, une pseudo spontanéité,
une sorte de spontanéité reconstituée,
reconstituée à partir de la technique
mais tellement libératrice,
permettant tellement de libérer toutes les forces sexuelles en soiquoi de plus rassurant, quoi de plus excitant
que de savoir qu’il n’y a pas de limites,
que ce plaisir , ces sensations, déjà tellement insensés, tellement miraculeusement délicieux,
ne sont qu’une étape vers des sommets toujours plus élevésla puissance en fait ne varie plus trop, n’augmente plus à partir d’un certain moment,
je suis dans un état orgasmique presque du début à la fin,
non, ce qui varie, ce qui s’affine, ce qui donne la sensation de s’élever toujours plus,
c’est la précision des sensations, leur qualité, leur variations, leurs nuances, leur richesse,
les orgasmes, c’est un bonus,
les super O , la cerise flamboyante sur le gâteauon peut parler aussi dans ce qui est intéressant avant tout,
c’est cette sensation de se faire l’amour,
d’être en communion avec soi-même,
de vivre une aventure extraordinaire dans sa chair,
d’être comme un explorateur aux avant-gardes,
il y a moyen d’aller tellement loin, tellement,
je suis suffoqué par ce que je suis capable de faire désormais,
des forces que je suis capable de libérer en moi,
moi misérable petit homme toute sa vie tellement dépendante de sa queue pour quelques bribes de plaisir,
aujourd’hui je vis quelque chose d’immense dans mon coin,
quelque chose d’irréellement bon et d’inespéré30 mars 2019 à 11 h 55 min #33307bzo
Participantj’étais en train de faire du bricolage ce samedi matin
quand soudainement j’ai eu envie de plaisir dans mes veines, envie de plaisir dans mes muscles,
envie de plaisir dans mon sang, d’avoir le cul en feu,
envie d’étoiles de chaleur dans le cerveau,
envie derrière mes yeux fermés
d’être comme une bouteille emplie de volupté qu’on agite doucement,
où tout à l’intérieur bouge doucement, bouge lascivement,
comme empli de courants et de vagues lentes s’entremêlant
serpents ondulant tout en langueur et en frissonscomme je me sens animal par moments, prêt à se frotter à tout, à n’importe quoi, pour se satisfaire
sensations animales, volcan sans freins,
sur le bord de ma table en bois, mon coin en hêtre massif préféré,
celui-ci pressant par derrière, s’enfonçant grossièrement dans mon anus-pussy,
je monte et je descends lentement,
me frottant au bois comme une chatte en chaleurmes mains vont et viennent lentement sur tout mon corps,
tandis que je râle, tandis que je gémis de plus en plus,
quelques doigts effleurent brièvement par moments mon sexe, mes couilles,
cela provoque des éclairs de plaisir qui se répandent partoutje frotte de plus en plus contre le bois,
essaie de le sentir de plus en plus en moi,
je le presse contre mon périnée, je fais monter de lentes contractions
qui viennent fusionner à la dureté du bois
éveillant en moi des sensations de pénétration délicieuses, animales, irrésistiblesje me suis rendu compte brusquement que contrairement à ce que je croyais jusqu’ici,
ce n’était pas dans mon corps que je ressentais dans ces moments,
même si c’était ce corps que je touchais, que je caressais, que je bougeais
mais dans un corps intérieur,
brusquement j’ai eu comme la révélation d’un corps intérieur dans lequel j’étais ,
avec lequel je percevais tous les faits et les gestes de l’actecomme un corps parallèle, corps enfoui en moi,
pour l’instant agissant, percevant, jouissant,
dans lequel j’étais engoncé comme dans un scaphandre
et dans lequel j’explorais une sexualité lointaine,
une sexualité vaste,
une sexualité perdue à la naissance qui gît en moi comme une épave aux fonds des abysses31 mars 2019 à 12 h 28 min #33310bzo
Participantles énergies sexuelles sont lâchées,
les énergies sexuelles montent en flot, en torrent, bouillonnant, joyeuxil y a des moments où je sens dans ma poitrine
une telle explosion d’énergie, une telle incandescence d’énergie,
en début de séance soudainement, je sens comme un geyser montant de mes profondeurs,
instantanément, cela se répand, cela se disperse,
ce n’est pas tout à fait encore sexuel, pas tout à fait du plaisir,
juste de la pure énergie des abysses, pas encore mêlée à la chair,
pas encore affolant la chair,
pas encore enivrant la chairjuste une chaleur ineffable dans laquelle on a envie de rester lové,
dans laquelle on a envie de se dissoudre31 mars 2019 à 21 h 48 min #33369Envole
ParticipantHello @bzo,
j’espère que tout va bien,
merci pour tes écrits toujours aussi inspirants,
j’ai vu tes messages d’il y a quelques semaines, tu semblais triste que les conversations qui s’étaient un peu animées il y a quelques mois se soient taries…Je le comprends, c’était très agréable.
Si je puis m’expliquer un peu à ce propos, il se trouve que passés les premiers moments de découvertes des multiples outils destinés à rechercher le plaisir prostatique, passées les premières gerbes d’étincelle du plaisir, j’ai compris que personnellement je n’ai pas une prostate très active, c’est même dirais-je une grosse feignasse 🙂 Mais par contre, j’ai découvert progressivement, et de plus en plus chaque jour depuis, tout le potentiel sexuel de mon vaginus.
A tel point qu’aujourd’hui, je me reconnais totalement dans tes derniers messages, où tu exprimes toute cette capacité phénoménale à la jouissance.
Là où jusqu’il y a quelques mois je me pénétrais pour chercher la prostate, et je pratiquais un plaisir anal assez rudimentaire, aujourd’hui j’ai un intérieur d’une réactivité phénoménale. Au sens qu’aujourd’hui je suis pénétrée vraiment comme une femme est pénétrée dans son vagin ou dans son anus, je sens l’organe mâle fouailler mon intérieur, avec douceur, et chaque micro-mouvement est pour moi d’un plaisir infini…Je ressens également des orgasmes de plus en plus fort, et j’ai découvert une zone de plaisir au fond de mon vaginus, que je ne sais nommer, qui est comme une paroi d’amour, très réactive, en même temps assez vaste, que je parcours en guidant le sexe masculin en moi comme on évoluerait sur la carte du tendre…
Et évoluant de plus en plus vers là, il se trouve que s’éveille aussi en moi la sensation dans le tout début de mon pénis, l’endroit où les femmes ont leur clitoris, et là j’ai pleinement pris conscience de mon clitoris, et quand tout est connecté, je ressens en moi la femme astrale que je suis vibrer à l’unisson avec le cosmos…C’est fantastique…
Mais c’est d’une certaine façon tellement fort et plein que je n’éprouve plus le besoin d’en parler à autrui…C’est devenu comme une hygiène de vie, ma vie sexuelle de femme quoi, c’est quotidiennement extraordinaire, et je vais tellement d’émerveillement en émerveillement chaque jour que je n’ai pas le temps de tenir le fil de toutes ces merveilles…
Pour finir, petit ajout, j’utilise maintenant un oeuf vibrant que j’aime beaucoup. Je l’ai pas mal utilisé en mode intérieur, pour tenter de stimuler mes parties génitales de l’intérieur. Mais maintenant je l’utilise beaucoup en mode extérieur : directement entre ma petite culotte et mon siège, ça fait vibrer tout mon entrejambe et mon clito fait la fête…C’est assez génial…
Donc voilà quelques nouvelles !!!
Tout le meilleur, beaucoup de plaisir à tout le monde !!!
Naomi31 mars 2019 à 22 h 33 min #33371bzo
Participantj’ai compris que personnellement je n’ai pas une prostate très active, c’est même dirais-je une grosse feignasse
n’en sois pas aussi sûre, ta prostate est peut-être beaucoup plus présente que tu crois, dans ton quotidien
Mais par contre, j’ai découvert progressivement, et de plus en plus chaque jour depuis, tout le potentiel sexuel de mon vaginus
moi aussi , je vis cela, c’est un petit miracle dans la chair,
cependant cet anus-pussy, il est irrigué par les vibrations de la prostate,
sans elles, elle ne prendrait pas vieA tel point qu’aujourd’hui, je me reconnais totalement dans tes derniers messages, où tu exprimes toute cette capacité phénoménale à la jouissance.
superbe, n’est-ce pas
le plaisir au féminin a cette capacité de mûrissement, d’épanouissement, d’enrichissement,
c’est comme un verger sexuel en nous que nous cultivons
et dont nous cueillons les fruitsAu sens qu’aujourd’hui je suis pénétrée vraiment comme une femme est pénétrée dans son vagin ou dans son anus, je sens l’organe mâle fouailler mon intérieur, avec douceur, et chaque micro-mouvement est pour moi d’un plaisir infini…Je ressens également des orgasmes de plus en plus fort, et j’ai découvert une zone de plaisir au fond de mon vaginus, que je ne sais nommer, qui est comme une paroi d’amour, très réactive, en même temps assez vaste, que je parcours en guidant le sexe masculin en moi comme on évoluerait sur la carte du tendre…
tout cela, je le vis aussi
mais encore une fois, c’est grâce à la prostate que c’est possible,
enfin c’est ma conviction
basée sur le fait qu’après une première année effectué rien qu’avec le masseur,
je reconnaîtrais les vibrations de la prostate entre milles,
même si elles sont différentes de celles qu’on peut obtenir avec masseur,
plus sourdes, plus souterraines
mais néanmoins omniprésentesMais c’est d’une certaine façon tellement fort et plein que je n’éprouve plus le besoin d’en parler à autrui…
j’aime écrire, après l’amour, certains c’est la cigarette, moi c’est l’écriture
pleines de bonnes choses à toi aussi
31 mars 2019 à 22 h 53 min #33373bzo
Participanttous les délices que nous vivons, toutes les tempêtes que nous levons
et puis cette énergie sexuelle qui se libère de plus en plus, qui monte de plus en plustout cela est possible grâce à une reprogrammation,
à la naissance une sexualité nous est proposée avec nos organes,
c’est comme un package qui nous est proposé, voilà des organes pour la sexualité
et voilà une sexualité qui peut aller avec,
maintenant débrouille-toi, à toi de jouer, à toi de copulermais on peut très bien compléter, enrichir celle-ci
si on estime que la proposition de base n’est pas assez riche
voire complètement la refuser et la remplacer
avec une autre sexualité qui nous convient mieuxou alors combler un vide, une absence comme c’est le cas pour moi
1 avril 2019 à 7 h 45 min #33381bzo
Participantaccéder, accéder
accéder à cette nappe phréatique d’énergie en nous,
voilà bien le plus importantavec le sexe, un homme y accède quelques instants le temps de l’éjaculation,
un peu avant,
quelques pauvres instants,
après il vit dans l’obsession de revivre ces momentsavec le massage prostatique, on y accède enfin
mais toujours en homme,
un plaisir au masculin,
c’est-à-dire qu’on use et on abuse essentiellement de sa formidable réserve de puissance,
des orgasmes à la pelle, des super O de temps en temps à l’appelmais il y a aussi ce que j’appelle le plaisir au féminin comme possibilité,
on ensemence en soi, on embrasse le féminin en soi,
on embrase le féminin en soilà ce qu’on recherche avant tout, c’est la qualité des sensations, leur richesse, leur variété,
une gamme infinie de nuances
et puis cette qualité de mûrissement, cette qualité de progression lente et continue jour après jour,
d’épanouissement, d’accomplissement dans l’instant, de bien-être ineffable dans la chairse sentir en communion avec soi-même, avec ses abysses, avec tout, avec rien,
sentir une communion ineffable en soi,
un hymne,
quelque chose de sacré s’éveille en nous par moments2 avril 2019 à 8 h 07 min #33405Envole
ParticipantMerci @bzo pour tes conseils et réflexions toujours aussi enrichissants…
Oui bien sûr la prostate doit jouer un rôle dans le plaisir immense que je prends…Mais comme il ne ressemble pas à tout ce qui a été décrit par d’autres, j’ai du mal à tout raccorder à ça…En même temps je trouve ça assez beau de ne pas complètement savoir comment ça se passe…ça me permet de belles surprises quand un aspect que je ne connaissais pas se réveille !
Par exemple hier après un beau moment d’amour avec lui (enfin une taille un peu inférieure tout de même !!!) j’ai comblé mon petit vaginus avec ce plug de Clara Morgane que j’aime décidément beaucoup, le crystal ring
Et progressivement, alors que je n’y prêtais pas trop attention, j’ai senti la prostate s’animer d’elle-même, être traversée comme par un petit ruisseau de plaisir…Puis d’un coup elle s’est mise à ce que j’appelle “bander”, elle était excitée et avait gonflé, comme un pénis en érection, tout ceci s’animait légèrement, mais toujours en douceur comme tout le temps chez moi…Sont-ce là les fameuses contractions dont parle le traité d’Aneros ? Je ne sais…si c’est le cas, c’est en tout cas très ténu chez moi…mais ça a le don de me faire fondre…
Tel que je vois l’intérieur de mon vaginus, c’est comme un gros Chamonix, ces gâteaux moëlleux à l’abricot et à l’orange : qu’on en mange une miette ou un paquet, c’est toujours autant de plaisir doux, sucré, moelleux…Et j’adore le plaisir comme ça…
Voilà voilà 🙂
Beaucoup de plaisir 🙂
Naomi2 avril 2019 à 8 h 35 min #33407bzo
ParticipantOui bien sûr la prostate doit jouer un rôle dans le plaisir immense que je prends…Mais comme il ne ressemble pas à tout ce qui a été décrit par d’autres
bien sûr mais ce n’est pas du côté du traité d’Aneros et de cette façon que tu dois regarder
mais nous sommes quelques uns par ici à avoir des parcours
où la prostate est massivement utilisée
mais pour quelque chose de différent,
ce plaisir au féminin, @aneveil, @ch313, moi et quelques autresbien sûr chez toi, c’est encore autre chose,
moi, après la séance, je redeviens l’homme que je suis depuis toujours
sans doute légèrement changé à chaque fois par ces expériences extrêmes que je vis,
cela ne me pose pas de problème, je n’ai aucune aspiration secrète à être une femme
mais il me plait le temps de la séance d’aller toujours plus loin dans cette voie,
d’en découvrir l’extraordinaire richesse, les possibilités sans limites,
cette sensualité tellement épanouissante , tellement florissante, tellement lumineuse
qui me permettent de vivre des moments d’extase et de volupté incroyablestoi, c’est différent, tu es femme placée par erreur dans un corps d’homme,
ce sont de tous autres enjeux pour toi
mais durant la séance, nous sommes très proches, très très proches2 avril 2019 à 19 h 07 min #33411bzo
Participanthier j’ai vécu des moments vraiment sublimes,
enfin encore plus sublimes que d’habitudele fait est que je parviens de plus en plus à me lâcher,
par me lâcher j’entends faire monter ce qu’il est bon de faire monter,
toutes ces énergies en nous, ce réservoir au fond de nous,
quand tout cela se déverse en vous soudainement,
comme si des digues avaient lâché
et se transforme au fur et à mesure de ma gestuelle, de mes caresses
en sensations superbes, tellement fines, tellement nuancées, colorées, puissantescela monte de plus en plus donc,
cher @ch313, j’arrive,
je dois plus être loin du stade où tout cela joue totalement librement en moice geste des bras en croix sur la poitrine, m’enlaçant, me serrant
ou plutôt devrais-je écrire le féminin en moi enlaçant son amant, le serrant, le griffant,
lui caressant les flancs,
cette posture a vraiment quelque chose de spécial,
le pôle féminin a acquis une sorte d’intimité, de proximité du pôle masculin
qui se traduit par ce que je viens juste de décrire,
c’est tellement délicieux à vivre,
j’ai la sensation désormais de deux corps collés l’un contre l’autre,
synchronisant leurs efforts, synchronisant leur essoret puis plus techniquement, ce que j’ai déjà décrit il y a quelques jours,
il faudra vraiment que je fasse des recherches là-dessus
mais ces bras croisés sur la poitrine, semblent comme contenir à l’intérieur de moi
les énergies qui montent, qui se transforment en sensations,
elles semblent ainsi rester beaucoup plus longtemps,
se mélangent aux nouvelles qui arrivent,
cela fait un flux tellement plus puissant à l’oeuvre à chaque instant en moices bras restent complètement immobiles, semblent comme s’accrocher à l’amant,
l’enlacer, le presser tout contre,
cette proximité perçue désormais physiquement entre le pôle masculin et le pôle féminin,
c’est en même temps tellement ardent et tellement tendre,
leur complicité en moi semble totalement indépendante tellement elle est ressentie, perçuemais les bras bougent aussi tout en restant dans la même position,
ils vont chercher l’épaule opposée, serrent plus, serrent moins, caressent, griffent,
font les deux pôles perçus comme des corps s’activant l’un contre l’autre,
les font se lover l’un contre l’autre, se frotter l’un contre l’autrerégulièrement les bras quittent la position
et courent sur la peau, caressent ardemment,
le bras droit de temps à autre, va à l’arrière,
glisse quelques doigts dans mon anus-pussy,
ceux-ci frottent, tâtonnent un peu dans la région, s’introduisent,
s’enfoncent tantôt avec douceur, tantôt plus violemment,
comme je les aime sentir s’enfoncer en moi
avec la contraction qui viennent les cueillir,
vient leur offrir un fourreau chaud et musclé,
directement je sens les vibrations de ma prostate, mon bassin qui s’enflammequel délice, vive le plaisir, vive l’amour
3 avril 2019 à 11 h 33 min #33412bzo
Participantun peu de théorie,
j’aime bien la théorie, cela fait travailler mon imagination,
comme je vois la chose, d’après mon expérience et d’après les nombreux témoignages lus,
pour moi il y a deux façons de solliciter sa prostate,
de la faire participer à des jeux sexuels:
un plaisir prostatique au masculin et un plaisir prostatique au féminin,
entre les deux , bien sûr, il y a toutes sortes de passerelles et de nuancesles deux sont rendus possible en cherchant à accéder à cette source infinie d’énergie en nous,
une nappe phréatique qui dort en nous
et qui peut être réveillée, sollicitéele plaisir prostatique au masculin, c’est le traité d’Aneros,
il cherche avant tout à utiliser la puissance, la sur-puissance disponible sans limites
dans cette source d’énergie en nous,
le résultat de cette façon de solliciter sa prostate,
ce sont les orgasmes qui s’enchaînent, toujours plus puissants, plus nombreux
et puis ce sont les super Opuissance donc avant tout et relativement peu de variété, de nuances
le plaisir prostatique au féminin,
c’est la richesse des sensations, leur diversification, des coloris variant à l’infini,
c’est une sensation de maturation du plaisir en nous, d’épanouissement,
communion, extase, sensation de se faire l’amouron commence d’abord avec le plaisir au masculin,
on monte en puissance, on acquiert de la maîtrise, les orgasmes arrivent, les orgasmes sont là,
les super O aussi, de plus en plus régulièrement,
c’est arrivé à ce stade, dégustant jour après jour ce stade,
que j’ai commencé à ressentir qu’il y avait aussi autre chose qui se jouait,
qu’il y avait d’autres possibilitésj’ai eu le pressentiment de ce plaisir au féminin
et je me suis lancé sur la foi de cette prémonition,
j’ai commencé à faire attention beaucoup plus aux détails, aux nuances,
j’ai cherché inlassablement à les favoriser, à les développer, à les varier,
au détriment de la puissancec’est dans ce lent processus qu’à un moment donné j’ai commencé à expérimenter en aneroless,
ce n’était sans doute pas un hasard que le besoin s’est fait sentir, arrivé à ce stade,
sans masseur, l’A-less est beaucoup plus adapté à ce plaisir au féminin,
il permet d’aller chercher les nuances, de développer la finesse, de focaliser mieux sur les détails,
plus de liberté de mouvements, plus lié au lit non plus,
bref beaucoup plus adaptéattention, je ne dénigre pas la pratique avec masseur, il a d’autres avantages,
il y a ce contact physique avec le masseur, des sensations inimitables,
un flot continu, une fois qu’on est à un stade avancé,
un flot en continu de sensations, une technique plus simple, moins d’attention nécessaire,
cela compense pas mal les limitationsau moment où j’ai basculé vers l’aneroless, c’est vraiment sur la foi d’une intuition,
il m’a fallu faire de patience et d’humilité
car là pour le coup, j’ai tout perdu,
accès en puissance à la nappe d’énergie
et l’accès du plaisir au féminin, il était encore juste en gestation à ce moment,
un quasi départ à zéro donc,
mais cela heureusement, c’est vite développé,
je savais au fond de moi, que cela irait assez vite pour regagner des sensations,
donc je n’étais pas trop inquiet
mais cela manquait quand même, c’était une période de vache maigre où il a fallu se serrer la ceinturemais voilà cela progressait, des sensations revenaient,
je commençais à entrevoir et à ressentir de plus en plus l’extraordinaire diversité,
comme une faune et une flore amazonienne qui surprennent sans cesse par leur richesse, leur diversité, leur variété,
pas un jour sans renouvellement au fur et à mesure que je progressais,
cela s’accentuait, cela devenait de plus en plus évidentet puis vivre sa séance comme si on se faisait l’amour,
c’est ineffable, être aux deux bouts,
avoir en soi les deux acteurs de l’acte sexuel, le pôle masculin et le pôle féminin, activés,
vivre leurs ébats, être les deux en même temps,
être deux tout en étant un, le sentir, le vivre dans sa chair,
c’est un petit miracle qui se renouvelle jour après jour, il n’y a pas d’autre motle plaisir prostatique au masculin, en quête avant tout de puissance donc,
il y a bien sûr des tas de passerelles,
certains, sans même s’en rendre compte, font des excursions vers plus de féminin,
d’autres plus consciemment, cherchent à favoriser comme je l’ai fait,
c’est un long processus
quand on n’est pas tombé dans la marmite de potion magique comme certainsle plaisir prostatique au masculin, s’accommode peu d’interactions,
il est assez exclusif,
il accepte un peu de l’anal, de la masturbation bien sûr,
voilà ce qui va avec, ce qui peut se conjuguer avecle plaisir au féminin est plus accommodant, les gens qui le pratiquent,
sont plus touche à tout à tout,
ainsi @envole utilise toutes sortes de gadgets,
@ch313 est un cas tellement à part,
moi j’ai recyclé mes organes sexuels, je me sers de leur formidable potentiel
dans le cadre de ma pratique, ils sont devenus en fait essentiels,
ce que j’appelle la danse de mes cuisses et de mes parties,
cela inondent mon bassin d’un nectar voluptueux absolument irrésistible
et puis les contractions aussi sont renforcées par les pressions
que cela occasionne sur mes couilles essentiellementles contacts manuels, par contre, j’y vais beaucoup plus prudemment,
des contacts brefs, fugaces, ainsi cela provoque comme des petits coups de booster, de turbo
sans phagocyter les autres types vibrations,
sans trop de perte de finesse, de qualitéun premier stade du plaisir au féminin ,
c’est l’acquisition de toute cette faune et flore à la richesse infinie dans sa variété, sa diversité,
une fois cela acquis,
il s’agit d’aller à la reconquête de la puissance,
une puissance différente, de celle du plaisir au masculin,
une puissance qui respecte la richesse et la diversité de la faune et de la flore,
en fait qui la met encore plus en valeur, qui la renforce encore plus,
qui la fait tournoyer et encore tournoyer, un carrousel joyeux,
une fête toute en volupté et en sensualité débordante dans la chair,
une communion quasi mystique par moments,
sensation de bien-être ineffable, d’épanouissement,
comme j’aime ce mot, épanouissement,
oui cette sensation pour quelques instants d’appartenir à cette nature dont on a été arrachée,
d’y tenir sa place, d’être pris dans le grand carrousel de la vie,
d’en être un infime rouage, raccordé à de milliards d’autres petits rouages tournant de concert4 avril 2019 à 23 h 03 min #33438bzo
Participantargh, ces moments que je viens de vivre à l’instant,
cela n’aura duré que deux, trois minutes
mais le temps ne s’écoule plus comme avant,
le temps s’éteint devant ma porte,
tout s’est tellement concentré,
tout est devenu tellement lumineuxcomplet changement d’identité sexuelle durant la séance,
par un coup de baguette magique, on s’évade de ce corps,
ce moi semble éclater en mille morceaux par moments,
soudainement d’autres gestes, d’autres sensations,
un bassin ductile, souple, plein de lascivité, plein d’ivresse animale,
plein d’offrande à tout va, plein de bonheur,
plein d’envie de s’ouvrir, plein d’envie de recevoir,
plein d’envie de prendre, de s’éprendre, d’être pris,
une envie animale d’harmonie me brûle les flancs,
mes mains tout à la fois fiévreusement et doucement,
vont et viennent5 avril 2019 à 20 h 53 min #33445bzo
Participantdepuis hier je me caresse d’une façon rêveuse, très relâchée,
idem pour mes mouvements, tous mes faits et gestes,
je cherche à créer des atmosphères,
des atmosphères lascives, sensuelles,
tout en progressivité, tout en nuances, tout en crescendo doux, suave,
tout en courbes de plus en plus lancinantes et en effleurements sans finje ne brusque rien, je ne me hâte pas,
je m’enlace avec tendresse, je m’enlace sans tabou, suavement,
je me sens amante entre ses bras, je la sens entre mes bras,
je me sens amante, je me sens amante offrant son corps, je me sens
je me sens amante s’épanouissant sous les caresses,
je me sens amante, ma peau a soif,
je me sens capable de sublime épanouissement de la chair,
j’ai envie de suprême épanouissement de la chair6 avril 2019 à 13 h 27 min #33449bzo
Participantj’interromps mon bricolage,
je suis en train de prendre des mesures sur un mur
pour installer une étagère, enfin plutôt une jolie petite niche blanche
dans laquelle je vais installer une lampe de chevet Artémide près du litje m’assieds dans mon fauteuil, je commence à me caresser et à bouger en mode liane lascive,
je ne recherche plus l’efficacité immédiate du geste, du mouvement, directement par le ressenti,
je me concentre de l’extérieur plutôt sur le corps de ma maîtresse,
sur le corps de ma moitié qui a soif de mes caresses, qui aime tant mes caresses,
qui est insatiable de mes caresses,
qui aime tant quand mes doigts s’égarent à l’entrée de son vagin,
qui effleurent les lèvres, les écartent, fouillent méticuleusement son intimitéje tourne autour des seins, je les regarde, je m’abreuve du spectacle de ces seins pressés,
de ces seins aux pointes dressées qui rayonnent vers l’intérieur de tas de bonnes ondes chaudes, soyeuses,
je descend lentement le long des flancs,,
je m’attarde un peu sur le galbe des fesses, je les écarte bien pour me sentir ouvert,
prêt à accueillir les petits intrus curieux et farfouilleurs
car je devine déjà un doigt à l’entrée, il m’effleure, il entre un peu, je gémis,
on dirait qu’il vient directement de m’effleurer les entrailles,
d’y laisser une traînée chaude et frissonnante qui se répandje laisse aller ma tête vers l’arrière tandis que mes doigts me fouillent gentiment,
un peu plus brutalement rapidement, je me lève un peu, dresse quatre doigts vers le haut
et me laisse empaler dessus, ilss montent en moi, comme ils montent,
une contraction directement les accueille, les encercle,
chair contre chair, des frissons partout,
la bouche emplie de gémissements, cela déborde, cela coule de mes lèvres,
je les sens couler, de la bave sonore de plaisir par filets de ma bouchemon bassin ivre, bouge, danse, tout tournoie dedans comme dans un tonneau remué,
j’effectue des contractions plus insistantes, tenues longtemps,
l’orgasme s’approche, je sens de la chaleur très dense m’envahir tout le corps,
elle gagne du terrain, je maintiens la contraction,
cela commence à exploser dans mon cerveau, toute ma tête semble se désagréger en mille morceaux,
je n’ai plus que de la lumière et des ombres dansantes comme des mirages devant les yeux,
cela dure quelques longues secondes,
j’ai toujours un doigt qui traîne entre mes lèvres du bas,
la chair y est si douce, si crue, si à vif,
rien que de l’effleurer j’en ai des frissons dans tout le corps,
je tremble comme une feuille des pieds à la têtebon, le niveau et le mètre m’attendent,
il faut que je monte au moins cette niche sur le mur,
j’aurai encore quasiment rien foutu aujourd’hui,
je suis devenu un boulimique du plaisir prostato-fémino-cosmique
et je n’ai rien l’intention d’y changer6 avril 2019 à 14 h 55 min #33451SophiAir
ParticipantHa ha, tout interrompre pour jouir. Je connais ça ! Le souffle court, les jambes qui se dérobent et le regard perdu au loin, dans l’attente de l’extase qui monte.
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