Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 738 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 11 mai 2019 à 3 h 11 min #33717
bzo
Participantje n’ai pas arrêté de toute la soirée de faire des micro-séances,
des dizaines, certaines d’à peine quelques secondes,
ce plaisir est tellement riche, tellement dense, tellement voluptueux,
c’est comme une injection,
une injection qui libère des sensations nageant paresseusement dans ma chairil y a quelques minutes,
je me suis assis nu sur mon coin de table favori,
comme une femme qui a envie de se faire prendre, écartant bien les jambes
pour sentir s’enfoncer autant que possible le coin massif en hêtre,
je me suis cambré, cambré, cambré, autant que je le pouvais pour offrir ma croupe au bois,
rejeté la tête en arrière,
pour bien sentir sa dureté en moi, en recueillir chaque sensation éveillée dans ma chairai commencé à bouger mon bassin avec comme point de pivot ce bois enfoncé en moi,
écartelant mon trou de balle, distendant mon cher anus-pussy,
des petits mouvements de bas en haut et en même temps latéralement, rythmiquement,
une main caressant ma poitrine
tandis que l’autre descendait vers mes parties, plongeant les doigts dans les couilles,
je continuais à bouger ainsi,
cambrant de plus en plus les fesses,
offrir ma croupe au bois, qu’il me déchire, qu’il m’explosemon bassin,
de plus en plus comme un chaudron bouillonnant dont le couvercle sautille,
quelques secondes après sauta définitivement
j’explosais, en rut, incapable de me contenir
ma cervelle comme un bouchon de bouteille de champagne, fit un vol plané à travers la pièce
tandis que je continuais encore un peu à frotter avec frénésie
mon cul contre le coin de table jusqu’à me faire mal
et que ma main toujours pressant mes parties génitales,
semblait fondue à elles, fusionnées à elles,
provoquant dans mon bassin comme un feu d’artifice continuel de filaments de chaleur soyeusepas plus d’une minute
mais cela semblait une éternité,
on plonge dans l’instant, celui semble presque figé, tournant au ralenti,
on descend en apnée dans l’instant,
plus rien d’autre que cette densité de plus en plus voluptueuse,
plus rien d’autre qu’une cathédrale de lumière autour11 mai 2019 à 10 h 57 min #33718bzo
Participantc’est plus fort que moi, au plus de plaisir, au plus je ressens le besoin d’écrire aussi
oh, well…j’ai commencé ma journée comme je l’ai terminée hier tard dans la nuit
ou plutôt dans le petit matin,
mon corps semblait s’être réveillé affamé de caresses, affamé d’ivresse,
ma peau semblait brûlante sous mes doigts, brûlante de désir sous mes doigtsaux premiers mouvements lancinants de mon bassin,
aux roulements de bastingage de mon bassin,
comme il semble lourd, comme il semble chargé, mon bassin,
chargé d’épices sensuelles, d’épices érotiques,
ma chair chauffe, ma chair devient ardente, comme je suis excité,
comme j’ai envie de sentir mes entrailles en feu,
comme j’ai envie de me sentir tout feu, tout flamme,
le bassin ivre dansant lentement, dansant lascivement
tandis que mes mains parcourent mon corps, allumant ma peaucomme mes parties génitales coopèrent divinement, pleinement,
avec ma prostate, ensemble forment une sorte de super dynamo dans mon bassin,
des tas de bonnes ondes montant,
ces couilles sont capable pendant de longues heures de générer un nectar tellement voluptueux,
une chaleur diffuse, soyeuse, frissonnante, en lentes vagues traversant ma chair de part en partje n’ai plus qu’à me laisser entre mes caresses et mon bassin explosant à chaque instant doucement,
je me rends compte qu’il n’arrête pas d’exploser doucement,
un moteur à explosions
tandis que mes mains frottent ma peau, éveillent mes seins sous leurs pressions, sous leurs effleurements,
je les sens comme vibrant, comme deux tambours d’amour vibrant dès qu’effleurés11 mai 2019 à 14 h 09 min #33719bzo
Participantc’est le défilé et la fête de la gay pride cette après-midi dans Bruxelles
cela va sentir la bière et le foutre dans tout l’archi-centre,
la folie colorée dans les ruesbites et chattes, voies séparées
mais délire sensuel à son maximum tout de mêmeje vous aime tous
11 mai 2019 à 15 h 35 min #33720bzo
Participantarf, c’est samedi prochain,
je me suis encore trompé11 mai 2019 à 18 h 00 min #33721bzo
Participantrentrer chez moi, après une longue promenade, visite chez les bouquinistes, courses
me mettre nu, enlever ces vêtements,
sentir ces couilles aller et venir entre les jambes, se frotter aux cuisses
c’est envoyer un signal à mon corps, à ma chair endormie,
on peut y aller, on peut se lâcher, tout peut monter, tout peut se mettre en action,
la communion sensuelle, le déchaînement voluptueux, peut se mettre à tout moment en route12 mai 2019 à 10 h 37 min #33723bzo
Participantquand je me réveille après une nuit de sommeil,
la première chose que je fais, c’est devenu une sorte d’automatisme,
je vais avec deux, trois doigts titiller ma petite raie d’amourje reste quelques instants à l’entrée, frottant, effleurant, farfouillant
puis sans ménagement, je les enfonce bien droits, bien durement,
avec la crème pour soins intimes
dont je m’enduits toujours désormais le soir avant de m’endormir, après mes ébats,
au matin, la teneur est juste parfaite,
on n’a pas du tout la sensation d’une lubrification par des moyens artificiels,
elle semble une humidification naturelle des lieuxles doigts s’enfoncent comme dans du beurre, du beurre d’amour,
la chair est tendre, se donne sans effort, enveloppante, velouteuse,
sensations de plein de plis, de replis, de recoins,
de courbes soyeuses, caressantes qui se révèlent au passagene pas oublier en même temps, parfaitement synchronisée chez moi avec une longue pratique,
la contraction,
venir à la rencontre des doigts avec la contraction,
ainsi ce ne ne sont plus juste des doigts qui s’enfoncent dans un anus
mais une sensation de pénétration dans un anus-pussyles doigts et la contraction fusionnent instantanément,
semblent former un engin glissant lentement dans la chair, se frayant son chemin, remontant,
fouillant les entraillesnotre prostate est vraiment la clef du royaume,
c’est par elle que tout passe, c’est elle qui donne accès à toutes ces énergies en nous,
cet immense réservoir d’énergie qui dort au fond de nous,
pas directement énergie sexuelle,
c’est nous qui allons les transformer en sensations perçues comme érotiques, sexuelles, sensuelles,ce sont des énergies asexuées, en ce sens qu’elles ont les deux sexes possibles,
nous pouvons les ressentir pour ce qu’elles sont,
en même temps mâles et en même temps femelles,
c’est là qu’elles révèlent toute leur richesse, toute leur diversitéun plaisir prostatique “classique”, un plaisir prostatique au masculin,
c’est une fois que c’est bien développé,
un enchaînement d’orgasmes plus ou moins forts
avec ultimement de temps à autre un super O,
c’est au fond en miroir, l’orgasme masculin mais amplifié, démultiplié, enrichi,
et sans érection, sans éjaculationc’est pas mal, pas mal du tout
mais il y a moyen d’aller tellement plus loin
mais tellement,
ce que j’ai appelé le plaisir au féminin, vivre sa séance au féminin
mais que désormais pour être plus complet, plus précis, plus juste,
j’utiliserai des expressions du genre, vivre son androgynie,
un plaisir qui est en même temps au masculin et en même temps au féminin,
vivre tout le spectre possible de la sensation dans l’instantla même sensation peut ainsi se révéler dans toute sa splendeur,
nous livrer tous ses secrets, être perçue sur tout son spectre,
nous révéler toute sa richesse, toute sa complexité délicate,
nous révéler tous ses pouvoirs fusionnant, transporteurs, unificateursle mâle a besoin de l’explosion de l’orgasme
car ces sensations fortes sont cantonnées à son bassin la plupart du temps,
dès lors pour ressentir un peu au-delà,
cela doit exploser le plus fort possible,
ainsi le reste du corps reçoit des miettes durant la déflagrationainsi il peut vivre un peu la sensation d’unité du corps
car au fond c’est de cela dont nous avons le plus besoin,
nous sentir plein, nous sentir entier, nous sentir unmais une fois que notre androgynie se révèlent totalement la séance,
que nous vivons entièrement la séance au masculin et au féminin
les sensations sont perçues dans tout le corps
et la sensation d’unité du corps est constamment là,
c’est ainsi que même les plus légères caresses apportent une satisfaction accrue, décuplée
une sensation de plénitude, de satisfaction, dans tout le corps,
elle résonne partout, est perçue partout,
ce n’est pas juste votre épaule ou votre épaule que vous caressez,
c’est tout votre corps en même temps, vous avez caressé un seul organe, l’organe corpsla notion d’orgasme devient donc secondaire,
puisque même les plus légères sensations délivrent à 100%,
délivrent une partie de ce que l’on peut ressentir durant la jouissance,
cette sensation d’unité du corps, que tout est relié, que c’est plein, que c’est entier,
qu c’est fusionné13 mai 2019 à 23 h 52 min #33734bzo
Participantma séance est devenue un formidable espace de liberté
où je m’affranchis de mon identité sexuelle,
je suis devenu un espace de jeu sur lequel souffle
quelque chose comme un grand désir qui se nourrit de l’énergie de mes abyssesce corps semble réagir comme un corps étranger,
constamment hors des clous,
chaque seconde est devenue une aventure haletante, une communion païenne dans la chairdans l’inconnu de moi, je voyage,
porté par ma chair en transe étrangère14 mai 2019 à 20 h 51 min #33735bzo
Participantma séance est devenue un formidable espace de liberté
je sens le besoin de revenir sur cette notion
car j’ai pris conscience dernièrement à quel point elle a progressé en moi,
à quelle point elle est devenue importantece n’est pas une notion abstraite,
c’est véritablement quelque chose que je ressens physiquement, quelque chose que je ressens dans ma chair,
une sorte d’immense griserie,
un peu, comme j’imagine, ce qu’on doit ressentir quand on saute en parachute,
d’être affranchi de toute une série de lois de la physique qui rattachent notre corps à la terreen occurrence durant ma séance,
toute une série de choses sont totalement descellées en moi désormais
mais alors totalement,
mon identité sexuelle et tout ce qui l’accompagne,
cela fait comme des fondations physiques, un socle qui semble coulé dans du béton en nous
tout d’un coup n’existent plus,
tout une série de règles qui semblent ne plus avoir courscomme avec le saut en parachute, une fois qu’on maîtrise bien,
qu’on n’a plus peur,
de la même façon, une fois qu’on est bien habitué
à ce complet descellement en nous,
qu’on accepte cette totale déstabilisation
là cette liberté peut s’exprimer en toutes ses dimensions,
nous offrant un terrain de jeu sans limites15 mai 2019 à 8 h 54 min #33736matou8313
Participant@bzo : je ne participe pas à ces échanges puisque je ne peux plus éprouver ces sensations mais j’admire la description des sensations physiques et surtout psychiques que vous savez transcrire avec tant de précisions et surtout d’images qui parlent à ceux qui ne les éprouvent pas ( ou plus pour moi …) …..Pour illustrer autant de sensations qui vous font souvent évader de votre corps , je vois mal une vidéo même commentée aider davantage à la compréhension des séances …. Filmer en gros plan des visages, des bassins-hanches ,des sphincters , des aneros en “pompage” ( s’il y en a …) lors de la montée de l’excitation ou de l’orgasme ne précisera pas ce que vous éprouvez dans votre corps et votre esprit à ces moments et que votre maîtrise du langage arrive à transcrire …. Enfin c’est mon avis mais peut-être que vous lui associez aussi des talents cinématographiques dont je n’ai pas idée ….Mais ceci supposerait aussi l’intervention d’un cameraman qui ait la même approche que vous pour saisir tous les détails ( comme l’a souligné Andraneros ) préjudiciable peut-être au déroulement de la séance ??? Et ensuite un retour en arrière de votre part pour les commentaires associés à l’image … Enfin vous êtes seul juge bien sur . Message que je fais volontairement ici alors qu’il concerne aussi le sujet “en parlez vous autour de vous ” tout au moins pour les dernières suggestions . Enfin il y a ici un pont entre les deux …
matou831315 mai 2019 à 9 h 08 min #33737bzo
Participantmon être évoluait encore dans du coton, entre les bras du sommeil
mais d’autres bras, masses de chair bien réelles, chargées de vie, chauds, puissants
m’attirèrent à eux doucement, irrésistiblement,
je sentais des mains douces et à la fois avides sur mes épaules
tantôt caressant lentement, tantôt me serrant, cherchant à attirer toujours plus,
à m’envelopper dans une étreinte de chaleur sensuelle et protectriceje me sentais au nid tandis que dans mon bas ventre,
une chaleur liquide se manifestait de plus en plus,
commençant à déborder de mon bassin,
se propageant lentement dans mes jambes, remontant dans mon tronc,
mes cuisses se pressaient lentement contre mes couilles,
les remuant, les frottant, méticuleusement,
de bonnes ondes, de merveilleuses ondes de volupté
tandis que tout mon corps bougeait très lentement, très très lentement ,
en mode liane lascive extra lente,
créant bientôt une houle paresseuse de volupté dans tout mon êtreje baignais dedans, mon petit nid en était inondé,
entre mes propres bras j’étais bercé, trempé de sensualité, d’ivresse douce, cajolante,
des contractions me remontaient dans les entrailles
je les faisais durer, durer, durer,
millimètre par millimètre, la chaleur volcanique gagnait du terrain,
je freinais autant que possible, presque du sur place,
de l’embrasement tournoyant au ralentije glissais trois doigts dans mon anus-pussy, je les enfonçais autant que possible,
quelle douce explosion dans mes entrailles,
je les maintiens bien en place tandis que mon bassin danse autour de cet axe en moi,
l’explosion continue pendant de longues secondes comme un cornet de chaleur incroyablement dense,
je reste ainsi dans une espèce d’extase qui maintenant m’a saisi des pieds à la têtealléluia, la journée commence bien
15 mai 2019 à 9 h 24 min #33738bzo
Participanthello @matou8313
nos textes se sont croisés..Pour illustrer autant de sensations qui vous font souvent évader de votre corps , je vois mal une vidéo même commentée aider davantage à la compréhension des séances ….
je ne sais pas,
ma pratique ne ressemble à rien de ce que j’ai vu jusqu’à présent
dans des vidéos consacrées à des pratiques prostatiques ou assimilables
je voudrais montrer qu’il y a aussi d’autres façons de pratiquer, totalement différentesil y a beaucoup d’actions chez moi,
même si l’essentiel se passe à l’intérieur, bien sûr,
cette action interne, de se lâcher, de s’abandonner, de faire monter les énergies,
qu’aucune vidéo jamais ne pourra capturer,
il y a malgré tout beaucoup d’actions “externes” chez moi,
mouvements du corps, caresses,
l’androgynie doit se refléter aussi ,
cela aussi doit pas mal transparaître sur les images, enfin je crois,
cet état où je vis les instants en même temps homme et en même temps femme,
une façon de bouger, pas une caricature de mouvements et de gestes féminins
mais différente, faisant vivre à l’intérieur cette dualité mâle-femellemais je me fais peut-être des idées, je ferai un de ces jours une vidéo
mais si ce n’est pas le cas, s’il n’y a pas assez d’éléments intéressants dans les images,
alors je jetterais la vidéo à la poubellej’attends en fait de construire une bibliothèque supplémentaire chez moi
qui va venir monter jusqu’au plafond devant mon lit, servant un peu de séparateur de pièce,
là je vais pouvoir mettre la webcam en surplomb,
presque à la perpendiculaire du lit,
j’avais fait une série d’expérimentation
et j’en étais arrivé à la conclusion que cette position était la plus favorable
pour capturer au mieux l’action ,
un plan qui englobe tout le corps couché, saisit les expressions du visage aussi,
on a constamment une vue d’ensemble du corps mais aussi de tous les détails, ou à peu près15 mai 2019 à 14 h 52 min #33740matou8313
ParticipantOK bzo, en souhaitant donc que votre vidéo ne finisse pas à la poubelle…. En tout cas nous sommes nombreux je pense à suivre vos séances grâce à votre prose ,source pour nous d’images qui sont sans doute loin de vos sensations personnelles mais qu’on a plaisir à imaginer nous envahir … Merci et bravo .
matou831315 mai 2019 à 16 h 20 min #33741bzo
Participantd’images qui sont sans doute loin de vos sensations personnelles
pas loin du tout, la plupart naissent d’ailleurs durant mes séances,
une partie des mots se forment dans ma tête, ponctuant l’actionaprès je vais aasez vite jusqu’à l’écran pour ne pas trop oublier,
même si cela se transforme, s’affine, se développe, prend une forme finale
quand je travaille devant l’ordinateurquelque part , cela exprime ce que je ressens durant la séance,
en tout cas cela donne assez précise de ce que je vis,
j’ai peut-être la fausse idée qu’une vidéo aiderait encore plus à visualiser ma pratiqueje ne crois pas que cela soit trop prétentieux d’écrire
que je sais à quel point ma façon de pratiquer est devenue singulière
et ce que j’ai atteint , cette totale androgynie durant la séance,
cela a ouvert des horizons extraordinaires en moi, des sensations aussi tellement riches, tellement uniques,
j’ai envie le plus possible de partager cela15 mai 2019 à 22 h 58 min #33749bzo
Participantsouvent j’ai la sensation de sentir du cristal résonner dans ma chair,
le son se répand dans mes muscles, dans mes veines, un frisson d’une pureté inouïe,
frémissement limpide nageant jusqu’à mon cerveau,
semblant s’y prolonger par de la lumière, de l’éblouissement,
et enfin, par l’arc en ciel dans la lumière, dans l’iris de mes yeuxl’art de la sensation,
c’est la même sensation depuis le début, c’est la même sensation jusqu’à la fin,
l’art de la ressentir, apprendre à la vivre,
apprendre à se coller à elle comme à un dauphin,
foncer doucement dans les eaux bleues, foncer doucement dans les eaux profondesson secret, il est simple en fait, elle peut être mâle, elle peut être femelle,
elle peut être les deux ensemble,
c’est à ce stade que je suis, je la déguste sur tout son spectre,
c’est là qu’elle devient de cristal,
c’est là qu’elle atteint l’équilibre, c’est là qu’elle nous apporte l’épanouissement,
c’est là qu’elle nous parle d’unité, de l’unité qu’elle porte,
de l’unité qu’elle apporte momentanément16 mai 2019 à 8 h 08 min #33750bzo
Participantnotre chair est habitée par des fantasmes dont nous n’avons même pas conscience,
qui se révèlent une fois qu’on laisse parler la chairle grand désir, notre chair est habité par le grand désir,
nous accédons habituellement qu’à la partie émergée de l’icebergle grand désir est autonome de nous, en nous,
il habite notre corps comme nous-même, nous l’habitons,
il dort quelque part en nous comme Cendrillon,
nous le cherchons, nous le cherchons,
pour lui coller un baiser, pour le réveiller momentanément16 mai 2019 à 18 h 24 min #33752bzo
Participantle grand désir bouleverse absolument tout en nous,
il faut être prêt à se laisser bouleverser de fond en comblele grand désir est le seul maître à bord durant la séance,
il faut être prêt à laisser totalement échapper les commandesle grand désir est un danseur,
le grand désir est un danseur cherchant l’état de grâce sur la piste,
le grand désir est un danseur cherchant l’accord dans l’instant,
le grand désir oscille sans cesse entre frémissements de l’âme et animalité,
il faut être prêt à laisser le grand désir danser notre corps sans tabous et sans restrictionsle grand désir n’a pas de sexe,
a les deux sexes fondus en un19 mai 2019 à 0 h 35 min #33775bzo
Participantje me contente de micro-séances ces derniers jours,
la plupart du temps, même pas une minute,
ce sont comme des opérations chirurgicales au geste précis, net, atteignant l’objectif fixé,
je n’ai besoin que de quelques contractions, quelques caresses et quelques mouvements de corps,
ce qui passe en mes tuyaux,
c’est du jus pur à 100%, concentration maximalesentir cela en moi, ne fusse que quelques instants, ce nectar ineffable,
c’est comme se retrouver quelques instants au paradis,
alors je fais des aller-retours,
un moment je suis devant mon écran à regarder un film,
l’instant d’après je le mets en pause et en deux temps, trois mouvements,
je ne suis plus moi
ou plutôt un autre moi, plus riche, plus complet, plus sensible est en place,
me bouge en mode liane lascivecomme c’est bon de bouger en mode liane lascive
quand c’est le désir qui est entièrement votre moteur,
le grand désir, celui qui se nourrit de l’énergie de mes abysses,
il me bouge, comme il me bouge,
par moments je jouis rien que de bouger,
cela me frotte quelque part comme si j’étais tout entièrement l’intérieur d’un sexe
tellement cela met des arabesques lascives en route partout en moi,
je me transforme en une montagne de soie flottante, s’envolant, explosant doucement,
partout il n’y a plus que de la soie en mouvement, des myriades de papillons,
surtout dans mon cerveauultime relâchement, s’abandonner au plaisir
se sentir avoir deux sexes fusionnés,
ne plus appartenir à aucun des deux19 mai 2019 à 9 h 44 min #33776bzo
Participantne plus appartenir à aucun des deux
je reviens un peu sur cette phrase
car elle est désormais au centre de ma pratiquec’est un stade que j’a atteint
et qui désormais est mon unique point de focalisation autour duquel je gravite,
cette sensation d’androgynie,
sentir en soi les deux sexes comme fusionnés, tellement soudés l’un à l’autre
qu’on se sent ne plus appartenir à aucun ds deux en particuliercela est arrivé à un moment dans ma pratique
parce que les deux pôles en moi, mâle et femelle,
pouvaient dansaient librement en moi,
je n’étais plus du côté d’aucun des deux,
ne cherchais plus à favoriser ni l’un, ni l’autre,
les laissais s’exprimer comme ils veulent,
les laissais s’ébattre vraiment comme ils veulentc’est une sorte de point d’équilibre entre les deux que j’ai atteint,
qui fait que la fusion peut se faire complètement,
pour mener à un nouvel alliage,
androgyne , c’est un nouvel alliage, un nouveau sexe,
issu des deux, ni vraiment l’un , ni vraiment l’autreil y a aussi du vide maintenant, là où il y avait un socle scellé,
il y a du vide à la place
mais il ne fait pas peur, ne fait plus peur
car c’est un espace de jeu, un formidable espace de jeu supplémentairede l’espace supplémentaire pour la danse,
les danseurs semblent maintenant s’élancer sans aucune restrictions,
les yeux fermés, ils se laissent guider par la griserie,
ils ne risquent plus de se cogner à quelque chose,
ils ne risquent plus de trébucher sur quelque chose,
le champ est libre, le champ n’a plus aucune limitela griserie est un manège magique qui monte lentement,
qui monte lentement à la verticale vers le ciel en tournoyant
produisant un festival kaleidoscopique de lumières, de sonorités diverses et de couleurs dans la nuit,
ponctué par des rires heureuxle temps passe légèrement, le bonheur est dans le sang,
organes heureux, cellules heureuses, âme heureuse, mains heureuses,
sexe bourdonnant, sexe vibrant comme un gros bourdon, sexe heureux,
on a bien besogné, on m’a bien besogné, ensemble, tous ensemble,
très fort ainsi, tous ensemble, orchestre bien coordonné, orchestre jouant bien ensemble,
comme un seul homme, comme une seule femme, réunis, unis, amalgamés
même pas besoin de bander,
injection massive de paradis sans érectionempli, empli, empli,
plein,
je suis plein,
plein et empli tandis que les instants passent,
légersléger, plein et empli,
un ballon dansant dans le vent,
empli de tout ce qu’il y a autour,
ma chair, moi, un ballon empli de rien,
un ballon empli de rien, dansant au hasard,
un ballon dansant au hasard, au monde, vivant,
empli de rien, empli de vibrations19 mai 2019 à 10 h 12 min #33778bzo
Participantmes parties génitales sont dans le berceau mouvant de mes cuisses,
elles fricotent celles-là, comme elles sont bien ensemble,
elles se besognent avec assiduité, méticuleusement, concentrées lascivement
tandis qu’une contraction vient se jeter régulièrement de tout son long,
entre elles sur les coussins,
rires et gloussementsje me concentre sur mes mains qui ont trouvé un nouveau terrain de jeu,
mon visage, mes cheveux,
je me rends compte que curieusement jusqu’ici je les avais toujours omis,
je monte lentement mes doigts sur mon visage, yeux fermés,
s’attardent autour de la bouche comme si c’était ma petite raie d’amour en bas derrière,
caressent les lèvres, s’introduisent, font quelques mouvements de va et vient,
ils ressortent, continuent leur explorationles deux mains en parallèle, chacun d’un côté de la tête,
s’enfoncent goulûment dans mes cheveux, plongent là-dedans
comme dans une onde enveloppante, chaude, soyeuse,
frissons, titillements sous mon crâne,
l’impression par moments que mes doigts sont dans ma tête,
s’y sont glissés pour caresser mon cerveau,
le plisser et le déplisser lentement, voluptueusement,
comme si c’était la chair douce, humide d’un sexeje continue à jouer avec mes cheveux, passant et repassant la main,
je masturbe mes cheveux, ils aiment cela,
moi aussi, comme si chaque cheveu était sensible,
qu’en le bougeant cela envoie des vibrations sous mon crâne,
sensation de vagues,
je redescends vers la bouche, je joue encore avec,
les doigts pénètrent, ressortent, re-pénètrent,
je passe de la bouche aux cheveux plusieurs fois
caressant comme avec un voile au passage les jouesah superbe, de nouvelles sensations, splendide,
je vais explorer cela dans les jours à venir19 mai 2019 à 10 h 23 min #33779bzo
Participantje m’attarde sur mon cou longuement,
je glisse les doigts dessus comme autour de la hampe d’un sexe en érection,
mon cou me semble de la chair turgescente - AuteurArticles
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