Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 2 septembre 2019 à 9 h 13 min #34737
Andraneros
Modérateur@bzo tes remerciements me vont droit au cœur. J’espère que nos échanges sur ce forum aident bien ceux qui nous lisent
• par pur hasard à exciter leur curiosité bienveillante,
• par simple curiosité à se lancer en toute confiance dans le développement de leur sensualité,
• ou à la suite de la recherche d’une forme de jouissance plus complète que celle qu’ils connaissent à orienter leurs efforts pour atteindre leur objectif dans les meilleures conditions.
En te paraphrasant j’espère qu’ils y trouveront beaucoup de bonheur et plus si affinité.2 septembre 2019 à 23 h 36 min #34744bzo
Participantune des premières choses que je fais quand je rentre à la maison après le travail,
c’est de me mettre à nu,
le dialogue délicieux avec mon corps, avec mes abysses,
peut commencerà chaque fois, c’est le même éblouissement,
le même sentiment d’un sortilège qui s’éveille en moi,
cette chair est capable de tellement de chosesle fait est que cette maison est immense
et on n’y occupe que quelques pièces,
j’en ai déjà parcouru tellement, ce que j’ai entrevu, ce que j’ai ressenti,
les mots ne pourront jamais en être que le reflet,
le monde dans toute sa verticalité, dans toute sa profondeur, est coulé en nous,
comme une épave géante, sans fin, avec un scaphandre à explorerle rut animal est plus proche de l’extase mystique,
infiniment plus proche que toutes les prières des dévots réunies,
le ciel est tout proche ici bas là dedans, par moments,
toute la vérité du monde coule dans mon sang,
passe par mon coeur, par mon sexe,
j’ai un oiseau en moi, je le cherche3 septembre 2019 à 7 h 50 min #34745bzo
Participantla splendide complicité du cavalier avec sa monture,
une incroyable intimité momentanéesentir la monture sous soi,
sentir le cavalier sur soi,
sentir le galop,
sentir le vent,
sentir le paysage3 septembre 2019 à 22 h 03 min #34752bzo
Participantje ne bois jamais d’alcool sauf pour une bouteille de champagne par mois,
que je sirote à raison d’une coupe ou demie coupe par soir en quelques jours
mais là aujourd’hui, ce brut de la maison Genet est tellement délicieux,
que j’ai bien bu deux coupes et demie
et je suis passablement pompette,
je me déplace en zigzaguant un peu dans mon appartement
et la première micro-séance que j’ai faite contre ma commode,
quand j’ai mis en route tout mon mécanisme intérieur,
j’avais l’impression qu’il fonctionnait sur des savonnettes, que je plongeais en moi en dérapant,
mon vertige s’est accentué,
étonnant3 septembre 2019 à 22 h 21 min #34753bzo
Participantje deviens totalement impuissant quand je suis envahi de plaisir,
je veux dire qu’un camion 10 tonnes pourrait s’approcher lentement,
je serai incapable de faire le moindre geste pour m’écarter de sa route,
tellement cette volupté, cette félicité, dans la chair
devienne la seule chose qui existe, la seule chose qui importe, pour moi en ces instants
et me rendent aveugle et sourd à tout ce qui pourrait m’arriverc’est aussi une des raisons pour laquelle d’ailleurs je ne pratique plus hors de chez moi
j’aurai trop peur, au boulot par exemple, qu’on m’entende aux toilettes
car j’aurai oublié où je suis, qu’il fallait que je me retienneah les effets du champagne commencent à se dissiper,
je préfère avoir la tête bien claire pour pratiquer,
les sensations sont un peu émoussées avec le champagne, je trouve4 septembre 2019 à 10 h 37 min #34757bzo
Participantce n’est pas mon corps que je caresse
mais ma chair,
ma chair habité par le fémininje la vois bouger langoureusement sous mes doigts,
je vois ces seins, gonflés par le désir, aux pointes dures,
je sens mon bassin tellement empli de lascivité,
comme habité par une houle enivrantema bouche et ses alentours immédiats,
où j’aime tellement passer les doigts, que j’aime tellement caresser,
qui laisse échapper gémissement après gémissement,
j’aime sentir dans ma paume, mon souffle chaud, mon souffle ardent,
de plus en plus précipité, de plus en plus haletantcomme toute cette soie dans ma chair, m’enflamme,
douce et frissonnante vague après douce et frissonnante vague,
de temps à autre une lame plus abrupte, comme en accélérant, me traverse, semble me fendre,
je me mets à fondre comme du beurre sur son passage,
du beurre chaud qui se répand, qui coule partout, cela dégouline, c’est dense, là-dedans,
le plaisir me colle aux cellules, les embarque faire un tour,
tout est sens dessus sens dessous, cela tournoie, cela zigzague,
cela jouit sans discontinuité4 septembre 2019 à 14 h 04 min #34758bzo
Participantma chair quand elle est habitée par le féminin, comme je l’aime, comme elle s’aime
4 septembre 2019 à 14 h 11 min #34759bzo
Participantj’ai remis un caleçon chez moi,
sans cela c’est impossible pour moi de travailler,
les contacts entre mes couilles et mes cuisses allument directement un tel doux brasier en moi,
que je n’arrive pas à me concentrer sur mon travail
et il y a pas mal de choses qui se sont accumuléesdivers supports à accrocher au mur, pour mes statuettes, mes vases, des tableaux,
la bibliothèque à fixer au plafond plus travail de finition
plus encore quelques autres menus exercicesj’ai complètement perdu l’habitude de travailler avec mes mains
et je suis à présent programmé quand je suis à la maison
pour me consacrer entièrement à ma pratique et à mes loisirs littéraires, cinéphiliques, etcje dois faire un gros effort sur moi-même pour arriver à terminer tout cela,
d’autant plus qu’il y a pas grand chose en fait
mais c’est du travail de précision et un peu de patiencedonc, caleçon et abstinence de quelques heures pendant quelque temps,
bien qu’en fait je me suis rendu compte hier
que même habillé, j’y arrivais, en me caressant à travers les tissus, ondulant ainsi,
pressant mes cuisses contre mes bijoux de famille dans le pantalon,
c’est moins puissant mais il y a une charge érotique différente,
plus indirecte, plus en suggestions, la sensation de pratiquer en catimini5 septembre 2019 à 19 h 48 min #34774bzo
Participantla première de la journée,
particulièrement courte mais tellement tellement délicieuse,
je fonctionne de plus en plus durant mes séances en mode force tranquille, pas pressé pour un souje n’ai plus rien besoin de me prouver,
je n’ai même plus le besoin d’éprouver tout le temps du plaisir durant la séance,
juste être là, radicalement différemment, vivant radicalement différemment ce corps,
percevant soudainement toute une étrangeté, tout une luxuriance, prêtes à se déployer dans ma chair,
percevant toute une immensité, à ma portej’apprends de plus en plus à déguster ces moments
où je me sens comme moteur démarré mais encore à l’arrêt,
je traîne même ainsi de plus en plus longuement,
me sens en moi comme dans un nid douillet,
juste faisant montant les énergies de mes profondeurs,
en faisant juste assez pour avoir cette sensation que le féminin m’irrigue déjàon ne sent plus ses cloisons habituelles,
on ne sent plus l’échafaudage du masculin,
on sent une telle puissance dans sa chair,
comme si elle était habité par un moteur, déjà frémissant, déjà vibrant, prêt à vrombir,
sensation que des ailes lui ont poussé qui n’attendent qu’un signal,
sensation d’être habité par une magie prête à se mettre en route à tout instantjuste sentir toute cette machinerie délicieuse déployée en moi, vibrant en moi,
sentir en même temps toute son incroyable puissance et toute sa incroyable douceur, dans ma chair,
sentir tant de bienfaits prêts à se déverser,
me plonge dans une griserie ineffable5 septembre 2019 à 21 h 51 min #34775bzo
Participantil y a une couche plus ou moins épaisse de pensée
qui nous sépare quasi constamment de nos sensations quand elles passent dans notre chairparvenir un instant à la pousser de côté, à l’éteindre,
c’est se retrouver soudainement avec la sensation comme affluant, nous enrobant dans ses eauxau plus longtemps vous parvenez à rester sans cette production babillarde, verbeuse, de votre moi pensant,
au plus les sensations s’imposent à vous,
sont présentes avec de plus en plus de force6 septembre 2019 à 0 h 26 min #34776bzo
Participantau fond tout mon parcours depuis des mois à consister
à apprendre à faire l’amour avec cette chair irriguée par le féminin,
et puis à apprendre à faire l’amour à cette chair irriguée par le fémininune double éducation sexuelle,
cette chair comme si elle était entre mes bras,
comme si je la pénétrais avec mon pénis,
cette chair, comme si j’étais entre ses bras,
comme s’il me pénétrait avec son pénisle plaisir androgyne,
c’est la chair capable de se contenter elle-même,
capable de s’emplir en même temps de tout le plaisir féminin et de tout le plaisir masculin,
capable d’atteindre des moments fusionnels sans équivalent6 septembre 2019 à 0 h 42 min #34777bzo
Participantse faire l’amour,
ce n’est pas juste une question de se procurer du plaisir,
c’est aussi et peut-être avant tout sentir un élan amoureux en soi,
c’est sentir les énergies de nos profondeurs dansant joyeusement en nous,
c’est être investi corps et âme dans l’instant
avec toute son ardeur, toute sa fragilité, toute son animalité et toute sa douceur,
c’est tenter de vivre une communion dans sa chair6 septembre 2019 à 8 h 01 min #34778bzo
Participantle plaisir est comme un long fleuve tranquille en moi,
son cours si puissant et si doux, je le mets en pause, je le remets en route,
dès qu’il se remet en route, c’est comme s’il ne s’était jamais arrêtélent kaléidoscope de soie chaude dans mes veines,
sa régularité calme est comme une piste de décollage
d’où s’élancent toutes sortes de danseurs sur la piste de l’instant,
me traversant comme des éclairs de leur chorégraphie brève et variée à l’infinijuste ressentir cet élan amoureux de tout mon être,
cet envol dans ma chair de toutes mes énergies profondes,
douce communion, vibrante communion, dans l’instanttout autour du noyau de la terre,
l’orbite ardente, l’orbite brève, des amants
comme des libellules un instant7 septembre 2019 à 1 h 12 min #34793bzo
Participantj’enrichis toujours mon vocabulaire de nouveaux mots,
j’apprends toujours plus les nuances de cette langue étrangère
que ma chair m’a fait entrevoir un jourj’en avais immédiatement pressenti l’infini richesse, la sensualité sans bornes,
je me suis mis à la décrypter, à en apprendre les bases patiemment,
me voilà aujourd’hui parlant couramment une langue étrangère dans ce corpslangue étrangère dans ce corps mais pas étrangère à ma chair,
elle lui parle, comme elle lui parle, tant de complicité, tant d’intimité,
tant de douces sonorités, tant de riches nuances, ,
langue chantante, langue dansante tout en vibrations et en frémissements,
comme j’ai appris à converser avec mes abysses,
divin enlacement de tout mon être, avec lui-même,
le cercle parfaitl’amour s’est éveillé dans toute sa splendeur
et brille comme un soleil sur l’horizon dans ma chair7 septembre 2019 à 9 h 43 min #34795bzo
Participantdorénavant je n’écrirais plus de messages avant 21 heures
en effet je me suis rendu compte que ce qui mangeait mon temps à la maison
et m’empêchait d’avancer avec mes multiples petits travaux + achèvement et finition de ma bibliothèque,
ce n’étais pas ma pratique, ma chère pratique, beaucoup moins du moins,
que le temps que je passais pour bloguer mes péripéties érotico-exploratrices, sur ce forumaussi j’ai pris cette décision que je crois saine, de continuer de lire
mais de ne plus rien écrire avant 21 heuresje prends la peine de le signaler, comme cela si je me contredis et trahis ma résolution,
ce sera au vue et au su de mes millions de lecteurs sur cette planète et aux alentours,
je leur demande d’ailleurs de m’aider éventuellement
et de me le reprocher de vive voix si jamais je faillis dans ma résolution,
qui je l’espère, va contribuer décisivement dans ma tentative
de désengorger le pipeline de cette foultitude de tâches de bricolages divers qui se sont accumulés
et qui m’empêche d’ailleurs de profiter pleinement ces derniers temps de mon appartement
avec toutes ces statuettes, tableaux, vases divers,
posés n’importe où, à gauche et à droite, où il y a de la place,
ainsi que des dizaines de livres empilés aussi n’importe comment, etc, etcun magnifique plafonnier design (https://fr.aliexpress.com/item/32840244036.html?spm=a2g0o.detail.1000023.15.4ffd1f00SXVsCE)
que j’ai monté, posé sur la table du salon,
qui traîne là depuis un certain temps,
au lieu d’avoir rejoint sa place au-dessus de mon lit7 septembre 2019 à 21 h 47 min #34801bzo
Participantje ne me lasserais jamais de l’écrire,
un de mes doux secrets, un de mes volcaniques secrets
et puis cela peut-être pourra être utile un jour à quelqu’un,
quelqu’un qui ressent comme moi à un moment donné en lui
le désir de s’engager dans cette voie tellement spéciale, tellement incertaine au début,
lire mon témoignage, le témoignage de quelqu’un qui a été par là avant lui
lui apportera de la confiance, de la résolution, pour continuerle composant de base de ce corps d’homme
programmé à la naissance pour ressentir au masculin,
c’est une chair qui elle, n’a pas de sexe,
n’a pas de sexe et en même temps peut avoir les deux,
est capable de ressentir tout le spectre des sensations masculines,
comme tout le spectre des sensations fémininesnotre corps d’homme tel qu’il est programmé pour ressentir,
ne se sert que d’une toute petite partie du potentiel qu’il a à sa disposition,
tout cela je le formule aujourd’hui avec précision, clarté, arrivé au stade où j’en suis arrivé,
pour moi c’est une évidence qui ne fait aucun doute,
compte tenu de ce que je vis tous les jours dans ma chair durant ma pratiquece plaisir androgyne, tel que je l’ai développé, tel que je le vis si totalement désormais,
il s’agissait de contourner cette programmation liée à notre corps d’homme,
de descendre plus bas, directement au niveau du composant de base,
d’apprendre à dialoguer avec cette chair
et ainsi au fur et à mesure de ma progression,
commencer à percevoir un spectre de plus en plus augmenté de sensationson n’est jamais au bout du processus
mais je suis tellement loin, suis arrivé tellement loin
et ne vois plus autrement mon plaisir qu’ainsi,
même si un jour, j’aurai à nouveau des relations sexuelles avec d’autres,
une fois qu’on a goûté à cette profusion inouïe, perçue dans tout le corps,
à toute cette mer de soie mouvant en soi dès qu’on se met en action,
je n’envisage plus la sexualité autrementcette puissance tellement douce, tellement riche, à l’oeuvre en moi,
je veux la vivre le plus possible, aller le plus loin possible,
tout seul ou avec d’autres,
ainsi et pas autrement8 septembre 2019 à 0 h 30 min #34803LOULOU
ParticipantBonsoir bzo
Surtout n’arrêtes pas d’écrire. Tes mots sont superbes. Je m’en régale. Et je pense ne pas être le seul.
“une fois qu’on a goûté à cette profusion inouïe, perçue dans tout le corps,
à toute cette mer de soie mouvant en soi dès qu’on se met en action,
je n’envisage plus la sexualité autrement”.Et bien voila. Bye bye la nostalgie des courbes gracieuses et sensuelles de nos trente ans d’une femme à la croupe
tellement généreuse, belle à lécher, s’enivrer du parfum de sa peau, lui faire dresser la pointe des seins de caresses
habiles et bien conduites, donnant naissance à une érection de notre sexe de mâle, dure, sans faille, pour une
pénétration intense du sexe de la bien aimée, les yeux dans les yeux. Emplies d’une magnifique marque d’Amour.
Au bout d’un moment les corps s’enflamment. Sa jouissance est là. Les contractions rythmées de son vagin vient faire
naître en toi le réflexe de l’éjaculation, si possible synchrone avec ses contractions vaginales.Et oui, comme tu le résumes par le biais de ta plume, huum disons de ton clavier, nous pouvons, nous l’élément masculin,
passer à des pratiques, des plaisirs singuliers certes, afin d’atteindre une autre dimension de notre “moi”.
En passant par une étude philosophique du désir. La jouissance avec un élément féminin, pour les hétéros, de mon avis d’homme
de soixante ans, confronté à la solitude provoquée du départ de la Femme… La jouissance avec l’élément féminin demande une énergie
non justifiée. Bien, cela n’est pas une généralité, mais qui fait le boulot pour voir apparaître dans les yeux de sa belle un feu
d’artifice et ressentir ses contractions vaginales déclencheurs de l’éjaculation masculine? Toujours en généralité le mâle.Nait en tant qu’élément masculin, tu ne peux jouir de ta bien aimée qu’en dépensant une énergie inconcevable. Quand tu abordes la soixantaine,
pour peu que celle-ci, ta chérie, t’as déclaré haut et fort un je ne t’aime plus, c’est aujourd’hui que notre route se sépare, après presque trente ans de vie commune, c’est là que tu abordes un fait incontournable : A quoi à bien pu servir toute cette énergie que j’ai dépensé
pour la jouissance sexuelle de sa personne. Son bonheur, son confort financier…Et c’est la que la rencontre avec vous, grâce à ce forum, se révèle essentielle. Il y a autre chose à vivre et à jouir en tant qu’élément masculin. Dans toute la splendeur d’une découverte hors normes : SE faire plaisir, Découvrir son corps, Profiter de sa capacité à s’aimer,
… et tout cela c’est gratos. Il suffit juste de le vouloir. Longtemps que je n’ai plus de nouvelles de mon ex. Pourvu qu’elle soit heureuse dans son bonheur de femme. Un nouveau compagnon qui utilise toute son énergie à bander pour une bonne pénétration. Allumer de nouveau un feu d’artifice dans ses yeux… et connaître la joie d’éjaculer en elle au rythme de ses contractions vaginales de jouissance.Et oui, mais moi pendant ce temps là j’avance, certes à petits pas. Pendant que lui s’épuise, mon auto Amour grandi… Pas aussi vite que je le souhaiterais, mais il continu son cheminement. Quelquefois avec déception, quelques fois avec des signaux forts. J’ai le temps, tout le temps de ma vie pour accéder au bonheur. Mais surtout seul. Pas en compagnie d’un élément féminin gravitant autour de ma personne.
Bien à vous… et n’oubliez pas d’être heureux.
8 septembre 2019 à 1 h 03 min #34804bzo
Participantje comprends bien tes blessures et ton ressentiment
et le jour où ta pratique va prendre de la consistance,
cela va te mettre aussi beaucoup de baume là il faut
pour calmer tes douleurs, apaiser l’aigreur, prendre de la distance
par rapport à tout ces désillusions que tu as vécuesinvesti-toi à fond dans ta pratique, cela en vaut vraiment la peine,
elle peut faire le poids pour t’aider à vraiment mieux vivre,
tu vas redécouvrir l’amour, la puissance de l’amour
sans qu’elle soit projetée vers une personne,
juste irradiant en toi, progressivement avec de plus en plus de puissanceet puis cela donne une belle raison d’être bien ici bas avec son corps
une fois que cette exploration démarre sérieusement
et qu’on devient véritablement un aventurier aux confins de soi-même,
c’est très gratifiantcependant n’idéalise pas, comme je l’ai déjà écrit,
cela ne remplace rien du tout, cela ne fait rien oublier,
c’est juste différent, totalement différentc’est totalement auto-centré certes mais quelque part dans l’auto-centrement, chez moi en tout cas,
j’ai retrouvé les autres, parce que quelque part on est tous pareils, fait du même bois
et atteindre son noyau, atteindre ses énergies vitales, c’est trouvé les autres aussimoi cela m’a donné envie de faire l’amour,
avec moi-même à la pelle, tout le temps
mais aussi avec d’autres
mais à la façon qui est la mienne désormais, comme je l’écris au-dessus,
je ne sais pas si cela possible
mais je vais essayersurtout, ne te laisse pas faire, ne te laisse pas enfermer dans ta rancoeur,
la personne qui en pâtit le plus, c’est toi,
pour cela aussi ta pratique va t’aider,
elle va injecter de la douceur dans les engrenages à des doses de plus en plus massivesmais patience, comme tu l’écris aussi,
il y a tout un cheminement à faire,
on ne peut pas sauter les étapes parce que justement
c’est un vrai chemin de découverte et d’épanouissement,
cependant pratique autant que tu peux, il n’y a aucun risque d’overdose,
au plus tu pratiqueras , au plus tu as des chances d’y arriver plus vite,
je te sens vraiment avide et dans le besoin,
aussi n’hésite pas à t’investir à fondEt bien voila. Bye bye la nostalgie des courbes gracieuses et sensuelles de nos trente ans d’une femme à la croupe
tellement généreusel’un n’empêche pas l’autre,
je suis totalement rassasié sexuellement, comblé
mais tout ce féminin éveillé en moi, m’attire désormais irrésistiblement vers les femmes,
j’ai envie de voir leur plaisir, de sentir leur plaisir, de le partager en moi, de le vivre en moi,
avec leur corps collé au miencrois-moi, on devient autonome sexuellement
mais en même temps, pas vraiment car on est de plus en plus attiré vers d’autres,
hommes et femmes indifféremment,
enfin c’est mon cas,
peut-être chez toi, quand tu seras à un stade avancé, tu seras totalement content dans ton coin
sans aucune envie de revivre l’amour avec autrui9 septembre 2019 à 22 h 31 min #34811bzo
Participantdeux fois dans ma vie, j’ai connu un sentiment d’absolue liberté
il y a très longtemps quand sur le pont de mon voilier,
je naviguais en solitaire (déjà), c’était en Méditerranée, je me souviens,
j’étais parti en direction de l’Egypte, le canal, je voulais faire un tour du mondeil faisait nuit,
je devais être au large de la Sardaigne,
le bateau était toutes voiles dehors sous pilote automatique,
j’étais couché sur le pont, au-dessus de moi des milliers et des milliers d’étoiles,
j’avais le vent qui roulait doucement sur la figure,
plus rien ne me retenait à rien, le port le plus proche était loin, à perte de vue des vaguesdans les yeux, j’avais ce spectacle de l’immensité du firmament
parsemée de tâches scintillantes, de tâches lumineuses,
la mer me tenait dans sa paume comme un gentil géant,
j’avais son doux et puissant murmure dans les oreilles qui me berçait,
moments magiques, moments d’éterniténu sur mon lit comme sur le pont d’un bateau,
entier à nouveau, complet à nouveau, rondeur parfaite des moments,
toutes voiles dehors à nouveau sur le grand océan,
sensation de liberté totale, sensation d’avoir tout laisser derrière soi,
affranchi du sexe de mon corps, vivant le masculin comme le féminin comme ils viennent,
délié de toutes entraves, dialoguant au plus intime de moi-même,
dialoguant avec ma chair, dialoguant avec mes abysses,
baignant comme dans une source de haute altitude, puisant dans mes énergies les plus intimes,
désirant sans aucun tabou, désirant sans aucune limite, désirant sans aucune entrave11 septembre 2019 à 0 h 18 min #34816bzo
Participantêtre en même temps un homme et une femme en train de se faire l’amour,
c’est le plaisir androgyne,
un petit miracle de chaque instant, tout en lascivité et en volupté, à vivre dans sa chair,
percevant en même temps des deux bouts du dardcueillir les fruits d’une longue double éducation sexuelle dans un même corps,
c’est l’histoire du arroseur arrosé, version trash,
c’est l’histoire du pénétrant pénétré,
au plus fort il pénètre, au plus fort il est pénétré,
au plus fort il est pénétré, au plus fort il pénètre,
une fois que c’est bien huilé, cette histoire,
cela devient diaboliquechaque geste, chaque mouvement, chaque position, chaque attitude, du sexe
a du être patiemment appris, mis bout à bout comme un puzzle,
l’action est comme une toile à tisser dans sa chair,
jusqu’à ce qu’elle prenne vie, devienne autonome, fluide, riche, variée,
c’est comme une cape magique dont on se revêt progressivement,
modelant totalement notre réalité durant la pratiquej’aime,
comme ces mots résonnent en moi,
ma chair fleurit, ma chair s’épanouit,
j’aime,
l’éblouissement radieux de l’amour est en moi,
je n’aime pas quelqu’un,
juste j’aime,
je sens tant de puissance en moi, je sens tant de douceur en moi,
j’aimel’important, c’est de s’offrir,
d’être une offrande de tout son être dans l’instant
et en même temps de prendre ce qui est offert, de le prendre de tout son être,
le désir permet tout cela,
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